- sam. 15 déc. 2018 14:56
#34543
Note : Ce RP se passe chronologiquement entre celui avec Alayna et celui avec Lyria. Il est donc chronologiquement l'avant-dernier rp débuté, celui d'Hapes étant le plus récent.
Cain était à cran ces derniers temps et il était incapable de déterminer pourquoi. Non, en vérité, c'était un mensonge. Il savait pourquoi ça n'allait pas mais refusait de l'admettre. Les récentes retrouvailles aussi tumultueuses que passionnées avec Misha lui avaient fait prendre conscience d'un vide qui se formait peu à peu dans son cœur, un vide qui s'était formé le jour ou il avait accepté d'abandonner une jeune fille, une esclave qu'il avait libéré de son sort peu enviable, à une inconnue sur la lointaine Korriban. Mais à quoi avait-il pu penser cet idiot ? Qu'est-ce qui lui avait pris au juste ? Pourquoi avait-il fait une connerie aussi monumentale ?
La bouteille vide de whisky corellien valdingua à travers la pièce de son appartement sur Chandrila avant de s'écraser contre le mur, éclaboussant autour d'elle des quelques gouttes d'alcool et des fragments de shrapnel. D'humeur sombre, le rouquin ne se sentait pas l'envie de nettoyer, plus tard peut-être. Il prit une autre bouteille qu'il ouvrit aussi sec et but à grosse gorgées, son humeur toujours plus enflammée par l'action du breuvage sur son organisme. Un cercle vicieux qui le voyait tomber de plus en plus profond dans la mauvaise humeur tout en réclamant toujours plus de cet alcool qui lui faisait oublier. Mais les cauchemars n'avaient fait qu'amplifier et se faire plus pressants ces dernières semaines.
Il n'aurait jamais dû faire confiance à cette femme, la Mirialan aux manières froides, à la voix tranchante comme un rasoir et au regard sinistre qu'il avait senti, il s'en rappelait encore, dévorer avec grand intérêt la silhouette effacée de Sabina. Cela avait été comme si lui-même n'était pas présent, l'étrangère avait à peine écouté et fixé son attention sur lui, comme attirée par cette petite chose toute fragile que constituait la Pantoran terrifiée par tout. Il aurait dû se douter que c'était une mauvaise idée pourtant, cette femme était liée à ce taré de Hett et son Chagrien de compagnie siphonné du cerveau !
Comment faire confiance à ce genre de gens, hein ? Comment avait-il pu être aussi stupide ? Il était bien placé pour savoir que la vie vous donnait souvent un jeu de cartes complètement fumé quand vos adversaires pouvaient tous vous sortir un étalage de l'Idiot comme si de rien n'était. Mais non, aveuglé par son impatience de se tirer de cette Korriban flippante comme pas deux, uniquement préoccupé par son désir d'exploiter les curieuses capacités de la petite, il l'avait abandonnée à l'autre verte. Et à présent, un an et demi après, avec pas plus de nouvelles que ça, il en était à s'imaginer le pire.
Est-ce qu'elle était encore vivante au moins ? Il n'en savait rien putain. Pour ce qu'il en savait, la gamine avait été abandonnée dans un trou quelconque, abattue ou emprisonnée sur un monde puant de la Bordure, peut-être même de nouveau vendue comme esclave. Rien que d'imaginer cette petite chose toute fragile de nouveau contrainte à l'enfer qu'elle avait vécu auparavant, il se sentait malade et l'envie de vomir qui lui prenait aux tripes. Cette idée l'obsédait, le rongeait et détruisait petit à petit son humeur.
Il s'était senti responsable du bien-être de la petite dès le moment ou il l'avait vue. D'une façon étrange et incompréhensible, il avait senti une affection particulière pour la Pantoran mais pas comme on aurait pu le croire. Il n'éprouvait pas d'amour ou de passion pour la petite qui aurait pu être sa nièce vu leur différence d'âge, voire pire. Non, il ressentait un attachement semblable à celui d'un père pour sa progéniture. Et ce malgré le peu d'échanges qu'ils avaient eu depuis, ce qui ne faisait qu'empirer la situation. La honte le disputait à la culpabilité, le corellien ne supportant plus cette incertitude qui le rongeait.
