L'Astre Tyran

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Eriadu est un monde de la bordure extérieure proche de Sullust. Planète atelier, elle exporte des dizaines de milliers de tonnes de produits manufacturés à travers la galaxie. L'industrialisation a provoqué un désastre écologique, sans que le gouvernement cherche à y mettre un terme. La planète mise sous blocus par la Nouvelle République.
Gouvernement : Neutre - Affinités avec l'Empire
#17868
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Parfois, il fallait savoir mettre la discrétion de côté et pour l'occasion, Jax avait fait dans tout sauf dans la dentelle, il avait littéralement soufflé l'escouade, qui n'avait certainement pas prévu ce genre d'attaque mais il ne pourrait pas refaire ce genre de coup à l'infini, son stock de roquettes n'était pas illimité.

Une fois que la roquette eut soufflé les pauvres gars, l'équipe fonça vers la porte, Sven assurant la surveillance le temps que tout le monde soit à l'intérieur du Seswenna Hall et les ordres tombèrent.


[Jax Listken, Commandant en Second du Ghost Squad] << Yann, tu me verrouilles toutes les entrées du bâtiment, absolument toute et le plus vite possible ensuite tu te connectes à un ordinateur du hall et tu prend le contrôle total du Seswenna Hall. On va rejoindre le hall en vitesse et éliminer le fumier qui pointe son arme sur Jon et Lisa, en espérant qu'il n'est rien tenté. Une fois le garde éliminé, Jon décidera de la marche à suivre mais fini l'opération sous couverture. Des questions?

[Yann Kena] << On a un problème, je viens de visionner les images des caméras, Jon a foncé sur le garde, un tir est parti et Lisa a été touché, très sévèrement. >>

[Jax Listken, Commandant en Second du Ghost Squad] << MERDE !!! Orvak, prépare toi, tu vas devoir jouer au magicien une fois de plus. On fonce !


Et le commando fonça vers le hall une fois que Yann eut fini de bidouiller sur sa tablette et qu'ils étaient sûr que personne ne pourrait entrer ou sortir à leur insu.




Pendant ce temps là, Jon continuait de cogner comme un forcené sur le garde désarmé mais un tir était parti et les cris de Lisa le ramena à la réalité. Il lâcha le garde inconscient et vit avec horreur que sa main gauche avait été détruite par le tir du disrupteur. Il passa de l'horreur à la rage en quelques secondes et, récupérant le disrupteur, il tira trois fois dans le corps du garde, avant de récupérer le sac de Lisa et de la rejoindre en vitesse, retirant veste et chemise.


[Jon Klietvan, Commandant du Ghost Squad dit le Béhémot] << Je peux pas te soigner convenablement mais je vais faire avec les moyens du bord ! Mords dans la veste, tu risques d'avoir mal. >>

Il commença par déchirer un grand morceau de sa chemise avant de sortir son couteau à large lame et de saisir l'avant bras gauche de la jeune femme, qui souffrait en silence mais qui semblait inquiète en voyant ce que Jon allait faire et même si elle savait qu'elle allait avoir atrocement mal, elle ne l'empêcherait pas de faire ce qu'il prévoyait.

D'un geste expert, il trancha la main gauche de Lisa et s'empressa de s'emparer des morceaux de chemises pour l'enrouler autour de son moignon qui pissait le sang afin de faire un point de compression. C'est tout ce qu'il pouvait faire pour le moment et, demandant à Lisa de tenir elle même le point de compression, il se redressa, disrupteur à la main, le visage déformé par la colère qu'il ressentait.


[Jon Klietvan, Commandant du Ghost Squand dit le Béhémot] << Je vous préviens, ma patience est limité et le premier qui jouera au con avec moi, je le tue sans hésiter. Ceci est une prise d'otage et je vais vous demander à tous de vous rassembler au milieu du hall sans poser de question. Au moindre geste suspect, la dernière chose que vous verrez sera ma lame quand je vous trancherai la gorge ! Vous pouvez également balancer tout ce qui est comlink, tablette, papiers d'identités et tout ce que vous avez sur vous vers moi, surtout ceux qui auraient une arme sur eux.

Bien et maintenant est ce qu'il y a un kit de premier secours ici pour suturer mon amie? Ou un médecin qui puisse m'aider? Ou quelqu'un ayant des compétences médicales supérieurs aux miennes? Vous avez deux minutes pour vous montrer ou je commence à couper des têtes ! >>
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#17970
    Évidemment, il ne fallait pas imaginer que tout ça s'était passé sans que personne ne remarque rien. Le hall du Hall (hallception) avait été verrouillé, prenant au piège les quelques employés et les personnes présentes sur place. Toutes les personnes présentes obéirent aux ordres de Jon. Ils n'étaient que deux terroristes, dont l'une était plutôt amochée, mais personne n'avait le cran de tenir tête à un forcené armé.

