L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Maya Tega
#25746
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Dans toute histoire, il existe des points où tout semblent se recouper. Des instants anticipés par un tempo crescendo, tel un cœur battant la chamade, tranchant bien souvent deux époques que rien ne rapprocherait plus. Ce jour était l’une de ces pages, qui définitivement, ferme un chapitre, pour en ouvrir un nouveau. Ultime roulement de tambours avant un changement de mélodie définitif.

Dans la lueur des premiers rayons du soleil, une femme était appuyée contre la rambarde de pierre d’un balcon du palais. A cette heure bien matinale, son regard se tournait vers le ciel où les étoiles fuyaient la lente mais implacable course de l’astre solaire. Le noir laissait peu à peu la place à un dégradé de couleur qu’elle appréciait tant. Avec un sourire naïf, elle observa la dernière étincelle de la voute céleste s’éteindre, comme consumé par la clarté nouvelle. Tant de fois elle avait regardé ses étoiles, perdues dans ses pensées, dans ses rêves. Toutes ses années, elle avait vécu avec un espoir que les cieux nocturnes représentaient. Chaque nuit où le ciel brillait de mille feux, elle avait admiré la douce danse des astres. Dans ses myriades de scintillement, elle s’était imaginé son sauveur voyageant d’un bout à l’autre de la galaxie, vivant de palpitantes aventures, libre comme le vent. Souvent, elle s’était inquiétée, se demandant simplement si cet homme était encore en vie, et si un jour, leurs chemins se retrouveraient de nouveaux. Longtemps elle s’était interrogé, mais ce jour sonnait comme une ultime réponse à toute ses inquiétudes.


Image Oui, il était toujours de ce monde, et oui, le destin les avaient de nouveaux rapprochait. Après des années d’éloignement et de sacrifice, Maya avait enfin accepté d’essayer de goûter au bonheur. Contre la course du monde, et la logique mondaine, elle avait accordé à son pirate une soirée. La magie, comme dans un conte de fée, s’était emparée de la Princesse et de son dîner. Libérée, elle avait assumée ses sentiments, sa sensibilité et son humanité. La barrière qui lui servait de bouclier, et derrière laquelle elle cachait toutes émotions, tout secret, s’était brisé en une soirée, éclaboussant la sombre nuit d’une passion insoupçonnée. L’espace de quelques heures, elle avait découvrert un sens de la vie qu’elle avait oubliée depuis tant d’année. Un baiser avait levé la malédiction qu’elle s’était elle-même jetée. Elle pouvait vivre, être heureuse, malgré tout ce qu’elle avait vécu, et surtout, à cause de tous ceux qu’elle avait perdu. En un instant, la jeune femme avait compris sa chance. Elle était en vie. Ce n’était pas un fardeau, c’était une chance.

Alors, ils avaient commencés à vivre leur amour en catimini. Toujours sous une pleine lune, sur des planètes souvent différentes, ils laissaient libre court à leur vie quelques heures, parfois quelques jours, chaque mois. Chaque rencontre était une véritable chasse au trésor, où l’indice conduisait au bonheur parfait. Au fil du temps, la Princesse et le Pirate avait commencé à parler d’avenir, comme pour rappeler l’adage « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Dans leur brève entrevue, ils avaient imaginé un plan qui les fasse sortirent de l’ombre. Ils en avaient rêvé, et l’avait tant désiré que Maya avait un peu de mal à réaliser que ce moment était arrivé. Dix ans après leur rencontre dans les flammes de Kessel, ils allaient enfin s’unir aux yeux de tous. Une nouvelle vie allait commençait, pleines de promesse et de joie. Comme ce soleil qui balayait la nuit pour apporter un jour nouveau, l’échange de leurs vœux apporterait lumière et clarté sur leur amour.

La brise souffla, faisant voletait la chevelure de la princesse. Sa peau s’hérissa sous la fraîcheur de ce vent. Elle lança un dernier regard vers le ciel avant de tourner les talons, et de se retrouver de nouveau dans sa chambre. Son regard parcouru lentement la pièce, jusqu’à se poser sur une vieille étagère poussiéreuse. Sur celle-ci trônait un vieil carnet corné et décoloré. Son carnet. Plus jeune, elle avait consignée toute sa vie, toutes ses pensées dans ses pages de papiers. La princesse marcha, lentement, puis tendis le bras afin d’attraper le fragile ouvrage. Comme hypnotisé, la princesse se laissa tomber sur le bord de son lit. Elle ouvrit délicatement le livre, posant son regard sur les premières pages. Les premiers mots étaient écris d’un trait hésitant, presque tremblant.

« Je m’appelles Maya. Je vis… » .


Elle avait commencé à écrire dans ce cahier à peine quelques temps après avoir appris à écrire, et elle s’était sentie obligé de noter son nom, comme si un jour, un autre lirait ses mots, et apportant la moindre importance au écrit d’une enfant. Chaque jour, elle avait continué. Peu à peu, au fil des pages, sa vie se résumait. Sa rencontre avec Aurore et Timéo. La première fois qu’elle avait rencontré ce grand homme impressionnant venu d’Alderaan. Des histoires sans intérêt d’adolescente, relatant un monde si simple et si heureux. Doucement, les jeux et les rires laissaient la place aux l’intrigues et aux débats du monde mondain. Les messages se firent de plus en plus espacés, et bientôt, son alter-ego juvénile semblait se taire. Elle savait ce que ses pages blanches étaient. La peur. L’angoisse. Le désespoir. Quand des mots réapparurent, ils furenttremblants, tels les premiers. Simples, marqués par l’abandon.

