L'Astre Tyran

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Eriadu est un monde de la bordure extérieure proche de Sullust. Planète atelier, elle exporte des dizaines de milliers de tonnes de produits manufacturés à travers la galaxie. L'industrialisation a provoqué un désastre écologique, sans que le gouvernement cherche à y mettre un terme. La planète mise sous blocus par la Nouvelle République.
Gouvernement : Neutre - Affinités avec l'Empire
#11619
Bordure Extérieure
Secteur Seswenna
Eriadu


Eriadu, un monde important situé bien loin des mondes richissimes du Noyau Galactique. Situé au carrefour de plusieurs routes spatiales, la planète est entièrement tournée vers l'industrie, ce qui en fait l'un des mondes les plus riches de la Bordure. Et qui dit richesses dit forcément la présence d'un important réseau de criminels mais on parlait là du plus puissant Empire du Crime jamais vu dans la Galaxie, un Empire dirigé par l'un des criminels le plus emblématique, le Fallen Xizor, le défunt Prince du Soleil Noir.

Jadis, Eriadu fut le Quartier Général du Cartel Eriadi, de part sa position idéale pour la piraterie, vu que la planète est un carrefour majeur dans la Bordure mais aussi pour l'ensemble des Mondes qui composaient autrefois ce puissant cartel du Soleil Noi, avec notamment Sullust et Sluis Van, mondes très industrialisé et essentiellement tournée vers la production de vaisseaux ou encore Karfeddion, pour son important commerce d'esclaves qui s'étaient très certainement prolifique pour le Syndicat du Crime. Et bien sûr, sans oublier Praesitlyn avec son Centre des Communications Intergalactiques, qui permettait un espionnage important de tout ce qui se disaient dans la Galaxie. Pour réunifier un Empire, quoi de mieux que de commencer par le Cartel Eriadi?

C'est ce que ce disait justement le Béhémot, il avait passé de longues heures à éplucher tous les dossiers du Secteur Sullustéen concernant le Crime dans le Secteur et ses alentours, à fouiller l'Holonet pour trouver le plus d'informations possibles sur le Soleil Noir pour finalement se décider à se rendre sur Eriadu, le QG du Cartel Eriadi. S'il voulait prendre le contrôle des Cartels du Soleil Noir, il se devait de les récupérer les uns après les autres, lentement mais surement, et avec discrétion pour éviter que le Conclave ne sache rien des agissements d'un Capitaine du CGS.

Donc Jon posa le pied sur Eriadu et il s'aventura directement vers les bas-fonds de la capitale, armé de son LS-150 et de ses deux couteaux, l'un rangé dans son fourreau sur son flanc droit, nettement visible vu que le Béhémot était en treillis rangers tandis que le couteau à lame courbe était caché dans un fourreau un peu plus en dessous de l'aisselle droite. Le Capitaine était armé légèrement mais il ne venait pas pour se battre, il venait négocier et discuter, avec tout le calme et le tact possible. De plus, il était seul, les Ghost ne savaient pas ce que leur leader faisait actuellement et mieux vaut que personne ne l'apprenne pour le moment...

Le Béhémot entra dans une cantina guère attirante au premier regard mais Jon s'en tapait, c'était justement dans ce genre de cantina là, celle qui pue l'alcool, la pisse et le foutre, qu'il trouverait ce qu'il venait chercher. Car si le Vigo vivait dans l'opulence, les sous-fifres et les hommes de mains se partageaient les miettes, tels des chiens se battant pour rogner un os. Jon s'avança vers le bar, non sans regarder la clientèle, les trois quarts étaient complètements arrachés, tenant à peine debout. Certains se vomissaient dessus, d'autres étaient suffisamment entamés pour vouloir se taper la serveuse, une Twi'lek à la peau bleue pâle, habillée très très très légèrement, et qui suscitaient parmi un bon nombres de clients une furieuse envie de la secouer tel un cocotier dont on voudrait faire tomber les noix.