Il fallait qu'il la retrouve, c'était aussi simple que ça. Il fallait qu'il lui parle, qu'il s'assure qu'elle allait bien et ensuite, qu'il la convainque de revenir à ses côtés. Il trouverait un moyen de lui offrir une vie tranquille, loin de sa propre vie de criminel et loin de cette sorcière verte à qui il souhaitait qu'elle aille crever en enfer. Ce faisant, il sauverait son âme et celle de la petite, il pourrait se regarder dans un miroir et affirmer que malgré tout ses défauts, il valait encore quelque chose.
La première étape consistait à contacter la jeune fille. Se levant difficilement de son fauteuil, titubant parmi les nombreuses bouteilles vides dont la plupart étaient en mille morceaux, Cain se dirigea vers la salle de bain. D'abord une douche, puis une tonne de stim-café et ensuite on se met au boulot. Il lui fallut bien 2h entières pour faire tout ça, sans oublier le nettoyage de son appartement qui ressemblait à un champ de bataille. Une fois les formalités satisfaites, il rejoignit le spatioport d'Hannahla et le hangar ou reposait le Rêve.
Une fois à bord, direction le cockpit ou bien évidemment ronflait Mister NailBrain. Prenant soin de ne pas réveiller l'Ugnaught qui pour une fois faisait autre chose que tenter de faire exploser son vaisseau, Cain activa les systèmes de communication et entra la fréquence privée sur laquelle il avait jadis conversé avec la gamine. Une fréquence qu'eux seuls connaissaient. Il lui fallut bien 5 minutes pour savoir ce qu'il allait dire, ça faisait longtemps. Il s'éclaircit la gorge et osa parler :
Sabina, c'est Ciaphas. Est-ce que tu m'entends ? Il faut qu'on parle.
Cain était à cran ces derniers temps et il était incapable de déterminer pourquoi. Non, en vérité, c'était un mensonge. Il savait pourquoi ça n'allait pas mais refusait de l'admettre. Les récentes retrouvailles aussi tumultueuses que passionnées avec Misha lui avaient fait prendre conscience d'un vide qui se formait peu à peu dans son cœur, un vide qui s'était formé le jour ou il avait accepté d'abandonner une jeune fille, une esclave qu'il avait libéré de son sort peu enviable, à une inconnue sur la lointaine Korriban. Mais à quoi avait-il pu penser cet idiot ? Qu'est-ce qui lui avait pris au juste ? Pourquoi avait-il fait une connerie aussi monumentale ?
La bouteille vide de whisky corellien valdingua à travers la pièce de son appartement sur Chandrila avant de s'écraser contre le mur, éclaboussant autour d'elle des quelques gouttes d'alcool et des fragments de shrapnel. D'humeur sombre, le rouquin ne se sentait pas l'envie de nettoyer, plus tard peut-être. Il prit une autre bouteille qu'il ouvrit aussi sec et but à grosse gorgées, son humeur toujours plus enflammée par l'action du breuvage sur son organisme. Un cercle vicieux qui le voyait tomber de plus en plus profond dans la mauvaise humeur tout en réclamant toujours plus de cet alcool qui lui faisait oublier. Mais les cauchemars n'avaient fait qu'amplifier et se faire plus pressants ces dernières semaines.
Il n'aurait jamais dû faire confiance à cette femme, la Mirialan aux manières froides, à la voix tranchante comme un rasoir et au regard sinistre qu'il avait senti, il s'en rappelait encore, dévorer avec grand intérêt la silhouette effacée de Sabina. Cela avait été comme si lui-même n'était pas présent, l'étrangère avait à peine écouté et fixé son attention sur lui, comme attirée par cette petite chose toute fragile que constituait la Pantoran terrifiée par tout. Il aurait dû se douter que c'était une mauvaise idée pourtant, cette femme était liée à ce taré de Hett et son Chagrien de compagnie siphonné du cerveau !
