L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Zeph Mathuin
#28883
Le Rêve Corellien arrivait en orbite de Chandrila, le joyau de la Confédération des Systèmes Unis, sa capitale de cœur à défaut d'être politique. Depuis l'espace, ça semblait en effet être un très beau monde à première vue. Il parait que la surface est paradisiaque et fort agréable à visiter. C'est pas ça qui me fera du mal ma foi, j'ai besoin de vacances après le casse fait quelques jours plus tôt.

On a eu du bol, on n'a pas fait de mauvaise rencontre durant le voyage, ni des chasseurs de primes au cul. Pour ce que j'en ai compris, mon visage n'est pas connu des Hutts mais NailBrain doit avoir une sacrée prime sur la tronche. Inutile de vous dire qu'il y a eu un "débat" très animé après notre départ de Nar Shaddaa dans ma cabine pour savoir quoi faire de l'Ugnaught.

Il représente un danger pour nous tous c'est indéniable, et en temps normal je n'aurais aucun scrupule à l'abandonner à son sort et continuer ma route. Le problème c'est que j'ai des principes. Je le connais bien maintenant, il nous a aidé sur le casse, il ne l'a pas fait tout seul. En plus c'est notre seul pilote et le meilleur mécano qu'on ait, je dois penser pratique ou on se retrouve en cale sèche.

Aussi c'est inflexiblement que j'ai refusé de le livrer ou l'abandonner. De toute façon il sort rarement du vaisseau, le casse était une occasion exceptionnelle de le voir dehors et ça m'étonnerait qu'il y ait des masses de chasseurs de primes sur Chandrila.

Il va de soi que j'ai également prévenu l'équipage que j'étais là pour affaires et qu'ils pouvaient se balader dans la capitale de la planète mais qu'ils devaient pas oublier qu'on n'est plus sur la Lune des Contrebandiers. Il y a des règles ici, faut être civilisé. Et pas un seul mot sur nos activités habituelles ni cette histoire de casse qui a eu lieu y a peu.

L'atterrissage se fait sans problème sur Hannahla, la capitale, et tout le monde se disperse rapidement. Iris étant partie avec Werkx pour planquer les lingots, elle n'est pas vraiment là et Monsieur DeGroot est parti voir s'il y a moyen de s'organiser un petit safari dans les forêts locales. Je sens qu'il va encore bousculer le concept de diplomatie juste pour le plaisir de se livrer à la chasse. Cinglé de lézard.

Me voilà tout seul. J'ai avec moi la mallette contenant les plaquettes de crédits impériaux. Il faut que je trouve un moyen de changer ça en crédits républicains, ça me fera un joli pactole dont je ne sais pas encore quoi en faire. Peu importe qu'on soit dans un espace "civilisé", il y a toujours des individus louches et des gens pas très regardants sur ce qui se passe du moment qu'on paie bien.

Il suffit juste de les trouver.
Modifié en dernier par Zeph Mathuin le mer. 12 juil. 2017 16:50, modifié 1 fois.
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By Ian Valarian
#28981
Lorsqu’un contrat se terminait, Ian aimait bien boire quelques coups dans les bars ou alors traîner dans un bordel histoire de se faire plaisir. Sa mission s’était terminée dans les colonies du Nord et il n’avait pas trop envie de faire le voyage jusqu’à la Bordure Extérieure pour aller dans les bars où il avait ses entrées ou se taper une Twi’lek chez Madame Cuthrie. Non il connaissait un endroit posé sur Chandrilla où il pourrait se mettre une caisse pour pas trop cher. Il avait perçu une jolie somme de crédits pour la réussite de son dernier contrat, il aurait probablement de quoi payer plusieurs tournées à toutes les personnes présentes. Ainsi tout le monde se bourrera la gueule dans la bonne humeur et ils finiront tous accoudés au comptoir à rire de tout et de rien…Non mais sérieusement vous y avez cru ? Le bon samaritain qui offre gracieusement une tournée pour faire plaisir à tout le monde ? C’est que vous connaissez encore mal le personnage.

Encore que pour charmer une beauté, il voulait bien lui payer un verre. Mais les autres pouvaient toujours crever pour qu’il leur paie quelque chose. Après tout, il avait bossé dur pour obtenir sa prime. Il se donnait à fond dans chacune de ses missions. Ce n’était pas comme tous ces fonctionnaires qui étaient assis toute la journée à faire de la paperasse pour toucher un salaire fixe et à foutre que dalle de leur journée. Ou alors à ces jeunes qui travaillaient dans les enseignes de restauration rapide et qui répétaient toute la journée « Sur place ou à emporter ? ». Quelle vie chiante et monotone ! Certes, sa vie était incertaine, car il n’était pas vraiment maître de ses finances. Mais au moins elle était faite d’imprévues et aucun jour ne se ressemblait. Et c’est ce qui lui plaisait, s’il devait mourir demain, il pourrait partir l’esprit serein et dans l'idée d’en avoir bien profité !