[Jon Klietvan dit le Béhémot] << B'soir l'ami ! J'voudrais bien une bouteille de whisky corellien, deux pintes de bières, et l'autorisation d'aller calmer la bandes de guignols en chaleur qui s'en prennent à ta charmante serveuse. >>

[Barman] << Va pour le whisky et les pintes, par contre si j'étais toi l'ami, j'éviterai d'aller me frotter à cette bande de pervers. Ils font ça tous les soirs et d'ici quelques minutes, ils seront en train de la violer un par un, sans que personne n'ose lever le petit doigt, le seul qui à osé le faire une fois s'est fait massacré et ils ont violés son cadavre. Sauf si tu tiens à mourir, je te déconseille fortement de faire quoi que ce soit. >>

[Jon Klietvan dit le Béhémot] << Merci pour l'alcool ! Me frotter à eux? Loin de moi une idée aussi folle, j'ai pas baisé depuis plusieurs semaines, j'vais aller voir si je peux moi aussi m'amuser un peu. J'ai toujours aimé les Twi'lek à peau bleue. Garde la monnaie, je pourrai soit casser le mobilier soit l'entrejambe de la Twi'lek. >>

Jon balança une centaine de crédits sur le bar, but sa pinte en quelques gorgées, se prit deux verres de whisky cul sec puis se leva, direction la Twi'lek.

[Jon Klietvan dit le Béhémot] << Salut les mecs ! On m'appelle le Béhémot mais mon surnom, on s'en branle un peu pas vrai? Dites, j'ai pas tiré un coup depuis plusieurs semaines et j'aurai bien envie de la secouer la Twi'lek ! On partage? >>

[Violeur quelconque] << Dégage de à sac à merde ! On partage pas, cette traînée elle est pour nous et si tu veux pas comprendre, j'vais te saigner comme un Bantha à l'abattoir avant de violer ton putain de cadavre ! T'as compris? >>

Jon ne dit rien mais il passa son LS-150 dans son dos puis s'approcha doucement du violeur, collant son front contre celui de son vis-à-vis. L'Humain se mangea un coup de tête dans le nez, un "crac" horrible se fit entendre et avant que quiconque n'ait compris ce qui se passait, le Béhémot avait sorti son couteau à large lame et, relevant la tête du mec, le lui planta dans l'oeil gauche. Puis, dégainant le couteau à lame courbe (soit un couteau dans chaque main), Jon s'occupa des trois mecs restants. L'un d'eux se prit le couteau à large lame dans les parties génitales tandis qu'un second se fit éviscérer sauvagement. Le troisième fut envoyé au sol grâce à un coup de pied retourné puis le Béhémt lui planta le couteau à large lame dans l'oreille gauche avant de lui couper la gorge, d'une oreille à l'autre. Il nettoya ses lames avec sur les vêtements de ses victimes puis il s'approcha de la Twi'lek et lui murmura à l'oreille.

[Jon Klietvan dit le Béhémot] << Pour me remercier, invite moi dans ton lit et écarte les jambes, ça me suffira comme reconnaissance. >>

Sur ces mots, Jon retourna au comptoir et il but sa deuxième pinte, reprenant la discussion avec le barman.

[Jon Klietvan dit le Béhémot] << Une bonne chose de faite ! Dites, c'est la premi_re fois que je viens sur Eriadu, pourriez-vous m'en dire plus sur les activités de la planète, sa politique, ses principales sources de revenues, sur son économie, sur les modes de vies, le travail et... les activités criminelles...

Le Béhémot fit glisser discrètement cinq cents crédits vers le Barman, tout en lui montrant sa bourse bien remplie.
#11963
L'argent avait acheté le silence du barman avec succès. Sa motojet avait rendu l'âme quelques jours plus tôt et il ne cracherait certainement pas sur une entrée d'argent additionnelle. Lorsque l'inconnu se rassit au bar après avoir foutu une raclée monumentale aux truands s'en prenant à la Twi'lek - qui, soit dit en passant, avait répondu d'un clin d’œil coquin tout en relevant légèrement sa courte jupe à l'offre de Jon - le barman était affairé à nettoyer des bocks de bières vides.

Il soupira lorsque le Béhémot le questionna sur la situation d'Eriadu.

