L'Astre Tyran

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Monde lacustre, merveille de la Nouvelle République, Naboo est partagée par les Humains et les Gungans. Il est possible de traverser la planète via son noyau grâce à d'immenses grottes sous-marines abritant des espèces uniques dans toute la galaxie.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Ariès
#31413
Difficile à croire que Graham soit relié de près ou de loin à un quelconque Vigo ou Cartel.
Il avait le profile typique de l'homme d'affaire qui était droit dans ses bottes comme dans ses idéo, loin de l'image des hommes d'affaires avides d'argent.
N'hésitant pas à poignarder dans le dos leurs camarades pour une poignet de Crédit et prêt à faire un Pacte avec le "diable" pour arriver à leur fin.

Il avait l'air d'être plus le citoyen qui se rangeait du côté de la loi que l'inverse.... Ce pourrait-il que ce soit un individu "bon" ? Ce pourrait-il qu'il ne porte pas de masque et de fausse apparence comme font les autres ?
Le doute se permettait de s'installer dans la tête de l'Agente qui voyait ses doutes ce dissiper quelque peu afin de laisser place à de la confiance ?

Il n'avait pas tort, ils avaient bien des points communs, ceux-ci auraient pu être erronés du fait qu'Ariès soit sous couvertures mais ce n'était étonnement pas le cas. Elle était attirée par ce qui sort de l'ordinaire tout comme l'humain. Son regard rougeoyant ne se détachait pas de la prunelle de l'homme d'affaire, elle écoutait avec attention et assiduité ses péripéties. Trouvant par ci par là quelques similitudes avec ce qu'elle avait pu vivre par le passé lors de différente mission.

Lors de cette conversation loin d'être ennuyeuse, la Chiss avait pu garder le plus longtemps possible la balle dans son camp mais Graham avait décidé de prendre les devants. Posant à son tour des questions voulant en savoir plus sur son interlocutrice ce qui était tout à fait normal.

Mais dites-moi, comment arrivez-vous à satisfaire vos clients ? Que cherchez vous précisément ? des reliques ? des artefacts ? des objets précieux ? Travaillez-vous avec des contacts qui se chargent de relever pour vous, des objets intéressants ?


Des mensonges toujours des mensonges, il est toujours difficile de se retrouver dans un mélasse de tromperie. Tôt ou tard celui-ci finit toujours par se retourner contre son créateur, il était donc dans l'intérêt de l'agente de tenir le plus longtemps possible avant de se perdre dans sa propre vie fictive.
Se rendait-il compte ? Se rendait-il compte que question après question, il obligeait Ariès à reculer vers ses propres retranchements ?
Heureusement pour elle, elle s'était préparée à cette éventualité développant avant de venir "sa vie" de manière un peu plus poussé, que ce soit avant ou après Irith.
Répondre aux questions de son charmant interlocuteur serait un vrai jeu d'enfant pour des personnes non averties mais était-il un individu comme les autres ? Là était la question , là était le danger.

Pour être tout à fait honnête avec vous Graham mes débuts furent ... plus compliqués que prévus...
Nombreux sont mes clients qui me voyaient comme la perle rare qu'ils recherchaient. Ils ne semblaient pas comprendre que mon travail était lié à la recherche de bien matériel et non corporel...
Bien évidement je vous laisse deviner le genre de client qu'étaient ces individus, mais parmi cette clientèle quelque peu récalcitrante ce trouvait de vrai passionné. De vrai amateur d'art et de culture étrangère.


Elle but une gorgée de Champagne avant de reprendre.

Je cherche comme je vous l'ai dit précédemment tout type d'objet qui puisse ravir mes clients, cela peut aller d'arme mythique à d'ancienne relique sainte en passant par des trophées venant d'une lointaine planète.
Je puis vous assurer que chaque requête est une nouvelle expérience, une nouvelle découverte, un nouvel émerveillement.


Les yeux Grenat de la Chiss semblait s'illuminer devant cette histoire montée de toute pièce, elle arrivait à s'émerveiller elle même devant son propre récit. La machine était lancée, la peur de se perdre dans un méli mélo de mensonge s'était dissipé.

Vous savez Graham, je pense que le contenue d'une bourse de crédit a bien moins de valeur qu'un carnet de correspondance.
L'influence croit comme du liseron, entretenait le avec patience et il se développera pour prendre des proportions inégalés ; j'usqu'à ce que vous puissiez faire rejoindre les deux bouts vers quelque chose de bien particulier....
Ce que je cherche pour mes clients par exemple, quand vos "petits oiseaux" disséminés partout dans la galaxie vous murmures ce que vous voulez trouver. Alors arriver à trouver la perle rare de mes clients devient choses essais.


Se remettant de nouveau une mèche derrière l'oreille, elle reprit sa tirade disant cette fois-ci une histoire des plus vraies.

J'ai moi aussi vécu des situations délicates.
Connaissez vous Irith Graham ?
Je ne vous la conseille pas pour un voyage de plaisance, son charme a hélas était brisé depuis bien longtemps. Pour cause l'industrie Hutt a ravagé toute la planète, ne laissant que brume toxique et mer d'acide dans son sciage.
Lors d'une croisière pour arriver à un endroit des plus particuliers, notre aéro-navire a été abordé par un groupe de pirate qui attendait à quelques encablures. J'ai du faire face à une scène d'une rare violence et je remercie ma condition physique qui m'a permit de m'en sortir.
Lorsque vous parliez de culture vous m'avez fait repenser à l'histoire que je vous raconte en ce moment même. Mes recherches étaient étroitement liées avec la famille régente de la planète, du moins ce qu'il en restait. Les Haarlock, si vous les connaissez ; vous avez surement entendu parler de la tragique histoire de l'un de leur membre.
Hélas pour moi je ne savais pas que l'objet de la convoitise de mon client était un objet particulièrement dangereux.


Elle en avait peu être trop dit mais le mal était nécessaire pour rendre sa situation, ses dires et "sa vie" crédible aux yeux de son interlocuteur.
Il fallait changer de registre au plus vite afin d'éviter tout malaise mais rien n'était plus facile pour une femme que de faire ce genre de chose. L'un des centres d'intérêt de la gente masculine était bien évidement la charmante compagnie, un thème de discutions qui ferait rapidement oublier à Graham les choses précédemment dites.

Le regard se faisait plus intéressé, le sourire plus carnassier.

Je ne vous ai pas vu accompagné Graham.
Comment ce fait-il qu'un homme aussi charmant que vous ce retrouve sans compagnie ?


Son sourire révélait-il un quelconque intérêt ? Peu être ...
#31415
Graham écoutait silencieusement sa nouvelle connaissance, amie ? Seul le temps le dirait...Et l'une des réponses les plus évidentes, était le fait que certains de ses clients avaient oblitéré ses compétences professionnelles pour des aptitudes plus...charnelles ! Quel manque de savoir-vivre !! Même si Graham n'était pas insensible au charme mystérieux et discret qui émanait d'elle.

- Seuls les professionnel(le)s savent se respecter entre eux et j'ai une grande estime pour ceux qui font d'abord passer le travail avant le plaisir, à la différence qu'en ce moment, vous comme moi, ne sommes pas en service, n'est-ce-pas ?

