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Les Cadets Militariens

MessagePosté :dim. 8 sept. 2019 19:45
par Kurt Werner
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Durant les six mois qui suivirent Juan changera de fonction il était directeur de l'Académie et responsable des programmes d'infanterie il gardera sa casquette de façon à chapeauter les programmes et booster et évaluer les enseignants, puisque tout était maintenant rodé, mais devint formateur à temps complet en de rares occasions ; lorsque de rares classes étaient fondées temporairement afin d'enseigner aux hommes sélectionnés, comment optimiser sa dépense de testostérone.

Il s'agissait de former de façon intensive et exclusive une classe de jeunes gens triés sur le volet : parmi les specforces formés certains, rares, avaient le potentiel pour devenir encore plus forts que les soldats d'élite formés habituellement.

Les Spécforces étaient des soldats d'élite des agents spéciaux formés à l'échelle d'une faction il fallait qu'ils soient nombreux et avoir un niveau de qualification exemplaire pour pouvoir répondre aux besoin de missions délicates.
Le Soldats d'Elite de Juan étaient l'élite de cette élite, de rares hommes étaient capables de tels exploits, et lorsqu'il y avait assez d'hommes de cette trempe pour faire une unité, Juan durant un temps s'occupait alors personnellement de leur formation...



Cela pouvait encore créer la crème de la crème, l'élite de l'élite certes pas un très grand nombre de personnes car tout le monde ne peut pas devenir très fort et encore plus fort
Très peu avaient la chance de pouvoir de devenir des guerriers d'élite de ce niveau...et très peu n'avaient la possibilité d'être accompagnés de façon si experte dans le dépassement de soi, la focalisation sur l'objectif, et l'utilisation de ses passions pour exacerber sa volonté, son courage, son énergie, son explosivité, tout en arrivant à canaliser tout cela..

Les meilleurs des meilleurs ne pouvaient être dirigés que par des experts, et ne se hisser qu'au summun et apprendre que par le meilleur des meilleurs depuis la mort de Jango Fett.


L'entraînement de l'Elite, c'est sûr était redoutable mais celui-ci était inimaginable, repousser toujours les limites humanoïdes afin que Chaque homme au moment de l'action soit absolument prèt à effectuer le geste parfait qui le fera gagner dans tous les cas.

Il apprenait également les rudiments de la lutte anti-Sith et pro Jedi, comment favoriser les Jedi comment il luttaient habituellement ce qui était le plus difficile à faire pour un Jedi.

Ils apprenaient également à tirer en formation, comme il l'apprenaient précédemment mais en plus poussé.
Ainsi étaient-il capables d'avoir mémoriser une vingtaine de figures, dessinant par leurs tirs et leur cohésion de laser simultanés sur la cible les formes mémorisées.

Aussi rapide que fut un Jedi, une figure de laser simultané de part et d'autres de son sabre certains sur sa garde certains tirs aux extrémités de sa personne rendait presque impossible les parades.
Mais alors cet enseignement de la figure simultanée sur une même cible Rendait les confrontations redoutables mais pas exactement dans le sens habituellement où on l'entends.

De plus un dispositif de bouclier portatif était prévu à l'étude sous le modèle des Droïdes EKa Destroyer.

La formation en Tercios possible qu'aux soldats de l'Elite de Kurt ou plutôt l'Elite de Juan était appelée les Cadets Militariens...car formés sur la station renommée parfois appelés dans le jargon "la solution"...




Re: Les Cadets Militariens

MessagePosté :mar. 10 sept. 2019 12:23
par Destin
« OH ! » Quelle manie. « Vous deux là ! Les boxeurs... » Mains croisées dans le dos, la figure sévère, à appeler deux jeunes recrues. Encore. « Venez ici. » Les deux types sortirent des rangs. Placés de part et d'autre de l'instructeur, un gringalet qui avait fait quelques opérations... dans des mondes... sensibles. « J'en ai marre de vous voir vous battre. Vous irez faire la vaisselle ce soir. »

Les rangs étaient peuplés de soldats sortis des autres formations de l'académie. L'entraînement d'élite demandait des choses qui forgeaient des hommes sans défaut : une discipline d'acier. Une rigueur au cordeau. Un entraînement inégalé. Et pour cela, il fallait des figures. Des maîtres.

Ces maîtres, l'Académie GRF n'en avait pas trouvé. Les instructeurs présents n'avaient aucun style. Aucune grande bataille à leur actif pour justifier leur respect. De fait, de respect, il n'y avait point. Les comportements obséquieux, les pieds-de-nez à l'autorité, et les attitudes de provocation se multipliaient, et menaçaient de prendre racines, au point de mettre à cette section d'élite un niveau encore plus bas que le niveau de base fourni ailleurs.

