L'Astre Tyran

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Merisee (ou Merisee Prime) est un monde agricole florissant de la bordure extérieur. Il est considéré comme le grenier à blé de tout le secteur Elrood. Le monde a choisi de garder son indépendance vis-à-vis de la Nouvelle République.
Gouvernement : Fédération d'Eskyrt
#27787
Précédemment...

Deux semaines s'étaient écoulées, entre-temps, la T.I.M.E contacta tous les clients d'U.P.B, des plus importants aux plus humbles et une grande réception fut donnée pour lancer la transition à la suite de laquelle, chacun serait reçu individuellement et chaque contrat revu, de manière à ce que cela soit équitable.

Ainsi la T.I.M.E effaçait la période Durso de ses archives, en repartant du bon pied avec les clients et les sous-traitants en relation avec U.P.B...Evidemment, la T.I.M.E savait qu'elle allait sûrement perdre une position supra-dominante (au vu de l'ancien leader) MAIS, elle regagnerait la confiance de ses clients en ne les regardant pas de haut et en les respectant.

Elle ne le faisait pas les yeux fermés, naïvement, à chaque fois. 3 avocats supervisaient les renégociations ! Et on suggérait aussi, à l'autre partie, de venir avec un conseiller juridique, c'était du "donnant-donnant' ! Mais cette fois-ci, pas sous la menace d'un "49.3" commercial car que serait devenue U.P.B si on ne respectait pas ses partenaires ??

Le personnel U.P.B fut donc mobilisé pour faire l'inventaire des problèmes existants et examiner les archives si des solutions avaient déjà été proposées, voir non appliquées, pour résoudre les problèmes notamment de sécurité, d'hygiène et de protection des produits vendus. Chaque responsable de département fut consulté, du plus haut au plus petit et voyant que la reprise en mains n'avait touché que les éléments "pro-Durso", les 95% restants se sentirent enfin "chez eux".


Parmi ces mesures de réajustement social...

Daniel fit appel à des nutritionnistes pour que les menus de la cafétéria soient à la fois variés, nutritifs et appétissants, on modifia les éclairages de manière à diffuser un rayonnement identique à celui de la lumière du jour car ceux qui travaillaient sur les chaînes, ne recevaient leur doses d'U.V qu'en entrant et en sortant de l'entreprise, ils étaient donc privés de 8 heures d'exposition naturelle...La ventilation améliorée...On instaura aussi des exercices de remise en forme car le travail était aussi physique, il fallait éviter tout claquage, muscle froissé.

Mais la première révolution fut, tout simplement, quelque chose qui était aussi vieille que les premiers voyages spatiaux et même avant cela : les tickets restaurants ! Entièrement financés par l'entreprise, les employé(e)s découvraient la joie de pouvoir se nourrir sans débourser un cent de leur poche...Chose inimaginable jusque-là au vu de la radinerie d'avant !

Imaginez un peu la situation psychologique d'une personne qui a longtemps séjourné dans un cachot sombre...Quand il voit la porte de sa cellule s'ouvrir, il n'y croit pas, vient ensuite, la lumière...Plutôt violent(e) comme effet ! Le changement de leurs mentalités, conduite et esprit ne tarda pas, des suggestions d'améliorations remontaient régulièrement à la Direction, apportant leur lot d'innovation, au point de vue agencement, stockage, chasse aux gaspillages...

Voilà comment l'esprit de ces centaines d'exploité(e)s s'accommoda, en peu de temps, réalisant désormais, avec toute la violence qui l'accompagnait, du décalage entre le traitement du climat professionnel et social délétère où un seul homme les avaient plongés, les intoxiquant durant son règne de dictateur, leur ôtant tout espoir et le nouvel horizon qui s'ouvrait à eux.

Les meilleur(e)s employée(e)s seraient mis en avant et pouvaient aussi faire l'objet soit d'un avantage ponctuel en nature (1 mois de commissions offertes, 1 voyage pour 4 dans l'espace FD, NR ou CSU, des bons d'achat chez les partenaires et clients d'U.P.B...) ou une promotion au grade supérieur...Chaque employé(e) ayant désormais un dossier sur ses états de service, propositions faites pour améliorer la bonne marche de l'entreprise.

Désormais des unités robotisées nettoyaient les coursives de l'usine, permettant aux employé(e)s chargé(e)s de ces tâches, de pouvoir suivre une formation qualifiante au sein de l'entreprise, que cela soit dans la maintenance, l'administration ou le commercial.

Une crèche fut construite dans un bâtiment annexe, on rénova l'infirmerie aux normes sanitaires en vigueur d'une capacité de 10 lits, un médecin, deux infirmières et un psychologue furent recrutés. Tout le personnel bénéficiait désormais d'une mutuelle d'entreprise, d'un pass electronique.

Le parking agrandi et deux plateformes pour des véhicules atmosphériques ou spatiaux (taille corvette) garnissaient désormais le site, s'il fallait évacuer en urgence. 2 fois par semaine, un exercice de sécurité était programmé, de manière aléatoire, avec des pannes ou des causes diverses, de manière à éviter toute panique.

