L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Hayley Curwee
#31988
    Tell Me in the Morning



08:30, heure locale
Hannahla - Chandrilla


Blazo - Busy Dreaming


    Elle sentait un souffle froid sur sa nuque, mais pour une fois, ce n’était pas une sensation de menace qui s’en dégageait. Elle se sentait en paix et contradictoirement elle ressentait une certaine nervosité se saisir de son coeur.

    C’était aujourd’hui.

    Après les évènements de Scintilla, Hayley était repartie avec Maya, laissant le Prince et la Sith derrière elle, bien qu’encore faible, ces évènements avait renforcé sa volonté de rejoindre le Nouvel Ordre Jedi pour les prévenir. Trop de menaces guettait le moindre signe de faiblesse des Jedi, ils devaient être prévenus, même si le retour d’Hayley pouvait également se solder par sa condamnation et un nouvel exil. Lui pardonnerait-elle ? C’était une bonne question, mais au fond de son coeur la question qui l’obnubilait était “se le pardonnerait-elle ?”. Pendant un moment d’une longueur importante elle n’avait pas su se contrôler, se ravalant à une bien piètre condition : celle d’une bête sauvage, esclave de ses passions, massacrant et torturant sans remords. Bien sûr ces évènements avaient eût lieu quelques temps avant Scintilla, mais depuis cette aventure ce moment revenait la hanter, sans qu’elle sût dire pourquoi.

    Elle sentait la poitrine de Maya se soulever contre elle et cette idée faillit lui faire perdre tout sens commun. Elle se sentait éveillée et en pleine forme ce matin, d’humeur vaguement joueuse aussi, mais pas assez pour avoir l’audace de fomenter quoi que ce soit bien que l’envie démangeait ses doigts.

    Elle sentit la morsure froide d’un baiser sur sa nuque, cette fois. La Princesse semblait réveillée. Et elle avait perçu que tel était le cas aussi pour Hayley. L’ex-Jedi fût saisi d’un vertige à l’idée que cette situation pouvait en amener à une autre, plus dangereuse encore. Toutes les deux le savait : c’était aujourd’hui le jour du départ d’Hayley. D’un instant à l’autre quelqu’un toquerait probablement à cette porte pour lui indiquer que la navette n’allait pas tarder arriver qu’il faudrait la conduire au spatioport. Hayley avait insisté : elle n’avait pas voulu que Maya réquisitionne un de ses vaisseaux pour l’emmener jusqu’au Temple de Coruscant, elle ne voulait pas d’un traitement de faveur, elle ne voulait pas donner l’impression de faire l’aumône. Bien sûr, la contradiction de cette situation ne lui échappa pas : elle devait faire passer un message urgent aux Jedi mais refusait qu’on l’aide pour ce faire. Hayley était décidément une tête de mule, un caractère qui finirait par lui causer du tort (et qui lui en avait déjà causé, d’ailleurs !).

    Il était temps de réagir, avant que la Princesse ne devienne trop entreprenante et la fasse rater sa navette, car elle la savait capable d’une telle fourberie. A leur retour, le palais était devenu de nouveau une zone d’une sensualité extrême qui transpirait même à travers tous les murs, comme si le temps ne s’était jamais écoulé depuis leur départ, comme si elles n’avaient jamais quitté les lieux. Il était envisageable qu’après avoir affronté la Mort sous toutes ses aberrations un instinct de vie féroce les avait animés, les forçant à s’aimer furieusement, à faire rencontrer leurs corps et les faire s’agiter comme des marionnettes balayés par le vent avec la seule volonté de s’oublier dans une extase partagée.

    Hayley se retourna, fixant le visage de Maya qui faisait semblant de dormir mais qu’un léger sourire trahissait, elle avait appris à déchiffrer la Prima sous cet air de Sphinx qu’elle aimait à se donner. Oh, elle avait encore des secrets, Hayley était loin de la connaître par coeur et c’était certainement ce qui faisait que coucher l’une avec l’autre était si intéressant, encore. Mais elle arrivait régulièrement à percer ce masque pour savoir ce qu’il advenait dessous.

      - Bonjour toi.