Juan Paquito, le bien-nommé, allait devoir se mettre en quête de furieux, capables de tout. Des anciens de l'Empire, le genre chef de section à Renatasia. Des mercenaires Mandaloriens, entraînés à chasser en meute dès l'âge de 10 ans. Des Chefs exilés Togoriens pour leur apprendre les nécessités de s'exercer physiquement. Des Amiraux rebelles qui ont dû bombarder des villes civiles, pour apprendre le sens du devoir et de l'humilité.

Mais il allait falloir travailler pour les avoir... Et offrir des salaires qui le justifiait.




Le Blaster SE-14 se couvait sur trois modèles : le standard, déjà en service durant les Guerres Cloniques, une version augmentée, le SE-14c, qu'on trouvait en vente à peu près partout, sur le marché légal, et le SE-14r, un modèle de commande pour le seul client qu'était l'Empire Galactique. La commande voulait un blaster peu onéreux, capable d'équiper en masse les troupes armées, sans encombrer le barda des officiers et des unités mobiles, tout en restant efficace. Les deux autres modèles avaient pour eux un montant un peu plus élevé, un poids moins idéal, mais un rapport de puissance toujours écrasant.

Pourquoi alors demander à s'en trouver au marché noir ? Un simple appel d'offre pourrait donner un comparatif suffisant à des tarifs avantageux... Incluant les autres éléments, dont l'armure sophistiquée.




Mais les disrupteurs alertèrent d'autres autorités. Personne ne sut qui avait fait fuiter l'équipement prévisionnel de ces troupes. Mais on voyait déjà émerger quelques acteurs suite à ce point noir, au milieu d'un équipement un peu trop meurtrier, dans un rapport dévoilé par un journal satirique paraissant le Mercredi.

- Des associations de Défense de la Paix demandèrent la cessation d'activités de la GRF
- Des Entreprises de Services de Sécurité et de Défense mirent en place des actions en justice pour concurrence déloyale et usage illégal d'équipements interdits aux usagers civils et privés
- La Défense de la Nouvelle-République demanda un rapport justifiant l'emploi d'armes prohibées devant une commission sénatoriale
- Et, plus encore, le Septième Bureau commença à mal voir l'apparition d'un concurrent sur la scène intergalactique...

Quelles actions à venir pour la GRF, et quelles répercussions à prévoir donc ?

Re: Les Cadets Militariens

MessagePosté :mer. 11 sept. 2019 04:49
par Kurt Werner
Devant le scandale soulevé, la G.R.F. se fendit d'une communiqué de presse pour rassurer ses Partenaires et les autorités.

« "La G.R.F. exerce légalement son activité commerciale, respecte et respectera toujours les Lois Républicaines et dans les Mondes où elle exerce et exercera.

Des concurrents mal intentionnés se sont procurés un document et l'ont fait fuité dans la presse et aux autorités dans le but de nous discréditer.

Le document est une proposition d'un collaborateur cherchant à rendre la copie idéale pour lutter contre les siths.

Cette arme a été écartée malgré son efficacité en raison de la Loi Républicaine.

Nous laissons donc une semaine à partir de cette publication à nos concurrents un peu trop empressés de nous faire des croche-pieds, et aux journaux manifestement pas assez professionnels pour nous avoir seulement demandé ce qu'il en était, de publier des excuses et de retirer leur plaintes pour éviter que nos avocats ne portent plainte en diffamation, car, si nous n'obtenons pas des excuses après de telles diffamations, nous obtiendront jusqu'à leurs dernièrs crédits...

Pour les associations de Défense de la Paix, que nous respectons pour leur travail acharné dans la défense de leurs idées, sachez que la G.R.F. ne cause aucune guerre, mais qu'elle est au contraire essentiellement Formatrice des chiens de bergers qui leur permettent d'éviter le voisinage du Loup"
»


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La recherche des Meilleurs formateurs s'imposait, bien sûr la G.R.F. possédait déjà le Meilleur parmi les Meilleurs pour former des soldats, mais il ne pourrait pas tout faire tout seul, aussi il faudrait recruter parmi l'Elite Galactique peu importait leurs origines.

La recherche active avait permis de trouver et de recruter à des tarifs élevés sur la dizaine de profils qui arrivaient en tête 4 instructeurs...
Ce qui en faisait 6 sur les 10 meilleurs de la Galaxie en comptant déjà Juan, maître de la discipline, du combat à mains nues et de la vibro lame et Tancred Miss un Twi'lek de ondeon, l'as du camouflage et de la recherche constante de la position idéale précédant le combat.