Il aimait bien le Bantha ivre, ce bar était tenu par une vieille connaissance qu’il considérait presque comme un ami et il était toujours bien reçu. Assis dans un confortable fauteuil, sa table était vierge pour le moment, il regardait les courses de pods de Malastare en attendant que sa première commande arrive. Il se désintéressa du programme pour regarder un peu ce qui se passait autour de lui. Toujours les mêmes clients, des visages plutôt familiers, il y avait une nouvelle bande au fond qu’il n’avait jamais vu. Puis un autre visage inconnu également, la personne était seule à sa table et avait déjà commandé. Il avait une mallette avec lui, peut-être un homme d’affaires, qui sait. Il l’interpella :

« - T’en as une bien belle mallette, camarade ! Une mallette, un type seul dans un bar pas très fréquentable, on dirait que tu attends quelqu’un… Une petite opération frauduleuse de prévu ? »
Il déporta son attention lorsqu’une serveuse vint lui apporter sa commande. Un bon whisky Corellien comme il les aimait. Mais ce n’était pas forcément la venue de sa boisson qui avait attiré son attention, mais plutôt la serveuse. Il la relooka sans gêne de haut en bas, un véritable canon, une belle brune aux formes divines. Sourire charmeur aux lèvres, il lui régla ce qu’il lui devait en lui donnant un généreux pourboire en plus :

« Je n’ai pas le plaisir de vous connaître. Si Adrenas m’avait dit qu’il avait recruté une telle beauté comme serveuse, j’aurais fait en sorte d’être un client plus assidu. Et voilà pour vous, ma jolie. Et il sera suivi de beaucoup d’autres si vous me permettez de connaître votre prénom ? »

Elle hésita un court instant et d’un doux sourire, elle lui répondit :

« - Jemma »

« Enchanté Jemma ! Moi c’est Ian. Je suis presque surpris qu’Adrenas ne vous ait jamais parlé de moi, j’ai sauvé l’affaire de cette vieille canaille à plusieurs reprises… Je vois qu’il n’y a pas foule ce soir, quand vous n’aurez plus de clients à servir, peut-être que je pourrais vous payer un verre. »

Un clin d’œil vient appuyer sa dernière phrase, arrogant comme il était, il n’avait pas peur de prendre un râteau. Dans la vie, il fallait savoir prendre des risques ou on mourrait avec ses regrets. Elle lui répondit :

« Mnh…Cela pourrait se faire ! »

Puis elle s’en alla avec le pourboire. Ian la regarda s'en aller, il remarqua un peu d’agitation dans le fond de la salle, le groupe s’était soudainement agité, il ignorait pourquoi. Il les ignora et son regard se porta sur le bar où Adrenas avait assisté à la scène :

« Pas vilaine ta nouvelle serveuse, Adrenas ! Tu vas me dire, c’est beaucoup mieux que ton ancienne. Celle édentée avec un bouc qui te sert de femme ! »

Le patron ne le prit pas bien et tapa du poing sur le comptoir :

« -Fermes ta gueule, Ian ! Ou je te sors ! »

L’ancien commando s’esclaffa et but une gorgée du whisky pour ensuite marmonner :

« Tu essaieras, l’ami… Tu essaieras…»

Il scruta un instant son verre, le premier surement d’une longue série. Il comptait les savourer vu le prix qu’il avait payé. Il n’avait pas eu la réponse du mystérieux individu et le relança :

« Alors, qu’est-ce que t’as de si précieux dans ta mallette ? »
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By Zeph Mathuin
#28984
Quand vous cherchez des receleurs et autres marchands de services illégaux, ou les trouver? Réponse : cherchez d'abord dans un bar qui semble mal famé ou en tout cas pas trop fréquentable. Les honnêtes citoyens ne s'approchent pas de ce genre d'endroits et les pires individus y picolent, c'est donc l'endroit parfait pour ce que vous cherchez.

Ce genre de coin c'est facile à trouver, il suffit de suivre les cris. Je ne déconne même pas, un bar normal c'est bruyant normalement mais sur un paradis comme Chandrila, c'est globalement calme et paisible. Un peu trop si vous voulez mon avis, les gens ont l'air du genre cul serré par ici, pas des gros fêtards. Triste. Du coup, un bar bruyant même pas trop, c'est louche.

Le Bantha Ivre. Qu'est-ce que c'est que ce nom débile? Sans rire, c'est le proprio qui devait l'être quand il a choisi son enseigne. J'entre à l'intérieur et je m'installe à une table pas trop loin de l'entrée. Si je dois me tirer en vitesse alors c'est pas plus mal de rester proche de la sortie. L'ironie de me trouver dans un endroit rempli de voleurs alors que je me balade avec du pognon ne m'a pas échappé.

J'ai un sourire narquois en songeant à ça, vite effacé lorsqu'un gugusse sorti de nulle part vient s'asseoir à côté de moi et me tutoie comme si j'étais son pote avant de me demander ce que je transporte. Tu as cru que j'allais tout déballer pour tes beaux yeux dugland? Surtout quand je vois comment il chercher à embobiner la serveuse pour se la faire, je sens que j'ai à faire à un bon.

Par contre, le fait que lui et le patron semblent bien se connaître, ça m'inquiète déjà plus. Ça veut potentiellement dire que si ça chauffe entre nous, il ne faudra pas compter sur la maison pour me filer un coup de main. Ce bar me plaît déjà. Autant jouer la carte du bluff avec Mister Machin.


Y a la tête de la vieille Mon Mothma là-dedans, je cherche à la vendre à des types du coin qui l'aimeraient pas, doit y en avoir je pense vu la vieille schnock que c'est. Ptêt que tu saurais m'en indiquer camarade? J'ai pas saisi ton nom au fait, tu peux m'appeler Cain.

Y a des branquignols qui s'astiquent le poireau au fond du bar, on dirait qu'ils ont plus d'un gramme dans le sang ceux-là. Amusez-vous un peu les gars, une petite cuite de temps en temps ça tue personne pas vrai? Enfin en fait si, ça peut, si vous vous écroulez dans un bar de Nar Shaddaa sans personne pour vous réveiller ou vous ramener chez vous, ou si vous avez tellement l'organisme à l'ouest que ça vous tue.