    Les lèvres d’Hayley se joignirent à ceux de Maya, pour un baiser qui devint rapidement plus passionné qu’elle ne l’avait prévu. Elle aurait menti si elle avait dit que cela lui déplaisait. Bien au contraire, au fond d’elle, elle l’avait espéré. Mais ce n’était pas raisonnable, pas plus que ses mains qui commençaient subtilement à se perdre dans la chevelure de la Princesse. Son âme était faible, ou du moins affaiblie par la présence ensorcelante de la politicienne qui avait tenu à ce qu’Hayley la rejoigne dans sa chambre, officiellement pour la garder sous observation, officieusement pour la garder dans son lit. C’était probablement un secret de polichinelle dans le palais, mais peu importait pour Hayley, elle s’était toujours fiché de ce qu’on pouvait penser d’elle, d’autant plus sur cet aspect de sa vie.

    Maya lui mordit la lèvre inférieure et Hayley ne pût s’empêcher d’avoir un petit rire :

      - Tu es assurément la personne la plus diabolique que je connaisse…

    Et d’une gourmandise sans pareil, qui plus est, elle sentait déjà l’une des mains de Maya s’aventurer sous la couette, caressant le dos de l’ex-Jedi, s’aventurant dangereusement vers le bas de ce même dos.

    Hayley se dégagea tant bien que mal du baiser qu’elles s’échangeaient. Elle avait fait beaucoup d’erreurs de cet ordre, il était temps de rectifier le tir, de ne pas se laisser tenter encore une fois.

      - Non, non. Il faut que j’y aille, Maya. Je vais être en retard…

    Tout en disant ça, elle n’avait pas amorcé le moindre mouvement, il n’était pas difficile de constater que le piège que formait l’étreinte de la Princesse ne l’empêchait en rien de partir pourtant...
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By Maya Tega
#32262
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M83 - Un nouveau Soleil

Une dernière nuit. Ainsi avait sonné le coucher du soleil pour la Princesse et la Jedi. Une ultime rencontre et un dernier sommeil partagé. A son issu, l’une et l’autre reprendrait leur route et leur vie. L’une se tournerait vers sa renaissance, la rémission de ses péchés. L’autre n’aurait plus de trêve tant que l’avenir de sa nation ne serait pas prêt. Cette nuit marquait la transition entre deux ères. Comme deux destins qui s’étaient échangé au cours de ses dernières semaines.

Dans son sommeil, la Princesse revivait des instants de cette période de changement. De leur rencontre, à l’aventure sur la Destroyer, en passant par leur premier baiser, puis cet instant de folie qu’avait été la première entrée de la rouquine dans les appartements de la Princesse. Doucement, comme réagissant au songe, elle se rapprocha du corps de la Jedi, emportait par les visions de tendresse qui agitait sa nuit. Dans son rêve, elle visualiser chaque instant, chaque baiser, chaque caresse. Et inconsciemment, ses souvenirs la poussèrent à se rapprocher et enlacer la belle rouquine.

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Doucement, la Princesse émergea de son sommeil. Elle n’avait guère pris autant goût au repos depuis longtemps mais elle savait que cet instant allait toucher à sa fin. Mais pour l’instant la Princesse se délectait de chaque seconde. Dans son sommeil elle avait glissé sa main sur les côtes de la Jedi, et à présent, elle s’émerveillait de la douceur de la peau de la rouquine. Contre elle, elle sentait l’échine de la jeune femme réagir doucement à ce contact. Toute deux semblait donc éveillée. Prise d’une envie de tendresse, la Prima déposa doucement un baiser dans la nuque de sa compagne. Se baiser semblait sonner comme une promesse, une invitation. Et pourtant, Maya le savait, il n’en était rien.

A contrecœur, il allait falloir laisser partir la Jedi vers de nouveau cieux. Il allait falloir refermer cette parenthèse de quelques semaines où le désir et la folie avait atteint des sommets. La proximité de la mort sous ses pires aspects accolaient à la présence d’une Jedi l’attirant toujours plus avait réanimée chez maya une inconscience insoupçonnable. La Prima sérieuse et responsable avait laissé place à l’apprentie politicienne joueuse et insouciante qu’elle avait été il y a bien longtemps. Et tout comme la Jedi devait partie ce jour, la jeune fille jouette devait laisser place à l’implacable Prima. Car après ce départ, plus rien ne retiendrait la jeunesse perdue de Princesse.