Les 4 profils recrutés furent :

-Memphis Boyd, Rodiens bleue maître dans l'utilisation de l'arme à Répétition et dans son enseignement.

-Run gatwa, Guerrier d'Elite Wookie, ayant deux doigts à la main gauche en moins, et quelques touffes de poils ne repoussant pas. Il était destiné à enseigner ses grandes forces : sa focalisation sur l'objectif grâce à la concentration ainsi que certaines techniques peu orthodoxe de survie.

-Formuil binto, Hapienne mercenaire et ancienne contrebandière, qui leur enseignera le lancer de couteau, la démolition et l'art de la réaction, pour être prêt en une demi seconde et passé du statut de surpris à prêt sans passer par la case mort...

-Carnello Foyo, Humain de rendili, enfin ancien membres de diverses milices et armées, mercenaire de renom leur enseignera le dépassement de soi, autant d'un point de vue physique que du point de vu mental...


Tous ayant eu des carrières bien remplies, mais ayant surtout des capacités de transmission hors du commun....
Ces gens furent débauchés de partout à des prix peu raisonnables, mais ce serait l'avenir de la Réputation de la G.R.F.


Trois impériaux et un mandalorien furent refusés par raison de loyauté, et parce que finalement on avait suffisamment de professeurs (1 pour 2 soldats).


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-Enfin un Appel d'offre fut lancé sur un Modéle du SE14-C ou d'un modèle équivalent plus léger si il en existait d'aussi fiable.

-Un autre pour l'armure efficace et légère.



Re: Les Cadets Militariens

MessagePosté :mer. 11 sept. 2019 16:18
par Destin
Le démenti sembla calmer le jeu. Un bref temps. Ce fameux journal n'en disait jamais son dernier mot. Habitué des scandales qui secouaient les sphères politiques locales, sa réputation de journal d'investigation, dont les phrases savaient faire grincer les dents, il ne s'offensa pas des mots de l'entreprise. Qui, à l'instar de tous ceux qui pratiquaient le "journalisme total" et prenaient à coeur leur place de 4ème pouvoir, sans jamais participer aux colloques où se mêlaient figures journalistiques et figures politiques, se fendirent d'un numéro 2, qui allait placer la GRF dans son plus grand porte-à-faux :

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Après cette annonce, comme à chaque document scanné présent en pages centrales de ce journal, une enquête judiciaire fut instruite. La GRF avait voulu se procurer des armes que la morale répudiait. Les associations se portèrent Parties Civiles, et il y aurait certainement une autre enquête sénatoriale, mais plus armée cette fois-ci. La GRF avait son choix à faire : continuer à s'enfoncer dans un démenti agressif, ou présenter ses excuses et plaider coupable de naïveté... Parfois l'honnêteté payait.




Recruter des profils... sur quelle base ? Quel plan ? On n'avait déjà pas remis de rapport au Patron qu'on recrutait déjà des individus. Il avait fallut qu'un des cadres dise qu'aucun de ces gens-là n'existaient, et que les candidatures étaient des moqueries. Mais on retenait l'option "Ni impériaux ni Mandalorien", pour le principe. Et on avait réussi à avoir une liste aux profils diversifiés. Presque pas d'humain, sinon des femmes :

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Recruter un maître de chaque permettait de ratisser large, pour de sacrés salaires. Mais que valait un peu d'argent pour former l'élite ?




Les blasters de poche vendus par des entreprises qui n'avaient cure du scandale - ou plutôt qui se plaçaient dessus dans l'espoir de vendre leur produit "homologué" quand le scandale aurait fait son effet - étaient en bonne liste :

