L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Hayley Curwee
#28617
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


    Le contrôle était une chose futile, une illusion sans cesse proclamée comme une vérité, espérant que plus on l’utilisait comme une incantation plus elle se révélerait réelle. Mais rien n’était plus éloignée de la vérité que ce curieux concept tout droit sortie de l’esprit d’un fou qui pensait que l’on pouvait appliquer avec assez de précision tout le poids que l’on voulait dans une décision ou un acte. Vain et dément, celui qui osait se prévaloir d’un tel concept et d’essayer de le déceler dans n’importe quel être sentient. Nous sommes tous des êtres hors de contrôle, tous des êtres de passions, tous des dominos qui nous écroulons les uns après les autres dans une farandole à la beauté chaotique.

    Mais quel être dénué de raison pourrait y voir la moindre once de contrôle ? Un soupçon d’ordre ? Non, c’était une aberration, une collision entre êtres complètement possédés et aveugles, s’élançant à corps perdu vers l’obscurité de leur existence, la zone d’ombre hors de leur confort personnel, seulement habités par cette unique idée qu’en agissant il y aurait réaction et que rien que cette idée de réaction était une beauté en soi.

    Ce qui se passait ici et maintenant était l’illustration parfaite de combien le contrôle était une erreur, un non-sens total de l’existence, il n’y avait aucun contrôle, juste une vague qui nous porte à nous fracasser contre les récifs.




    Maya se dégageait de son étreinte, dans une volonté de ne pas se laisser dépasser mais c’était trop tard, bien sûr, toutes deux avaient passés un point de non-retour, un point où les choses s’enchaînaient d’une manière aussi logique que mécanique, seulement ponctuées par l’irruption des remous d’une lutte. Elle s’était redressée, lui faisant face, Maya faisait glisser doucement ses mains sur les bras d’Hayley et elle sentait le duvet qui les composait se hérisser à mesure de la progression des mains de la Prima, l’amenant à devoir lâcher sa prise à élever ses mains au ciel, comme une croyante priant la mansuétude d’une déesse trop cruelle pour la contenter, une déesse qui la faisait souffrir autant psychologiquement que physiquement comme le lui signalait chaque fibre de son corps, mais c’était supportable, pour le moment.

    Elle sentait les doigts de sa compagne s’égarer dans ses cheveux et rien que cette sensation lui permit de se sentir se perdre dans autre chose, un plan d’existence qu’elle n’arriverait pas à définir mais où elle se sentait bien. Elle s’exposait par là même à un feu nourri de baisers que lui infligeait Maya, et la caresse de ses lèvres sur sa peau était des plus lancinante. Lorsque les lèvres de sa compagne s’attardèrent dans son cou, elle fût saisi d’un frisson qui la parcouru de sa nuque au reste de son corps, elle ressentait une chaleur intense se diffuser au niveau de son bassin, l’excitation et le plaisir s’entremêler dans une chorégraphie dont elle connaissait déjà les tenants. Depuis un temps long, déjà, elle s’était laissée aller au plaisir en aveugle, fermant les yeux pour laisser ses autres sens transmettre le message avec plus d’intensité et c’était une torture de tous les instants, parce qu’elle rêvait de plus. Et enfin elle sentit le goût de Maya dans sa bouche, indéfinissable, il était pourtant délicieux, c’était la seule certitude qu’elle en avait. Il avait quelque chose de trop rapide, pourtant, pour être apprécié et elle sentit son coeur se soulever alors que Maya s’éloignait à nouveau. Elle avait prit les commandes, toujours passionnée par le jeu, espérant arracher une victoire, toujours, quant à Hayley, elle, elle ne savait plus vraiment où elle en était.

    Les doigts de Maya tracèrent un chemin aussi brûlant que la lave sur le torse de la jeune femme alors que de nouveau ses lèvres s’aventurèrent à la rencontre de son cou, déclenchant un nouveau frisson. Sa respiration s’était accélérée tandis qu’elle sentait la main de Maya s’égarer sous le tissu de sa robe, alors qu’elle la sentait caresser son sein elle ne pût réprimer un gémissement à moitié entrecoupé par son souffle mais bien vite interrompu par la surprise des dents de Maya qui se refermèrent délicatement sur sa lèvre inférieure.

    Puis de nouveau le parcours reprit, les baisers de Maya s’apposant méthodiquement sur la peau de l’ancienne Jedi, Hayley avait depuis bien longtemps rouvert les yeux et elle fixait avec intensité le regard de la princesse, celle-ci semblait chercher quelque chose dans le regard de la corellienne. La gêne ? La peur ? Le désir ? Elle était traversée par toutes ces émotions à la fois, bien entendu. Tout dans cette situation réclamait ces trois sentiments et la seule chose qui la poussait à continuer c’était qu’elle s’était totalement abandonnée, sachant pertinemment qu’elle ne pourrait avoir le contrôle pour le moment, alors elle s’était laissée aller à son propre plaisir, égoïstement.

    Maya était redescendu, poursuivant sa besogne, dans le but de perdre la corellienne et cette dernière devait avouer qu’elle y arrivait plutôt bien, ses gémissements non-dissimulés en attestait tout comme sa respiration saccadée. Une chose étrange se produisit alors, elle eût l’impression de se dissocier de son corps, continuant à en ressentir le plaisir qui envahissait ses sens petit à petit, la laissant sans défense tandis que son esprit observait la scène de l’extérieur, consentait à la défaite tant espérée par Maya. Cette “aspect dissocié” d’elle-même continuait à regarder la scène avec un regard froid, encaissant tout ceci avec flegme. Alors que Maya fourrageait ses seins avec une certaine sauvagerie qu’elle pensait maîtriser, son aspect décida qu’il était temps de riposter. La chandrilienne, dans son offensive, avait négligée un aspect primordiale : Hayley était libre de ses mains.

    Maya avait laissé une ouverture dans son jeu, il était temps de s’y glisser pour renverser le cours de la partie. De passive, elle reprit une attitude plus active et s’agrippa à Maya avec force, comme si sa vie en dépendait, comme si il n’y avait aucune autre solution pour elle. Sa main droite collé à la joue de Maya, y ajoutant de la terre. Elle aimait ça, cette possibilité de salir quelque chose de beau, cela tenait d’une démarche presque artistique, détourner la beauté, la transformer, l’amener à quelque chose de plus bas. Son autre main était passé derrière la tête de Maya, lui permettant de caresser les cheveux de la brune tout en facilitant sa propre position. Alors qu’Hayley s’était redressé, elle avait fondu sur les lèvres de la chandrilienne avec fureur, fermant les yeux pour ne pas voir à quel point elle était impliquée, pour ne pas réaliser toute la violence des sentiments qui l’agitait.

    A mesure qu’elle prolongeait le baiser, sa main droite glissa le long du dos de Maya, caressant les fesses de la Prima, mais ce n’était pas suffisant, il lui fallait plus, bien plus. Elle rompit le contact de ses lèvres pour les poser sur le cou de sa compagne, laissant la pointe de ses dents marquer légèrement celui-ci et elle percevait les gémissements de Maya qui semblait aussi excitée qu’elle. Elle-même partageait son temps entre avoir le souffle coupé et la respiration qui s’accélère, comme si son corps ne savait pas comment vraiment réagir à tout cela.

    L’aspect continuait à contempler la scène, partagé entre le plaisir de cette image et une tristesse sourde et profonde qui agitait ses tréfonds, car elle savait très bien ce qui se tramait, ce que tout ceci impliquait, les plus belles histoires étaient résolument les plus tristes et celle-ci était d’une beauté certaine.

    La main droite d’Hayley n’avait pas cessé sa progression, la croupe rebondie de Maya n’avait été qu’une étape, qu’un entracte vers autre chose. Le combat avait mis à bas toutes les barrières, toutes les frontières et il était temps de passer à la vitesse supérieure, sa main s’était porté à la jambe droite de Maya et à mesure qu’elle parcourait la peau de la princesse, elle ôtait toute défense à cette dernière, le tissu de la robe de Maya s’écartant comme intimidé par la volonté de cette main qui semblait résolue à atteindre son but. Les dents d’Hayley continuait de titiller la Prima, s’attardant sur son menton, puis s’avançant jusqu’au lobe de l’oreille gauche de Maya.

    A présent la main avait atteint une partie de son objectif, rencontrant un autre tissu au niveau de la hanche de Maya. Le pouce s’y glissa, tirant légèrement vers la jambe le morceau de tissu et Hayley réalisa que Maya retenait son souffle, comme si elle ne savait pas comment réagir à tout cela. Avait-elle pensé qu’elle s’arrêterait ? Ca non, c’était hors de question. Hayley l’embrassa de plus belle, comme pour faire taire ce silence de l’âme qu’avait Maya. Pendant ce temps la main glissa sur la jambe dont le tissu avait été écarté, passant sur l’intérieur de la cuisse… Si proche…

    Il y eût un claquement, au loin. Le son d’une porte qu’on referme. Puis une voix qui s’éleva, un peu confuse :


      - Prima Tega ? Vous êtes là ?

    Les deux femmes s’observèrent intensément, interdites, qui que ce fût il venait de gâcher la partie. Il n’était pas en vue, pourtant, mais tout laissait à penser qu’il arriverait sous peu. Les deux femmes se sourirent, remettant leur vêtements en place pour avoir l’air aussi digne que la situation le permettait. D’un revers de la main, Hayley balaya les morceaux de terre sur la joue de Maya, déposant un léger baiser sur les lèvres de la Princesse avant que les deux ne se relèvent, par contre Maya gardait les marques de “l’attaque” d’Hayley dans son cou. Un garde était là, apparemment la présence de la Prima était nécessaire pour des affaires concernant la CSU. Elles suivirent donc toutes deux le garde, avec l’air de deux petites filles rappelées à l’ordre après des bêtises, Hayley s’approcha aux côtés de Maya, glissant dans son oreille avec un air un peu mutin :

      - Tu sais, si tu ne voulais pas que je mette tes fringues, suffisait de me le dire plutôt que me les arracher…

    Elle lui adressa un clin d’oeil, assorti d’un sourire coquin tandis que le petit groupe quittait la serre.
Modifié en dernier par Hayley Curwee le ven. 14 juil. 2017 13:21, modifié 1 fois.
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By Maya Tega
#28718
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La Chandrillienne se laissait aller totalement à se plaisir malsain qu’elle prenait à se rendre maitresse de ce corps qui n’était pas le sien. Elle ne cessait de mordiller et de caressait la poitrine de la rouquine, tirant de chacun des soupirs de sa victime un bonheur particulier. Elle était égoïste, et dominait de cette manière la jedi l’emplissait d’un bonheur bien particulier.

