L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Maya Tega
#24606
Les deux jeunes filles et le prisonnier avait été transféré sur une frégate X401FNG. A peine arrivé, Jeny avait était transféré à l’hôpital de bord. Alayna c’était elle engagé dans les coursives du vaisseau le pas vacillant. Le lien avec les gris était là, mais faibles, parasité par ses émotions. Prise par une soudaine fatigue, elle longeait les murs, posant sa main sur le métal pour garder contact avec le monde réel. Etait-ce le fait de garder le contrôle de ses actes qui la fatigué ? Ou bien la peur de perdre Jeny était-elle en train de la submerger. Elle pénétra dans une cabine et s’écroula sur premier lit qu’elle discerna. Sur sa joue, elle sentait des larmes roulaient, comme un flot de peur et de peines ne connaissant pas de répit. Petit à petit, se yeux se refermèrent, et son univers à elle la berça, calmant un peu ses sanglots. Epuisé, elle tomba finalement dans un sommeil profond, la dernière image s’imprimant sur sa rétine étant celle de Maya, celle qu’elle aurait voulu avoir près d’elle plus que tout autre.

**

Quand Alayna se réveilla, on lui indique que Jeny avait été stabilisé, mais qu’il lui faudrait plusieurs jours pour s’en remettre. Elle passa alors ses journées à son chevet, scrutant le moindre indice sur l’état de sa sœur. La jeune fille avait tentait de s’immergeait dans la force, pour communiquer avec sa sœur, mais en vain. Elle ne ressentait qu’une faible présence, à peine perceptible. Et il en fut ainsi tous les jours, jusqu’à l’arrivée sur Chandrila.

Maya était venu en personne trouvé Alayna sur le vaisseau. Elle sera la jeune fille dans ses bras, faisant rouler une larme sur la joue de celle-ci. Rarement elles avaient été aussi fusionnelles. Peut-être pour la première fois, la jedi grise prononça le mot « Maman ». La princesse prit alors soin des deux sœurs. Jeny fut transféré au Palais Princier, et Alayna insista pour qu’elle occupe le lit qu’elle occupait habituellement, dans sa chambre. Le soir venu, elle tenait toujours la main de sa sœur. La princesse de Chandrila était là également, discutant avec sa fille.


- « Tu devrais allez te reposer Alayna. »
- « Je veux rester encore un peu avec elle. Ca me rassure d’être là. Promis, j’irais me couché. »

Maya embrassa la jeune fille sur le front avant de quitté la chambre. Alayna poussa un fauteuil au chevet du lit de sa sœur, et s’installa. Elle se sentait apaisé. Sa chambre, grande et raffiné était un élément connu qui la calmait. Elle se leva, s’approcha d’une bibliothèque massive qui était posé devant des murs drapés de rouge. La fillette se mis sur la pointe des pieds pour attraper son livre préféré. Il s’était couvert d’une petite couche de poussière qu’elle souffla. Le temps était passé depuis qu’elle avait quitté le château. Alayna attrapa une couette et reprit place dans le fauteuil. Elle s’enroula dans l’étoffe, ouvrit le livre, et commença à lire à haute voix l’histoire de Léona de Chandil tout en tenant la main de sa sœur. Après plusieurs heures de lectures au cœur de la nuit noire, elle s’effondra, épuisé, s’affalant dans le fauteuil. Le lendemain serait un autre jour.
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By Helera Kor'rial
#24642
Le corps demeure mais l’esprit vagabonde. La Force est un flux et les esprits constituent le traffic. Jeny n’était pas sur Chandrila, elle n’était pas sur Cyborrea. Le niveau de conscience n’était plus terrestre, plus lié à une seule enveloppe. Jeny avait embrassé cette pleine fusion avec la Force et avait failli s’y laisser avaler. Où était-elle ? Dans le lien qui les maintenait tous. Alayna était là, à chaque instant. A côté d’elle où plusieurs mètres plus loin. La Force les liait bien plus que ce la distance physique ne pouvait le leur permettre. Mais d’autres évènements plus sombres provoquèrent une tension dans ce lien. Peine, désespoir, colère ou même la haine. Jeny cauchemarda et cela s’était traduit par des gémissements, des baisses de tensions mais également par une transpiration excessive. Les médecins crurent d’abord qu’elle ne s’en sortirait pas, puis qu’elle était l’hôte d’un autre virus. Seule Alayna était certaine de l’état de sa sœur.

