L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#28030
      - Oh, tu ne me connais pas ? Je serais tenté de garder le mystère. Être une inconnue est chose rare pour moi.

    La main de Maya avait effleurée celle d’Hayley et elle aurait juré qu’à ce moment précis son coeur avait raté un battement, que sa respiration avait été plus profonde. C’était étouffant et grisant à la fois. Sensation ambiguë qui impressionna Hayley. Elle avait presque l’impression de sentir le souffle de la Princesse sur sa peau, un souffle froid qui s’attardait sur sa poitrine et hérissait le fin duvet de ses bras, la faisant frissonner au niveau des épaules.

      - Puisque tu m’as tout raconté de ta vie, je vais te conter la mienne. Et s’il te plait, tutois moi. Nous sommes seuls et je pense, déjà loin des convenances des protocoles.
      - Oui, tu as raison… Je suis désolée Maya, quand j’étais sur Kuat on m’a éduqué aux convenances et ça a refait surface par réflexe…

    Elle avait ressentie une certaine gêne à l’évocation de la situation, de sa propre réaction. Hayley avait toujours eût pour habitude de dormir nue ou pour le moins en culotte, du plus loin qu’elle s’en souvienne. Ni plus, ni moins et ce depuis au moins ses seize ans. Elle aimait cette sensation de liberté, acquis de peu de valeur et certes fragile mais qui lui permettait d’entretenir l’illusion qu’elle échappait à tout contrôle. Etrange comme parfois les petits gestes ressemblaient à des rituels, combien parfois on pouvait les surestimer, leur donner plus de sens qu’ils n’avaient peut-être réellement. Et le doux rire de Maya, il avait quelque chose d’incroyablement fort et fragile à la fois. Très séduisant. Comme une litanie divine que quelques êtres d’exceptions pouvaient psalmodier.

      Mon histoire…Je pense que je ne pourrais rien expliquer sans situer le point de départ de ma trajectoire. Je crois que la mienne à commencer à la mort de mes parents. J’étais encore une adolescente quand c’est arrivée, mais ça m’a marqué et sa a façonné mon histoire.
      - Oh...

    Hayley se sentait désolée, désolée et triste à la fois. Inconsciemment, elle avait fait un lien avec cette femme, lien qu’elle réalisait petit à petit. Elle aussi avait perdu ses parents, tout comme Hayley. Ian Curwee et Kaithleen… Cela la renvoyait à eux et l’attrista un peu. Elle avait eût du mal à accepter leur mort, même encore maintenant. L’absence de sa mère avait été une douleur lancinante qu’elle s’était traînée pendant un long moment. Une blessure qui ne se refermerait jamais, le regret de l’avoir perdu subitement principalement, elle était tombée malade et Hayley avait fugué de Carida à l’époque, elle s’en voulait de ne pas avoir été là, à ses côtés pour pouvoir échanger au moins une dernière fois avant qu’elle rejoigne la Force. Quant à Ian… C’était moins douloureux depuis quelques temps. Elle savait qu’où qu’il fût, il devait être fier de ce qu’elle était à présent, de ce qu’elle cherchait à devenir en tout cas.

      Cet événement m’a poussé plus rapidement que prévue vers le monde politique. Enfait m’a poussé tout court. Je ne sais pas si je serais devenue chef d’état autrement. Bail Organa m’a aidé et m’a épaulé jusqu’à ce que je devienne Sénatrice de Chandrila. J’ai milité au cours de ma vie politique contre l’empire. Je jugeais ce pouvoir illégitime…Et responsable de la mort de mes parents.

    Bail Organa. Elle eût un léger sourire. Le vieux sénateur avait eût de l’influence sur beaucoup d’existences, un autre lien qu’elle semblait partager avec Maya et qui la troublait beaucoup. Elle se rappelait de leur première rencontre, dans son bureau d’Alderaan. Bail lui avait parut être un homme solide comme un roc, que rien ne pouvait ébranler, juste et droit également, mais fatigué. Il lui avait faite forte impression. Elle trouvait la sénatrice courageuse d’avoir tenu tête par ses propres moyens à l’Empire, toutefois elle n’était pas au bout de ses surprises concernant cette opposition…

      Du moins…Jusqu’à la destruction de Chandrila par l’Empire. J’étais sur le vaisseau de Vador. J’ai refusé de lui donner ce qu’il voulait. Il a tué les miens pour se venger. C’est un peu comme si j’avais appuyé moi-même sur la commande de mise à feu. J’ai sacrifié les miens pour sauver une idée. Je…je ne saurais pas te dire si je regrette cet instant où pas. J’en garde au moins des marques pour me rappeler chaque jour de ce que mes actes ont engendrés.
      - Je...je peux ?

    Elle n’avait pas été surprise d’apprendre jusqu’où l’Empire avait été capable d’aller pour obtenir ce qu’il voulait, cela lui avait valu une bouffée de colère. Maya lui fit un signe de tête qu’elle parvint déceler dans la pénombre, l’invitant à toucher. Hayley passa sa main sur le corps de la Princesse, décelant des cicatrices sur les côtes de la femme ce qui attisa encore cette bouffée de colère.

      Par la suite, on m’a torturé sur Prakith, puis sur Kessel. L’empire n’a jamais compris que la douleur d’avoir perdu mon peuple serait toujours plus grande que tout ce qu’ils pourraient me faire. Mais l’inquisitorious faisant son travail consciencieusement, ils ont tenu à laisser leur marque sur moi. En soit, cette partie de ma vie et derrière moi maintenant.

    Cela avait quelque chose d’étrange d’entendre une non-Jedi de parler de quelque chose d’aussi chargée émotionnellement avec autant de nonchalance, de détachement, peut-être devrait-elle prendre des leçons de la femme, pour elle-même devenir une meilleure Jedi ?

      Quand j’ai retrouvé ma liberté, j’ai œuvré dans l’alliance. J’ai dirigé le service de propagande et d’opération particulière durant plusieurs années. J’ai menée de nombreux combats et mission pour la rébellion. J’ai été le symbole d’une partie de la lutte. La Princesse qui malgré sa douleur se battait pour la liberté. Et j’ai perdu beaucoup. Après la guerre, j’ai pris la tête du secteur des Colonies. De la politique ennuyeuse à conter jusqu’à la séparation avec la république. Contrairement à ce qui se dit, je n’ai pas quitté la république par avidité. Pour être honnête, je l’ai quitté par manque de foi en elle. Je ne voyais plus mes idéaux si chèrement payer dans ce régime pour lequel je me suis battue. Mais ainsi vont les choses, n’est-ce pas ?

    Elle avait donné son tribut à la guerre, tout comme Hayley, bien que l’engagement d’Hayley aux côtés de l’Alliance Rebelle eût été plus tardif, chose dont elle s’en voudrait toujours… Mais elle avait eût à combattre d’abord ses propres tourments avant d’être parée à affronter le reste de la galaxie. Bunduki et la compagnie des Suivants de Palawa lui avait permis de maîtriser le Teräs Käsi, certes, mais surtout de se recentrer sur elle-même, sur la paix, sur la méditation et elle en conservait encore aujourd’hui le souvenir d’un instant hors du temps et très spirituel. Un chemin introspectif nécessaire.

      Voilà ma vie. Elle n’est pas triste, pas à plaindre. Je suis resté maitre de mes actes et je n’ai qu’à assumer leur conséquence. Je n’ai plus peur d’affronter ce que j’ai fait. Tout n’ai pas beau, mais au final, je fais partie des chanceux qui reste maitre de leur destin.



    Le contact de la peau de Maya sur la sienne la fit frissonner à nouveau. Elle sentit son coeur accélérer légèrement son rythme et son souffle s’accélérer à son tour. Dans la pénombre, son regard remonta le long de son bras, s’arrêtant sur les formes que dessinaient sa poitrine à ce qu’elle croyait deviner, il lui semblait que celle-ci était dénudée, mais était-ce vrai ? N’était-ce pas une projection de son propre esprit ? De son propre désir ? Ne le souhaitait pas elle-même plus que tout ? Et pourquoi ? Qu’est ce que ça lui apporterait ? Elle était comme hypnotisée par cette forme indistincte. Quelle pitié qu’elle fût laissée là, dans l’incapacité de réagir par juste l’idée de quelque chose que la chose elle-même. N’était-ce pas ironique ? N’était-ce pas révélateur ? Elle s’arracha à la contemplation nébuleuse de l’idée de cette poitrine dénudée pour laisser ses yeux se planter dans ceux de Maya qui semblait l’observer muettement depuis déjà un long moment. Ce regard était intense, une intensité rare, quelque chose semblait se passer dans cet échange, dans cette relation entre Maya et Hayley. C’était perturbant.

      Nous sommes libres et maitre de nos décision, peu importe leur porter, n’est-ce pas ?

    Elle laissa sa main remonter doucement le bras de la Princesse, caressant au passage les différents endroits qu’elle rencontrait pour finir par se poser sur la joue de la chandrilienne. Qu’attendait-elle de ce geste ? Qu’impliquait-il ? Quel sens voulait-elle lui donner ? Elle détestait toutes ces questions qui s’agitaient dans sa tête. Elle aurait voulu juste ressentir les choses, pas les intellectualiser. Elle choisit de rompre le contact tant elle était apeurée par sa portée et prit la parole, s’imaginant que parler lui permettrait de faciliter la transition, de ne plus penser à tout cela :

      - Quand j’étais plus jeune, je croyais au libre-arbitre, c’était comme une nécessité viscérale pour moi. J’agis, donc je suis. Avec l’âge et la Force j’ai considéré le déterminisme comme une pensée plus cohérente et sérieuse, plus rigoureuse même d’un certain point de que la facilité de l’auto-détermination d’un être. Je crois qu’au final tout cela est bien plus compliqué que je ne l’imaginais.

    Elle fit une pause et se retourna. Elle pensait qu’il serait plus facile pour elle de réfléchir si le contact visuel était coupé. Mais elle ne pouvait s’y résoudre. Ca lui était impossible, elle avait l’impression d’être l’une de ces profanes qui tournait le dos à leur dieu à la moindre contrariété et cela l’agaçait et l’attristait à la fois. Aussi, elle se rapprocha subrepticement, se retrouvant bientôt dos à Maya, sentant le contact de l’étoffe de sa nuisette contre sa peau.

    Elle poursuivit sa réflexion :


      - Je crois que la solution se trouve dans un entre-deux. La Force nous le prouve. Tout est changeant, tout le temps. Nous sommes le fruit des différentes expériences de nos vies et pourtant, parfois, les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets. Il est possible de penser qu’une autre Maya aurait pût exister quand bien même elle aurait vécu les mêmes expériences que toi.

    Elle sentit la caresse de la main de Maya sur ses côtes. Un contact doux et brûlant, cela la rendait fiévreuse.

      - Le libre-arbitre et le déterminisme sont des totalitarismes de la pensée, ils n’admettent pas l’existence de son contraire. Pourtant tout n’est que nuance, la vie tends à nous le prouver. La solution est dans cette entre-deux, au moins pour ça.

    Mais dans d’autres cas, elle reconnaissait que ce n’était pas applicable, ce qui fragilisait sa pensée, ou bien la renforçait puisqu’elle permettait l’introduction d’une contradiction. Elle n’en savait rien. Elle se laissait bercer par le mouvement des doigts de Maya sur sa peau qui, parfois, déviait dangereusement vers ses seins sans qu’elle ne puisse savoir si cela était intentionnel ou accidentel. Elle commençait à fatiguer. Elle sentait Maya s’allonger à présent, restant contre elle et continuant ses caresses.

      - Tu sais Maya, je...je te trouve très courageuse d’avoir affronté tout ça, toutes ces désillusions, toutes ces épreuves sans avoir jamais cillé, sans avoir jamais renoncé. Tu sembles si solide. Si fiable. C’est tellement étrange… Si j’avais vécu la moitié de ce que tu avais vécu, je me serais effondrée… Je n’ai eu qu’a affronter la mort de mon père et j’ai eu tellement de mal à surmonter tout ça…

    La main de Maya dévia vers le visage de l’ancienne Jedi et cette dernière l’emprisonna avec la sienne. La fatigue se faisait omniprésente et bientôt ses yeux se clorent.


    Lorsqu’elle se réveilla, le soleil était déjà haut dans le ciel. Elle chercha le contact rassurant de la peau de Maya mais elle n’était plus là. Elle se retourna dans le lit pour avoir la confirmation de sa disparition. Il ne restait qu’un espace vide là où elle s’était endormie.