« Je vous aimes. Vous me manquez. »


Sur la joue de la Princesse, une larme roulait doucement. Oh oui, ils lui manquaient. Le temps était passé, mais jamais elle n’avait oublié le sourire de ses parents la dernière fois qu’elle les avait vus. Elle avait tant pleuré, perdu et apeuré, alors que son monde avait volé en éclat, lui révélant un univers sombre et dangereux. Les mots étaient durs, crus, et pour beaucoup, obscurs. Puis, il n’y eut plus rien. Des pages blanches, signant la fin d’une époque. La jeune Maya s’était perdue dans un monde brutal, où son innocence n’avait guère de place. Elle avait cessé d’avoir de petites histoires à raconter, cessé d’avoir des amourettes à coucher sur le papier. La jeune fille était devenue une femme politique, ayant d’autres occupations, d’autres ambitions, que de futiles bonheurs saisis par une plume naïve. Sa vie était devenue ennuyeuse, au service des autres, sans saveur. La jeune fille avait lâchait prise, laissant une adulte fermée sur elle-même, ne se posant plus de question stupide, ne s’inquiétant plus de ses propres désirs, de son propres avenir. Elle était devenue telle que l’univers en avait besoin, peu en importer sa volonté.

Mais cette époque-là était révolue. Son alter-ego enfantin semblait un peu plus proche à chaque lever de soleil. Oui elle était toujours une femme cachant ses sentiments derrière un pragmatisme sans faille, mais elle avait décidé d’essayer de vivre. Elle posa le livre à côté d’elle et se leva rapidement pour prendre un encrier. Revenu sur son lit, elle s’appliqua pour déposer quelques mots sur une nouvelle page.

« Je m’appelle Maya. Je suis Heureuse. »


La princesse ferma le livre avant qu’une deuxième larme ne coule sur la joue. Elle était heureuse oui. Malgré des années de détresse, de peur, et de douleur, elle avait réussi à refaire surface, à renouer avec la plus belle des sensations. Et en ce jour, elle se promettait de ne jamais plus laisser sa vie lui échapper, et d’essayer chaque jour, de vivre heureuse.




***



Les préparatifs avançaient. La capitale était devenue depuis quelques heures une zone d’interdiction aérienne et des escadrons de chasseurs survolés la ville en continue. Seul un couloir d’arrivée, sous haute surveillance, était encore ouvert à la navigation. En orbite, le Redempteur, croiseur de classe Protecteur, Fleuron de la flotte, c’était positionné avec une partie de son escorte au-dessus de la cité. Tous les vaisseaux entrant était placé sous la responsabilité d’un centre de contrôle temporairement établis sur ce vaisseau, qu’aucun ne pouvait louper durant la descente.

La cérémonie en elle-même se passerait dans le Palais de la capitale. Lors de la reconstruction, on avait en effet recrée le Palais quasiment à l’identique, par affection de l’art et défi lancé au destin. Avant son commencement, la Princesse se plierait à une traditionnelle balade dans la ville. Puis elle entrerait par les Jardins, avant de rejoindre enfin la grande salle du palace. Là, le mariage à proprement parler commencerait.

Pour les invités, le programme était quelques peu différents. Les arrivées étaient étalés sur deux jours, afin de laisser le temps au service de la Principauté de géré correctement l’afflux de toutes ses personnalités. Pour chacune d’elle, l’accueil était personnalisé. Un hôte ou une hôtesse du service princier était dépêché au spacioport afin de souhaiter la bienvenue à tous, et conduire tout ce monde à leur domiciliation temporaire. Pour certains, ils s’agissaient de riches appartements d’état en centre-ville, pour d’autres, de belles villas en bordure des lacs tout proches. Le jour même, tous furent conviés en fin d’après-midi au Palais de Chandrila. Les couloirs étaient tous paraient de draperie portant les blasons des différentes régions de la planète. Marbre et ornement brillaient bien plus qu’à l’accoutumer. Sur le chemin, les fameux Garde-Phénix, avec leur armure reprenant la forme d’une tête d’oiseau, guidaient les arrivants vers le lieu de toutes les attentions. La salle de cérémonie. Il s’agissait d’une grande salle, magnifiquement décoré. A sol, le marbre c’était drapé de beaux tapis dorés sur lesquels de confortable siège avait était posé de part et d’autre d’une allée centrale. Au bout de celle-ci, une large estrade semblait prête à accueillir un orchestre. Dans la salle, les premiers arrivant pur avoir droit à un verre de bienvenue, afin d’attendre le début des festivités…


***
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Dans les coulisses de l’organisation, la Princesse finissait de se préparer. Elle avait revêtu la traditionnelle robe qui était celle de son rang. Et pour une des premières fois de sa vie, elle avait décidé de porter la tiare qui symboliser la confiance que le peuple lui avait donné, ainsi que le Joyau de Léona, un impressionnant pendentif portant la pierre précieuse revenant à la Princesse de Chandrila. Lorsqu’elle se tourna vers le miroir, un sourire sculpta son visage. Maya avait rarement portait ses attributs, et admirant son reflet, elle ne put que se satisfaire du résultat. Face à la Princesse, sa fille adoptive et son amie d’enfance la regarder un sourire aux lèvres.