Cette part espiègle de Maya la poussa dans un jeu qu’elle savait perdu d’avance. Après ce doux baiser dans le cou, la Princesse reprit sa place rapidement, ferma les yeux, feintant un sommeil profond après ce tendre baiser. La simulation était médiocre, trahie par l’ineffaçable sourire taquin qui courbait les lèvres de la chandrillienne. En d’autres circonstance, la Prima aurait su caché toute trace d’émotion pour simuler l’attitude la plus adapté à la situation, mais la jeunesse fougueuse qui avait ressurgit de ses entrailles n’en était guère capable. Les yeux clos, le sourire au lèvre, elle était une parfait illustration d’une malice légèrement candide. La grande dame semblait métamorphosée en une ingénue, simplement heureuse de jouer avec la Jedi une nouvelle partie.

Quand la Chandrillienne entendit la voix d’Hayley, elle n’ouvrit pas directement les yeux et attendit-le contact des lèvres de la rouquine pour se révélait au grand jour. Sa main passa dans la chevelure de feu de la Jedi tandis que le baiser devenait passionné. Chaque seconde qui passait rendait le contact plus sensuel. La main de Maya quittait peu à peu les cheveux de sa compagne pour s’aventurer dans son dos. Alors que le baiser prenait fin, la Princesse mordit la lèvre d’Hayley, comme pour la retenir. Une personne diabolique ? Certainement. Un sourire plus tard, la main de Maya s’aventurait toujours un peu plus bas le long de l’échine de la rouquine.

« Et encore, tu n’as pas tout vu ma chère »

La Princesse plongea de nouveau sur les lèvres de la Jedi pour lui arrachait un nouveau baiser passionné. Au bout de quelque seconde, sa compagne se dégagea doucement, ne voulant certainement pas se laisser tenter par ce qu’elles savaient toute deux impossible.

« En retard ? Mais non allons, je retarderai le départ du vaisseau pour toi. »

Un sourire se dessina sur les lèvres de Maya. Joueur. Elle aurait aimé continuer ce petit jeu quelques heures de plus. Sa main descendait doucement les courbes de la Jedi.

« Je suis sûr que le conseil des Jedi n’est pas aussi divertissant que nos moments ensembles. »

Et joignant le geste à la parole, sa main descendit encore, quitta le dos de la belle. Il y avait dans cette caresse une douceur particulière. Une tristesse pragmatique. La fin arrivée.

« Mais nous devons reprendre nos vies. Toi les Jedi. Moi les Colonies. »

Le visage de Maya avait cessé de rayonner et se teinter à présent d’une mélancolie certaine. Tout avait une fin. Les bons moments. Les nuits ensembles. Leur relation. Le réveil de la naïve jeunesse.
#32470
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.




      - Je suis sûr que le conseil des Jedi n’est pas aussi divertissant que nos moments ensembles.
      - Et bien détrompe toi, les interventions de Maître Morelion ont le chic pour nous divertir.

    Non pas qu’il faisait le clown, mais il avait le tact compliqué, cela amenait souvent à des situations ‘intéressantes’ et ça avait le don de toujours faire sourire Hayley, par le passé.

      - Mais nous devons reprendre nos vies. Toi les Jedi. Moi les Colonies.
      - Tel que le veut la Force.

    Il n’y avait aucune joie dans ses mots, seulement la lente agonie de la résolution, le sentiment de devoir que l’on accomplissait sans la moindre joie. Elle se renfrogna rien qu’à cette pensée, l’infime idée de ne plus pouvoir profiter des caresses de Maya, de ne plus sentir son souffle sur sa peau, ses lèvres se presser contre les siennes… C’était intolérable.

      - Rien ne nous oblige à…

    Sa phrase resta en suspens tandis qu’elle s’était retournée pour la fixer droit dans les yeux. Oui, rien ne les obligeait à s’arrêter là, maintenant, comme ça. Au diable la résolution, au diable le sérieux, au diable le devoir, elles étaient là, ici et maintenant et elle comptait bien en profiter. Elle se pressa contre elle, sa peau se frottant contre celle de la princesse, dans la recherche d’une caresse qui l’absoudrait de cette fuite.

    Action. Réaction.