Pourtant, cette phase de domination toucha bientôt à sa fin. Dans sa quête de plaisir, elle avait laissé les mains d’Hayley libre après les avoirs emprisonnées quelques minutes. La rousse profita de cette inattention pour serrait la Princesse contre elle. Dans son mouvement, elle passa sa main dans les cheveux de Maya qui l’embrassa de nouveau. L’autre main de la correlienne passait sur la joue de la la Prima, y apportant encore un peu de terre. Doucement mais surement, la Jedi se releva. La Princesse n’eut d’autre choix que de la suivre à contrecoeur dans ce mouvement. Elles étaient toutes deux assises face à face, Maya en amazone au-dessus de sa proie.

A peine la jedi avait-elle retrouvé une position assise, ses lèvres fondirent sur celles de la Princesse. Un long baiser passionné les animèrent, provoquant une vague de plaisir chez la Princesse. La chandrillienne plaqua sa main dans la nuque de la rouquine pour faire durer ce moment, et lui retirer toute alternative.

La main d’Hayley qui se trouver dans ses cheveux était doucement descendu le long de son dos pour atteindre sa hanche. Quand la peau brulante de la Jedi se posa sur les fesses de la Princesse, celle si émit un petit cri de surprise. Malgré le tissus de sa robe, elle pouvait sentir la chaleur de cette délicate caresse irradiait sa croupe. Les lèvres d’Hayley se décollèrent alors de celle de la Princesse. Elles s’éloignèrent un peu pour s’aventurer dans le cou de la Princesse. Doucement, elles jouaient avec les sens de la Chandrillienne. Ses dents marquaient doucement la fine peau de la jeune femme. Maya ne pouvait empêcher sa respiration d’accélérer. Elle ne pouvait empêcher ces gémissement de plaisir que la Jedi lui soutirait. D’une certaine manière, elle avait perdu le contrôle de la situation. A présent, c’était Hayley qui jouait avec elle. Elle ressentait le plaisir procurait par les caresses et les baiser de la Jedi. Pourtant, intérieurement, elle savait qu’elle ne devait pas laisser le contrôle à Hayley trop longtemps…Ce plaisir qu’elle avait ressentie en la contrôlant la pousserait à reprendre le contrôle de la situation, et à faire subir au centuple à la Jedi chaque once de plaisir qu’elle lui donnerait.

Alors que Maya subissait les assauts des lèvres de la Jedi, elle sentit la main de la rouquine s’aventurait sur sa jambe. Cette fois, il n’y avait plus d’étoffe entre les deux jeunes femmes et la Princesse pouvait sentir cette chaude caresse directement sur sa cuisse. Doucement, les doigts d’Hayley remontaient le long de la peau de Maya. Sous son avancée, la robe de la Chandrillienne semblait s’avouer vaincu, ne s’opposant guère à l’avancée de la Jedi. Bientôt, les dents d’Hayley s’arrêtèrent sur l’oreille de la princesse alors que sa main remontait toujours plus haut. La Chandrillienne ferma les yeux, sensible à la fois aux caresses et aux morsures d’Hayley. Elle avait elle-même glissé sa main dans sur la poitrine de la Jedi, ne voulant pas rester simplement passive durant ces instants. Sous ses doigts, elle sentait la douce peau de la rouquine brulait d’excitation. Leurs râles se confondaient et toute deux prenait un plaisir intense à ce petit jeu.

Bientôt, Hayley décida de passer à la vitesse supérieure. Sa main qui avait jusqu’à maintenant attendu sur la cuisse de la Princesse avait repris sa marche. Elle venait d’arriver à l’ultime frontière. Le dernier tissu qui protégeait l’intimité de Maya du désir de la Jedi. La Prima sentit le pouce de la Jedi passer outre le sous vêtement, et tentait de le tirait doucement vers sa jambe. Sous ce contact entre les deux peaux, Chandrillienne sentit sa respiration se bloquait. Elle ne regrettait en rien ce qui allait venir, au contraire, elle le désirait, mais avait laissé le jeu lui échappait et il lui fallait reprendre la main avant que la Jedi n’aille trop loin…

Comme pour mettre fin à ses interrogations, la Jedi embrassa la Princesse à plein bouche. Le baiser était passionné alors que de sa main, la rousse tentait toujours de faire tomber la dernière barrière qui protégeait l’intimité de Maya. Le baiser avait transporté la Chandrillienne, et elle savait à présent que tous ce que la Jedi ferait aurait un prix à payer.

Doucement la princesse écarta un peu ses jambes pour laisser plus de liberté à Hayley qui en profita pour faire glisser le dernier vêtement qui protégeait Maya. La Chandrillienne s’appliqua à légèrement pinçait la poitrine de son invité pour lui montrer qu’elle n’avait pas abandonnait la partit. Alors que la main de la correlienne remontait doucement le long des cuisses de la Prima, ses gémissements se firent un peu plus fort et plus rapide. Sa respiration était haletante. Leur partie avait bien assez durée et le désir c’était emparée de Maya. Elle aussi avait sa main qui cherchait doucement à s’aventurer sur le bas ventre de sa proie….

C’est à cet instant, où l’une et l’autre s’aventurait dans la dernière manche du jeu qu’un bruit sourd ramena Maya à la réalité. Le bruit d’une porte claquant au loin. Une voix suivit le bruit, cherchant apparemment la Princesse. La jeune femme poussa un lourd soupir, fixant Hayley qui avait arrêté toute initiative suite à ses bruits. L’intrus n’était pas en vue, mais s’il avait choisis de risquer de déranger Maya, les choses devaient être urgentes et importantes. Et il ne s’arrêterait pas dans sa quête de Princesse avant d’avoir débusqué Maya.

La Princesse se releva donc, non sans avoir partagé un dernier baiser avec la Jedi. Elle remit en place le tissu qu’Hayley avait descendu sur ses jambes, avant de remettre en place sa robe. La princesse balaya les traces de terre qui se trouvait sur sa robe alors que la rouquine la débarrassait en douceur des traces de terres qu’elle avait pu déposer sur le visage de la Prima. Il fallait que la jeune femme se donne un minimum l’air présentable. Les gardes avaient l’habitude de la voir revenir avec sa robe couverte de terre et de poussière lorsqu’elle allait travailler dans la serre. Sur le visage, c’était une autre histoire.

Elles étaient sorties. Maya avait repris un air détaché, presque froid en comparaison de ce qu’elle était il y a quelques secondes encore. Quand le garde s’approcha, la Prima semblait être prête pour le travail. A vrai dire, rien ne semblait différencié cette fois si de toute les autres fois où elle avait réellement travailler au milieu des plantes. Rien. Sauf peut-être cette marque dans le cou dont elle ignorait encore l’existence.

« Que se passe-t-il pour que vous veniez mes chercher jusque dans les serres ? »
« Sa majesté Kilbon vous demandes madame. Il semblerait que ce soit urgent. »
« Encore ? Evidemment, c’est toujours urgent. »

La jeune femme remonta alors les escaliers qui menaient au palais. En chemin, Hayley se rapprocha d’elle, lui glissa quelque d’où mots. L’espace d’un instant, son visage était redevenu aussi joueur et taquin que lors de leurs aventures dans la serre.

« La prochaine fois, je n’attendrais pas autant pour te les retirer. »

L’expression de Maya était à la fois provocatrice et autoritaire. La volonté de reprendre le dessus et de s’amuser de nouveau avec la Jedi et son corps était palpable. Cette facette de Maya ne s’était jusqu’à maintenant jamais exprimé. Elle qui avait passé sa vie au sommet, dans les hautes sphères du pouvoir, elle découvrait seulement maintenant que manipulait l’autre pouvait lui procurait un plaisir étrangement intense…

Alors que le groupe avançait doucement dans le couloir, Maya interrompit la marche pour s’exprimer au garde qui les escortait à présent.


« Dites au Roi Kilbon que je prendrai ça communication dans trente minutes. Il faut que je prépare un minimum le rendez-vous. Et ça ne lui fera pas de mal d’attendre. »

Quand le garde s’éloigna un peu, Maya se pencha à l’oreille d’Hayley pour lui parler à demi voix.

« Ce n’est qu’un roi, il peut bien attendre un peu, quand penses-tu ? »

Tournant la tête pour vérifier que la voie était libre, Maya posa sa main sur la croupe de la Jedi, y appliquant une caresse appuyée. Ses doigts claquèrent une fois sur le fessier de la Jedi, et la princesse commença à se remettre en marche.
«
Bon, il va falloir que j’aille me préparer.
»
Modifié en dernier par Maya Tega le mar. 18 juil. 2017 08:45, modifié 1 fois.
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By Hayley Curwee
#28780
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      - Tu sais, si tu ne voulais pas que je mette tes fringues, suffisait de me le dire plutôt que me les arracher…
      - La prochaine fois, je n’attendrais pas autant pour te les retirer.

    Elle lui sourit, machinalement, épuisée par les événements autant que par la frustration qui en ressortait. Avoir été si proche du but mais ne pas pouvoir aller plus loin lui donnait la sensation d’être une sorte d’Icare, même si, au contraire de lui, elle n’avait pas chuté du fait du but qu’elle voulait atteindre. Néanmoins la vue de l’expression qui avait prit place sur le visage de Maya lui arracha un sourire complice, elle aimait ce moment qu’elles avaient partagés, même si était consciente qu’il lui en fallait plus maintenant. Le désir de goûter Maya s’était fait une impérieuse nécessité maintenant, quelque chose d’irrépressible qu’elle sentait palpiter dans ses entrailles.

      - Dites au Roi Kilbon que je prendrai ça communication dans trente minutes. Il faut que je prépare un minimum le rendez-vous. Et ça ne lui fera pas de mal d’attendre.

