L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Zeph Mathuin
#29521
L'inconnu était immobile face à nous, semblant nous détailler silencieusement comme pour nous juger. Peut-être cherchait-il à évaluer jusqu'à quel point il pouvait être honnête avec nous, ou bien si on en valait vraiment la peine. En ce qui me concerne, j'étais plutôt circonspect et méfiant, un étranger que vous ne connaissez ni d'Eve ni d'Adam qui vous propose un truc qui comme de par hasard est ce qu'il vous faut...

Comment dire, c'est un peu suspect? Oui c'est ça, suspect. Voire carrément flippant. Pour ce qu'on en savait ce type pouvait bien être un flic qui se la jouait mystérieux pour nous avoir. On s'était déjà fait avoir par Decarpaccio, pas question de relancer la machine. D'un simple regard, je tentai de faire comprendre à Ian qu'on devait se jeter sur ce type pour le maîtriser et vérifier qu'on n'avait rien à craindre et me préparai lentement à me lancer.

Quand le type se mit à rire doucement, d'un rire tranchant qui me fit frissonner sans que je sache pourquoi.


Ne vous donnez pas cette peine mon cher, ne faites pas l'erreur de croire que vous êtes capables à vous deux de me tenir en respect ou me menacer. Je peux vous blesser mortellement et vous laisser agoniser des heures durant sans même que vous ne puissiez me toucher. Ne jouez pas avec moi, c'est un conseil d'ami.
Qu'est-ce qui nous permet de croire que vous n'êtes pas un flic ou je ne sais quoi?
Touché. Bien, dans le but de vous prouver que je suis digne de confiance, je vais vous dire un secret: je suis en effet flic, mais disons que je suis du genre coulant. La lutte contre le crime ça passe par son infiltration pour mieux le saborder.

Je voyais très bien de quoi il parlait oui. C'était un flic pourri, le pire genre qui soit. Un honnête, vous saviez qu'il la jouerait réglo contre vous, que vous étiez son ennemi et qu'il respecterait les règles pour vous avoir. Un pourri, c'était un vrai enfoiré qui voulait vous piquer votre business et votre taff. Salopard. C'était pas vraiment une nouvelle qui m'enchantait mais ça avait le mérite d'indiquer qu'il pourrait nous aider vraiment.

Vous êtes un vrai serviteur de l'Etat, le gouvernement peut être fier de vous, pas de doute possible...
Parfaitement. Maintenant, si vous êtes d'accord, on peut aller dans un endroit plus confortable pour discuter affaires?

Ma foi, on n'avait pas trop le choix je pense. Et puis ça nous engageait à rien de l'écouter, quitte à dire non. Il pouvait bien prétendre qu'il était capable de nous descendre, il aurait jamais le temps et le talent pour nous avoir tout les deux. On suivit donc le bonhomme jusque dans le night-club ou il semblait connu vu comme il parla rapidement au videur.

L'intérieur était rempli de tout un tas de jeunes femmes et jeunes hommes en train de danser, boire, faire la fête. Pas trop mon genre de musique malheureusement, je fus perplexe au début de pourquoi il nous amenait là avant de comprendre lorsqu'on fut installés à une des tables à l'étage. L'ambiance, la musique, c'était tellement bruyant que personne ne risquait de nous entendre discuter. L'inconnu enleva une fois attablés que nous fûmes la capuche de son manteau, révélant son visage.


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Inspecteur Russel Velcoro de la police chandrilienne. Et vous êtes?
Ciaphas Cain, marchand itinérant. Mon ami est Ian Valarian, c'est un peu mon associé en un sens.
Eh bien, messieurs Cain et Valarian, sachez que Dacarpaccio m'a aussi fort ennuyé récemment. Et je suis un homme qui paie toujours ses dettes. Vous aviez peut-être une idée de comment régler le cas de notre ami commun?
Euh...

Je jetai un regard circonspect à Ian. On n'avait même pas encore pris de décision en fait à ce propos. J'avoue être un peu embarrassé, il n'avait même pas pu me dire ce qu'il en pensait. J'espérais qu'il serait partant dans l'histoire. J'étais sincère tout à l'heure, quoiqu'un peu énervé je l'avoue. Personne ne pouvait essayer de m'enfiler sans que je ne réagisse. Des représailles sanglantes étaient nécessaires, il fallait envoyer un message à cet enfoiré et tout ses copains potentiels.
Modifié en dernier par Zeph Mathuin le mer. 16 août 2017 12:16, modifié 1 fois.
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By Ian Valarian
#29625
Les voilà dans une ruelle déserte après leur malencontreux crash. Ce fut le moment choisi par un mystérieux individu pour les aborder, il semblait avoir entendu toute la conversation et leur proposait son aide en prétextant qu’ils avaient un ennemi commun. Decarpaccio…Cette enflure les avait bien baissés en beauté. Mais bon, il fallait dire qu’ils avaient été imprudents de rester sur Chandrilla alors qu’ils venaient de se faire un bon paquet de crédits. Au moins ils seraient vaccinés pour la prochaine fois. La seule chose, qui leur venait à l’esprit, c’était la vengeance. La vengeance contre l’homme qui avait voulu les duper. Dans ce contexte, c’était difficile de faire confiance à au parfait inconnu qui se présentait à eux.

