- mar. 16 août 2016 14:21
#23242
1er compte : Scott Knox as Erwin Freeman
2nd compte : Jean Dagger (1er Conseiller FéDération, pnj)
Votez SWOR
Relations FD/Galaxie
Mon Blog : fiatpxl
Un jour de plus venait de s'écouler...
Depuis sa disgrâce officielle, Jay est ses compagnons étaient hors circuit. Lui, dans le pénitencier de la capitale, eux, assignés à résidence. Un bien grand mot puisqu'on était tout de même à 50 km de celle-ci au coeur des montagnes, c'était l'ennui mortel pour Jay, il n'y avait rien d'autre à faire qu'attendre que cela se passe.
Le procès fut expédié car aucune audience publique n'eût lieu après son expulsion de Mustafar et, sacrifié comme son équipe aux exigences diplomatiques du moment (rapprochement avec la NR), il fut mis hors-circuit immédiatement en catimini, loin des projecteurs.
Son séjour fut tout de même adouci par quelques sympathisants qui se souvenaient de Tantra et qu'il s'était opposé aux pro-NR à l'époque, néanmoins, il se sentait "de trop", comme le témoin d'une époque passée qu'on devait oublier mais demeurant tout de même optimiste, il finit par entretenir l'espoir fragile que la chance reviendrait bientôt lui sourire et puis, n'avait-il pas aussi des liens sur Hapès ?? Sa petite fille même s'il y avait peu de chances que la harpie Hapienne de sa mère lui laisserait une quelconque occasion de la voir ou encore de s'établir sur Hapès, vu leur considération pour la gent masculine...
Un bref glissement métallique provenant de la porte se fit entendre et le tira de ses pensées, celle-ci s'ouvrit :
- Matricule 02678 ? Debout, tournez-vous et mains à plat écartées sur le mur
La douce voix du gardien-chef, zéphyr Réginald, avec un aussi doux prénom, on aurait pu croire que c'était une crème d'homme et bien...Non...La matraque electrique dans sa main droite rappela à Jay de douloureux souvenirs des premiers temps, Zéphyr aussi eût droit à un souvenir mais tout cela était désormais de l'histoire ancienne.
Il se laissa fouiller sans se raidir.
- A la bonne heure, M. le Directeur, vous pouvez y aller, il est "clean".
- Merci Zéphyr, je vais m'entretenir avec le prisonnier, vous pouvez fermer la porte.
- Euuh, ce n'est pas prudent, Monsieur, c'est un prisonnier dangereux et un roublard de 1ère, vous savez...
Le directeur regarda le gardien de manière à lui faire comprendre qu'il était inutile d'insister, celui-ci se retira sans rien dire. Jay fut surpris qu'on le laisse ainsi avec le Directeur mais avant de faire une bêtise, il allait écouter cet homme.
- M. Hawk, vous pouvez vous retourner. Je ne vais pas aller par quatre chemins, vous savez, tout comme moi que vous avez été sacrifié sur l'autel politique d'un rapprochement géopolitique, vous étiez "au mauvais endroit, au mauvais moment" mais tout cela, c'est désormais de l'histoire ancienne...Au vu de vos états de service, la FéDération ne veut pas être ingrate bien que dans l'état actuel des choses, vous devenez "encombrant" et que votre disparition soulagerait beaucoup de monde, néanmoins...Vous pouvez encore servir.
Jay le regarda, il assimilait les données et finir par conclure : Je suppose que je vais encore devoir changer de tête ?
Le directeur sourit : Je vois que vous êtes toujours vif d'esprit et j'aime ça ! Ces quelques 9 mois de prison ne vous ont pas diminué et je dois dire que j'y ai veillé !
Jay comprit maintenant pourquoi il avait pu esquiver la plupart des corvées du moins, il n'avait jamais été affecté à des tâches trop ingrates, ce qui lui avait valu, de nombreuses jalousies, quelques bagarres, deux ou trois coups de couteaux "faits maison" et une tentative de viol pour le "casser" psychologiquement, choses normales dans un tel bouillon de culture carcéral.
- Je vous remercie mais maintenant que j'ai bénéficié de ce traitement de faveur, quel est le prix à payer ?
Le directeur rit et se reprit : J'aime votre esprit pratique et dans des circonstances normales, je vous offrirai un verre...Bien, alors, l'Etat a un projet et il a besoin de volontaires, pas n'importe qui évidemment...Votre profil correspond tout à fait aux exigences requises...Vous pouvez refuser mais je ne vous garantis pas que vous finirez votre peine en vie...La jalousie amène n'importe qui à faire n'importe quoi, surtout ici.
Jay sourit : - Si je peux partir d'ici, j'accepte...A la condition que je n'ai pas à servir de larbin au grand guide Sovvien.
