L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Zeph Mathuin
#36534
On dira ce qu'on voudra de la Pantoran, que c'est une vraie peste immature, une emmerdeuse de première, une fichue gamine un peu à côté de ses chaussures et bien trop belle pour son bien, on ne pourra en tout cas pas lui enlever qu'elle seule, entre tout les sagouins et les parvenus de la galaxie (oui, c'est un ego surdimensionné qu'elle a, comme tout bon Sith qui se respecte non mais), avait su ravir le cœur et la passion d'une des demoiselles les plus en vue des Colonies voire de la galaxie. Un triomphe qui en valait la peine et qui constituait une récompense en soi mais que le trophée qu'il - elle, en l'occurrence - représentait rendait encore plus délectable. Ce qui finirait certainement par devenir une relation plus malsaine et malheureuse était encore pour l'heure une amourette entre 2 jeunes filles ayant subi de lourdes tragédies par le passé.

Et c'était peut-être en cela que résidait la poésie de leur relation, de voir que malgré des caractères pas forcément compatibles, malgré des milieux, des éducations et des buts absolument opposés, subsistait en elles suffisamment de ce qu'on appelle la folie de la jeunesse pour les pousser à aller à contre-courant de leurs devoirs et obligations. Le pouvoir, politique pour l'une et mystique pour l'autre, qu'elles convoitaient pouvait peut-être bien les rapprocher mais en fin de compte, c'était bien ce besoin instinctif et frénétique de rattraper leur jeunesse perdue qui les avait liées, pour le meilleur et surtout pour le pire. Au fond, peut-être qu'elles sentaient déjà qu'un jour viendrait ou chacune apprendrait la vérité sur l'autre et alors, il n'en ressortirait rien de bon à tout les coups.

Mais pour l'heure, ici et maintenant, alors que les mains princières lui caressaient les cheveux, que la noble langue poursuivait inlassablement dans leurs bouches entremêlées dans le seul but de reprendre le petit-déjeuner qui lui avait été volé, Varadesh n'avait cure de tout cela. De ce futur malheureux qui déjà se profilait à l'horizon, de cette confrontation qui, comme celle qu'elle aurait avec son maître un jour, finirait probablement dans les larmes et le sang et n'offrirait que désillusion, tragédie et chagrin. Peu importait que cela finisse mal, ce qui comptait était d'en profiter maintenant. N'était-ce pas là une philosophie saine ? Bon, peut-être bien qu'elle se mariait mal avec les conceptions sith, encore que, mais on s'en fiche.

Bercée par les caresses de l'éblouissante princesse, les yeux fermés, elle avait enroulé ses bras autour du noble visage et ne cessait de parcourir les traits délicats avec ses doigts, comme une peintre qui peignait de ses coups de pinceau avides le portrait d'un modèle d'une exquise délicatesse, avec un soin certain mais une frénésie manifeste. Savoir que sous peu, Alayna lui deviendrait inaccessible tout comme elle le serait pour elle, lui était douloureux, comme si on lui enfonçait un poignard dans le ventre encore et encore. Cet attachement était dangereux et nul doute que si Ranath apprenait quoi que ce soit à ce sujet, elle lui en ferait part avec la plus grande sévérité.

Et évidemment, le simple fait de penser à son maître désapprouvant cette liaison ne fit que renforcer la passion et le désir qu'elle éprouvait. Ce qui était interdit était toujours plus délicieux encore après tout. Et que pouvait-il bien y avoir de plus délicieux que la Prima, je vous le demande ? Puis l'instant magique passa et le contact fut rompu, alors que s'imposait la réalité du lendemain annonçant le retour à la solitude. Il y avait du regret dans le soupir que poussa la princesse, qu'elle partageait entièrement. Souriant avec mélancolie, Varadesh prit la main de sa compagne dans la sienne et sembla l'examiner attentivement tout en caressant la paume.

Pour ma part, tu me manques déjà alors qu'on est toujours ensemble !