    Elle se sentait perdue.
Avatar de l’utilisateur
By Maya Tega
#28093
La main qu’Hayley avait glissé sur le bras de Maya était remonté jusqu’à la joue de la Princesse. Les yeux de la Prima se plantèrent alors dans le regard de la Jedi. Le moment basculait peu à peu vers une intensité peu atteinte. Leurs peaux se touchaient, leurs regards se perdaient et leurs mondes fusionnaient. Hayley et Maya était de parfaite inconnue ou presque, et pourtant, un lien, une tension, avait décidé de donner à cet instant une dimension supplémentaire.

Alors que le moment devenait de plus en plus intense, la jeune correlienne décida de rompre le contact, peut-être pour éviter de voir revenir la gêne qui avait occuper l’instant où elle avait dévoilé son corps. Elle prit la parole, pour mettre fin à un silence de plus en plus lourd. La discussion s’aventurait en des terrains biens philosophique pour une heure aussi avancé. La jeune rousse se questionner sur la destinée de chacun. Etait-ce une chose courue d’avance ou bien chacun restait-il maitre de son destin ? La Princesse de Chandrila ne savait que dire. Avait-elle seulement envie de parler ?

La Jedi s’arrêta et se tourna, dos à Maya, tout en se rapprochant de la Princesse. La proximité était-elle que la nuisette encore relevait devait effleurait l’échine de la Jedi. Hayley reprit la parole. Son parfum venait berçait la Prima. Comme embuait par la fatigue, et la proximité de ce corps nu, la Princesse ne suivait plus qu’a moitié les envolés philosophiques de la Jedi. Doucement, elle porta sa main dans le dos de la rouquine. Du centre, elle s’amusa à dessiner d’un doigt des forme plus ou moins régulière vers les côtes de la Jedi. Comme des caresses à demi assumé ou bien des contacts joueurs. La Princesse elle-même n’en savait rien. Quand elle sentit un frissons parcourir le corps de sa protégée, elle se décida enfin à établir un réel contact. Ses mains se posèrent sur les côtes de la Jedi. Quelque part entre le dos et les seins de la jeune femme. Un entre deux source de tant de contradiction.

Doucement, consciemment ou non, les doigts de Maya frôlèrent le contour de la poitrine de la Jedi. Volontaire ou non, la caresse était douce, restant à l’orée de cette forme qu’elle n’avait pu que deviné dans la pénombre. Sentir la douce peau de la jeune fille sous sa main l’emplissait d’un calme et d’un apaisement attirant. Un plaisir égoïste profitant de celle qu’elle protégé.

Doucement, emporter par la fatigue, la Princesse de Chandrila se coucha doucement, entraînant avec sa main la Jedi. Allongé, elle sentait la peau nue de la rouquine venir frôlait sa poitrine dénudée. La main de la Princesse se posa accidentellement sur le seins de la Jedi dans la manœuvre. Du moins, c’est ce qu’il sembla. Comme pour oublier se contact la main de Maya vint caresser le visage de la jeune Jedi. S’endormant à moitié, elle saisit les doigts de la chandrillienne pour les emprisonnés, alors qu’elle vantait ses mérites. La Princesse n’avait jamais aimé se faire complimenter. Pourtant, cette fois, elle accompagna le discours de la jeune femme de douce caresse. Dans un dernier soupir, se mots s’envolèrent.


« Je n’ai fait que ce que devais faire…Ce qu’on attendait de moi… »

Doucement, les yeux de la princesse se fermèrent, gardant sur la rétine l’image des cheveux roux de la Jedi. Une main sur sa joue, une autre sur ses cotes, elle s’endormait contre la douce peau nue de son invité. En relachant son emprise sur la réalité, elle ne su dire si les rêves commençaient ou terminaient. Le monde ne s’arrêterait pas. Le sien par contre venait de basculer dans un monde de brume et d’incertitude.


**


Lorsque la Princesse se réveilla, le soleil était encore sous l’horizon. D’après l’horloge qui battait à rythme régulier, il ne s’était pas écoulé quatre heures depuis leur couché. Suffisant pour Maya. Elle n’avait guère besoin de beaucoup de sommeil, et cette courte nuit était déjà plus que ses besoins. Doucement, elle se redressa, retirant à contre cœur sa main du visage d’Hayley. Assise à ses côtés, la Princesse resta quelques secondes à admirer le corps de la Jedi.

Comme reprise par la gêne, elle se leva rapidement, veillant tout de même à ne pas réveiller la rousse. Sur le fauteuil, elle attrapa sa robe de chambre qu’elle enfila. Elle profita de l’instant pour remettre en place sa nuisette et couvrir de nouveau son corps. Avant de quitter la pièce, elle jeta un dernier regard vers son amie. Tant de contradiction la tiraillait. Un instant, elle hésita à succomber à la tentation de retourner se coucher contre la peau nue d’Hayley. Pourtant, elle tourna talon doucement, puis, ouvrant la porte, elle passa le chambranle sans se retourner. Il était temps que la réalité reprenne ses droits.


**


Invisible - Linkin Park


La matinée de la Chandrillienne avait été à la fois habituelle et singulière. Habituelle par ses activités. Des longues réunions et une holo-conférence avec différents conseillers de l’assemblée plénière. Singulière à travers l’image de ce corps nu qu’elle avait du mal à chasser de son esprit. Cette pensée faisait jaillir une cascade d’émotion et de ressentis qu’elle ne pouvait contrôler ou même identifier.

Alors que le soleil se rapprochait de son Zenith et que sa responsabilité lui laissait enfin un peu de temps pour respirer, elle revint dans le couloir de l’aile Est. Sa robe était plus longue, et plus épaisse que la robe de la veille. Seul un dos nu et un léger décolleté apporté un peu de fantaisie à cette tenue. Perdue dans ses pensées, le Princesse s’arrêta devant la porte de la chambre de sa protégée. Elle hésitait à entrer. Elle ne regretter rien mais ne savait qu’elle comportement adopter face à la jeune femme. Assumée ? Oublié ? Faire comme si rien n’était arrivé ? Maya n’en savait rien. Elle prit une dernière inspiration avant d’ouvrir la porte et de pénétrait dans la pièce.

Son regard se porta d’abord sur le lit, mais elle découvrit la couche vide, les draps froissés en bous de lit. Doucement, elle détailla alors le reste de la pièce et aperçu la jeune Jedi. Elle était là, un peu plus loin. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules nues. Ils semblaient trempaient. Tout comme son dos, qui luisait d’une lueur si caractérise. Plus bas, les hanches et les jambes d’Hayley était elle aussi apparente. La Jedi se tenait là, devant un miroir, entièrement nue et visiblement encore mouillée de sa douche. Un instant, Maya pensa faire demi-tour, ressortir de la pièce, et revenir plus tard. Pourtant, cette vue, en plein jour cette fois, n’était plus aussi gênante que la veille. La Princesse avança donc jusqu’au lit, pour venir s’asseoir dessus. Elle hésita sur la position à adopter. Devait-elle tourner le dos au cœur nu de l’Hayley ? Ou pouvait-elle sans crainte laisser son regard vagabondée sur les courbes de la rouquine. Assumer ou oublier. Toujours l’éternel dilemme. Le seul, l’unique qui dirigeait sa vie et tant d’autre. Agir ou rester dans l’inaction.

Doucement la Princesse vint se placé en amazone face à la jedi. Dans cette position, ses yeux ne pouvaient rien louper du corps de la jeune femme. Ils soutenaient ceux de la jeune femme, lui donnant l’impression de contrôler la situation. A cet instant, elle semblait si sûre d’elle. La Princesse semblait assumer pleinement. Pourtant, en son cœur, une bataille rugissait toujours, opposant tout ce qu’elle pouvait ressentir en cette instant.

Le regard de la Prima détailla furtivement le corps de la rouquine qui lui faisait face. Puis, comme si tout était normal, peut être en guise de provocation, il se planta dans les yeux de la Jedi.


« Peut-être préfères tu que je repasse quand tu seras habillé ? »

Maya prenait un certain plaisir à installer cette ambiguïté. Elle voulait tester son amie. Mettre à découvert la jeune femme. Elle ne regretter par cette nuit si spéciale. Ni même son regard qui se posait sur son corps. Elle-même ne comprenait pas tout ce qui se passait en elle. La seule certitude qu’elle avait était seule d’être bien ici. De ressentir un plaisir particulier. Une béatitude tranchant pour elle toutes ses hésitations.
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#28101
    En tailleur sur le lit, elle se sentait déçue. Déçue et grognon. Elle se repassait dans la tête les images de la nuit d’hier. Comment les choses avaient pût dériver de cette façon ? Etait-elle coupable ? La seule à devoir être accusée ? Quelque chose dans cette relation ne tournait pas rond, était dérangeant. Ses pensées s’égarèrent vers Maya et sa poitrine se souleva plus rapidement, plus profondément. Elle se surprit à étirer un léger sourire en coin, comme satisfaite de ces pensées. Et alors elle se rendit compte encore une fois combien cette situation n’était pas convenable. Pas dans le sens des convenances mais bien dans le sens de ce qui aurait dû être.

    Elle se laissa tomber en arrière et son corps se chargea de lui rappeler qu’à l’origine de sa présence ici, il y avait une blessure, pas Maya. Elle se mordit les lèvres, cherchant à étouffer le cri de douleur qu’elle s’apprêtait à pousser et parvint à se calmer tandis que sous la douleur des larmes perlaient sur ses joues. Elle était encore loin d’être remise en forme. Encore loin de pouvoir réagir avec excès. Elle laissa s’écouler une dizaine de minutes, laissant la douleur s’atténuer puis, lorsqu’elle se rendit compte que la sensation s’était estompée, se décida à se relever.




    Toujours seulement vêtue de sa culotte, elle s’avança d’un pas leste vers le balcon, s’accoudant au rebord de celui-ci après avoir respiré un bon coup. Le soleil dardait ses rayons sur elle, améliorant son humeur à mesure que la chaleur parcourait sa peau. C’était grisant et pendant un instant elle ne pensa à rien d’autre que le soleil et sa peau, contemplant les reflets lumineux et épisodiques qu’offrait parfois le lac sous son balcon. Quand on la voyait ainsi, il était difficile de croire que cette planète et la beauté dont elle faisait montre avait eût à subir les foudres de l’Empire.

    Un regard vers le rebord lui suffit pour déterminer qu’elle pourrait y tenir sans aucun problème en position assise. Elle s’installa en position du lotus et tenta de se concentrer sur le flux de la Force. Elle ferma ses yeux dans le but de couper ses sens physiques de la réalité et laissa sa méditation l’emporter. Elle se sentait faire partie d’un tout, un tout harmonieux. Le réseau de vie qui s’agitait tout autour d’elle s’illuminait et la transcendait. Ce faisant, elle se purgea de ses émotions, bonnes ou mauvaises, essayant inconsciemment d’éloigner de cette façon le souvenir de la nuit précédente et de Maya. Mais la simple pensée la déstabilisa et l’obligea à quitter son perchoir et sa méditation.

    La moindre pensée qui se tournait vers elle lui faisait perdre sa contenance. Elle la main en l’air dans un geste rageur, pestant contre Maya et sa propre incapacité à réagir correctement :


      - J’aurais mieux fait d’y rester sur ce Croiseur Nova.

    Et, ronchon, elle se décida à trouver la salle de bains pour y prendre une douche. Elle ôta sa culotte qu’elle balança sur le lit, pénétrant dans la pièce. Le moins qu’on puissait dire c’était que Maya savait recevoir ses invités : une douche plain pied dans le coin gauche du fond de la pièce semblait pouvoir contenir au moins cinq personnes en même temps. De l’autre côté une baignoire qui devait avoir la même contenance et qu’elle soupçonnait d’avoir des fonctionnalités annexes tels que bains à remous notamment. Sur les meubles et près de l’évier, une bonne cinquantaine de produits de soin du corps, de gels douches, de shampooings et de t’as d’autres choses dont elle n’avait jamais entendu parler ni même vu s’étalaient sous ses yeux ébahis. Sachant pertinemment qu’elle pourrait passer des heures rien qu’a essayer de déceler l’odeur et l’utilité de chaque produit, elle s’empara du premier gel douche et shampooing venu et se dirigea dans la douche.