Il prononça ces mots pour bien placer cette rencontre sous le signe de la détente, de la convivialité...Pouvait-il espérer plus ?? Dans ce cas, il fallait y aller doucement, très doucement...

- Je saisis que dans ce domaine particulier qui est le vôtre, il doit y avoir une clientèle exigeante, fortunée et qui a bien souvent, des goûts particuliers quitte à frôler l'illégalité d'où la prise de risques que vous avez évoqué !

Il lui sourit : - Oui, je crois que nous avons affaire aux mêmes types de personnes...Vous, vous les rencontrez sans doute à bord de leur yacht ou de leurs alcôves et moi, dans des bureaux impersonnels.

Reprenant certains éléments dont elle avait parlé :

- Je ne connais pas Irith mais faisant partie du secteur Hutt, cela ne m'étonne pas, il m'est déjà arrivé de travailler à sa périphérie mais pas à l'intérieur, plus on s'y enfonce et plus les chances de survie deviennent aléatoires...et si je peux me permettre : quel était l'objet de votre quête ? Vous n'êtes pas obligé d'être précise puisque cela n'a pas l'air d'un bon souvenir...et pour vous répondre, je fais un métier où les déplacements à longue distance et réguliers nuisent à une vie de couple d'où mon absence de lien(s) officiel(s) donc, pour l'instant, je suis libre dans l'espoir de trouver celle qui saura m'accompagner.

Son verre était vide, il prit une seconde coupe et la porta à ses lèvres :
- Chaque rencontre peut devenir celle qui saura partager quelques instants, quelques heures ou...plus.

Graham s'approcha de mademoiselle Jones, la regardant dans les yeux :
- Je ne sais toujours pas votre prénom et si je dois m'endormir ce soir, j'aimerai au moins associer votre prénom au souvenir de ces instants passés avec vous.

Graham posa délicatement son index sur la peau du bras azur et fit passer son ongle en une caresse furtive ne durant pas plus de deux secondes, un frôlement tactile (ou tactique ?) qui ne manquerait pas de s'imprimer dans le cerveau de ravissante interlocutrice.
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By Ariès
#31429
Graham n'avait pas tout à fait tort, il avait même en partie raison. À l'instant même ou il avait commencé cette discussion avec Ariès.
L'objectif réel de sa présence ici s'était peu à peu évaporé de son esprit. À croire que discuter avec Graham avait capté toute son attention. Parler avec un homme aussi charmant et intéressant que lui dans un endroit aussi majestueux avait quelque chose de ... Relaxant.
Seconde après seconde, l'agente se sentait de plus en plus légère. Le poids que lui conférait sa mission semblait se dissiper laissant la possibilité à la jeune femme d'être plus détendue, moins à cran et bien plus bavarde qu'à l'accoutumé. Même s'il fallait noter le fait qu'une grosse partie des mots qui sortaient de sa bouche n'étaient autres que mensonges.

L'équilibre semblait difficile à tenir, mais elle parvenait jusqu'alors à mélanger professionnalisme et détente.
Chose qui n'est hélas que trop rare dans sa discipline. Le sourire radieux, le verre à moitié vide dans la main droite ; la Chiss répondit à la tirade de l'humain sur un éclat de rire.

Et bien et bien ! Que de points communs ! Nous portons tout deux un intérêt certain à tout ce qui sort de l'ordinaire. Nous trouvons des similitudes dans notre travail respectif, nous avons les mêmes genres de clientèles ... Je commence à me demander si notre rencontre n'était pas prédestiné.
Dit-elle sur un ton moqueur.
Si je puis vous faire une confidence si je puis appeler cela une confidence...
Sachez que je passe une agréable soirée et cela est en grande partie grâce à vous.
Je suis ravie d'avoir croisée votre chemin Graham, enchantée même.


L'humain avait tenté d'en savoir plus sur la fameuse histoire qui s'était déroulée sur Irith. Hélas, pour lui comme pour elle, Graham avait "touché" de manière un peu trop insistante cette corde sensible.
Il avait par mégarde appuyé sur un point "sensible" de l'histoire. Un point particulièrement désagréable qui arracha à la Chiss une légère grimace, mais l'attention du gentleman lui permis de rattraper cette faute involontaire.
Peut-être s'en voudrait-il pour avoir un peu trop abordé le sujet ? Qu'il se rassure, il n'était pas fautif.
Pas le moindre du monde, Ariès n'aurait de son côté pas du mentionner l'objet en question.
L'objet qui n'avait procuré que malheur et désolation à toute personne qui avait eut la folie de s'approcher un peu trop près.

- ....pour vous répondre, je fais un métier où les déplacements à longue distance et réguliers nuisent à une vie de couple d'où mon absence de lien(s) officiel(s) donc, pour l'instant, je suis libre dans l'espoir de trouver celle qui saura m'accompagner.


La Chiss "souffrait" du même problème. Difficile de construire quoi que ce soit lorsque vous êtes envoyés aux 4 coins de l'Empire, prenant à chaque fois le risque de voir que cette mission s'avère être la dernière.
Difficile de forger quoi que ce soit lorsque vous appréhendez la population de votre propre nation.
L'Empire n'était certes plus aussi "anti-alien" qu'il fut par le passé ; mais faire disparaître ce genre de cicatrice est quelque chose de compliqué et il faut plus que du temps pour la refermer complétement.

- Chaque rencontre peut devenir celle qui saura partager quelques instants, quelques heures ou...plus.


Elle voyait se dessiner les "intentions" de l'homme d'affaires, cela ne la dérangeait pas pour le moment.
Bien au contraire, être le centre de l'attention d'un individu aussi raffiné, beau et intéressant que Graham avait de quoi la rendre fière et particulièrement tentée.
Les sous-entendus qu'il plaçait habilement dans chacune de ses phrases ne firent que confirmer les "suspicions" de l'agente.

Devait-elle répondre à cette proposition muette ? Elle n'avait pas eu le temps de réfléchir à la question.

Graham sachez que ...


Lorsque celui-ci s'approcha d'Ariès, la regardant dans les yeux. La jeune fut quelque peu surprise par le geste pressé ? De son partenaire de discussion. Elle se tut donc, ne se contentant que de regarder fixement le regard soutenu de l'humain.

- Je ne sais toujours pas votre prénom et si je dois m'endormir ce soir, j'aimerai au moins associer votre prénom au souvenir de ces instants passés avec vous
.

La voix de la Chiss fut plus chevrotante, plus hésitante:

Et bien je ....je ....



Prise de court et légèrement embarrassée par la situation qui était des plus surprenantes, Ariès resta immobile. Regardant sans sourciller Graham posé le bout de son index sur l'épiderme bleu azur de son bras. Le contact fut fugace, mais cette caresse furtive eut le don de la mettre dans un émoi certain.
Voyant son interlocuteur ranger sa main, elle plaça la sienne instinctivement vers la zone ou ce si bref contact eut lieu.

L'agente sentit un incendie faire rougir ses joues, soutenir le regard de Graham semblait assez ardue pour la jeune femme. Se sentant subitement obligée de fuir le regard de Graham, l'agente regarda par intermittence les yeux de celui-ci avant de fuie de nouveau le regard perçant et sûrement lourd de sens.
Elle paraissait être un faon apeuré par l'inconnu et le doute, elle n'arrivait pas à faire le point sur la situation. La Chiss qui d'habitude était calme semblée quelque peu agité, le contact fugace eut le don de la déstabiliser.