Tout aurait pu se passer bien jusque-là, on aurait discuté Mister Bidule et moi, on serait au choix devenus potes et picolé ensemble ou ennemis et entretués. On ne le saura jamais hélas. Parce que c'est là que l'incident est survenu et que le gars à côté de moi a pété un plomb pour devenir un Wookie enragé décidé à éventrer tout ce qui bouge.

Et comme je suis un mec sympa, je vous tease le tout avant de m'arrêter dans mon récit pile à ce moment. Désolé.
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By Ian Valarian
#29085
Il avait de l’humour cet inconnu. Tant mieux, Ian aimait bien les gens ayant un minimum d’humour, ça le distrayait cela ne faisait qu’attiser davantage sa curiosité sur le contenu de la mallette. La tête de la vieille Mon Mothma ! Elle était bien bonne celle-là ! Cela serait assez drôle comme situation, une mallette toute dégoulinante de sang et une odeur fétide s’en dégageant ; et il essaierait de la vendre à quelqu’un contre une jolie somme de crédits. Mais en vrai, il y avait quelque chose à retenir dans le discours de cet individu. Il cherchait des contacts pour refourguer le contenu de la mallette, du moins c’est ce qu’Ian retint de ce sous-entendu. Il lui donna son prénom : Ciaphas. Le mercenaire répondit :

« - Moi c’est Ian. Quant à la tête de l’ancêtre, je dois avouer que c’est une déception… Si ça avait été celle de l’Organa, je t’aurais donné des dizaines de contacts pour la revendre. Je ne sais pas ce qui les intéresse chez elle, peut-être les pains aux raisins qui couvent ses oreilles qui sait. »

Il s’esclaffa à la fin de sa phrase, c’est vrai qu’elle n’était pas terrible cette présidente de la Nouvelle République. Il préférait encore une jolie Twi’lek aux courbes sensuelles plutôt que l’Organa. Mais bon après c’était une question de goût, après tout elle était présidente et devait donc surement avoir quelques prétendants. Le pouvoir attirait bon nombre de profiteurs qui voulaient leur part du gâteau. Le mercenaire prit son verre de whisky pour le faire tournoyer dans sa main, il en but une nouvelle gorgée et reprit :

« Plus sérieusement. Je pourrais te présenter à quelques receleurs qui seraient capable de t’aider à refourguer ta marchandise. Il va falloir parler de ma commission par contre… »

Après tout, il n’était pas un bon samaritain, on n’avait pas rien sans rien. Il devait surement le savoir. En attendant une réponse, l’ancien commando impérial reporta son attention sur la serveuse, la divine Jemma. Cette dernière servait la bande au fond du bar, le ton semblait monté entre les deux partis , plusieurs doigts et invectives furent lancés dans la direction de Ian et de Ciaphas. L’un des membres du groupe se leva, suivi très rapidement par le reste, puis finalement par Jemma. Ils se dirigèrent tous dans leur direction, celui qui menait la marche était certainement leur chef. C’était un humain plutôt baraqué avec une large cicatrice purulente sur la joue. Il était vraiment affreux ! Le reste de la bande était composé d’humains, de rôdiens et de chagriens.
Leur chef ne semblait hors de lui, et une fois qu’il fut arrivé à sa table, il l’interpella grossièrement :

« - Hey ! Toi ! Enfoiré ! C’est toi qui a osé parler comme ça à ma copine ?! »

Ian lui fit un mouvement de la main, histoire qu’il patiente deux secondes, se payant un peu plus sa tête, alors qu’il voyait l’affreux bouillait d’impatience sur place. Il but une nouvelle lampée et répondit d’un air interloqué :

« Mooooiiii ? » Il mit un peu du sien pour faire du cinéma et continua sur sa lancée : « Je n’ai fais que la complimenter. C’est une véritable beauté, après tout, je ne sais pas même pas ce qu’elle fout avec une gueule cassée comme toi… » Puis en s’adressant à la serveuse d’un clin d’œil, il lui déclara : « Allons Jemma, ce mec ne te mérite pas. »

L’humain allait rentrer en éruption, Ian savait ce qu’il allait se passer. Ils étaient combien ? Six, sept. Malgré ses capacités, il ne pourrait pas s’en sortir seyl face à autant d’individus. De plus, il ne pouvait pas se permettre de commettre un meurtre sur Chandrilla, sous peine d’être recherché par les autorités.

« - Tu te fous de ma gueule, c’est ça ?! Tu sais pas qui je suis ! »

Il avait une idée pour rajouter des chances de son côté et cela impliquait Ciaphas :

« Allons, je n’ai jamais rien fais de tel. Je n’ai qu’effectué un constat pour le moment. Tu m’en vois navré s’il te déplaît. Et oui je n’ai fais que des compliments à ta copine, mais si tu veux savoir une vérité… » Il désigna Ciaphas du doigt : « Mon grand ami de toujours, Ciaphas connait bien plus intimement Jemma que moi . Elle va le rejoindre lorsque t’es trop bourré pour remarquer son absence et il l’a fais grimper aux rideaux ce salaud ! »

Deux hommes de la bande s’approchèrent de Ciaphas, comme pour en découdre. Ian termina son verre, le chef tapa du poing sur la table :

« - T’as pas finis ?! Toi et ton pote, vous êtes morts ! Tu m’entends?! Mort ! Allez, venez dehors qu’on vous étripe ! »

Le mercenaire analysa son verre, assez triste de constater qu’il était vide désormais. Il poussa un long soupir, on dirait qu’il avait ça toute sa vie. Il replanta ses yeux dans ceux du chef et dit :

« Si ! J’ai fini… »