Comment faire confiance à ce genre de gens, hein ? Comment avait-il pu être aussi stupide ? Il était bien placé pour savoir que la vie vous donnait souvent un jeu de cartes complètement fumé quand vos adversaires pouvaient tous vous sortir un étalage de l'Idiot comme si de rien n'était. Mais non, aveuglé par son impatience de se tirer de cette Korriban flippante comme pas deux, uniquement préoccupé par son désir d'exploiter les curieuses capacités de la petite, il l'avait abandonnée à l'autre verte. Et à présent, un an et demi après, avec pas plus de nouvelles que ça, il en était à s'imaginer le pire.
Est-ce qu'elle était encore vivante au moins ? Il n'en savait rien putain. Pour ce qu'il en savait, la gamine avait été abandonnée dans un trou quelconque, abattue ou emprisonnée sur un monde puant de la Bordure, peut-être même de nouveau vendue comme esclave. Rien que d'imaginer cette petite chose toute fragile de nouveau contrainte à l'enfer qu'elle avait vécu auparavant, il se sentait malade et l'envie de vomir qui lui prenait aux tripes. Cette idée l'obsédait, le rongeait et détruisait petit à petit son humeur.
Il s'était senti responsable du bien-être de la petite dès le moment ou il l'avait vue. D'une façon étrange et incompréhensible, il avait senti une affection particulière pour la Pantoran mais pas comme on aurait pu le croire. Il n'éprouvait pas d'amour ou de passion pour la petite qui aurait pu être sa nièce vu leur différence d'âge, voire pire. Non, il ressentait un attachement semblable à celui d'un père pour sa progéniture. Et ce malgré le peu d'échanges qu'ils avaient eu depuis, ce qui ne faisait qu'empirer la situation. La honte le disputait à la culpabilité, le corellien ne supportant plus cette incertitude qui le rongeait.
Il fallait qu'il la retrouve, c'était aussi simple que ça. Il fallait qu'il lui parle, qu'il s'assure qu'elle allait bien et ensuite, qu'il la convainque de revenir à ses côtés. Il trouverait un moyen de lui offrir une vie tranquille, loin de sa propre vie de criminel et loin de cette sorcière verte à qui il souhaitait qu'elle aille crever en enfer. Ce faisant, il sauverait son âme et celle de la petite, il pourrait se regarder dans un miroir et affirmer que malgré tout ses défauts, il valait encore quelque chose.
La première étape consistait à contacter la jeune fille. Se levant difficilement de son fauteuil, titubant parmi les nombreuses bouteilles vides dont la plupart étaient en mille morceaux, Cain se dirigea vers la salle de bain. D'abord une douche, puis une tonne de stim-café et ensuite on se met au boulot. Il lui fallut bien 2h entières pour faire tout ça, sans oublier le nettoyage de son appartement qui ressemblait à un champ de bataille. Une fois les formalités satisfaites, il rejoignit le spatioport d'Hannahla et le hangar ou reposait le Rêve.
Une fois à bord, direction le cockpit ou bien évidemment ronflait Mister NailBrain. Prenant soin de ne pas réveiller l'Ugnaught qui pour une fois faisait autre chose que tenter de faire exploser son vaisseau, Cain activa les systèmes de communication et entra la fréquence privée sur laquelle il avait jadis conversé avec la gamine. Une fréquence qu'eux seuls connaissaient. Il lui fallut bien 5 minutes pour savoir ce qu'il allait dire, ça faisait longtemps. Il s'éclaircit la gorge et osa parler :
Sabina, c'est Ciaphas. Est-ce que tu m'entends ? Il faut qu'on parle.
Modifié en dernier par Zeph Mathuin le dim. 16 déc. 2018 17:25, modifié 1 fois.