- Rassurez-vous, il est hors circuit, son peuple s'est révolté et il a disparu des écrans de la vie politique. Votre mission sera de jouer les éclaireurs au sein de notre espace mais avant cela...Une nouvelle identité vous est indispensable et pour ça, nous allons vous exfiltrer...avec un bel avis de décès !
Il posa un comprimé sur la table et versa un verre d'eau.
- Ceci va ralentir vos fonctions, le temps necessaire qu'on puisse diagnostiquer officiellement votre décès, votre respiration et votre battement de coeur seront imperceptibles, nos équipements ne sont pas aussi sophistiqués que dans un hôpital normal donc, rien à craindre...
- Et si je ne me réveille pas ?
Le directeur sourit :
- Vous nous ôterez un bien grand problème et nos relations diplomatiques pourront mieux s'en porter.
- Et mon équipe ?
- Toujours assignés à résidence, ils ont "tourné la page" apparemment, certains d'entre eux ont même ouvert un commerce, un bar, je crois...Mais ne soyez pas nostalgique, vous avez encore une chance de retomber sur vos pattes et je dois dire que votre chance est toujours avec vous, saisissez-la !
A ces mots, le Directeur sortit le laissant seul...avec son destin, juste une pilule et un verre d'eau et une chance (mince ?) se passer au travers...Que lui restait-il après tout ? Il allait peut-être repartir de zéro...Jay prit la pilule et la fit passer avec l'eau.
Au bout de quelques minutes, les douleurs se firent sentir, de plus en plus intenses, des vertiges, la perte de force, les muscles de plus en plus brûlants, des crampes insoutenables, il finit par tomber sur le sol froid.
Une grande détresse s'empara de lui, cette sensation de mourir qui le submergeait de plus en plus, puis...l'obscurité, dense, épaisse comme de la mélasse, ce fut la dernière sensation, pas de tunnel blanc, ni de lumière, rien.
Une alarme retentit au bout de trois minutes, le docteur fut appelé mais il ne put rien faire, sur l'avis de décès officiel, on nota :
Une fois que le rapport fut enregistré et consigné, le cadavre fut emmené à la morgue de la prison mais il n'y resta pas longtemps...Une équipe médicale emmena, au coeur de la nuit, la dépouille dans un caisson oxygéné vers une destination inconnue où il subirait une petite transformation, du moins, quelques-unes...
Depuis sa disgrâce officielle, Jay est ses compagnons étaient hors circuit. Lui, dans le pénitencier de la capitale, eux, assignés à résidence. Un bien grand mot puisqu'on était tout de même à 50 km de celle-ci au coeur des montagnes, c'était l'ennui mortel pour Jay, il n'y avait rien d'autre à faire qu'attendre que cela se passe.
Le procès fut expédié car aucune audience publique n'eût lieu après son expulsion de Mustafar et, sacrifié comme son équipe aux exigences diplomatiques du moment (rapprochement avec la NR), il fut mis hors-circuit immédiatement en catimini, loin des projecteurs.
Son séjour fut tout de même adouci par quelques sympathisants qui se souvenaient de Tantra et qu'il s'était opposé aux pro-NR à l'époque, néanmoins, il se sentait "de trop", comme le témoin d'une époque passée qu'on devait oublier mais demeurant tout de même optimiste, il finit par entretenir l'espoir fragile que la chance reviendrait bientôt lui sourire et puis, n'avait-il pas aussi des liens sur Hapès ?? Sa petite fille même s'il y avait peu de chances que la harpie Hapienne de sa mère lui laisserait une quelconque occasion de la voir ou encore de s'établir sur Hapès, vu leur considération pour la gent masculine...
Un bref glissement métallique provenant de la porte se fit entendre et le tira de ses pensées, celle-ci s'ouvrit :
- Matricule 02678 ? Debout, tournez-vous et mains à plat écartées sur le mur
La douce voix du gardien-chef, zéphyr Réginald, avec un aussi doux prénom, on aurait pu croire que c'était une crème d'homme et bien...Non...La matraque electrique dans sa main droite rappela à Jay de douloureux souvenirs des premiers temps, Zéphyr aussi eût droit à un souvenir mais tout cela était désormais de l'histoire ancienne.
Il se laissa fouiller sans se raidir.
- A la bonne heure, M. le Directeur, vous pouvez y aller, il est "clean".
- Merci Zéphyr, je vais m'entretenir avec le prisonnier, vous pouvez fermer la porte.
- Euuh, ce n'est pas prudent, Monsieur, c'est un prisonnier dangereux et un roublard de 1ère, vous savez...
Le directeur regarda le gardien de manière à lui faire comprendre qu'il était inutile d'insister, celui-ci se retira sans rien dire. Jay fut surpris qu'on le laisse ainsi avec le Directeur mais avant de faire une bêtise, il allait écouter cet homme.
