L'Astre Tyran

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Monde lacustre, merveille de la Nouvelle République, Naboo est partagée par les Humains et les Gungans. Il est possible de traverser la planète via son noyau grâce à d'immenses grottes sous-marines abritant des espèces uniques dans toute la galaxie.
Gouvernement : Nouvelle République
#12429
Un partenariat et c'est donc moi que vous considérez comme votre descendance ?

S'approchant de lui elle savait les risques pris, mais après ce qu'il venait de lui dire elle savait aussi qu'il n'oserait pas la tuer. C'est ainsi qu'elle ne broncha pas quand il prit son sabre et que son sourire s'étira un peu plus quand il serra sa nuque dans sa poigne métallique. Leur relation était une perpétuelle remise en cause des capacités de l'un à provoquer l'autre et cela marchait plutôt bien.

-Je ne sous-estime et ne surestime rien, vous êtes meilleur que moi dans de nombreux domaines, c'est un fait, mais il se peut que je puisse aussi vous apprendre quelque chose, non ?

Il ne répondit pas, lui rendant son sabre et se levant pour aller chercher le data pad de la jeune femme. Elle rangea son arme et se prépara à lui demander ce qu'il cherchait quand il prit finalement la parole pour lui expliquer. L'écoutant, elle fronça des sourcils et se plaça à ses côtés.

-Ossus ? La planète des Jedi ? Caché quelque part dans la galaxie. Hayley devait m'y emmener afin de demander l'autorisation de me former... avant de vous rencontrer...

Le sourire sur les lèvres de la jeune femme s'était effacé et son regard toujours froncé trahissait une certaine inquiétude, un certain questionnement, qu'elle finit par exprimer à haute voix.

-En quoi Ossus pourrait nous aider dans une affaire de Hutt et de contrebande ? 

Elle jeta un coup d'oeil sur le data pad et s'approcha du panneau de pilotage . Elle tapota sur la console et ouvrit une carte de la galaxie.

-C'est encore plus loin que Tatooine, mais si vous pensez que cela peut nous aider.

Soupirant légèrement, elle se posa en tailleur dans le siège du pilote et prit son sabre dans ses mains. Regardant la galaxie à travers la verrière, elle fit distraitement jouer ses mains sur son arme. Le cristal artificiel rouge pulsait encore doucement contre sa paume, bien plus agressif et dur que son ancien sabre de couleur verte. Elle releva finalement la tête vers l'homme et un léger sourire réapparue sur ses lèvres.

-Cap vers Ossus ?

Elle tapota sur la console, elle ne savait peut-être pas piloter un vaisseau mais elle savait au moins entrer une destination pour que le pilote automatique les y emmène. Une fois cela fait, elle se tourna finalement vers Cal, s'enfonça légèrement dans le fauteuil et ferma à son tour les yeux. Elle resta ainsi de longues minutes, inspirant longuement, attendant un geste, une réaction, une agression peut être, elle l'ignorait.
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By Cal Keran
#12430
Il ne répond pas, d’abord. Aucun son ne sort de sa bouche tandis qu’il plaque ses mains sur une surface libre du tableau de bord, et ferme les yeux. Longtemps, cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas reçu un appel si puissant. Il ne savait pas ce qu’il signifiait, mais la sensation ressentie était excitante, exaltante. Il n’avait même pas besoin de s’enfoncer dans la Force, tant celle-ci semblait l’appeler d’elle même. Rouvrant doucement les yeux il hoche la tête.

Cal : „Tu chipotes sur les mots, je l’appelle partenariat, appelle le collaboration, ewokerie ou salmigondi, on a honnêtement mieux à faire.“

Se reposant lourdementdans son siège, il bascule en arrière. Une torpeur étrange envahit ses membres, contrecoup d’un retour trop brutal à une réalité oubliée.

Cal : „Certes. Et c’est pour ça que je t’emmène sur Ossus. Apprendre. Le plus drôle, c’est que je ne sais pas quoi, et que ça n’a aucun rapport avec les hutts. Nous devons y aller. C’est tout. Je le… Sens.“

Une pause. Et un souvenir.