Les Gris étaient partis, Arkania avait été désertée. Helera souffrait profondémment. Sa grande sœur adoptive avait très mal et n’arrivait plus à contrôler. Ses choix allaient dans le mauvais sens et elle se perdait elle-même. Les apprentis et les chevaliers dans la galaxie pénaient à garder un semblant de calme. Tous tentaient de se rabattre sur les maîtres, les piliers, gardiens du lien. Puis le lien s’amenuisa, de jour en jou jusqu’à devenir presque invisible. Les Gris n’étaient pas morts, cela ne se pouvait. Puis elle ouvrit les yeux, dans un éclair de lucidité, la Force l’a rappela à la raison. Où était-elle ? Son regard se hasarda dans la pièce, mais rien n’était comme ce qu’elle avait connu. Le métal n’était que bois, les rudiments de la richesse. Puis elle l’a vit, endormie, à côté d’elle, un livre posé sur ses genoux. Sa sœur était paisible et cela provoqua en elle une chaleur affective qui lui redonna assez de force pour ne pas paniquer. Elle vérifia sa blessure, empacté derrière des bandages. Non pas visuellement, mais avec la Force. Les lignes avaient été remise droites, Jeny s’était auto soignée avec assez d’efficacité pour se stabiliser. Pour le reste, il manquait des segments, remplacé par de l’artifice. Tant pis, ce serait sa première blessure de guerre. Alors qu’elle se mit assise sur ce lit, elle toucha le sol avec ses pieds et sentit la fraicheur. C’est quand elle voulut se redresser qu’un pic lui traversa l’abdomen, la tétanisant sur place. Un rictus de douleur passa sur son visage et elle se laissa tomber sur le lit. Les Gris avaient besoin d’elle, maintenant. Jeny se redressa et sans réveiller sa sœur, se mit en tailler. La méditation réparatrice l’aiderait à accélerer la guérison. Dans tous les cas, elle ne pourrait pas rester à rien faire.
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By Maya Tega
#24673
Cette nuit-là, le sommeil d’Alayna ne fut rempli d’aucun cauchemar. Une fois passé dans l’autre monde, seules des lueurs semblaient occuper ses paupières. Comme une voute étoilé gravée au fond de sa rétine. Peu à peu, elles semblaient vacillaient, tremblait, telles de multiples chandelles soufflaient par le vent. Bientôt certaines s’effacèrent, laissant place à un immense vide. Un frisson secouant la jeune fille, accompagné d’une étrange sensation de solitude. Ce sentiment s’accentua alors que le ciel qui animait son sommeil se faisait de plus en plus sombre. Les lumières disparaissaient les unes après les autres, et celle qui restaient n’était plus que de fragiles flammèches. Soudain, une lueur apparu au centre de toutes les autres. Une lueur nouvelle, forte, bien loin que la faiblesse de celle qui la côtoyait. Son éclat ne fit que grandir, au point de noyer les autres étoiles dans un halo de lumière blanche. Elle avala rapidement les survivantes solitaires restantes. La lumière se fit de plus en plus intense, devant même gênante. Alayna voulu plisser les yeux, mais ceci étaient déjà clos. L’éblouissement devenait douloureux, et elle porta ses mains sur ses yeux, craignant les souffrances qu’imposerait l’étoile la seconde d’après…