    Elle alluma l’eau chaude et la laissa couler sur sa peau. Le liquide bouillant qui coulait sur elle et explorait la moindre parcelle de son corps avait quelque chose de salvateur, de purifiant. Elle laissa ses mains courir sur son corps et ses cheveux, étalant les produits adéquats tout en laissant l’eau chaude la laver de tout : la fatigue, la saleté, la douleur, le péché, l’envie… La chaleur permettait à son esprit de ne penser à rien d’autre qu’elle même et cette température. Pour la première fois depuis hier soir, Maya avait été éclipsé par quelque chose. Du moins c’est ce qu’elle pensait. Elle n’arrivait pas à déterminer comment elle avait pût se rendre compte de ça, mais ses mains commençaient à s’égarer. Elle fût un temps tentée de poursuivre le chemin à demi parcouru mais s’interrompit subitement. Non, ce n’était pas une bonne idée. Elle mit fin à sa douche et s’extirpa hors de la cabine, songeant que si on lui avait laissé accès à de telles choses pendant la Guerre Civile Galactique, elle aurait tué n’importe qui sur ordre du commandement rebelle, sans discuter.

    Elle s’empara d’une serviette blanche et se la passa autour de son corps après avoir partiellement séché ses cheveux et retiré le plus gros de l’eau qui était restée statique sur son corps, puis retourna dans l’autre pièce, ayant remarqué la présence d’un miroir qui lui permettrait de déterminer plus aisément l’étendu des marques laissées sur son corps. Elle balança la serviette sur le lit et s’apprêta à affronter la vision des dégâts. Une nouvelle marque avait fait son apparition sur ses côtes à gauche. La cicatrice était plutôt étendue, elle s’était superposée au tatouage, gâchant un peu le résultat. Encore une de plus, hélas. Elle fût interrompue dans son exercice de vérification par un bruit non loin, elle se retourna, sur le qui-vive pour surprendre Maya qui avait planté son regard dans le sien. La Princesse s’était assis en amazone sur le bord du lit. Elle ne s’était pas attendue à ça, elle devait bien le reconnaître. Elle se trouvait coincée entre l’agacement d’avoir été épiée ainsi pendant un temps indéterminé et la joie de pouvoir de nouveau poser ses yeux sur Maya.


      - Peut-être préfères tu que je repasse quand tu seras habillé ?
      - Il est un peu trop tard pour ça, j’imagine. Il n’y a plus rien à cacher, j’en ai bien peur.

    Son regard était plein de défi. Elle remarquait pourtant le regard de Maya sur son corps, il semblait partagé entre deux émotions bien distinctes. Elle pensait savoir de quoi il retournait, mais elle décida de se rapprocher d’elle d’une démarche féline et volontiers provocante pour avoir confirmation. Il semblait que son corps provoquait l’intérêt pour différentes raison, elle la sentait parcourir son tatouage mais aussi s’arrêter sur les différentes cicatrices qui déformait son corps. Elle eût un sourire en coin et s’adressa à Maya d’un ton qu’elle voulait innocent :

      - Peut-être pourrais-tu me lancer la serviette à côté de toi ?

    Maya semblait vouloir se détacher de l’examen de ce corps avec difficulté, mais finalement y parvint pour s’emparer de la serviette qu’elle tendit à Hayley, cette dernière s’étant rapprochée très près de la dirigeante de Chandrilla. Cette fois-ci c’était l’ex-Jedi qui fixait la Princesse droit dans les yeux, ne la quittant même pas pour se saisir de la serviette pour la passer autour de son corps, dissimulant au mieux sa nudité à la vue de Maya.

    Leur relation était passée à un autre niveau, un niveau qu’elle-même n’aurait jamais cru possible : elles étaient devenues toutes deux les participantes d’un jeu qui les dépassait. Ce qui avait commencé comme une simple attention d’une femme à une autre était progressivement en train de muter. Ce jeu elle le connaissait, elle en avait prit conscience très jeune, elle en maîtrisait les règles et les différentes spécificités et savait parfaitement s’en affranchir quand cela était nécessaire. Puisque le jeu commençait, elle y jouerait jusqu’au bout, que Maya n’espère pas de quartiers, dans ce genre d’exercice elle était comme contre les Sith : sans pitié.

    Elle prit une nouvelle fois la parole, d’une voix qu’elle voulait la plus normale possible :


      - J’imagine que ta journée s’est bien passée ? Que tu as dû enchaîner les dossiers, aux vues de tes responsabilités.

    Elle lui adressa un joli sourire, puis feignit la réflexion. Pour finalement poursuivre :

      - Je suis désolée que tu ai pu voir tout ça. Ce n’était pas… Enfin, j’aurais voulu te prévenir… J’ai souvent dû me confronter à mes limites et mes adversaires me l’ont souvent fait payer cher…

    Elle s’arrêta un instant. Après tout Maya lui avait laissé apercevoir les siennes, pourquoi pas elle ? Elle avança son épaule droite et commenta la cicatrice parfaitement ronde :

      - Cette marque c’est celle d’un sabre laser. Darth Oxious me l’a infligé il y a près de dix ans sur la Station Paradise. Il a traversé d’estoc. Les Jedi appellent ça un Shiak. Je n’étais pas assez forte à l’époque…

    Elle mit en avant l’estafilade sur le dessus de sa poitrine :

      - Darth Odion, sur Géonosis, il y a trois ans, c’était peu après le Restoration Day, nous l’avons soupçonné d’être un Sith. Ca n’a pas loupé. Un coup de taille. Nous appellons ça un Shiim.

    Elle retira le haut de sa serviette, exposant sa poitrine et les trois marques qui entouraient son coeur :

      - Tyber Zann, il y a deux ans. Vibrodague. Il m’avait à sa merci mais je suis parvenue à m’échapper.

    La serviette n’était plus là. Elle laissa son doigt lui montrer la dernière en date près de sa côte gauche :

      - Darth Lyria. Shiim. Il y a quelques jours. C’est ce qui t’as valu la charge de ma personne.

    Elle fixa Maya intensément tandis que son souffle ralentissait.
Avatar de l’utilisateur
By Maya Tega
#28114
Maya avait finalement remonté son regard vers les yeux de la princesse avec une certaine point de regrets. D’une étrange manière, les formes de la Jedi semblait l’hypnotiser et lui procurait un certain plaisir. Doucement, avec une grâce presque féline, la rouquine se rapprocha doucement du lit sur lequel était assise la Princesse. La jeune femme en profita pour glisser son regard sur le corps d’Hayley. Il y avait d’abord se long tatouage. De longs motifs bleutés qui partait de son cou et descendait sur son corps. Il entourait d’abord de sein de la jeune fille avant de continuer sa descente. Les traits d’encres atteignaient les hanches de la Jedi, évitait soigneusement son pubis et plongeait ensuite vers chevilles sur lesquelles il s’achevait. L’autre point qui attira l’œil de la Princesse était les multiples cicatrices qui recouvraient le corps de la jeune femme. Pourtant, elle n’attarda pas son regard sur ses zones vestiges qu’un passé troublé. Chacun avait son propre rapport à ses souvenirs et aux marques qu’ils pouvaient laissés sur le corps. Certains était gêné, d’autre apeurés, ou bien encore anxieux à l’idée que l’on puisse déterrer ses débris qui s’enfoncé si loin dans l’âme. Afin d’éviter toute réactions qui aurait pu faire voler en éclat le fragile lien que la nuit avait tisser.

Alors que la femme avancer, la Princesse portait son regard tantôt vers les yeux de la Jedi, tantôt vers son corps. De temps à autre, il s’arrêtait sur la poitrine, ou les hanches de la jeune femme. Doucement, consciemment, elle détaillait les lignes d’Hayley. Bientôt, la rousse s’arrêta assez prés pour que la Chandrillienne puisse aventurer ses doigts sur sa peaux. Malgré une certaine envie, Maya, ne fit rien, attendant que son amie agissent.

Rapidement, la belle rousse rompit le silence et adressa un sourire sincère à la Prima. Elle lui tendit une serviette sans répondre. Détaché son regard de ce corps lui avait demandé une certaine discipline tant cette vision semblait lui apporter un réconfort certain. La nudité de la Jedi fut bientôt recouverte par le tissu de la serviette, et Maya dû s’avouer vaincue sur ce point. Avec une normalité qui tranchée avec la situation, Hayley repris la parole.

Oui, elle avait eu quelque dossiers à traiter. La réforme financière d’abord. C’était un travail de titan sur lequel elle s’investissait complétement. Les taches courantes ensuite. En tant que Prima, elle était devenu l’intermédiaire par excellence des dirigeants planétaires en colère. Et au final…la nuit avec Hayley avait été un autre point qui avait occupé son esprit. Par image à peine perceptible, les souvenirs de ces moments revenaient hantés ses travaux.

« Bonne, mais pas forcément à la hauteur de la nuit. »

Voilà. La couleur était annoncée. En même temps, qui doutait encore réellement du jeu qui se déroulait ici. Une Jedi, nue, devant une Princesse. Une nuit courte mais mémorable. Elle s’excusa d’avoir exposé son corps ainsi devant la dirigeante de Chandrila. Etait-ce une sorte de cynisme bien particulier ? Un nouveau coup de bluff dans cette partie qua maya comptait bien gagné. Avec un sourire si charmeur, elle semblait réellement désolé d’avoir offert à la vue de la Princesse ce corps élancé…

Comme pour appuyer le cynisme qui se logeait dans cette situation, elle désigna du doigt son épaule où une cicatrice ronde avait brunie la peau de la rouquine. Une marque de sa première confrontation avec Darth Oxious, ce sith qu’elle avait poursuivis durant tant de d’année. Plus bas, prés de sa poitrine, une estafilade restait en souvenir d’un autre combat. Un autre Sith. Darth Odion. Maya n’avait jamais entendue parler de celui si, mais il avait eu l’occasion de déposer une blessure sur le corps d’Hayley.

Continuant la manœuvre, la Jedi fit tomber le haut de sa serviette, dévoilant de nouveau ses seins au regards de Maya. Un instant, la princesse ne put s’empêcher de laisser son regard dérivé, avant de le ramenait sur le doigt qui alla indiqué trois nouvelles cicatrices. Tyber Zann, un nom que la Chandrillienne connaissait et qui n’était pas étranger à la vie de sa protégée. Le genre d’homme qu’elle avait peut-être pu côtoyer un jour pour le compte de l’Alliance Rebelle.

La dernière cicatrice se trouvait sur ses cotes. Il s’agissait de celle que les médecins du palais avait taché de soignes de leur mieux. Un trait brun qui semblait plus récent que les autres. Une nouvelle marque d’une confrontation avec un Sith. La sith qui avait provoqué leur rencontre. Si la blessure avait été grave, presque fatale, elle avait pourtant quelque chose de particulièrement beau. Elle était la cause de cet instant si particulier, si unique. Elle était la singularité qui avait poussé les deux étoiles à entrer en collision.

Avec une douceur ultime, Maya avança sa main vers les côtes de la jedi, efflorant de ses doigts ce qui était peut-être encore douloureux. Dans un mouvement lent, presque imperceptible, elle tentait de ressentir l’histoire et la douleur que cette zone symbolisée. Lentement, ça main se décala sur les cicatrices suivantes. La triade de Zann qui entourait le cœur d’Hayley. Comme un balais furtif, les doigts de la princesse effleuré tout juste le tracé des lignes brunes, contours d’une blessure d’autrefois. Se concentrant sur la plus haut des trois cicatrices, ils touchèrent doucement le bas du sein de la jeune femme à chacun de leur passage. La caresse était volontairement douce, mais assez insistante pour ne pas passer inaperçue. Puis, au bout de quelques instants, la main de Maya se déplaça sur le dessous de la poitrine de la Jedi. Elle avait veillé à laisser ses doigts s’aventurer sur les courbes de la jeune femme tout au long de son mouvement. Puis, sa paume de main se posa sur le haut de la poitrine de la jeune femme. Ses mouvements sur la cicatrice était doux, comme toujours. Avec lenteur, elle laissa sa main retombé un peu plus sur le sein de la Jedi, comme si elle ne se sentait plus la force de la soutenir aussi haut. Sur son visage, elle ne présentait qu’un sourire poli, inquiète ou empathique avec la Jedi.

« Chacune de nous possède les marques d’un lourd passé »

A contre cœur, elle ramena sa main sur le lit, frôlant au passage le corps de la rouquine jusqu’à la hanche. Elle affichait toujours le même sourire. Pourtant, intérieurement, la Princesse était emplie d’un plaisir égoïste. Celui de baladait ainsi ses mains sur la douce peau de la Jedi en vu de marquer quelques points dans leur jeu singulier.

« Et je ne vois pas en quoi tu as besoin de t’excuser de m’avoir laissé te voir ainsi. »

Avec malice, la main de la Princesse de Chandrila était parti se posait quelques instants sur la hanches de son amie. Comme si ce geste, cette caresse rapide, fixait la sincérité de ses paroles. Laissant aller quelque peu ses doigts sur la peau de la jeune femme, elle fixait son regards dans celui d’Hayley, se penchant quelque peu en avant pour faciliter le croisement de leur regard. Inconsciemment ou non, cette posture offrait à la Jedi un peu plus qu’un sourire et de yeux à regarder.