Non c’était impossible de lui faire confiance, après tout, c’était peut-être un des hommes de Decarpaccio qui les avait traqué jusqu’ici. L’enjeu était trop grand pour croire à ce qu’il leur disait. Les forces de Ian commençaient à lui revenir, il croisa le regard de Ciaphas et crut comprendre ce qu’il lui intimait. Il fallait neutraliser cette potentielle menace et s’assurait de ses véritables intentions, au moins ils se seraient montrés plus malins que précédemment. Le mercenaire allait juste attendre que son binôme se lance en premier afin de savoir ce dont leur adversaire était capable. Mais ce dernier cassa complètement leur élan en anticipant leur réaction et prétexta qu’il était de les mettre sans trop de mal à terre tous les deux et qu’il pouvait également les laisser agoniser dans la ruelle pour qu’on retrouve leurs deux cadavres le lendemain.

Comme Ian, cet individu semblait surestimer ses capacités. Cela serait un plaisir de l’affronter lorsqu’il serait pleinement remis de l’accident. L’inconnu s’identifia et leur avoua être un flic un peu coulant. Par là, il voulait dire que c’était un ripou. Probablement prêt à se faire graisser la patte pour fermer les yeux sur certains agissements criminels. Il avait déjà eu l’occasion, par le passé, de rencontrer ce genre d’individus. Il suffit d’avoir une belle bourse de crédits pour acheter leur silence, on pouvait donc les assimiler à des mercenaires. Mais celui-ci semblait être différent, car il considérait que pour combattre le crime, il fallait l’infiltrer, donc se salir les mains.

Le ripou proposa au binôme de le suivre afin qu’il puisse parler dans un endroit plus confortable. Ce n’était pas de refus, il n’y aurait rien de plus requinquant qu’une bière et poser son cul dans un fauteuil. Avec une ravissante dame pour lui faire un massage, mais il avait la fâcheuse habitude d’en demander trop. Ils pénétrèrent dans le night-club non loin d’ici, l’endroit était en effervescence, comme presque tous les soirs, les jeunes se donnaient rendez-vous pour faire la fête. Le regard de Ian se balada ici et là, n’hésitant pas à mater les serveuses et les fêtardes.

Une fois attablé, les présentations furent faites, Ciaphas prit soin de le faire à sa place, ce qu’il n’apprécia pas trop, mais bref passons. Une fois cette étape passée, il leur demanda s’ils avaient un plan d’action contre Decarpaccio. Ciaphas le regarda alors, et Ian comprit qu’il n’en avait pas la moindre idée. Il souffla alors. Super, il allait devoir se creuser les méninges pour essayer de pondre un truc plausible. Il se pinça l’arrête du nez, les yeux clos, il réfléchissait. Il resta une trentaine de secondes ainsi, avant de se remettre dans le fond de son siège :

« Faudrait d’abord voir d’abord quelle aide vous serait prêt à nous prêter… Car difficile d’établir un plan d’actions sans connaître les moyens que vous nous allouez.

La première option serait d’attaquer de front son manoir et surprendre cet enfoiré dans son sommeil. Quelque peu suicidaire, car Decarpaccio serait très bien protégé, ça ne serait pas facile. Je l’aurais fais les doigts dans le nez avec mon ancienne équipe, mais aujourd’hui sans une bonne équipe, la tâche sera ardue.

Deuxième idée, Decarpaccio a une famille, j’ai vu quelques photos soigneusement encadrées lorsqu’on a été chez lui. On pourrait s’en servir comme moyen de pression pour l’entraîner sur un terrain soigneusement préparé par nos soins. Certains individus sont prêts à tout pour protéger les leurs, il n’y aura plus qu’à espérer qu’il soit de genre-là.
»
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By Zeph Mathuin
#29634
Ian prit sur lui de proposer 2 possibles plans dans le cadre de l'opération "Mort à Decarpaccio". Il avait au moins le mérite de proposer quelque chose pour faire avancer l'histoire mais je n'aimais pas trop ses propositions. Bon déjà, foncer dans le tas en mode berzerk sans préparation ni véritable stratégie, très peu pour moi. Je ne suis pas du genre à fuir un combat mais y a un minimum, je suis pas suicidaire non plus.

Quant à la deuxième... Enlever des gosses et une épouse qui ne savent probablement rien des activités du bonhomme? Vous rigolez là? Franchement je ne suis pas un bon samaritain mais faudrait voir à pas pousser le bouchon trop loin, j'ai mes limites.

Et pourtant... Je me prend à regarder tour à tour mes compagnons. Dénués de pitié, de scrupules, chacun prêt à tout pour servir ses intérêts. C'est le monde dans lequel j'ai toujours voulu vivre et que j'ai laissé m'avaler tout cru il y a si longtemps. Je me rend compte que je n'ai pas trop le choix au fond, si je ne veux pas perdre la face et passer pour un faible, je dois devenir comme eux. Plus dur, plus froid, plus impitoyable.