    L'homme qui avait accueilli Jon et Liza à son guichet à leur arrivée se leva, et se rendit auprès des deux preneurs d'otages, en levant prudemment les mains.


      « Je peux aider votre amie. Il y a une antenne médicale, par ici, dit-il en désignant un couloir, de l'autre côté des portiques. Il y a assez de matériel pour la soigner au mieux, mais je crains que ça ne reste de l'ordre de l'amateurisme. Nous n'avons pas d'infirmier ni de droïde médical. »

    Jon était dans une impasse. C'était la seule option qu'il avait s'il voulait que Liza aille un peu mieux. Il pouvait au moins espérer trouver de quoi soulager un peu sa douleur, dans ce local, ce qui était déjà mieux que rien. Et lui faire un pansement propre serait toujours mieux qu'un pan de chemise.

    Sur ces entrefaites, l'équipe de Jax arriva de l'extérieur. Ils s'étaient ouvert un accès sans trop de mal, et avaient rejoint le Hall par une entrée de service. Ils apparurent derrière les portiques, par un sas de sécurité. Paul observait la scène, entre l'aberration et le respect. Lui, qui avait plusieurs fois tenté de remonter jusqu'ici, avait été chaque fois refoulé par les difficultés, malgré ses efforts pour s'infiltrer discrètement. Et voilà qu'une petite équipe armée jusqu'aux gencives réussissait là où il avait échoué, sans même prendre la peine de la jouer furtive. C'était une façon de faire les choses à laquelle il n'était pas habitué, mais il semblait que ça fonctionne. Pour le coup, il devait le reconnaître, il n'aurait pas parié sur ces types, qu'il avait pris pour des rigolos, mais finalement ils pouvaient réussir leur job. Il l'aurait peut-être, son voyage gratos.


      « Voilà, on est dans la place. Par contre, il faut se bouger l'oignon : les forces de l'ordre vont plus tarder à arriver, et croyez-moi, ils seront pas une vingtaine, cette fois.

      Alors, on fait quoi, maintenant ?
      »
#17971
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Personne n'osait bouger et c'était pas plus mal, Jon était sur les nerfs et il ne lui faudrait pas grand chose pour péter les plombs, rien ne se passait comme il l'avait prévu, heureusement qu'il était capable d'improviser et de s'adapter sinon il aurait tout bonnement suivi le vigile et serait à l'heure actuelle en état d'arrestation et en route pour quelque cellule obscure... Et ça risquait d'arriver si le reste de l'équipe n'arrivait pas dans les minutes qui viennent.

La seule bonne nouvelle vint de la part de l'homme du guichet d'accueil, qui avança prudemment vers lui mains en évidence, pour lui annoncer qu'il y avait une antenne médicale, de l'autre côté. Mais il ne pouvait s'absenter sans prendre le risque que quelqu'un cherche à monter les otages contre lui. Il pensait sérieusement à tous les descendre quand le reste du commando débarqua au pas de course dans le hall, de l'autre côté des portiques. La chance tournait à l'avantage des Ghost pour le moment et le Béhémot comptait bien en profiter.


[Jon Klietvan, Commandant du Ghost Squad dit le Béhémot] << Orvak, soigne Lisa pendant que Yann, prend le contrôle du bâtiment en se servant du poste de l'accueil, au plus vite au mieux. Les autres, on surveille la zone, ça ne sert à rien d'aller fouiller le bâtiment pour le moment sans savoir ce qui nous attend. Et maintenant, on trouve ce qu'on est venu chercher ! Au moindre mouvement suspect de la part des otages, vous tirez sans hésiter ! >>

Tout le monde se mit au travail et Orvak commença aussitôt à administrer une dose de bacta dans le bras de Lisa, avant de sortir son médi-kit et de défaire le bandage fait par Jon pour pouvoir jauger de l'état de la plaie. Il sortit le spray désinfectant et commença par nettoyer la blessure afin d'éviter une infection avant de prendre le cautériseur laser pour refermer la plaie. Une fois son long travail de nettoyage et de cautérisation fait, Orvak réinjecta une dose de bacta et lui donna des anti douleurs avant de lui refaire un bandage propre sur une plaie nettoyée, désinfectée et cautérisée.