La sécurité fut améliorée, d'un point de vue informatique, 10 slicers étaient affectés à cette tâche, coordonnant leur surveillance avec 30 drones circulant autour de l'usine et si un ou des saboteurs venaient à s'introduire dans les locaux, 10 magnagardes et 10 MK2 les neutraliseraient, en attendant les forces de police...

Au total : 30.000.000 CR sont injectés



Pour le M.J (Amertume) :

Après ces mesures et ces M.A.J, quels sont les chiffres pour U.P.B (combien gagne-t-elle en bénéfices / mois ?)

Quelle est la perception des clients, fournisseurs et sous-traitants au sujet d'U.P.B ? et le personnel ??

Merci.
#27791
Le changement a toujours été craint chez les êtres sensibles et civilisés. Pour beaucoup, changement rime avec chaos, avec fin de traditions, d'habitudes et autres. C'est pourquoi beaucoup se mettent à combattre coûte que coûte le changement lorsqu'il intervient pour influer sur leurs vies. Parce qu'on préfère se satisfaire de ce qu'on a plutôt que prendre le risque d'avoir encore moins.

Le changement est un pari. Lorsqu'il a lieu, il n'y a aucune garantie qu'il soit bénéfique ou positif pour ceux à subir son influence. C'est pourquoi certains ne supportent pas son contact, car ils n'ont ni le cran ni la force de jouer quitte ou double. Et ainsi rejettent-ils le changement.

Le changement est impartial et équitable. Lorsqu'il survient, il ne favorise personne car les notions d'individualité n'ont aucun sens à ses yeux. Que lui importe le bonheur ou le malheur d'une personne, quand il agit sur un ensemble plus grand que cette personne? Et ainsi est-il redouté par ceux à ne vouloir que leur propre bien.

C'est cela qui toucha UPB durant de longues, très longues années pour ses employés, du haut de la pyramide sociale au bas de l'échelle. La peur. La peur du changement et d'un tyran, obsédé par l'orgueil personnel que lui apportait la réussite financière de l'entreprise, au mépris de toute éthique ou considération morale. Et puis, tel un médecin qui soulage l'agonie d'un patient atteint d'une maladie incurable, vint la TIME et sa proposition de rachat.

S'il est de notoriété publique qu'elle a déboursé une sacrée somme pour prendre possession des brasseries, il est encore plus notable qu'elle a durement œuvré afin de débarrasser UPB du cancer qui la rongeait. Yade Durso, ancien PDG des industries UPB, fut promptement licencié et chassé de Merisee et l'espace FéDéral après avoir été humilié en public, ses crimes dévoilés aux yeux de tous.

Cette nouvelle, à elle seule, valait à la TIME une excellente réputation de la part des employés des brasseries. Mais le mieux était encore à venir. L'argent injecté au sein de l'entreprise afin de réformer, améliorer voire créer des infrastructures neuves, autant pour le confort des employés que pour l'amélioration des conditions de travail, fut une véritable bénédiction.

Parmi les employés, on vouait un immense respect à la TIME pour son rachat, sa "libération" et ses méthodes ô combien plus morales que celles de leur prédécesseur. Bien sûr, il y avait bien ça et là des voix dissidentes, celles d'employés craignant que tout cela ne fut que de la poudre aux yeux, mais on pouvait estimer que la majorité (environ 85% des salariés) était heureuse de tout ces changements.

Côté clientèle, on ne savait rien de tout ce qui se passait auparavant en interne, le goût de la bière, malgré la tyrannie de l'ancien PDG, était toujours délicieux, aussi les clients étaient-ils autant satisfaits d'UPB qu'avant. L'indice de satisfaction via les enquêtes et sondages réalisés montraient que le taux de satisfaction était positif et ne cessait de monter, quoique lentement. (Sur un échantillon de 500 000 personnes interrogées, 80% s'estiment très satisfaites, 10% satisfaites, 5% ne se prononcent pas, 4% n'aiment pas trop, 1% déteste)

Fournisseurs et sous-traitants s'estimaient satisfaits globalement de la nouvelle direction. Les moyens d'acheminement des marchandises étaient de nouveau sûrs et les contrôles de qualité à l'arrivée en stockage/arrière-magasin, assurés par le personnel d'UPB reconverti via les programmes de formation de la TIME, étaient sérieux et stricts. Là encore, on appréciait la rigueur visible des employés.

C'est donc un bilan globalement très satisfaisant que la TIME reçut via un dossier assez épais. Les Directeurs pouvaient s'estimer satisfaits du résultat. Bien sûr, les gains mensuels nets n'étaient peut-être pas si énormes qu'on aurait pu s'y attendre, mais l'image de la TIME et d'UPB, ensemble pour un meilleur avenir, était aussi rayonnante que possible. Champagne!


#27795
Bilan

Daniel et ses confrères lurent le rapport comptable, avec une pointe d'anxiété mais tout de même confiants, ils avaient fait de leur mieux pour aider leur personnel à reprendre pied et...quand les chiffres s'affichèrent, c'était plutôt réconfortant !