C'est une nécessité qui ne m'enchante pas. J'ai toujours su ou était la frontière qui me séparait de la véritable ordure et du psychotique cinglé. Je vais devoir la dépasser et aller au-delà. J'espère que je n'y laisserai pas trop de plumes. Je respire à fond comme pour me donner du courage. Il est temps de tenter le coup.


On devrait tenter la seconde option. On chope ses mioches et sa chérie et on l'attire dans un coin isolé ou on pourra discuter calmement pour résoudre la crise avec lui. Ce qui se passera après qu'on en ait fini avec lui, c'est vous que ça regarde inspecteur Velcoro, moi j'en ai rien à cirer.
Vous préférez la jouer subtilement? Je suis agréablement surpris je dois dire, d'après mon expérience les criminels sont plutôt des coriaces sans subtilité...
Faut sortir un peu de chez vous l'ami, c'est pas parce que sur Chandrila ce sont des femmelettes que c'est le cas ailleurs.
Vous allez avoir l'occasion de constater qu'ici aussi vos semblables ne plaisantent pas... Mais passons. Decarpaccio a une épouse et 2 enfants, une fille et un garçon, tout deux majeurs. L'épouse n'est pas leur mère naturelle, celle-ci est morte de manière assez soudaine il y a 2 ans et le veuf ne l'est pas resté bien longtemps. 3 mois après il se remariait, évidemment, nos services ont trouvé ça curieux mais on n'a pas réussi à obtenir de preuve.
L'ambiance pendant les dîners de famille doit être géniale.
Elle se fait appeler Kara Decarpaccio, les enfants sont Tommy et Lena, des faux jumeaux, 20 ans. Des gosses pourris gâtés qui vivent dans la richesse et le luxe et n'ont pas d'autre but visiblement.
Et ils habitent avec papa ces 3 charmants individus ou bien?
Oui et non. Ils sortent souvent la journée pour aller au resto, faire du shopping, etc. Les rejetons, pas la belle-mère, elle, elle ne sort du manoir que pour voyager hors-monde, ça risque d'être plus compliqué de lui mettre le grappin dessus. Mais vous pouvez déjà tenter de choper les mômes. Ce qui me fait penser, concernant la question de monsieur Valarian, je peux mettre à disposition pour l'opération quelques gars à moi, pas plus de 10, pour vous couvrir et vous épauler. Un petit coin charmant pour retenir les gosses et du matos dont vous pourriez avoir besoin, jusqu'à une certaine limite quand même.
J'imagine que c'est une opération officieuse de la police? Que si ça tourne mal personne ne nous aidera?
Bien sûr. A ce propos, songez bien qu'il ne se passera rien ce soir, trop délicat pour foncer sans plan d'action et je ne parle même pas de l'émoi qu'a provoqué l'explosion du vaisseau. L'avantage c'est qu'il y a des chances que Decarpaccio vous croit morts et baisse la garde. A vous d'en profiter.

Je le sentais pas ce type, il semblait bien trop disposé à nous aider pour être vraiment sincère et honnête. Y avait un truc qui clochait mais j'arrivais pas à mettre le doigt dessus. On pouvait raisonnablement penser qu'il nous aiderait vraiment à avoir l'autre, mais ensuite... Faudrait voir.

Si on n'a rien d'autre à se dire, je vous laisse. Rejoignez-moi demain 13h au centre commercial Zénith de Chandrila. Affaire conclue messieurs?

Sans un mot, je tendis la main pour serrer la sienne. Pas besoin d'en faire des tonnes, chacun de nous se servait de l'autre pour arriver à ses fins. Espérons que tout ça n'allait pas mal finir. Il nous laissa entre nous, disparaissant dans la masse de clients du night-club sans même nous accorder un dernier regard. Quant à moi, je vidai le whisky chandrilien qu'il avait commandé pour nous 3.

Je sais pas ce que tu penses de ce type, moi il me plait pas trop. Mais parfois, faut savoir faire avec ce qu'on a. Au pire tu m'as l'air parfaitement capable de le descendre si tu sens le moindre coup fourré. A la tienne Ian, à un partenariat que j'espère fructueux pour nous deux.

Après avoir trinqué un puis deux puis trois verres, je sus m'arrêter. J'étais crevé, il était temps pour moi de l'abandonner à ses plaisirs.

Tiens, voilà les coordonnées du hangar ou est rangé mon vaisseau, on se rejoint demain matin là-bas ou demain midi au centre dont il a parlé, comme tu veux. J'ai besoin de me reposer après toutes ces émotions. A propos, tu as une touche avec les demoiselles là-bas j'ai l'impression.

2 Zeltronnes, situées à l'une des tables adjacentes, prenaient en effet un malin plaisir à nous zieuter depuis plusieurs minutes, gratifiant mon compère de grands sourire charmeurs, prenant des poses ouvertement aguichantes et faisant des clins d’œil très cocasses. Ha la folie de la jeunesse... Quant à moi, je pris un taxi et 30 minutes plus tard, fut arrivé au hangar du Rêve. Une fois à l'intérieur, je cachai immédiatement ma valise remplie de crédits dans ma cabine privée et m'endormit rapidement, épuisé.