« Pour être franc, c'est le bordel. Depuis que les Réps' ont instauré un blocus sévère autour de la planète pour asphyxier l'activité impériale en surface, les choses n'ont fait qu'empirer. Faire entrer quoique ce soit dans le système est devenu un véritable casse-tête bureaucratique. Paperasse républicaine par-ci, puis des vérifications impériales une fois au sol pour éviter toute infiltration d'agents ennemis. »

Il planta son regard sévère dans celui de Jon.

« Un vrai bordel. »
« Et la population doit subir tout cela. Mis à part une petite oligarchie impériale qui dirige ce qui reste de l'armée présente au sol, le reste de la population vit dans une pauvreté exécrable. Et qui dit pauvreté, dit violence et crime. Mais il s'agit plus de petites bandes désorganisées qui frappent là où elles le peuvent. Le gouvernement local ne les craint pas vraiment. Au contraire, ces bandes leur assure une certaine tranquillité dans certains quartiers chauds de la capitale. »


Puis, soudainement, le barman parut songeur, et, frappé d'une illumination, se corrigea immédiatement.

« À vrai dire, il y a un type qui s'en met plein les poches outre les sbires de l'Empire : un homme qui se fait connaître sous le nom du Spectre. Un peu mélodramatique si tu veux mon avis. Mais, de ce que je sais, personne ne l'a jamais vu physiquement. Que des projections holographiques. Parano, le type. Il gère un vaste réseau d'armes et de drogues dans le sud-est de la capitale. »

Puis, il tourna le dos au Béhémot, posa ses bocks maintenant relativement propres et s'affaira à nettoyer le comptoir derrière lui.
#12764
La réponse du barman était encore plus utile à Jon qu'il l'aurait cru au début. Ainsi, les Néo-Républicains avaient dégradé les conditions de vies et renforçait les activités criminelles, la population grondait face aux injustices qu'ils subissaient mais ce n'est pas ce genre de chose qui intéresse le Béhémot, le Spectre, ce mafieux important, voilà la raison de sa présence, le trafic d'armes et de drogues, c'était lucratif, très lucratif même et Jon se perdit dans ses pensées, caressant sa barbe et le barman s'occupa donc à nettoyer des bocks de bières en attendant une hypothétique réponse.

[Jon Klietvan dit le Béhémot] << Merci pour toutes ces informations, garde la monnaie l'ami, c'est cadeau ! >>

Jon laissa les cinq cent crédits, finit son verre d'une traite et quitta d'un pas rapide la cantina, direction le sud ouest de la capitale, il avait une idée, une idée folle, saugrenue, délurée et qui pouvait potentiellement le mettre en danger de mort mais Jon s'en tamponnait la nouille avec la Sainte Pelle. Il atteignit les quartier sud ouest de la capitale et il se mit à "flâner", comme un vulgaire touriste. Mais les gars qui étaient du coin ne voyait pas souvent un touriste armé d'un LS-150 et d'un couteau à la ceinture. Quatre gaillards, armés de barres de fer, de couteaux et d'autres armes blanches, arrivèrent à hauteur du Béhémot et l'encerclèrent, ricanant.

[Jon Klietvan dit le Béhémot] << Que puis-je faire pour vous messieurs? >>

[Bandit n°1] << File nous ton fric, ton flingue et ton couteau ou on te défonce ta gueule d'ange ! >>

[Jon Klietvann dit le Béhémot] << J'ai une bien meilleure idée, VOUS aller me donner votre fric et vos armes pitoyables avant que je commence à perdre patience. J'aurai bien envie de compter jusqu'à 3 mais ça serait trop long. Néanmoins, je veux bien vous laisser en discuter entre vous bandes de tapettes, j'ai tout mon temps finalement. >>

Tout en parlant, Jon avait relevé le chien de son fusil et il avait désormais la main sur la poignée, l'index était posé sur la queue de détente et en bougeant légèrement, Jon avait normalement l'entrejambe d'un des couillons en ligne de mire. Et les quatre arriérés, incapable de répondre poussèrent des cris de guerres qui n'aurait même pas effrayer un poisson rouge et voulurent charger. Ni une ni deux, un tir partit dans les parties génitales d'un des mecs et en pivotant Jon, tira quelques rafales dans le tas, sans prendre le temps de viser.Au final, des impacts de tirs étaient visibles dans les murs de la ruelle mais les quatre guignols étaient allongés, le corps encore fumant. C'était pas vraiment le genre de tir auquel Jon était habitué mais il devait parfois s'adapter aux circonstances. Il fouilla les cadavres, récupérant les quelques barrettes de crédits qu'il avait trouvé quand il tomba sur un comlink, une voix en sortait, une voix à la tonalité masculine.