    Rien n’était mort entre les deux, la mort de leurs envies n’était pas celle de leurs désirs. La main droite d’Hayley se porta à la joue de Maya, tandis qu’elle l’embrassait, lui mordant la lèvre inférieure avec passion mais avec juste ce qu’il fallait de retenue.
    Il ne fallait pas s’arrêter, c’était une guerre de mouvement, la progression était importante, nécessaire, vitale. Et rapidement une certaine violence s’imposa entre les deux, celle d’un sentiment fort, bien qu’incomplet. Il était impossible de déterminer s’il y avait autre chose que simplement l’instinct de vie qui les poussait à se rapprocher, Hayley ne cherchait pas à y penser de toute manière, elle se satisfaisait assez bien de ce qu’elle avait. Se poser plus de questions à ce sujet c’était s’imposer une problématique qui jusqu’alors n’existait pas, c’était amener de la complexité à un endroit qui avait su garder sa simplicité.

    Sa main s’était aventuré directement vers le saint des saint, laissant ses doigts s’égarer longuement sur les cuisses, dans une caresse brûlante dont l’objectif était de créer l’attente qui serait aussitôt récompensée. Alors que ses doigts s’agitaient, Maya faisait de même, une certaine tension passait du corps de Maya vers celui d’Hayley et inversement, le tout dans une sorte de mécanique des fluides étrange, partagée entre dynamique et statique.

    Parfois elle bougeait en un rythme tribal, dans une sorte de danse sauvage entremêlant mouvements des doigts, frottement des corps et l’humidité de sa langue sur la peau de l’autre et à d’autres moments elle s’arrêtait, comme pour contempler son oeuvre, se délectant effrontément de l’effet qu’elle avait sur la Princesse.

    Finalement, ses doigts augmentèrent le rythme, jusqu’à atteindre un paroxysme fou et permettre à Maya d’atteindre l’orgasme. Celle-ci s’effondra dans un dernier soubresaut et Hayley eût l’image d’une mourante qui rendait son dernier souffle.Célébrer ainsi la vie pour voir combien elle était liée à la mort, voilà qui ne manquait pas d’une certaine ironie qu’elle goûta avec plaisir.

    Elle se laissa tomber à ses côtés, se lovant contre Maya qui passait un bras autour d’elle, Hayley avait l’impression d’être une petite fille, une petite fille capricieuse :

      - J’ai pas envie de partir.

    Son ton était mutin, il exprimait un déchirement qu’elle ressentait à la perfection. Mais toutes deux savaient que leur devoir devait les éloigner, c’était la dernière fois, un dernier adieu à une personne qui avait traversé sa vie, ce qu’elle avait fait, elle l’avait fait autant pour se faire plaisir que pour lui faire plaisir à elle, peut-être même bien plus à elle. Sa main caressa celle de Maya et elle laissa son regard se perdre dans les lignes qui la parcourait, les légendes disaient que certaines cultures arrivaient à prédire de nombreuses choses rien qu’en les déchiffrant, si c’était vrai, c’était intéressant. Mais ça devait sûrement être une connerie.

      - On a qu’a dire que c’est mon cadeau d’adieu à toi. Un orgasme, c’est pas si mal comme cadeau, nan ? Avec un peu de chances lors de tes barbantes réunions pour gérer ton secteur ce souvenir et cette sensation te reviendra en mémoire, tu arboreras un sourire mystérieux et tes conseillers ne le comprendront pas. Ce serait amusant, tu ne crois pas ?

    Elle approcha la main de Maya de ses lèvres, la baisant.

      - Et moi je saurais. Et toi tu sauras. Et on y repensera toutes les deux, à des moments indues. Et ça rendra la chose parfaite.

    Elle se retourna vers Maya, plongeant son regard émeraude dans le regard d’azur de la Prima. Elle se sentait désagréablement ridicule à parler comme ça, c’était dérangeant. Il serait peut-être mieux d’arrêter de parler aussi s’approcha-t-elle du visage de Maya, l’embrassant doucement. Les lèvres de cette femme avait le goût d’un paradis, paradis qu’elle allait perdre d’une minute à l’autre.
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By Maya Tega
#32874
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


Creedence Clearwater Revival: Have You Ever Seen The Rain?

Tel que le voulait la force. Etrange manière de parler d’une exigence. Car la force ne voulait rien. La situation exiger leur séparation. Le retour de la vie normale. Une vie sans ce frisson qu’elle avait éprouvé chaque jour depuis maintenant plusieurs semaines. Comme si l’idée était passée de l’une à l’autre, la Jedi ajouta quelques mots.