    Elle sentit le souffle de Maya sur sa peau alors que le garde s’éloignait un peu, celle-ci lui sussurant :

      - Ce n’est qu’un roi, il peut bien attendre un peu, quand penses-tu ?
      - Je pense qu’on ne perds jamais rien pour attendre…

    Et elle lui adressa à nouveau un sourire complice, se mordant la lèvre inférieure alors que Maya lui caressait les fesses avec une certaine vigueur. Cette femme… Elle ne la laisserait pas partir comme ça, elle ne s’en tirerait pas ainsi.

      - Bon, il va falloir que j’aille me préparer.

    Elle l’observa s’éloigner, disparaissant bientôt de sa vue alors qu’elle était restée sur le petit chemin de terre entourés de plantes qui égayait les lieux. Il faisait un temps superbe et elle se sentait un peu mieux, la douleur dans ses côtes était moins prononcé à présent, mais elle avait l’impression de se souvenir seulement maintenant qu’elle avait une blessure. Elle resta là encore une bonne demie-heure, à flâner, se contentant de contempler les insectes aller et venir à leurs existences, contribuant à leur manière au cycle de la vie et à l’harmonie, un peu comme s’ils étaient des agents du Côté Lumineux de la Force, même à leur insu.

    Finalement, elle entreprit de regagner sa chambre, passant sous les regards des gardes qui semblaient partagés entre curiosité et réprobation. Et elle se posait la question : que représentait-elle pour eux ? Une intrus ? Avaient-ils une idée de ce qu’elle faisait avec leur Prima ? Le moindre doute de cette relation électrique et tendue qui liait l’ancienne Jedi et la Princesse ? Rien que d’y penser, elle se sentit rougir un peu.

    Une fois de retour dans sa chambre, elle se laissa tomber dans son lit, s’effondrant dans un manque de volonté flagrant. Elle bailla, passant tardivement sa main devant sa bouche tandis que ses yeux émeraudes examinaient le plafond. Elle se sentait encore excitée de cette ivresse sauvage qui avait saisi son coeur à la proximité de Maya. Quelque chose qu’elle n’avait pas ressenti depuis longtemps, ayant passé le plus clair de son exil dans l’ascétisme de ce point de vue. Elle tourna ses pensées vers Maya : un lien très fort venait de s’établir entre les deux femmes, aussi l’ex-Jedi choisit de mettre à profit ce lien pour s’exercer à une extension de son pouvoir Sens de Force qu’elle envisageait de perfectionner. Alors qu’elle savait la Princesse occupée avec le Roi Kilbon, elle tendit sa volonté dans le flux de la Force afin de la ressentir. A travers la Force Vivante, elle sentait les lueurs des vies qui habitaient le palais et les alentours et cela avait quelque chose d’agréable d’effleurer ces existences à travers la Force. Elle finit par trouver Maya, à travers la Force elle se focalisa sur elle, pour en sentir les sentiments, mais ce qu’elle pouvait déceler était très confus : il y avait un sentiment de profond ennui de ce qu’elle croyait sentir, mais ce n’était que la surface des choses, comme une carapace qu’on pouvait percer… Et à l’intérieur elle ressentait quelque chose de plus étouffant et lancinant à tel point qu’il pouvait prendre le pas sur tout le reste si on le laissait libre. Etait-ce du désir qu’elle percevait chez Maya ? Elle le pensait, oui. Alors elles en était arrivé à cette situation où toutes deux étaient obsédés par l’autre ? C’était...gratifiant. Mais pas moins énigmatique, hélas.

    Elle se redressa, soupira, envoya voler ses chaussures et sa robe, enfin celle que Maya lui avait pour ainsi dire prêté et s’aventura jusqu’au balcon, à demie-nue. Le soleil continuait à darder de ses rayons la capitale, néanmoins la chaleur était loin d’être étouffante, elle était juste ce qu’il fallait pour que ce soit appréciable. Sa poitrine offerte à l’astre, tout comme presque tout le reste de son corps d’ailleurs, elle s’installa dans une chaise dépliée fermant les yeux. Elle avait un temps envisagée d’effectuer une méditation vide afin de se purger de toutes ses émotions, mais elle savait au fond que c’était peine perdue, la proximité avec l’objet de son désir - seulement quelques murs les séparait - ne lui laisserait aucun répit.

    Le temps s’écoula à toute vitesse semblait-il et bientôt la fraîcheur commença à s’installer, toutefois elle pût profiter du soleil jusqu’à presque 20h, heure à laquelle elle se décida à sortir de sa torpeur provoquée par son après-midi passé à lézarder. Elle avait dû s’assoupir pendant cet instant car il semblait que les vêtements éparses qu’elle avait laissé traîner un peu partout sur le sol avait été emporté et qu’on avait laissé un plateau repas sur le bureau, non loin du balcon. C’était un assortiment de crudités pour la plupart, qui que ce fût, il semblait avoir deviné que par cette chaleur ce genre d’aliments était bienvenu de par la fraîcheur qu’ils offraient. Elle piocha dans le plateau, grignotant ce qu’elle pouvait jusqu’à ce qu’elle se sente rassasiée. Puis elle se dirigea vers la salle de bain, songeant qu’un bain serait très certainement le bienvenu étant donné qu’il y aurait peu de chances qu’elle retrouve des conditions de vie aussi agréables à l’avenir. Elle se fit donc couler un bain, profitant de ce temps pour se brosser les dents, tout en réfléchissant à la suite des événements : elle avait beau apprécier de vivre dans ce rêve éveillé, elle savait que tôt ou tard elle devrait y mettre fin. Elle n’avait pas perdu de vue sa mission, elle culpabilisait même assez de prendre ce temps de repos avant d’y retourner. Mais son désir pour Maya, elle devait y succomber avec plus d’application, afin de n’avoir aucun regrets.

    Finalement le bain était assez chaud et elle s’y glissa après avoir ôté sa culotte, la chaleur du bain était délectable, elle s’enfonça dans l’eau jusqu’au épaules et ferma ses yeux, se laissant envahir par la sensation de douceur ardente qui se diffusait dans tout son corps. Elle se sentait détendue et merveilleusement bien, sensation qu’elle n’avait pas éprouvé depuis un bon bout de temps. Elle laissait le bout de ses doigts effleurer son corps, comme une caresse légère qui venait compléter cette félicité, son souffle se ralentit et finalement ce fût le noir.

    Lorsqu’elle se réveilla, elle ne savait pas l’heure qu’il était, mais la chaleur avait quitté le bain, probablement seulement alimenté encore par sa propre chaleur corporelle. Elle s’extirpa de l’eau et commença à se sécher. Après une rapide vérification elle pût voir qu’il était près de 23h. A présent, elle se sentait reposée et n’avait pas vraiment sommeil, elle se dirigea quand même vers l’armoire pour y trouver quelque chose à passer, son choix se portant sur un mini short et un t-shirt noir.

    Bientôt, le calme qui semblait s’être emparé d’elle laissait place à autre chose alors qu’une nouvelle fois elle tentait grâce à la Force de ce que ressentait Maya. La frustration la saisit alors qu’elle semblait incapable de la déceler et elle se demandait comment réagir à présent. Elle sentait au fond d’elle qu’elle avait envie de la revoir, de mener les choses jusqu’à leur termes, aussi elle prit la décision de la retrouver.

    Elle ouvrit la porte de sa chambre, les couloirs semblaient vides et dénués de lumière. Pas âme qui vive ici. Elle n’avait pas besoin de lumière, guidée par la Force elle pouvait tout à fait déceler quelqu’un dans le noir, elle s’aventura donc dans les ténèbres, défilant dans les couloirs pendant une bonne dizaine de minutes avant de sentir la présence familière de Maya. Elle était à l’autre bout du couloir, seul, légèrement voûtée comme sous l’effet du poids de la fatigue qu’elle avait dû accumuler à cause du travail constant qu’elle devait fournir. Lorsqu’elle la vit, son sang ne fit qu’un tour : elle s’avança vers elle d’un pas décidé tout en mobilisant la Force pour la plaquer contre le mur. Lorsqu’elle arriva à son niveau, elle murmura :


      - Tu croyais que je t’aurais laissé m’échapper ?

    Et, alors que Maya était toujours soumise aux effets de la télékinésie, elle laissa sa main gauche remonter doucement la robe de sa compagne pour caresser ses fesses alors que sa main droite s’insinuait sous la robe pour titiller son sein droit. Et, porté par un élan de désir, elle imposa ses lèvres à celles de la princesse, elle était parcourue de sentiments violents, d’une volonté évidente de pousser le jeu à un niveau, plus brutal. Elle relâcha petit à petit l'emprise de la Force sur Maya, alors que les choses s’emboîtaient exactement comme elle le voulait.

    Et puis elle réalisait à présent que tout ce qu’il était advenu jusqu’ici avait été un prélude et qu’il était donc temps pour elles de passer à l’oeuvre principale.

Modifié en dernier par Hayley Curwee le ven. 14 juil. 2017 13:22, modifié 1 fois.
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By Maya Tega
#29007
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.






Maya avait rejoint ses appartements pour se préparer. Un instant, elle avait espéré que la Jedi la suive, finissant ainsi ce qu’elles avaient commencé. Mais la rouquine était restée dans le couloir alors qu’elle s’était éloignée. Une manche du jeu venait de se terminer soudainement, laissant la Princesse sur sa faim. La partie avait été intense, mais pas suffisamment pour combler le vide qu’elle avait. Ce vide de plus en plus profond, qui chaque jour l’éloignait un peu plus de l’ancienne Maya.

Alors la Princesse de Chandrila c’était résolu à se préparer. Elle avait pris une douche, prenant soin de retirer les traces de terre que la Jedi lui avait laissé un peu partout sur le corps. Maya avait la frustrante impression de sentir ses mains toujours présentes, mettant son être en émoi. Elle balayait mentalement cette excitation que la rouquine avait provoquée. Bientôt le jeu reprendrait, et la princesse ferait bien ressentir à la belle rousse que ne pouvais pas jouer avec ses ressenties de cette manière. En attendant, l’indifférence propre à la Princesse reprenait peu à peu place.