…Elle se réveilla en sursaut, les mains sur les yeux. Dans la manœuvre, le livre était tombé au sol, emporté par la couverture. La jeune fille se trouvait recroquevillé au fond de son fauteuil. Dans la chambre, les premiers rayons du soleil pénétraient à peine. Et dans cette pénombre ambiante, elle mit quelques secondes à voir la forme assise face à elle. Juste là, devant son fauteuil se tenait Jeny, sa sœur. Elle avait réussi à se tenir assise, et semblait être concentrait. Alayna se leva alors pour voir les yeux clos de sa sœur. De sa main, elle attrapa se poignée de sa moitié, sentant une chaleur rassurante l’irradier. La jeune fille ferma alors ses yeux, se concentrant sur sa sœur. La lueur si intense qui lui bruler les yeux avant son réveil avait maintenant quelque chose de rassurant. Elle s’avança vers cette aura si forte, essayant d’entretenir au mieux le lien avec sa sœur, mettant à sa disposition toute sa force, son énergie. Qu’elle réussisse ou non, sa sœur était sauvé, et il lui tardait de lui parler de nouveau.
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By Helera Kor'rial
#24847
La méditation était effective. Jeny percevait les gris, loin, trop loin. Quelque chose s’était passé pendant son absence, ils avaient été déplacés. Tristesse et remords accompagnaient leur long exil, et personne ne semblait plus se préoccuper d’eux. Sauf elle peut être, et sa sœur. Sa sœur qui rejoint le lien comme un trait de laser et se figea à ses côtés, ailiées de toujours, sa plus fidèle co-pilote. Sa présence lui permit d’oublier un avant les soucis de la galaxie et d’oublier les gris. Elle rouvrit les yeux et souffla doucement. Gardant le regard sur le lit médical, elle laissa la Force s’expulser d’elle-même. La réalité reprenait peu à peu la place des flux divins. Elle était toujours dans cette pièce dont elle ne connaissait rien. Mais ce n’était pas grave, elle était avec sa sœur. Vivement, elle tourna la tête dans sa direction et esquissa un sourire quand elle se réveilla. Bien avant qu’elle ne prononce un son, Jeny affirma :

« Je vais bien. Juste un peu secouée, c’est tout. Les médecins ont fait du très bon travail. »

Elle ne parla pas de la Force, laissant le mérite aux hommes de science qui lui avait sans doute sauvé la vie. La petite savait très bien qu’elle n’était pas encore prête à retourner à la Force. Le moment allait venir, mais pas encore.

« Tu m’as veillée tout ce temps ? Est-ce que l’impérial a été jugé pour ses crimes ? D’ailleurs, ou sommes nous ? »

Les questions se précipitèrent dans son esprit comme un pod lancé à pleine vitesse. Après analyse préliminaire, elle ne se trouvait pas dans un vaisseau. Le seul endroit possible n’était pas non plus sans symbolique. L’endroit qui était son foyé, où tout avait commencé. Un endroit dont elle ne connaissait pourtant rien.

« Est-ce que nous sommes … sur Chandrilla ? Aide-moi à marcher, je veux aller voir l’extérieur. Je n’ai que des souvenirs de la planète. »

Destruction, explosions et autres cris de détresse s’élevaient dans son esprit comme des échos du passé. Elle revoyait ses deux parents qui dans un dernier effort tentaient de les sauver, en vain. Tout ceci n’avait fait que les séparer, et Jeny avait même failli se battre pour l’empire. En tant que grise, elle n’avait pas de haine envers l’empire, bien au contraire. Aujourd’hui elle avait plus pitié de lui et de ce qu’il était devenu. Helera disait souvent que les erreurs passées doivent être pardonnées, mais pas oubliés. Jamais Jeny n’allait oublier ce qu’ils avaient essayé de faire d’elle. Néanmoins, si cela lui était proposé, elle serait la première à les aider. C’était cela être un chevalier de l’ordre gris. Aidez son prochain, quel que soit son affiliation politique.
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By Maya Tega
#25002
Alayna mis quelques secondes à sentir la présence de sa sœur s’estomper dans la force. Elle se concentra pour sortir à son tour de l’environnement étoilé. Quand elle émergea, Jeny la regardait, un sourire au coin des lèvres. La jeune fille ne put que répondre à ce sourire, admirant sa sœur qu’elle avait eu si peur de perdre. Mais elle allait bien. Oui…Elle était là, en vie.