« Tu es prête ? »


La jeune femme hocha la tête sans prononçait la moindre parole, continuant de fixer le miroir. Ce jour, cet instant, elle l’avait attendu durant des années. Il symbolisait pour elle le bonheur ultime, la plus grande des promesses. Peu importait à présent ce qui se passerait. Par la force de son amour et la plénitude qu’il lui apportait, elle se sentait prête à faire face à toutes les tempêtes et à tous les maux.

« Je suis prête »


Peu importait le monde et l’univers. En cet instant, son bonheur pouvait soutenir un rêve plus beau et plus réel que tout ce qu’elle avait vécu.








Hj:
Invités de manière officielle:
- Leia Organa
- Jean Dagger
- Elizabeth Civicius
- Jim Antilles
- Darth Lyria (Duchesse de Maad)
- Kurt Weiner

Invités privés / officieux (Souvent les invités du marié...)
- Tanak Leonik
- Iala Iédastré
- Nico Ariés
- Drake Stark
- Helera Kor'rial

Dans le cadre de ce RP, tout les joueurs, même non invités, peuvent intervenir, en PJ, pnj (même temporaire), pour ce joindre à la fête.
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By Scott Knox
#25748
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J. Dagger, 1er Conseiller d'Eskyrt


L'annonce officielle du mariage de Maya Tega déclencha tout un processus de procédures diplomatiques et protocolaires auprès de la FéDération et surtout...dans le coeur de Jean.

Ainsi, elle avait jeté son dévolu sur un autre...Il lui fallu quelques jours pour accuser la nouvelle, c'était la fin d'une hypothétique histoire, ainsi la vie déterminait la course solitaire ou non des êtres. Avec difficultés, Jean passa outre ses sentiments pour ne se focaliser que sur le bien-être de Maya, prendre en compte ce bien-être, remplacerait l'existence, désormais, obsolète de toute autre considération ou sentiment.

Après tout, il ne connaissait rien de son passé, celui qu'elle avait choisi en savait plus et l'avait connu avant donc...la question ne se posa plus. Jean enterra ses sentiments morts-né, issus de l'admiration d'une femme de tête, ne demeureraient que le respect de la femme chef d'état et chef de file politique.

Après ces remous intérieurs, il fit appel à la TIME pour savoir si un présent pouvait être dans leurs cordes, justement, celle-ci avait étudiée et mis au point, une version biplace du SpitFire, cela tombait à pic.


Une escadrille complète de SpitFire, soit 12 appareils, 10 monoplaces et deux biplaces, munis de réservoirs auxilliaires, carburant et quelques autres tonnes d'une marchandise fragile, firent le chemin vers les Colonies du Nord avec Jean à leur tête. Son appareil avait juste une livrée chromée pour que les mécaniciens de Maya puissent y apposer les marquages Coloniaux.

Arrivés aux frontières des Colonies du Nord, les 12 chasseurs demandèrent l'autorisation de passage, qui fut rapidement accordée. Une fois l'atmosphère franchie, les douze appareils se dirigèrent vers le lieu du mariage, larguant au-dessus du site, à vitesse très réduite, en une formation impeccable, les milliers de pétales de rose contenus dans leur containers embarqués.

Juste avant le largage, Jean désactiva le camouflage optique de son appareil, donnant ainsi le signal aux autres, du bombardement floral et une fois ce passage effectué, ils se posèrent au plus près du palais, telles des plumes descendant sur un écrin. Jean descendit du cockpit et tenait à la main ses effets personnels dans une petite malette. Une fois au sol, une escorte protocolaire se chargea de lui et des pilotes, il put ainsi se changer et ses pilotes firent de même en endossant leur tenue de sortie de pilote n°1 (protocole).

Une fois préparés et rafraîchis, une escorte les emmena jusqu'au lieu de la cérémonie où il attendit à la place qu'on lui avait indiqué, les mariés. Les invités étaient nombreux, beaucoup de dignitaires, de personnalités importantes, peut-être que l'un des Co-Directeurs de la TIME serait présent...

Afin de préserver la surprise, il demanda aux équipes de maintenance Coloniales, de faire recouvrir d'une bâche argentée, juste avant cela, il mit un petit mot à l'intérieur du cockpit




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Du côté de la TIME

Quand on apprit le mariage de Mme Tega quelques semaines avant, c'est encore Daniel qui fut envoyé, après tout, c'était grâce à lui si l'entreprise avait décroché son plus gros contrat et arriver les mains vides n'était pas dans ses habitudes.

Dans un coffret, se trouvait un diadème, dont le tressage de fils d'or représentait le territoire des Colonies où chacune des planètes, positionnées au bon endroit, figuraient sous la forme de pierres précieuses, donnant ainsi à l'ensemble, pureté et couleur. Pour le marié, une chevalière réglable garni d'un saphir serti.

Daniel avait mis un très beau smoking et déjà il avait attiré quelques regards appuyé du sexe opposé mais il ne se laissa pas de suite distraire pour remettre en mains propres (après la cérémonie officielle), les cadeaux destinés aux mariés.

Les "relations publiques" viendraient dans la soirée...
Modifié en dernier par Scott Knox le lun. 17 sept. 2018 08:42, modifié 2 fois.
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By Helera Kor'rial
#25764
« Maya va se marier ! Helera tu m’entends ! Elle va se marier. »

La petite blonde se tenait sur le seuil de la hutte, excitée à l’idée de partager la nouvelle avec son amie, son mentor et son maître. D’un regard à l’intérieur, elle vit que tout n’était que pénombre. Les rayons du soleil qui passaient par l’entrée se réfléchissaient sur divers objets loufoques, issus des technologies Nelvaanienne et galactique. Des datapads, des encensoirs et autres armes lasers et primitive. Au fond de la hutte, le dos nue et assise en tailleur à même le sol, la silhouette de celle tant recherchée apparaissait. Les tatouages bleutés rectilignes et perpendiculaires apparaissaient légèrement dessus son épaule droit et au niveau du bas du dos.