Pourtant, rapidement, la Princesse retira sa main du corps de la jeune femme. S’appuyant sur celle-ci, elle se recula un peu pour se placer en tailleurs. Elle prit soin de lisser sa robe, afin de ne pas dévoilait trop de son corps. Se faisait, elle s’était redressé, cachant de nouveau le creux de son décolleté. Ses mains se placèrent dans son dos, lui servant d’appuie alors qu’elle bascula légérement en arrière.


« Que comptes tu faire aujourd’hui ? »

Sur le visage de Maya, un doux sourire était apparue. Un sourire joueur, et espiègle. Charmeur. La Princesse espérait que dans ce jeu, elle venait de marquer quelques points. En fait, elle en était sûre. Ce jeu n’était pas son habitude, et c’était peut-être pour cela qu’elle y prenait du plaisir. Jouer ainsi avec celle qu’elle considérait désormais comme une amie lui provoquait un plaisir unique. Durant ses quelques instants, elle se tenait là, maitre de la situation. Elle qui contrôlait un secteur entier de la galaxie se retrouver maintenant à mettre à l’épreuve la Jedi qu’elle protégée depuis son arrivée. Et ce jeu, cette sensation de protégée, de soutenir, de manipuler, l’emplissait d’une joue à la fois unique, naturelle et malsaine. Un cocktail explosif qui la poussait à tenir la distance. A maîtriser le rendez-vous. Cette partie, elle voulait en sortir gagnante, et elle était prête à suivre la Jedi. Tant que la jeune femme acceptait le jeu, la manipulation, la Princesse continuerait. Peut importer où cela la mènerait. Le meilleur et le pire était intimement mêlé dans cette relation singulière.
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#28135


    Alors que les doigts de Maya s’avançaient à la rencontre de ses cicatrices, Hayley ressentit un frisson entre l’excitation et l’anticipation de la potentielle douleur qu’elle pourrait endurer. Le contact de la peau brûlante de Maya contre la fraîcheur de celle de l’ancienne Jedi avait quelque chose d’agréable. Instinctivement, comme pour se protéger d’un geste qu’elle aurait aimé faire, elle porta sa main gauche au dessus de sa poitrine, caressant doucement sa clavicule droite, comme si ce geste pouvait la mettre à l'abri de la tentation de caresser la main de Maya, de l’emmener plus loin dans ce parcours de son être. Elle en était tentée, ce n’était rien de le dire. Lorsque les doigts de Maya effleurèrent les coups de vibrodagues de Zann elle se sentit obligée de déporter sa main vers son pendentif, laissant ses doigts caresser doucement le diamant synthétique alors qu’elle ne quittait pas d’un oeil les mouvements de Maya sur ses cicatrices. Alors que la chandrilienne effleurait du bout des doigt l’arrondi de son sein, sa respiration se fit plus profonde. Tandis que le mouvement de Maya continuait son ascension vers la marque de Odion, elle se sentit obligée de rompre le contact de ses doigts avec le diamant, s’appuyant dessus pour s’imposer de ne pas la laisser libre, mais bombant légèrement le torse en conséquence. Maya laissa légèrement retomber sa main sur le sein d’Hayley et l’ex-Jedi se mordit ostensiblement la lèvre inférieure, elle n’avait pas l’intention de dissimuler ce geste et le sens que Maya pourrait y donner, et petit à petit ce geste déboucha sur un sourire volontiers provocant.

      - Chacune de nous possède les marques d’un lourd passé
      - Tout est affaires de marques. Celles que l’on subit et celles que l’on inflige.

    La chandrilienne laissa glisser sa main sur les hanches de la convalescente et Hayley afficha un air mutin. Maya avait saisi les règles et avait décidé de se plonger à corps perdu dans le jeu. Il n’y avait rien de plus délectable. Pourtant, sur bien des points, il était trop tôt pour avancer la partie, les pions n’étaient pas tous en places, il s’avérerait donc difficile d’avancer sur le score. Il faudrait temporiser, ce qui ne manquerait pas d’amener quelques autres amusements…

      - Et je ne vois pas en quoi tu as besoin de t’excuser de m’avoir laissé te voir ainsi.
      - Pour ce corps. Pour la vision qu'il t'impose.

    Maya était très offensive, la marque de quelqu’un qui cherchait très certainement à gagner vite. Débutait-elle ? C’était bien possible, mais elle ne semblait pas gênée outre-mesure par la situation et semblait y retirer un plaisir vif. Hayley l’imaginait bien seule pour être tentée d’entrer dans la partie avec le corps usée qu’elle-même détenait. Qu’est-ce qui pouvait bien l’attirer ? Une nouvelle caresse au niveau de sa hanche vint balayer son interrogation, Maya s’approcha un peu plus près d’elle, exposant un décolleté relativement osé. Hayley croisa le regard bleuté, aussi bleu que l’eau qui s’agitait paresseusement dans le lac qu’elle avait pût admirer. C’était peut-être ça qui était le plus troublant chez elle, peut-être que cette métaphore était la plus parlante après tout : cette impression de faux calme qu’un vent vif et soudain pouvait balayer et rendre violent. Les yeux couleur émeraude de l’ex-Jedi rompirent le contact, quelques secondes, l’exposant à une victoire de sa protectrice, pour plonger dans le décolleté de la Princesse. Encore une fois elle gagnait : elle parvenait à provoquer sans se mettre en danger quand Hayley s’était trouvé plusieurs fois en position de faiblesse de ce point de vue, révélant sa nudité aux yeux de la brune. Le lien se fit de nouveau entre les deux regards et un léger sourire apparut sur le visage joliment rond de qui semblait se délecter par avance de sa victoire autant que de la vue.

    Maya se désengagea, reprenant une position relativement plus digne. En tout cas plus que jusqu’ici. Elle était assise en tailleur, appuyée sur ses coudes, légèrement en arrière, tandis qu’elle avait remis un semblant d’ordre à sa tenue pour éviter qu’Hayley ne laisse s’égarer un regard. Qu’à cela ne tienne ! Elle se sentait d’humeur taquine, elle obtiendrait ce qu’elle voulait. La voix cristalline de la Princesse s’éleva dans les airs :


      - Que comptes tu faire aujourd’hui ?

    Elle ne répondit pas tout de suite, elle préféra s’étirer longuement, comme un chat qui savait combien il avait le temps, combien il était nécessaire de faire cet étalage de détente apparente pour endormir l’adversaire. Elle bailla, portant très lentement sa main à sa bouche, pour donner l’impression d’une fatigue bel et bien présente. Finalement, tout aussi lentement, elle s’allongea dans le creux que formait les jambes de Maya qui était installée en tailleur. Ses cheveux encore trempés allaient probablement mouiller l’étoffe de la robe de Maya mais elle n’en avait cure. Elle ferma les yeux, prenant une voix languide mais le contrebalançant avec un petit sourire :

      - Peut-être m’habiller, pour commencer ?

    Elle étala ses jambes sur l’oreiller, bougeant ses doigts de pieds d’une manière presque enfantine. Elle sentit les doigts de Maya sur son front. La Princesse avait recommencer à caresser sa peau, était-ce un besoin irrépressible ? De la curiosité ? Ce geste appelait-il quelque chose de plus ? La partie était encore trop peu avancée pour déterminer quel coup jouait son adversaire, ces questions n’étaient pas pertinentes, elle ne pouvait pas anticiper. Autant poursuivre, peut-être temporiser. Sa voix avait repris un peu plus d’énergie :

      - Je songeais à lézarder un peu. Ce n’est pas dans mes habitudes, j’ai toujours passé mon temps dans l’action, le travail… Jusqu’à il y a quelques mois, j’effectuais encore un travail de simple chauffeuse de speeder pendant mon exil, sur Impératrice Têta. C’était difficile d’obtenir des vacances… Enfin bref… Vu que je suis encore coincée ici à cause de ma convalescence, autant en profiter pour explorer les jardins ou le lac. Je ne serais pas contre une guide, si tu penses pouvoir obtenir un peu de temps à me consacrer ?

    Le contact de la peau de Maya se fit sentir, glissant sur ses joues, la faisant frissonner. Elle ouvrit les yeux, offrant un sourire amical à la Princesse. Encore une fois elle fût saisie par la profondeur du bleu qui colorait les fenêtres de son âme. Une telle pureté… Etait-elle illusoire ? Un masque pour une cruauté plus lancinante qui l’habitait ? Elle en eût confirmation lorsque les doigts de Maya continuèrent leur parcours sur le cou de la rouquine, s’aventurant non loin de la cicatrice, frôlant presque la naissance de ses seins. Elle sentit une chaleur parcourir son corps conséquemment à ces gestes. Il fallait impérativement changer la donne. Maya semblait apprécier l’idée de sortir et pensait pouvoir lui accorder encore un peu de temps. Elles pourraient donc se promener dans les jardins, la présence de la Nature était toujours agréable à l’ancienne Jedi. Comme elle regrettait Bunduki…! Doucement, elle se redressa, se mettant sur ses genoux et s’avançant à la rencontre de Maya, proche, très proche de son visage, à quelques centimètres seulement du visage de Maya, mais elle bifurqua presque au dernier moment, laissant sa main gauche parcourir lentement le dos de la chandrilienne jusqu’à la naissance de ses hanches, pour finalement s’en éloigner, s’emparant de la culotte qu’elle portait tout à l’heure, prête à la remettre, mais la Princesse lui indiqua qu’elle avait des vêtements à sa disposition dans l’armoire, étant une chambre d’amie elle pourrait certainement y trouver son bonheur. L’occasion pour elle de trouver quelque chose d’autre à se mettre.

    Elle se dégagea de l’étreinte de ce lit et de la tentation de tout les instants qui y avait prit place, continuant à l’observer pour se diriger vers ladite armoire. En temps normal, si elle avait été chez elle et que tout lui appartenait elle aurait balancé la moitié des fringues hors de l’armoire pour se faire une idée plus précise de ce qu’il y avait à sa disposition, mais elle refusait de s’abaisser à ses bas instincts pour faire bonne figure devant la Princesse. Il fallait éviter à tout prix qu’elle la prenne pour une souillon, même si elle devait se douter que le rang social de la Jedi n’était pas forcément très reluisant aux vues de ce qu’elle avait déjà dévoilé il y a quelques instants. Tout en continuant ses recherches de la manière la plus soignée possible, son ventre se décida à lui rappeler de la manière la moins élégante qui soit que son dernier repas remontait à trop longtemps déjà. Elle se risqua donc à demander :


      - Euh… Tu crois qu’on pourra faire un arrêt par les cuisines ? Comme tu peux le constater j’ai un peu faim…


    Elle grimaça, gênée par la situation. Mais elle eût le plaisir de pouvoir mettre la main sur quelque chose de “mettable”. Elle balança une robe noire légère à pois blancs sur le lit, enfila une culotte qui tenait trop de la lingerie pour son plus grand déplaisir et trouva une paire de tennis blanche cachée dans un coin. Après s’être habillée en vitesse pour éviter de s’exposer un peu plus à Maya, elle prit sa main, l’invitant à la suivre.

    Elle dût affronter les dédales de couloirs immenses qui composaient le palais de la Princesse. Bien que luxueux, il avait une beauté plutôt sobre loin du tape-à-l’oeil que d’autres pouvaient afficher sans sourciller. Si Maya était l’instigatrice de la décoration du palais, elle avait bon goût, du moins si l’on s’en référait aux canons esthétiques instaurés par la noblesse kuati il y avait près de quinze années.

    Elles finirent par échouer dans les cuisines, volèrent quelques trucs à grignoter et s’enfuirent en direction des jardins. C’était une chaude journée d’un début d’été qui ne demandait qu’à annoncer du bon pour le reste de la saison. Elle aurait donné cher pour des lunettes de soleil mais au lieu de ça elle mit une de ses main au dessus de ses yeux de façon à se faire de l’ombre et enfourna une bouchée d’une pâtisserie locale. Elle interrogea Maya :


      - Tu arrives à te dégager un peu de temps libre, parfois ? Ta position doit être extrêmement compliquée aux vues de tes responsabilités…
Avatar de l’utilisateur
By Maya Tega
#28179
La vision de ce corps n’était pas aussi terrible que semblait le penser la Jedi. Certes, pour certains, les canons de la beauté se limitaient à une beau lisse, banale et parfaite. Des cheveux coiffés à la dernière mode de Coruscant et des habits fait pour séduire. Pour la Chandrillienne, ses critères étaient balayés par l’attitude de la jeune femme. Ils ne faisaient pas fois de beauté. Malgré ses cicatrices, le corps d’Hayley lui semblait bien plus enviable que celui de n’importe quelle femme de l’holonet. Peut-être y voyait elle aussi un parallèle avec sa propre personne. Ou peut-être le sourire de la jeune femme et son air si fragile et innocent avait achevé de la convaincre. Pour elle, voir ce corps n’était clairement pas désagréable. Bien au contraire.