Pendant ce temps là, Yann s'était mis au travail, se servant de la console de l'accueil et de ses propres écrans pour continuer de surveiller ce qui se passait aux alentours du bâtiment et aussi à l'intérieur. Il tenta de nouveau d'accéder à la base de données afin de trouver la liste de tous ceux qui sont présents régulièrement au Seswenna Hall et d'obtenir la liste des mouvements bancaires, afin de repérer ceux qui généraient de juteux bénéfices dans l'exploitation minière.
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#18394
    L'état de Liza était maintenant stable. Mais elle était très affaiblie, et serait un poids mort pour le reste de la mission, étant à peine capable de tenir debout seule. Il faudrait prendre ça en compte. Paul le réalisa parfaitement, et commençait à voir la mission sous un autre regard.

    Le Hall semblait assez calme. Par le fait, l'explosion avait alerté les services d'ordre, mais avait aussi provoqué l'évacuation des locaux. Évacuation partielle, en réalité. Il restait des personnes à l'intérieur, peu, mais il en restait. Les otages dans le hall. Quelques droïdes de service parmi les étages. Et probablement quelques huiles qui disposaient d'une panic room dans leurs locaux ici. C'était rare, mais ça arrivait.

    Yann obtint quelques indications sur ce qu'il cherchait à savoir. Il ne restait plus de gardes l'intérieur. Ils avaient le champs libre de ce côté là. Le souci, c'était que l'alarme avait provoqué le verrouillage d'une grosse partie des systèmes, et il allait falloir se débrouiller pour les contourner ou les rouvrir.

    À présent, il fallait décider de quelque chose. Prendre des gens en otage, c'était bien joli, mais il fallait maintenant les tenir. Ce qui voulait dire mobiliser une partie des effectifs sur cette tâche, réduisant d'autant l'équipe pour le reste de la mission. Car la mission, elle, tenait toujours. Mettre la main sur Le Spectre.
    Avec le Seswenna Hall vidé de ses vigiles, cela devrait être en partie facilité. Paul s'avança vers Jon et se permit de donner quelques avis.


      « Si vous voulez Le Spectre, le temps est venu d'agir. On est dans le Hall. On devrait savoir d'où il opère dans la légalité. Mais ce n'est pas pour autant qu'il sera facile à saisir.

      Certains dirigeants ont des chambres fortes où ils peuvent se réfugier, en cas de situation comme celle-ci, ou de crise aiguë de paranoïa. Ces chambres sont réputées inviolables, mais rien de tel n'existe en réalité. Si on trouve où ce Spectre peut être, on le fera sortir. Mais on doit faire vite.

      Vous dirigez cette équipe. À vous de donner les ordres.


      Et effectivement, Yann pouvait capter du mouvement sur ses écrans. Les caméras extérieurs du Seswenna Hall lui livraient des images qui n'étaient pas pour le rassurer. Des équipes d'intervention lourdement armées et équipées se mettaient en place autour du bâtiment. Ça grouillait. Combien pouvait-il y avoir d'hommes là dehors ? Une centaine ? Deux ? C'était démesuré. Tout ça pour une poignée de spécialistes.

      Dans le même temps, Yann obtenait la liste des systèmes verrouillés. Ce serait utile pour la suite, certainement.


      Modération



      Liza est groggy jusqu'à la fin du RP. Elle ne peut marcher seule, et encore moins courir.


      Les forces de l'ordre installent un dispositif autour du Hall afin de le boucler complètement. Rien n'entre ni ne sort du périmètre dans un rayon de 2km. Le nombre des unités dépêchées sur place est impossible à évaluer, mais c'est TRES conséquent.

      Les systèmes verrouillés par la mise en alerte sont :
      • Ventilation mécanisée, tous niveaux
      • Elévateurs principaux, tous niveaux
      • Systèmes de communication vers l'extérieur, tous niveaux
      • Eclairage principal, tous niveaux

      D'autre systèmes secondaires sont encore actifs, tels que des élévateurs de secours, desservant 1 étage sur 7 à partir du rez-de-chaussée (donc : RDC ; +8 ; +16 ; +24 ; +32; etc...)

      Les éclairages principaux sont éteints, mais quelques lampes de secours rendent les lieux moins sombres. C'est parfait pour se déplacer discrètement et tendre une embuscade. Tant pour le Ghost Squad que d'autres ;)

      Les communications vers l'extérieur sont désactivées, sauf vers les services de sécurité locaux.
#18403
[font=georgia]
Le Hall du bâtiment était sous contrôle des Ghost et aux dires de Yann, il n'y avait qu'eux et les otages ainsi que quelques hommes d'affaires, aucun vigile, une aubaine pour trouver le Spectre. Jon devait réfléchir vite, il ne pouvait prendre tout le monde avec lui sans risquer de perdre le contrôle des otages et il ne pouvait pas compter sur Lisa, elle était bien trop faible. Il évalua rapidement la situation et les options qu'il avait avant de donner sa décision.