Après de longues secondes, sa langue finit par se délier d'elle-même :

Taniah, mon prénom est ... Taniah...


Dire son prénom semblait lui avoir demandé un effort surhumain, pourtant la réponse était aussi enfantine que la question. Nerveusement, la Chiss bue le reste de sa coupe semblant réfléchir sur sa situation actuelle.
Partagé, voilà le mot qui définissait au mieux la situation.
L'Agente était partagée entre l'envie d'aller plus loin et l'envie de fuir, se mettre à couvert, se cacher, être en sécurité. Serait-elle en sécurité dans les bras de l'homme d'affaires ? Rien n'était moins sûr.

Elle put noter que son charmant interlocuteur était de nature à l'essai le choix donc tout arrêter à "n'importe quel moment" était possible. Elle ne re-commettra pas deux fois la même erreur. Cette fois-ci, le pion qu'elle manipulera resta en sa possession aussi longtemps qu'il lui sera utile. Les secondes semblaient être des heures et chaque heures permirent à la Chiss d'analyser avec plus de précision l'humain qui ne se tenait en face d'elle à moins d'une paire de mètres.

Ariès avait réussi pour l'instant, elle avait réussi à rester en équilibre sur cette "corde". Mêlant professionnalisme et détente, plaisir, envie, ambition personnelle.
La mine emplit de doute laissa place à un visage radieux, plus confiant. Son ancienne expression faciale venait de disparaître aussi subitement qu'un nuage cède sa place aux rayons du soleil.
Le Choix était donc fait... Le risque en vaudrait-il la chandelle ? Que pouvait-elle en savoir ?

Et si nous allions dehors Graham qu'en pensez vous ?


Il fallait sortir de cette foule, cette foule étouffante. Cette marée humaine qui prenait tout son sens à l'instant ou elle se dirigeait vers un immense balcon.
Il faisait fraie, la légère brise était agréable. Un ballet de lumière se montrait en spectacle devant les yeux grenat de l'agente. À cette distance, l'on pouvait vaguement discerner les speeder mais la lumière de leurs phares était suffisamment puissant pour voir les faisceaux lumineux "danser".
La chose était ordinaire, simple, courante, mais pourtant vue sous cet angle la scène semblait être un spectacle de feu follet qui danse sous vos yeux. Une danse qui ne semble jamais prendre fin, une danse hypnotique.

Les yeux écarlate se dirigèrent vers Graham, il n'y avait pour le moment personne sur cet immense balcon en pierre taillé. L'occasion rêvée de parler de chose plus personnelle et moins professionnelle.
Posant sa coupe désormais vide sur le rebord en pierre, Ariès reprit la conversation. Mettant de nouveau la balle de son côté. Ses yeux pétillaient d'une lueur qui n'existait pas lorsque le duo s'était rencontré.

Quand vous disiez que vous étiez libre dans l'espoir de trouver la personne qui saurait vous accompagner. Vous vouliez dire que vous espérez la venue d'une personne qui pourra partager quelques heures en votre compagnie....
Sachez que je vous apprécie Graham, sincèrement.
Vous êtes une personne charmante, raffinée, intéressante et à première vue très cultivé en ce qui est de la culture étrangère et des objets hors du commun. Vous dégagez un charisme certain et je ne retrouve cela que sur certains individus et ces individus en question se compte sur les doigts d'une main.
J'ai l'impression de déceler une part d'ombre si je puis me permettre, mais cela ne vous que plus intéressant et me donne une envie certaine d'en savoir plus sur vous.
Mais...

Avant que nous n'allions plus loin dans notre conversation. J'aimerais avoir votre avis Graham, un avis sincère... Comme je viens de le faire.

Que pensez-vous de moi ?

J'ai suffisamment confiance en vous pour avoir la certitude que votre jugement sera le plus objectif possible.
N'ayez crainte, quel que soit la remarque que vous ferez à mon égard, je ne le prendrai en aucun cas mal.
Vous voyez, j'ai vu de nombreux regards se poser sur moi, hors seul le votre à réellement attiré mon attention si je puis me permettre.


Elle avança de quelques pas afin de laisser à Graham la possibilité de l'examiner sous le moindre file et couture. Une main sur chaque hanche, l'agente attendait le verdict de l'humain. Ne cachant pas son léger sourire en coin.
#31431
Quand Taniah lui répondit avec une hésitation toute délicate, si féminine et vraie, Graham se sentit..."touché", ému...Ce n'était pas la première fois qu'il était en charmante compagnie mais Taniah fit résonner en lui comme une note harmonieuse, comme si son âme entrait enfin en résonnance avec son alter-ego féminin...L'avait-il trouvé ??

L'homme prenait doucement le pas sur le professionnel, avec au loin, un vague signal d'alarme dont le son s'évanouïssait comme quand on s'éloigne des bords d'un rivage salutaire. Le bref contact avec la peau azurée de Taniah eût aussi sur lui, un effet certain...D'habitude, il arrivait à contrôler cette impulsion mais cette fois-ci, cela se retournait en partie contre lui aussi ! Comble de l'ironïe, non ?

Heureusement que le rire de Taniah lui permit de répondre en écho au sien, dissimulant ainsi son émotion et l'évacuant plus facilement ! Quand il reprit le contrôle, il lui sourit et répondit :


- Oui, je crois qu'il faut se rendre à l'évidence, devant autant de coïncidences, tout a convergé pour que cette rencontre se produise, malgré tout ce qui nous différencie : nos origines, nos horizons professionnels, ce qui induit et nous implique dans des obligations professionnelles distinctes...Bref, vidant son verre, tout nous oppose, tout nous sépare et pourtant ce "tout" nous a réuni.

Il regarda Taniah dans ses yeux rubis :
- Taniah, je suis ravi de vous avoir rencontré ici, de faire votre connaissance, de découvrir qu'il existe une femme de tête et de charme(s) qui me fait oublier mon quotidien, même si j'aime mon métier et la variété des planètes que j'explore, rien n'égale cet instant unique.

Quand elle lui demanda s'il voulait aller dehors, il lui répondit par un sourire et lui tendit doucement la main, Graham fit un effort surhumain pour préserver toute la délicatesse de ce moment fragile, immobilisant pour toujours, dans sa mémoire et ses sens, ce fragment d'éternité d'un contact privilégié. L'espace-temps s'étaient arrêtés, figés par l'atemporalité d'un sentiment éternel qui s'était allumé dans la poitrine de Graham.

Appuyés sur le rebord de pierre du balcon, Taniah posa une question intime d'une manière si délicate que Graham ne put que répondre avec sincérité :



Quand vous disiez que vous étiez libre dans l'espoir de trouver la personne qui saurait vous accompagner. Vous vouliez dire que vous espérez la venue d'une personne qui pourra partager quelques heures en votre compagnie....
Sachez que je vous apprécie Graham, sincèrement.
Vous êtes une personne charmante, raffinée, intéressante et à première vue très cultivé en ce qui est de la culture étrangère et des objets hors du commun. Vous dégagez un charisme certain et je ne retrouve cela que sur certains individus et ces individus en question se compte sur les doigts d'une main.
J'ai l'impression de déceler une part d'ombre si je puis me permettre, mais cela ne vous que plus intéressant et me donne une envie certaine d'en savoir plus sur vous.
Mais...Que pensez-vous de moi ?