Bien qu’attirait par ce corps, la Princesse avait décidé de se désengager. Elle voulait la maîtrise de la situation. Voir la Jedi se mordiller les lèvres sous ses caresses lui avait procuré un plaisir sadique et égoïste. Le sentiment d’être maître de ce jeu qui venait de débuter. Un jeu où Hayley devait perdre la partie pour son plus grand plaisir.

Mais la rouquine, semblait en avoir décidé autrement. Elle s’allongea, plaçant sa tête entre les jambes de la Princesse assise en tailleur. Dans cette position, Maya pouvait admirer encore un peu mieux le corps de son amie. Les cheveux trempés de la Jedi était venus mouiller la robe de la Princesse. Le froid que cela provoquait et la présence d’Hayley sur les cuisses de la jeune femme amenait une sensation agréable. Un ressenti de doux plaisir que la vision de ce corps ne pouvait que renforcer. Elle profita des yeux fermés de la jeune femme pour poser son regard un peu plus sur ces lignes qui semblait s’offrir à elle. Le moment était particulier, unique. Il avait un coté irréel qui ne cessait de fasciné la Princesse.

La Jedi étala ses jambes dur l’oreiller, bougeant doucement ses pieds, comme pour leurs imposés une danse particulière. Hayley proposait ainsi de se rhabiller. Une proposition qui semblait improbable à Maya et qui pourtant était inévitable. Ainsi donc, elle allait se retrouver privé de cette vue prochainement. Soit. Elle trouverait d’autres sources à son plaisir égoïste.

Quand la Jedi répondit à sa question, la Princesse posa brièvement son index sur son front et leva les yeux. Elle avait tout l’air de quelqu’un qui visualiser mentalement son emploi du temps et sa activité à venir. En réalité, elle savait bien qu’elle avait le temps que lui demander Hayley. Sa simulation n’était qu’une nouvelle mise en scène à destination de son invitée. Un nouveau coup dans un jeu qui lui plaisait énormément.


« Je devrais pouvoir m’arranger pour me libérer, peut-être quelques heures. Je te montrerai le lac et les jardins. »

Elle passerait donc quelques temps de plus avec la belle rousse. Tant que le contrôle de la situation restait sien, tout irait pour le mieux. Comme pour marquer un peu plus sa domination, la princesse aventura ses doigts sur le front de la jeune femme. Doucement, sa main s’aventure dans le cou et la nuque de sa protégée. Imposer ses caresses à la jeune femme était plaisant. Elle laissa son regard s’aventurer sur ce visage et ce corps une fois de plus. Suivant ses yeux, sa main descendit un peu le long de la peau de la Jedi. Bientôt, elle se retrouva sur son torse, caressant par intermittences le début de la poitrine de la rousse. Encore une fois, elle marquait quelques points dans ce doux duel qu’elles menaient.

Doucement pourtant, son invité se releva, laissant derrière elle une trace humide sur l’étoffe de la Princesse. Se mettant à genou, elle avança son visage vers celui de Maya. La Princesse avait-elle obtenue une victoire si facilement ? Les lèvres d’Hayley se rapprochait avec tendresse. La chandrillienne allait-elle avoir ici et maintenant le premier gain de la partie ? La Jedi passa doucement sa main dans le dos de la Princesse, descendant lentement vers ses hanches. Elle se décala au dernier moment, attrapa un objet derrière la jeune femme. Elle recula, mettant fin à cet instant de proximité avec le corps nu de la rouquine. Et en même temps, à l’espoir de victoire rapide. Maya pouvait à présent en être sûr, la jeune femme connaissait ce jeu et les règles qui l’accompagnaient.

A cet instant-là, elle aperçut ce qu’Hayley avait cherché dans son dos. Son sous vêtement de la veille. Prête à s’habiller de ses vieux tissus, Maya l’arrêta.


« Il y a de quoi te vêtir dans l’armoire là-bas. Tu trouveras certainement quelque chose à ton gout. »

Debout à côté de l’armoire, la Jedi ne mit pas longtemps avant de commencer à chercher l’étoffe de ses désirs. Elle passa en revue plusieurs tenues avant de sortir de l’armoire une robe noire à poids blanc ainsi que des chaussures. Elle trouva également des sous vêtement, ce rapprochant plus de la lingerie que ce qu’elle portait la veille. Avant qu’elle se commence à s’habiller, son ventre émis un grognement reconnaissable.

« Ne t’inquiète pas, nous passerons au cuisine. »

La Princesse regarda ensuite la jeune femme se rhabiller devant elle. Son regard fixé sur son amie, elle ne perdu pas une goute du spectacle qui se déroulait devant ses yeux. Le corps qu’elle avait pris tant de plaisir à amuser était en train de se recouvrir rapidement. Quand se fut fait, Hayley se dirigea vers Maya pour lui prendre la main. La Princesse se lava alors et accompagna la Jedi. Elle la guida aux cuisinces, passa à travers de très nombreux couloirs décoré et pensé comme autant d’hommage à la nature et à la liberté. Sur certains murs, des représentations de paysage plus vrai que nature se mélangeant aux plantes d’ornement, donnant ainsi une impression de réalisme intrigante.

Rapidement, ils arrivèrent aux cuisines. La Chandrillienne laissa choisir Hayley à propos de ce qu’elle souhaiter grignoter après un long jeune. Puis, elles s’éclipsèrent vers les Jardin du Palais. La terrasse de marbre qui les accueillit à la sortie donnait une vue magnifique. De l’autre côté de la balustrade de pierre, en contre bas d’un impressionnant dénivelé, le lac brillait de mille feux. Au loin, deux montagnes semblaient vouloir se rejoindre, uniquement séparé par la rivère qui alimentait le lac. Elles étaient à l’arrière du Palais, et la ville n’était ici que peu visible. Hannahla était bien plus petite que l’ancienne capitale. En dehors du palais, des quelques zones d’habitation, et de l’astroport, tout était relativement éloignée, joint par des liaisons rapides et régulières. Un urbanisme pensé en fonction de l’attaque qui avait mis à feu et à sang Hannah, l’ancienne capitale.

La Princesse de Chandrila emmena la jeune femme vers un chemin pavé qui serpentait entre les rocs et les bosquets soignés, se rapprochant petit à petit des rives de l’étendue d’eau. L’air était plein d’odeurs de fleur à pleine maturité. On trouvait ici de nombreuses fleures rares, certaines étant même éteinte dans le reste de galaxie. Maya venait souvent ici. Le jour quand elle avait la possibilité de travailler en extérieur, et la nuit, lorsque le sommeil ne s’emparait pas d’elle avant une heure tardive.



Image

Descendant vers la rive, le duo se retrouva bientôt sous une pergola de pierre blanche. C’est à cet instant qu’Hayley brisa le silence qui s’était installé. Arrivait-elle à prendre beaucoup de temps pour elle ? Assez peu. Sa vie était réduite à quelques moments avec Alayna ou Aelingen. Evidemment, ça place de décideur lui permettait de s’autoriser des moments de calme et de repos, mais la masse de travail à accomplir l’empêcher de prendre plus de quelques heures à la fois. D’une certaine manière, cela la gênée de moins en moins. Plus le temps passé, et plus ses émotions devenaient fades. Ses sentiments semblaient se décomposer au fil du temps. De plus en plus, elle ressentait un détachement vis-à-vis de sa vie. Comme si elle était dans la peau d’une autre, indifférente à la vie qu’elle traverser. Dans ce brouillard constant, il y avait encore quelque évènement où elle ressentait des émotions étonnement intenses. Des ressentis et des sensations qu’elle volait aux autres. Des moments où elle comblait le besoin émotionnel nécessaire à son équilibre. Des instants comme cette journée.

« Je…Pour ne rien te cacher, c’est souvent dur de trouver un peu de temps. Ma position me demande beaucoup d’investissement et il est assez rare pour moi de réussir à me dégager de mes responsabilité »

Maya mena Hayley vers la rambarde de pierre, plongeant son regard vers le lac bleuté.

« Mais la vie que je mène n’est pas si mal que ça. Je suis occupé, mais cela ne me dérange pas. Je n’ai pas vraiment de manque. Le fait de vivre selon certains horaires et en fonction de nombreux travaux ne me dérange plus vraiment. J’ai appris avec les années à devenir pragmatique. Mes actes apportent plus de bonheur qu’une après-midi de repos ne pourrait m’en procurer. Si ce que je fais aide les gens, s’ils sont heureux, je le suis également, par procuration. »

Elle marqua une autre pause. Il était bien trop complexe et risquait de dire la vérité. Elle ne mentait pas sur le fond mais simplifiait énormément la réalité.

« Pour certains moment comme celui-là, j’arriverai toujours à me libérer de mes responsabilités. »

Son regard s’était tourné vers la Jedi tandis que ses doigts caressaient la main de la belle rousse. Oui, pour des instants aussi intenses, elle pouvait mettre quelques heures sa carrière entre parenthèse.


« Tu voulais que te serve de guide ? Je vais te montrer les serres Princières. »

Doucement, les deux jeunes femmes s’embarquèrent sur un escalier imposant de pierre. La serre princière se trouvait bien en contrebas, à l’écart de la rive et de l’endroit actuel. Une zone incroyablement calme et discrète. Reprenant la route, le duo se dirigeait donc vers le bas, histoire de découvrir les serres Princères. Un endroit qui appellerais à la contemplation, à la liberté et au rêve.
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#28214
    Ses yeux se perdaient dans la contemplation du lac qui continuait à aller et venir, calme et indolent, au gré du vent qui soufflait parfois dessus par intermittence. A ces hauteurs, la force de la brise semblait plus concentrée et balayait sans difficulté aucune les cheveux de la rouquine. Elle aimait cette sensation, cette impression de n’être rien de plus qu’un élément parmi tant d’autres, faisant partie d’un tout. C’était l’un de ces endroits où la beauté des choses se révélait d’elle-même, faisant fi des constructions artificielles des créatures qui cherchaient toujours plus à assurer leur confort dans une galaxie en perpétuelle évolution. C’était le genre de lieu où son coeur se gonflait à la vue de tant de beauté, à tel point que cela en était insupportable. Tout en continuant à contempler la vue magnifique du lac et des paysages alentour, elle écoutait avec attention la réponse de Maya à sa question.

      - Je…Pour ne rien te cacher, c’est souvent dur de trouver un peu de temps. Ma position me demande beaucoup d’investissement et il est assez rare pour moi de réussir à me dégager de mes responsabilité

    Elle se tût, ne préférant rien ajouter à cela. Elles s’appuyèrent toutes deux sur la rambarde de pierre et l’ancienne Jedi posa sa main sur celle de la Princesse, dans un geste qui se voulait avant tout plein de réconfort, mais qui, à n’en pas douter, contribuerait à entretenir les frontières floues qui avaient prit place dans la relation de ces deux femmes.

      - Mais la vie que je mène n’est pas si mal que ça. Je suis occupé, mais cela ne me dérange pas. Je n’ai pas vraiment de manque. Le fait de vivre selon certains horaires et en fonction de nombreux travaux ne me dérange plus vraiment. J’ai appris avec les années à devenir pragmatique. Mes actes apportent plus de bonheur qu’une après-midi de repos ne pourrait m’en procurer. Si ce que je fais aide les gens, s’ils sont heureux, je le suis également, par procuration.
      - C’est une chose que...je peux comprendre. Mais c’est terrible à la fois. La chair est faible, Maya, prends garde à ne pas t’effondrer sous le poids de tout ceci.

    Le discours de la chandrilienne avait provoqué un air inquiet chez la corellienne, elle s’était alors retourné vers elle, la regardant un peu gravement. Elle était partagé entre la dévotion que Maya avait et inspirait et la crainte que dépasser ses limites ne la conduise à s’écrouler, complètement épuisée. Mais qui était-elle vraiment pour juger de tout ceci ? Maya fonctionnait ainsi depuis ce qui semblait être longtemps, cela montrait qu’au final cette attitude ne lui portait pas préjudice, du moins le pensait-elle. Elle chassa cette pensée de son esprit, y préférant la contemplation du visage de la Princesse, ses longs cheveux flottaient dans le vent, étendard brun qui semblait animé d’une vie propre, elle y voyait là encore la puissance de la Nature qui se déchaînait sur la beauté, comme pour la révéler aux yeux de tous. Elle approcha sa main gauche du visage de Maya, essayant d’en écarter quelques mèches pour dégager la peau qu’elle caressait, mais c’était peine perdu, ainsi était l’Homme face aux flots déchaînés du destin et elle cessa bien vite son geste pour reposer sa main sur la rambarde de pierre blanche.