  • BlasTech proposait son SE-14c vendu normalement pour 400 crédits pour 300 crédits
    • Encombrement et Poids : 7/10
    • Puissance de tir : 6/10
    • Capacité chargeur : 7/10
    • Facilité d'entretien : 7/10
  • BlasTech proposait son DL-44 vendu normalement pour 750 crédits pour 600 crédits
    • Encombrement et Poids : 4/10
    • Puissance de tir : 10/10
    • Capacité chargeur : 3/10
    • Facilité d'entretien : 7/10
  • BlasTech proposait son DH-17 vendu normalement pour 900 crédits pour 750 crédits
    • Encombrement et Poids : 2/10
    • Puissance de tir : 7/10
    • Capacité chargeur : 10/10
    • Facilité d'entretien : 8/10
  • Merr-Sonn proposait son DD6 vendu normalement pour 500 crédits pour 350 crédits
    • Encombrement et Poids : 7/10
    • Puissance de tir : 6/10
    • Capacité chargeur : 5/10
    • Facilité d'entretien : 8/10
  • Merr-Sonn proposait son Modèle 434 vendu normalement pour 650 crédits pour 500 crédits
    • Encombrement et Poids : 6/10
    • Puissance de tir : 9/10
    • Capacité chargeur : 3/10
    • Facilité d'entretien : 7/10
  • Merr-Sonn proposait son Power 5 vendu normalement pour 850 crédits pour 750 crédits
    • Encombrement et Poids : 6/10
    • Puissance de tir : 8/10
    • Capacité chargeur : 5/10
    • Facilité d'entretien : 7/10

L'armure fut proposée en un seul modèle, les fabricants manquant de temps pour un modèle personnalisé : fibres de carbone et de duracier en plaques articulées, avec couverture en polymère noire. Torse, épaulières, avant-bras complets, des parties articulées qui tombaient sur les cuisses, une coque pubienne, et des grèves complètes avec une protection de chaussures, qui se greffait par-dessus de bonnes bottes. L'ensemble valait son prix, à 4.000 crédits, mais les résultats seraient là.

Re: Les Cadets Militariens

MessagePosté :sam. 21 sept. 2019 16:42
par Kurt Werner
Après étude complète Kurt décida sur ses heures de repos le soir, en accord avec son directeur de formation le Colonel Juan Paquito, de recruter tous les professeurs après les avoir profondément sondés, de diverses manières... test psychologiques, épreuves diverses pour connaître leurs comportements et suivi répété de Juan.

De plus Vassily se pencherait sur chacun d'entre eux afin de s'assurer qu'aucun ne soit un espion ou un sympathisant impérial en puissance.

De plus lorsque les professeurs n'étaient pas devant les cadets, ils participaient à la formation des autres soldats, ou professionnels de la GRF et assuraient également un complément de formation pour les professeurs, déjà parmi les meilleurs...

Ainsi leur apport augmentait encore l'excellence de toute l'Accadémie.

L'achat des armures fut validé par conseil d'administration, comme l'engagement de TOUS les formateurs de la liste si non impériaux.
..






Sur le plan Judiciaire les parties civiles voulaient se constituer et le firent, mais le juge qui avait été nommé était dans cette affaire sympathisant de l'alliance Rouge vert Rose.

Aussi lorsqu'il reçut secrètement un émissaire qui ne lui demanda que de faire son travail en toute honnêteté, mais de faire traîner un peu la procédure il fut ravi, car en effet, cela ne remettait pas en cause sa conscience professionnelle tant il était déjà occupé par un grand nombre d'affaires...

La dénégation médiatique continuait à être la règle, sans doute une erreur avait été commise, mais à aucun moment la G.R.F. n'envisageait de sortir du cadre légal.

Les mots étaient lapidaires, brefs et il n'y en eut plus après...

Cela réduit très vite l'intérêt des journalistes qui sans scoop, passèrent rapidement à autre chose...

Re: Les Cadets Militariens

MessagePosté :sam. 4 janv. 2020 12:00
par Kurt Werner
Les premiers super guerriers Républicains avaient fini leur entraînement, Kurt était fier alors qu'il passait en revue avec le Colonel Paquito qui peinait à réfréner de l'humidité au fond de ses yeux signifiant à son chef le réel accomplissement de son rêve depuis toutes ces années de formation...

Ils étaient prêts, ils le savaient... Juan savait que chacun d'eux était même devenus plus forts que lui à l'époque, bien plus forts que les clônes et que ce con de Jango.

Ils étaient 10 et bientôt ils en formeraient chaque mois dix autres, qu'on les vende ou pas...

La République en avait besoin, mais la sécurité des jedis aussi... il importait de construire une force avec eux, une force qui pourrait à certains moments décisifs réellement lorsque la décision était sur la brèche...désormais leurs capacités n'étaient plus à prouver, mais celle qui serait mises en question serait celle de l'Etat major de les placer aux endroits décisifs pour faire pencher la balance intelligemment ... ils étaient une force, ils étaient une arme ... qu'il faudrait utiliser à bon escient.