[Jon Klietvan, Commandant du Ghost Squad dit le Béhémot]<< Sven, Orvak et Yann, vous restez ici et vous veillez sur les otages. Si nos amis dehors tentent quelque chose, menacer de tuer des otages, faites le s'ils ne vous prennent pas au sérieux. Yann, trouve un moyen de rétablir les élévateurs, qu'on puisse accéder à tous les étages et essaye d'avoir une vision d'ensemble de l'intérieur et de l'extérieur, qu'on ne soit pas pris au dépourvu. Localise également les huiles présentes dans le bâtiment, qu'on ne cherche pas en aveugle. On reste en contact permanent et on se transmet tout ce qui est important.

Jax et Paul, vous venez avec moi, on va emprunter les élévateurs de secours en attendant et fouiller les étages qui sont accessibles pour le moment. Tout le monde a compris? Alors c'est parti ! >>


Jon fit signe à Jax et Paul et prit la direction des élévateurs de secours, prenant la tête du trio, Jax assurent la surêté arrière tandis que Paul était au milieu, ils progressaient rapidement, malgré les réflexes des deux Ghost qui checkaient à chaque porte, chaque couloir, chaque ouverture au cas où. Ils prirent l'élévateur sans croiser âme qui vive et montèrent au huitième étage, sans savoir sur qui ils allaient tomber.

Pendant ce temps là, les trois Ghost encore capables de combattre surveiller leurs prisonniers même si Yann passait plus de temps devant les écrans qu'à veiller sur leurs otages. Il pianotait sur les claviers, tentant d'accéder au panneau de contrôle des élévateurs afin de les réactiver pour la suite des opérations, tout en surveillant les caméras, cherchant des yeux les personnes encore présentes dans les étages.
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#18579
    Tout se passait comme prévu. Jon, flanqué de Jax et de l'Anzat, arrivèrent aux élévateurs auxiliaires sans problème. Ils se retrouvèrent rapidement au huitième niveau, tout aussi désert que le rez-de-chaussée. Tout était parfaitement silencieux, à tel point que le seul bruit que pouvaient entendre les trois hommes étaient le son de leurs propres pas.




    Sur ses écran, Yann avait à l'oeil tout ce qu'il pouvait avoir à l'oeil. Il pouvait se rendre compte que la sécurité du Seswenna Hall n'était vraiment pas laissée au hasard : les caméras n'avaient que très peu d'angles morts, ces rares derniers étant facilement contrés par des batteries de senseurs, détecteurs de présence ou de chaleur, rayons capteurs… L'arsenal défensif du bâtiment était discret, mais vraiment impressionnant.

    Du mouvement attira l'attention du slicer du Squad. Trente-neuvième niveau, il crut voir une ombre passer dans un couloir. Puis un peu plus loin. Les caméras captaient une présence, c'était indéniable. Yann pouvait peut-être utiliser d'autres systèmes pour se faire une idée précise, détecter plus précisément ce qui s'agitait dans les couloirs, peut-être même le suivre…

    Non, c'était trop tard. Ce truc avait disparu des écrans. Aucun élévateur n'avait été activé, et les escaliers étaient vides. C'était resté au trente-neuvième.




    Retour à Jon, Jax et Paul. Ils continuaient à quadriller le huitième. Que recherchaient-ils ici ? Paul s'interrogeait. Il savait que Yann s'occupait de rétablir certains accès, mais si Jon avait décidé de commencer par cet étage, c'était qu'il devait avoir ses raisons. L'Anzat suivait le mouvement, rien de plus. Il n'avait jamais été aussi loin, seul, il ne savait donc pas tellement par quoi continuer l'opération. Ici, il n'était pas plus utile qu'une paire de bras supplémentaires. Des bras habiles au tir.

    Yann les contacta bientôt pour les informer que les élévateurs principaux étaient de nouveau en service. Ils auraient plus de facilité dans leurs déplacement verticaux.

    C'est alors que l'opération prit une tournure étrange.

    Les lumières du couloir s'allumèrent toutes en même temps, pendant deux ou trois secondes, puis s'éteignirent de nouveau. Le trio s'arrêta net et se lança un regard interrogateur. Yann s'amusait-il avec les éclairages ? Il était évident que non. Il avait bien d'autres chats à fouetter. Il y avait autre chose.

    Un son aigu se fit entendre. Bref mais strident, laissant de nouveau place au silence. Et une voix.