Cal : „J’avais rencontré Skywalker là-bas. Le jeune. Très gentil, comme dans mes souvenirs, très jedi aussi. Mais plus malin à mon sens que ne l’était les anciens maitres. Plus formés par la vie et par une réalité difficile que ne l’étaient les précédents, abrutis par des siècles de facilité, je suppose.“

De la main, il attire sa bouteille, et en descend une longue gorgée. Il hoche simplement la tête, approuvant la destination et les nouvelles coordonnées. Faisant tourner le contenant dans sa main, il rouvre les yeux.

Cal : „Que sais-tu sur les archives de l’Ordre ? Si tant est que tu en saches quelque chose.“
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Elle ouvrit un œil, puis l'autre et l'observa un instant légèrement inquiète.

-Ce que je sais des archives de l'ordre, hum rien. La seule chose dont je me souviens de l'ordre Jedi, ce sont leurs préceptes.

Elle se recala un peu mieux dans le siège et toujours en tailleur, se pencha vers Cal et tendit doucement sa main vers lui.

-Vous allez bien, vous semblez quelque peu retourné par ce qu'il vient de se passer, comme si vous aviez eu une pensée, une vision qui vous avait totalement épuisée.

Elle grimaça légèrement puis se leva, s'approcha de lui et posa ses deux mains sur les tempes de l'homme. Elle s'accroupit et resta ainsi à l'observer, elle ne savait ce qu'elle faisait mais ce geste lui était venue naturellement. Comme toujours il finirait par se dégager ou par la sermonner pour son trop-plein d'inquiétude ou son manque de dureté. C'est pour cela qu'elle reprit finalement la parole, en souriant doucement.

-Je ne vais pas vous tuer ni même vous blesser, si je voulais le faire je l'aurais fait depuis bien longtemps. Je n'ai pas totalement embrassé le côté obscur, cela vous déçoit sans doute un peu, mais il reste de l'humanité encore en moi. 

Elle eut un léger rire et reprit, enlevant ses mains des tempes de Cal et se posant à genoux devant lui.

-Maintenant, pouvez-vous m'expliquer ce que nous devons faire sur Ossus, et hum ce que j'aurais du savoir sur les archives de l'ordre?

Attendant son explication, elle tenta d'attirer la bouteille de l'homme dans sa main afin d'en boire un longue rasade. ce faisant, elle grimaça sous le gout de la boisson.
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By Cal Keran
#12432
Doucement, il hoche la tête.

Cal : « C’est une erreur. Les archives ne contiennent pas seulement les renseignements concernant les préceptes jedis ou l’étude de la Force, mais elles sont égalements les dépositaires de colossales connaissances cartographiques, historiques… Enfin, de quoi briller en société pour les incultes ou de quoi faire changer le cours d’une guerre pour un stratège avisé. »

Il relève son dos, doucement.

Cal : « Il y a quelques temps, j’étais allé inspecté les lieux, il y avait une chambre « secrète » que les jedis n’avaient pas eu le temps d’emporter, j’espérais en tirer des informations intéressantes, hélas, rien n’a justifié que je m’y attarde. En revanche, j’ai croisé le maitre Skywalker là-bas. Très courtois, comme je le disais. Puissant aussi, comme son père. Plus que son père, peut-être, même si je n’ai pas fréquenté celui-ci quand il était jedi, encore moins une fois passé du coté obscur… »

Et enfin, elle se penche vers lui. Mais étonamment, il la laisse faire. Non, il ne craint pas un acte violent de sa part. Un léger sourire de contentement effleure la commissure de ses lèvres.

Cal : « Nouvelle erreur, ma jeune apprentie, je t’ai pourtant expliqué cela. Le Côté Obscur n’est pas une perte de son Humanité. C’est accepter de se libérer et de faire face courageusement aux choix moraux qui se posent devant toi, plutôt que t’en tenir à une morale idiote et rigide. »

Il ouvre les yeux, regarde le plafond, pensif. Puis relevant la tête, la regarde. Nouveau sourire amusé lorsqu’elle prend la bouteille.