<< Que se passe t-il? Réponds espèce de crétin sans cervelle ou je te fais sauter la cervelle ! >>
#15501
    Sans réponse de la part de Jon, la voie dans le comlink raccrocha aussitôt non sans lancer un dernier "Tu vas voir ta gueule". Ces bandits ne transportaient rien qui puisse soupçonner une quelconque appartenance à un quelconque cartel, donc encore moins au Soleil Noir en particulier. Il faudrait plus qu'une attaque de bandits dans une ruelle pour remonter jusqu'au Spectre.

    Remonter jusqu'à une huile essentielle du crime local s'avèrerait ardu, pénible mais surtout long, et demanderait un vrai travail d'investigation. Il faudrait user de méthodes traditionnelles... Soudoyer, fouiller, guetter... Se rendre dans un bar de nuit et chercher un dealer ? Tuer jusqu'à plus soif pour attirer l'attention de la justice comme des autres criminels ? Manifester son intérêt d'une façon ou d'une autre pour son organisation ? Les méthodes existaient par dizaines en ce monde... laquelle allait choisir Jon ?
#15545
Le petit combat de rue n'avait pas servi à grand chose pour remonter jusqu'à ce fameux Spectre, hormis à s'amuser avec quelques petites frappes du coin, à peine capable de tenir une arme correctement. Maintenant que quatre mecs gisaient sur le sol, criblés d'impact de blasters, les choses sérieuses pouvaient commencer. Il marcha un moment, gardant son LS-150 à portée de main, au cas où sa petite tuerie aurait attiré des forces de l'ordre. Il avait son casque avec lui et au détour d'une ruelle, il le plaça sur sa tête, il ne désirait pas qu'on puisse mettre un visage sur le nom du Béhémot, aussi préféra t-il faire preuve de prudence. Il activa par la même occasion son modulateur de voix, le réglant sur une voix grave et il reprit sa route. Partout, des malandrins traînaient les rues, certains le regardaient passer sans faire attention, d'autres le suivaient de près et repartaient aussi vite quand ils voyaient les armes portés par le criminel.

Il s'arrêta devant un bar, certainement fréquenté par les petits caïds comme par certaines pointures du crime local. Jon entra et jeta un coup d'oeil à l'intérieur, avant de se rendre au bar, commandant une bouteille de whisky corellien, avec une paille, il ne désirait pas que son visage soit connu de toutes les ordures d'Eriadu. Le barman lui donna une bouteille, un verre et une paille, le tout pour 35 crédits. L'ancien militaire sortit ses crédits et paya, attirant le regard de trois individus, un humain et deux Rodiens, qui semblait convoité sa bourse. Il nota leur soudain intérêt pour sa bourse et il se tourna vers eux, braquant son LS-150 sur le ventre de l'humain, parlant avec sa voix grave, profonde, comme venu d'outre tombe.


[Le Béhémot] << C'est ma bourse qui t'intéresse connard?>>

[Voyou de bas étage] << Ouais c'est ta bourse qui m'intéresse trou d'cul et si tu veux pas te faire trouer la peau, baisse ton fusil et balance la monnaie !>>

[Le Béhémot] << Mauvaise réponse ! >>


Jon se leva et envoya un coup de crosse dans l'entrejambe de l'humain avant de se saisir de son couteau à large lame et de le lui planter dans l'oeil gauche, le tuant sur le coup. Les deux Rodiens paniquèrent et quittèrent le bar. Le Béhémot sortit sa lame, l'essuya sur les vêtements de sa victime avant de prendre le corps et de le balancer en dehors du bar. Il retourna boire son whisky et, sur le ton de la conversation, demande au barman.