J'ai suffisamment confiance en vous pour avoir la certitude que votre jugement sera le plus objectif possible. N'ayez crainte, quel que soit la remarque que vous ferez à mon égard, je ne le prendrai en aucun cas mal. Vous voyez, j'ai vu de nombreux regards se poser sur moi, hors seul le votre à réellement attiré mon attention si je puis me permettre.


Elle était face à lui, s'exposant dans toute sa séduction, il pouvait la détailler de pied en cap, mémorisant chacune de ses courbes, couleur(s), le contraste de sa peau, cheveux et yeux rubis ne la rendaient que plus ardente, Graham avait l'impression d'être "porté à blanc" intérieurement...C'était très dur de ne rien faire paraître...

- Je suis touché par votre sincérité, c'est si...rare...Quant à ma part d'ombre, mon métier m'a endurci, c'est une question de survie et obligation de résultat(s) aussi et je suis ravi de voir qu'il existe des personnes comme vous, Taniah, aussi délicate que spirituelle, cultivée et...Il hésita...ô combien désirable. Il est peu probable que je rencontre quelqu'un comme toi...vous et j'aimerai que ces minutes se prolongent en heures, en jours...Semaines...

Graham respira plus profondémment, silencieusement, afin de garder sa maîtrise face aux flots d'adrénaline qui se déversaient en lui, le silence qui s'installa durant quelques secondes lui permit de reprendre le dessus et il avança doucement sa main jusqu'à celle de Taniah. Il lui semblait que la fraîcheur de son contact azur allait calmer le brasier qui courait dans ses veines.
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By Ariès
#31443
Écoutant l'avis de Graham avec la plus grande des attentions, Taniah fut émue devant la franchise de l'humain. Franc et direct, l'homme d'affaires avait su dire les mots qu'il fallait pour lentement faire fondre le bloc de glace qu'était le cœur de l'agente.
Un silence léger s'était installé entre eux, chacun tentait de reprendre le contrôle sur leurs propres émotions.
Chacun essayait de ne pas laisser ces flots de sentiments ambivalents prendre le pas sur leur raison.
Malgré son air songeur Ariès n'avait pas oublié la présence de Graham, elle ne fut pas surprise de voir le regarde de celui-ci se poser sur elle. Il l'observait.
Encore. Et elle aimait ça.
Elle était le centre de son attention.

C'était terriblement grisant... Elle en avait la chair de poule.

L'humain semblait interdit, il était impassible tout comme la Chiss qui ne voyait pas ses pieds décoller du sol. L'un et l'autre devaient attendre quelque chose, un mot ? Un signal ?
Son regard ne se détournait pas du sien. Chacun d'eux assumaient leur regard soutenue. Taniah se faisait peut-être des idées, mais il y avait une nouvelle lueur dans ses yeux qui n'y était pas avant...

Une image s'imposa à elle. Lui, elle, seuls. Sans paroles entre eux, juste cet échange de regard qui les enveloppe et leurs lèvres qui rentrent en jeu...
Se rendant soudainement compte qu'elle pensait à ce genre de chose, ses joues rougirent de plus belles et elle esquiva une fois de plus le regard de son interlocuteur.
Avant de replonger ses iris rougeoyants dans celui de Graham, sans ciller. Elle ne voulait pas lui montrer que sa présence pouvait la faire défaillir.
Pourtant, son cœur battait comme un cheval de course, après chaque pulsion la jeune femme sentait le sang bouillonnant lui incendier les veines. Résister se révélait être une tâche ardue néanmoins l'agente tenait, mais à quel prix ?

Une phrase occupait le gros de son attention, celle-ci semblait revenir à la charge seconde après seconde :
Il est peu probable que je rencontre quelqu'un comme toi...vous et j'aimerai que ces minutes se prolongent en heures, en jours...Semaines...

Est-ce une invitation muette ? Graham avait semblé passer le cap du tutoiement pourtant il se ravisa à la dernière seconde. Voulait-il gardait son aspect de gentleman ? Avait-il eu perd de passer ce cap un peu trop rapidement ?
Coincé devant cette question qui lui avait l'air vitale, l'impérial sursauta légèrement observant l'humain se rapprocher d'elle.
En deux pas, Graham lui faisait face. Les yeux rubis plongèrent de nouveau dans les siens. Qu'allait-il faire ? L'esprit d'Ariès était bombardé de question en tout genre, elle ne pouvait pas trouver la moindre réponse.

Qu'il n'approche pas plus...

Tout s'enchaînait à une vitesse vertigineuse, impossible de tout suivre. Les pupilles écarlates se dilatèrent voyant l'homme d'affaires faire un mouvement. Elle s'apprêtait à faire un pas en arrière lorsque quelque chose la reteint. Un lien inconnu semblait retenir sa main gauche. Son regarda translata vers cette chaîne qui semblait délicatement entraver sa main.
Taniah vit les doigts de Graham se frayer un chemin sur la paume de sa main avec lenteur et douceur.
L'extrémité de ses phalanges beiges étaient brûlantes, celles-ci contrastaient avec la fraîcheur des mains de la Chiss. Comparait à lui, le corps d'Ariès n'avait pas besoin de se réchauffer ; les températures les plus froides de cette planète au climat tempéré étaient loin de la refroidir.

Une sensation de fourmillement suivit de chaleur se propagea petit à petit, de doigt en doigt. Seconde après seconde la main de l'Impériale devenait plus chaude tandis que celle de Graham semblait se refroidir éteignant progressivement l'incendie qui lui parcourait les veines.
Durant ce laps de temps, Ariès fut muette ne se contentant que d'observer la scène tout en se fiant aux sensations qu'elle éprouvait. Le ressentit était similaire au bref contact qui avait eu lieu dans la salle de réception, mais cette fois-ci le contact durait, encore et encore.

Aucune des deux mains ne voulait quitter l'autre, à croire que ce contact était vitale pour elles.
La Chiss entrelaça ses doigts entre ceux du charmant, que disait-elle, du sublime homme d'affaires.
Son pouce caressait avec une précaution infinie le creux de la main de Graham refermant un peu plus l'étreinte sur celle-ci.

Sans qu'elle en ait donné l'ordre, son corps se chargea de réduire les quelques mètres qui la séparaient de lui.
Son buste ne tarda pas à effleurer celui de Graham, ses yeux ne regardaient plus leur main, mais se noyaient dans un océan aux couleurs des pupilles de l'humain.
Ariès recula d'un demi-pas gardant toujours sa main gauche dans celle de son interlocuteur, emplissant ses poumons en une seule bouffé d'air. Elle brisa enfin ce long silence paraphrasant l'ancienne phrase de Graham:

Le constat est le même pour moi Graham. Il y a peu de chance que je tombe sur quelqu'un comme... La voix s'éteignit quelques secondes avant de reprendre sur un ton plus confiant, il fallait briser cette glace qui les retenait.
...comme toi. Alors en dépits du temps qui nous ait si précieux.
J'aimerai que nous en profitions tout les deux, même si c'est l'histoire d'une minute, d'une heure ou d'une nuit entière...