Puis elle prit le temps de réfléchir aux propositions. Que voulait-elle faire avec la princesse pour la journée qui venait de débuter ? C'était une très bonne question. La réponse était simple : oui. Et là, comme je sens que toi, cher lecteur, tu te dit qu'on te prend pour un imbécile, je m'en vois contraint de fournir quelques explications puisque sinon tu risques d'être insatisfait et de manifester ta grogne.

Je peux décider ce qu'on va faire c'est vrai ? Genre je décide comme si c'était moi la Prima ? Génial ! Eh ben du coup euh... Ben c'est simple, tout ! Fais-moi visiter tout ce qui te parait en valoir la peine ! Comme ça on va vérifier si tu connais vraiment aussi bien ta planète que tu le prétends ! Et il y aura un quizz à la fin alors le guide a intérêt à bien faire son travail sinon un gage ! J'ai dit !

Voilà qu'elle se comportait de nouveau comme une fichue adolescente insupportable. On l'aurait baffée pour la faire taire. Mais ce n'était qu'un masque qui ne tiendrait que le temps que dure le rêve. Quand il prendrait fin, celui-là tomberait alors pour qu'un autre soit enfilé. Telle était la nature des Sith, revêtir le masque le plus adapté à la situation. C'est juste qu'avec Alayna, le masque qu'elle portait était particulièrement agréable à porter et le rôle à jouer. Peut-être qu'il n'y avait pas besoin de plus pour que les mensonges et les douces illusions ne deviennent réels après tout. Qui pouvait le savoir ?

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Tu vas pas m'en vouloir quand même, hein ?
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By Alayna Tega
#36946
Tout ce qui paraît valoir la peine ? En une journée ? Une journée qui commençait longtemps après l’aurore qui plus est. Il allait falloir s’y mettre rapidement.

« J’accepte le défi, mais si la visite est à la hauteur, c’est toi qui aura un gage. »


Alayna avait accompagné sa réponse d’un sourire malicieux. Si Sabina voulait jouer, elle devait être prête à perdre.

« Si tu n’as pas peur de me voir aux commandes, on est parti. »



***


Partir à l’aventure en étant une jeune Prima n’était pas une mince affaire. La première étape consisté à boucler le travail urgent qui ne pouvait être reporté. Alayna ayant commencé avant l’aube, cette partie fut facile à clore. Convaincre ses services de sécurités fut plus complexe. Paraître être une jeune femme fragile et sans défense n’aidait pas à appuyer son autorité. Mais finalement, à force d’un mélange de négociation et d’intimidation, elle avait fini par acquérir sa liberté. Le temps pour elle de se changer et d’enfilé un robe jaune plus légère, de préparer un petit sac avec tout un nécessaire, y compris de quoi se défendre, et la Princesse fut prête pour la grande aventure.

Elle conduisit son amie jusqu’à l’une des plateformes du Palais. Un cargo correlien s’y trouvait et les deux jeunes filles s’engouffrèrent dans le vaisseau.


« Peut-être pas le plus luxueux, mais le plus pratique pour passer incognito. »


Ce n’était certainement pas le vaisseau le plus luxueux de la flotte non. Mais c’était l’un des seuls pilotables en solitaire. Alayna avait fait aménager l’intérieur avec gout, mais on ne pouvait transformer un cargo correlien en palace simplement en l’aménageant. L’espace cargo, les quartiers du capitaine et le carré avait était fusionné pour crée une vaste suite comprenant chambre, dressing et salle d’eau. Une sorte de petit appartement.

« Bienvenue à bord ! La ce sont mes quartiers, je voyage souvent seul avec ce vaisseau. Le cockpit c’est par là. »


La passerelle était conforme à ce que l’on trouvait sur n’importe quel YT-2400, ou presque. Quelques équipements standards étaient remplacés par des équipements de qualités militaires mais rien d’exceptionnel. Alayna s’installa sur le siège de pilote et démarra la procédure de mise en route.

« Au fait tu sais piloter ? »


Suivant sa checklist, Alayna lança le générateur électrique suivit du générateur antigravitationnel. Les paramètres vérifiaient, elle activa l’ignition du réacteur principal avant de prendre son casque pour contacter le contrôle régionale d’Hannala. Une fois la clairance de départ obtenu, la Prima poussa en avant la manette des gaz pour faire bondir le vaisseau.