Demain allait être encore bien stressant, il me faudrait donc être en forme pour tenir.
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By Ian Valarian
#29847
Donner à un homme une arme et vous verrez la bête qui se cache en lui, vous découvrirez sa véritable nature. Certains nieront, ils affirmeront qu’ils ne prendront pas une vie, quelque soit la raison. Mais chacun a des besoins, une cause à défendre, des idéaux… Menacer un garçon et le père pacifiste, jusqu’alors, aura soudainement des envies de meurtre à votre encontre, ne souhaitant pas voir disparaître l’enfant aimé. Promettez dix milles crédits à un clochard dans une ruelle s’il essaie d’éliminer quelqu’un pour vous et il s’éxécutera sans trop réfléchir, souhaitant sortir de la précarité dans laquelle il se trouve. D’autres personnes bien moins scrupuleuses ou timbrés tuaient pour le plaisir. Ian ne faisait pas parti de cette dernière catégorie. Non, lui tuait pour de l’argent. Il ne pouvait pas être comparé au cas du clochard, car contrairement à lui, il n’était pas dans la nécessité. Disons que son passé lui donnait certaines prédispositions au meurtre et que les crédits amassés lors de ses contrats lui permettaient de s’acheter ce qu’il souhaitait. Il tuait pour de l’argent, pas pour le crédit… Bien que quand certains individus l’aient bien cherché, il avait pris un malin plaisir à leur régler leur compte de manière définitive.

L’idée qu’il venait de balancer, celle d’utiliser la famille de Decarpaccio comme moyen de pression ne le dérangeait pas plus que cela. Avec toutes ces dernières années de mercenariat à son actif, il en avait vu des vertes et des pas mûres, il s’était sali les mains, de manière abominable à certaines occasions. Pourtant il ne regrettait rien, car chaque individu avait un destin. Il estimait que c’était ses choix et ceux d’autres personnes plus influentes comme des officiers de l’Empire qui l’avaient poussé à prendre cette voie. Ciaphas avait l’air plutôt partant pour l’idée de Ian, ce qui le ravissait, car ils avaient besoin de se serrer les coudes et de paraître un minimum uni face au ripou. Le principal était de faire l’illusion, peut importe si c’était vrai ou non.

Velcora leur lança un avertissement sur la coriacité des criminels de cette planète, mais avec ce qu’il avait pu voir dans le bar d’Adrenas, ils ne semblaient pas bien effrayants. Mais bon, ce n’était peut-être que des petites frappes, le pire restait peut-être à venir. Le flic les informa sur les membres de la famille, Decarpaccio avait une femme et deux enfants. Ce n’était pas la mère des deux enfants, une belle-mère, ils n’étaient pas de son sang, ça serait donc un peu plus compliqué de jouer sur la corde sentimentale avec elle en s’attaquant à Tommy et Lena. Mais ça ne serait probablement pas le gars du père, en menaçant la chaire de sa chaire, il serait probablement réceptif à leurs menaces et ils obtiendraient alors toute son attention.

La femme de Decarpaccio était planquée dans la villa à longueur de journée, à part lorsqu’elle partait en vacances. Cela serait donc compliqué de lui mettre la main dessus à part en prenant le bâtiment d’assaut ou en faisant preuve d’ingéniosité. Mais pourquoi s’emmerder alors que les deux enfants paraissaient être des cibles faciles. Ils s’exposaient en pleine journée dans divers lieux publics, ils pourraient donc être traqués aisément. Cependant il voyait mal un homme important comme leur cible ne pas faire en sorte que son fils et sa fille soient protégés en permanence. Une filature sera surement nécessaire. Ils évoquèrent les moyens qui seraient mis à leur disposition et les abandonna rapidement après leur avoir fixé le lendemain midi dans un centre commercial. Les voilà de nouveau à deux et cela leur permettait de pleinement réfléchir à tout ce qui venait de se produire.

« - Tu l’as dis. Chaque chose en son temps, on se charge d’abord de Decarpaccio et après on verra. Si ce ripou cherche à nous entuber, il suivra tous ces enfoirés qui ont essayé de nous avoir dans l’autre bar. Mais pour le moment, trinquons à notre rencontre et à notre future entreprise commune ! »

Ils enchainèrent les verres de whisky à bon rythme, histoire de célébrer leur partenariat comme il le fallait. Ses pensées étaient fixées sur tout ce qui s’était passé pendant la soirée et si Ciaphas ne l’avait pas prévenu, il n’aurait surement pas aperçu les deux magnifiques zeltronnes qui les zieutaient. Son nouveau coéquipier le laisse en prétextant vouloir se reposer, tant pis pour lui, il n’aurait pas à partager. Ian saisit la bouteille de whisky et aller les rejoindre à leur table. Ils familiarisèrent et s’enivrèrent encore pendant une ou deux heures, il avait totalement perdu la notion du temps. Il termina la nuit à leur appartement en leur compagnie. Le réveil fut difficile, il avait une gueule de bois. Pas la pire qu’il avait pu avoir, mais il en avait eu tout de même. Les demoiselles dormaient encore, il regarda l’heure, il allait être en retard. Il s’extirpa des draps, et fit comme chez lui. Il alla prendre une douche, car il se sentait crasseux avec toutes les péripéties de la veille au soir. Après cela, il alla piquer un truc à grignoter dans le frigo et quitta l’appartement. Sans même un au revoir, c’était génial ou même un « On se remet ça comme vous voulez ». S’il recroisait leur chemin un jour, pourquoi pas, sinon la vie était pleine d’opportunités, à quoi bon se borner à une existence monotone avec toutes les opportunités qui lui étaient offertes.

