L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
Avatar de l’utilisateur
By Alayna Tega
#33951
Image




Dumbledore's Farewell - Nicholas Hooper


Ce soir-là, la lune venait tout juste de se levait alors que le soleil tombait doucement sur l’horizon. Les abords d’Hannahla était d’un calme à la fois apaisant et terrifiant. Tout semblait s’être tue. Le vent ne soufflait pas. Les rues ne clamaient pas. Les animaux n’hurlaient pas. En ce soir d’hiver, la capitale semblait étrangement endormi. Pourtant, à mesure que l’on approchait du centre de la ville et du palais, on se rendait compte qu’il n’en était rien. Dans les rues, une foule compacte marchait d’un unique pas vers la place principal. De cette procession ne sortait aucune parole. Aucun bruit. A peine le bruit des pieds claquant sur le bitume.

Sur la grande place d’Hannahla, tous se réunissait devant les grilles du Palais. Peu à peu, des gardes chandrilliens prirent position parmi la population et ouvrir un passage à travers la marée humaine qui occupait l’endroit. Tout était prêt. Ou presque.

Dans la Palais, une jeune fille finissait de se préparer. Tant mentalement que physiquement. Elle avait laissé tomber ses robes attrayantes blanches pour une robe sobre et noir. Sur son visage, comme souvent, peu de maquillage. Un œil expert aurait pu toutefois remarquer que l’on avait recommencé le travail plusieurs fois et que l’on avait tout fait pour masquer de vilaines rides provoquaient par des sanglots à répétition et un manque de sommeil conséquent. Mais même les plus grands artistes de cet art n’étaient pas capables de réaliser de miracle. Et la jeune chandrillienne, habituellement rayonnante et resplendissante semblait terne et éteinte.

Quand elle fut prête, elle descendit doucement les escaliers de ce palais endormis. Pas un bruit ne résonnait. Pas une parole. Les bannières avaient étaient mises en berne et seules les horloges trouvaient la force d’affaiblir le silence. En bas de l’escalier, une partie des employés du Palais l’attendait. Elle avança à travers le couloir dans une petite salle où trônait un cercueil de verre. A l’intérieur, le visage de la Princesse de Chandrila semblait marqué d’une tranquillité retrouvée.


« Laissez-moi seule je vous prie. »


Doucement, la jeune fille avança vers le corps de sa défunte mère. On l’avait habillé de sa robe cérémoniale et coiffé d’une couronne de fleur. Elle paraissait endormie, prisonnière d’un sommeil profond. Sur ses lèvres, un doux sourire se dessinait, comme provoquait par un songe merveilleux. Alayna s’approcha de sa mère et posa doucement sa main sur la paroi de verre.

« Pourquoi. Pourquoi tu as fait ça. Pourquoi tout ça était aussi important pour toi ? »


Pourquoi tenir autant a faire de notre famille une dynastie ? Pourquoi vouloir balayer les autres ? Au risque de perdre ce qu’elles avaient de plus précieux.

« Je t’aimais maman. Je t’aime toujours. Tu me manques. »


La jeune fille retenu difficilement un sanglot avant de reculer d’une pas. Sa tristesse était réelle. Oui, elle avait voulu tuer la Princesse. Mais elle avait échoué. Elle était trop attachée à sa mère. Et en ce jour, elle ressentait un vide immense. Et intérieurement, elle se jurer que ce serait la dernière fois. Maya lui avait laissé un fardeau important. Elle n’avait plus d’autre choix que de réussir. Elle ne pouvait plus reculer.

« Alayna ? »


Derrière elle, Aurore venait d’entrée. La haute ministre de Chandrila s’approchait doucement.

« Tu tiens le choc ? »

« J’essais. Elle me manque. »

« A moi aussi. »


Doucement, la femme était venue entourer l’héritière de ses bras. Là, Alayna aurait souhaité expulser toute sa haine et sa colère. Mais il n’en fut rien. La jeune fille se contenta de calmer ses sanglots. Elle avait une destinée à accomplir.

***


En ce soir d’hiver, le cortège funéraire se mit bientôt en route. A travers une foule dense, les gardes frayaient un chemin pour le cercueil de la Princesse. Juste derrière, Alayna ouvrait la marche, suivit de près par Aurore. Malgré le nombre de personnes présentes, un silence religieux régnait sur la grande place.

Me convoie s’engagea doucement dans la rue principale. Descendant vers le lac, la procession voyait ses rangs se grossir encore et encore, dans un lourd silence. En tête, Alayna repensait pas après pas à tout ce qu’elle avait vécu au cours des dernières années. Oui, Maya l’avait manipulé. Mais la Princesse l’avait aussi aimée. Elle avait fait d’elle son apprentie. Puis sa fille. Elle lui avait tout appris. Et ensembles, elles avaient vécus des instants magiques. Des moments comme seules une mère et une fille pouvaient en partager. Mais tout cela appartenait au passé. Maya avait finis par changer. Et ses manipulations avaient finis par valoir sa vie.

Après un peu moins d’une heure de marche silencieuse, la procession arriva sur les rives du grand lac. On déposa doucement le cercueil sur une barge de bois soigné, juste derrière une petite estrade. Quand tout fut prêt, Alayna prit place derrière un petit pupitre, juste là, à quelques mètres du corps de sa défunte mère. Le discours le plus difficile qu’elle n’avait jamais eu à prononcer. Un instant, elle eut peur de ne pas réussir à faire sortir le moindre son de sa gorge.


Something Human - Muse


« Ce soir, c’est avec une profonde émotion que nous nous réunissons ici. C’est avec une tristesse immense que nous disons au revoir à son Altesse Sérénissime, Maya Tega.