« Accroche-toi ! »


Oh oui sabina, accroche-toi ! Alayna avait oublié de dire que l’une de ses dernières sorties l’avait quasiment menée au crash ? Une rentré atmosphérique qui avait mal tournée et une vitesse pas du tout maitrisé. Ajouter à cela des atterrissages pas toujours très doux, et vous aviez une bonne représentation des qualités de pilotes de la Princesse. Alors, toujours tenter par un petit tour ?


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Comment en vouloir à une si jolie bouille
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By Zeph Mathuin
#37068
La visite avait bien intérêt d'être à la hauteur, sinon elle allait engendrer de la frustration et de la déception. Et personne ne voulait être responsable d'avoir déçu une Sith après tout, ça finissait généralement assez mal. Dans le cas de la Prima, probablement qu'elle subirait un châtiment exemplaire, exceptionnellement cruel et à la hauteur de sa faute. Mais il convenait de ne pas parler de ce genre de chose ici bas de peur de choquer nos lecteurs assidus. Et puis mieux valait laisser l'imagination faire son travail. C'était donc avec entrain que les jeunes filles laissèrent derrière elle le copieux petit-déjeuner pour s'en aller à travers les grands et luxueux couloirs du palais jusqu'au hangar.

Après avoir sacrifié aux objections d'une garde de protection pas franchement jouasse à l'idée de voir leur jeune cheffe se barrer sans escorte, mais bon, on ne leur laissait pas le choix. Durant le bref mais copieux échange, Varadesh resta en retrait, observant avec intérêt le petit duel verbal qui se tenait. Il était évident que le devoir de la petite troupe excluait de laisser seule la jeune dirigeante mais tout aussi évident qu'elle ne comptait pas s'en laisser aller. Et cela attira précisément son intérêt, de voir comment elle asseyait son autorité, avec son ton doux et presque cordial mais d'ou montait une menace implicite, contenue mais pas moins présente. Alayna ne se laissait rien dicter par personne, fière et résolue, elle faisait ce qui lui plaisait.

Tant de qualités qui la destinaient à devenir tellement plus que simple cheffe d'Etat ou pratiquante des arts mystiques. L'idée incongrue qui lui traversa l'esprit refusa de disparaître immédiatement et s'attarda. Oh oui, cela pouvait être très alléchant, une perspective à creuser qui valait le coût malgré les risques bien nets que cela impliquait. Cette idée serait à évoquer avec son maître lorsqu'elle la reverrait. Révéler la vérité sur qui elle était ne pouvait pas être une décision qu'elle prendrait seule. La voix de sa douce la tira de ses considérations lorsqu'elles furent arrivées à leur carrosse. S'inclinant de façon exagérée devant le sas menant à l'intérieur du vaisseau, l'apprentie décida de jouer la galante femme.

Les nobles dames d'abord je t'en prie. Et puis on ne s'invite pas dans les quartiers d'une personne avant elle, c'est malpoli.

Et vu les événements de la veille, on pouvait dire qu'elle avait été suffisamment envahissante et malpolie pour longtemps. Non que ça la dérange outre mesure vous me direz. L'intérieur s'en trouvait plutôt luxueux et confortable, en tout cas à ses yeux. Quand vous avez connu les fonds de cale et autres geôles de vaisseaux pirates miteux, croyez-moi que tout vous parait un 4 étoiles à côté. S'il fallait se retrouver perdues malencontreusement pendant leur petite escapade, au moins allaient-elles l'être dans des conditions de vie très agréables. Non qu'il fut souhaitable qu'une telle tragédie survienne, évidemment.

Je sais piloter oui, j'ai mon propre vaisseau je te rappelle, sinon je pourrais pas venir te voir sans que ma patronne soit derrière mon dos tout le temps. Je me débrouille on va dire, j'ai eu droit à un bon professeur même si... Bref.