Taniah se surprit elle-même. Venait-elle d'elle-même briser cette glace qui semblait les paralyser ?
Elle qui était si... Timide lorsque les conversations tournaient vers les choses personnelles. Elle n'avait pas réagi comme cela lorsque la Couturière de Têta l'avait abordé d'une manière plus que tactile.
Ariès n'était pas du genre à prendre les devants et pourtant elle l'avait bien fait. Elle ne voulait pas passer pour une "fille facile" qui craque au premier beau garçon venue, mais cette fois-ci son corps parlait et non l'agente froide qui prenait les commandes.
Portée par un élan de courage et de sentiments, la Chiss décida de ne plus faire marche arrière.

Graham l'avait suffisamment ébranlé pour savoir que craquer n'était qu'une question de temps. Et puis à quoi bon être à une fête si l'on ne peut pas en profiter ? À quoi bon se retenir ?
Elle était en mission, elle le savait bien, mais rien ne pouvait l'empêcher de "s'amuser" tout en accomplissant sa quête.
Il suffisait qu'elle attrape l'Impérial avant la fin de la soirée et vu la fiche technique qu'elle avait reçu de l'individu en question. Il y avait de forte chance, qu'il finisse comme à son habitude sur le pas de la porte ; une bouteille à la main bien après la fermeture de la soirée en train de s'affaler contre un mur dans un état végétatif.

Elle fit un pas en avant afin d'être de nouveau à proximité de l'homme d'affaires. Son sourire se voulait plus franc, bien plus qu'à l'accoutumé. Cette fois-ci, il était réellement sincère, l'avait-il remarqué ?

Graham... Sachez...Sache que depuis notre conversation sur le balcon, je n'ai eu qu'une envie. L'envie de faire...


Ariès se colla de plus belle pour embrasser son interlocuteur. Il est fort probable qu'elle l'ait surpris, mais quelle que soit l'issue de cette action. Elle ne regrettait pas son geste. Elle ne pensez plus aux choses que cela pouvait engendrer. Elle ne pensait plus tout court. Ses mains se dirigèrent délicatement dans les cheveux du gentleman faisant bien attention de ne pas le décoiffer.
Taniah plongea dans les abysses d'un baiser langoureux, d'on seul son corps avait le secret. Comment pouvait-elle faire cela ? Elle n'avait jamais fait ce genre de chose auparavant.

Toutes ses bonnes intentions étaient oubliées, toute volonté de résistance s'était elle aussi envolé.
Cette soudaine attirance envers Graham était implacable, elle ne contrôlait plus rien.
Elle laissait son corps parler à sa place, laissant ses mains se balader sur l'arrière de la tête de l'humain.
Dans un effort qui défiait l'imagination, elle se décolla de lui reculant de nouveau et nageant en pleine confusion.

Venait-elle de commettre une erreur irréparable ? Sa main droite palpa ses lèvres afin d'enregistrer la moindre sensation vécue pendant ce baiser fulgurant. Son regard fuyait de nouveau, elle avait peur. Peur d'avoir fait une erreur. Peur d'avoir forcé la main à Graham.

Excuse...Excusez moi Graham.... Je ...


Envahit par la peur ? Le Stress ? Le doute ? Elle rangea ses mains derrières son dos. Détournant le regard et rougissant de honte.
#31458
Graham se sentait comme fondre au contact de Taniah, son visuel, ses mots, son parfum...Tout le submergeait et lui fit presqu's'oublier au contact de la délicieuse Chiss...Les mots se bousculèrent dans son esprit et dans sa bouche et c'est durant ce bref moment d'apesanteur relationnelle qu'elle osa ce qu'il faisait d'habitude assez facilement !! Lui avouer qu'elle était attirée comme lui l'était, deux pôles opposés et concrétiser à sa seule initiative, par un geste intime d'une grande tendresse et ardeur.

Le constat est le même pour moi Graham. Il y a peu de chance que je tombe sur quelqu'un comme... ...comme toi. Alors en dépits du temps qui nous ait si précieux.
J'aimerai que nous en profitions tout les deux, même si c'est l'histoire d'une minute, d'une heure ou d'une nuit entière...Graham... Sachez...Sache que depuis notre conversation sur le balcon, je n'ai eu qu'une envie. L'envie de faire...


Jamais baiser ne fut plus suave, ni enivrant, un flot d'endorphine(s) anesthésia son cerveau en une vague, non, un raz de marée de désir qui imprima au fer rouge, l'image de Taniah, en son coeur. Comment définir des instants à la fois, légers, intenses, puissants ?? Telles furent les sensations qui l'envahirent, Graham appréciait ce contact intime et si particulier d'une bouche parfaite qui s'offrait à lui avec passion.

Graham fit naturellement passer son bras autour de la taille de Taniah pour saisir la courbure dynamique de ses hanches jusqu'à la naissance de l'arrondi de son flanc, s'arrêtant là, où il n'avait pas encore reçu l'aval de Taniah. Il en profita alors pour savourer la nuque bleutée de la jeune femme, remontant jusqu'au lobe de son oreille gauche en le suçotant et mordillant brièvement.

Tout à sa passion, il sentit une fausse note comme si cette fleur délicate se refermait sur elle-même.


Excuse...Excusez moi Graham.... Je ...

Il posa son front sur le sien pour maintenir le contact et la rassurer.

- Ne crains rien, ces instants sont les nôtres, peu importe la suite...Il la regarda, plongeant ses yeux dans ses rubis étincelants.
- La plupart sont impressionnés par un tel regard mais moi, je le trouve fascinant. Toi qui aime ce qui est rare, tu n'as pas vu que tu était en possession d'un grand trésor : TOI...Tu es unique Taniah mais je crois que je vais porter plainte : tu as pris mon coeur, ma liberté, mon libre-arbitre mais tant que tu es là, je saurai pourquoi il bat, pourquoi je me sens libre et pourquoi j'ai envie de partager ma vie, mon temps et énergie, avec toi...Pour toi...

Jamais il ne s'était ainsi dévoilé, il se sentait nu, dépendant...amoureux !
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By Ariès
#31470
Ce "tête à tête" eut le don de rassurer quelque peu l'agente. Graham venait de renouer cette proximité, les signes étaient plus qu'encourageant. Ils étaient prometteurs même.
Elle pouvait se féliciter de ne pas avoir brusqué l'homme d'affaires, bien au contraire. Il était loin d'être indifférent au bouche à bouche qui venait d'avoir lieu.

- Ne crains rien, ces instants sont les nôtres, peu importe la suite...Il la regarda, plongeant ses yeux dans ses rubis étincelants.
- La plupart sont impressionnés par un tel regard mais moi, je le trouve fascinant. Toi qui aime ce qui est rare, tu n'as pas vu que tu était en possession d'un grand trésor : TOI...Tu es unique Taniah mais je crois que je vais porter plainte : tu as pris mon cœur, ma liberté, mon libre-arbitre mais tant que tu es là, je saurai pourquoi il bat, pourquoi je me sens libre et pourquoi j'ai envie de partager ma vie, mon temps et énergie, avec toi...Pour toi...


Je suis unique, je suis...unique.
Se répétait-elle, comme si cette phrase avait déclenché un déclic en elle.