Il n’eut pas trop de mal à trouver son chemin, c’était plutôt bien indiqué, même pas besoin d’interloquer un passant. Il arriva devant le centre commercial où Ciaphas l’attendait, celui-ci semblait attendre depuis un bon petit moment déjà.

« Salut. Un peu en retard je sais, pas la peine de me le faire remarquer. Mais avec tout ce qui s’est passé cette nuit, prendre un peu de bon temps a permis de remettre les pendules à zéro pour pouvoir nous venger sur l’enfoiré qui a essayé de nous plumer. Bon, Velcoro doit déjà nous attendre, inutile de le faire davantage poireauter. »

Ils passèrent ensemble les portes du gigantesque centre commercial. Ils arrivèrent dans un impressionnant hall où l’inspecteur les attendait déjà de pied ferme. Ian le salua d’un simple signe de tête et lança la conversation :

« Avant qu’on énonce les ébauches de plans auxquelles on a pensé, il y a une raison particulière sur le choix de ce centre commercial comme lieu de rendez-vous ? »
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By Zeph Mathuin
#29863
Réveil douloureux. Entre la fatigue et les quelques verres de la veille, ce fut une corvée que de me lever, mais pas le choix. Après une douche rapide et un stim-café bien corsé avalé, direction le fameux centre commercial au centre-ville de la capitale. Comme convenu, j'y retrouve Ian et Velcorro près de l'entrée principale, le flic semblant là depuis un bout de temps. Il nous jette un regard froid et impersonnel.

Ce type me plait de moins en moins au fur et à mesure que je le vois. Il y a un truc chez lui, j'ai comme l'impression qu'il est pas ce qu'il semble être. Des flics pourris ça court les rues j'ai aucun souci avec ça, mais je sais pas, j'ai le sentiment qu'il y a autre chose le concernant. Il nous cache des trucs j'en suis certain, mais puisqu'il a le même objectif que nous, je pense qu'on peut lui faire confiance au moins jusqu'à ce que ce soit fait. Ensuite... On verra bien.


Elles étaient si bavardes que ça tes copines? Gros cochon va.

Ian répondit un commentaire grivois et sarcastique avant d'apostropher l'inspecteur. Pas une question idiote en plus, c'est vrai que c'est un peu bizarre de se donner rendez-vous ici alors qu'on a des gamins à kidnapper. Encore une première pour moi ça, l'extorsion et l'utilisation d'otages pour allumer quelqu'un c'est pas du tout mon style mais faut savoir se diversifier je suppose.

Si vous vous souvenez bien, je vous ai dit hier que les mômes passaient leur journée à traîner dehors et dilapider les biens mal acquis de leur paternel. Le Zénith de Chandrila est le centre commercial de plus haut standing sur toute la planète, enchaînant les boutiques de luxe, les restaurants 5 étoiles, etc. Ce qui veut dire...
Que ces gamins sont là en ce moment même et font du shopping. On a donc une foutue belle occasion de les choper pour faire chanter Papa.
Bien deviné Cain. Voici une photo des mioches en question. Familiarisez-vous bien avec, vous auriez l'air bizarres si vous dévisagiez chaque passant avec ça en main. Et un petit détail, vous vous doutez bien qu'il est impossible de vous balader armés dans ce genre d'endroit pour les civils. Vos armes donc, remettez-les moi, je vous les garde au chaud.

Je poussai un profond soupir, absolument pas rassuré là. Mais je savais bien qu'au fond il avait raison, si on passait plus loin que les portes du hall qu'on avait déjà traversé, les détecteurs allaient s'affoler comme des fous et on se ferait coffrer. Pas le choix, mais c'était pas pour me plaire quand même. Je sortis lentement mon DL-44 et lui tendit, Ian fit de même de son côté, pas particulièrement enchanté lui non plus on dirait.

Ils s'appellent Revient au fait. Bon, du coup on a un plan précis pour les choper une fois qu'on les a trouvé?
Le mieux serait de les attirer dehors volontairement, qu'ils vous suivent de leur plein gré. Si vous devez les menacer voire les assommer, ça va salement compliquer les choses. Voici un comlink chacun, ça me permettra de rester en contact avec vous. Si vous avez besoin d'un coup de main. A vous de voir qui vous prenez en chasse, le garçon ou la fille.
Je te laisse la fille Ian, t'es un vrai séducteur je t'ai vu à l'oeuvre hier soir mon salaud. Je m'occupe du merdeux.