Sur ces mots, il saisit plus fermement le verre et le projeta au visage de son interlocuteur. De quoi rajouter une nouvelle cicatrice à son portrait. Le chef fit quelques pas en arrière, désorienté. Ses sens se mirent en éveil, Ciaphas lui permettait d’avoir bien moins d’ennemis sur le dos et c’était tant mieux. Il se propulsa à l’arrière de son siège. Le petit fauteuil vient désorienté le mec qui s’était positionné derrière lui. Ian en profita pour choper son avant-bras et pour le propulser vers l’avant. Ce dernier vint s’empêtrer dans les jambes du chef et ils finirent tous les deux au sol. Le Twi’lek vint vers lui, de même taille que le mercenaire, il était prêt à en découdre. Il eut l’intention de lui mettre une bonne droite, mais Ian le contra de son avant-bras. Il esquiva son crochet du gauche d’un pas sur le côté. Lorsque l’alien s’avança de nouveau pour l’attaquer, l’ancien impérial passa sa main à l’arrière de son crâne et l’envoya contre la table. Le choc fut violent, très violent, de quoi le mettre au tapis deux bonnes heures. Il ne s’en remettrait pas de si tôt. La baston de bar était loin d’être fini.
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By Zeph Mathuin
#29090
Il dit qu'il s'appelle Ian. C'est joli comme nom, et puis c'est simple à se rappeler et à prononcer, au moins, à défaut de me souvenir du gars, j'oublierai pas son nom à l'avenir. Voilà qu'il se marre tout seul après avoir balancé une blague pas particulièrement drôle. Organa, Mothma, Tega, toutes les mêmes dans le fond, des fichus culs bleus qui se croient dignes d'être aux commandes parce qu'ils sont nés dans la bonne famille. Je t'en foutrai de la dignité.

Paraît que la Organa s'en est pris un beau coup à leur réunion d'Arkania récemment. On sait jamais, ça lui a ptêt remis les idées en place à cette pouff' qui pète plus haut que son cul. Curieux de savoir exactement ce que ces Sith chelous lui ont fait...

On s'éloigne un peu du sujet et en vérité je m'en cogne complètement. Je le regarde s'en jeter un avant de reprendre un air sérieux. Il y a quelque chose chez ce type qui m'interpelle, ce n'est pas un bête ivrogne ou un gland qui joue les casse-bonbons, il détonne pas mal dans ce bar rempli de bouseux locaux. Un mercenaire peut-être, ou un chasseur de primes? En tout cas, c'est un hors-monde, comme moi, ça fait aucun doute.

Ouais ben avant de réclamer du flouze, faudrait déjà le mériter mon pote, je lâche rien tant que j'ai pas l'assurance que je le regretterai pas.

Le voilà qui a encore son attention attirée ailleurs, notamment sur la serveuse.

Oh, tu m'écoutes?

Visiblement pas, il faut dire que la bande de bouseux est maintenant face à nous et semble vouloir copiner avec Ian. Je fait mine de les ignorer, pas envie de me retrouver mêlé à des histoires qui me regardent pas. Mais évidemment, ça ne peut pas être aussi simple, sinon ce serait pas drôle pas vrai? Je commence à songer à me barrer tout doucement pour laisser cet ahuri à ses emmerdes quand il me désigne en parlant de moi.

Bordel, non, pas encore...

C'est pas vrai, pourquoi faut-il toujours que je me retrouve embarqué dans des bagarres? J'étais pourtant là pour faire mon affaire et me tirer ensuite et il a fallu que j'engage la conversation. Ça m'apprendra à être sociable tiens. C'est ridicule, bien que je suis sûr que la serveuse soit séduisante, mon cœur est déjà pris, je n'ai pas que ça à faire de draguer et lever tout ce qui bouge. Mais allez expliquer ça à un type bourré et stupide...

Pas le temps de réagir que Ian se jette sur le chef qu'il envoie à terre avant d'écraser son poing dans la tronche d'un Twi'lek. On entend distinctement le nez se briser, outch. Quant à moi, avant de comprendre ce qui se passe, je me retrouve face à un humain qui essaie de me mettre un coup de boule, ce à quoi je répond par une brillante mise à couvert sous ma valise en métal. La tête s'écrase sur la valise et doit salement lui tourner, j'en profite pour lui envoyer une droite et l'envoyer au pays des rêves.

Un autre essaie de me poignarder avec un couteau de combat mais j'arrive à esquiver, non sans que la lame déchire en partie mon manteau en dessous de l'aisselle. Là, je commence à voir rouge par contre.


HEY C'EST MON MANTEAU POURRITURE!

J'en ai un peu marre il faut dire, j'ai rien demandé à personne moi bordel, je voulais juste faire mes trucs en paix et repartir, mais il a fallu que je tombe sur un cinglé qui a pas pu s'empêcher de chercher la merde avec moi dans le coin. Je dévie un nouveau coup potentiellement mortel avec ma valise avant de lui flanquer un grand coup dans les valseuses avec. Qui a dit que l'argent ne faisait pas de mal? Hé hé hé.

On... Ne... Touche... Pas... A... Mon... Manteau!

Chaque mot est suivi d'un coup de valise dans une zone du corps atteignable. En guise de conclusion, je lui colle ma botte au visage, ça le calmera. C'est alors que je me rend compte que la situation est devenue passablement merdique en levant les yeux et que je m'aperçois qu'ils ont sorti leurs flingues. Chiottes.

'Ttention, mets-toi à couvert abruti!

J'ai à peine le temps de saisir au collet de son manteau Ian pour le jeter de côté que les tirs fusent. Je plonge à côté de lui, planqués que nous sommes par une table adjacente. Ma valise est toujours en main heureusement. Je la met entre mes jambes et dégaine mon fidèle DL-44, il est temps de passer aux choses sérieuses.