Les dires de Graham consumèrent le cœur de la Chiss, cette proximité, son visage, ses yeux, ses lèvres...
Ses dires avaient eu le don de la faire rougir de plus belle. Taniah était heureuse, légère et enjoué, elle l'avait enfin trouvé. Elle en était sûr. L'Impérial avait trouvé la personne qui l'appréciait à sa juste valeur. Qui l'aimait pour ce qu'elle était et non pas pour son physique avantageux ou ses compétences. Une personne qui ne voyait en son espèce non pas un problème mais un signe de rareté.

L'homme d'affaires disait vrai, le regard écarlate avait eu don d'effrayer plus d'une personne mais lui trouvait cela fascinant, remarquable.
Il semblait s'être dévouait à Ariès corps et âme. Comment est-ce possible ? Comment cette soirée "anodine", avait-elle pu se transformer en songe ? Est-ce la réalité ou est-ce un rêve ? Tout semblait trop beau pour être vrai.
Se pinçant discrètement le bras gauche, elle sentit une douleur vive mais légère lui parcourir le bras.
Ariès en était sûr, ce n'était pas un rêve mais bien la réalité.

Se rendant compte de cela, elle fut dévorée par une envie terrible, celle de posséder une fois de plus les lèvres de l'homme qui se tenait en face d'elle. Mais elle ne pouvait rester muette devant celui-ci, pas après tout ce qu'il avait dit.

Tu as raison... Cet instant et ceux à venir sont à nous, rien qu'à nous...
Ce que tu me dis Graham. Me touche...profondément. Je n'ai jamais reçu de tel compliment de toute ma vie. Et le fait que cela vienne de toi, ne me touche que plus encore.
Graham toi aussi tu n'es pas sans reste. Tu es unique, en plus de vingt ans d'existence et autant de voyage je n'ai jamais croisé une personne comme toi. Tu es une à part entière, un trésor, tu es mon trésor...
Je suis à toi et tu es à moi...


Le sourire qu'elle arborait se voulait plus joueur, elle afficha une mine innocente et quelque peu contrit. Mettant ses mains derrières le dos et penchant légèrement la tête vers l'avant comme une enfant qui avouait une bêtise à un parent.

Ho non, ne portez pas plainte. S'il vous plait...
Je n'ai pas d'argent pour acheter mon pardon. Un autre baiser vous suffirait-il Monsieur Graham ? Un, deux ou même trois si vous le souhaitez. Mais ne portais pas plainte, s'il vous plait ...


Ariès se chargea de réduire les derniers centimètres qui séparaient ses lèvres bleutées de celles de l'humain.
Elle lui offrit ses lèvres sans la moindre résistance, de nouveau la passion était là. Cette attraction invisible qui défiait tout ce qui pouvait l'entraver.
Fermant les yeux, l'agente déposa sa tête sur l'épaule de Graham. Son corps exerçait une légère pression sur celui de son partenaire. Le contact avec le buste de l'humain aussi léger soit-il permettait à Taniah de deviner les formes du buste de celui-ci.
L'étreinte charnelle lui réchauffait le cœur, elle pouvait sentir celui-ci tambouriner à vive allure. Tandis que les doigts de sa main droite s'enfonçait doucement dans le tissu du costume du gentleman ; l'autre massait lentement le cuir chevelu.

Lui dévorant avec lenteur la nuque, la Chiss chuchota d'un air interrogateur quelques mots à l'oreille de Graham.

Tu disais vouloir partager ton temps avec moi. Rester sur ce balcon fait-il partie de ton programme ou as tu quelque chose d'autre en tête ?
Elle recula son visage du sien afin de voir l'expression qui s'affichait sur le visage de sa convoitise.
Rester ici dans le froid, serait un peu triste tu ne trouves pas ?


Elle regarda pensive, le ciel étoilé. Pouvait-elle réellement vivre avec lui ? Même en cet instant Ariès était aux services de l'Empire. Serait-elle prête à quitter sa Nation pour lui ? Que lui réserverait son avenir si elle décidait de tout plaquer pour partir avec Graham ?
Autant de questions qui ne pouvaient trouver de réponse. Dans l'immédiat, Taniah ne souhaitait qu'une seule chose. Que cette somptueuse soirée continue en présence du charmant homme d'affaires.
#31476
Taniah avait retrouvé une paix intérieure, alimentée par la passion naissante et ses mots ne firent que le confirmer...

Tu as raison... Cet instant et ceux à venir sont à nous, rien qu'à nous...
Ce que tu me dis Graham. Me touche...profondément. Je n'ai jamais reçu de tel compliment de toute ma vie. Et le fait que cela vienne de toi, ne me touche que plus encore.
Graham toi aussi tu n'es pas sans reste. Tu es unique, en plus de vingt ans d'existence et autant de voyage je n'ai jamais croisé une personne comme toi. Tu es une à part entière, un trésor, tu es mon trésor...
Je suis à toi et tu es à moi...


Taniah joua le jeu en avouant d'être à l'origine du "délit" amoureux dont Graham avait été "victime", ce qui ne fit que le charmer et attiser son envie de ne faire qu'un avec elle.

Ho non, ne portez pas plainte. S'il vous plait...
Je n'ai pas d'argent pour acheter mon pardon. Un autre baiser vous suffirait-il Monsieur Graham ? Un, deux ou même trois si vous le souhaitez. Mais ne portez pas plainte, s'il vous plait ...


- Autant que tu veux, Taniah...

Les mots moururent, ses lèvres roses se joignirent à celles d'azur, répondant à l'attirance mutuelle qui s'était créee, si les choses continuaient ainsi, renforçant leurs pulsions, Graham allait finir par oublier totalement l'endroit où il se trouvait ! C'était comme lutter contre un courant impétueux à contre-sens !

Quand elle se blottit contre lui, il s'apaisa, l'écoutant avec attention...


Tu disais vouloir partager ton temps avec moi. Rester sur ce balcon fait-il partie de ton programme ou as tu quelque chose d'autre en tête ? Rester ici dans le froid, serait un peu triste tu ne trouves pas ?


Il la regarda avec un sourire coquin puis lui répondit :

- Tu as raison, je connais mal les lieux, trop exposés à mon goût et beaucoup trop de monde ! Par contre, je connais un endroit où nous serons à l'aise...A l'abri des regards et oreilles indiscrètes, par contre, il nous faudra sortir d'ici...Je vais demander de l'aide pour avoir un plan des lieux et nous trouver une voie de sortie discrète.

Appuyant sur son data-chrono, il émit un signal crypté et à moins de 3 km, un RM2020 sortit de la soute du Nubian, s'élevant dans les airs. Le but du droïde était clair, aider Graham à sortir du périmètre de la villa, sans déclencher l'alerte. Le droïde se positionna à moins d'un km et émit un schéma tactique, indiquant à Graham, les rondes et systèmes d'alarmes actifs/passifs...il n'avait pas besoin de regarder un écran de contrôle, tout se passait dans sa tête et ses yeux comme s'il avait enfilé une armure tactique...

- C'est comme une partie de cache-cache, suis-moi et imite-moi, nous devons être synchrones pour nous esquiver en toute discrétion, nous reviendrons...plus tard ou jamais ?