La jeune femme se passa une nouvelle robe rouge et à l’allure stricte. Elle passa le temps qui lui restait avant l’holo-conférence à pianoter sur son datapad, la recherche de donnée qui lui servirait lors de l’entretien. Son excitation avait été renvoyée au second plan, au même titre que la Jedi avec qui elle avait joué une partie de la journée. Comme cela arrivait de plus en plus, ses pensées et ses émotions était renvoyées en arrière-plan. Balayé par la réalité de sa vie. Ses dossiers. Ses rendez-vous. Ses responsabilités. C’est ainsi qu’Hayley disparu de ses pensées lorsque l’entrevue commença. La Princesse de Chandrila n’avait à cette instant plus rien à voir avec la femme qui jouer dangereusement avec la Jedi à peine une heure plus tôt. Elle était pragmatique, presque calculatrice. Kilbon faisait partie d’une frange de politique qu’elle connaissait bien et qu’elle méprisait totalement. Il faisait partie d’une caste de politique qui se permettait sous couvert de conseil de glisser des menaces et des doutes à peines voilé. Le genre à tourner du coté où le vent souffle, à attendre dans l’ombre l’occasion la plus optimale pour trahir la personne au pouvoir. Un homme sans honneur, sans parole. Un traitre. Un rat. Et pour Maya, un pion. Une pièce sur un échiquier qu’elle manœuvrait pour l’intérêt commun. Tôt ou tard, elle provoquerait ce que l’homme attendait tant. Une faille, un contre-courant, une menace. Prévisible, il mordrait à l’hameçon. Déclenchait sa trahison paraissait presque trop facile pour la Princesse. Son visage révélait, la jeune femme n’aurait plus qu’à le contrer. Et elle ne souhaitait pas juste le remettre à sa place. Non. Elle allait l’écraser. Le mettre définitivement hors-jeu. Le détruire.

Mais pour le moment, la Chandrillienne devait se satisfaire de le manipuler afin de le garder sous son contrôle. Le baratin politique dans sa plus grande largeur. La répugnance de sa fonction dans sa plus belle parure. Alors elle passa un peu moins d’une heure à échanger avec le chacal. Alors qu’elle haïssait ce gêneur et tout ce qu’il représentait, elle se devait de lui accorder du temps et quelques sourires. Elle maitrisait son langage corporel pour que malgré les banalités et les phrases sans intérêt, l’homme ressente qu’elle ne consentirait pas à céder.

Une fois l’épreuve finit, elle se dirigea vers son bureau, pour travailler à des dossiers plus urgent et plus important. Des dossiers qui servirait le peuple et améliorerait les conditions de vies. Des choses bien loin des considérations égoïstes de Kilbon. Se faisant, elle faisant aussi le bilan de cette entrevue. Si elle voulait que la Confédération prenne un chemin différent de la république, il ne fallait pas que les politiques importent la lutte intestine du sénat dans les institutions des colonies. La fin de la carrière politique de Kilbon serait un message pour tous ceux de la même espèce. La confédération n’était pas la république. Le peuple devait passer en premier. Être la seule préoccupation de ses politiciens. Maya s’en assurerait.

L’heure avançait, et pour la première fois, un souvenir fugace la fit sortir de ses dossiers. L’après-midi était quasiment terminée, et relisant le projet concernant les ordres forceux, le visage d’Hayley lui était apparu brièvement. Cette jeune femme que son travail avait renvoyée au second plan, comme une émotion exécutée en tache de fond. La Princesse se demandait soudainement où était la rouquine. Se remémorant leur aventure, elle sentait renaitre le désir, aussi vif que quelques heures auparavant, voire encore plus. Une envie qu’elle se devait d’assouvir définitivement.

Maya quitta alors son bureau, rangea ses notes et son datapad. Quittant la pièce, elle s’engagea dans le couloir. La Princesse se dirigea d’un pas vif vers la chambre qu’occupée sa protéger. La part qu’Hayley avait réveillée s’imaginer déjà surprendre la Jedi sous la douche, et abuser allégrement de la situation. Cette part d’elle qu’elle n’avait jamais soupçonnée prenait un malin plaisir à faire plier la Jedi.

Arrivant dans le couloir donnant sur la chambre de la jeune femme, elle entra doucement prête à surprendre celle-ci. Dans la pièce, elle découvrit Hayley allongée sur une chaise longue, profitant des derniers rayons du soleil qui illuminait le balcon. La Princesse s’avança. Elle dormait à l’extérieur, portant juste un sou vêtement. Un régal pour les yeux de Maya. Elle aurait volontiers plongé sur cette chaise pour glisser des baisers à la jeune femme. Pour sentir sa douce peau. Pour assouvir ses désirs. Pourtant, elle ne pouvait se résoudre à la réveiller pour le moment. Envie ou pas, la rousse était arrivée dans un sale état, et la Princesse ne pouvait s’autoriser à briser ce qui semblait être un sommeil réparateur. Après quelques minutes, elle se décida à abandonner du regard la jeune femme. Elle se retourna alors, ramassant et rangeant ce que la Jedi avait jeté précipitamment. Puis, sans un bruit, elle quitta la chambre, ne laissant aucune trace de son passage.

L’heure avançant, Maya se dirigea vers les cuisines du palais. Ce soir elle était seule. Alayna était partie sur Coruscant, Aelingen était aux dernières nouvelles dans la bordure extérieur, et Aurore avait un voyage diplomatique en cours. Comme bien souvent, elle se retrouvait donc seule dans ce grand palais. Et comme souvent dans ce cas-là, elle entra directement dans les cuisines. Là, elle retrouva Ermalio, le plus vieux des cuisiniers. L’un des rares à avoir survécu au bombardement. Régulièrement, la Princesse manger en tête à tête avec ce que les hommes comme Kilbon appelait un insignifiant. Pour elle Ermalio était un lien avec le peuple, et peut être encore plus, un souvenir vivant d’une époque bien lointaine désormais.


« Ermalio, pourriez-vous faire monter un plateau à notre inviter ? »
« Bien votre majesté. »
« Ermalio…arrêtez de m’appeler de la sorte. Vous savez bien que je déteste cela ? »

Oui elle le détestait. Majesté. Elle ne méritait pas plus cette distinction qu’un autre. Pour toute réponse, elle n’eut que le rire du cuisinier qui lui apporta bientôt de quoi manger. Elle l’invita à se servir et à manger avec elle, échangeant au passage quelques banalités, bien moins affligeantes que celle échangées avec le traitre un peu plus tôt.

Le repas finit, elle se décida à regagner son bureau en flânant dans les couloirs. Une marche lente vers de nouveau dossier. C’est alors qu’elle distingua à l’autre bout du couloir la Jedi. Celle-ci se rapprocha rapidement, et brutalement, la Princesse se retrouva plaquer contre le mur. Elle comprit rapidement que la force était à l’œuvre et que la rousse ne se priver par d’utiliser ses pouvoir pour des fins…peu jedi.

La rouquine profita de la situation, glissant sa main gauche sous la robe de la Chandrillienne pour caresser sa croupe. Son autre main n’était pas en reste, harcelant la poitrine de Maya. Ce jeu avait fini de réveiller le désir presque primal qui animait la jeune femme. Quand les lèvres d’Hayley s’unir à celle de la Prima, cette dernière sentit ses mains être libérées. Elle en profita alors pour les glissait dans le dos de la Jedi et empoignait de manière presque brutale ses fesses.


« Je ne suis pas sûr que cet usage de la force soit dans le code Jedi Mademoiselle… »

La jeune femme resserra doucement ses mains sur la peau de la Jedi, arrachant un petit gémissement, de douleur ou de surprise, à la rouquine.

« Je vais devoir sévir. »

Sans prévenir, la main droite s’était détachée de la peau de la jeune femme, avant de s’abattre dessus, arrachant un léger cri de surprise à la Jedi. Le claquement provoqué et ce petit cri aurait pu être entendue, mais Maya n’avait guère d’attention à porter à ce genre de détail. Aussi, sa main gauche se glissa sur ma poitrine d’Hayley, prenant un plaisir malsain à pincer le sommet de cette courbe qu’elle aimait tant.

Des bruits de pas provenant la droite la tirèrent pourtant de ce petit jeu, et la Princesse détourna ses mains du corps de la rousse.


« Nous serions mieux ailleurs ma belle, mais tu n’auras pas de répit. »

D’une main, elle avait attrapé le bras de la Jedi pour la tirer tandis que son autre mains s’était abattue une nouvelle fois sur sa croupe, comme pour lui intimer de la suive. Rapidement, les deux femmes remontèrent le couloir pour en emprunter un autre. Et après un escalier et trois couloirs, ils se retrouvèrent enfin là où Maya avait voulu la mener. Non pas la chambre d’invité qu’occupé Hayley, mais bien la suite Princière, les appartements de la Prima. Elles pénétrèrent par le grand salon, richement décoré. Malgré la surprise qui avait peut être saisie la Jedi, Maya ne lui laissa guère le temps de contempler les murs recouverts de bibliothèque ou bien le plafond peints et couvert de dorure.

Maya ne laissa le temps de rien à la jeune femme. L’avantage d’avoir prêtée la robe à son invité était qu’elle n’avait guère de scrupule à les abimer le cas échant. La jeune femme attrapa donc le bas du T-Shirt de la Jedi pour lui retirer rapidement, presque brutalement. Elle avait envie d’admirer ce corps à nouveau. Elle avait envie de reprendre les devants. Ses doigts accrochèrent ensuite le bouton sur short que portait la jeune femme, et elle le fit descendre rapidement. Un sourire satisfait aux lèvres, elle admira le corps de la Jedi avant de l’embrasser de nouveau. Ses mains glissaient sur la peau d’Hayley. L’une explorer le moindre recoin de son dos et de sa croupe en passant sous la dernière étoffe couvrant l’intimité de la rouquin, l’autre s’arrêtant déjà sur la poitrine mise à nue de la Jedi.