« Je…Je suis resté avec toi. J’ai…eu peur. Je voulais rester au prés de toi. »

Son sourire s’élargissait, alors que ses joues se tachait quelques peu de rouge. Elle avait eu peur. Très peur. Elle avait senti ses terreurs devenir colère, quand ce jour, face à l’impérial, elle avait failli commettre l’irréparable. La volonté de sa sœur, et les enseignements de Maya lui avait peut-être permis de faire le bon choix.

« Le destin de l’impérial n’est plus entre nos mains. Il sera jugé. »

Oui, il serait jugé pour ses crimes. La mort ne l’attendait pas. Mais son sort n’en serait guère plus heureux. Elle imagina un instant la foule de question qui devait se presser dans la tête de sa sœur. Elle se réveiller ainsi dans une chambre inconnue, sur une planète totalement nouvelle. Ou presque.

« Oui, nous sommes sur Chandrila. Je voulais revenir ici. J’ai demandé à la flotte des Colonies de nous conduire ici en discrétion. Viens, je vais te montrer notre monde. »

Elle tendit sa main à Jeny, pour l’aider à se relever. Puis, elle s’approcha, pour l’entourer de son bras, afin de la porter et d’assurer sa marche. Sous leurs pieds nus, le parquet de bois craqué à chacun de leur pas. Alayna guida alors sa protégé vers la baie vitrée qui se tenait à quelques pas de là. Elle écarta le rideau, et les premiers rayons du soleil illuminèrent la chambre. La jeune fille tira l’étoffe qui l’avait recouverte durant la nuit et la plaça autour des épaules de sa sœur. Le geste était peut être inutile. Jeny n’avait-elle pas l’habitude de froid plus glaciale que ceux régnant à l’aube sur Chandrila. Pourtant, elle ne put s’en empêcher.

Alayna ouvrit la porte, et aidant sa sœur à progresser sur la terrasse. Elles s’avancèrent ensemble jusqu’à la rambarde. Face à magnifique paysage se découvrait, baignant dans la lumière dorée de l’aurore.

« Chandrila. Notre planète. Sache que tu es ici chez toi Jeny. Ce monde est le tiens. »


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By Helera Kor'rial
#25434
La petite étira son sourire et entortilla une mèche des cheveux de sa sœur entre ses doigts. Le fait que sa sœur s’inquiète la rendait heureuse. A part les Gris, personne ne prenait à ce point soin d’elle. Pourtant, elle oubliait qu’Alayna elle-même faisait parti des chevaliers. Jeny ne pouvait pas penser cela, car elle était sa sœur de sang, avant d’être sa sœur de conviction. Son sourire se tarit à l’évocation de l’impérial. Elle ne pouvait nier son désir de vengeance face au meurtrier de ses parents. Mais dans la Force, elle n’avait pas à emprunter ce chemin là. Si d’extérieur elle semblait énervée ou même froide sur ce sujet. A l’intérieur, elle restait calme et sûre de ses convictions. Jeny restait une des personnalités de l’ordre qui comprenait le plus les choix d’Helera. Plus encore, elle avait dépassé le stade de son mentor sur certains sujets de la Force obscure.