Il lui tendit la main et ils commençèrent à déambuler comme deux amoureux, ce qui était vrai, vers la sortie, du moins, une entrée de service moins fréquentée que le portail principal. Son champ de détection bascula en un mode optimisé par les senseurs du droïde, lui transmettant les sources de dangers divers (gardes, alarmes, champs balayés par les caméras, points de pression où divers capteurs se trouvaient, ça commençait à faire beaucoup trop de systèmes de sécurité...

Quand une caméra pivotait vers eux, ils étaient obligés d'échapper à son oeil inquisiteur en se réfugiant dans le buisson masquant toute acquisition, restait à espérer qu'il n'y ait pas de filtre infrarouge incorporé !
Une fois que l'engin "regardait" ailleurs, ils sortaient du champ balayé, Graham semblait marcher sur la pointe des pieds à certains endroits, latéralement comme un crabe parfois ou faire un saut à un endroit donné, l'endroit était décidement trop piégé pour être honnête !!

Plusieurs patrouilles de gardes furent évitées, certains fumaient même en service, tellement sûrs de leurs systèmes sophistiqués ! Mais une fois arrivés à la porte, il y avait un digicode, ce qui voulait dire qu'ils n'auraient que quelques minutes avant que la sécurité ne les localise ! Graham se concentra sur les touches enfoncées, son zoom incorporé montra que certaines touches étaient plus souvent utilisées que d'autres, par contre, c'était l'ordre dans lequel elles étaient tapées !!

2 solutions : ou on programmait une livraison "bidon" en appelant un vrai livreur ou il faudrait forcer la serrure digitale ! Que faire ? L'heure était tardive et la sécurité n'allait pas tarder à remarquer que deux invités manquaient et il était hors de question de se livrer dans une maison inconnue à des ébats qui ne regardaient...personne !

Explorant ses données tactiques, le RM2020 repéra le générateur principal de la villa, l'alimentation générale vers les caméras et ouverture des portes. Il créea une surtension qui surchargea le système electrique, entraînant une "banale coupure de courant", la porte s'ouvrit sans problème pour nos deux tourtereaux de prendre le large grâce à un taxi-speeder hélé au passage...

Graham devina que Taniah avait dû trouver cela très surprenant de la part d'un "homme d'affaires", de se comporter en "homme d'action", il lui dit :
je t'expliquerai dans quelques minutes et il serra sa main tendrement.

Une fois, arrivé au hangar...Elle put découvrir son yacht chromé :


- Bienvenue à bord de mon humble véhicule, "Odyssée"

Image


- Il est temps que nous laissions derrière cette atmosphère un peu glauque ! Viens t'asseoir à mes côtés et profite de la vue ! Tu sais piloter, je suppose ?

Le temps de donner un plan de vol à la tour, d'avoir les autorisations et le yacht décolla, s'élevant avec élégance dans le ciel puis l'atmosphère et orbite de Naboo. Une fois, stabilisé, Graham défit sa ceinture, s'approcha de Taniah, l'invita à se lever et dit :

- Enfin seuls et sans caméras ! Pour notre évasion, j'ai une grande habitude des système de sécurité, étant passionné par l'electronique, je connais certaines failles des systèmes de sécurité, ça m'a bien aidé par le passé ! Et j'ai encore quelques atouts en réserve mais je ne vais pas tout te dire...de suite...S'il n'y a plus de mystère(s)...

Dès qu'elle fut debout, il entoura sa taille et l'embrassa fougueusement, puis lui dit :
- Où veux-tu aller ? Les réservoirs sont pleins...Il plongea son regard dans le sien :

- As-tu déjà vécu une expérience intime en gravité zéro ?? Peut-être ai-je été trop direct, pardonne-moi mais tu me plaîs tellement...Que veux-tu que je fasse pour toi ?

C'était une question large, ouverte, qui pouvait se retourner contre Graham mais il était...amoureux, point barre ! Et il n'avait qu'une seule envie, faire un patchwork de couleur(s) entre le bleu azur et sa couleur chair. Tout un programme !
#31484
S'il était une faiblesse notable qu'elle ne se connaissait pas, Varadesh songeait en cet instant ou elle vidait son second verre que ce devait certainement être l'alcool. N'est pas Corellien qui le souhaite après tout, et la Pantoran n'avait guère l'habitude des fêtes bien arrosées. Elle ne put même réprimer un hoquet involontaire lorsqu'elle eut bu le contenu avant de se mordre la lèvre avec un amusement gêné. Ce n'était pas vraiment là le comportement qu'aurait attendu d'elle son maître, pensa-t-elle.

Sauf si le but était de paraître plus faible qu'elle ne l'était, endormir la vigilance de cette potentielle rivale au joli minois. Elle avait bien senti son pouvoir dans la Force et savait ne pas avoir affaire à une Sith, ce qui ne faisait qu'augmenter le danger et la curiosité que lui inspiraient la demoiselle aux cheveux blancs. Ce qu'elle savait de cette Alayna se bornait à la filiation qu'elle avait avec la dirigeante d'une nation loin dans le Nord. Inutile de dire que pour la Sith, cela n'en rendait que plus alléchante la conversation qu'elles avaient.

Déjà son esprit songeait à comment utiliser au mieux tout lien qu'elles pourraient nouer. Ce n'était pas tout les jours qu'une riche et puissante héritière vous tombait entre les mains après tout. Et puis le spectacle était tout à fait agréable, pour ne rien enlever. Vraiment, cela en était presque un coup de pouce du destin que d'avoir rencontré Alayna. La désastreuse entrevue avec la Chiss avait au moins eu ça de bon...

N'ayez crainte, je vous sauverai de vos problèmes. Ce serait bien dommage de vous voir échouer avec un bougre qui ne vous mérite pas.

Voilà au moins un point sur lequel elles devaient être entièrement d'accord. Pas que l'inconnu ne soit spécialement laid mais entre son costume bon marché et son physique banal, il était... Commun. Normal. Lambda. Sans intérêt. Un anonyme de plus parmi la masse sans nom ni visage qui constituait la foule peuplant cette galaxie et cette soirée. Varadesh observa son interlocutrice fondre sur sa proie avec la grâce et le talent d'une pratique assidue. Visiblement, la chasse était un domaine qu'Alayna savait pratiquer. Cela la fit sourire, encore une qualité ajoutant du piment et du danger à leur petit jeu du chat et de la souris.

Seule, observant à quelques mètres d'un air faussement négligent, elle put constater comme le Chandrillienne savait mettre à l'aise ceux à qui elle parlait, pour un peu ses sourires et rires amusés aux plaisanteries de l'homme auraient presque pu sonner comme étant vrais. Lui n'y voyait que du feu mais la Sith, elle, n'était pas aussi naïve: Alayna jouait avec lui sans vergogne, testant sa volonté et sa force de caractère. Cela n'en rendait que plus déplorable le fait qu'il ne fasse preuve ni de l'un ni de l'autre.

Kasimir De Valtos, de la lointaine Baronnie dans l'hémisphère Sud de Naboo. Je possède quelques vignes et de nombreuses terres qui m'ont permis de me faire une petite affaire confortable. En vérité, notre chiffre d'affaires...