Elle sentait dans le regard de la rouquine le désir qu’elle-même ressentait. Dans ses yeux, elle lisait cette envie, inexplicable, et sauvage. L’instant Primal de la Princesse la poussa à abattre une nouvelle fois sa main sur la fesse d’Hayley, avant de l’embrasser de nouveau. Sa part sombre jubiler d’avoir ce corps à sa merci, et de lui imposait la danse qu’elle décidait. Ce plaisir avait fait naître dans les pupilles de la Princesse une lueur presque inquiétant. Elle ne pouvait qu’admirer la Jedi subir ses attouchements. Elle lui imposait le plaisir qu’elle désirait tant à son rythme, ne souhaitant pas mettre fin trop vite à ce jeu.

Les doigts de la princesse descendirent doucement plus bas, effleurant au passage le ventre de la jeune femme. Elle déposa un baiser dans le cou de sa protéger alors que sa main continuer son doux voyage. Bientôt, un tissu fit obstacle à cette lente avancée, et la chandrillienne accompagna l’instant d’un baiser passionnée donné à sa protégée. La dernière barrière tomba alors que les lèvres des jeunes femmes se séparaient. La caresse de la Princesse ne faisait que renforcer un désir de la Jedi qui n’était désormais plus un secret. Elle prit alors un malin plaisir à appliquer de doux toucher sur cette zone qu’elle n’aurait jamais imaginé découvrir. Lire le plaisir dans les yeux d’Hayley provoquait chez la princesse un plaisir bien plus puissant que si elle avait elle-même reçu de telles attentions. Elle entendait cette respiration qui s’accélérait. Dans ce regard, elle comprenait toute la complexité de l’instant. Son intensité, son anormalité, sa passion. Tout tenait dans ses fenêtres donnant sur l’âme de la Correlienne. Et elle, Maya, elle avait le contrôle sur tout cela. Les sensations qui faisaient tressaillirent le corps et le cœur d’Hayley étaient de son fait, de son désir. Cette impression de tenir le plaisir d’une autre au creux de sa main et de pouvoir ainsi maîtriser le jeu l’emplissait de ce plaisir si malsain et pourtant si agréable.

Alors qu’elle sentait la respiration de la Jedi accélérait un peu plus et que son plaisir ne pouvait plus être silencieux, la Princesse ramena sa main au visage d’Hayley, la plaquant brutalement contre ses lèvres. La Jedi avait espéré une fin de partie rapide ? Une libération ? Non, rien de tout cela ne viendrait rapidement. La torture ne faisait que commencer.
Modifié en dernier par Maya Tega le mar. 18 juil. 2017 08:45, modifié 1 fois.
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By Hayley Curwee
#29116
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      - Je ne suis pas sûr que cet usage de la force soit dans le code Jedi Mademoiselle…
      - Je ne suis plus vraiment Jedi…

    Et elle poussa un gémissement incontrôlé alors que les doigts de Maya lui labourait les fesses. Sa respiration s’accélérait à la mesure des battements de son coeur, pendant ce temps, Maya lui soufflait quelques mots :

      - Je vais devoir sévir.
      - Je n’espérais que ça…

    D’une certaine manière, elle était déjà offerte, mû par un désir qui prenait sa naissance dans le fait qu’elle s’était tenue éloignée de ces considérations bassement physique depuis bien trop de temps, cela l’avait préparé à ce moment. Bien pire : elle en avait été prise au piège. Elle l’avait senti fleurir, se développer comme une plante grimpante qui prenait petit à petit le contrôle de ses mouvements, de ses envies, de ses besoins pour ne laisser qu’un être n’ayant qu’un objectif : satisfaire une soif qu’elle rêvait d’étancher depuis bien trop longtemps, faisant de Maya une victime collatérale de ce besoin. A bien des égards cet acte était irraisonné car elle n’en mesurait pas les conséquences et elle refusait de le faire d’ailleurs, elle se voilait la face en espérant que ce moment de la trame spatio-temporelle pour finir bloqué dans le temps, elles y seraient toutes deux emprisonnées, condamnées à y vivre les deux derniers jours, encore et encore dans félicité suprême. Peut-être se leurrait-elle, en tout cas elle savait qu’il n’y avait plus de place pour une décision : elle s’abandonnerait avec application.

    La tape sur ses fesses lui arracha un nouveau gémissement, qu’elle choisit d’étouffer en mordillant la peau du cou de Maya, elle aimait cette sensation de mesure qu’elle devait garder pour équilibrer le plaisir et la douleur qu’elle créerait chez sa partenaire, sensation qui était poussée à son exergue quand elle était elle-même titillée et poussée dans ses retranchements. Ce que Maya ne se privait pas de faire, passant sa main sous son t-shirt pour pincer le bout de son sein gauche.

    Bien que stimulée de toute part, ce fût par la Force qu’elle perçut l’approche de quelqu’un plus que par son ouïe, Maya se stoppa net, chuchotant :


      - Nous serions mieux ailleurs ma belle, mais tu n’auras pas de répit.

    Elle subissait un trop plein d’informations et se sentait pantelante, impossible donc pour elle de répondre, mais elle suivit Maya qui lui attrapa la main, l’entraînant autre part. Elle n’avait aucune idée de combien de couloirs ou d’escaliers elles avaient parcourus et à dire vrai elle n’en avait cure, tout ce qui lui importait c’était que ce dédale se finisse enfin pour qu’elle puisse se laisser aller au plaisir qui l’appelait.

    Finalement, il prit fin, lorsque Maya ouvrit la porte elle pût avoir une idée plus précise de la splendeur et du confort de la chambre de la Prima, cela avait quelque chose de gênant, de se retrouver là et de rentrer enfin dans l’intimité de celle avec qui elle comptait partager plus que de simples baisers, pourtant elle n’eût pas vraiment le temps de culpabiliser, alors que Maya la poussait non loin du lit somptueux et commençait à la déshabiller, lui arrachant son t-shirt. Alors que sa tête s’ôtait du col du t-shirt, ses cheveux rouges lui retombèrent pêle-mêle devant les yeux, après quoi elle sentit le mouvement de son short qui tombait, la laissant presque nue devant Maya, autant par instinct que par défi elle mit ses bras devant ses seins, mais elle fit très vite tomber ses défenses par elle-même, ne voulant trop ralentir le jeu. Elle eût encore le goût des lèvres de Maya dans la bouche, sucré et enivrant, comme de l’alcool prélevé directement de quelques anciens dieux païens de l’alcool et de l’amour. Les mains de Maya s’activaient, avançant comme une armée au pas dirigée dans un conflit insensé, l’une passant sous sa culotte tandis que l’autre s’attaquait directement à son sein et elle devait avouer que cela avait quelque chose de délicieux que de se sentir ainsi, sans possibilité de retourner la situation, sans volonté même de le faire, être juste là et ressentir…

    Ce qu’elle percevait dans le regard de Maya c’était l’envie, celle d’obtenir plus, il y avait une certaine sauvagerie qui s’y était réveillé, quelque chose qui était resté enfermé là depuis trop longtemps et que sa présence semblait avoir libéré. Il y avait une certaine violence en elle, qui s’exprimait dans ses actes, comme à travers cette nouvelle claque sur ses fesses qu’elle admettait volontiers trouver excitante, à tel point qu’elle s’en mordit les lèvres. Et de goûter de nouveau la langue de la Prima, fermant les yeux pour ne laisser la place qu’à ses autres sens.

    On y était, elle le sentait. Dans les tréfonds de ses entrailles une chaleur se diffusait, son coeur s’agitait avec plus de rapidité, son souffle se faisait plus profond, mais plus agité en même temps, son corps commençait à libérer de l’endorphine alors qu’elle anticipait ce qui allait se passer. Les caresses de Maya laissaient des traînées ardentes là où elles passaient, comme un volcan qui déversait sa lave en fusion, jusqu’à atteindre le dernier obstacle et le balayer, pour s’en emparer. Une poupée de chiffon, voilà à quoi elle en était réduite, soumise à la volonté de Maya qui ne perdait pas une miette de cette position de pouvoir qu’elle venait d’obtenir. Hayley, elle, enlaçait la chandrillienne d’une nouvelle façon, comme si sa vie en dépendait, calant son visage dans l’intérieur du cou de Maya, pour essayer d’étouffer au mieux les soupirs qui traduisaient son plaisir et qui menaçaient à chaque instants de se métamorphoser en cris. Ses mains s’agrippaient au dos de Maya, y enfonçant presque douloureusement ses ongles à mesure que le plaisir se diffusait en elle. Parfois, elle ouvrait les yeux afin de capter le regard de Maya. C’est lors de l’un de ces moments qu’elle fût surprise par Maya, celle-ci avait plaqué sa main contre sa bouche, alors que le plaisir montait au point d’exploser. Que de cruauté…




    Toute pantelante, elle se laissa tomber sur le lit, libéré du rythme que Maya lui avait imposé et bien qu’il fût entêtant, elle songeait qu’il était temps pour elle d’entrer en lice. Son corps était parcouru de tremblements, comme si le plaisir inassouvi cherchait à s’imprimer en elle et à signaler à son bourreau que son office n’avait pas été terminé correctement. Elle essayait de calmer son souffle, de se focaliser sur l’objectif dans la bataille qu’il allait falloir mener, ici et maintenant. Elle se redressa subitement et attira Maya à elle, ses mains caressant lentement ses jambes tout en relevant le tissu de la robe de la princesse, n’ayant pas à coeur de se relever, elle choisit de terminer d’ôter cette robe grâce à la Force, mettant cette dernière dans la même position qu’elle, mais choisit de ne pas la regarder, approchant son visage du ventre de la chandrilienne, qu’elle embrassa tandis qu’elle sentait les mains de celle-ci dans ses cheveux. De sa main droite, elle remonta l’intérieur de la cuisse de Maya, jusqu’à aller à la rencontre du tissu qui protégeait son intimité, dernier résistant d’une armée qui avait tenté d’annihiler Hayley, il était donc temps pour elle de faire payer à Maya ce qu’elle lui avait fait, une vengeance qu’elle prendrait elle aussi du temps à déguster. Et, doucement, le Serpent entra dans le Jardin d’Eden, mais ce n’était pas tout à fait exact, pour ainsi dire il préférait osciller au contact de la porte, serpentant entre elle sans jamais penser à l’ouvrir.