Ce ne sont pas seulement ses proches qui perdent une étoile. C’est tout notre peuple qui ressent le vide causé par sa perte. Fille de la sénatrice Amada Tega et du docteur Emelisch Tega, Maya était pour chacun de nous une source d’inspiration. Elle restera pour toujours un exemple. Une personnalité forte, dont nous pourrons être fiers de nous inspirer pour l’éternité.

Maya fut d’abord le symbole d’une lutte que mena tout notre peuple. Elle fut celle qui osa prendre position contre ce qui semblait immuable. Elle fut celle qui s’opposa à un système abjecte. Son courage l’amena à s’opposer aux pires êtres que connu notre existence. Elle défia la douleur, la perte et la mort pour faire tomber cette prison qui enfermait nos vies. Elle fut l’instigatrice d’un combat qui nous mena à notre liberté. Et jamais nous ne devrons l’oublier.

Maya fut aussi la bâtisseuse de notre nouveau monde. Elle fut l’ouvrière de notre renaissance et permis à notre planète de reprendre la place qui était la sienne. Grace à elle, chacun de nous peu aujourd’hui vivre en sécurité. Grace à de difficiles décisions, Maya redonner à notre peuple la liberté, la prospérité et la sécurité qu’y lui sont chères. Et jamais nous ne devrons l’oublier.

Maya fut enfin et surtout, la plus grande représentante de nos idéaux et de nos valeurs. Elle prôna la paix, la liberté et l’amitié entre les peuples tout au long de sa vie. Des bancs de l’école supérieur, aux nacelles du sénat, en passant par les geôles de Kessel ou bas fond de Coruscant. Elle prôna nos valeurs à tout prix. Même aux plus grands. Elle sacrifia des amitiés profondes et des proches pour donner à nos idéaux une place pour s’exprimer. Elle fut le serviteur le plus loyale et fidèle de notre peuple. Et jamais nous ne devrons l’oublier.

Maya avait pourtant l’habitude de se considérer comme tout le monde. Ni plus sage, ni plus courageuse que les autres. Tous ceux qui l’a connaissait savent ô combien elle détestait se faire appeler « Son Altesse Sérénissime ». Elle préférait juste être appelé par son prénom, pour ne pas être considérer comme différente des autres. Définitivement, elle était l’une des nôtres. Et jamais elle ne l’a oublié.

C’est à elle que je dois tout. Ma vie, mon éducation, mes connaissances. Maya n’était pas ma mère naturelle mais elle fut la meilleure mère que l’on pouvait imaginer. Elle était mon exemple. Ma mentor. Ma confidente. Grace à elle, j’ai pu apprendre tant de choses. Maya avait en elle cette sagesse qui vous instruit à chaque seconde de votre vie. Elle avait cette compassion qui a séché cent fois mes larmes. Ce rire qui mille fois ma rendu mon sourire. Maya avait tout ce dont une fille peut rêver. Et dans une générosité sans fin, elle m’a choyé de son amour. Je ne cesserais jamais de la remercier et regretterais toujours de ne pas l’avoir fait assez de son vivant. Car Maya était ma mère. Je l’aimais. Je l’aime. Et elle me manque terriblement.
»


La jeune fille avait à présent les sanglots dans la voix et sur ses joues roulait déjà une larme.

« Elle nous manquera terriblement. Nous ne pouvons lui souhaiter que bon voyage vers ce monde d’amour, loin de nos corps, où le destin a décidé de l’envoyer bien trop tôt. A jamais elle restera dans nos cœurs, cas l’amour est éternel.

A notre Princesse, nous devons dire au revoir, mais jamais adieu. Si elle nous quitte, nos souvenirs restent intacts et la feront vivre dans nos cœurs. Soyons fier de l’héritage qu’elle laisse à nos esprits. Vivons pour elle, et elle vivra à travers nous. Et ne laissons jamais mourir nos souvenirs, nos espoirs et nos idéaux. Comme jamais nous ne l’oublierons.

Comme jamais je ne cesserais de t’aimer maman. Malgré les larmes, malgré la peur et la tristesse, il est temps de te laisser partir dans ton nouveau voyage. Tu survivras toujours dans mon cœur et dans mes rêves. Tu inspireras toujours ma vie et tu guideras toujours mes pas. Au revoir maman. Je t’aime à jamais. Nous t’aimons à jamais. Illumine nos vies de ton voyage céleste. Et reste pour toujours dans nos cœurs.
»


Quand Alayna acheva la dernière phrase, elle ne put retenir un sanglot. Elle s’écarta doucement du pupitre alors que des gardes chandrilliens venaient entourer le chétif vaisseau sur lequel le Cercueil avait été posé. Il s’écarta alors lentement de la rive. Et peu à peu, à mesure qu’il s’éloignait, on semblait voir à la surface de l’eau de petites lueurs naître.

Au fur et à mesure, les lumières grandir pour devenir de véritable flamme, dévorant doucement le navire. De la rive, on distinguait à présent le cercueil être entouré par les flammes. La dernière vision du visage de maya. Puis, brusquement, les flammes dépassèrent le couvercle de verre et le brasier remplaça le corps de la Princesse. Dans quelques heures, elle ne resterait rien, sinon un souvenir indélébile de la vie de l’une des plus grandes politiciennes de cette époque. Une page se tourner. Une page longue d’une dizaine d’année et de tant de personne croisait. Mais une nouvelle histoire commencer. Il ne restait qu’à lui souhaiter pareille longévité.



Image



Un grand merci à tout les joueurs qui auront participé aux aventures de Maya durant ses 10 ans de rps ! C'est une belle et longue page qui se tourne. Merci à vous d'y avoir participé.
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]