      « Messieurs, bienvenue au Seswenna Hall. J'ignore qui vous êtes, mais je dois bien reconnaître que vous avez un certain talent. Vous n'êtes pas les premiers à tenter une attaque contre ce bâtiment, mais vous êtes certainement les premiers à avoir réussi. Pour autant que je sache.

      L'immeuble a été évacué, et il ne reste que peu de monde, dont vous, et moi. Vos hommes ne pourront pas me voir, où je suis, mais moi… Moi, je les vois. Le slicer est très capable. Les systèmes ne lui ont pas posé de réel problème jusqu'à maintenant.

      Mais si je me dévoile à vous, si je vous contacte, ce n'est pas pour vous féliciter. C'est pour vous avertir.

      Dehors, les hommes de la sécurité d'Eriadu se massent autour du Hall. Ils forment un périmètre dont personne, pas même vous, ne sera capable de sortir. Vous êtes faits comme des rats. Et ne m'en veuillez pas, mais j'accorde une importance capitale à ma propre sécurité, qui est compromise depuis que vous avez pénétré ici, armés.

      Aussi, je tenais à ce que vous sachiez que je dispose d'hommes à mon service. C'est un corps militaire privé, un peu comme des mercenaires, mais en plus consciencieux. Ils ont leurs quartiers dans les niveaux inférieurs du Seswenna Hall, et ils sont actuellement en route pour le rez-de-chaussée. Sur mon ordre, ils viennent éliminer les vôtres et libérer les otages. Peut-être pensez-vous vos hommes prêts au combat ? Ils ne le sont pas. Pas contre 300 soldats.

      Mes hommes vont se déployer pour une attaque qui submergera vos compagnons. Il vous reste une solution. Je crois savoir que quelqu'un s'est présenté ici pour rencontrer les industriels du secteur minier. Je vous attends, au trente-neuvième niveau. Ne me cherchez pas, c'est moi qui vous trouverai.
      »

    La décision revenait à Jon. À lui de voir ce qu'il voulait faire. La voix bluffait-elle ? Y avait-il vraiment 300 hommes qui préparaient un assaut dans les sous-sols ? Devait-il attendre et voir, ou monter à l'étage indiqué et rencontrer cet homme mystérieux ?
#18685
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Tout se déroulait sans accroc dans le hall d'entrée, Sven et Orvak patrouillaient parmi les otages, gardant un oeil vigilant sur ce qui se passait autour d'eux, Orvak surveillant de temps à autre Lisa, qui était toujours mal en point. Yann quand à lui continuait de regarder les images de vidéosurveillance, tout en rétablissant les élevateurs pour faciliter la progression du trinôme Alpha. Il détecta du mouvement au trente-neuvième niveau mais avant de voir quoi que ce soit, ça avait disparu, pendant qu'à l'extérieur, les forces de l'ordre se rassemblaient en nombre, ils étaient trop nombreux pour être affronté de front, de cela le slicer était sûr.

Alors qu'il allait checker les entrées pour vérifier que personne ne pouvait entrer sans pirater le bâtiment, les lumières se rallumèrent pendant trois secondes avant de se couper de nouveau et une voix se fit entendre, d'abord pour les féliciter de l'action des Ghost avant de leur apprendre que trois cent hommes venaient les tuer pour libérer les otages sauf si Jon montait au trente-neuvième niveau pour rencontre cet étrange individu, certainement ce Spectre qu'ils étaient venus chercher. Qu'allait décider le leader des Ghost? Allait-il sacrifier ses hommes ou monter pour gagner du temps?




Jon était déjà décidé à faire ce qu'il fallait et il se changea devant Jax et Paul, sans se soucier de leurs regards incrédules. C'est quand il enfila son masque que son second comprit la suite et chercha à protester, avant qu'il ne se fasse couper la parole par la voix modifiée de Jon


[Le Béhémot] << Vous redescendez dans le Hall au cas où, j'irai seul voir cet énergumène qui croit m'impressionner. Jax, c'est un code noir, tu sais ce que tu as à faire. >>

Sans leur laisser le temps de répondre, Jon, désormais vêtu d'un pantalon type treillis noirs gris, d'un t-shirt noir et d'une veste en cuir, disparut dans les couloirs, armé jusqu'aux dents et il prit l'un des élévateurs direction le trente-neuvième étage. Il allait enfin rencontrer ce qu'il était venu chercher !
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    Paul et son compagnon redescendirent comme demandé (exigé ? ordonné ?) par Jon. Ce dernier avait décidé de monter rencontrer cette voix, comme elle l'y avait invité. L'Anzat se plia à la demande du leader du Squad, mais il ne put s'empêcher de secouer la tête. Que pensait-il ? Se pointer comme une fleur, tout seul dans son slip, et défourailler à mort ? Qu'importe qui était celui qui avait parlé dans le couloir, s'il avait décidé de rencontrer la bande de furieux qui venaient de réussir l'impossible, c'était qu'il ne prenait aucun risque. Jon se jetait dans quelque chose qu'il se croyait fait pour affronter. Et quand on en était arrivé là, c'était qu'on se fourvoyait lourdement.