      - Pour certains moment comme celui-là, j’arriverai toujours à me libérer de mes responsabilités.
      - Alors je suis heureuse de t’aider à te sortir le travail de la tête. De te permettre de te détendre.

    Elle lui adressa un sourire sincère, avant de reporter son attention sur le lac, enfournant une nouvelle pâtisserie locale dans la bouche. Elle sentait déjà son corps qui lui exprimait une satisfaction certaine à mesure qu’elle mangeait, elle en retrouvait de la vigueur. Alors qu’elle avait reposé sa main sur la rambarde, elle sentit le contact de la peau de Maya sur la sienne et un frisson passa au niveau de sa nuque. Malgré le vent, elle n’eût aucun problème pour déterminer d’où venait cette sensation. Elle s’arracha à la vue de tant de beauté pour laisser dériver son regard au gré des caresses des doigts de Maya sur sa main. Cela avait quelque chose d’incroyablement calme et régulier, d’apaisant.

      - Tu voulais que je te serve de guide ? Je vais te montrer les serres Princières.

    Elle aurait pu perdre cette journée dans la vision de ces doigts qui allaient et venaient sur sa peau. C’aurait été un moment exquis et particulier. Elle s’arracha à ce spectacle pourtant, se redressant pour marcher à côté de la Princesse, ses bras croisés, dans une posture résolument Jedi. Une vieille habitude. Encore une fois elle s’étonna de la vivacité avec laquelle la Nature avait repris ses droits en ces lieux, malgré l’attaque de l’Empire. Une autre chose surprenante qu’elle avait pût constater était la facilité déconcertante avec laquelle Maya évoluait sans gardes. Elle aurait imaginé qu’un homme un tant soit peu impliqué dans ce genre de travail ne lâcherait pas la Princesse de Chandrilla d’une semelle, mais ils ne semblaient pas perturbés par le fait de ne pas la suivre. Inconscience ou ordres ? Tout compte fait, probable que la deuxième proposition fût la solution, surtout du peu qu’elle avait pu découvrir chez cette femme.

    Finalement au bout du chemin de pierre elles atteignirent les serres princières, un haut bâtiment composé de verre et d’une structure en fer forgé richement décoré, sa taille semblait relativement imposante et de l’extérieur il donnait l’impression qu’il serait facile de s’y perdre tant cela paraissait touffu, mais une fois la porte passée elle se rendit bien compte de son erreur : un chemin de terre battu sillonnait l’ensemble du bâtiment, indiquant clairement le chemin et ne laissant aucun doute sur la destination.

    C’était un ensemble chamarré qui s’offrait à sa vue. De nombreuses plantes aux couleurs vives dont la provenance semblait être de mille lieux à la fois, s’élevant jusqu’au plafond ou bien dépassant à peine de la terre. Hayley siffla, impressionnée :


      - Belles plantes…

    Et elle s’amusa de son jeu de mot facile, adressant un sourire complice à Maya. De toutes les plantes qui composaient ces lieux, il y en a une qui piquait au vif son intérêt. Son regard se posa sur les courbes de Maya tandis que la Princesse lui tournait le dos. Elle marchèrent en silence, laissant leurs yeux se perdre sur les différents plantes et fleurs qui agrémentaient les lieux. Au bout d’un moment, elles arrivèrent en vue d’une volée de marches elles aussi en terre battue qu’un rayon de soleil éclairait particulièrement. Hayley proposa donc d’une voix emplie de malice :

      - Je crois que c’est un signe, nous devrions nous installer ici, qu’en penses-tu ?

    Maya accepta, accompagnée d’un petit rire. Un rire agréable à l’oreille. Les gens perdaient parfois de vue certaines choses d’importance, à force de courir cette quête superficielle de la beauté à tout prix. Ce n’était pas qu’une question de physique, parfois cela résidait dans ces petits riens qui pourtant faisait tout. Un rire agréable. Une facilité à communiquer. Une tristesse belle à s’en damner. Des petits riens. Maya s’installa sur la première marche et Hayley sur la seconde, se rapprochant pour finalement se mettre juste derrière elle. L’endroit serait parfait pour ce qu’elle projetait d’accomplir. De plus la chaleur du soleil se diffusait dans leur dos, accompagnant magnifiquement la scène.

    Si elle avait été un observateur extérieur, elle aurait probablement eût ce sentiment d’assister à quelque chose d’idyllique mais quelques peu éculé, peut-être même un peu artificiel dans sa conception. Mais peut-être se serait-elle laissée prendre par cette peinture qui prenait vie, y prenant goût et espérant en découvrir la suite au delà de ces deux personnages figés dans ce rai de lumière. Qu’étaient-ils l’un pour l’autre ? Que représentaient-ils ? Que voulait dire ce tableau ? Il exprimait ce qu’on venait y chercher et ce qu’on y apportait. C’était peut-être ça l’existence après tout ? Une succession de tableaux qui continuaient ainsi sans fin et dont on tirait le sens que l’on voulait.

    Les mains d’Hayley effleurèrent doucement la peau du cou de Maya, l’exposant à des caresses dont elle se délectait déjà d’infliger. Alors que ses pouces commencèrent à masser le bas de sa nuque, remontant progressivement, Hayley sentait qu’elle devait dire quelque chose, pour combler ce silence qui se faisait trop pesant. Elle songea à disserter sur le sable, sa capacité à s’insinuer partout et combien il était grossier mais jugea très vite que c’était un sujet sans rapport avec ce qu’elles vivaient et trouvait ça complètement ridicule. Il y avait des tas de sujets qui lui brûlait les lèvres concernant Maya mais dont elle craignait de connaître la réponse, alors elle se drapait dans l’ignorance, comme si cela pouvait la protéger.

    Finalement, elle trouva quelque chose à dire, peut-être la chose la plus évidente même si elle n’y avait pas pensé jusqu’alors :


      - Je...euh… Merci de t’être occupée de moi Maya, j’ignore si j’ai jamais vraiment exprimé ma gratitude comme il le fallait, mais je veux que tu sache que je te dois la vie…

    Ses mains s’activaient mollement, massant les épaules de la Princesse. Ce n’était pas grand chose, mais elle estimait devoir bien ça à la chandrilienne. Ce n’était pas la meilleure des masseuses, mais personne ne s’était jamais plainte de sa technique par le passé. La vue de ce cou exposé la révélait à toute l'ambiguïté de cette relation et de ses désirs. Elle sentit une pointe de stress traverser son coeur et fût saisi d’une impulsion, se rapprochant de plus en plus près de la nuque de sa protectrice pour finalement y déposer un léger baiser.

    Et elle sût presque immédiatement qu’une nouvelle frontière dans leur relation venait d’être transgressée.
Avatar de l’utilisateur
By Maya Tega
#28228
La chaire était faible mais maya n’en avait cure. Si la mort la prenait, d’autre servirait le peuple. Elle n’était pas irremplaçable. Elle préférait mourir en continuant d’œuvrer chaque seconde pour son peuple plutôt que de laisser les siens seuls. Et quelques par…cela faisait partie de son équilibre. Une contrepartie obligatoire à sa stabilité.

Son regard se tourna vers Hayley alors que la jeune femme lui souriait. Leurs mains se trouvèrent contre la froide pierre de la rambarde. Maya entreprit alors de jouer avec ses doigts contre la douce peau de la belle rouquine. Ils se baladaient en rythme, comme possédaient par un métronome.

Les serres Princières. Le bâtiment principal était fait de verre et d’acier. Par endroit, le haut plafond de verre était soutenu par les piliers de pierre blanche. Maya y passait régulièrement, pour se ressourcer au milieu des plantes. Datapad à la main, elle rédigeait alors projet et loi entouré de fleur et d’herbe en tout genre.

Aujourd’hui, heureusement, il n’y avait ni datapad, ni projet, ni loi. Juste elle et Hayley. Elle se dirigeait d’ailleurs à présent vers le bâtiment, empruntant un sentier de pierre jusqu’à l’entrée des serres. Elle laissa son amie entrée en première dans le bâtiment. Pour la première fois, son regard ne se perdu pas directement dans le décor végétal lorsqu’elle entra. La Jedi était de dos, mais Maya pouvait facilement imaginer qu’elle laissait ses yeux vagabonder à travers le paysage coloré que formées toute les plantes que l’on trouvait dans le bâtiment. Certaines atteignaient presque le plafond, dominant cette épais tapis végétale, d’autre basse, éclipser les plus grandes de lors couleurs hors normes, tandis qu’un grand nombre attirer l’œil par leur forme impensable. Elles venaient en majorité de Planète lointaine. Certaine de ses espèces n’était visibles qu’ici, dans ses serres. Les dernières survivantes d’espèce que la galaxie avait balayé. La Princesse avança doucement, dépassant la Jedi alors qu’elle sifflait.

La simultanéité des deux actions provoqua un léger doute chez Maya sur le sens de la phrase qui avait suivie. Le sourire complice avait fini de la convaincre que tout cela faisait une fois de plus partie du jeu. La phrase et l’expression joueuse de la Jedi avaient provoqué un sourire inconscient chez la Princesse de Chandrila. Plus le temps passé, et plus la partie avançait rapidement. Si jusqu’à présent seuls les gestes et quelques mots discrets avaient permis au jeu de s’installer, leur relation avançait à présent dans une nouvelle période. Une période où visiblement, les attaques seraient bien plus direct.

Le duo avança doucement sur le chemin de terre battue. Bien que la Prima connaissait chaque recoins de la serre, elle ne pouvait s’empêcher de s’émerveille à chaque venue. Elle s’arrêta un instant à côté d’une plante grimpante dont les fleurs bleu ciel pour s’approchait des pétales de cette dernière. Durant un instant, la jeune femme laissa l’odeur florale l’envahir. D’après la légende, cette fleur était l’une des plus odorantes de la galaxie. Et un porte-bonheur reconnu comme quasiment mystique. Dommage que ce pied représentait l’un des derniers de la galaxie. Une merveille rare qui tendait à disparaître. Tout comme les moments de bonheur simple dans la vie de la Princesse.

Bientôt, les deux jeunes femmes arrivèrent en vue d’un escalier. Il était baigné par la lumière solaire. Un signe d’après son amie. La phrase provoqua chez la Princesse un rire sincère, presque enfantin. Elle se tourna vers la Jedi, un sourire aux lèvres.

« Suivons ce signe dans ce cas-là. Ca ne peut être que de bonne augure »

Les deux jeunes femmes se dirigèrent vers les marches qui menaient à une autre partie de la serre. La Princesse de Chandrila s’arrêta sur la première marche et s’asseyant sur celle-ci. Alors qu’elle s’attendait à ce qu’Hayley vienne s’asseoir à côté d’elle, celle-ci s’installa juste derrière la Maya. Dans son dos, la Prima pouvait sentir la proximité avec le corps de son amie. Pourtant, celle si la priver de cette manière de tout contact visuel. La rouquine marquait des points en imposants ses règles à la partie.

Bientôt, elle sentit les mains d’Hayley effleuraient sa peau. Doucement, elle s’aventura contre sa nuque où ses doigts commencèrent à jouer avec les sens de la Princesse. Un frisson la parcourue quand la jeune femme commença ses caresses. La sensation était agréable et douce. Un silence pesant couvrait la scène. Un silence que Maya s’était résolue à ne pas briser.

Sur ses lèvres, un grand sourire s’étendait à mesure des caresses de la Jedi. Pourtant, intérieurement, une doute s’emparait doucement d’elle. La lumière et la perte du contact visuel avec la jeune femme avait réveillé une partie d’elle qui demandé à raisonné sur la situation. La part la plus pragmatique de son être refoulé cet amusement que lui procuré le jeu. Il n’était pas nécessaire à la vie des milliards d’être qui vivaient sous sa protection. Cette logique implacable était juste, et pourtant, le reste de l’être de maya la balayait. Ces instants qu’elle vivait été pour elle une manière de garder un équilibre, une stabilité. Quelques heures intenses qui suffirait pour une vie dédié aux autres.

Hayley brisa alors le silence, remerciant Maya pour ce qu’elle avait fait. Pour quoi au final ? L’avoir héberger ? L’avoir soigné ? Ou avoir passé la nuit avec ? Elle ne valait aucunement de remerciement. La Chandrillienne n’avait fait que son devoir, et d’une manière égoiste, elle en avait retirer un plaisir unique qui s’écouler encore dans ses veines.