[Le Béhémot] << Dis moi mon brave, où j'peux me procurer d'la drogue dans l'coin? J'suis en manque là ! >>
#15905
    L'attitude du barman était étrange. Il avait le regard vague et le teint blême, mais la main ferme et sûre. Il torchait un plateau maculé de traces de boisson afin de s'en servir plus tard, puis rangea quelques verres, en prenant bien son temps avant de répondre à son client.
      « Hmmm tout c'que j'peux vous fournir, c'est quelques boissons qui contiennent des Épices. J'ai pas de stock. Dès qu'on est livrés, on produit les alcools, on ne garde rien. »
    Le discours sentait le petit laïus appris par cœur, le truc bateau qu'on sortait aux curieux pour les écarter sans faire de grabuge. Et comme pour compléter ses paroles :
      « Hmmm mais vous trouverez certainement votre bonheur, dehors. La Rue du Coupe-Gorge est plutôt connue pour ça. Impossible de ne pas y trouver ce qu'il vous faut. »
    Ce que le barman se gardait bien de dire, c'était qu'il y avait aussi de bonnes chances d'en ressortir les pieds devant. Encore que, vu le profil du client, qui venait de dessouder plusieurs autres mal intentionnés, il se pouvait qu'il s'en tire à peu de frais.

    Sûr que le spectacle avait attiré l'œil de certains.
    Un type vint s'asseoir sur le tabouret voisin, à environ deux mètres de Jon. Le genre pas très classe, assez crasseux, qui paye pas de mine. Un grand gars, maigre, les joues creuses. Il portait un antique manteau de cuir épais, qui avait dû être brun par le passé, mais qui revêtait une teinte entre le gris et le verdâtre moisi désormais. Lorsqu'il s'assit, le pan de son manteau voleta maladroitement et découvrit le ceinturon qu'il cachait. Une large bande de cuir, fermée par une énorme boucle de ferraille. Y était pendu un holster, où était remisé un blaster du genre peu commun, et assez gros calibre. Un Scalphunter. Une autre bande de cuir semblable à la ceinture, elle aussi fermée par une boucle similaire, lui barrait le torse.

    Il jeta un regard en coin, dédaigneux, à Jon, avant de lever l'index à l'attention du barman, qui répondit d'un signe de tête avant de le servir. Le nez dans son verre, le grand type ne leva plus le regard. Cela ne l'empêcha pas de parler.

      « Jolie démonstration. Mais si j'étais vous, j'éviterais l'esbroufe. Ça pourrait rendre certaines personnes... nerveuses.
      Te mêle pas des affaires des clients, Paul. Tu sais que l'patron aime pas ça.
      Hey, je fais rien de mal. J'ai une conversation polie avec un homme sympathique... Et je paye ma note, ce soir. Alors te plains pas... »
    Le nommé Paul fouilla sa poche, et en sorti un paquet de Crédits. Un joli paquet. Il en écrasa une pleine poignée sur le comptoir, prestement ramassés par le barman et fourrés dans la caisse. L'ardoise devait être conséquente pour requérir un tel paiement.
      « Bien, mais ne compte pas trop faire comme chez toi pour autant. J'ai reçu des consignes, et...
      Et quoi ? Tu vas me jeter dehors ? Toi ? J'espère que tu as prévu des potes, pour ça... »
    Paul caressait machinalement la crosse de son blaster. Une petite menace latente qu'il aimait lancer, sans un mot.

    Il goba sa boisson, se pourlécha les babines, et se leva en repoussant le verre. Il s'approcha lentement de Jon, plantant son regard droit dans le sien et s'immobilisa. On pouvait maintenant voir les traits de son visage distinctement. Un nez épaté, à l'arête épaisse, et des pommettes saillantes, ornées d'une sorte de stigmate. Un Anzat. Que voulait-il ? Venait-il pour la soupe, après cet apéritif ?