Doucement, Maya sentit le corps de la Correlienne se coller contre le sien. Peau contre peau, elle ressentait chaque mouvement de son amante. Les doigts de celle-ci trouvèrent bientôt la joue de la Princesse et leurs lèvres fusionnèrent. Une dernière fois. Leur jeu sauvage repris place pour une dernière partie. La main de Maya trouva la chevelure écarlate de la Jedi et ses doigts se perdirent dans la cascade de feu. Le baiser qu’elles échangeaient été passionné.

Les lèvres de Maya quittèrent un instant celle de son invitée pour se fixer dans son cou. De petit baiser pour goutter cette peau légèrement salée tandis que ses doigts glisser doucement de la chevelure à l’échine de la belle. Sur son corps, elle sentait la main de la Jedi s’aventurer sur ses courbes. Le jeu avait commencé. Et rapidement, il redouble d’intensité, devenant violent. Sauvage.

Le jeu était celui des caresses se transformant en mouvement offensif de chaque instant. Les baisers devenaient des offensives généralisées, provoquant chez l’autre un frisson de désir et de stupeur. Plus elles laissaient leurs désirs s’exprimaient, plus leurs mouvements étaient violent. Une guerre de mouvement. Car c’était là ce qui se jouait. Des mouvements, toujours plus rapides, plus intenses, afin de trouver la faille de faire faiblir l’adversaire.

A mesure que le combat devenait enrageait, les lèvres de la Princesse et de son amante se perdaient pour mieux se retrouvaient quelques secondes plus tard. Leurs corps ne cessaient de danser sous les attaques coordonnées de l’autre. Leurs souffles s’accéléraient pour supporter l’effort que l’affrontement leur imposait.

L’ultime bataille se jouait, mettait leurs nerfs à rudes épreuves. Chacune jetait toute sa force lui restant dans les derniers temps de cette partie qui se jouait. Pour cette dernière fois, aucune n’avait réussi à prendre le dessus et les deux se rendaient coups sur coups. Les ultimes caressent eurent raison de leur volonté et les deux femmes se rendirent au même instant, goutant à un plaisir intangible. Le corps de la Princesse tressaillit une dernière fois sous les assauts de la Jedi. Le jeu était arrivé à sa fin, les libérant de ce désir sauvage. C’était finit.

Le calme. Le silence. Les redoutables échanges avaient laissé la Princesse sans force, sans voix. Hayley tomba finalement à ses côtés, se lovant contre elle. Maya l’enveloppa doucement, passant son bras autour de la sensitive. Il y avait là quelque chose qui tenait de l’inconscient. Une dernière étreinte avant de se quitter pour toujours. Une situation qui ressemblait finalement tant à celle qui avait vu le jeu naitre. La Princesse semblant protéger la Jedi. Tentant de l’emprisonner par la même occasion.


« Je n’ai pas envie de te quitter non plus. »

Elle n’avait pas envie. Pas envie de la quitter. Pas envie de reprendre le quotidien qui était le sien. Pas envie de remettre définitivement son maque. Non. Elle ne voulait pas laisser périr cette part d’elle qui venait à peine de renaître. Mais ce dont elle avait envie importait peu au final. La princesse devait jouer son rôle. Ironiquement, ce rôle qui allait être sien à jamais demandé le sacrifice de cette part lumineuse. Et le départ de la Jedi n’était autre que la mort annoncé de cet aspect enfantin.

Doucement, dans la couche princière, Hayley avait attrapé la main de la Chandrillienne, se décidant à rompre le silence qui s’était installé à la fin du combat. Chez la Princesse, un sourire se dessina tandis que ses joues se paraient d’un rouge innocent. A cet instant, elle s’imaginait repensant à Hayley et à leur jeu en plein débat au Conseil, ou en négociation face à un dignitaire étranger. Il y avait quelque chose de risible et presque d’honteux mais sur le moment, elle s’imaginait revoir tout cela durant des pourparlers avec les dignitaires impériaux, avec l’Empereur en personne. L’honteuse scène était pourtant si tentante, si espiègle. Malheureusement, la vérité était à mille lieues de là.


« Et j’imagine que tu repenseras à tout ça en enseignant lévitation aux apprenties du temps. Où bien lorsque maitre Skywalker ou maitre Morelion te fera une remontrance…se sera notre douceur à nous. Notre secret à nous deux. »

Leur secret. Pour toujours. L’une rejoignant le firmament et l’autre les limbes.