Mais aide-moi à les descendre bon sang, reste pas planté là comme ça!
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By Ian Valarian
#29175
Quel joli merdier comme Ian les aimait. Il se sentait revivre à chaque baston de bar. Il adorait ça, ça le mettait de bonne humeur et il n’y avait rien de tel pour se défouler. Des nez cassés, des fractures, du sang, des bouteilles d’alcool explosés ici et là, des chaises et tables sans dessus-dessous. Un paysage chaotique, mais familier pour lui. Souvent après son passage, les bars finissaient dans cet état, Adrenas devait s’y être préparé depuis le temps qu’ils se connaissaient. A part pour certains bars de la Bordure Extérieure qui étaient dans cet état bien avant qu’il décide d’y déclencher les hostilités, ils étaient de tout temps dans un état lamentable.

Après avoir explosé la tête du Twi’lek sur la table, Ian reporta son attention sur les deux hommes qu’il avait envoyé au tapis. L’un d’eux tenta de se relever, mais il ne lui en laissa pas l’occasion. Il lui mit un croché du gauche juste en dessous de la mâchoire pour le clouer au sol. Cela aurait pu suffire, oui il aurait pu s’en arrêter là. Mais il voulait s’assurer qu’il ne se relèverait pas avant plusieurs heures. Le mercenaire se mit à califourchon sur l’individu inanimé et commença à le tabasser. Droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche. Tel un spectacle rythmé par les supplications du pauvre bougre qui lui demandait d’arrêter. Au bout d’un moment, l’individu était en sang, le nez cassé, le visage ensanglanté, il était totalement inanimé. Un de moins, bon où en était leur chef ?

Il s’apprêtait à se relever, Ian se remit sur ses deux jambes et jeta un rapide coup d’œil dans le bar. C’était le chaos, son compagnon d’infortune semblait bien s’en sortir, il ne se battait pas comme une fillette. A part la bande de cons, Ciaphas, Ian et Adrenas qui devait chercher ses armes derrière son bar, les lieux avaient été désertés. Même la jolie serveuse avait pris les jambes à son cou, juste quand ça allait devenir intéressant. Quel dommage ! Il lança une nouvelle provocation au chef :

« - Oh merde ! Jemma est partie sans dire au revoir ! Et surtout sans me dire où elle est créché ! Pas cool… »

Le chef, au visage en sang par les éclats de verre qu’il avait reçu, le chargea. Ian contra sa charge et ils eurent un petit échange de prises, de contre et d’esquive. Le loubard réussit à percer sa défense et à lui décocher une droite. Ce qui vexa le mercenaire qui ne l’avait pas vu venir celle-là, bien qu’il ne l’ait pas volé. Il fit un bon en arrière et lui envoya un coup de pied dans les valseuses. Outch ! On put lire toute la souffrance et la détresse dans le visage du copain de Jemma. Quasi-agenouillé, ses deux mains au niveau de son entrejambe, on aurait presque pu discerner des larmes au niveau de ses yeux. Comme d’habitude, Ian se plaisait à humilier ses adversaires pour les mettre plus bas que terre :

« Pleures pas mec ! De tout de façon pour le peu que ça te servait… Et puis, là où je compte t’envoyer, tu n’en auras plus aucun usage… »

Un sourire carnassier se forma sur le visage d’Ian. Il ne battait clairement pas à la loyale, après tout, tous les moyens étaient bons pour l’emporter. Pendant que son ennemi était encore affaibli par le coup dur qu’il avait reçu, il le chargea. Il s’élança sur lui, l’emportant en le soulevant au niveau de la taille pour aller le jeter sur l’une des tables adjacentes . En maintenant une main sur son torse pour ne pas qu’il ne bouge de trop, il se saisit de sa vibrodague. Il comptait vraiment en finir avec cet imbécile. Il élança son arme blanche vers le cou de sa cible, mais l’individu vint bloquer son poignet. Ian renforça sa prise sur la dague avec sa deuxième main pour avoir plus de force. Il gagnait du terrain, ce n’était qu’une question de secondes :

« Ne résistes pas ! Ta lutte est vaine ! »

Alors que la lame allait frôler sa peau, il entendit Ciaphas lui hurler de se mettre à couvert. Il n’eut pas le temps de comprendre ce qui se passait, qu’il fut emporté comme une poupée de chiffon. Il se retrouva à couvert derrière une table renversée, alors que ces enfoirés étaient en train de les canarder. Il vit l’homme à la mallette se saisir de son arme, lui n’avait pris que sa vibrodague, il se sentait un peu nu pour le coup.

« Je ne te félicite pas, imbécile ! J’étais à deux doigts de lui faire la peau à cette enflure ! »

Ciaphas commença à riposter, il en restait plus que trois si ses comptes étaient bons. Le chef et deux de ses sbires. Ils pouvaient réussir. Il n’avait toujours pas d’armes, mais il savait où il pourrait en trouver une. Il dut gueuler aussi fort qu’il pouvait pour surpasser le vacarme des tirs de blaster.