    Vint un moment où ce n’était plus suffisant, hélas, car pour tout plaisir que l’on prends, une lassitude se créer, c’est là le malheur auquel nos êtres doivent faire face. Aussi Hayley releva la tête, pour croiser le regard de Maya, elle y décelait toujours cette lueur un peu sauvage, mais elle voyait à quel point elle avait diminué, comme si l’invasion de la jouissance avait atténué la lutte qui s’était faite en la princesse. La corellienne eût un sourire en coin, pas vraiment moqueur, plus empreint de satisfaction, plus pour elle-même, se rassurer sur son pouvoir, ses capacités, après quoi, tout en continuant à fixer Maya, elle l’invita à la rejoindre, tirant légèrement sur sa lingerie pour l’attirer à elle.

    Maya plongea sur elle, Hayley était allongée et offerte, du moins en apparence et elle accueillit avec un rire cristallin les marques d’affection de la Prima, celle-ci déposant des baisers sur le corps de l’ex-Jedi, qui retourna rapidement la situation, se positionnant au dessus de Maya. Enfin, elle s’autorisait à contemple le corps de la dirigeante de la CSU et elle y prit un plaisir certain, il y avait une sorte de plaisir sacré à pouvoir admirer le corps nu de cette femme sans vraiment y toucher, juste en parcourir les courbes des yeux et cela, elle le faisait ostensiblement, un sourire aux lèvres, se mordant la lèvre inférieur pour signifier combien le spectacle était plaisant.

    Maintenant qu’elles étaient toutes deux sur le lit, il était temps d’accélérer les choses, tout en plantant ses yeux émeraudes dans ceux azurs de sa partenaire, elle mobilisa de nouveau la Force et, dans un léger craquement, le tissu de la lingerie que portait la princesse se déchira, lentement, à tel point qu’on aurait pu en compter chaque seconde, ramenant le temps qu’il avait fallu pour en arriver à la déchirer totalement à une bonne minute. Elle soupira :


      - Enfin… La serre n’était qu’un prélude…

    Et, ce faisant, elle fondit sur Maya comme un aigle sur sa proie, lui infligeant un baiser passionné, peinant à se détacher des lèvres de la princesse. Pendant ce temps, le Serpent était parvenu à ouvrir les portes du Jardin d’Eden, il fallait croire qu'à force d’en caresser lascivement les grilles il était parvenu à la faire céder. A présent il pénétrait dans le jardin, bien décidé à goûter à tous les fruits qui s’y trouvaient, mais toujours avec l’objectif de trouver l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui devait y être, dissimulé quelques part. Ainsi le Serpent s’enfonça dans le fleuve, bien que régulièrement mis à mal par le courant de celui-ci qui, souvent, le repoussait. Mais il devenait alors plus ardu et fort à la tâche, déterminé à trouver l’arbre.

    Les dents d’Hayley se refermait sur le bout du sein droit de Maya, le mordillant légèrement, et tout en faisant ça elle laissait sa seule main libre, sa main gauche, caresser le visage de Maya, elle sentit la bouche de Maya lui suçoter l’un de ses doigts alors qu’elle les laissait se perdre. Mais progressivement la main redescendit alors que le corps d’Hayley changeait de posture, elle arborait une expression pleine de défi, ne quittant pas des yeux Maya alors qu’elle faisait descendre de plus en plus ses baisers. Le nombril… Le pubis…

    Le Serpent n’était pas seul, il semblait qu’une énorme forme noire cherchait à l’aider dans son périple, et, tandis qu’il s’échinait à progresser parmi le fleuve, il pouvait compter sur l’énorme forme noire qui lui donnait l’impression de faciliter sa quête. Était-elle là pour les mêmes raisons que lui ? Il en avait le sentiment, alors il se força à redoubler de vigueur et bientôt il sentit qu’il arrivait à la naissance du fleuve, le courant se faisait plus fort, plus violent, comme s’il recherchait à empêcher le Serpent d’arriver au bout. Et c’était bien normal, car au bout se trouvait l’arbre, celui de la connaissance du bien et du mal et qu’il se savait à deux doigts de l’atteindre.

    Cette fois-ci, c’était à Maya de perdre le contrôle, à Maya de subir le revers d’une défaite inévitable, bien sûr elle savait que ce ne serait que momentané et que dès lors qu’elle aurait atteint son but, Maya chercherait à la battre, à se venger. Et il est plus que probable qu’elle perdrait cette manche et la guerre avec elle, mais elle n’en avait cure. Les gémissements de sa compagne la trahissait, elle se savait proche de ce qu’elle voulait atteindre ? Allait-elle jouer le même jeu en provoquant l’absence dudit jeu, amenant une torture aussi vive qu’elle-même avait subi ? Ou chercherait-elle à poursuivre, appâtée par le gain d’une envie qu’elle se sentait d’humeur à accorder ? Ce n’était qu’un faux dilemme, sa décision était déjà prise, en son âme et conscience, elle n’était pas arrivée si loin pour renoncer. Elle irait jusqu’au bout.

    Plus que quelques mètres, le Serpent comme la forme noire se rapprochait de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ils y étaient. Ca avait été un long voyage, éprouvant et semé d’embûches, mais ils y étaient ! La forme noire se volatilisa, le laissant seul alors qu’il s’enroulait avec langueur autour de l’arbre. Ici il serait bien. Ici il était chez lui.

    La poitrine de Maya se soulevait lentement, son corps couvert de sueur alors qu’elle expirait avec force. Hayley quitta sa position, s’allongeant à côté d’elle, laissant sa main droite aller et venir du nombril à la poitrine de la Prima, filant lentement mais avec légèreté, elle donnait l’impression d’être un chat.

    Un chat qui semblait attendre une caresse pour ce qu’il avait fait.
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By Maya Tega
#30098
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.



Quand Maya avait mis fin à son petit jeu, laissant Hayley sur sa faim, la Jedi, encore pantelante, s’était laisser tomber sur le lit. La Princesse ne pouvait que se laisser conquérir par un sourire satisfait. Elle voyait sa proie animés de léger tressaillement, tentant de retrouver une respiration plus normale. Mais ce n’était que peine perdu. Comme une réaction en chaine, ce jeu entamait ne pouvait se finir que d’une seule et unique façon, et il était trop tard pour tenter de trouver une autre issue à cette partie. Et il était naïf de croire qu’il aurait pu en être autrement.

La Prima de la confédération prenait plaisir à voir la rouquine allongée totalement nue sur le lit. Son regard ne pouvait se détaché de ce corps dont la poitrine s’animait, tentant de reprendre un second souffle. A cet instant, Hayley lui paraissait étrangement fragilement. Une poupée de chiffon qui s’était retrouver esclave des gestes de Maya pour répondre à ses désirs. Victime des vils envies de la dirigeante, elle avait frôlé le firmament avec de se laisser chuter contre les draps.

Subitement, alors que la Princesse admirait ce corps nu qui semblait s’offrir à elle, la Jedi se redressa, se retrouvant au bord du lit. Les doigts de la rouquine se mirent à exploraient les jambes de la jeune femme avec une grande douceur, releva au passage la robe de cette dernière. Ce tissu qui protégeait Maya du regard de son amante s’envola doucement, alors même que les mains de la rouquine étaient toujours occupées à caresser les jambes de la Princesse. Il ne faisait aucun doute que la jeune femme utilisait la force à des fins…personnelles. Un petit rire échappa à la chandrillienne. Une fois de plus, elle doutait qu’un tel usage de la force soit enseigné par l’ordre de jedi. Mais peu importer, elle sentait à présent les lèvres de la rousse sur son corps. Maya émit un soupire, étant parcouru d’un doux frisson en sentant les doux baisers que lui faisait subir la Jedi. Sa main vin se placer dans les cheveux de celle qui s’activait ainsi à lui donner tant de tendresse et de plaisir. La Prima pouvait sentir les doigts d’Hayley se faire de plus en plus audacieux au fil du temps. Le désir était de plus en plus grand à chaque caresse. Un cercle vicieux qui ne faisait de gagner en puissance. La sensation était intense. Quand la Jedi entreprit de faire fi du dernier rempart qui protéger l’intimité de la princesse, les doigts de la dignitaire s’enroulèrent dans les cheveux couleurs feu de la jeune femme. Ses yeux fixaient le visage de cette jeune femme. Dans ses pupilles, une étincelle animale brillait de mille feux. L’espace d’un instant elle nota à quel point la vie pouvait être taquine et imprévisible. Cette jeune femme blessée, dont elle avait pris soin ses derniers jours, avaient éveillés chez elle un désir insoupçonné. Un rugissement insoupçonnable, tant il s’éloignait de la façade qu’elle avait construite durant des années. Cette protection, qui peu à peu s’était transformé en un tombeau que chacun de ses pas murés. Ce calme plat qui avait rempli son être, reléguant les sentiments au creux d’abysses sans fon, se trouvait aujourd’hui balayer par une violente tempête. Une bourrasque qui avait tout emporté sur son passage. L’orage avait fait remonter des émotions avec une intensité telle que Maya éprouvé quelques difficultés à les canaliser. Cette volonté sauvage qu’elle ne se connaissait plus était décuplée par tant d’année de silence. Avec comme seul échappatoire ce corps qui frôlait le sien à chaque mouvement.

Des frissons parcourraient le corps de Maya, transportant la douceur des gestes de la Jedi d’un bout à l’autre de son échine. Bientôt, elle sentit l’étoffe de sa lingerie se tendre sous les doigts de la rousse. La jeune femme dont elle fixait les yeux l’attirait frénétiquement à elle, comme une ultime invitation. Et en l’espace d’un instant, la Princesse de Chandrila se retrouva à fondre sur le corps nu de sa protégé. Ses mains joignirent celle ce Jedi, imposant à son corps un chute amortie par la couverture du lit. Emprisonnant les poignées de la jeune femme, elle profitant de sa vulnérabilité apparente pour déposer des baisers sur ses courbes délicieuses. Peut-être avait-elle trop avancé, car quelques secondes suffirent à Hayley pour retourner la situation à son avantage. La Jedi avait réussi à inverser les rôles et se trouvait à présent au-dessus de la Princesse. Elle arrêta un instant le jeu pour regardait le corps de Maya. Les yeux de la chandrillienne fixé eux les prunelles de la rouquine. Tant d’émotion se bousculer en elle, réveiller par ce corps qui lui avait semblé si fragile. Cette femme qui reprenait l’ascendant avait fait renaître un vent qui n’avait pas soufflé depuis si longtemps.