« Je ne pourrai pas t’ignorer Jeny. Et vraisemblablement le village non plus. »

La petite se retourna vivement et aperçu quelques têtes qui dépassaient des préfabriqués ou même des huttes annexes. Elle entra dans celle d’Helera sans même y avoir invité et recommença à voix basse.

« Maya Tega, la princesse de Chandrilla va se marier. On pourrait y faire un tour ? »

Helera se releva, attrapa une chemise blanche qu’elle enfila aussitôt.

« Qu’avons-nous à faire là bas ? »

« Et bien c’est beau les mariages. Il y aura de la nourriture gratuite, autre que de l’animal cuit au feu de bois je veux dire. Probablement des personnalités à rencontrer et … Alayna. »

La Grise se plaça face à elle et haussa un sourcil tout en en accrochant sa ceinture. Elle portait un pantalon de cuir marron sombre qui faisait contraste avec la clarté du haut.

« C’est pour cela que tu veux y aller surtout. »

« Oui évidemment, mais pas que. »

« Ce n’était pas une question, je te le dis. » Dit-elle tout en cherchant au milieu du désordre l’encensoir dans lequel elle raviva les flammes. Une odeur forestière s’éleva aussitôt dans la hutte.

-Helera Kor’rial, tu vas venir à ce mariage ! Alayna est ton apprentie et Maya ton amie.

Ses joues devinrent rouges sous l’agacement factice. Jeny inversait les rôles exprès dans le seul but de piquer la patience d’Helera. Elle s’attendait à un refus et se préparait à devoir rétorquer mais :

« Nous irons. Cela semble important pour toi, et il semble que tu ais raison. Depuis votre escape non-prévue sur Cyborea, elle semble avoir grandi. Tout comme toi d’ailleurs. »

« Qu’est ce que ça veut dire ? »

« Exactement ce que j’ai dis. »

La blonde roula des yeux, toujours sans comprendre le fil de pensée de son maître. En tous cas elle allait revoir sa sœur et assister pour la première fois à un mariage. Elle avait hâte d’y être. Elle pourrait alors se coiffer, s’habiller et pour une fois ne pas patauger dans la boue.

« J’ai transféré quelques affaires dans un cargo banalisé. Je pilote ! Allez hop ! »

Sur ces mots, elle fit volte face et sortit de la tente, laissant Helera seule dans la pénombre avec pour seul lumière le feu de l’encensoir. Elle ne pu s’empêcher de sourire, sans vraiment savoir pourquoi. Tout cela serait une perte de temps, mais son instinct la poussait à y aller. Et Jeny de toute manière n’en ferait qu’à sa tête. Les mariages attiraient toujours bon nombres de requin et autres politiciens. Encore une fois, la plèbe allait se mêler au gratin…





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Arrivées au dessus de Chandrila, les deux femmes suivirent les instructions données par les forces de l’ordre sans tressaillir. Jeny était aux commandes, Helera quant à elle fixait les autres vaisseaux avec sa vision décadente. Le cockpit n’avait jamais été aussi fringant. Jeny portait une robe beige droite jusqu’à la taille qui descendait ensuite de manière rigide jusqu’aux genoux. Au niveau des bijoux, elle portait un collier fait de pierre sculptées et morceaux de conifères mats. Importé spécialement de leur planète. Helera quant à elle était mi-rouge, mi-noir. Un pantalon de cuir foncé orné de rubans or non agressifs visuellement. En haut, une chemise également rouge par-dessous un gilet renforcé en fer purement décoratif. Elle avait mis des mitaines longues de combat et retroussé sa chemise uniquement sur un côté, cachant ses tatouages sur l’autre bras. Pour les standards humains, cela n’était pas la manière dont on devait s’habiller pour ce genre d’évènement. Pour les standards galactiques, tous les « costumes » étaient bons à prendre. Dans tous les cas, Helera n’avait pas connaissance de ce concept de beauté qui avait tant animée son apprentie. Elle s’était laissé maquiller par cette dernière qui avait pris une joie de lui appliquer divers cosmetiques. Ni l’une, ni l’autre ne s’était renseignée sur le sujet et Helera se retrouva avec une abondance de khôl autour des yeux. Au final, Jeny avait dû rester très minimaliste pour elle, ne rajoutant que du fond de temps et et faisant un unique trait « d’eye-liner » sur chaque côté. La petite s’était beaucoup amusé et n’avait cessé de rire et s’entousiasmer à chaque fois de la tête de son mentor. Helera quant à elle ne comprenait pas ce qui l’a faisait rire, mais n’avait pas bronché. Depuis que son esprit avait été brisé, tous ces artifices de vie ne la touchaient plus. Pire encore, elle les trouvait superflux et presque inutile. Ce n’est que sous l’insistance de Jeny qu’elle n’était pas venue avec son armure de combat. Et c’était également pour elle qu’elle avait fait tout cela. Ce choix n’était pourtant pas logique, mais plus instinctif.