    39ème niveau


    Jon sortit de l'élévateur avec les réflexes d'un professionnel. Il inspectait à droite, à gauche, avant de faire le moindre pas. Il tournait les coins de murs avec précaution, l'arme au poing, prêt à accueillir tout ce qui pourrait lui foncer dessus (vraiment ?).

    Il arriva à un endroit où les couloirs formaient une rotonde. Quelle direction prendre ? Le type avait bien indiqué l'étage, mais il avait été radin en informations.

    Les lumières recommencèrent leur cirque. Le même bruit aigu. Puis plus rien. Et finalement...


      « Je vois que vous vous êtes décidé. C'est une bonne chose. J'ai déjà donné l'ordre à mes hommes de se mettre en attente. Actuellement le Seswenna Hall est cerné de toutes parts, et il serait très mal venu pour vous et vos acolytes de tenter une sortie.

      Moi, en revanche, je peux vous garantir une sortie sans danger. Pour cela, il va vous falloir venir me rencontrer.

      À la rotonde, suivez le deuxième couloir sur votre gauche.
      »

    Jon n'était pas venu pour enfiler des perles, ni pour faire demi-tour maintenant. Il était au 39ème, il allait le rencontrer, ce mec. Il suivit les indications qui lui furent données au fur et à mesure. Finalement il arriva au bout d'un couloir. Une impasse. Merde, il se foutait de lui ou bien ?

      « A présent, vous allez accéder à une partie caché du bâtiment. Elle a été conçue et bâtie sur mes recommandations. J'accorde une importance capitale à ma propre sécurité. Vous comprendrez en entrant, je pense. »

    Le cul-de-sac que formait le couloir en son extrémité s'ouvrit. Un panneau de la paroi forma un enfoncement, puis glissa sans bruit pour laisser passage. Jon s'y engouffra. Il se trouva dans une petite pièce sombre, où il n'y avait personne. D'ailleurs, l'endroit était assez étroit, pas plus de deux mètres de large, pour même pas trois de long. Un vrai placard à balai.

    La porte dissimulée se referma, bien plus brutalement qu'elle ne s'était ouverte. Jon se retrouvait enfermé dans le noir. Il fit quelques pas à la recherche de quelque chose, une issue... Il heurta un objet. Il alla à tâtons pour savoir ce que c'était. Une chaise. C'était quoi ce bordel ?

    De la lumière éclaira soudainement la pièce. Elle venait du mur en lui-même, qui semblait fait de verre. On avait pris soin de lui donner un aspect dépoli, de manière à ce qu'on voyait au travers soit parfaitement flou.

    De l'autre côté se tenait une grande silhouette. Un homme. Du moins, un être humanoïde, puisqu'il était strictement impossible d'en distinguer les traits.

    La voix vint d'un dispositif d'interphone, et se faisait moins mécanique de celle du couloir.


      « Soyez le bienvenu. Vous faites partie désormais du cercle très fermé de ceux qui ont connaissance de ma panic room. Vous vous trouvez dans un sas sécurisé d'où je peux contacter en privé mes plus proches collaborateurs. C'est plutôt commode pour rester à l'abri et continuer à gérer mes affaires.

      Bref, maintenant que vous êtes ici, nous allons nous présenter. Je suis celui que l'on nomme le Spectre. Mais cela, vous vous en doutiez, n'est-ce pas ?

      Ce que vous devez vous demander, en revanche, c'est la raison de cette entrevue. Je ne suis pas idiot, et je sais parfaitement qu'un certain nombre de personnes seraient intéressés par ma capture, ou ma mort. Et vous êtes venus ici pour moi. C'est évident. Sinon, à quoi bon se présenter comme étant un investisseur du secteur minier, ici même ?

      Enfin... Maintenant, vous m'avez devant vous. Pardonnez-moi pour cette mise en scène, mais mes activités légales sont bien trop importantes pour être mêlées à ma vie parallèle. L'Empire est encore présent, ici, et je ne voudrais pas voir mes affaires tomber.