Divers audits vers les clients, sous-traitants mais surtout personnels montraient que les indices de satisfaction étaient plutôt bons, il existait encore quelques insatisfaits mais on peut difficilement plaire à tout le monde.

Désormais, il fallait penser à l'expansion !

Les capacités actuelles suffisaient tout juste à satisfaire la production locale et si la demande explosait, on serait incapable de la satisfaire ! La brasserie de Chandrila ne serait opérationnelle que d'ici 15 jours...

6 Cargos C-401 pouvant transporter chacun 150.000 tonnes de marchandises pouvaient être affectés au transport des boissons mais il faudrait autant de transports dans un avenir proche, un minimum de 4 autres pour le sud galactique et 10 pour la partie nord soit 14 au total semblait le juste nombre...

Avant de dépenser plus d'argent que nécessaire, on fit quand même une commande de 4 C-401 pour arriver au chiffre de 10 et si, la campagne à venir, fonctionnait, alors on achèterait 10 cargos en plus mais...Une chose à la fois ! D'ici 15 jours, on y verrait plus clair déjà !!

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Prise de conscience

Quand ils firent une pause, les Co-Directeurs se concertèrent et la discussion dériva sur le poids de leurs responsabilités...En regardant le chemin parcouru, les 4 entreprises constituaient désormais 4 piliers et on souhaitait que d'ici peu, U.P.B allait constituer le 5ème. Daniel se sentait le tuteur de celle-ci et au vu de ce qui s'était passé, c'était un sentiment tout à fait légitime, comme si on avait sauvé quelqu'un de la noyade...

Les sommes vertigineuses, fruit de leur travail et initiatives réussies, les obligèrent à rationaliser.

Cela aurait été facile de refermer sur soi-même et de n'attendre que de voir la manne couler, sans rien faire d'autre...Mais, non...Chacun d'entre eux prit conscience qu'ils avaient désormais les moyens, le matériel et l'influence pour permettre à cette galaxie de mieux fonctionner ! Evidemment, ils allaient se heurter à des volontés équivalentes mais opposées à la leur, c'était le début d'une entrée en guerre contre l'injustice et l'une des causes les plus évidentes à leur yeux, c'était la perte de liberté : l'esclavage.

Face à ce défi de taille...galactique...Il fallait donc une force de pointe constituée de vétérans, renforcée par des idéalistes, emmenés par un leader charismatique qui saurait, par sa seule présence, diriger ses troupes au combat sans faillir.

Le financement...colossal...d'une telle entreprise ne pouvait reposer sur les épaules seules de la T.I.M.E, cela aurait été un suicide, elle était en charge de centaines d'hommes et de femmes, désormais des milliers, si on ajoutait leurs familles, on pouvait considérer qu'on frisait la population d'une petite ville !

Alors...Il faudrait s'appuyer sur des entreprises partageant le même idéal que la T.I.M.E et surtout, des populations ayant souffert de ce fléau, à cause de la guerre, une décennie plus tôt ou par leur histoire...Par le biais de l'achat d'un produit phare...Une fraction du prix allait grossir le compte bancaire dédié au financement de la flotte de combat, le recrutement de volontaires, leurs équipements et pour régler les frais avenants au bon fonctionnement de la logistique de celle-ci.

Passant en revue, les héros et héroïnes les plus charismatiques, le choix se restreignit à deux personnes réunissant toutes les caractéristiques requises :

- Une amitié forgée au-delà de la sauvegarde de l'intérêt personnel, une solidarité et complicités sans faille(s) et pour l'un des deux, ayant été mis aux fers mais surtout dont le peuple avait été exploité, déporté à cause de cette activité inhumaine.

Deux noms sortirent du lot : Han Solo et Chewbacca

Restait voir si ceux-ci allait accepter ce dur combat et incarner les espoirs de ceux qui subissaient encore la pleine violence de l'arbitraire.

Un appel holo partit vers Coruscant et pour faire bonne mesure, on dirigea le même appel vers Corellia, sachant que les deux héros ne tenaient pas en place, au moins, ils auraient le message !
#28156
L'activité d'U.P.B atteignait son rythme de croisière et avant d'investir pour augmenter la capacité de production, il fallait de sérieuses perspectives de développement, comme par ex., une évaluation de l'augmentation de la demande...Sur ce plan, quelque chose était en cours mais tant que les deux protagonistes n'avaient pas dit "oui", on en resterait là sur Merisee.

Par contre, de nombreux célibataires, quand ils surent qu'un autre site allait ouvrir sous peu sur Chandrila demandèrent leur mutation, on vérifia leurs dossiers et que leurs postes n'allaient pas occasionner de doublons là-bas...Au final, 30 d'entre eux partirent pour une période indéterminée sous d'autres cieux.

Le fait qu'ils se portent volontaires était plutôt bon signe, peut-être qu'ainsi les séquelles du passé d'U.P.B s'effaceraient plus facilement de leurs esprits., comme quoi, l'activité et un changement de vie pouvaient s'avérer thérapeutique(s) !
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