« Repos Cadets, vous êtes la fierté de la G.R.F., vous êtes la fierté de l'Amiralissime... désormais vous n'avez plus d'autres choix à chaque instant que de prouver votre valeur qui est évidente... »

Repris en coeur par les 10 soldats entourés des 200 derrière eux sur la station spatiale CSM du salon de l'armement de MILITAR IV
«
"Vive les Cadets Militariens !! Vive la G.R.F.!... et Vive la République!!"
»



Re: Les Cadets Militariens

MessagePosté :jeu. 26 mars 2020 21:00
par Vérité
La Nouvelle-République sait se montrer généreuse et conciliante, prête à pardonner une fois, même deux selon les cas… mais trois…

La fière GRF avait formé de sacré sanguinaires, des guerriers luisants qu’on avait chéri et bien équipé ces messieurs avaient même eu droit à la visite du père du jour de la vie, avec au pied de leurs sapins de jolies petits disrupteurs de la part de... ce bon vieille oncle Tenloss… Le père du jour de la vie, sacré farceur celui-là, avait fait un petit échange franchement très sympa avec l’oncle Tenloss en obtenant un prix canon pour le lot des joujoux et le tout livré dans un mignon petit emballage. Mais la GRF a-t-elle été assez sage pour mériter ses petits jouets ? Elle qui s’obstine à démentir l’horrible vérité des faits, jetés à la figure par ces… fachos de médias.

Il y avait eu deux possibilités laissé au soin de la compagnie, continuer à nier étant sans doute la pire chose à faire. Le silence médiatique qui suivit les démentis et les attaques en justice était nullement annonciateur de bonne nouvelle ou d’une victoire, au contraire tout ceci était de très mauvais augure. Les médias étaient piqués à vif et prêt à tout pour rendre la monnaie de sa pièce au père du socialisme local. La promesse d’une somme énorme de crédits pour celui qui avait de quoi faire plier le vieux croulant, cet argent à la clef avait éveillés tout les assoiffés de la photo à scandale qui n’en démordaient plus depuis que l’affaire avait été rendue au tribunal. Tous cherchant la photographie qui finira de mettre un clou au cercueil du vieux Kurt.

La photo nécessitait, un pas de trop comme par exemple celui d’un gentil émissaire venu rencontrer le bon juge honnête et impartial chargé de délibérer sur l’affaire GRF – Canard Déchaîné et de lui demander de laisser traîner les choses... Une filature menée par un jeune journaliste indépendant à la tignasse rousse et courte, qui avait sorti un œil de mouche pour épier tous les déplacements du juge chargé de l’affaire dans l’espoir d’avoir de quoi gratter du papier pour son blognet minable. L’outil utilisé par le garnement était du genre déloyal, mais visiblement en terme de félonie ce n’était pas mieux en face, au beau milieu de l’après-midi, l’adorable petit juge sympathisant du parti de Werner qui rencontre un partisan de la GRF dirigé par Werner ... Tout ceci était cocasse n’est-il pas ? En deux trois Clac bruyants, tout avait été immortalisé. « La pestilence ne vient pas que d’en bas… » titre à mettre en grand caractère, le jeune homme qui se voyait déjà devenir célèbre rêvant qu'on lui propose un boulot d’exception, s'imaginant sa nouvelle vie loin des bas-fonds puants de Métellos.

Fier de sa prise le garçon de course décide de tout poster sur son petit blognet... mais étrangement et seulement après quelques instants de mise en ligne le blognet du jeune rouquin disparaît de l’holonet. Un jour plus tard se sont toutes les preuves matérielles conservées à son domicile qui se sont évaporées, le public n’eut pas accès aux informations. Le gouvernement de Métellos s’était-t-il dégoté des agents compétents ? Non, d’ailleurs le tout est trop rapide même pour de bonnes équipes qui ne militent pas pour leurs droits de pause entre chaque période de travail.

Un heureux coup du hasard alors ? Non plus, le coupable ‘‘le Grand Méchant Loup’’, une cellule implantée depuis des lustres sur cet enfer d’acier et de surpopulation, une équipe du fut 7ème bureau, section Métellos. Ces tristes sirs avaient récemment changé de nom, la faute à un autre vieux schnock, mais ils sont toujours présents, prêt à exercer leurs fonctions de chiens de garde furieux. Le petit groupe métellien en particulier, aux aguets depuis la toute première « bourde » du président/directeur de Métellos, leurs yeux n’avaient cessé de se faire plus rond pour chaque petite combine pas nette qui s’ajoutaient dans le panier de mère-grand.