« Tu ne me dois rien Hayley. Je n’ai fait que mon devoir. »

La voix de la Princesse avait quelque chose de particulier. Inexpressive, presque non humaine, elle sonné comme durant de nombreuses réunions et de nombreux rendez-vous où les émotions n’avait plus court. Cette part d’elle s’insinuer à présente un peu partout dans sa vie.

Réalisant qu’un malais pouvait s’installer rapidement, elle rajouta d’une voix bien plus joueuse et chargé de plaisir quelques mots à destination de son amie.

« Et puis, je n’aurai pas pu te faire admirer ce magnifique spectacle, n’est pas ? »

Le ton avait quelque chose de volontairement taquin. Hayley avait commencé avec les doubles sens, la Princesse ne faisait que continuer. Il était encore trop tôt pour compter les points de cette étrange partie, mais la Chandrillienne ne voulait pas courir le risque de se laissait distancer par la Jedi.

Doucement, elle put sentir les mains de la rouquine descendre sur ses épaules et commencer un massage. Les doigts de la Jedi caressait doucement la peau de la Princesse. La Chandrillienne ne pouvait que profiter de la dance sensuelle qui se jouait sur la peau de ses épaules. Puis, elle sentit autre chose alors que le ballets des mains de la jolie rousse se stoppait. Une sensation de douceur extrême, un léger souffle chaud, et une pression presque imperceptible sur son échine. Le baiser de la Jedi avait provoqué chez la Princesse un frisson qui avait parcouru tout son corps. Cette sensation dans sa nuque avait provoqué un réveil d’un désir certains chez la jeune femme. Le même réveil qui en pleine nuit lui avait fait admirer les formes de la Jedi, et qui ce matin encore l’avait amené à poser le regard et la main sur ses lignes mises à nues.

Elle aurait aimé avoir la Jedi face à elle pour l’admirer et peut être, préparer à son tour une contre-attaque. Malheureusement, l’escalier l’empêcher de se retrouver et Hayley n’avait pas l’air de vouloir se décaler. Leur jeu était définitivement entré dans une nouvelle phase, et la princesse ne pouvait se résoudre à laisser la jedi prendre l’ascendant derrière ce qui ressemblait de plus en plus à un point tournant de leur trajectoire. Un point de non-retour pour leur relation.

Réalisant qu’une frontère avait été réellement franchie, Maya se laissa aller. Doucement, elle se laissa tomber sur les jambes de la Jedi, la forçant à les mettre d’un côté et de l’autre du corps de la Chandrillien. Bientôt, sa tête toucha les cuisses de la rouquine. Il était étrange pour la Princesse de découvrir les courbes de la corellienne sous cet angle. Posé ainsi, elle était pouvait de nouveau rétablir le contact visuel qui lui avait manqué.

Doucement, l’une des mains de la Chandrillienne remonta le long du corps de la Jedi, se plaçant sur les cotes de la jeune femme. Maya laissa son autre main vagabondait et apportait de douces caresses à la jambes gauches de la Rouquine. Laissait nue par une robe qui avait quelque peu remontait, Maya prenait un malin plaisir à laisser descendre et monter ses doigts sur le bas de la jambe de la jolie rousse. Sa position la limitait au genou de sa proie. Mais se n’était pas tant un problème. Au contraire, de cette manière elle pouvait doucement jouer avec la Jedi.

Son autre main avait atteint la joue de la Jedi, nom sans effleurait la poitrine d’Hayley au passage. La Princesse était repasser dans une phase d’attaque, voulant reprendre l’ascendant sur la jolie rousse qui avait pris le rôle d’adversaire.

« Voilà des lèvres qui m’ont l’air particulièrement douces. »

Le ton, le regard et le sourire. Tout dans la déclaration de Maya était à la fois jeu et sincérité. Visiblement, le temps des doubles sens étaient passées et les attaques plus direct prenaient place. Définitivement, leur relation franchissait un nouveau cap et la partie entrait dans une seconde manche où il était annoncé que tous les coups étaient permis.
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#28262
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.




    Grâce à la Force, elle avait senti le trouble qui semblait agiter Maya, un trouble qui tempêtait également dans les tréfonds de son âme. Elle était perdue, tout comme elle. Et pourtant cela ne l’empêchait pas de poursuivre cette chimère. C’était étrange en un sens, elles faisaient toutes deux l’impression d’être de ces indécis qui, porté par on ne sait quelle force de la Nature, semblaient se destiner à aller contre vents et marées là où la logique et la raison leur interdisait d’aller. Une sorte de contradiction intérieure qui les poussait à repousser ces limites, toujours plus, pour voir où l’autre irait en réaction, pour constater combien leur audace pouvait les porter toujours plus loin, espérant que pour un pas en avant, l’autre reculerait. Mais c’était peine perdue, tout comme il était vain de croire que l’une d’entre elle comptait renoncer à continuer. L’on aurait dit quelques enfants qui cherchaient à continuer par cet entêtement particulier que seuls les bambins sont capables de faire montre. Ainsi y allait-on vers cette fin qui semblait toute indiquée, elles avaient toutes deux conscience du sort qui les attendaient au bout, du bien et du mal qui en ressortirait et pourtant elles continuaient à faire ce chemin comme des êtres apaisés et conscients de leur sort qui ne comptaient pas renoncer à la potentielle erreur qui les priverait de gagner la partie mais qui accumulaient tous les points pour que le chemin soit fait comme il fût prévu qu’il soit accompli. C’était beau et terrible à la fois.

    Elle fût tirée de ses réflexions et de ses doutes par la douce voix de sa compagne qui cherchait à esquiver les remerciements de l’ancienne Jedi :


      - Tu ne me dois rien Hayley. Je n’ai fait que mon devoir.
      - Non, c’est faux Maya, tu as fais beaucoup. Bien plus que d’autres. Bien plus que je n’espérais d’une inconnue…

    Il y a quinze ans, une situation similaire à son arrivée devant le portail du palais avait conduit à un résultat bien moins plaisant pour la jeune femme. Proche de l’inanition, elle avait été utilisée comme un objet et jetée de la même façon. De ce viol elle n’avait jamais parlé à quiconque et s’était fait la promesse de n’en jamais parler, mais c’était le type d’évènement qui façonnait une existence et l’orientait assurément. Difficile de dire, pourtant, pourquoi elle avait réussi à se relever et affronter tout ça. Mais elle n’aurait jamais imaginé que qui que ce soit la sauverait. Jamais.

      - Et puis, je n’aurai pas pu te faire admirer ce magnifique spectacle, n’est pas ?

    Un sourire naquit à l’orée de ses lèvres et elle profita du fait que Maya lui tournait le dos pour se mordre la lèvre inférieure. Il y avait des spectacles qu’elle prisait plus que d’autres. Et ses pensées qui tourbillonnaient dans sa tête avaient pour thème central des choses bien différentes de l’horticulture. Le souvenir de la potentielle poitrine dénudée de la Princesse continuait à la hanter depuis la nuit dernière et il était probable qu’il en serait ainsi jusqu’à…

    Comme elle l’avait prédit, son acte avait changé la donne, rouvert les hostilités, les emmenant toutes deux sur un terrain bien plus vague, bien plus dangereux.

    Maya semblait prise par l’acte de l’ex-Jedi et se laissa aller à un geste de confiance, glissant doucement en arrière pour finir la tête entre les cuisses de Hayley. Voilà que les rôles s’inversaient et qu’elle se retrouvait à la place de Maya quelques trois quart d’heures plus tôt, cela avait un côté très cocasse, mais à bien y penser c’était logique, elles se tournaient autour depuis un moment, il semblait cohérent qu’elles entament une sorte de cycle dans leur position. Dominant et dominé. Aimant et aimé. Baiseur et baisé. Ainsi allait la vie.

    Elle sentait le regard de Maya sur elle, sur son visage un brin anguleux vu du dessous et Hayley savait combien elle ne pourrait pas se détourner de ce contact visuel bien longtemps. Maya commençait déjà à envahir les parcelles de son corps, comme une armée étrangère prenait possession d’un territoire depuis si longtemps réclamé au motif qu’il leur appartenait déjà d’un droit séculier et inaliénable. Alors que la main gauche de la Princesse venait s’étendre du côté de ses côtes, sa main droite avait trouvé un autre point faible au niveau de la jambe gauche de la corellienne. Maya avait relevé légèrement la robe, exposant cette partie à tout les assauts qu’elle souhaiterait accomplir. Assaut qui prit d’abord la forme de doigts qui allaient et venaient le long de cette jambe, frôlant parfois l’intérieur de la cuisse.

    Elle sentait son coeur accélérer tandis qu’elle voyait ses défenses s’abaisser et elle se surprit à rester complètement interdite devant ce qu’il se passait, dans l’incapacité de réagir à ce qui sonnait comme une attaque bien établie. La main de la chandrilienne avait déjà remonté de ses côtes à sa joue, mais ce qui l’avait frappé c’était les doigts de la Princesse qui avait frôlé son sein. Il n’y avait pas de doutes possibles, il y avait dans ces gestes bien plus que des erreurs. Il y avait une intention.


      - Voilà des lèvres qui m’ont l’air particulièrement douces.
      - Touche-les pour que cette impression devienne une certitude.

    Maya ne se démonta pas, même si les paroles de l’ex-Jedi semblèrent l’avoir surprise pendant quelque secondes. Et bientôt les doigts de Maya vinrent se poser sur la lèvre inférieure de la corellienne qui s’était étiré en un sourire ouvertement provocateur. Hayley, quand à elle, n’avait pas tout de suite bougé. L’inaction était une forme d’action en soi et elle se suffisait à elle-même, soulevant des interrogations sur ce comportement. Après tout n’avait-elle pas initié ce contact ? C’est elle qui avait la première relancé l’attaque. Mais elle restait là, en arrière, appuyée sur ses mains, continuant à observer avec ce même sourire un peu énervant la Princesse. Elle avait tout son temps, elle le savait.

    Puis, les doigts de Maya s’égarèrent de nouveau sur les lèvres de Hayley qui ouvrit la bouche pour la refermer sur l’index de la chandrilienne, ses dents frisant légèrement la fine limite qui relevait de la morsure. Elle termina son geste par quelques suçotements sur le doigt de la Prima pour finalement se dégager toujours avec ce même sourire un peu provocateur.

    La partie avait mal commencé pour Hayley, elle s’était sentie intimidée par Maya, sa position sociale, son attitude, sa beauté. D’autres choses avaient joués également dans ce sentiment et en premier lieu la façon dont elle avait atterri ici. Hayley s’était sentie en position de faiblesse depuis cet instant mais à présent elle était bien décidée à reprendre la main et à ne rien concéder à sa compagne sans lui faire payer au centuple sa progression. Telles étaient les lois antiques de ce jeu.

    Finalement, elle avait consenti à sortir de sa passivité affichée pour fixer intensément Maya droit dans les yeux. Ce faisant, elle avait senti son coeur progressivement augmenter sa cadence, trahissant la passion qu’elle voulait écarter au profit d’un certain détachement. Tant pis, elle ferait avec.

    Elle se pencha un peu plus, cessant de s’appuyer sur ses mains qui se révélaient légèrement terreuses du fait de sa position d’il y a quelques secondes. De son point de vue, cela ne rendait les choses que plus délectables. Si elle aurait voulu de prime abord quelque chose de plus digne, elle sentait que l’agitation que communiquait son palpitant obéissait à une logique du “tout, tout de suite”. Peu importait alors sa position ou la saleté de ses mains à cet instant, elle avait une envie qu’elle comptait bien satisfaire.

    Sa main gauche vint se poser sur la joue gauche de Maya, la caressant mais étalant par ce fait un peu de terre séchée sur celle-ci. Puis son visage s’approcha de celui de la Princesse, les yeux émeraudes d’Hayley comme attirés par ceux, saphirs de Maya et elle laissa ses lèvres se poser sur le front de la chandrilienne. Elle crût percevoir un soupir de la part de sa camarade et cette idée la mit en joie. Pour le moment elle était en mesure d’imposer ses règles mais elle n’était pas dupe : sous peu la contre-offensive serait lancée.