      Puisque vous êtes ici, sans possibilité de sortir, vous allez pouvoir écouter ce que j'ai à vous proposer. Je cherche depuis longtemps quelqu'un pour faire un travail. Quelqu'un comme vous, du genre tête brûlée, qui ne recule devant rien. Étonnamment, et malgré le nombre immense de personnes qui travaillent pour moi, je n'ai trouvé personne d'assez capable. Peut-être que vous...
      »

    Le Spectre fit quelques pas derrière la vitre. Qu'est-ce qui empêchait Jon de briser ce pauvre carreau et de lui faire la peau, à ce connard prétentieux ? Certainement le fait qu'il s'agissait d'un bon mètre de transparacier expérimental, spécialement durci et traité pour encaisser les pires tortures, du cutter plasma aux explosifs de démolition.

      « Un chef de cartel me tient tête. C'est un homme puissant, et je ne veux pas qu'une mutinerie s'installe. Il suffirait qu'un autre gang se mette les mêmes idées en tête, et je me retrouverait dans l'incapacité d'endiguer la révolte de manière pacifique. Ce serait un vrai bain de sang. Non. Il me faut couper le mal à la racine.

      Ce gang couvre un secteur assez restreint, mais très lucratif. D'où sa puissance et sa possible influence sur les autres. Je me dois d'agir tant qu'il est temps. Il suffirait que vous trouviez cet homme, que vous le tuiez, et que vous vous assuriez que le message soit bien compris par les autres.

      Je vous laisserai carte blanche quant aux méthodes, mais je ne saurais que vous suggérer la plus grande prudence. Ces gars-là ne sont pas des tendres.

      À vous de me dire ce que vous décidez. Si vous acceptez, je vous laisserai sortir d'ici tranquillement, je me chargerai de la sécurité. Vous mènerez votre petite mission, et vous serez récompensé très largement : je vous laisserai le contrôle du gang décapité. C'est un immense cadeau.
      Vous êtes également libre de refuser. Dans ce cas, je vous laisserai sortir de ce sas. Et vous et vos hommes devrez subir l'assaut de mes hommes et de ceux qui se trouvent dehors.
      »

    La négociation n'était pas très équitable. D'un autre côté, à quoi s'attendait Jon ? Ils étaient faits comme des rats. Que serait-il arrivé s'il était arrivé jusqu'au Spectre ? Il l'aurait tué ? Pris le contrôle de son organisation ? Ils étaient coincés dans le Hall, avec 300 hommes quelque part dans les sous-sols, prêts à les fusiller allègrement, et au moins autant dehors.

    Le Spectre lui offrait une issue. Il appartenait à Jon de savoir la saisir.
#18727
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Alors qu'il progressait dans les couloirs du trente-neuvième niveau, veillant à ne pas se faire surprendre par un quelconque soldat de ce mystérieux individu mais il ne croisa personne, sans pour autant relâcher sa vigilance. Il arriva à une intersection en forme de rotonde et la voix se fit de nouveau entendre, le félicitant de sa présence d'esprit, avant de lui indiquer le chemin à suivre, en lui précisant qu'il était prêt à lui offrir une porte de sortie. Jon avança, il n'avait pas fait tout ça pour reculer, plus maintenant.

Il suivit donc les indications de ce mystérieux personnage, jusqu'à tomber dans une impasse, jurant à l'idée de se faire avoir par ce pélo mais une porte s'ouvrit et il entra dans une sorte de placard à balai, plongé dans l'obscurité. Il ne savait pas où il était et il heurta une chaise quand la lumière apparut dans la pièce. Face à lui, une paroi de verre incassable dépolie, l'empêchant de voir clairement son vis à vis, qui prit la parole.

Après lui avoir souhaité la bienvenue, le Spectre se révélé et lui expliqua qu'il était dans sa panic room, son sanctuaire en quelque sorte, l'endroit d'ou il gérait ses diverses activités, il reconnut que Jon ne manquait pas de cran et que c'est ce qu'il cherchait désespérément, avant de lui expliquer la raison de sa présence dans ce lieu secret.

Ainsi, le Spectre avait besoin d'un groupe de têtes brûlés de la pire espèce pour se débarrasser de la concurrence, d'une manière violente et particulièrement sanglante, afin de faire passer le message que personne ne menaçait les intérêts du Spectre. Le Béhémot aimerait pouvoir refuser mais ce n'était pas une bonne idée, il avait fait tellement de choses pour trouver ce Spectre qu'il ne pouvait pas refuser, il risquait de mourir bêtement pour une question d'égo et il tenait trop à la vie pour ça. Il fit durer le plaisir quelques minutes de plus avant de prendre la parole avec sa voix d'outretombe dû au modulateur de voix de son casque.