Cela avait beau faire presque un an, la douleur était toujours là lorsqu'elle évoquait même indirectement celui qui l'avait sauvée et qu'elle avait tué. Les larmes ne vinrent pas pour autant, pas plus que le chagrin. Le temps et les enseignements de Ranath avaient fait leur oeuvre et si elle ressentit bien de la tristesse, elle fut très passagère, guère plus que le souvenir d'une émotion oubliée et enterrée profondément. S'endurcir, se fermer à toute faiblesse, c'était la clé de la voie des Sith. Si la Mirialan lui avait bien appris une chose entre toutes, c'était bien celle-là. Elle trouva à s'installer sur le siège de copilote à côté de la princesse qui s'attelait à lancer le départ du cargo. Bien lui en prit car à peine se fut-elle assise que le vaisseau se mit à bondir à trop grande vitesse alors même qu'elles sortaient seulement du hangar.

Hey ! T'es malade ! Tu vas beaucoup trop vite là ! Tu sais qu'il faut laisser quelques secondes d'accélération aux moteurs avant d'appuyer sur le champignon ? Sinon tu risques de... Attention par les dieux !

Il s'en fallut d'un pouce que le cargo ne rencontre le haut d'une statue de Mon Mothma située dans les alentours du palais. A la dernière seconde, la princesse avait réussi à virer de côté et leur éviter une mort brutale et rapide mais pas moins honteuse. Le cœur de la Pantoran s'était mis à battre à une vitesse bien trop grande pour son bien. Le moins qu'on pouvait dire du style de pilotage d'Alayna c'était qu'elle était enthousiaste à défaut d'être très douée. Une qualité généralement présente chez les Corelliens, casse-cous et complètement inconscients de surcroît. Peut-être qu'elle en avait un ou deux dans sa famille, allez savoir...

Ce serait quand même bien si on restait en un seul morceau pour visiter les endroits intéressants de chez toi hein ! Enfin je dit ça... Oh non... Alayna ! Freeeeeiiiinnnnnneeeeeeee !

Cette fois, ça avait laissé des marques sur le cargo au vu du grincement horrible et perceptible même à l'intérieur du vaisseau lorsque la carlingue lorgna de quelques centimètres le toit d'un building. Poussant un juron bien coloré qui aurait même choqué un Jawa, la belle s'était précipitée pour saisir les commandes de la princesse et virer sèchement. Leurs forces respectives n'avaient pas été de trop. Grisée par l'expérience, riant malgré elle, frissonnant d'un mélange de peur et d'excitation, l'apprentie avait les yeux rendus brillants par l'adrénaline et pleurait des larmes autant de joie que de terreur.

Si on survit, il faudra que tu apprennes à mieux piloter ou je donne pas cher de ta peau la prochaine fois que tu seras seule à bord !

Il s'en était fallu de peu, elles n'auraient pas éternellement autant de chance. Le décor de la ville semblait s'estomper rapidement tandis que la princesse les menait à destination. Ou, seule la capitaine pouvait bien le savoir mais une chose était sûre, on ne risquait pas de s'y ennuyer !

Alors princesse, dis-moi un peu. Ça fait quoi de te retrouver, toi la chef d'une nation galactique, toute seule avec une inconnue à bord de ton vaisseau et en route on ne sait trop ou ? Tu n'as pas peur que j'essaie de te kidnapper ? Je pourrais être une espionne si ça se trouve.

De fait, c'était le cas en un sens. Mais pas tout à fait. Et pas pour l'heure. Mais le secret ne le resterait pas longtemps au fond et viendrait un jour ou elle devrait rendre des comptes à la Dame Sombre. Une rencontre qu'elle attendait avec une sombre impatience pour tout dire.
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By Alayna Tega
#37259
Hot Blood - Kaleo


« Un bon professeur ? Moi pas vraiment »


Inutile de dire que pour oser voler avec la Prima, il fallait avoir le cœur accroché. La première accélération avait été brutale. Alayna avait poussé à fond la manette de gaz du cargo correlien, le propulsant à grande vitesse à travers la ville.