Et bientôt, la tempête ne fit que se renforcer. La jedi utilisa bientôt ses arts pour délier la dentelle qui formait la dernière protection de la Princesse. La lingerie déchirée la laissée totalement vulnérable au assaut de la Jedi. Dans un soupire, elle annonça ce que toute les deux savaient. La serre n’avait était qu’un début. Le commencement d’un cycle qui les avait menés plus loin qu’elle ne l’avait imaginé.

Rapidement, la rouquine fondit sur la Princesse, fusionnant ses lèvres avec celle de la chandrillienne dans un baiser passionné. Sur son corps, Maya pouvait sentir les doigts de la jeune femme déposait de douces caresses. De plus en plus audacieuse, la main semblait à présent chercher à en finir. Commença alors le début de la fin. Plus cette main étrangère avançait vers l’objet de son désir, plus le vent se lever dans le for intérieur de la Princesse. Bientôt, la brise se transforma en bourrasque alors qu’elle sentait le plaisir s’insinuait en elle. Des frissons l’envahirent et son souffle s’accéléra à mesure que son vent intérieur gagner en intensité. La tempête se renforça bientôt alors qu’une autre sensation débordait la jeune femme. Sa main trouva bientôt les cheveux de la Jedi. La tornade se formait au fond de son être quand elle se rendit compte qu’elle s’était mise à légèrement tirer sur la crinière rousse de son amante sous le coup du plaisir. Ses doigts relâchèrent leur prise, s’enroulant sagement dans la chevelure.

Les seins de la princesse se levaient de plus en plus frénétiquement, suivant le rythme de sa respiration haletante. Son corps était régulièrement secoué de tremblement. Peu à peu, ses défenses tombaient toute devant la tempête qui grondait. Son océan si calme habituellement était agité par de multiples vagues de plaisir. La Chandrillienne pouvait sentir le souffle chaud de la Jedi nourrir le tourbillon de désir qui l’entrainait un peu plus au cœur de l’agitation.

Bientôt, la Princesse renonça à toute résistance face à cette tornade de tentation, et le plaisir submergea le peu de contrôle qui lui restait. Des soupirs naquirent de gémissement. Presque silencieux, il progressait à mesure que le typhon l’inondait de satisfaction. Audible, ils le devinrent quand la chandrillienne perdue tout contrôle d’elle. Son corps se mit alors à trembler, secouer en tous sens par cet ouragan qui l’habitait. Puis, un ultime tressaillement contracta son bas ventre, gainant son corps. Cette fois, le cataclysme l’avait vaincu. Noyé par le plaisir, elle se sentit un instant perdre pieds sous cette vague scélérate qui l’emportait. La Princesse de Chandrila était vaincu. A terre, le souffle coupé, le cœur battant la chamade, elle n’ait pu résister à toute cette énergie. Sur son front avait perlé quelques gouttes de sueurs, traces de la houle qui avait prise position de la Prima le temps de quelques minutes.

Quand enfin l’océan se calme un peu, elle retrouva face à elle une lueur qu’elle avait tant admirée. Hayley était là, à ses côtés. Sa main se baladait sur sa peau d’un mouvement félin. Ce visage, responsable de cette agréable tempête lui souriait, l’ai taquin. Alors qu’elle retrouvait finalement son souffle, le regard de la Princesse se posa sur la poitrine de la Jedi. Il y avait là un trésor qui attendait d’être découvert. En aventureuse, Maya caressa bientôt le sommet de la courbe de sa main. Refermant ses doigts sur ce bout de peau rose, elle observait son amante avec un air de défi. Elle avait à présent retrouvé le contrôle. Et la chandrillienne comptait profiter de ce contrôle pour jouer quelque peu avec ce félin qui n’attendait qu’une chose.



Les lèvres de la Princesse se posèrent alors sur celle de la Jedi alors que ses doigts couraient toujours sur la poitrine de celle-ci, jouant à emprisonner les pointes de ses seins qui se dardaient vers le ciel. Espérant peut être une délivrance rapide. Mais Maya n’était guère décidaient à en finir prestement. Sa bouche se posa bientôt dans le coup de la rouquine. Ses caresses longèrent alors les côtes de la Jedi, laissant son corps être parcouru de frissons. Sensuellement, les baisers de la Chandrillienne descendirent bientôt vers la poitrine de son amante. Sur cette zone qu’elle avait à présent l’impression de connaître par cœur, elle referma doucement ses dents, laissant à la correlienne une impression douce-amère de plaisir douloureux.

A cette instant, la main de la jeune femme s’était peu à peu portait vers d’autres rivages. Ses doigts effloraient doucement la peau des cuisses de la Jedi. Peu à peu, ils se portèrent de plus en plus près de cette région inexplorée où le désir supplanter toute considération. Effleurant à chaque passage l’étincelle du plaisir de la Jedi, elle commença bientôt à entamer une nouvelle migration. Ses lèvres descendirent sur le ventre de la rouquine, puis, continuèrent jusqu’à arriver au pubis de sa proie. Subitement, avant de déposait le baiser sur le brasier naissant, elle posa brutalement ses lèvres sur celle de la Jedi pour un baisser passionner. A cet instant, ses doigts commencèrent caresser les flammes, s’aventurant à l’intérieur de ce tourbillon enflammer qui naissait.

Décrochant ses lèvres, la Princesse se déplaça le long du corps de son amante. Elle se laissa glissait, déposant au passage une foule de baiser sur les seins, le ventre, et le mont de vénus de la Jedi. Puis, ses baisers se mirent eux aussi à braver les flammes. Le désir et le plaisir de la rouquine accélérait sa respiration, laissant ses seins se lever et tomber à rythme élevé devant les yeux de la Princesse. Signe que le feu grandissait. Intérieurement, Maya éprouver un plaisir quelque peu malsain. Elle était maîtresse de la situation. D’un geste, elle attiser les cendres, menant à un feu dévorant, d’un autre, elle laissait retomber la température. Ses mains s’amusaient ainsi à explorer le corps de la Jedi. Chaque centimètre carrés de peau étaient visiter par ses doigts qui cherchaient à s’insinuer partout où ils leurs étaient permis. Les baisers de la Princesse eux semblaient encourager l’incendie à se propager et à grossir.

Plus ses caresses s’aventurer au cœur du brasier, et plus celui-ci semblait prêt à exploser. La chaleur se faisait plus intense, les flammes plus gourmandes, et le souffle brulant plus puissant. La respiration d’Hayley accéléra encore un peu. La Princesse sentait se corps qui étaient parcouru de tremblement et de gémissement. Cette limite, ultime brulure dans l’âme se rapprochait un peu plus de la Jedi. Sa poitrine montait et descendait de plus en plus vite. Maya sentit le corps de la jeune femme se contractait, et ses doigt de portèrent sur sa poitrine. Bravant une ultime fois l’incendie, elle attisa un peu plus se foyer qui dévorait de plaisir Hayley. La tempête de feu frappait de tout ça force et une explosion sembla balayé le corps de la rouquine. Dans cette ultime déflagration, la Princesse avait refermé ses doigts sur les fières courbes de la maitresse Jedi.

Puis, elle l’espace d’un instant, l’incendie laissa place à la respiration haletante. Le corps couvert de sueur, Hayley semblait totalement à la merci de la Princesse. Et elle l’avait été. Maya avait un sourire satisfait. Un plaisir malsain d’avoir dirigé et contrôler la Jedi durant cette parenthèse hors du temps.

La Prima se coucha bientôt sur le flanc, serrant son corps nu contre celui de la Jedi, elle passa son bras par-dessus celui-ci, posa sa main sur la poitrine qui peinait encore à retrouver un rythme de respiration normal. A cet instant, en dehors de ce souffle profond, la chambre avait retrouvé un calme étrange. A la fois reposant et inquiétant après tant d’agitation.

La Princesse pouvait déjà ressentir un étrange voile enserrait de nouveau son cœur. La tempête avait été intense, plus que toute les autres, mais elle était à présent terminer. Et le calme qui la caractérisait prenait doucement place, assagissant les désirs qui subsistaient petit à petit. La Princesse sentait d’ores et déjà sa façade reprendre place. Elle n’avait pas la force de lutter contre sa nature propre. Hayley avait réveillé durant quelques jours la jeune adulte qui avait longtemps vécue à l’adrénaline. Celle qui jamais n’avait manqué une occasion de sourire. Cette Maya qui parvenait encore à pleurer pour évacuer ses peines. Hayley lui avait donné une deuxième jeunesse, mais rapidement l’ombre de la Prima reprenait sa place. L’adulte pragmatique. De plus en plus froide et calculatrice à mesure que le temps passé.

La jeune Princesse avait beau crier son plaisir et son désir de retrouver la vie qu’elle avait connu, elle savait que tôt ou tard, elle retomberait dans les limbes. C’était une question de temps. Des heures, des jours, ou peut-être des semaines, mais tôt ou tard ses émotions se placeraient au second plan, avec cette princesse fleur bleue qu’elle avait été.