      « Vous avez l'air d'être débrouillard. Voilà un conseil : quittez Eriadu. Je vous suis depuis un petit moment. Depuis le premier bar où vous avez tué, en fait. Vous attirez bien trop l'attention. Vous ne ferez pas une heure de plus, à ce rythme. Et n'écoutez pas ce que vous dit celui-là, ajouta-t-il avec un coup de menton vers le barman, Ici, les gangs tiennent les affaires. Pour la plupart, ils payent au Spectre. Et lui, vous ne voulez pas croiser sa route. Moi, je ne voudrais pas croiser sa route... »
    Et sur ces mots, l'Anzat releva le col de son manteau et sortit de l'établissement.
#15954
[font=Georgia]Pour trouver de la drogue, le barman resta assez évasif, sortant une réponse apprise par coeur pour éloigner tout badaud, avant qu’il ne conseille à Jon d’aller faire un tour dans la rue du Coupe-Gorge. Le nom de la rue n’inspirait pas confiance mais le Béhémot ne craignait pas grand monde et ce ne serait pas une bande de guignols jouant les gros durs qui risquait de l’impressionner. Il allait partir dans la rue quand un individu entra dans le bar et sinstalla à côté de lui, lui jetant un regard en coin.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le nouveau venu ne payait pas de mine, il avait clairement l’allure d’un clochard quelconque mais quelque chose attira l’attention du mercenaire, rare étaient les miséreux à se promener avec une arme du calibre d’un Slaphunter. Cette arme n’était pas donné, du fait de sa “rareté” et de sa puissance de feu. Le nouveau venu piqua la curiosité du Béhémot, qui recommanda un verre de whisky corellien, prêtant une oreille attentive à la conversation entre le barman et cet étrange individu…

A l’évidence, le barman ne tolérait sa présence que parce qu’il payait et ne faisait pas trop d’histoire, même s’il n’hésita pas à faire remarquer qu’il ferait mieux de ne pas se mêler des affaires de Jon, avant de lui conseiller de partir, ce qui sembla faire rire le dénommé Paul, qui caressa la crosse de son arme, avant de finir sa boisson et de se lever, pour se tourner vers Jon, dans l’intention de lui parler. Il lui conseilla de quitter Eriadu, prétextant qu’il attirait bien trop l’attention en tuant tout ceux qui lui barrait le chemin. Il ajouta qu’il valait mieux ne pas se fier au barman et termina en lui disant qu’il fallait éviter de croiser le Spectre, en tout cas, c’est ce que lui faisait. Puis il quitta le bar, et Jon, caché sous son masque, ne put s’empêcher de sourire. Il semblait avoir une piste. Il quitta le bar à la suite de l’Anzat et le suivit dans la rue du Coupe-Gorge, le rattrapant. Il avait activé son modulateur de voix et ce fut une nouvelle fois une voix grave et profonde qui se fit entendre.


[Le Béhémot] << Tu as l’air d’en savoir plus long que certains l’ami. Je prend note de ton conseil de quitter cette planète mais vois-tu, je suis venu avec un objectif et je n’ai pas l’intention de partir avant de l’avoir accompli.

Tu m’as parlé du Spectre, le baron du crime locale à ce que j’ai cru comprendre. Pourrais-tu m’en dire plus sur lui, moyennant une contribution ou une tournée sur mon compte dans le bar de ton choix, à toi de voir. Je suis prêt à payer pour tout renseignement utile, que ce soit avec des crédits ou en te rendant un service. Marché conclu? >>


Le Béhémot tendit la main à Paul, en toute bonne foi, dans l’intention toute naturelle de lui serrer la pogne. Le LS-150 pendait le long de sa jambe, le canon touchant le sol, c’est qu’elle était assez lourde la mitrailleuse par moment...[/font]
#15978
    Paul considéra un instant le type qui lui faisait face. Rien qui ne saute aux yeux. Rien de spécial. En fait, s'il ne l'avait pas vu saigner tous ces gars, depuis le début de la soirée, il pourrait le prendre pour un touriste. Il avait faim, mais quelque chose l'incitait à remettre la Soupe pour plus tard. Puisqu'il semblait enclin à payer à boire, autant en profiter. Paul lui fit signe de le suivre, et il se dirigea sans hésiter vers son estancot favori à la surface de ce monde.