Rien n’avait échappé à ces agents depuis le dernier scandale médiatique de la GRF, faisant passer au peigne fin avec les moyens les plus modernes le flux holonet à la recherche de la moindre fuite sensible sur les réseaux internes de la planète d’acier… Le feu d’artifice finale fut totale, les agents du bureau avaient intercepté les preuves flagrantes d’une corruption auprès d’un haut magistrat, un aveu doublement dramatique quant on connaît le lien si particulier entretenu entre la GRF et le gouvernement mais ce n'était pas tout ajouté à ça, le bouquet final, la commande passé avec le Syndicat Tenloss avait pu être identifié par les furieux du bureau numéro 7 pour l’achat de rien de moins que les fameux disrupteurs…

Les dossiers remontèrent très haut. C’était la goutte de trop, le nouveau directeur des chiens fou enrageait en voyant le compte-rendu de ses hommes et le nombre de pépins qui s'étaient accumulé sans qu'aucune sanctions n'aient été appliqué de manière adéquate, il en avait fracassé son bureau. On freina le monsieur et son irrépressible envie de faire goûter à Werner le goût de la désintégration vu qu’il semblait vouer une adoration pour ces horribles petites choses. On chargea plutôt et dans un second temps une commission d’enquête en bonne et du forme, la nouvelle restera d’abord en huis clos une délégation mené par les bons Damagh Alcion et Saïstar Estébanne qui sommeront le président Métellien de s’expliquer avec des motifs valable pour ce total mépris des lois républicaines/galactiques.

Mais avant la parlotte le code rouge fut enclenché, les disrupteurs étaient les pires armes jamais créées et ne devait en AUCUN cas être utilisé par le premier inconscient venu. Il était hors de question de les laisser pourrir entreposé ou que se soit. Un raide fut lancé tard le soir une unité du septième bureau héliporté au-dessus de la station identifié comme celle contenant les stocks d’armes illégaux. L’élite de la République agit dans les règles de l’art, en trente minutes la cible avait été trouvé, photographié, échantillonné et détruite avec elle la section du bâtiment pulvérisés par des charges au baradium légère, aucun mort, aucun témoin... Peu importe quel allait être le dénouement de cette histoire, le message des furieux du bureau numéro 7 était clair, si la GRF continuait à singer les méthodes des professionnels il y aurait un point de détail de moins dans cette galaxie. Il était donc fortement conseillé pour l’après de changer rapidement de direction pour la formations et l’équipement des cadets… SI il y avait un après.

Le président métellien lui reçu la visite de la commission spéciale l'après-midi même, prévenu avec les huit heures réglementaires d’avance de la venue d'une commission spécial, pas une minute de plus fut accordé. Ces messieurs, les envoyés fédéraux de la Nouvelle-République étaient descendus de leurs navettes depuis une plateforme gouvernementale à la rencontre du président métellien, le ton était sec, froid, mécanique...


« Damagh Alcion, chargé de la cohésion républicaine. »


« Saïstar Estébanne, responsable du parti progressiste, nous allons devoir… Sérieusement discuter Président Werner. »





Re: Les Cadets Militariens

MessagePosté :sam. 28 mars 2020 23:15
par Kurt Werner
Après la réception d'usage effectuée comme le protocole l'exige par l'intendant de la présidence, et les diverses marques de respect dues à leur rangs respectifs, les invités furent amenés dans un salon diplomatique où le président reçoit les envoyés de diverses nations habituellement.

« Messieurs dames soyez les bienvenus je vous reçois ici comme je dois le faire pour tout envoyé de la République et je voudrais tout d'abord savoir exactement qui vous envoie est-ce le sénat ou la présidence.

Je veux dire êtes vous bien au courant de toutes les affaires secrètes de l'État?

Comprenez que si vous êtes les envoyés du sénat je respecte beaucoup le sénat mais je dois en référer plus haut aussi je devrais en discuter avec les envoyés de la présidence.

Si vous êtes bien les envoyés de la présidence, je serais heureux d'en discuter avec vous en toute franchise.
»


Ils acquiescèrent montrant qu'ils étaient parfaitement au courant.



« Parfait donc vous savez que je suis chandrilien et que je mon mariage est une belle histoire qui nous a été offerte par la Présidente Organa.

Après la guerre civile avortée sur Métellos et l'envoie en catastrophe des soldats de la République pour s'opposer à un bain de sang, la Présidente avait peur que le camp des Oligarques hyperpuissants sur Métellos ne gagne et se venge à nouveau en écrasant définitivement ses opposants.
Mais aussi d'un autre côtés que le camp des progressistes rancuniers n'arrivent au pouvoir directement.

Elle a voulu assurer que ne gagne le camp du progrès social, mais en évitant les excès que la rancune auraient pu incités.