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Une fois atterrie, les deux femmes furent accostées par une Pingouin dans son costume blanc et noir. On les invita sous le regard inquisiteur des soldats à suivre cette dame qui les mena dans un appartement. Luxure, oppulence et richesse. Ce fut les trois mots qui résonnèrent dans la tête de l’inquisitrice. Elle renifla, tendit l’oreille et écouta dans cet appartement, cherchant des indices d’une éventuelle trace d’écoute ou de caméras. Son instinct de bête la poussa à faire le tour de la pièce afin de s’assurer de la sécurité de la tanière. Jeny pour l’instant se regardait dans l’immense glace de l’entrée et tournait sur elle-même pour admirer chacun de ses recoins.

« Tu penses qu’elle sera dame d’honneur ? Ou témoin du mariage ? »

Tout en soulevant un oreiller, Helera répondit :

« Tout le laisse présager, pourquoi ? »

Elle le remit en place et décida enfin de se laisser aller dans le fauteil.

« Je ne sais pas … Tu penses que je serai demoiselle d’honneur quand tu vas te marier ? »







La petite se retourna vers son mentor et leurs regards restèrent figés l’un dans l’autre. Pendant plus d’une minute, le silence pesant s’était installé dans cet appartement de princesse. Helera ne savait quoi lui répondre, tout simplement parcequ’elle ne savait pas si elle allait se marier. Il lui faudrait un bon parti, quelqu’un qui n’attende rien d’elle et qui lui serait utile. Or cela n’existait pas, hormi avec des robots. Plus le temps avançait, plus la destruction de son esprit se faisait … comprendre ? La grise n’eut pas de remords ni de tristesse quant à cette condition, mais essaya de s’imaginer avec quelqu’un, fusse t-il homme ou femme. Non, quelque chose bloquait qui ne pouvait lui permettre de s’imaginer avec quelqu’un et de … l’aimer ? Un concept totalement inconnu et incompréhensible. Pourtant, elle allait essayer des choses en fonction des opportunités, ne serait-ce que pour tester ce que ce corps meurtri était encore capable de faire.

« Helera ? »

Son esprit revint vers la petite, la réponse était logique et ne changerait pas. Elle se leva tout en lui expliquant.

« Bien sûr petite sœur, la question ne se pose même pas. »

Elle l’étreignit dans ses bras tout en regardant à travers le miroir. Qui était-elle devenue désormais ? Et quel avenir s’offrait à elle ? La Force la conduisait elle vers un destin solitaire ou trouverait-elle un compagnon ? La Force se montrait parfois bien captricieuse …




La salle se remplissait petit à petit mais les deux femmes restaient assises. Jeny jetait des regards de temps en temps afin d’y apercevoir sa sœur. Elle était déjà partie dans le Lien afin de la retrouver, l’attirant comme un aimant vers elles. Le lien était l’essence des gris, sa puissance et sa force. Généralement, quand l’un d’eux se retrouvait seul, son esprit cherchait dans tous les cas la présence de ses compagnons. Evidemment, il pouvait le nier et vivre sans. La Grise épiait quant à elle les invités, essayant de reconnaître des personnalités. Qui était finaliement invité à ce mariage ? Les deux grises, sans arme, ni haine ni violence attendaient impassiblement le début de la cérémonie, la venue de la pupillede Maya, ou bien un évènement annexe.
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By Nico Aries
#25944
Nico lisait les holonews du jour devant son café quand un message arriva. Sans le décorum qu’un protocole officiel présenterait, il s’agissait d’une invitation personnelle pour une cérémonie dans les Colonies du Nord. Le Luxien éleva doucement la voix pour interpeller sa femme qui sortait de la douche après sa séance de sport. Elle séchait tranquillement sa longue chevelure brune, satisfaite d’avoir encore tenu son programme à la lettre. L’entretien physique était devenu collectif pour Nico depuis qu’ils s’étaient installés sur Mandalore. Iala, quant à elle, rechignait dur comme fer à trouver grâce aux efforts mutuels de « partenaires de sueur ». Elle avait tenu à avoir sa salle personnelle dans leurs quartiers et l’avait obtenue sans efforts. La vie de couple était faite de concessions mais ce n’était pas ce genre de détails qui les arrêtait.

L’invitation était destinée au couple bien entendu et Nico s’empressa de la soumettre à sa moitié, non sans ajouter un commentaire étonné.

- Le petit Hellwind a trouvé une princesse à marier dis-donc. Il cachait bien son jeu le cornu !

Il avala d’une traite les trois quarts de sa tasse de café devenu tiédasse sans particulièrement l’apprécier pour le coup. Iala s’amusa de sa grimace réprimée en lui lançant une petite pique.

- Voilà ce qu’on gagne en ne faisant pas les choses quand on le peut.

Nico rétorqua qu’il avait l’habitude et que c’était très bien comme ça. Sa contrariété se reporta sur Pent qui les appelait sans préavis.

- J’ai vu par euh… inadvertance que vous étiez invités à un mariage chic. Je me porte volontaire pour vous escorter pour pas qu’il vous arrive quelqu’chose. Je serais moins tracassé si j’vous chaperonne sur ce coup là.

Le Luxien fit une moue dubitative avant de lui répondre du tac au tac.

- Ce serait pas plutôt la promesse d’alcool et de nourriture à l’œil qui vous titillerai ? Et je ne parle pas des demoiselles d’honneur… Et la prochaine fois qu’il vous prend l’idée de regarder nos courriers…

Le slicer d’expérience se perdit en bafouilles avant de voir la destruction de ses derniers espoirs tomber.