    L'endroit était crade, c'était peu de le dire. Mais si crade qu'il fut, c'était aussi le plus tranquille pour discuter affaires. Parce que c'était de ça qu'il s'agissait, même si l'homme qui le suivait n'avait pas l'air d'en avoir encore pleinement conscience. Il mettait les pieds dans quelque chose qui le dépassait complètement. Le Spectre... Ce type, à lui seul c'était pire qu'un essaim de Septoïdes.

    Ils s'installèrent à une table, dans le fond, remisée dans une alcôve creusée à même la roche du piton contre lequel le bâtiment était adossé. Paul soupira longuement, mais ne lâcha pas un mot avant que la serveuse ne vienne prendre commande.

      « Paul, mon chou, ça fait des jours qu'on t'avait pas vu !
      Que veux-tu... je vais, je viens. Le travail, ma belle...
      Je vous sers quoi, à toi et ton pote ?
      Deux corelliens, ça sera parfait. Hein, mon pote ? »
    La serveuse hocha la tête et s'éclipsa en dandinant de l'arrière-train. Elle revint rapidement avec deux verres bien lestés, les déposa devant ses hôtes et disparut. Elle connaissait la chanson. Paul arrivait, s'il était seul c'était pour se saouler, sinon c'était pour le travail. Et il appréciait la discrétion, qu'il savait récompenser par de généreux pourboires.

    L'Anzat caressa le verre, le souleva pour y tremper ses lèvres et le reposa.

      « Savez-vous qui est le Spectre, exactement ? Si vous le cherchez, je gage que non...
      Certains disent qu'il est immortel, mais ça ne sont que des ragots. Il n'existe personne qui ne puisse être tué. Mais ce qui est sûr, c'est que son pouvoir s'étend bien au-delà des petits trafics que vous essayez d'infiltrer.
      C'est un ami très proche de la Quintad. Ce sont cinq familles qui régissent officieusement cette planète. Le Gouverneur impérial tient les rênes, mais les vrais maîtres, ce sont les gens de la Quintad. Ils ont fait d'Eriadu la nouvelle capitale du Secteur, moyennant une pollution importante dûe à l'industrialisation galopante, et l'exploitation de la main d’œuvre alien. L'esclavage... Bref.

      Celui qui se fait appeler le Spectre, personne dans la rue ne l'a jamais vu. Mais tout le monde sait qu'il est partout. La Quintad le couvre en lui octroyant des actions dans les plus grosses entreprises du coin. Sa plus grosse activité légale est l'exploitation du minerai de Lommite. Comme le marché est solide, il s'en sert pour blanchir les Crédits sales, et les réinvestir dans d'autres projets lucratifs.
      »
    Le regard de Paul se perdit dans son verre. Il sembla pensif.
      « J'ai essayé de remonter la filière du Spectre. C'est impossible. Ce type tire toutes les ficelles de l'arrière-boutique. C'est comme si tout le monde, du chef au dernier lampiste, était sous le coup d'une menace de mort. C'est sans doute le cas, d'ailleurs.

      J'ai réussi à remonter jusqu'à la tête de trois gangs. Je voulais me faire un peu de blé en en prenant le contrôle. Mais chaque fois, je suis passé à ça...
      Paul écarta son index et son pouce de quelques millimètres, juste devant son visage. Le temps que j'arrive en haut de la chaîne alimentaire, tout le réseau se trouvait démantelé. Les rats avaient fui le navire, alors que les autres gangs s'en trouvaient renforcés.

      Le temps que vous arriviez à atteindre le Spectre, si jamais vous y arriviez, ce serait une armée qui vous accueillerait. C'est du suicide.
      »
    Il renifla et cracha un truc immonde par terre. Il avait 140 piges passées, et il n'était pas en grande forme. Mais il était encore loin d'être fini. Une bonne Soupe de temps en temps, et il était requinqué pour quelques jours.
      « La dernière piste que j'ai eue m'a mené à Eriadu City, au Seswenna Hall. Il paraît que le Spectre y est un régulier. Mais je doute que vous puissiez découvrir de qui il s'agit, et encore moins lui tomber dessus. »
#16007
[font=Georgia]L’Anzat sembla réfléchir pendant un moment à la proposition de Jon, avant de l’emmener dans un bar crade et miteux, qui ne payait pas de mine mais qui serait parfait pour discuter affaires. Ils s’intallèrent dans un coin tranquille et n’échangèrent aucune parole jusqu’à l’arrivée de la serveuse, à qui Paul commanda deux verres de whisky corelliens, qu’elle ramena rapidement et qui était bien rempli, même selon les standards Corelliens en matière d’alcools. Jon ayant demandé une paille, il put boire en compagnie de son “compagnon”, non sans avoir sorti une bonne poignée de crédits qu’il posa sur la table, entre eux deux.