Moi, qui ne connaissait rien à la politique, j'ai du ranger mes armes et mes intentions de faire fortune dans la formation pour temporairement me lancer dans cette mission qu'on m'a assignée.

Le départ de la Présidente Organa ne m'a pas permis d'obtenir le soutien qu'elle comptait me faire parvenir pour mener ma mission à bien.

La Vacance du Pouvoir et la Menace des Siths m'ont mené à inventé une nouvelle formation d'Elite afin de survivre à leurs attaques, il s'agit de soldats d'Elite Anti-Sith entraînés au tir à l'instinct et au tir simultané en formation.
Dans leur formation deux Armes se révélaient particulièrement efficaces contre les siths, l'une des deux est interdite dans la République.

Je pense que si la République a le choix entre disparaître ou franchir la ligne pour vaincre la pire menace de l'humanité...toute personne sera pour autant que moi, sauf les idiots et les ennemis de la République.

Bien sûr si vos intentions sont bonnes je vous remercie d'avoir supprimé des preuves pouvant me nuire.

Si vous cherchez à me destituer, je peux me retirer, mais sachez que depuis deux ans, les deux camps ont renforcé au maximum de leurs possibilités de se nuire l'un l'autre et qu'il s'agira alors d'un carnage comme seul, un peuple de 900 Milliards d'individus en est capable.

La seule échappatoire à cette guerre civile c'est le progrès et la tempérance, et je pense Mme Estébanne que nous serons d'accord.
»

Re: Les Cadets Militariens

MessagePosté :dim. 29 mars 2020 15:41
par Vérité
La commission suivit le président Werner dans un long silence, avant de trouver un lieu ou s’asseoir et discuter confortablement. Tous deux scrutaient le président métellien, Damagh Alcion les jambes croisées, Saïstar Estébanne lui enfoncé dans son siège, écoutant attentivement les déclarations. Deux paires de sourcils se levèrent et se froncèrent « […] je voudrais tout d’abord savoir exactement qui vous envoie est-ce le sénat ou la présidence. […] si vous êtes les envoyés du sénat je respecte beaucoup le sénat, mais je dois en référer plus haut […] »




« Tout d’abord, sachez qu’en tant que membre de la Nouvelle République vous avez autant à vous référé à une commission sénatoriale qu’à une commission présidentielle, tenez-le-vous pour dit. »



« Le sénat incarne l’organe central de notre Institution on ne l’écarte pas d’un geste de la main… Mais passons. »


Les dents serrées les deux envoyés de la présidence fixaient Werner qui se mit à dialoguer…. Ou plutôt à monologuer… Les deux représentants paraissaient furibonds.



« Monsieur Werner vous nous parlez d’événements du passé, nous connaissons parfaitement quelle était la situation de Métellos il y a quelques années. »



« De la manière ou vous décrivez ces événements, votre présence en tant que président ici aurait du être écourté pour le bien du peuple métellien, vous avouez vous-même ne détenir aucune compétence en des domaines cruciaux relatant à la gestion d’un monde comme Métellos. »




« Ne mettez pas en porte à faux le départ de la présidente Organa comme la source de votre seul échec. »



« Et ne nous parlez pas d’oligarques tout puissants écrasant la concurrence monsieur Werner, vous n’avez rien à leur reprocher, que l’on ne peut pas vous reprocher à vous. Que vous vous battiez au nom d’une noble cause n’y change rien. »




« Vos institutions n’ont rien de démocratique, vous insultez l’autorité judiciaire métellienne avec ce genre de pratique. »


D’une simple pression du doigt sur un Datapad s’afficha la conversation entretenue entre un juge partisan de Werner et un envoyé… de l’entreprise de Werner. Les deux en accord pour faire traîner en longueur une affaire médiatique qui demeurait avérée, pour tenter de l’étouffer dans l’œuf.



« Vous étiez pourtant ici pour diffuser l’idéal républicain selon vos propres dire, est-ce là la République idéale ? Je ne crois pas… »



« Nous ne serions pas là si l’affaire avait été d’une tout autre nature. Mais vous avez franchi une ligne rouge. »


Une nouvelle pression du doigt afficha des dizaines de photographies des installations de Werner contenant des caisses remplies de Disrupteur.



