- lun. 12 mai 2014 09:27
#10559
Ryoo demeure dans la résidence Naberrie, une belle bâtisse typique de Naboo, avec des colonnades, des terrasses et des jardins. Une ambiance chaleureuse règne dans la maison familiale que la technologie moderne n’a pas réussi à modifier de façon visible depuis des générations. L’administratrice aime à s’y retrouver en famille et elle a refusé d’habiter en permanence dans la partie réservée aux hauts fonctionnaires au palais royal.
Mais la nostalgie n’a pas sa place dès que Ryoo attaque ses longues journées de travail, journées qui s’enchaînent, parfois entrecoupées d’un court sommeil, volé sur le sofa de son bureau.
Elle règne sur l’administration d’Enarc avec le général Ornocelp, détaché par la Nouvelle République. Elle a conscience que leurs rôles, avec celui du sénateur, est plus important que celui de la reine qui se contente de représenter le peuple de Naboo dans un faste qui exaspère Ryoo mais qui plait à la population. Ryoo hausse les épaules à cette pensée.
Elle allume le projecteur tridimensionnel et regarde la carte du secteur.
« Planètes habitées, Rotation vitesse 1 » ordonne t-elle.
Des centaines de planètes habitées commencent une danse lente, mettant en relief les distances réelles qui les séparent les une des autres, ce qu’aucune représentation plane ne peut montrer. A chaque fois, la femme se demande si elle sera à la hauteur de la tâche, à chaque fois elle soupire, à chaque fois elle décide d’avancer sans se demander jusqu’où elle pourra aller… la seule solution.
Entre autres travaux prioritaires, elle s’est attaquée à la sécurité interne des plus grandes planètes qu’elle administre. Surveiller la criminalité, les mouvements cachés, mais aussi les complots, les guerres souterraines, permet d’anticiper et de contrer les dangers.
Certains indics et « observateurs » habituels, contrebandiers, criminels, fonctionnaires, diplomates et autres ont proposé de continuer à renseigner Ryoo, comme ils le faisaient avec ses prédécesseurs. En échange, évidemment, de crédits ou de faveurs pour les services rendus. Elle a accepté et même promis de se montrer généreuse si les renseignements étaient d’importance. Mais ces gens avaient servis sous Panaka, sous l’Empire. Cela peut ne pas être significatif mais elle redoute qu’ils gardent des sympathies pour le régime impérial : elle ne peut donc pas les utiliser comme colonne vertébrale de son système d’information.
Comme pour une pieuvre tentaculaire, il faut reconstruire les parties mortes, soigner et surveiller celles qui restent en place. Mais surtout il faut donner un cerveau à ce corps multipode, un cerveau en qui elle peut avoir toute confiance.
Et ce cerveau, elle pense l’avoir trouvé. L’heure du rendez-vous approche, elle sourit : « à quoi va-t-il ressembler ce cerveau… »
Mais la nostalgie n’a pas sa place dès que Ryoo attaque ses longues journées de travail, journées qui s’enchaînent, parfois entrecoupées d’un court sommeil, volé sur le sofa de son bureau.
Elle règne sur l’administration d’Enarc avec le général Ornocelp, détaché par la Nouvelle République. Elle a conscience que leurs rôles, avec celui du sénateur, est plus important que celui de la reine qui se contente de représenter le peuple de Naboo dans un faste qui exaspère Ryoo mais qui plait à la population. Ryoo hausse les épaules à cette pensée.
Elle allume le projecteur tridimensionnel et regarde la carte du secteur.
« Planètes habitées, Rotation vitesse 1 » ordonne t-elle.
Des centaines de planètes habitées commencent une danse lente, mettant en relief les distances réelles qui les séparent les une des autres, ce qu’aucune représentation plane ne peut montrer. A chaque fois, la femme se demande si elle sera à la hauteur de la tâche, à chaque fois elle soupire, à chaque fois elle décide d’avancer sans se demander jusqu’où elle pourra aller… la seule solution.
Entre autres travaux prioritaires, elle s’est attaquée à la sécurité interne des plus grandes planètes qu’elle administre. Surveiller la criminalité, les mouvements cachés, mais aussi les complots, les guerres souterraines, permet d’anticiper et de contrer les dangers.
Certains indics et « observateurs » habituels, contrebandiers, criminels, fonctionnaires, diplomates et autres ont proposé de continuer à renseigner Ryoo, comme ils le faisaient avec ses prédécesseurs. En échange, évidemment, de crédits ou de faveurs pour les services rendus. Elle a accepté et même promis de se montrer généreuse si les renseignements étaient d’importance. Mais ces gens avaient servis sous Panaka, sous l’Empire. Cela peut ne pas être significatif mais elle redoute qu’ils gardent des sympathies pour le régime impérial : elle ne peut donc pas les utiliser comme colonne vertébrale de son système d’information.
Comme pour une pieuvre tentaculaire, il faut reconstruire les parties mortes, soigner et surveiller celles qui restent en place. Mais surtout il faut donner un cerveau à ce corps multipode, un cerveau en qui elle peut avoir toute confiance.
Et ce cerveau, elle pense l’avoir trouvé. L’heure du rendez-vous approche, elle sourit : « à quoi va-t-il ressembler ce cerveau… »