Je leur fit un petit signe de tête et partit me fondre dans la masse. Le gamin, dont j'avais mémorisé le visage, ressemblait à un petit con d'aristo avec ses cheveux à la mode chez les punks du quartier bleu sur Corellia, avec en prime un piercing sur les 2 oreilles et un autre à la bouche. Reconnaissable facilement donc. Fallait juste le trouver.

Velcorro, tu connaîtrais pas, en ta qualité de flic, les goûts de Tommy Decarpaccio des fois?
D'après les factures que j'ai pu examiner, il raffole des instruments de musique style guitare hydraulique et autres conneries expérimentales. Regarde les magasins qui vendent des instruments de musique.

Me balader dans ce gigantesque centre à chercher un môme de 20 ans pour faire la peau à son vieux, c'était une situation tellement irréaliste que j'en aurais ri si on me l'avait raconté devant un bon whisky. Sauf que c'était vrai et que j'étais en plein dedans, ce qui rendait le tout beaucoup moins drôle. Perdu dans mes pensées, je faillis rater l'enseigne qui vantait les qualités de son matos musical à prix coûtant à côté de laquelle je passais.

Il était là. Ce mioche faisait du lèche-vitrines, seul à priori. Trop facile mon vieux, doit y avoir des gars à lui quelque part dans le coin à le surveiller. Vas-y mollo, prends le temps d'observer, assure-toi que c'est pas un piège. Ensuite tu pourras passer à l'attaque. Je pris quelques minutes pour voir du coin de l’œil les alentours bondés de monde discrètement, durant lesquelles le gamin en profita pour rentrer dans le magasin.

Super, fallait maintenant que j'entre à mon tour. Et pour lui dire quoi? Je connaissais rien à ces conneries moi. Et puis chiotte, quand faut y aller faut y aller, lance-toi mon vieux, prouve que tu vaux quelque chose. J'entrai à mon tour, réfléchissant à toute vitesse. Il fallait que je me bouge le cul et trouve une histoire crédible pour aborder la cible et l'amener avec moi dans un endroit plus intime.
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By Ian Valarian
#30178
Ses amantes d’une nuit ne s’étaient pas montré si bavardes que ça. Oh ils avaient probablement beaucoup parlés dans le club hier. L’alcool permettait de délier les langues et ils avaient dû probablement avoir une longue et passionnante discussion. Cependant, avec la dose d’alcool qu’il avait ingurgité, il ne se rappelait que de certains passages de leur conversation. C’est qu’à ses yeux, ça ne devait pas être important. Dans cet état, son esprit ne retenait que les informations dignes d’intérêt. C’est donc pour cela qu’il se souvenait, dans le moindre détail, de la scène qui avait suivie à son appartement. La soirée de hier avait été riche en rebondissements et s’était terminée sur les chapeaux de roue grâce à ces deux jeunes demoiselles. Par contre, le lendemain matin, il était parti sans laisser le moindre de mot. Bien qu’il était satisfait parce qu’ils avaient vécus ensemble, la vie était faite d’opportunités et ne souhaitait pas s’attacher à quiconque pour le moment.

En tout cas, la remarque de Ciaphas le fit éclater de rire et il vint lui coller une claque amicale entre les omoplates, en lui indiquant d’avancer à l’intérieur pour qu’ils retrouvent leur contact.

« - J’aurais été déçu qu’elles ne se montrent que bavardes si tu vois ce que je veux dire ! Crois-moi, mec, mais les zeltronnes valent le détour ! »

Velcorro répondit à sa question pour leur rappeler que les deux enfants de leur cible dilapidaient par milliers les crédits de leur père. Ils ne regardaient pas à la dépense et le centre commercial était leur terrain de jeu favori. Ce centre commercial regroupait les établissements de plus haut standing que l’on pouvait trouver sur Chandrilla, donc autant dire que s’ils voulaient trouver la progéniture de Decarpaccio, c’était ici. Un endroit parfait pour les kidnapper. Le ripou leur montra une photo du fils et de la fille, il leur demanda de bien s’en souvenir, de chacun de leur trait, car bien sûr, il était hors de question de se balader dans le centre commercial avec une photo à la main. Ils auraient l’air tout de suite suspects s’ils scrutaient chacun des visages qu’il croisait pour ensuite le comparer à la photographie.

Ian fit donc en sorte de mémoriser chacun des deux visages pour les trouver tous les deux. Le flic leur demanda leur arme respective. Il était en effet impossible pour eux d’aller plus en avant avec leur équipement, ils seraient immédiatement repérés par la sécurité et arrêtés. Cela entraînerait la fin de leur mission et ils ne se seraient pas vengés de Decarpaccio. Non, cela était impossible. Si ça finissait cause ça, leur quête aurait toujours un goût d’inachevé. Ils devaient se plier à cette mesure, cependant ça ne lui faisait pas plaisir. Se retrouver sans arme, c’était comme être à poil. Mais il n’avait pas le choix, il remit son blaster et sa vibrodague à Velcorro tout en laissant claquer sa langue sur son palet pour laisser paraître son agacement.