« Nous n’avons rien supprimé pour vous, monsieur Werner. »



« Nous avons confisqué et détruit ce qui n’aurait jamais dû atterrir entre les mains de qui que se soit pour la sécurité de la République tout entière. Mais cela ne change rien aux faits, vous avez commandé des disrupteurs, pour lutter contre une menace.... »




« Pourquoi est-ce que vous nous parlez de menaces siths  ? Il n’y a plus eu la moindre trace de ces derniers depuis 2 ans, ceux après que nous les ayons repoussés sans problème. Nous avons déjà nos gardiens de la République capable de vaincre des siths monsieur Werner, cela s’appelle des jedis. »



« Des jedis qui sont censés rester neutre et non pas affilié à un gouvernement, pour qu’ils puissent assurer la paix et la continuité au sein de notre démocratie, n’est-ce pas, monsieur Werner ? »




« … Les jedis ne sont pas le sujet de toute manière… Mais pour qui vous prenez-vous pour décider au nom de milliards de milliards d’individus ? À la place de toutes les institutions démocratiques de la Nouvelle-République de ce qui est acceptable ou non ? Bon sang ! La République ce n’est pas vous, monsieur Werner ! Ce n’est pas à vous de décider de ce qui peut être franchi, au nom de quoi ? De votre vision du bien commun ! Surtout quand cela passe par l’utilisation des pires armes de la galaxie que même nos pires ennemies n’utilisent pas, tant ces armes sont des abominations ! »



« Comprenez bien monsieur Werner que c’est la cour centrale d’assise qui devrait vous attendre pour de tels crimes aussi odieux ! Soyez en conscient ! »




« Et vous osez vous dire représentant du peuple en nous agitant la menace que si vous quittiez vos fonctions il y aura une guerre sanglante ! Votre peuple est-il un outil que vous usez pour vos intérêts seuls ?! »



« Un peuple qui n’est plus avec vous depuis longtemps monsieur Werner ! »


Les représentants faisaient référence aux récents sondages de cote de popularité du président métellien, particulièrement bas tant par la répétition des insuccès des entreprises menés par le gouvernement. Que l’épisode de l’humiliation publique tenu lors de l’élection présidentielle avec l’intervention de Ernesto Garcia qui avait profondément décrédibilisé le parti de Werner. Les deux délégués laissèrent un temps de pause, avant de reprendre à tour de rôle.



« C’est pour la loyauté indéfectible que vous avez eue auprès de notre République que nous sommes venus ici. Nous nous sommes assurés d’avoir intercepté toutes les preuves de vos seuls agissements qui eux auraient pu entraîner une guerre civile. »



« Nous nous soucions réellement du sort des mételliens. La seule chose que nous pouvons faire et de vous permettre de simplement quitter vos fonctions en douceur comme votre constitution le prévoit. Le peuple métellien n’aura pas à souffrir d’une affaire d’État de cet acabit et décidera de la suite. »




« Retournez à la vie civile sans histoire monsieur Werner et laissez sa chance à la démocratie. Pour ce qui est des potentiels abus de groupes mal intentionnés, la République veillera de très près cette première élection, pour s’assurer qu’aucun détournement dangereux ne va à l’encontre des droits souverains de métellos. »



« Le choix est votre président Werner. »


Re: Les Cadets Militariens

MessagePosté :sam. 4 avr. 2020 15:22
par Kurt Werner
« Mon seul intérêt? de toute évidence vous n'avez pas pris le temps de lire mon dossier... mais peu importe c'est un sujet Mineur pour vous je vous le concède.

Mr Estebanne, je suppose que vous compatissez à l'échec de la politique progressiste que nous tentions de mettre à l’œuvre ici.

Il reste l'argent que les Mételliens ont investit dans leurs impôts et qui doivent être dépensés pour les Mételliens selon leur vote, avant qu'un gouvernement à la solde de leurs anciens Maîtres ne soit à nouveau élu grâce à leurs médias et leurs moyens énormes...


D'ailleurs ne serait-il pas possible comme la constitution le permet que je sois retiré des affaires pour Maladie ou incapacité, et que donc, pour le reste du mandat, pour lequel mon camp a été élu, l'alliance perdure et garde le pouvoir le temps du mandat?

Après tout c'est après moi que vous en avez et pas, je le suppose après le choix électoral du Peuple de Métellos ?


Comme vous le savez j'ai été envoyé par la Présidence, par la république.

Si la République veut que je me retire, je le fais sans problème.

Laissez moi quelques jours pour boucler au plus vite les dossiers en cours en accélérer et je quitterais le pouvoir.


Seulement je tiens à vous réitérer mon avertissement : la guerre civile n'est pas finie dans les esprits... un échec de ce gouvernement et l'attitude de l'opposition politique et économique a de grandes chances de mener à reprendre les hostilités.

Vous voilà prévenus. »