« Qu’il en soit ainsi. Nos parents croyaient en la justice. Je pense que c’est leur rendre honneur que d’avoir fait ce choix là. »

Ainsi, elle continua à lui expliquer ce qu’il s’était passé. Elles y étaient enfin, Chandrila. Dix ans en arrière, elle était enlevée à son foyer pour suivre une voie qu’elle n’avait pas décidé. Dix ans d’errance à travers les mondes impériaux, pour enfin revenir. S’appuyant sur sa sœur, elle grimaça quand la douleur de son ventre se raviva mais n’en fit aucune remarque. Son regard se hasarda sur le parquet de bois qui leur servait de support. Cela non plus elle n’avait pas l’habitude. Le métal, le goudron, voilà ce qui consistait les principales architectures impériales, ou les vaisseaux des flottes. Mais du bois ? La sensation n’était pas désagréable, et contrairement aux métaux, elle n’avait pas froid. Sa sœur étira alors les rideaux et les rayons du soleil emplirent la salle. Eblouie par tant de clarté, elle ferma les paupières jusqu’à ce que ses iris ne s’habituent. Elles franchirent alors le palier de la pièce. Le bois laissa place à la pierre. La chaleur à la fraîcheur. Une fraicheur qu’un Gris, de par son entraînement, ne ressentait même plus. Là, le paysage utopique s’étendit devant ses yeux.

Des forêts de conifères à pertes de vue. Des étendues d’eaux dont les rayons de l’étoile faisaient briller. Au loin, des chaînes de montagnes à la pointe enneigées. Jeny était ravie et profita de ce spectacle. Par bien des aspects, cette planète ressemblait à Kuat, sans toute la pollution visuelle que les chantiers navals imposaient.

« C’est magnifique… »

Elle avait laissa une planète détruite par la guerre, et se retrouvait au milieu de nulle part. Ou était la ville d’ailleurs ? La petite chercha d’abord du regard puis par la Force la présence de signe de vie dans le lointain. Enfin, elle se retourna et s’adossa à la rambarde pour admirer la bâtisse. Une véritable forteresse d’architecture. Un château fantaisiste d’une époque où l’on construisait encore pour la beauté, et non pour l’efficacité. Avoir été adopté par la princesse des colonies du Nord avait du bon après tout.

« Cet endroit me ferait presque oublié tous mes problèmes … Rencontrerons nous ta … heu … ton mentor ? »

Comme devait être l’appeler au juste ? Sa mère ? Sûrement pas. Sa princesse ? Bien trop officielle. Elle attendait d’Alayna une confirmation quand au titre à employer avec Maya. Pour Helera cela avait été plus simple. Même si elle avait toujours détesté, le titre convenu était maître, chef ou autre nom de code. Plus tard cela avait été simplement Helera. D’ailleurs, une question la titillait.

« Quelle relation entretiens-tu avec Maya ? Je veux dire, je me doute que vous vous entendez très bien. Mais es tu une élève, une servante, une enfant ? »
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By Maya Tega
#25580
La vue était magnifique. Au loin, les montagnes jouaient avec les nuages, tandis que les rivières brillaient de mille feux sous le soleil levant.

« - « Je te ferais visiter si tu le souhaite, et nous pourrons aussi allez nous promener quand tu seras reposé. » »

Sa sœur lui faisait face, hésitant sur le terme à utiliser face pour désigner Maya. Alayna elle l’appeler simplement par son prénom. Quelques autres personnes faisaient de même. Aurore, Leia, ou bien encore Aelingen. Pour la plupart, le reste de la galaxie pour ainsi dire, c’était Princesse. Une réalité protocolaire qui était superflue aux yeux de Maya. Contrairement à d’autre, elle se serait volontiers débarrassé de l’aura d’attention qui l’accompagnait depuis toutes ses années.

« Oui, nous rencontrerons Maya. Tu peux l’appeler ainsi. »

Puis, aux détours de sa réponse, Jeny posa la question sensible. Une question qu’elle ne c’était jamais pensé. Qui était Maya pour elle ? Une mentor ? Une amie ? Tout ses mots lui semblaient faibles, pastels, comparé à l’éclat qu’avait apporté la Princesse de Chandrila sur sa vie. Sans elle, jamais elle n’aurait pu vivre tout ce qu’elle avait connu. Jamais elle n’aurait vécu toute ses aventures. Jamais elle n’aurait pu rejoindre l’ordre. Et encore moins revoir sa sœur. Mais au-delà de tout ce qu’elle avait pu lui faire découvrir, il restait ce qui était invisible aux yeux de tous. Cette bienveillance constante, cette sincérité, cet attachement, qu’Alayna ressentait à chaque fois. Et ce mot, qu’elle avait prononcé pour la première fois envers la Princesse « Maman ». Sa sœur l’avait déstabilisé, et la surprise qu’elle avait provoquée se lisait sur le visage de la Chandrillienne.