    Elle se retira pour de nouveau plonger sur le visage de Maya, au niveau de son menton, qu’elle mordilla avec une évidente précaution. L’heure était encore à la minutie et la retenu, mais bientôt, oui, bientôt elle pourrait se laisser complètement aller à bien plus. Elle savourait chaque seconde de cet instant, d’autant plus en sachant qu’elle les paieraient par la suite. La poitrine d’Hayley se soulevait rapidement tandis que sa respiration s’accélérait, son souffle, lui, se faisait comme plus difficile. On y arrivait enfin à cet instant. Elle l’avait anticipé depuis tellement longtemps mais savoir qu’elle y parvenait enfin lui procurait un plaisir intense. Il n’y avait rien de plus agréable que de céder à la tentation.

    Alors que sa main droite vint se poser du côté de la joue droite de Maya, Hayley prit un instant pour détailler le visage en arrondi de Maya. Même dans cette position, même inversée elle conservait cette beauté incroyable. Il était temps.

    Elle fondit sur Maya, ses lèvres se posant doucement sur celles de la Princesse. C’était un baiser ardent et passionné, où la retenue n’était plus qu’un mince concept plus qu’une réalité. Elle y avait cédé, enfin, elle était parvenue à ce point précis qu’elle désirait obtenir depuis ce matin. Cette idée l’avait rendu presque folle tant elle tournait et retournait dans sa tête et enfin on y était. Alors que les deux femmes ne semblaient pas vouloir mettre fin à cet instant, la main droite d’Hayley quitta doucement la joue de Maya pour descendre au niveau de sa poitrine, se glissant sous l’étoffe de sa robe pour caresser le sein droit de la Princesse.

    Dans cette position, à moitié courbée, elle ressentait une certaine douleur sourde poindre. Mais ce n’était pas une mauvaise chose. Dans la douleur, il y avait une certaine forme de plaisir. Et à cet instant elle arrivait à lier les deux pour s’en délecter.
Modifié en dernier par Hayley Curwee le ven. 14 juil. 2017 13:20, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
By Maya Tega
#28576
Kaleo - Bang Bang


Avait-elle fait plus que ce qu’on était en droit d’attendre d’un autre être humain ? C’était ce que semblait pensé la jeune femme. Pourtant, la Princesse n’avait entrepris que ce qui lui paraissait juste et nécessaire. Peu importe la personne qui se serait tenu là, elle aurait veillé sur elle. Peut être sans se plaisir si égoïste que lui procuré la jeune femme.

Bien sûr, la donne avait changé et le jeu avait évolué. Cette nuit où rien de foncièrement déplacé ne s’était pourtant produit les avaient amenés dans un jeu qu’elle tentait chacune à leur tour de maitriser. Ces instants de proximités et d’interdit avait complétement modifié les règles. Et le plaisir que Maya ressentait à chaque fois qu’elle prenait l’ascendant était plus fort depuis l’instant où le corps nu de la Jedi s’était dévoilé à ses yeux.

Souhaitant prendre l’ascendant, elle s’était allongée entre les cuisses de la jeune jedi. Ses doigts caressaient les douces jambes de la rouquine. Une autre main était partie s’aventurer sur les côtes, puis, sur le visage d’hayley. En provocation, la Princesse avait questionné la jeune femme sur la douceur de ses lèvres. La réponse avait surpris la Chandrillienne durant un instant. Puis, ses doigts avaient répondu au défi lancé par la jeune femme. Si la rouquine voulait jouer, elle allait apprendre que la Princesse ne reculait jamais devant rien.

Sa main c’était déplacer à proximité de la bouche de la jeune femme et doucement, le bout de ses doigts était venu frôler les lèvres de sa séduisante adversaire. Celle-ci gardait la bouche fermée, un petit sourire un tantinet moqueur aux lèvres. Jouant sa provocation jusqu’au fond, la Jedi faisait mine de restait stoïque, presque moqueuse face aux attouchements de la Princesse.

Hayley sortit pourtant bientôt de sa passivité pour entrouvrir les lèvres, faisant plonger l’index de la Prima dans cette douce ouverture. Le contact était chaud et Maya sentit bientôt les dents de la jeune femme lui appliquait une douce pression. A la limite de la morsure, la sensation était quelque part entre douleur et plaisir. La rouquine mit fin à ce ressentit ambiguë en un suçon avant de libérer de nouveau le doigt de la Princesse.

La Chandrillienne fixait désormais la rousse dans les yeux. L’instant était particulier. Leur dernière passe d’arme avait laissé le temps à Maya de faire parcourir à son autre main les jambes de la jeune femme. A présent, l’une comme l’autre était immobile, et les deux se fixaient dans une passivité totale. Se fut Hayley qui rompit ce fragile équilibre en premier. Avec douceur, elle plaça sa main sur la joue gauche de la Princesse. Maya ne pouvait que sentir la peau asséché et rendue granuleuse par le contact avec un sol terreux s’aventurer doucement sur son visage.

Avec lenteur, elle vit le visage de son amie se rapprochait. Elle voyait surtout ses lèvres. Ses douces lèvres qu’elle avait touchées quelque minute auparavant. Elles se rapprochaient avec vitesse des siennes. Enfin, le contact tant désiré aller se dérouler.

Pourtant, les lèvres de la Jedi s’éloignèrent des siennes pour venir se poser sur son front. La Prima ne put retenir un soupir de déception quand le contact se fit. La douceur des lèvres de la rouquine sur son front était agréable certes, mais elle était bien en deça des espérances de la Chandrillienne. Après avoir tant caressés la douce peau de la Jedi, elle avait une irrésistible envie de la gouter. Le sourire de son adversaire était à la hauteur de la douce torture qu’elle faisait vivre à la Princesse.

De nouveaux, la jeune rousse approcha son visage de celui de la Princesse. Cette fois, les lèvres d’Hayley trouvèrent le menton de Maya. Elle prenait un grande attention à couvrir la Prima de doux baiser avant de la délivrer enfin. Bientôt, la Jedi abandonna une dernière fois le visage de Maya pour y revenir une ultime fois. Alors que sa deuxième main s’était posé sur la joue de la Chandrillienne, la rouquine avait enfin posait ses lèvres sur celle de la Princesse.

Le baiser qui suivit fut passionné. Sans retenue, sans limite. Un baiser comme seul un puissant désir pouvait en provoquait. Maya s’était totalement abandonné à ce point de non-retour. Le protocole qu’elle n’avait jamais considérer ne lui était pas apparu comme la barrière qu’il aurait dû symboliser. La morale, qui aurait dû arrêter ses lèvres avant l’ultime contact, n’avait plus d’emprise sur la jeune femme. Ses sentiments, le reste de sa vie, qui se trouvait tant en apparente contradiction avec ce geste en ressortait en réalité renforcé. Sans l’expliquer, ce désir et ce plaisir dans ce jeu et cette domination lui était nécessaire. Pas juste agréable, irresponsable ou égoïste. Nécessaire pour garder un équilibre dans son existence.

Quand les lèvres des deux femmes se séparèrent, Hayley glissa sa main sous l’étoffe qui composait la robe de Maya. Le contact entre la peau de la Princesse et les doigts chauds de la jeune femme lui procura un plaisir nouveau. Le plaisir ne fut que plus grand, plus intense, quand les attouchements de la Jedi se portèrent sur son sein. Sous la caresse de la rouquine, la Princesse sentit sa respiration accélérer. Elle sentait se plaisir poindre doucement au fond de son cœur, exacerbant encore un peu plus le désir qui la possédait depuis le début de cet étrange jeu. La Chandrillienne le savait, si elle voulait éprouver le plaisir que lui provoquait la domination de cette partie, elle devait à tout prix changer la donne et rétablir la situation.

Ainsi, malgré le plaisir qu’elle ressentait, la Princesse se dégagea de l’étreinte de la rouquine. Maya se pencha en avant, se libérant de la main d’Hayley, avant de se retourner pour lui faire face. Elle attrapa les mains de celle-ci, et doucement, entreprit de s’allongeait au-dessus du corps tant désiré. Dans son geste, elle accompagna les mains de la Jedi jusque loin au-dessus de sa tête, comme pour la privée momentanément de toute défense.

Une fois allongeait au-dessus de la Jedi, Maya veilla à laisser doucement appuyer son corps contre celui de celle qui semblait être sa prisonnière. Dans cette position, elle se douter de la légère douleur que devait ressentir la rouquine. Une sensation que Maya veillait à garder faible, tantôt imperceptible, tantôt nourrissant le désir.

Pour, l’une des mains de Maya vint caresser doucement les cheveux de la Jedi. Avec passion, elle rapprocha son visage de celui d’Hayley pour y déposait une série de doux baisers. Elle commença par le front, puis descendit doucement sur les joues, avant de s’aventurer dans le cou de la jeune femme. Presque brutalement, elle remonta pour poser ses lèvres sur celle de la Jedi. Le baiser était intense, mais Maya ne le fit pas durer outre mesure. Pas par manque d’envie, mais par simple attaque. Par provocation. Par volonté de gagner ce jeu qui venait d’entrer dans sa phase finale.

Ses lèvres repartirent s’aventurer dans le cou de la rouquine alors que sa main descendit soudainement vers le torse de celle-ci. Bientôt, alors qu’elle posait une nouvelle fois ses lèvres sur celle de la Jedi, sa main se glissa sous le tissu pour caressait le sein droit de la rouquine. Quand sa peau entra en contact avec l’aréole, la Princesse ne put s’empêcher de mordiller la lèvre inférieure de la Jedi, comme pour équilibrer un peu plus le plaisir et la douleur afin de démultiplier le désir.

Puis, ses lèvres se portèrent sur le décolleté de la jeune femme. Maya déposa un baiser sur chaque centimètre de peau que le tissu lui laissait accessible alors que sa main caressait toujours la poitrine d’Hayley. Elle remonta une nouvelle fois vers le visage de la jedi. La Princesse en profita pour planter son regard dans celui de la prisonnière de ses désirs. Sa main rompit alors brièvement le contact pour saisir le tissu de la robe et tentait de le faire glisser légèrement. Et alors que les courbes de la Correlienne se révélaient en plein jour, Maya gardait son regard fixé dans ses prunelles. Dans ses fenêtres de l’âme, elle espérait saisir la réaction de sa partenaire devant sa nudité imposé. S’attendait elle a une étincelle de gêne ? De peur ? De désir ? La Princesse ne le savait pas elle-même. Le plaisir sadique qu’elle ressentait en cet instant aurait pu être en d’autre moment bien inquiétant. Cet éclat de sadisme dans son regard était tout à fait nouveau, et il avait quelque chose de sauvage, de brutal et de presque dangereux. Poussait par ce jeu, une nouvelle facette de Maya se révélait au jour. Elle qui avait passé sa vie aux pouvoirs sans en retirer la moindre satisfaction prenait ici un malin plaisir à dominer et à imposer ses désirs à son invitée. Elle savait que tôt ou tard, Hayley tenterait de reprendre le dessus, mais elle contre-attaquerait, pour profiter de nouveau de ce plaisir qui était presque malsain et malicieux.

Pour prolonger son plaisir, la Princesse tourna de nouveau ses lèvres vers le décolleté de la Jedi. Cette fois, le tissu n’était pas là pour l’arrêter quand elle aborda le bord du sein d’Hayley. Elle déposa une série de baiser tout autour du centre de son attention, puis, elle tenta quelques incursions sur la douce pente que formait la poitrine de la rouquine. Comme hésitante à aller plus loin, elle fit doucement le tour de cette forme qu’elle avait gardé en mémoire depuis la nuit dernière. Saisissant le deuxième sein de la jeune femme avec sa main, elle semblait avoir pris sa décision. Dans un élan passionné, elle s’attaqua au sommet de la courbe, qu’elle mordilla doucement, avant de légèrement suçoter la peau de la Jedi. Les lèvres gardèrent le contact de longue seconde alors que de ses doigts, elle s’amusait à tantôt caressait, tantôt légèrement pinçait les deuxièmes seins de la rouquine. Elle sentit la respiration de sa prisonnière s’accélérait doucement, et après quelques instants, elle décida de mettre fin à ses caresses. Elle se releva doucement pour placer son visage face à celui d’Hayley. Maya voulait imposer son rythme. Elle souhaitait contrôler cette équilibre entre plaisir et douleur que ressentait la Jedi, et à cet instant, elle avait décidé de la privé quelque peu de se plaisir. De la faire languir, avant de reprendre la main. Insciemment, la Princesse savait bien que la rouquine essaierait de reprendre la main. Qu’elle aussi, voudrait dominer et mener la danse. Mais dans tous les cas, Maya reprendrait le dessus. Ce plaisir égoïste, presque malsain qui la saisissait en cet instant était trop fort pour qu’elle ne puisse y résister. Le fragile équilibre que représentait maya en certains instants semblait aujourd’hui attaché à cette nouvelle partie de la jeune femme qui venait d’apparaître dans ce jeu.
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]