- M. Hawk, vous pouvez vous retourner. Je ne vais pas aller par quatre chemins, vous savez, tout comme moi que vous avez été sacrifié sur l'autel politique d'un rapprochement géopolitique, vous étiez "au mauvais endroit, au mauvais moment" mais tout cela, c'est désormais de l'histoire ancienne...Au vu de vos états de service, la FéDération ne veut pas être ingrate bien que dans l'état actuel des choses, vous devenez "encombrant" et que votre disparition soulagerait beaucoup de monde, néanmoins...Vous pouvez encore servir.
Jay le regarda, il assimilait les données et finir par conclure : Je suppose que je vais encore devoir changer de tête ?
Le directeur sourit : Je vois que vous êtes toujours vif d'esprit et j'aime ça ! Ces quelques 9 mois de prison ne vous ont pas diminué et je dois dire que j'y ai veillé !
Jay comprit maintenant pourquoi il avait pu esquiver la plupart des corvées du moins, il n'avait jamais été affecté à des tâches trop ingrates, ce qui lui avait valu, de nombreuses jalousies, quelques bagarres, deux ou trois coups de couteaux "faits maison" et une tentative de viol pour le "casser" psychologiquement, choses normales dans un tel bouillon de culture carcéral.
- Je vous remercie mais maintenant que j'ai bénéficié de ce traitement de faveur, quel est le prix à payer ?
Le directeur rit et se reprit : J'aime votre esprit pratique et dans des circonstances normales, je vous offrirai un verre...Bien, alors, l'Etat a un projet et il a besoin de volontaires, pas n'importe qui évidemment...Votre profil correspond tout à fait aux exigences requises...Vous pouvez refuser mais je ne vous garantis pas que vous finirez votre peine en vie...La jalousie amène n'importe qui à faire n'importe quoi, surtout ici.
Jay sourit : - Si je peux partir d'ici, j'accepte...A la condition que je n'ai pas à servir de larbin au grand guide Sovvien.
- Rassurez-vous, il est hors circuit, son peuple s'est révolté et il a disparu des écrans de la vie politique. Votre mission sera de jouer les éclaireurs au sein de notre espace mais avant cela...Une nouvelle identité vous est indispensable et pour ça, nous allons vous exfiltrer...avec un bel avis de décès !
Il posa un comprimé sur la table et versa un verre d'eau.
- Ceci va ralentir vos fonctions, le temps necessaire qu'on puisse diagnostiquer officiellement votre décès, votre respiration et votre battement de coeur seront imperceptibles, nos équipements ne sont pas aussi sophistiqués que dans un hôpital normal donc, rien à craindre...
- Et si je ne me réveille pas ?
Le directeur sourit :
- Vous nous ôterez un bien grand problème et nos relations diplomatiques pourront mieux s'en porter.
- Et mon équipe ?
- Toujours assignés à résidence, ils ont "tourné la page" apparemment, certains d'entre eux ont même ouvert un commerce, un bar, je crois...Mais ne soyez pas nostalgique, vous avez encore une chance de retomber sur vos pattes et je dois dire que votre chance est toujours avec vous, saisissez-la !
A ces mots, le Directeur sortit le laissant seul...avec son destin, juste une pilule et un verre d'eau et une chance (mince ?) se passer au travers...Que lui restait-il après tout ? Il allait peut-être repartir de zéro...Jay prit la pilule et la fit passer avec l'eau.
Au bout de quelques minutes, les douleurs se firent sentir, de plus en plus intenses, des vertiges, la perte de force, les muscles de plus en plus brûlants, des crampes insoutenables, il finit par tomber sur le sol froid.
Une grande détresse s'empara de lui, cette sensation de mourir qui le submergeait de plus en plus, puis...l'obscurité, dense, épaisse comme de la mélasse, ce fut la dernière sensation, pas de tunnel blanc, ni de lumière, rien.
Une alarme retentit au bout de trois minutes, le docteur fut appelé mais il ne put rien faire, sur l'avis de décès officiel, on nota :
"Le détenu n°02678, dénommé Jay Hawk, est décédé suite à l'arrêt de ses fonctions vitales dûe à une crise cardiaque. Aucun signe vital n'est perceptible et les méthodes de réanimation ont échoué. Force est de constater le décès du dénommé Jay Hawk.
Pas de famille connue
Incinération recommandée"
Une fois que le rapport fut enregistré et consigné, le cadavre fut emmené à la morgue de la prison mais il n'y resta pas longtemps...Une équipe médicale emmena, au coeur de la nuit, la dépouille dans un caisson oxygéné vers une destination inconnue où il subirait une petite transformation, du moins, quelques-unes...
1er compte : Scott Knox as Erwin Freeman2nd compte : Jean Dagger (1er Conseiller FéDération, pnj)
Votez SWOR
Relations FD/Galaxie
Mon Blog : fiatpxl