- De toute façon l’invitation est nominative et on n’a pas de quota d’invités personnels pour prendre qui que ce soit avec nous… Dommage mon vieux mais tu resteras à la maison.

Dans la foulée, le calme revint et le couple s’affaira à préparer leurs affaires pour partir. Iala fronça les sourcils et croisa le regard de son époux alors qu’il lustrait son armure.

- Tu ne vas quand-même pas mettre ce truc pour un mariage ?

Le mandalorien s’appliqua encore plus à prendre soin de sa création.

- Est-ce que je critique les coiffures de Miss Macarons moi ? Mon armure c’est une tradition, une institution, un pilier de la culture mandalorienne. C’est écrit dans les préceptes de vie que je dois la porter !

Iala abandonna l’affaire sachant que Nico daignerait bien l’écouter mais qu’il déciderait de par lui-même de toute façon… Sachant qu’il revenait très rarement sur son avis sauf si on lui donnait de très bonnes raisons qu’elle n’avait pas envie de chercher. Les hommes étaient tous pareils. Si on ne leur donnait pas leurs affaires, ils partiraient avec des chaussettes dépareillées et des vêtements pas assortis juste parce qu’ils sont confortables. D’un autre côté elle avait épousé un homme qui mettait souvent des tons et couleurs unies avec les mêmes affaires en 36 exemplaires, la cause était perdue d’avance. Dans vingt ans elle lui commanderait encore les mêmes pantoufles sur holozon sans doute…

Les derniers préparatifs consistaient à se procurer des cadeaux pour ne pas arriver les mains vides. C’était un peu la partie délicate de la question mais on avait des ressources en interne. Nico pencha pour des éléments culturels qui pourraient convenir à Aëlingen du fait qu’il soit un frère mandalorien. Il fit copier des manuscrits anciens sur la culture de leur peuple ainsi que des produits plus classiques afin que son ancien confrère Consul puisse élever sa famille selon les Resol’nare. Il se procura aussi une épée en beskar unique forgée par un des forgerons du clan. Les cadeaux plus féminins à destination de la mariée étaient laissés à charge de Iala bien entendu afin d’éviter tout incident de parcours !
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By Iala Iédastré
#25989
- Nico… crois-tu que l’image que tu vas véhiculer avec cette « tenue » soit bien cohérente avec celle d’un grand maître Luxien ? Tu envisages de faire reconnaitre notre ordre au grand jour et je t’approuve. Mais que veux-tu montrer : le chef d’un ordre philosophique et scientifique, un chercheur de vérité, le responsable d’une organisation multi-planétaire dont les ambitions tendent à dépasser les frontières idéologiques, qui œuvre dans l’optique d’une universalité. Et que montre tu : un guerrier, un homme inféodé à la tradition mandalorienne, une des planètes les plus fermées de la galaxie, soumise à des règles claniques et martiales archaïques. C’est totalement contradictoire.

La luxienne abandonne sa coiffure et s’approche de Nico. Il a le regard sombre et il n’est pas nécessaire qu’il parle ou qu’elle sonde ses pensées. Pour lui Mandalore est sa patrie, peut-être à cause de la perte de Léhon. Au-delà de ça, elle sait que Nico n’a jamais voulu du poste de grand maître des luxiens et qu’il n’a accepté la charge de grand maître exécutif que pour pallier aux absences de Tanak et à la demande impérative de celui-ci. La jeune femme repousse l’armure et s’assoit près de Nico. Elle se souvient d’un aveu, fait sur un lit de souffrance « je ne suis qu’un guerrier ». Elle savait déjà qu’il était beaucoup plus, mais c’est souvent ainsi qu’il se voyait, qu’il se voit aujourd’hui encore.

- Si tu le souhaites j’accepte le rôle de porte-parole du Grand maître Tanak en espérant que je n’ai pas perdu mes talents de diplomate. Je compte sur toi pour m’aider à ne pas dénaturer la pensée luxienne.

Un signal d’appel retentit alors que la luxienne s’apprête à se laisser aller dans les bras de Nico. La voix de Pent Zegmon retentit :

- Patronne, y’a un colis qui vient d’arriver pour vous d’la part de la section de recherche génétique de Taloraan. Un caisson de cryo bizarre, marqué « fragile ». C’est quoi ce truc ?


- Merci Pent. N’y touchez pas… Nous allons l’embarquer dans le vaisseau en partance pour Chandrila. Où en sont les préparatifs ?


- Heu, j’crois qu’y font les pleins mais dans l’coup, c’est quoi ce caiss…


Iala interrompt la communication.

- Nous allons pouvoir embarquer si tu es prêt. Le spukama génétiquement modifié par notre laboratoire est arrivé : le premier spukama doré et noir de notre galaxie, j’ai hâte de voir ça… j’espère surtout que la sénatrice l’appréciera ! Le coffre avec les soieries de Belsavis est déjà à bord. Je crois que nous sommes parés.


Alors qu’ils embarquent, Iala réalise que Nico n’a pas répondu à sa proposition.
Le voyage vers Chandrila se déroule sans histoire et le couple de Luxiens débarque enfin.
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By Elysia Astellan
#27435
    Le mariage d’une princesse était une occasion à ne manquer sous aucun prétexte. Aussi, quand l’invitation fut portée à la connaissance d’Elizabeth, celle-ci répondit-elle prestement, et en son nom propre. D’autant plus que le Monarque d’Arkania n’éprouvait aucune aversion particulière à l’égard de la princesse.