« Jamais je n’oublierai. Tu seras ma lueur d’espoir. Je repenserai à nos moments quand le quotidien sera terne. Et jamais je n’oublierai nos jeux. Ni ton cadeau d’adieu. »

Un discours d’adieu. Une promesse à base de toujours et de jamais. L’émotion était là, signant un serment que la Chandrillienne ne pourrait tenir. L’envie et les sentiments seraient bientôt balayés, faisant de ses instants des souvenirs au couleur ternie par le tragique avenir. Oui, elle oublierait. Non, sa rencontre avec l’Empereur ne se ferait pas sous l’hospice de la tendre Jedi. Rien ne survivrait.

Mais pour l’heure, la Princesse n’en avait guère conscience. Elle souriait bêtement, cachant sa tristesse derrière un sourire de façade. L’heure avait sonné. Pour leur relation. Pour elle.
#32924
Oui, c’est culcul. Mais j'assume.




      - Jamais je n’oublierai. Tu seras ma lueur d’espoir. Je repenserai à nos moments quand le quotidien sera terne. Et jamais je n’oublierai nos jeux. Ni ton cadeau d’adieu.

    Son coeur se serra et ses yeux s’embuèrent, brièvement. Elle tâtonnait dans l’obscurité de son âme, à la recherche d’un moment similaire dans son existence. Non, elle ne pensait pas en avoir connu jusqu’ici. C’était un moment heureux, elle pensait pouvoir le prétendre en tout cas. Et c’était peut-être pour ça que les réactions de son corps lui échappèrent, peut-être pour ça aussi qu’elle avait l’impression de ne pas être elle. Des instants de ce genre, elle n’en avait pas goûté tellement dans sa vie, ils avaient été aussi rares que l’abstinence chez un zeltron. Elle avait envie de pleurer, mais elle aurait été incapable de dire si cela aurait été de joie ou de tristesse, il lui était impossible de comprendre si même cette contradiction était bien réelle ou juste le fruit de son imagination. C’était tout simplement incroyable, elle n’arrivait pas à le concevoir.

    Elle avait une furieuse envie de l’embrasser. Encore une fois. Et encore. Et toujours. Jusqu’à ce qu’elle s’enivre de cette sensation et qu’elle n’en ressente plus ce désir vital qui l’animait et l’entretenait. Quelque chose qu’elle espérait sans fin. Mais elle préféra ne pas bouger de sa zone de confort, posant sa tête sur le ventre de Maya, son oreille juste contre son nombril, fermant les yeux pour laisser ses sens autres sens prendre le relais. Son oreille percevait les gargouillis du ventre de Maya, elle devait être affamée, sa peau accompagnait le mouvement de la respiration de la Princesse, elle sentait les caresses de Maya qui passait sa main droite dans ses cheveux. Elle se sentait faire partie d’un tout, ici et maintenant. Quelque chose qui la dépassait, qui allait plus loin qu’elle. Elle voulait mourir ici. Qu’avait-elle à attendre de plus de l’existence, de toute façon ?

    Elle ne voulait pas réaliser, elle ne voulait pas retourner à son morne quotidien, celui qui s’offrait à elle.

    Et pourtant, il était temps.

    Précautionneusement, elle se redressa, glissa le long du corps de Maya, pour déposer un baiser sur ses lèvres, certainement le dernier qu’elle ferait de toute sa vie, alors elle essaya de le faire durer autant que possible, espérant ne pas donner l’impression de prolonger artificiellement la durée de vie de quelque chose qui n’aurait pas dû être aussi long. Quand ses lèvres se descellèrent de celles de Maya, elle eût la certitude qu’elle ne connaîtrait plus jamais une félicité pareil.

    Elle lui tourna le dos et prit place au bord du lit, commençant à enfiler les vêtements avec lesquels elle était arrivée là, avec juste ce qu’il fallait d’énergie pour réagir à peu près correctement et ne pas avoir trop l’air d’un automate. Alors qu’elle enfilait ses bottes, on toqua à la porte. Le glas, celui qui résonnait pour signaler que c’était leurs derniers instants, il n’y avait pas besoin d’en dire plus, elle savait que le moment était venu pour elle de quitter Maya, pour toujours.

      - Miss Curwee, il ne faut plus perdre de temps si vous devez prendre la navette, le long courrier part dans à peine une trentaine de minutes.
      - Ouais, ça va, j’arrive !