« T’en fais pas, rien n’est dans le rouge ! »


Certes, aucun indicateur n’était dans le rouge. Pas même la température réacteur. Pour celle-ci, l’aiguille se contenter de flirter avec la séparation entre secteur orange et zone critique. Les chocs thermiques ? Alayna ne connaissait pas. De toute façon, elle avait une armée de mécano pour s’occuper de tout ça. Non, ce qui était dangereux en revanche, s’était cette grande statue de Mon Mothma qui se rapprochait à grande vitesse. Au dernier moment, Alayna inclina le manche à gauche pour éviter d’arracher la tête de la sénatrice de marbre.

« Ah ! Je déteste cette fichue statue ! »


Mais bon, quand même. Il y avait plus sûr pour détruire la silhouette de roc. Lancé à grande vitesse, le vaisseau volait tout droit en direction d’un des immeubles de Hannahla. Alayna commença à tirer mais peut-être un peu tard. Surement un peu tard.

« Ah non, pas encore… »


Malgré les efforts de Sabina pour l’aider à redresser la trajectoire, le vaisseau passa un peu trop près de la structure et un bruit caractéristique de frottement sur la coque se fit entendre. Redresser la trajectoire tardivement était le plus gros de ses points faibles. Elle avait failli finir atomiser lors d’une rentrée atmosphérique trop audacieuse sur Mantessa et avait manqué de réduire le palais en ruine lors d’une arrivée trop rapide sur Chandrila. Mais comme à chaque fois qu’elle frôlait la fin, une sensation grisant l’emportait, amenant un grand sourire sur ses lèvres. Elle se savait mauvaise pilote. Mais d’une certaine manière, elle aimait ça. Depuis Dellalt, le danger déclenchait chez elle une certaine excitation.

« Ah non mais tu sais je n’ai jamais vraiment eut d’accident. Je me débrouille. Je sais que ce n’est pas très académique, mais ça marche plutôt bien. »


A grande vitesse, le vaisseau prenait à présent de l’altitude, prêt à transpercer les nuages. La jeune fille pris alors cap sur la région des lacs, où elle possédait une somptueuse villa.

« Peur ? De toi ? »


Alayna explosa littéralement de rire. Oui, pour une sith, la réaction pouvait être sacrément vexante. Mais la Princesse ne pouvait pas retenir ses rictus. Elle avait du mal à prendre au sérieux la remarque de Sabina. Bien sûr, elle était consciente qu’elle se trouvait dans un vaisseau sans escorte aux côtés d’une pratiquante du côté obscur. Et pourtant, elle ne pouvait pas avoir peur. Sabina avait eu mille et mille occasion de la tuer ou de la kidnapper. Mais elle n’avait profité d’aucune. Pianotant sur le tableau, elle retrouva son calme et engagea le pilote automatique. Un des rares boutons qu’elle connaissait. Doucement, elle se releva et se plaça dans le dos de la Pantoran, s’abaissant auprès de son oreille pour lui murmurer de douces paroles.

« Et toi, qui te dis que je ne te conduis pas vers l’un de ses centres secrets dont les chefs de nation galactique raffolent pour leurs expériences les plus folles sur les personnes spéciales ? »


Le ton était froid et sonnait étrangement réel. Comme si après les rires de la jeune fille, l’implacable Prima avait repris un temps le plein contrôle. Des centres secrets servant à la recherche sur être pensant, la confédération n’en avait pas. Du moins, pas encore…

Soudainement, la Princesse fut prise d’un fou rire, et elle se recula d’un pas.


« Non, rassure-toi. Enfin, même si derrière cela, il y a une certaine vérité. »


L’endroit qu’elles allaient visiter était effectivement secret. Libre à la Princesse de se livrait aux expériences les plus folles avec la Pantoran, personne si spéciale à son cœur.

« Je n’ai pas peur. Tu aurais eu tout le temps de me tuer ou de me kidnapper plus tôt. Et si tu étais une espionne, qu’aurais-tu à ramener comme informations stratégique ? La couleur de ma culotte ? »


Elle regarda la baie vitrée pour vérifier qu’elle avait bien réglée le fichu pilote auto.