Cal : « Je ne sais pas. Un appel. Ou plutôt… Un courant. Les flux que je ressens me poussent vers Ossus. Et il y a forcément une raison. »

Reprenant la bouteille, il la termine d’une traite et se lève, jetant le cadavre dans un coin. A ramasser plus tard, sans doute… D’un geste, il lui intime de le suivre. Et les voila qui débouche dans une des « pièces » du vaisseau, la plus large, ce qui tenait lieu de soute et était désormais une salle d’entrainement. Tirant sur ses muscles, il se tourne vers la jeune femme. Nouveau sourire.

Cal : « Bien. Si tu me montrais ce que tu as appris pendant que je n’étais pas là ? Commençons sans arme, tu veux ? »

Ne changeant guère sa position, il clot ses yeux. Respire. Et, doucement, se plonge dans la Force.
#12438
Elle acquiesça doucement, toujours à genoux par terre et l'écoute en silence. Silencieusement elle pense, cette pensée partant encore une fois sans le vouloir en télépathie à son maître qui l'entendit distinctement, encore une chose qu'elle ne maîtrisait pas.

*-Je continue de faire des erreurs, n'est ce pas pour cela que l'on vous appel maître et moi élève.*

Se rendant compte de ce qu'elle venait de faire, elle grimaça légèrement, se leva et le suivit finalement. Ils débouchèrent dans une des parties les plus vastes du vaisseau et ce qu'il lui proposa lui fit hausser un sourcil et étira son sourire. Elle hocha la tête, doucement elle se délesta de son sabre, le posant dans un coin de la pièce. Elle ferma les yeux, inspira longuement et prit finalement la parole d'une voix légère.

-Je ne suis pas sur de pouvoir vous impressionner, le combat à mains nues n'est pas ma spécialité, seul Oxious m'avait entraîné à cela, mais soit, je le ferais.

Elle se concentra un instant et ouvrit finalement les paupières, sur deux prunelles bleu nuit. La force sombre montait doucement en elle et malgré la fatigue due à des jours de traques pour le retrouver, elle se mit en garde. Elle le regarda un instant et grimaça légèrement, elle devrait attaquer en premier, elle détestait cela, mais pour un entrainement c'était ce qu'il y avait de mieux. Puisant dans la force, elle accéléra légèrement sa vitesse, mais ne se servit aucunement de ses pouvoirs.

En garde, elle fit un pas, puis un autre, essayant de jauger l'assurance et la force de son adversaire, puis elle s'élança, prenant un peu de vitesse, elle se dirigea vers lui et tenta de le contourner. Elle n'avait jamais été adepte de combat au corps-à-corps, son domaine d'expertise s'entendait plus dans l'esquive et la défense. Elle se ferait mettre au tapis en moins de deux elle s'en doutait. Malgré cela elle se battait avec agilité et rapidité, esquivant et essayant de riposter autant qu'elle le pouvait, usant de ses mains et de ses pieds comme elle le pouvait. Sans son arme elle se sentait lourde et pataude et malgré la grâce avec laquelle elle se battait, un certain sentiment de honte grandit en elle.
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By Cal Keran
#12477
Cette fois-ci, tout sourire disparait de son visage. Toute émotion, aussi. Face à une adepte de la Force, on ne pouvait pas se comporter comme on devait se tenir face à un pilier de bar. Il ne voyait pas, les yeux fermés, mais il ressentait chaque mouvement, chaque intention chez la jeune femme. Chaque être vivant, en agissant, entraînait une légère perturbation autour de lui, suffisante pour prévoir le mouvement suivant.

Lorsque la jeune femme le charge, il se contente de reculer légèrement son pied, laissant le poing frôler son menton. Et lorsque la jeune femme se retourne pour frapper à nouveau, c'est contre une paume métallique ouverte qu'elle se cogne. La laissant une seconde de répit après ce brise-doigt en règle, il lui laisse une dernière chance. Et lorsqu'elle tente de l'attendre de son tibia, il s'élance, laissant une cuisse peu convaincante cogner son flanc.