« Pour tout te dire, je ne sais pas. Elle n’est pas juste une mentor. Elle m’a appris beaucoup, c’est sûr, mais elle a fait plus. Elle veille sur moi. Je sais qu’elle tient à moi, et je me suis attacher à elle au fil du temps. Elle ne remplacera jamais nos parents, mais, à part toi, elle est ce qui se rapproche le plus d’une famille pour moi. Pendant toutes ses années, elle a été la seule à se soucier de moi, à être à mes côtés.
»

Elle marque une petite pause et s’appuya contre la rambarde.

« Maya m’a demandé de devenir sa fille, de manière plus officielle. Elle ne remplacera pas nos parents, et je garderai notre nom. Et par-dessus tout, tu resteras ma sœur. »
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By Helera Kor'rial
#25609
« Je vais bien ne t’en fais pas. Ce n’est pas la première fois que je me fais bourlinguer, et sûrement pas la dernière. »

Elle étira un sourire sincère et se retourna vers le paysage idyllique. Ainsi allait la vie des chevaliers martyrs de l’ordre. Très peu mourraient en fait, car les risques qu’ils prenaient étaient souvent minimes. En revanche, les conséquences quand ils étaient touchés était souvent malheureuses. « Maya », cela semblait austère comme manière de procédé. Cela faisait à la fois assez proche mais toujours aussi officiel. Alayna était une diplomate après tout, ou du moins elle en suivait la formation, et cette manière de faire devait lui être propre. Jeny sentit le trouble dans sa petite sœur, car la question semblait la mettre mal à l’aise. Une certaine gêne s’installa, pendant qu’Alayna lui expliquait qui était Maya pour elle. Elle comprenait son point de vu à ce sujet et ressentait une certaine jalousie dans ses propos. Ce n’était pas matériel, ni même sentimental. En fait, elle ne pouvait pas vraiment décrire ce qu’elle ressentait. Etait-ce parce qu’elle n’avait jamais eu de famille stable ? Parce que sa vie était vouée à autre chose qu’à sa propre expansion ? Ou tout simplement parce que le choix ne lui était pas tellement permis ? La petite blonde acquiesça quand sa sœur lui avoua l’idée de son mentor de faire d’elle sa fille. Sans tourner son regard vers elle, Jeny fronça les sourcils et fixa une montagne au loin, sans regarder quelque chose de particulier.

« C’est une bonne chose. Maya est quelqu’un de bien. Si Helera lui fait confiance, alors moi aussi. Tu as tout ce qu’il faut ici. Pour ce qui est de notre nom, je ne m’en rappelle plus. Celui que j’ai est m’a été donné par les Kuati à mon arrivée, mais au final je n’avais qu’un matricule donc … Que tu le changes ou pas cela ne te regarde que toi. »

Sa sœur devrait choisir, mais Jeny n’était pas attaché à toutes ses fantaisies sociales. Peut-être parce qu’elle avait passé beaucoup de temps avec Helera. Qu’elle avait désormais une conception anarchiste de la société. Pour Alayana, c’était peut-être cela sa vie. Le combat lui était réservé, et Alayna devait rester à l’arrière, pour mener d’autres batailles. Elle ne savait pas vraiment si les gris lui apportaient la stabilité tant recherché. Ni même si elle s’y plaisait là bas car au final, elle était privé de Maya. Elle n’osa pas lui poser la question, de peur que sa petite sœur ne le prenne mal.

« Bon, on ne va pas rester là toute la journée. Allons visiter ta planète, nous parlerons en même temps de ton sabre laser. Il va falloir que tu t’en construises un rapidement. »
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