« Si tu veux savoir, je trouve ça extrêmement grisant. Je ne me suis pas sentie aussi bien et aussi vivante depuis des mois. Peut-être plus. »


Et c’était certainement la dernière fois qu’elle ressentait une telle émotion l’envahir.

« Dis, tu me crois vraiment sans défense ? Tu voudrais peut être voir de quoi je suis capable ? »
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By Zeph Mathuin
#37332
"Jamais eu d'accident" qu'elle disait. Et le fait d'avoir failli finir écrasées contre un gratte-ciel 5 minutes plus tôt, c'était quoi au juste ? Il n'y avait pas de doute, la princesse était cinglée, aussi folle qu'un corellien et aussi mauvaise pilote qu'un Gungan, c'est dire le mélange improbable et fichtrement dangereux. Ajoutez à cela un niveau de fourberie probablement digne d'un Bothan et le physique d'une Hapienne et vous obteniez quelque chose d'encore plus dangereux et explosif. Tout bien considéré, c'était un vrai miracle qu'elle soit encore en un seul morceau après plusieurs pilotages aussi inconscients, de ses propres aveux. Elle aurait peut-être dû insister pour piloter elle-même en fait.

Et en effet, l'éclat de rire de la jeune fille vexa pas mal l'apprentie. La fierté et l'orgueil étaient des vertus chez les Sith et, si jeune et gorgée de sa propre suffisance, la Pantoran acceptait très mal quand on les foulait au pied. Demandez à son maître, elle vous confirmera tout en levant les yeux au ciel. Qu'est-ce que ça voulait dire au juste ? Qu'elle n'inspirait pas la peur ni la méfiance ? Qu'en la regardant on ne voyait qu'une belle créature un peu cruche et rien de plus ? Une partie d'elle se sentait offensée tandis qu'une autre, paradoxalement, n'était pas peu fière. Quelque part, qu'on puisse la voir comme ça était à son avantage et précisément ce qui convenait : qu'on ne discerne pas sa véritable nature sous les airs avenants de sa plastique pas moins attrayante.

La réponse de la Prima déclencha un raidissement imperceptible mais réel chez l'apprentie. Une menace pouvait bien être prononcée sur le ton de l'humour, elle n'en restait pas moins une menace, fut-elle totalement fausse. Les Sith et le sens de l'humour ne faisaient généralement pas bon ménage, demandez à Odion. Si vraiment elles partaient dans un piège à son attention, elle n'avait pas peur et saurait se défendre. Alayna imaginait-elle qu'elle hésiterait à se servir de tout les outils à sa disposition pour se sortir d'un guêpier ? Grave erreur.

Tu pourrais essayer mais je ne te garantis pas que tu en ressortirais en un seul morceau.

Bien que la réplique fusa sur une note légère, quiconque d'attentif n'aurait su manquer qu'elle sortait des dents serrées et que les yeux dorés luisaient d'une lueur probablement pas de bon augure. L'instant passa et Varadesh redevint Sabina, songeant que, si bref que ce fût, le masque avait bien failli tomber pour révéler son vrai visage. Un visage que bien peu auraient pu être à même d'apprécier en dehors des plus sombres individus qui soient. Heureusement, l'instant d'ombre passa d'un côté comme de l'autre puis les masques reprirent leur place et les jeunes filles insouciantes reprirent leur place.

Vu comme tu pilotes mal, je pourrais facilement t'assommer, reprendre le contrôle et disparaître avec toi qui dors tranquillement. Et je te vendrais à quelque sinistre monarque d'un monde arriéré pour qu'il t'épouse et te fasse plein d'enfants et vous vivriez ainsi pour toujours, heureux et... Ah beurk, laisse tomber, rien qu'à imaginer c'est vraiment immonde, je pourrais pas faire ça même à mon pire ennemi. Et tu rigoles mais je suis sûre qu'il y en a qui paieraient pour savoir de quelle couleur est ta culotte. Ça se vendrait bien sur certains sites holonet ce genre d'info.