C'est d'abord un poing qui s'enfonce dans son ventre, couper son souffle et forcer ses réflexes à lui faire parer dans le vent. Profiter de cet instant pour un revers métallisé de l'autre main, claque monumentale de l'acier face à la chair. Elle tombe en arrière. Pas une manière très orthodoxe de combattre. Quoique, la seule manière vraiment orthodoxe était au final celle qui permettait de faire tomber son adversaire au plus vite. Technique aussi connu sous le nom de "chaise de pupute dans la nuque".

Se rapprochant, il lui tend une main, l'aidant à se relever.

Cal : "Je sais, nous avons des sabres, nous sommes sensés savoir nous en servir. Mais si on t'enlève ton arme lors d'un contrôle de sécurité, et que tu as toujours besoin de te défendre, il vaut mieux ne pas être à poil. En plus, le sabre est une arme, le corps une forme de... Main gauche, au sens militaire du terme. Je préfère ça plutôt que porter deux lames."

Reculant de quelques pas, il semble réfléchir. Et, levant un doigt.

Cal : "Tes capacités physiques ne sont pas à remettre en cause, même si tu ne cognes pas bien fort, tu es rapide. Et avec un peu de travail, tu comprendras vite où cogner pour faire mal. Le problème, c'est que tu ne sais pas réellement ce que tu fais. Ces poings sont comme un sabre, pas bien différent au fond. Tu sais lire un sabre, mais il faut que tu apprennes à lire un corps. Oui, c'est ça ton problème, lire ton adversaire."

Se remettant en position, il ferme les yeux.

Cal : "On recommence."
#12491
Son intuition était bonne, un coup de poing dans le ventre et une claque métallique et la voilà au sol. Grinçant légèrement des dents elle accepta sa main pour l'aider à se relever. Un léger gout de sang se fit sentir sur sa langue, par réflexe elle porta sa main à ses lèvres, quand elle les toucha, quelque goutte d'un liquide chaud et rouge vint teinter ses doigts. Elle essuya la trace du revers de la main et se redressa tant bien que mal, encore endolorie par le coup dans l'estomac. Elle l'écouta attentivement, et acquiesça finalement, elle se devait de réussir à le toucher.

*se concentrer, sentir l'adversaire, viser les points vitaux...*

Elle l'observa un instant encore cherchant à l'étudier par ses sens naturels, elle s'élança une nouvelle fois. L'échec fut tout aussi cuisant... Elle se recula légèrement, l'observa encore et encore, cherchant à trouver sa faiblesse. Au bout de trois passes ratés elle se recula hors de portée et accroupit une main au sol elle ferma finalement les yeux et se concentra. Elle se sentait aveugle, totalement incapable de quoi que ce soit, mais elle essaya, se concentra et laissant la force la guider.

Elle inspira longuement, les yeux toujours fermé elle se releva et se redressa, elle plongea un peu plus sur la force et timidement envoya celle-ci vers son adversaire, cherchant à le sonder, à comprendre. Elle resta ainsi de longues minutes, à ne pas bouger et à seulement chercher à sonder par la force, chose qu'elle ne faisait que très rarement, se fiant plus facilement à ses sens primaires. Tachant de comprendre le fonctionnement, elle attaqua de nouveau, ne se fiant qu'a ce nouveau sens et essayant de l'apprivoiser. Les premières approches furent légèrement catastrophiques, mais plus elle s’entraînait, plus elle comprenait et ses esquives se faisaient de plus en plus rapides et précises.

Une fois de plus elle se retrouva à son point de départ, elle ouvrit de nouveau les yeux et gardant sa concentration et sa force active elle avança de nouveau, cherchant à prévoir les ripostes et les attaque à venir. Elle feinta et esquiva, une fois, deux fois, la troisième fut fatale et le nouveau coup qu'elle reçut la fit reculer. Cependant, elle ne lâcha rien et elle se dirigea de nouveau vers lui. Dans son regard et sa manière de faire toute allégresse avait laissé place à une forte détermination. À cet instant, le mettre à terre aurait été sa plus grande satisfaction. C'est ainsi qu'elle chargea de nouveau, de front, son poing approchant dangereusement de son visage, il esquiva sans trop de mal. Profitant de l'élan donné par sa main elle fit suivre le premier coup par son pied, ne cherchant pas à l'épargner, juste à le frapper. Le coup ne toucha pas sa cible encore une fois et elle se retrouva dos à l'homme. Cela ne dura qu'une seconde, puisqu'elle disparue soudainement de devant lui et en une fraction de seconde se retrouva derrière lui et alors que sa main se rapprocha de sa nuque, elle profita de sa nouvelle esquive pour le faucher.