    Elle jeta un dernier regard vers Maya, un regard intense que l’autre lui rendit en instantané. Et la Princesse quitta le lit, enfilant quelque chose sur elle. Elle semblait décidé à l’accompagner, ce que le garde s'apprêtait à lui refuser mais qu’il n’eût pas le temps de formuler, un regard assassin l’en empêchant. Il leur demanda donc de le suivre jusqu’à un speeder banalisé, lançant le moteur et démarrant à vive allure en direction du spatioport de Hannahla.

    Les deux femmes se trouvaient sur la banquette arrière, côte à côte mais laissant un fossé infranchissable entre les deux. Chacune d’entre elle regardait par la fenêtre, comme si s’observer pouvait les trahir, ce qui était probablement une réalité, tout compte fait. Et puis, sans qu’on sache vraiment comment, le fossé fût traversé par un pont, des liens se nouant pour ce voyage, le dernier qu’elles feraient ensemble.

    Et il s’effaça, aussi bref qu’il avait existé.

    Elles descendirent, Maya insistant pour l’accompagner sans ses gardes jusqu’à la zone de départ. Elles restèrent ainsi un long moment, dans le silence, il leur était impossible de trahir ce qui avait existé entre elles et cela attristait la Jedi. Finalement, après s’être éclaircie la gorge, la corellienne prit la parole :

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      - Alors, euh… On a qu’à dire que c’est qu’un au revoir, ok ?

    Aussi menteuse qu’elle était amoureuse, car elle savait pertinemment que c’était un point final dans l’histoire de leur relation, quelque chose qui allait la hanter et la laisser dans l’expectative pendant un bon moment, mais elle voulait refuser de voir la vérité. Après tout, n’était-ce pas plus confortable de vivre dans le mensonge ? N’était-ce pas ce qui définissait une histoire d’amour d’abord ? Placer ses espérances dans une illusion. Les deux s’offrirent mutuellement un sourire, Hayley prit Maya une dernière fois dans ses bras, puis elle lui tourna le dos, prête à embarquer. Ne te retourne pas ma fille, ne te retourne pas… Trop tard, après avoir fait seulement deux pas, elle lança un regard à Maya et lui offrit un dernier sourire en agitant sa main dans un geste de salut.

    C’était mieux que de pleurer.
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By Maya Tega
#33118
Sleeping At Last - Arctic

La Princesse souriait, repensant à tous ses instants qu’elles avaient vécus. Posant son regard sur le doux visage de la Jedi, elle n’avait qu’une envie. L’embrasser, l’enlacer. Encore et toujours. Pour repousser l’instant de la séparation. Si elle n’avait écouté que son cœur, la Chandrillienne aurait plongé de nouveau sur ses lèvres. S’engageant dans un nouveau jeu, une nouvelle partie sans fin.

Mais elle n’en fit rien. Et Hayley n’en fit pas plus. Non, la Jedi posa simplement sa tête sur le ventre de la Prima. Sur sa peau, elle sentait le souffle chaud de la rousse. Leurs respirations se firent bientôt à l’unisson. Les doigts de Maya se perdirent bientôt dans la chevelure de feu de la Corellienne. Elle le savait, l’instant touchait à sa fin. Et durant un battement de cœur, la Princesse eut l’impression de perdre pied. La jeunesse qui avait ressurgit était sur le point de s’écrouler. Ses yeux rougir, et elle sentit une douce brulure l’envahir. Les larmes étaient là, prêtes à couler à la moindre faiblesse.

Quand Hayley se redressa, finissant sa course précautionneuse contre les lèvres de la Princesse, Maya cru tressaillir, et abandonner sa lutte. Mais ce que la jeune sénatrice pouvait se permettre n’était pas envisageable pour la femme qu’elle était devenue. Non, il n’y aurait pas de pleurs.

L’amoureuse profita de ce baiser. L’ultime acte d’amour qu’elles connaitraient ensemble. Elle n’avait qu’une envie : Le faire durer, encore et encore. Garder leurs lèvres jointes pour toujours et repoussé à jamais leur séparation. Un instant de perfection étendu à l’infinie. Une paix éternelle.