Mieux valait ne pas savoir à quel genre de site elle faisait référence. En vérité, elle-même ne le savait pas trop, s'y étant malencontreusement égarée une fois qu'elle se baladait sur l'holonet sans vrai but. Vous savez ce que c'est, on clique sur un mauvais lien et ça tourne mal. Disons que certains "fans" de la Prima avaient des occupations et des idées très particulières, sans détailler plus avant. Au-dehors, le décor évoluait rapidement, bien qu'en vérité, Chandrila n'avait pas tant de paysages différents que ça à proposer. Le manque de variété s'en retrouvait compensé par leur beauté manifeste.

Je vois ce que tu veux dire et je ressens la même chose. Il y a quelque chose en toi qui me plait vraiment, chère Prima. Ton joli minois je dirais.

Pas que, mais on ne va pas se mentir, c'était surtout ça à la base et ça devait être réciproque. On ne passe pas du temps et de l'intimité avec une personne qu'on apprécie si on n'éprouve pas d'attraction physique. Le reste vient par la suite en général. Quand la question fut posée, la Pantoran étira un sourire moqueur et tira la langue avec exagération en affichant une moue espiègle.

Disons que si tu te défends aussi bien que tu pilotes, je crois que tu aurais bien besoin de quelques gardes du corps près de toi en permanence. Mais ce n'est que mon humble avis... Tu te crois peut-être capable de résister à une espionne infiltrée dans ton vaisseau ? C'est ce qu'on va voir !

Sans crier gare, la Pantoran activa le pilote automatique d'un geste de la main tout en se jetant sur la princesse. Dans un concert de cris et de rires, elles tombèrent de leurs sièges sous le poids de leurs corps entremêlés et se retrouvèrent par terre. L'avantage de la surprise permit à l'apprentie de prendre le dessus brièvement, assez toutefois pour chatouiller partout ou elle le pouvait la princesse et l'asticoter joyeusement. L'affrontement fut rude et le destin de cette bataille, incertain. Il est probable qu'il y eut une égalité ou une victoire pour la bleue, pour cette fois.

Alors, on n'arrive même pas à m'empêcher de vous approcher votre Grâce ? C'est pas terrible comme défense, je ne vous félicite pas... On devrait passer à quelque chose de plus physique pour ton bien...

D'un geste de la main tendue en arrière, Varadesh se tenait à quelques mètres de la princesse qui reprenait son souffle. Très vite, un objet sembla surgir de nulle part pour atterrir entre les doigts de sa main tendue. Le pouce appuya sur l'interrupteur, déclenchant l'alimentation qui fit jaillir en un vrombissement caractéristique la lame énergisée de couleur orange, tendue en direction de la Prima non loin.

Tu me montres le tien ?

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By Zeph Mathuin
#37552
Le soleil se couchait lentement dans le ciel de Chandrila, annonçant la fin d'une journée qui avait été sous bien des aspects unique en son genre. Et avec elle, disparaissaient à l'horizon les derniers rayons d'innocence qui avaient illuminé sa journée. Ce n'était pas faute de ne pas en avoir eu conscience après tout. Alayna n'avait jamais caché, dès cette soirée de nouvelle année si longtemps auparavant, que leur histoire, s'il devait y en avoir une, serait compliquée, difficile et tumultueuse. Comme toute amourette entre jeunes adultes à peine sorties de l'adolescence, on ne pouvait de toute façon pas à en attendre grand-chose de plus.

La journée avait filé à une vitesse folle, au moins autant que le vaisseau de la Prima quand elle le pilotait - façon de parler - de main de maître. Les activités diverses et variées s'étaient entremêlées à tour de rôle, contribuant assurément à ce passage du temps aussi rapide. Car s'il était une chose qui faisait passer vite, bien trop vite, le temps, c'était de le passer en plaisante compagnie, à échanger quelques passes d'armes pour ensuite siroter quelques verres de liqueur sur un balcon en hauteur, à contempler un paysage des plus somptueux au loin. Et cela bien sûr sans oublier l'adorable petite bouille posée sur votre épaule qui semblait s'y reposer comme si vous étiez le seul endroit de paix dans sa vie bien remplie.