À terre, elle avait finalement réussi, mais à quel prix. L'observant elle s'accroupit et haletant légèrement elle attendit sa réaction.
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By Cal Keran
#12528
Et les coups reprennent. Toujours aussi vive, elle tente. Et lui se satisfait de cela. Une des différences avec les siths ? Considérer que l'échec est une option. En fait, c'est même l'option la plus évidente. Maintenant, ce qui l'intéressait plus était de la voir se battre, prendre des coups, se relever, et retenter jusqu'à plus soif. Parce qu'avec lui, elle était protégée. Il la laisserait se relever, l'aiderait à monter les bras pour parer la suivante, et on recommencerait. Dans la réalité, il y aurait toujours un mec pour la foutre en l'air pendant qu'un autre la tient. Et ce jour-là, il faudrait savoir exactement où coller son pied pour se dégager. Sortir le sabre était une facilité qu'on ne pouvait parfois pas se permettre. Limiter la casse, d'abord. Se fondre dans le paysage, ensuite. Un homme sortait un sabre en public, le lendemain, la ville en avait entendu parlé, la semaine d'après, la planète, et rapidement, un jedi ou une escouade républicaine sortait pour en savoir plus et pour maintenir l'ordre. Définitivement à éviter.

Baissant légèrement sa garde, il l'observe. Enfin, façon de parler, se laissant porter par les flux émanant d'elle, encore timides et peu assurés. Il se laisse faire, sans un mot. C'est normal qu'elle prenne ainsi son temps. Il avait pris des années pour maitriser cette forme de combat, cette vision à court-terme lui permettant d'éviter, dans la plupart des cas du moins, une bouteille dont la malheureux destin kamikaze était sa si chère gueule.

Et elle passe à l'attaque. Moins prévisible, cette fois. Lorsqu'elle frappe, les flux sont changeants, incertains. Parfois, ce sont des possibilités qui s'ouvrent devant lui. Si sa maitrise du corps à corps l'empêche pour l'instant d'exploiter toutes les possibilités, elle apprend. Enfin, autant que l'on puisse apprendre en si peu de temps. Mais oui, elle n'est plus une enfant comme lorsqu'ils se sont quittés.

Et enfin... Il la "voit" passer dans son dos. Il sent le geste arriver. Bon geste, soit dit en passant. Et lorsque le bras l'atteint à la nuque, il plonge. Pour moitié à cause du coup, pour moitié pour éviter d'encaisser trop lourd. Se remettant sur ses pieds, il note enfin quelque chose. Essoufflé ? Il est essoufflé ? Même légèrement. Pourtant, face à une adversaire plus faible, et en économisant ses forces... Mais elle est plus jeune. Beaucoup plus jeune. Le double de son age... Se retournant vers elle, il fait craquer sa nuque, dissimulant cette légère faiblesse en reprenant une respiration plus calme. Détendue. Deux secondes passent. Trois. Enfin, il peut parler sans trace, et hoche la tête.

Cal : "Définitivement mieux. Mais je pense qu'on aura plus intérêt à ce que tu vaux en situation réelle."

Un sourire amusé.

Cal : "Je connais deux trois bars où tu pourras attirer les regards, et gentiment trouver une manière de les corriger. Ce sera amusant."

Et le pire ? Il est sincère. Il prenait de plus en plus de plaisir à voir des idiots se briser les dents contre plus forts qu'eux. Si confiant et si faible....