« ADRENAS ! SI TU VEUX QUE JE SAUVE ENCORE UNE FOIS TON BAR, DONNES MOI UNE PUTAIN D’ARME !! »

Il ne fallut pas attendre longtemps pour qu’un blaster vole dans la pièce et atterrisse au dessus de leur couverture. Il atterrit hors de portée de sa main, il le rapprocha donc avec son pied pour s’en munir. Oh tiens, un DL-44 ! Ciaphas et Ian étaient maintenant frères d’armes ! Vous avez vu le jeu de mots ? Une heure que je suis dessus ! Bref, cette arme était fiable, en plus d’être on ne peut plus mortelle. A son tour, il commença à les canarder, un peu à l’aveuglette. Leurs adversaires semblaient bien retranchés, leurs échanges de tir risquaient de durer un bon bout de temps si aucun des partis ne prenait de risque. Il interpella Ciaphas en lui soufflant :

« Tires de façon irrégulière et à un moment donné, stoppes toi et laisses moi faire. Lorsque tu verras l’ouverture, ça sera à toi de jouer. »

Ils ne se connaissaient pas, pourtant ils étaient tous les deux dans la même galère, ils ne pouvaient que se faire confiance. Il s’exécuta et lorsqu’il arrêta de tirer, le jeu d’acteur de Ian entra en scène. Il émit des gémissements de douleur et toussota, imitant un blessé aux portes de la mort. On aurait cru qu’il était en train de cracher ses tripes. Cela avait pour but que leurs adversaires viennent l’achever. Il posa le blaster à terre et renforça sa prise sur sa vibrodague alors qu’il continua son cinéma. Il entendit quelqu’un se rapprocher et lorsque une personne fit le tour de leur table, il le salua d’un coucou de la main et lui lança sa vibrodague en plein torse. La lame n’eut aucun mal à se frayer un passage dans les chairs, l’individu avait l’air éberlué et tomba à genoux. Ian ramassa son arme, se propulsa sur le côté en direction du blessé et s’en servit comme un bouclier humain, alors que le chef et le sbire restant avaient découverts son petit manège et le canardèrent.

Son bouclier humain creva aux premiers tirs qu’il reçut, Ian sut cibler le sbire restant pour lui asséner un tir direct à la tête, il n’avait aucune chance. Il ne restait que le chef, Ciaphas avait son ouverture.
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By Zeph Mathuin
#29179
Il commençait vraiment à me gonfler celui-là, à rire tout seul et à me faire des réflexions. Je pris une seconde pour lever un doigt à son encontre, bien haut et mauvais, pour lui faire sentir tout le mépris qu'il m'inspirait en cet instant précis.

En effet, j'aurais dû les laisser te transformer en passoire et en profiter pour me tirer, ça m'aurait évité de partager cet abri pourri avec toi!

Et il n'était pas armé en plus, évidemment, sinon ça aurait pas été drôle que je sois le seul à pouvoir nous défendre contre des tueurs enragés par ses exploits. Corellia, dans quoi je me suis encore fourré moi? Le voilà qui gueule comme une gonzesse maintenant à l'attention du barman. Tu crois vraiment qu'il va t'aider alors que tu ravages son bar, espèce de demeuré?

Eh bien on dirait que oui, il reçoit un DL-44 comme le mien et s'active illico. Faut croire qu'ils se connaissent bien, encore que si je connaissais un type comme lui, je l'aurais viré depuis longtemps de mon bar à coups de pieds au cul histoire d'être sûr. Voilà qu'il recommence à vouloir improviser des plans tordus et suicidaires. De qui se moque-t-on ici je vous le demande, c'est même plus une comédie à ce niveau, on est passé dans un cirque.

Haussant les épaules, je me met à tirer juste à côté de lui, de manière à ce qu'en face ils croient qu'on s'est entretués (j'y ai sérieusement songé notez-le, mais je me suis dit que ce ne serait pas une bonne idée que de mourir dans un bar minable). Il fait semblant d'être en train d'agoniser et laisse entrevoir partiellement son corps pour donner le change tandis que je m'arrête de tirer. Un silence tonitruant se fait alors tandis que les 3 saoulards se rapprochent.

Il fait coucou à l'un d'eux et l'éventre joyeusement avant de s'en servir comme bouclier pour absorber les tirs de ses ennemis puis il abat le sbire d'un geste expert. Je profite de la confusion présente pour sortir de mon couvert de fortune et cribler de tirs le chef de meute, lequel s'effondre en arrière, les yeux figés en une expression d'incompréhension.

Bordel, c'est fini, enfin. J'en profite pour saisir d'une main forte la gorge de ce taré et lui coller mon blaster sur le crâne, rageur et franchement tenté de l'abattre comme un chien et continuer ma route. Ce n'est qu'au bout de longues secondes tendues que je parviens à me calmer. Elle n'aimerait pas savoir que j'ai tué comme ça, je lui ai promis d'essayer de limites les cadavres que je laisse derrière moi.


T'as vraiment du bol que je suis pas le genre psychotique sinon tu serais déjà un cadavre. Ne me refait jamais ce coup là tu m'entends?

Je le relâche finalement, le laissant reprendre son souffle. Il me regarde bizarrement, je suis incapable de déterminer si c'est de la haine ou de l'amusement dans ses yeux. Complètement perché y a aucun doute. Je reprend ma valise en métal dans la main, rangeant mon DL-44 dans son étui à la ceinture et souffle un grand coup pour me détendre. Mû par une impulsion soudaine, je lui parle d'un ton un poil moins hargneux.

Dis-moi, tu connaîtrais pas un receleur ou autre marchand qui pratique le change de crédits étrangers? J'ai de l'argent à écouler mais je connais personne dans le coin. T'as l'air d'être un habitué.
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By Ian Valarian
#29239
C’était fini, tout ce joyeux bordel venait de prendre fin. En ce qui concerne Ian, il avait pris son pied. Bon ça n’était peut-être pas la meilleure baston de bar qu’il avait connu, car il en avait vu des vertes et des pas mures, mais elle devait figurer au moins dans son top 10 ou alors dans son top 20. Au moins cet enfoiré de chef était mort, ainsi que le reste de sa bande. Dans le bar ne figurait plus qu’Adrenas, Ciaphas et lui. L’endroit était sans dessus-dessous, il faudrait plusieurs heures pour tout remettre en état le bar, il fallait dire qu’ils n’y avaient pas été de mains mortes. Le mercenaire se dirigea vers une table où une bouteille de bière intacte était encore présente. Une aubaine ! Les dieux lui souriaient on dirait. Il la prit dans sa main, mais il ne s’attendit pas à ce que son allié de quelques minutes se retourne contre lui. Ne jamais faire confiance à personne. Il avait baissé sa garde. Par surprise, il lécha la bouteille en verre s’échapper de ses mains, cette dernière explosa au contact du sol.