A contre cœur, la Princesse accepta de rompre le contact, laissant le visage de son amante s’éloignait définitivement du sien. Il y avait quelque chose d’accablant, de définitif. Le dernier baiser. Le dernier instant. A mesure qu’Hayley s’éloignait pour rejoindre le bord du matelas, Maya remontait pour s’asseoir contre la tête de lit. Se recroquevillant, elle tira le drap sur ses genoux, l’amenant à hauteur de son menton. Comme une enfant se protégeant du noir, la Prima se mettait à l’abri de ses craintes.

A l’autre bout de la literie, Hayley s’habillait, préparant son départ. A la porte, un garde vint toquer, annonçant la fin de l’idylle entre la Princesse et la Jedi. La rouquine jeta un dernier regard à la Chandrillienne recroquevillée au fond de son lit. L’échange était intense, plein d’émotion. D’un amer mélange de plaisir et de tristesse.

Comprenant que le moment était venu, la Princesse se leva pour enfilait une robe bleue. Quand la porte s’ouvrit, le garde sembla sur le point de s’exprimer mais le regard de la Prima le dissuada d’apporter tout conseil. L’intention était claire et il aurait été malavisé d’oser troubler les plans de la dirigeante. Rapidement, elle emboita le pas à la Jedi et le petit groupe arriva bien vite au speeder qui devait les mener à la fin de leur histoire.

Durant le bref voyage, Maya ne put se résigner à regarder autre chose que le paysage défilant sous ses yeux. Elle avait peur de craquer en croisant le regard de la rouquine, ici, dans ce speeder si oppressant. Durant cette éternité, sa main trouva inconsciemment celle de la Jedi, mais jamais ses yeux ne quittèrent la vitre de l’engin.

Lorsque le voyage, toucha à sa fin, Maya et Hayley quittèrent le speeder ensemble. La Prima ordonna sèchement aux gardes de restaient à distance, laissant aux deux femmes un peu d’intimité. Un peu, mais guère assez pour leur permettre de se montrer telle qu’elles étaient. Dans ce lieu, leur lien ne pouvait s’exprimait sans les trahir dangereusement. Autant pour l’une que pour l’autre. Alors, elles restèrent là un long moment, face à face. La Chandrillienne prenait soin d’éviter de fixer le regard le Jedi. Craignant de perdre ses moyens.

La Jedi avait visiblement plus de ressources, car ce fut elle qui rompit le silence. Un au revoir. Un mensonge rassurant. Mais un mensonge. La Princesse en avait conscience, leur histoire trouvait ici un point final qui serait indélébile. Plus rien ne les rapprocherait.

« Rien qu’un au revoir. »

La voix de la Princesse était emplie d’émotion. La Prima sentit les bras de la Jedi l’entourer avec une douceur infini. Une dernière étreinte. A des lieux de leurs jeux presque sauvages, le contact était chaste et doux. Il avait presque un pendant mystique. Le dernier instant. Celui qui devait être parfait.


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Puis, tout se dissipa. Les bras retombèrent le long des corps, et Hayley s’éloigna. Quelques pas. Les plus durs à regarder pour Maya. Un instant, la princesse avait pensé à courir après la Jedi. A la retenir dans ses bras. A la bloquer ici, pour toujours à ses côtés. Mais elle n’en fit rien.

Quand Hayley se retourna, les deux femmes s’échangèrent un ultime regard. Un geste de la main que Maya lui retourna. Une dernière façade pour cacher l’amertume de l’instant. Un sourire dissimulant une grande nostalgie. Puis en quelques secondes, Hayley disparu vers le vaisseau. Quittant définitivement Maya. Et la Prima resta là. L’image de la rouquine imprimait sur la rétine. Les souvenirs ancrés pour toujours dans son âme.




Cette nuit-là, le sommeil n’emporta pas la Princesse dans un monde paisible et harmonieux comme cela avait été le cas lorsque ses nuits étaient partagés avec la Jedi. Non, cette fois, la nuit était oppressante.

La Princesse ne ressentait pas que ce manque. Non, autre chose venait de se produire. Elle était seule. Définitivement seule. Une froide solitude l’envahissait avec une efficacité implacable. Hayley avait était l’ultime éclaircie dans la tempête. La plus belle et la plus grande de toute. Mais une accalmie temporaire. Et doucement, la Prima s’enfonçant dans l’obscurité pour une ultime traversait.

Cette nuit-là, Maya avait rompu. Une partie de son âme avait rompu le contact, abandonna définitivement le combat. Quelque chose avait changé en son for intérieur. Définitivement et irrémédiablement. La Princesse avait changé.


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