Sans attendre, il tend la main. Le sabre rouge se fiche dans sa main. Et, se propulsant vers elle, aidé de la Force, il attaque. Le Niman, c'est fourbe bien utilisé.
#12531
Tombé... en l'observant elle comprit que la chute de l'homme n'était pas de son fait, mais plus de celui de Cal qui s'était jeté afin d'esquiver son coup. Restant accroupie au sol à récupérer, elle l'observa, attendant toujours sa réaction. Quand il finit par prendre la parole, le regard de la jeune femme s'assombrir.

-Des assoiffée de jeune femme et d'alcool... je risquerais de les briser, mais si cela peut vous...

Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase que déjà une lame rouge s'approche d'elle à grande vitesse. Elle se jeta sur le côté en roulant pour éviter le coup. Reprenant ses esprits en une seconde elle se remit en garde, toujours à mains nues. Était-ce toujours un exercice, elle l'ignorait, mais elle ne pouvait se permettre de se laisser toucher par le sabre. Usant de toute l’énergie qui lui restait, elle esquiva, feinta. À la voir agir ainsi on aurait pu croire qu'elle se battait pour sa propre survie, mais cette réflexion n'était finalement pas loin de la réalité. une passe, deux passes, elle commençait réellement à fatiguer et une certaine forme d'agacement commençait doucement à monter en elle. Elle continua malgré tout, elle avait choisi cette voie, à elle de l'assumer. Un répit, elle prit finalement la parole, haletant.

-Vous êtes fou ou bien?

Un léger sourire amusé finit par apparaître sur les lèvres de la jeune femme, se concentrant et puisant au maximum dans la force obscure. Au jeu du chat et de la sourit, le rongeur ne survit que s'il est assez malin et agile et à en voir les rôles, elle se sentait la proie traquée. Elle s'approcha de lui à grande vitesse, et aidée de la force elle lança sa jambe vers la main de l'homme. Elle y avait mis toute sa puissance, soit il lâcherait l'arme, soit elle n'avait encore une fois pas été assez attentive et il s'agissait de la main métallique de l'homme et le choc serait bien plus dur. Ne cherchant pas plus longtemps elle frappa puis se recula et s'appuya contre un des murs. Exténuée, elle tendit le bras vers son arme. Elle ignorait si la partie était terminée, mais s'il devait continuer à se battre autant prendre tout les avantages.

Une arme finalement en main, elle se remit en garde, tout son corps criait de fatigue et de douleur mais elle s'en moquait. Après tout n'est ce pas comme cela que l'on apprend et que sont quelques courbature et bleu, face à la satisfaction d'y arriver. Tremblant légèrement, elle essuya la sueur perlant sur son front et resta en garde, attendant le prochain assaut qui arriverait.
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By Cal Keran
#12545
Son sabre s'éteint. Il sourit. Encore. Mais c'était une idiote. Une attaque à main nue contre sa main porteuse. Alors qu'il maitrisait le Soresu, le style défensif... En combat réel, elle aurait perdu un pied. Remettant son sabre à sa ceinture :

Cal : "Le monde est fou, ceux qui veulent te tuer sont fous, ceux qui veulent t'aider aussi. Personne ne te préviendra avant de frapper. Enfin, heureusement que je sais que tu te fous de moi, en disant ça, ou j'aurai peur de te voir revenir au niveau d'un padawan. Avoue que pour une apprentie de ton niveau, ça aurait été... Dommage."

Sourire amusé, lui aussi. Et il s'approche d'un pas. Pas d'assaut, le sabre est rangé. Pas d'agressivité, aucun signe de Force.Sa main organique, vive, attrape le poignet de la jeune femme. Il l'attire vers lui, nonobstant la lumière rouge menaçant de lui griller les sourcils. Ou lui trancher un bras, c'est selon. Si c'est pas de la confiance. Nouveau sourire.

Cal : "Makashi, mmmh ? Ca fait partie de mes lacunes."

Une secousse. Il se détache.

Cal : "Je crois que nous sommes arrivés."

Se dirigeant vers la sortie, il lâche :

Cal : "Occupe toi de l'atterrissage. Pas besoin de savoir piloter comme un dieu, essaie juste de ne pas faire partir ce vaisseau en flammes."

Avant de disparaitre.

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