La prise sur sa gorge était forte et pressante. Cela rendait sa respiration plus difficile. Le blaster de Ciaphas vint se coller sur son crâne, on dirait qu’il avait envie d’en finir. C’est donc comme cela qu’il le remerciait de s’être entraider dans la galère ? Roohh plus le respect est une valeur qui se perd, je vous jure ! A moins qu’il ait posé trop de questions par rapport à cette mallette et surtout à son contenu, et qu’il ne voulait pas laisser de témoins. Ian aurait pu tenter de se munir d’une de ses armes, de son blaster ou de la vibrodague, mais les chances qu’il s’en tire en un seul morceau étaient faibles.

Ciaphas finit par lâcher sa prise le menaçant de ne plus l’entraîner dans une situation pareille sous peine de quoi il n’hésiterait pas la prochaine. Tu essaieras camarade, Ian savait à quoi s’en tenir la prochaine, plus jamais il ne baisserait sa garde en sa compagnie. La prochaine qu’il tenterait de prendre le dessus sur lui, Ian le neutraliserait sans hésiter. Il eut envie de rire en pensant à cette idée, mais il se retint pour ne pas que l’homme à la mallette le prenne mal, ce qui donna une drôle d’expression à son visage.

Il finit par lui demander s’il connaissait un receleur qui faisait dans le change de crédits étrangers. C’était bien possible, plusieurs noms lui vinrent à l’esprit. Il lui montra d’un signe de tête la sortie de secours et lui intima :

« - Ouais. Suis-moi ! »

Alors qu’ils se dirigèrent vers la sortie secondaire du bar, Adrenas était sorti de derrière son comptoir. Il ne semblait pas très content et interpella verbalement Ian pour lui demander s’il croyait s’en sortir à si bon compte. L’ancien impérial lui répondit calmement :

« Cette bande t’aurait incendiée l’endroit dès qu’ils en auraient eu finis avec nous. Au moins il te reste les murs et me prends pas pour un con, Adrenas ! Prudent comme tu es, je sais très bien que tu es assuré et que tu n’auras même pas besoin de sortir un seul crédit de ta poche pour remettre en état l’endroit. Si les flics viennent te chercher des noises, tu peux toujours dire que certains d’entre eux se sont entretués et que tu as dû en tuer un ou deux, légitime défense, ils n’iront pas chercher plus loin, surtout pas sans témoins pour contredire ta version des faits. »

Adrenas y réfléchit un instant, puis leur beugla de se casser. Le binôme emprunta la sortie de secours et arriva dans une ruelle déserte. Alors qu’ils avançaient dans la pénombre, il le questionna :

« T’as combien à échanger dans ta mallette ? J’ai besoin de connaître cette information afin de savoir qui allait voir. Si c’est une petite ou une grosse quantité, je nous dirigerais vers une personne plutôt qu’une autre. »
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By Zeph Mathuin
#29243
Eh bien voilà on avance, finalement il pourra me servir à quelque chose ce type. Moi qui craignais que ce ne fut qu'un habitué des bars de la capitale (ce qui est tout à fait possible au passage), il semblerait qu'il ne passe pas son temps qu'à s'y bourrer la gueule. Quoique l'entracte avec le patron durant lequel ils s'injurient tout les deux me laisse à penser que je ferais mieux de ne pas trop me fier à lui...

J'ai 12 millions 500 milles crédits dans ma malette mon pote, d'ou le fait que j'ai besoin d'un vrai professionnel qui ne posera pas de questions et ne cherchera pas à m'entuber. Toi non plus d'ailleurs, t'as pas intérêt à essayer, je laisserai personne me voler vu ce que j'ai du faire pour les gagner.

Je réussis à me stopper dans mon bavardage avant d'en avoir trop dit. Il ne faut pas que je parle de ça, je n'ai aucune certitude qu'il ne bosse pas pour les Hutts ou en tout cas ne leur refilerait pas le tuyau. Je ne peux pas lui faire confiance, aussi gardé-je mon blaster à portée, caché par mon manteau long. Un geste ou mot de travers et je l'allume, tant pis pour ses contacts je trouverais bien un autre moyen.

Il m'amène non pas dans les bas-fonds de la ville qui doivent inévitablement exister même sur un joyau comme Chandrila mais se dirige plutôt vers les quartiers cossus voire franchement réservés aux nantis. Surprenant, quand il parlait de contacts, je pensais plutôt au stéréotype du mec moche avec des verrues sur la tronche tassé dans sa bicoque qui m'aurait demandé la valise avec une voix désagréablement narquoise, surement pas ça.


Attends une minute, tu m'emmènes ou là? On est censés aller voir un receleur pour mon fric je te rappelle.

Il me rétorque avec amusement qu'ici, c'est comme ça que ça marche en gros. Ma foi, si c'est un piège, il est tellement étrange que je n'en comprend pas la logique. Autant voir ou ça nous mène. Il s'arrête finalement aux alentours d'une propriété, un magnifique manoir dont les grilles en métal arborent les sigles du propriétaire que je n'arrive pas trop à lire. 2 cerbères aux lunettes et costumes entièrement noirs nous observent comme si on était des mendiants.