C'était peut-être le cas d'ailleurs. Bien sûr, l'idée qu'une Sith puisse être la seule personne avec qui vous pouviez être bien dénotait soit une sérieuse incapacité à vous fier aux bonnes personnes, soit une profonde solitude à un point alarmant. Dans les 2 cas, il fallait avouer que ça donnait une image particulière de la Prima. D'un autre côté, ce n'était pas comme si elle lui avait avoué sa vraie nature. Mieux valait n'en rien dire pour l'heure, les conséquences en seraient alors désastreuses et pas seulement pour sa propre personne. Toujours est-il qu'il était maintenant l'heure de se dire au revoir. Ce fut plus difficile qu'elle ne le pensa, car même si ce n'étaient nullement des adieux, cela impliquait assurément une longue période sans se revoir. Elles étaient toutes les deux trop occupées pour pouvoir batifoler chaque soir.

Dans un sens, c'était bien dommage. Il n'y aurait pas eu grand-chose de plus que Varadesh eut désiré plus intensément que la perspective de profiter de cette princesse pour elle seule. Cette seule idée la mettait mal à l'aise sans qu'elle ne sut expliquer encore pourquoi mais ce fut lorsqu'elle se retrouva seule dans son explorer qu'elle en comprit la raison. Les sentiments qu'elle éprouvait pour Alayna étaient puissants au point d'avoir crée un attachement certain envers elle. Et ainsi s'était-elle crée des chaînes qui l'entravaient. Pour autant, elle répugnait à briser ce lien nouvellement crée et renforcé. Tout n'était pas forcément à jeter dans cette relation qu'elle entretenait avec la Prima. Il y aurait des avantages certains.

Bien sûr, c'était plus facile à dire qu'à faire. Alayna n'était pas une petite fille bigote et cruche qu'on pouvait mener à la baguette, loin de là. Etre si jeune au pouvoir d'une nation d'envergure galactique la désignait clairement comme quelqu'un de dangereux et donc, de farouchement indépendante. En outre, elle savait aisément se défendre personnellement et son lien avec la Force était manifeste. Tant de raisons qui en faisaient une ennemie dangereuse autant qu'une alliée potentielle de grande valeur.

Elle avait encore en tête leur baiser d'au revoir et l'étreinte qui avait suivie. Combien cela lui avait agréable de sentir de nouveau peau et lèvres de la princesse contre elle. Si brûlant avait été le désir qu'elle avait ressenti que de devoir s'en séparer lui avait fait plus de mal qu'elle n'aurait pu le croire. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour remédier à ce vide qui s'était ouvert en elle à présent qu'Alayna et elle étaient séparées. Et elle savait quoi faire. Tandis que l'explorer quittait Chandrila et sélectionnait sa prochaine étape en hyperespace, Varadesh envoya un message par holotransmission à la seule personne qui éveillait des émotions plus exacerbées et contradictoires en elle que la Prima.

Maître, il faut que je te parle de quelque chose. Peut-être te souviendras-tu que j'avais fricoté avec la fille de Maya Tega plusieurs mois auparavant. Il se trouve que j'ai renforcé ce lien entre nous et qu'il y a maintenant une relation plus... Profonde. C'est un pari risqué mais je pense pouvoir me servir de cet... Attachement qui existe entre nous pour servir notre cause et l'Ordre. Peut-être seras-tu surprise que je daigne partager cette information avec toi mais cela m'a appris une leçon qui me parait importante. Dans ma vie, il ne peut y avoir qu'une seule personne à qui je sois véritablement liée. Une seule à qui je doive une absolue loyauté et fidélité. Et ce n'est pas Alayna Tega.

Le message fut envoyé sans délai, il faudrait probablement quelques heures pour que Darth Ranath le reçoive et le consulte, ou qu'elle fut en ce moment. De nouveau seule et dans le silence tranquille de son cockpit, Varadesh observa les étoiles par-delà la vitre, songeuse. Et étira un sourire satisfait. En fin de compte, cela en avait valu la peine, quoi que l'avenir leur réserve. Et elle le pensait sincèrement.



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