    Pour Maya Tega, quelque chose d’heureux et de nouveau débutait. Quelque chose qui, pour Elizabeth, s’était éteint depuis longtemps … Et pour honorer cette union prometteuse, l’Arkanienne avait choisi, comme présent à la mariée, une parure - rivière, boucles et bracelet – de diamants, les plus fins qui soient, la fierté d’Arkania. L’ouvrage comprenait plusieurs centaines de joyaux taillés et sertis dans de l’or blanc, comme autant d’étoiles parant la Galaxie. La rivière à elle seule habillait brillamment le plastron de sa porteuse et donnait de l’éclat à tout décolleté suffisamment noble pour prétendre la revêtir. L’ensemble de la parure avait été placé dans un écrin tapissé de velours pourpre, et verrouillé d’un ruban d’argent sous lequel le Monarque avait glissé ses vœux de bonheur manuscrits et scellés de son sceau personnel.

    Le jour du mariage venu, Elizabeth se laissa guider jusqu’au palais, qu’elle découvrit avec ravissement. Elle avait revêtu une robe de soie coquelicot particulièrement sobre agrémentée de quelques bijoux d’or et d’un chignon lâche. L’Arkanienne, en l’état, pouvait passer inaperçue. Isen, dans un uniforme de cérémonie anthracite, suivait son maître à distance respectueuse. Il avait abandonné ses armes et portait, épinglée au torse, l’insigne de la Garde Royale Arkanienne.

    Les invités faisaient lentement leur entrée. Elizabeth avait déjà trouvé sa place.
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By Maya Tega
#33885
Prête. L’était-elle réellement ? L’avenir le dirait prochainement. A son firmament, la Princesse avait pris place dans le cortège comme le voulait la tradition. Une procession dans les villes de la capitale accompagnée de la garde d’honneur. Elle, revêtue de sa robe et des apparats de la Principauté, rayonnait de mille feu. Quand le cortège entra dans les rues de la ville, son sourire se transforma presque en rire béat devant la foule amassait sur les côtés. Elle ressentait un bonheur enfantin. Tant de sourire, tant de regard, tant de personne. Tout cela pour elle. Rapidement, la jeune femme se prit au jeu et se mit à faire signe à ceux qui l’honoraient le plus beau jour de sa vie. Chandrila n’avait pas connu de mariage princier depuis des décennies. Voir même plus. Celle qui avait ramené la tradition n’était autre que celle qui avait libéré les siens. Un symbole pour tout un peuple.

A mesure que la procession se rapprochait du palais, la foule se faisait plus dense. Maya profitait de chaque instant. Face à elle, des milliers de sourires renforçaient un peu plus sa joie. Elle saisissait la chance qu’elle avait. Et doucement, elle succombait à un plaisir égoïste. La Princesse prenait le luxe de redevenir une enfant, éblouie par la foule.

Doucement, le cortège arriva sur l’esplanade du Palais où des milliers de citoyens l’attendaient. Un peu partout, des étendards représentants les régions Chandrilliennes était agités. Ça et là, quelques mots, quelques photos étaient affichés fièrement. Ils étaient là pour elle. Ils attendaient sa sortie.

Autour du véhicule, des barrières maintenaient à distance la foule. Des gardes chandrilliens à la tête de phénix prirent place autour du speeder, annonçant la sortie de la Princesse. Et soudain, elle fut là. Une clameur sans pareille s’éleva de la foule qui faisait face à la jeune femme. Maya en aurait presque été intimidé. Elle dû combattre l’émotion grandissante qui voulait l’amener à verser une larme. Elle leva sa main et l’agita à la foule pour saluer tous ceux qui c’était déplacés pour elle. Et puis, doucement, elle avança vers l’immensité. Enfreindre le protocole ? C’était le résumé de sa vie.

Pas après pas, elle passa devant la rangé de gardes chandrilliens. Sa main passa au-dessus de la barrière. Ses doigts commencèrent alors une lente procession. Ils touchaient chaque citoyen qui leurs étaient accessibles. Des mains, des épaules. Les cheveux d’une fillette en plein rêve. Et pour chaque, un mot. Un merci, un vœu. Pour la fillette, un baiser sur le front. Une bénédiction.

Le tour de la place prit à la Princesse de longues minutes, mettant en retard la cérémonie. Pas énormément, quelques minutes. De toute façon, Maya n’en avait que faire. Elle voulait accorder aux siens un temps à la hauteur de leur déplacement. Et pour une fois, profiter d’un bain de foule. Malheureusement, toutes les bonnes choses connaissaient une fin tôt ou tard. Et il était temps de passer à la cérémonie. Après de derniers signes qui déclenchèrent une nouvelle acclamation, la Princesse disparue en direction des Jardins du Palais. La, une large partie de son personnel avait pris place dans une haie d’honneur. Il y avait le personnel du Palais, celui de Mrisst, mais également l’équipage de son vaisseau et l’intégralité de son secrétariat.

La Princesse ne savait pas par quelle magie ils avaient pu réaliser tout cela dans son dos, mais une fois encore, l’émotion la pris au cœur. A chaque pas, elle avait un mot pour chacun, serrant chaleureusement les mains de ses collaborateurs. Tous ces hommes et ces femmes n’étaient pas assez mis à l’honneur. Pourtant, tous avait une importance capitale. Ils faisaient parties de la grande équipe qui permettait à Maya de dirigeait son secteur comme elle le faisait. Tous avaient leur responsabilité dans cette réussite.