Faut dire que le quartier est tellement beau, bien entretenu et fréquenté par des passants habillés richement, ça fait bizarre d'être là vu comme on est accoutrés. Je lui jette un regard interrogateur et hausse les épaules pour lui faire comprendre que la suite, c'est à lui de voir. Je connais pas son contact ni comment on s'annonce alors autant ne pas faire le con. J'en profite pour prier silencieusement qu'il ne nous entraîne pas encore dans des emmerdes.
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By Ian Valarian
#29286
L’obscurité régnait en maîtresse incontestée dans la ruelle. Normal vous me direz, c’était la nuit. Quelques lumières fonctionnaient par intermittence, elles dysfonctionnaient, il était grand temps que les services de la mairie investissent dans leur remplacement, ça laissait à désirer pour le moment. L’endroit était désert et même lugubre, c’était l’emplacement et le moment idéal pour aller décharger un cadavre dans la ruelle, que l’on découvrirait qu'au petit matin laissant le temps au coupable de filer ou alors de commettre un autre crime. Le binôme continua à avancer, ils formaient plutôt une bonne équipe tout de même. Ciaphas répondit à sa question en évoquant le contenu de sa mallette. On aurait pu croire que c’était une bonne blague, mais il était tout à fait sérieux. De plus, cela expliqué pourquoi il tenait tant à sa foutue mallette.

Ses dernières paroles ne lui plurent guère, mais pas du tout… Ian s’était fait surprendre dans le bar et il se jurait de ne plus jamais abaisser sa confiance en compagnie de cet individu. La menace ne passait donc pas, comme si un truc était coincé dans sa gorge. Non sérieux, il avait prononcé des mots de trop. On ne dit rien si on n’est pas capable de la mettre à exécution. Un lourd regarde se pesa sur Ciaphas à ce moment donné, ce dernier dura plusieurs secondes avant de briser le silence en lui disant froidement :

« - Tu sais Ciaphas… J’ai repéré une trentaine de façons de te tuer dans cette seule et même ruelle. Certaines plus douloureuses que d’autres. Ne penses donc pas pouvoir me menacer impunément. C’est un avertissement que je te donne. »

Voilà c’était dit, il savait à quoi s’en tenir aussi désormais. Son regard devint moins pesant et il se concentra à nouveau sur la ruelle. Il voulait un receleur pour échanger ses crédits. Ian en connaissait quelques-uns dans le coin, mais pour une aussi grosse somme… Difficile de savoir à qui se fier. Il pouvait déjà éliminer de sa liste les receleurs des bas fonds qui n’auraient pas les capacités pour effectuer une telle transaction. Cela ne lui laissait qu’un ou deux noms à l’esprit, et autant dire qu’aucun d’entre eux ne lui inspirait confiance. Mais après tout, il fallait savoir prendre des risques de temps en temps pour gagner le gros lot.

Il mena donc la marche, il hésita deux ou trois fois sur le chemin à prendre, mais leur route les éloigna de plus en plus des bas fonds. Ils se dirigeaient plutôt vers les banlieues pavillonnaires, voir vers les manoirs privés où résidaient de riches propriétaires. Ciaphas le questionna sur le lieu où il l’emmenait. Ian profita du peu de personnes présentes dans les alentours pour lui répondre :

« Tu crois que les personnes capables d’échanger une telle quantité de crédits se trouvent à tous les coins de rue ? Je n’en connais qu’une poignée et ils sont tous friqués, pas le genre d’individus accoutumés à fréquenter les bas-fonds. Sois vigilant, car il essaiera de nous plumer et nos deux cadavres finiront dans les ordures au petit matin. Beaucoup se sont fais avoir en baissant leur garde face à lui. »

Au moins il ne pourrait pas dire qu’il ne l’avait pas prévenu, ils se rendaient dans un véritable guet-apens. Le binôme s’arrêta devant un immense manoir où deux gorilles à lunettes gardaient l’entrée. Ils vinrent vers eux pour demander ce qu’ils voulaient, Ian demanda une entrevue à Leonardo Decarpaccio. L’un des gardes lui répondit brusquement :

« - Monsieur Decarpaccio ne reçoit plus personne à cette heure ! »

« Dites lui que monsieur Valarian vient pour une transaction... »

Le garde hésita un instant et se saisit de son holoémetteur pour comuniquer avec une tierce personne. Une trentaine de secondes de conversation et le garde ouvrit les portes et leur fit signe d’avancer jusqu’à la porte d’entrée. Ils furent bien sûr accompagnés tout au long de leur avancée. Quatre gorilles les guidèrent dans le manoir et les firent s’arrêter devant le salon. On les fouilla et on confisqua leurs armes. Hors de question de rencontrer une telle personnalité en pensant être armé. Ils purent accéder au salon où une personne était assise dans un fauteuil, les scrutant de ses yeux mauvais, en train de fumer un gros cigare. Il leur fit signe de s’asseoir sur les deux chaises en face de lui. Une fois assis, il ouvrit le bal :

« - Monsieur Valarian… Je n’ai aucun contrat pour vous, mais ça vous devez le savoir. Pourquoi venez-vous donc me déranger en pleine nuit ? J’ai horreur que l’on me réveille… »

Ian s’éclaircit la voix :

« Toutes mes excuses de vous déranger à une heure aussi tardive, monsieur Decarpaccio, je ne l’aurais pas fais si ce n’était pas important. » D’un geste de main, il désigna son compagnon d’infortune : « Cependant, je suis certain que mon ami, Ciaphas, ici-présent possède quelque chose digne d’éveiller votre intérêt. »
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