[Le Béhémot] << Et bien, moi qui pensait que vous étiez introuvable, il semblerai qu'il faille juste une bonne paire de couilles, un groupe de commandos surentraînés et une bonne dose de folie pour y arriver. Pensez y à l'avenir, les tarés sont légions dans la Galaxie, ça serait dommage que l'histoire se répète, tout le monde n'ont pas forcément l'intelligence de peser le pour et le contre dans certaines situations.

Au fait, je me nomme Jon Klietvan mais je préfère qu'on me connaisse sous mon alias, que vous connaîtrez si je peux vous faire confiance. Enfin trêves de politesses, à force de parler comme vous, je vais finir par oublier ce que j'avais à vous dire.

Vous voulez que je travaille pour vous avec comme récompense le cartel du crime dont j'aurai tué le chef c'est bien ça? Je ne suis pas aussi fou que vous le croyez, je ne tiens pas à mourir ici juste par fierté personnelle aussi j'accepte, pas pour faire plaisir mais parce que moi aussi je tiens à assurer ma propre sécurité. Considérez que je vous ramènerai la tête de votre rival et un petit nettoyage en règle des têtes de ce cartel. Mais j'ai une demande, je veux pouvoir circuler librement sur Eriadu, je connais vos relations avec la Quintad, je sais que vous quelqu'un de haut placé, et du matériel supplémentaire pour cette opération ainsi que toutes les informations nécessaires à sa réussite. >>
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    La demande de Klietvan fit sourire le Spectre. Evidemment, il ne put pas le voir, au travers de la vitre.

      « Comme je suis un homme prévoyant, j'avais prévu cela, et j'avais pris les devants. »

    Jon put deviner que le Spectre avait sorti un appareil pour y pianoter quelque chose avant de le ranger.

      « Voilà. Mes ordres ont été validés. Les hommes des forces de sécurité sont actuellement en train de se retirer en bon ordre. Les miens vont faire de même un peu plus tard, quand vous aurez quitté le Seswenna Hall.

      Vous trouverez sur votre droite un terminal. Je vous y ai imprimé des cartes, une pour chacun de vos hommes et vous-même. Ce sont des sauf-conduits. Tant que vous serez sur Eriadu, avec cela dans votre poche, vous serez tranquilles. Mais ne les perdez pas.

      Un de mes collaborateurs prendra contact avec vous pour la suite. Ne vous inquiétez pas, j'ai des yeux et des oreilles absolument partout ici. Je saurai vous trouver. Les armes et le matériel ne posent vraiment pas problème, j'ai la main sur de nombreux réseaux. Vous pourrez vous en apercevoir rapidement.

      Je vais maintenant devoir m'excuser. Les affaires... Vous trouverez votre chemin jusqu'à la sortie, je pense. Oh, une dernière chose...

      Ce travail que je vous confie, je tiens vraiment à ce qu'il soit rempli. Veillez à ce que ce soit fait, et je pourrais me montrer plus généreux que prévu. C'est la rémunération au mérite, en quelque sorte.

      Monsieur Klietvan...
      »

    Sur ces mots, le Spectre tourna les talons, et la lumière s'éteignit, replongeant Jon dans le noir, un bref moment avant que la porte dissimulée ne s'ouvre à nouveau. Il était libre de rejoindre ses compagnons, à présent.

    Voilà qui était bien énigmatique. Cet homme, le Spectre, qui dirigeait tout le crime organisé du coin selon les rumeurs, et qu'il était venu éliminer, lui proposait un travail et une récompense juteuse. Que se cachait-il derrière tout cela ? Un véritable coup fumant, ou une entourloupe ? Difficile de le savoir, dans l'immédiat. Il faudrait certainement faire le job pour en avoir le cœur net.

    Jon prit les sauf-conduits. Ils étaient de simples cartes, semblables à des puces de Crédits, à ceci près qu'elles comportaient les photos d'ID de chaque membre du Squad, avec leurs noms. Où avait-il obtenu ces informations ?! Ce mec avait vraiment le bras long... Les cartes donnaient toute une série de codes chiffrés, indéchiffrables par Jon, mais qui avaient très certainement une signification pour les autorités. Un logo apparaissait également, en relief, imprimé avec une encre qui laissait des reflets irisés et changeants selon l'angle de vision. Une manière de prouver l'authenticité des sauf-conduits, probablement.

    Avec, il y avait une autre carte, toute simple, type carte de visite. Elle était vierge de toute inscription, sauf au dos. Deux simples phrases manuscrites, qui en disaient long.



    Ne me décevez pas, Eriadu est une petite planète, que je tiens au creux de ma mains avec d'autres.

    Il me serait facile de vous retrouver, et les conséquences pourraient être désastreuses.


    P. S.




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