Après qu’ils aient remis leur armement, le ripou leur fit part de son ébauche de plan. Ils devaient attirer les deux jeunes gens à l’extérieur où ils pourraient être cueillis de façon plus aisée. Après tout, ils devaient éviter d’être trop suspect dans un lieu public, sinon la sécurité du centre commercial, voire la police, viendrait leur demander des explications. Ciaphas lui laissait la fille en prétextant qu’il connaissait ses capacités de séduction et qu’il pourrait s’en servir sur elle. Ian ne partageait pas de ce point de vue. S’il avait bien compris, elle était bien plus jeune que lui, si une personne de son âge serait vu en train de la draguer, il était sûr d’attirer les suspicions de certains individus. Il voulait vraiment s’éviter cela. Il devait se montrer discret. Le mercenaire questionna à son tour Velcorro :

« Quant à la fille ? Est-ce que tu sais dans quel genre d’établissements elle pourrait traîner par hasard ? »

« Lena est une fille superficielle et pas très maligne. Le genre de femme qui regarde à longueur de journée des émissions de téléréalité et souhaitant ressembler à ses idoles. Pour se faire, elle traîne souvent dans des boutiques de vêtements de luxe et de maquillage. Elle fait chauffer les comptes de la famille et peut y passer toute la journée. Tu devrais explorer cette piste. »

Bon très bien. Il avait un visage, un prénom et un nom ; et il connaissait ses goûts. Avec tous ces éléments, il allait bien pouvoir en faire quelque chose. Leur tâche pouvait commencer. Il fit un signe de tête convenu à Ciaphas comme pour lui souhaiter bonne chance et s’engouffra à l’intérieur du centre commercial, bien résolu à trouver sa cible. Ian faisait en sorte de traîner le long des vitrines, et même devant celles de magasins d’électroménager, il ne voulait pas que d’un point de vue extérieur, on est l’impression que sa recherche soit trop ciblée. Il souhaitait vraiment que l’on pense qu’il était monsieur tout le monde.

Sa recherche se montra infructueuse dans les magasins du rez-de-chaussée, il se rendit donc à l’étage et relança la même procédure. Il cherchait depuis plus d’une heure ou une heure et demie. Il ne savait pas trop, être dans ce genre d’endroit faisait perdre toute notion du temps. L’ancien impérial regarda à travers une vitrine appartenant à une chaîne de vêtements de luxe vendant presque exclusivement de la lingerie féminine, c’est alors qu’il la vit. Une jolie rousse se baladant dans les rayons et correspondant à la photo que le flic lui avait montré. Il avait une idée pour avoir une raison de rentrer dans ce genre de magasin, il garderait son rôle pour lui par contre, car il n’aimait pas la comédie qu’il allait devoir mettre en place. Cela porterait à coup sûr un coup à sa virilité. Il ouvrit deux boutons de plus à sa chemise et d’un pas assuré, Ian entra à l’intérieur.

Il fit mine de regarder ce qui était présenté dans les rayons, et lorsqu’il fut à portée de la rousse, il porta sa main devant sa bouche et eut l’air estomaqué :

« Ma chérie ! Tu es sublime avec ce haut rouge, cela s’accorde parfaitement avec ton teint ! »

La rouquine rougit légèrement au compliment, mais semblait s’interroger, Ian prit alors les devants. De sa poche, il sortit une carte de fidélité d’un restaurant, la pointa une seconde sous les yeux de sa cible avant de la ranger tout en ajoutant :

« Wedge Orval, dénicheur de nouveaux talents pour le magazine de mode Pôle Beauté ! Notre magazine cherche de nouveaux mannequins pour présenter sa nouvelle gamme de vêtements ! » Il la relooka de bas en haut et reprit : « Et toi ma chérie, tu corresponds aux critères de sélection ! »
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By Zeph Mathuin
#30196
Cet endroit était bizarre, vraiment trop branché à mon goût. Entre la multitude d'instruments de musique genre guitare, saxophones, pianos et j'en passe des meilleurs aux formes absolument pas adaptées pour un Humain et les vendeurs avec leurs fringues trouées, leur cheveux en iroquois ou dreadlocks aux couleurs mélangées et totalement gerbantes, j'avais l'air bien avec ma tenue de tout les jours sobre et ma gueule ordinaire.

Chance pour moi, la petite boucle d'oreille que j'avais, conjuguée à mon allure globale, constituaient de précieux atouts pour ne pas trop éveiller la suspicion. Un peu. M'enfin bon, c'était pas non plus fou. Tommy en était à taper la discute avec un vendeur, les deux s'amusant à imiter des bruits de je sais pas quoi en vantant le talent de je sais pas quel con de chanteur.

J'avais beau regarder à la dérobée autour de moi, il me semblait ne pas voir de garde du corps quelconque. Decarpaccio était donc confiant à ce point? Possible, on était dans sa ville sur sa planète et Chandrilla était réputée pour être un havre de paix calme et agréable, ça devait mettre en confiance. N'empêche que vu ses activités parallèles, j'étais pas mal surpris de le constater. Méfiance, on n'est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise.