Puis, vint les derniers couloirs avant la grande salle. Toujours une haie d’honneur. Les plus proches de ses collaborateurs. Ceux qui étaient là depuis le tout début. Depuis son poste de simple sénatrice. Certains avaient même côtoyaient ses propres parents, apportant un peu de leur présence en ce jour si spécial. Puis, vint le moment. La dernière porte. Comme le voulait la tradition Chandrillienne, elle serait la première à marcher vers l’estrade. Son futur mari la rejoindrait quelques secondes plus tard, entrant depuis l’avant de la salle afin que les deux converges vers l’autel cérémonial.

M83 - Outro

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Quand les deux portes s’ouvrirent, elle fut plongée dans une intense lumière. De chaque côté de l’allée centrales, des centaines de personnes avaient pris place. Lorsque l’orchestre entama une douce musique, Maya fit son premier pas et commença sa marche vers son amour. Les regards se posèrent sur elle. La Princesse souriait. Ceci était son jour. Aujourd’hui, elle était infaillible. Imbattable. Et rien ne pouvait effacer ce sourire tenant autant de la joie que de la fierté. A l’autre bout de la salle, alors que la Princesse arrivait à mi-chemin, une porte d’ouvrit laissant pénétrer le futur marié. On avait autorisé à ce dernier une entorse au règlement. Mandalorien dans l’âme, on lui avait accordé de troquer son costume pour une armure traditionnelle sans casque. Une obligation culturelle que Maya avait décidé de suivre. Doucement, les deux amants se rapprochèrent et finirent bientôt l’un face à l’autre. La cérémonie Chandrillienne était ainsi faite que les deux mariés se retrouvaient face à face au niveau de l’autel. Là se tenait le grand Mestre de la Maison Chandrillienne. Il était le seul à pouvoir procéder à l’union d’un prince ou d’une princesse en fonction.

Maya ne pouvait pas lâcher des yeux son futur mari. Ils y étaient. Enfin. Après tant d’année d’attente et d’errance. Ils étaient là. Et plus jamais ils ne se quitteraient. La Princesse ne prêta pas attention au discours du Mestre. Son être tout entier était focalisé sur Aelingen. Rien n’aurait pu la perturber en cet instant.

« Princesse Maya Tega, régente de la Maison de Chandrila, Sénatrice Présidente des Colonies du Nord, souhaitait vous prendre pour époux Aelingen Hellwind ? »

« Je le souhaite. »

« Aelingen Hellwind, président du directoire du GR groupe, souhaitait vous prendre pour épouse la Princesse Maya Tega ? »

« Je le souhaites. »


Le mestre attrapa alors un ruban bleux avec lequel il joignit les poignées des mariées.

« Au nom du peuple Chandrillien. »


Vint le tour d’une chaine d’or fine. Elle recouvrit le ruban, suivant son tracé sur les deux poignées.

« Au nom de la maison Chandrillienne. »


Et pour finir vint la guirlande de fleur.

« Et au nom de notre monde, je vous déclare épouse et époux. Pour toujours et à jamais. Que la joie recouvre votre existence. »


Leurs poignés étaient à présent joint par les trois liens. Le peuple. La nation. Le monde. Leurs existences serraient désormais liés. Maya explosait intérieurement d’une joie folle et ses lèvres trouvèrent rapidement celle de son mari. Un chaste baiser qui en disait pourtant tant. Son rêve était en train de se réaliser. Son pirate. Son pirate était devenu son mari. Elle ne réalisait pas encore tout ce que cela impliquait. Son cœur battait la chamade. Doucement, le couple se retourna vers le parterre qui applaudissait. Ils avancèrent d’un pas commun en direction d’une porte voisine à celle que Maya avait emprunté. Ils étaient entrés par deux chemins et ressortiraient ensemble par un troisième. La symbolique était forte dans le cérémonial Chandrillien.

A mesure qu’ils avançaient, Maya adressaient des signes et des sourires complices aux têtes qu’elles reconnaissaient. Aurore. Jean. Helera. Alayna. Ne manquait que Leia. Mais la politique avait eu raison de leur amitié. Un instant, elle laissa entrevoir cet arrière-goût amer que provoquait l’absence de la présidente. Et de tous ceux qui l’avait quitté. Ses parents. Timéo. Harmonie. Bail. Tous ceux qu’elle aurait aimé voir. Mais ce moment d’amertume ne dura pas plus de quelques respirations. Et son sourire se fit plus rayonnant que jamais.

Partout sur Chandrila, on pouvait voir sur l’holonet ce visage si joyeux, si expressif. Un sourire comme l’on en connaissait rarement et des yeux qui brillaient de milles étoiles. Oui Maya était heureuse. Plus que jamais. Elle commençait enfin à vivre pour elle. Enfin, Maya vivait sa vie.

Bientôt, le couple disparu dans l’entrebâillement de la porte. Et dans les minutes qui suivirent, la salle commença à se vider. Elle reprit son calme et le silence résonna de nouveau. Un instant intense au milieu d’un calme habituel. Plus tard viendrait peut être la même réalité pour la Princesse. Mais pour l’instant, elle voulait profiter de chaque instant. Elle était trop heureuse pour penser à autre chose. La cérémonie allait laisser place au bal. Puis à la nuit de noce. Et jusqu’au lendemain, jamais la jeune femme ne se débarrassa de son sourire si communicatif. En ce jour elle vivait. Demain était un autre jour.


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