L’Anzat prit la parole, racontant ce qu’il savait sur le Spectre et ceux qui le financaient, un groupement de cin familles se faisant appeller la Quintad, les véritables dirigeants d’Eriadu, qui cherchait à faire d’Eriadu la planète la plus importante du Secteur. Tout cela était extrêmement intéressant, surtout quand il apprit que le Spectre blanchissait son argent sale via l’exploitation de Lommite. Paul précisa aussi qu’il avait tenté d’infiltrer les gangs locaux, sans succès, il avait même failli y passer plus d’une fois. Approcher le Spectre ne semblait pas être si facile que ça en fin de compte jusqu’à ce que Paul lui parle du Seswenna Hall, un endroit que fréquenterait le Spectre. Déjà un plan germait dans l’esprit du Béhémot mais il ne pourrait pas le faire seul, il allait avoir besoin d’un coup de main, aussi il sortit son projecteur holographique et se connecta avec au réseau Holonet afin de contacter son équipe, resté sur Sullust. La transmission fut établie et une image de Jax Listken, son bras droit, apparut devant Jon. Jax ne sembla pas surpris de voir le masque quand il aperçut son boss et sourit légèrement, comme s’il était amusé.


    [Jax Listken, numéro 2 du Ghost Squad] << Salut boss, besoin de quelque chose? >>

    [Jon Klietvan, Commandant du Ghost Squad dit le Béhémot] << Ouais, j’ai besoin que vous me rejoignez tous sur Eriadu, le plus vite possible et avec tout le matos qu’on a à l’appartement et prévois des costards pour nous deux ainsi qu’une robe pour Lisa, les autres n’en auront pas besoin. Lieu de rendez-vous, le Seswenna Hall dans Eriadu City. Traîne pas en route, on a pas de temps à perdre ! >>


Et il coupa court à la communication, avant de regarder de nouveau l’Anzat.

    [Jon Klietvan, Commandant du Ghost Squad dit le Béhémot] << Dis moi l’ami, tu veux contrôler quelques gangs de la planète c’est bien ça? Faisons équipe si tu veux, tu auras ce que tu veux et même plus si je réussis. Accompagne moi au Seswenna Hall, aide moi à trouver le Spectre et à entrer en contact avec lui et je m’engage à t’aider à mon tour dans ton entreprise. >>

Jon prit une nouvelle gorgée de whisky, fixant l’Anzat, prêt à mettre la main à la bourse si cela s’avérait nécessaire.[/font]
#16039
    Paul fixa l'homme instant, puis goba soudainement ce qui restait de son verre avant de le reposer.
      « Non merci, l'ami. J'arrête. Ce monde... je pensais pouvoir me faire du fric, à l'ancienne. J'étais chasseur de primes, dans le temps. Mais... je dois me rendre à l'évidence, je ne suis plus dans ma prime jeunesse. Et ici, les criminels sont en col blanc. Ils ont des armes à leur services, de celles qu'on ne combat pas le blaster à la main. Ils corrompent, ils assassinent, ils détournent et blanchissent des sommes colossales d'argent... Je raccroche.

      Mais... si vous voulez un coup de main, dans la mesure du possible, je peux le faire. Moyennant un petit service : quand vous aurez fait ce que vous êtes venu faire, offrez-moi un petite voyage stellaire. Je vous aide, vous me déposez sur Bespin, et nous serons quittes. Deal ?
      »
    Ce n'était pas une offre hors de portée. Pas d'argent, juste une petite virée en vaisseau.

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