Et je ne savais toujours pas comment appâter le client en plus de ça. Fallait pourtant que je trouve une idée et vite, avant que le mioche retrouve des potes ou d'éventuels protecteurs ou même disparaisse de ma vue. Y en avait bien une qui trottait mais elle était salement foireuse. Et puis tant pis, on n'est plus à ça près de toute façon.

Je pris en main une guitare dont la légende l'indiquait comme étant originaire de Mon Calamari, conçue spécialement pour produire du son via la flotte sur ce monde et adaptée pour fonctionner en dehors de là-bas, avec de l'eau à l'intérieur. Ne cherchez pas à comprendre, je n'ai rien encadré non plus. M'assurant de l'avoir bien calée sur mes épaules, je lançai alors la musique... Et ne parvint qu'à faire sortir de l'instrument un espèce de murmure étranglé et à moitié inaudible.

C'est quoi le problème avec cette saleté? Allez quoi, lance-toi bordel. Sans savoir comment j'avais fait, je réussis finalement à la faire démarrer, ce qui fit entendre de grands bruits stridents horribles pour les oreilles. Des rires moqueurs autour de moi me firent comprendre que je venais de choper la honte en public. Dont ce cher Tommy. Attends un peu qu'on cause juste tout les deux gamin, tu rigoleras moins.

Wah l'aut' gars il est trop rétrograde il sait même pas utiliser une guitare trop lol!

Me retenant d'aller lui défoncer les dents, je rangeai la guitare et allai jusqu'à sa hauteur puis me forçai à sourire comme si je trouvais sa phrase super drôle. Hilarante même. Au point que j'ai ma main qui me titille et c'est pas pour me faire plaisir. Enfin si, mais pas comme ça. Je lui fit un signe de tête chaleureux et ouvrit mes bras comme si je voulais lui donner l'accolade:

Ouais je sais bien désolé p'tit, la musique c'est pas trop mon truc malheureusement, j'suis plutôt doué pour dénicher ceux qui savent en faire tu vois? Oh mais foutre, c'est qu'j'en oublie mes manières moi! Karl Hoffman, je bosse pour TC1, division découvreur de talents.
Wow Papy vas-y mollo tu causes trop vite tu vas finir par avoir une crise cardiaque du cœur si tu ralentis pas!

Il a vraiment dit ce que je viens de croire qu'il a dit? Crise cardiaque du cœur. J'aime pas tuer mais il y a des fois ou vous rendez vraiment service à l'humanité en liquidant un ou deux dégénérés de l'espèce je vous le dit. Tommy Decarpaccio, espèce d'enfoiré.

Eh ben mon truc c'est d'trouver des p'tits jeunes comme toi qui ont le truc avec la musique tu vois l'genre?
Genre Divad Guatte?
Ouais voilà exactement. Je te l'dit mon pote - c'est quoi ton nom? - t'as ce qu'il faut pour tenter ta chance. Tu peux devenir une putain de star de ouf si tu te lances!
Hey mais je pourrais trop devenir un chanteur DJ du turfu moi! J'me f'rais plein d'fric, des gonzesses à volonté et d'la célébrité!
T'as tout compris mon pote. Si t'es d'accord, j'propose qu'on aille dans nos locaux pour que tu montres ce que tu vaux et après on te signe le contrat et tout. Juré!
Toi t'es trop un vrai en fait Hoff'! Restecp man!

Il tend la main de côté en attente d'une réaction de ma part. N'ayant aucune idée de ce qu'il veut, je me cale sur son attitude et place ma main à l'opposé puis, vient l'entrechoquer contre la sienne quand il fait mine de la rapprocher de la mienne. Il s'exclame "Check mon frère !" et me regarde avec un sourire stupide qui me donne envie de le tuer sur place. Pauvre petit con.

Allez viens un peu dehors qu'on se casse d'ici. J'vais t'emmener dans ma bécane trop classe jusqu'au studio.
J'espère qu'elle est kawai mec, moi j'monte pas dans d'la daube de merde chui un gars important dans cette ville!

Cause toujours tu m'intéresses. J'ai juste à le retenir le temps qu'on arrive au-dehors et là, Velcorro et moi on le cueille à l'aise pour lui péter les dents et le planquer dans un coin tranquille. C'est en bonne voie tout ça, on est proches de la sortie, je ne supporte pas son bavardage constant à propos de trucs complètements inintéressants.

C'est lorsque nous sortons finalement du centre commercial, Velcorro non loin à quelques mètres devant nous en train de s'en griller une en nous ignorant (prétendument) royalement que ça se corse. Tommy semble le reconnaître et d'un coup, se tait entièrement et devient beaucoup moins jovial. Il semble même avoir la trouille. Ne comprenant pas, je lui tapote l'épaule doucement.

Il me fixe stupidement une ou deux secondes et fait volte-face, tentant de s'enfuir comme un malade jusqu'au centre commercial. Tommy Decarpaccio, espèce d'enfoiré.
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