Ainsi allait sa vie à présent. De tempête en calme plat. Son sarcophage devenait plus lourd chaque année, cachant en son sein les émotions de la Princesse. Sans le désirer, elle s’avançait dans une voix où le bonheur était utopique. Et alors qu’elle sombrait dans un sommeil sans rêve, elle réalisa qu’aucun songe ne l’avait habité depuis des années. Depuis qu’elle était advenue ce calme plat. Comme-si son sommeil lui-même avait décidé de se vider de son essence. Sans qu’elle ne le ressente, sans qu’Hayley ne puisse le voir, une larme coula le long de sa joue. L’enfant pleurait. L’adulte ne ressentait rien. Elle œuvrait à tuer l'enfant pour affronter la dur réalité.
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By Hayley Curwee
#30175
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


    Ah… Enfin… On y était… Elle n’avait pas fait tant d’efforts pour la faire jouir pour ne rien recevoir en retour, ça non. Ce besoin de réciprocité, elle l’avait caché loin dans son coeur quand elle était Jedi, car elle donnait sans volonté de recevoir, sa vie avait été consacrée à faire don de soi aux autres dans la plupart des aspects de sa vie. Sa sexualitée un poil débridée, elle, était passée un peu à l’as, il y avait d’autres priorités, des choses plus importantes à accomplir. Et puis quand son exil était venu, sur Impérâtrice Têta, elle avait juste décidée de passer outre ce besoin, se contentant de se contenter par elle-même pour calmer le feu qui parfois brûlait en elle. Elle n’en avait jamais ressenti une véritable honte, rien qu’un insondable goût d’inachevé une fois qu’elle se retrouvait seule et que ses doigts avaient fini de s’agiter. C’était comme une éternelle remise en question : Pourquoi faire ça ? N’est-ce pas inutile ? Je contente un besoin, certes, mais qu’est ce que ça m’apporte ? Les questions restaient là, pendant un moment, comme dans l’air, et puis elles finissaient par disparaître, comme si ce n’était plus si important avec le temps. Et puis elles revenaient, souvent quelques jours après, quand de nouveau elle avait sentit en elle le besoin de faire de nouveau s’agiter ses longs doigts fins.



    Les lèvres de Maya s’apposèrent aux siennes, alors que ses doigts sinuaient sur l’arrondi de ses seins pour se perdre parfois sur ses bouts, les pinçant avec une application millimétrée. Elle expira bruyamment, laissant sentir à sa compagne qu’elle appréciait le tout et qu’elle ne ferait rien de plus qu’attendre et profiter, exactement ce qu’elle avait prévu, d’ailleurs. Elle ferma les yeux, ne plus penser, ne plus voir, se laisser aller à la confiance d’une danse dont on savait qu’elle impliquait de se laisser aller dans les bras de l’autre, de la laisser pénétrer ce qu’il y avait de plus intime. Son corps n’était plus qu’un nerf géant et sensible qui lui signalerait toute interaction étrangère. Un souffle chaud, des lèvres brûlantes et voici qu’un chemin s’engage, à l’assaut d’une colline dont on a déjà cartographié les contours mais dont on veut s’arroger le plaisir d’en parcourir encore l’étendue. Pendant ce temps le vent continue à balayer le pays, agitant les arbres, faisant trembler l’herbe sous son passage. Lorsque les dents se refermèrent sur le bout de son sein, elle se mordit les lèvres, pour retenir quelque chose en elle, sans trop savoir quoi. Elle se sentait d’humeur joueuse, aussi ne pas exposer que quelque chose faisait de l’effet quand il en faisait était de bon aloi, mais le plus délectable était cette hypocrisie latente autour de cette volonté de dissimuler, parce que son visage exprimait ce qu’elle ne voulait gémir. Personne n’était dupe, Maya la faisait vibrer. Hayley le savait, Maya le savait, le lit et tout ce putain de palais le savait, témoin muet mais implacable des différents ébats qui avaient réunis et séparés les deux corps, attirés l’une à l’autre des plus chimiquement.

    Les cuisses. C’est bien, ne perds pas de vue ce pourquoi tu es là. Progressivement, une certaine tension épaississait l’atmosphère, quelque chose qui sous-couchait cette estampe, y installant une certaine lourdeur. Les coeurs se faisaient plus resserrés alors que les corps semblaient se délier, libérés de tous liens qui pourraient les empêcher d’aller plus loin. Hayley avait commencé quelque chose que Maya se devait de terminer, après tout, l’important n’est pas la chute, l’important c’est l'atterrissage. Toute l’étape intermédiaire qui la séparait de sa chute était tout ce qui l’intéressait. Mais il semblait que Maya était rancunière et que la torture faisait partie de ses nombreuses compétences. Etonnant ? Non, pas vraiment. Elle tournait autour du pot, descendant parfois la vallée pour ensuite remonter plus haut pour y déposer une marque du désir qui l’animait, laissant parfois ses doigts se perdre sur quelques chutes, espérant en débloquer le passage.

    Ses mains se portèrent à la chevelure de Maya, l’agrippant à mesure qu’elle se laissait aller au plaisir, sans aucune contrainte. Sa respiration se faisait plus désordonnée, plus décousue alors que la Prima faisait tout ce qui était en son pouvoir pour la troubler et l’agiter. Hayley était devenue une sorte de corps physique que l’on s’amusait à exciter pour observer les réactions qui en découlait. Parfois elle était prise de tremblement, quand on la titillait trop et cela se ressentait dans toute l’étendue de son épiderme mais cela n’avait rien à voir avec le froid, car elle était brûlante, presque enfiévrée même. Qu’il était bon de succomber, de se laisser aller, de s’abandonner avec rien de plus que l’idée de n’être qu’un récepteur et pas un émetteur.

    Toujours les yeux fermés, ses doigts se resserèrent d’autant plus sur les cheveux de Maya alors qu’elle la sentait. C’était grisant. Grisant et étrangement familier. Comme quelque chose qui venait du plus profond d’elle-même, sensation bizarre qui s’insinuait en elle alors que Maya s’affairait à lui procurer ce plaisir qu’elle avait tant désiré. Elle se cambra légèrement, exposant sa gorge qui battait la mesure de la progression. Bientôt sa respiration saccadée se transforma en gémissements, puis ses gémissements en mots. Décousues, ils n’avaient pour principales fonctions que d’exprimer ce qu’elle ressentait, l’extase qui s’imposait à elle, de secondes en secondes. Elle le sentait au fond d’elle : la limite était à portée, bientôt elle ne pourrait plus lutter, bientôt elle pourrait s’abandonner.

    C’était là. Ca arrivait. Ca s’infligeait. C’était brutalement doux et frontalement détourné à la fois. Ca la prenait de part en part, ne laissait aucune chance de lui échapper, toutes les fibres de son corps réclamant leur dû de cette sensation qu’elle avait tant espéré. Et soudain, c’était là, ça la saisissait, la prenait et la retournait, l’assommait, ne lui laissait aucune chance d’y échapper. Rien qu’un dernier chant, juste pour hurler son plaisir à la face du monde et après ce chant du cygne, le silence. Le plaisir est souvent quelque chose de communicatif, quelque chose qu’on a envie de partager avec les autres, pour leur faire profiter de quelque chose qui nous concerne et nous mets en joie et le sexe ne fait pas exception, ainsi sont les choses. Voilà pourquoi jouir est souvent bruyant.

    Elle se sentait humide, autant pour la sueur que pour le reste. Elle avait encore du mal à reprendre son souffle et encore plus de mal à reprendre ses esprits. Mais même là, c’était encore un peu elle qui continuait à s’agiter, digne corellienne au caractère flamboyant qui se devait de faire un commentaire sur tout, même quand ce n’était pas nécessaire :

      - Whoa…

    La pertinence de ce commentaire n’échappa pas à Maya qui se colla à elle, la jambe de la Prima glissant sur celle de l’ex-Jedi tandis que sa main venait à sa poitrine. Hayley caressait le visage de la Prima, encore incapable de réfléchir. Elle aurait aimé pouvoir dormir, mais elle se sentait bien trop éveillée pour cela. Alors elle contempla le plafond alors que le souffle de Maya changea subitement au bout de quelques minutes, ralentissant quelques peu.



    La lumière était restée allumée mais les ténèbres restaient omniprésentes dans la pièce, tapie dans les ombres, attendant leur heure. Les yeux verts se posèrent sur le corps nu de Maya, étendue contre elle. Il y avait une beauté simple mais vivace qui se dégageait de cette scène et ce corps si vivant qui se trouvait blotti contre elle. Elle déposa un baiser sur le front de sa compagne, geste affectueusement démonstratif dont Maya ne pouvait plus avoir conscience à l’heure qu’il était. D’un mouvement maladroit, elle tira la couverture sur les deux femmes, espérant ne pas réveiller la Princesse. Son sommeil semblait profond et elle n’eût aucune réaction. Elle usa de la Force pour éteindre les lumières et resta là, immobile, se contentant d’attendre, espérant trouver le sommeil à présent.

    Les heures défilaient, le sommeil ne venait pas. Et au fond d’elle, elle se sentait triste. Ce qu’elle venait de vivre avec Maya avait été magique, mais cela avait réveillé une douleur profonde, quelque chose qu’elle avait du mal à identifier. Elle sentait son souffle sur la peau et il était aussi brûlant sur son corps qu’aussi corrosif pour son âme, quelque chose de douloureux qui la faisait petit à petit fondre, brisant menu tout ce qui se trouvait en dessous de l’armure. Elle déglutit avec difficulté, elle savait que tout ceci n’avait pas d’avenir, elle s’était réfugiée dans l’instantané pour éviter de regarder vers l’avenir, pour se voiler la face et essayer une dernière fois de retenir ce passé d’elle où seule elle comptait. Mais c’était bel et bien fini, elle en prenait conscience. Avec cette nuit, mourrait les derniers restes d’elle, les cendres du Simurgh reposaient enfin, sans espoir de se réveiller aussi flamboyants que par le passé.

    Délicatement, elle se dégagea de l’étreinte de Maya, se tenant assise sur le bord du lit alors que la clarté de la lune éclairait les recoins de sa peau par le biais des stores. Elle soupira, elle savait très bien qu’il n’y avait pas d’autres moyens. Il faudrait se montrer forte et intransigeante, mais elle n’aurait probablement besoin d’en arriver là. Seul suffisait de juste partir et ne rien dire. Elle se redressa, récupéra ses affaires et enfila un peignoir qui traînait dans le coin, jetant un dernier regard à Maya. Elle s’approcha, déposa un nouveau baiser sur son front après l’avoir caressé de la main, la borda et finalement quitta la chambre sans un dernier regard.

    C’était mieux ainsi, elle ne pouvait pas se permettre de s’attacher à qui que ce soit, tout ceux qui gravitaient autour d’elle finissaient toujours par disparaître ou mourir. Il n’y avait aucun avenir pour les deux femmes, de toute manière. La Princesse et la Jedi. Connerie.

    Elle haussa les épaules alors qu’elle s’engageait dans le couloir du palais, cherchant à retrouver son chemin dans ce labyrinthe de couloirs et de corridors.
Utilisation de la Force
Pouvoirs :
  • Télékinésie - Maîtrisé
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