Et de commencer à se lancer dans un long exposé sur les vertus des vignes familiales ainsi que les revenus substantiels qu'il en tirait chaque mois. Varadesh bailla sans même cacher son ennui. Encore un homme prétendument riche et puissant qui, n'ayant aucun vrai atout dont jouer, tentait de gagner le cœur d'une femme de la seule manière que ses semblables connaissaient: en vantant leur richesse. Comme s'il suffisait de sortir les crédits pour obtenir l'affection d'une dame. Ridicule.

Il était temps pour elle de jouer son rôle et de sauver sa compagne des griffes de ce rustre avant qu'elle n'en meure d'ennui. Et pour cela, quoi de mieux que de se donner - discrètement - en spectacle? D'une simple pensée, alors qu'elle se dirigeait lentement près du couple, elle fit venir à elle une coupe de bourbon qu'elle fit venir jusqu'à la nuque de l'homme. Elle rompit alors le contact et stoppa son recours à la Force. Le verre se brisa sur la peau du pauvre qui se retrouva trempé d'alcool. Déjà que son odeur corporelle n'était guère aidée par son produit bon marché, voilà qui n'allait pas arranger son cas.

L'homme se mit à jurer dans un dialecte local en faisant de grands gestes des mains comme s'il espérait ainsi se débarrasser de l'odeur tenace qui l'imprégnait à présent. Quant à Varadesh, elle s'était déjà interposée entre lui et Alayna, toisant avec un mépris glacé De Valtos. Présentant à sa compagne son dos à peine recouvert par le tissu de sa robe, elle eut un sourire mauvais, se réjouissant de la honte et l'humiliation infligées. Le bougre sembla sur le point d'exploser et de la gifler mais sous le poids des regards alentour, se ravisa.

La mine décomposée, il marmonna une excuse à la jeune fille aux cheveux blancs avant de faire un pas en arrière. Mais avant qu'il puisse sauver les meubles en s'esquivant avec un minimum de dignité, la Pantoran noua son bras à celui de l'Humaine, jeta un dernier regard méprisant avant de s'éloigner en menant la marche, les deux riant bruyamment devant sa déconfiture. En vérité, Varadesh ne savait pas vraiment ou elles se dirigeaient mais bientôt, elles furent arrivées aux jardins du manoir, lesquels prenaient la forme d'un labyrinthe soigneusement entretenu.

Vous avez vu sa tête? Quel scandale! Ridiculisé par 2 jeunes adultes devant tout le monde! Ha!

Y avait-il une véritable cruauté qui transparaissait dans sa voix ou était-elle simplement joueuse, une enfant s'amusant comme elle pouvait parmi ce monde d'adultes? Même elle n'en savait fichtre rien, les cartes se brouillaient jusqu'à ce qu'il devienne impossible de distinguer le vrai du faux. Telle était la nature d'un Sith, ne jamais se montrer tel qu'on était, étouffer son moi intérieur et ne présenter qu'un masque à enlever ou changer selon les besoins. Cela était parfois fatiguant, parfois excitant. Et parfois, sans qu'on ne l'explique, tout les masques tombaient pour révéler la vraie personne.

Elle avait du mal à retenir ses gloussements et ses éclats de rire. Qu'il était bon de profiter de la vie, quand bien même cela ne durerait que quelques heures, poussières disparaissant aussitôt dans le voile du temps qui passe. A présent qu'elle se rendait compte ou elles avaient atterri, elle ne savait pas trop quoi faire pour la suite. Elle adressa un regard complice et interrogateur à Alayna, suivi d'un sourire particulièrement espiègle.

Il semblerait que nous nous soyons perdues. Je me demande comment nous pourrons retrouver notre chemin si nous pénétrons dans ce dédale de plantes et de fleurs.

Elle n'avait pas lâché le bras de sa compagne tout le temps ou elles avaient marché en riant jusqu'à arriver et ce fut alors que la fraîcheur de sa peau la frappa. Le frisson qui lui vint ensuite ne devait rien aux températures fraîches mais agréables qui régnaient sur cette soirée, quand bien même Varadesh essayait de s'en convaincre. Peut-être que... Non, elle ne pouvait pas le croire. Et puis de toute façon, cela ne les mènerait nulle part n'est-ce pas? Mais cette soirée était la dernière, ensuite de quoi une nouvelle année débuterait et avec elle de nouveaux espoirs, de nouveaux buts. Qui pouvait savoir de quoi demain serait fait? Ce qui comptait, c'était aujourd'hui, ici, maintenant.

Vous savez Alayna, j'ai l'impression diffuse que vous avez un esprit très intéressant. Et je ne vous cache pas que vous savez parler et vous présenter comme peu en sont capables.

Lentement, tandis que de sa voix devenue très douce elle lui exposait ces mots, la Pantoran s'était rapprochée petit à petit de sa compagne jusqu'à être vraiment très proche. Elle pouvait même en sentir les effluves de son parfum sur son visage et sentit une fois encore le rouge lui monter aux joues. Son visage s'attarda encore d'interminables secondes, à quelques centimètres de celui de l'humaine, avant de glisser sur le côté. Le murmure à son oreille était comme une promesse interdite qui persista même après qu'elle ait eut parlé.

Après tout, je connais peu de gens capables de sentir et manipuler la Force comme vous le faites...

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By Ariès
#31489
Le duo était sur la même longue d'onde. La résidence était sur peuplée, trop de garde, trop de caméra, trop d'invité et pas assez d'intimité.
Graham comme tout gentleman qui se respecte décida de tout prendre en main, après tout ce n'était que partie remise. La Chiss s'était chargée de faire le premier pas, le premier baiser, la première accolade.
Elle n'avait pas de question à poser, son esprit était sur un petit nuage ; elle était loin, très loin de ce genre de "détail". Tout ce qu'elle voulait c'était être en sécurité, à l'abri et surtout à l'écart des regards ; seule, seule avec lui et personne d'autre.

Ariès ne dut attendre qu'une paire de seconde avant de voir Graham lui tendre la main afin de l'accompagné vers cette destination inconnue. C'était à la fois intrigant, apeurant et excitant, elle avait toute confiance en lui. Il ne lui arriverait rien, tant qu'elle était à ses côtés aucun accident ne pouvait arriver.

- C'est comme une partie de cache-cache, suis-moi et imite-moi, nous devons être synchrones pour nous esquiver en toute discrétion, nous reviendrons...plus tard ou jamais ?

Je ne sais pas... Je dois dire que l'idée de revenir à la Soirée ne m'a pas effleuré l'esprit. Je pensais à des choses plus ... Importante. Dans le cas ou je dois revenir, je pourrais toujours revenir sans encombre avec un taxi.
Ne t'inquiète pas pour moi Graham.


Main dans la main le couple nouvellement formé marcha en direction de la sortie le visage tout sourire.
Tout semblait normal mais l'Impérial ne pouvait que ce demander comment son conjoint pouvait connaître aussi bien les environs. Il n'avait pourtant dit qu'il était d'ici, la chose l'intriguer. Il semblait connaître son itinéraire sur le bout des doigts, devinant même à l'avance certain tournant. La sécurité si fournit semblait étonnement facile à éviter, trop même.
Avait-il des tuyaux venus tout droit de la sécurité elle même ? Avait-il des implants comme certains individus ? Une telle efficacité frôlait l'inhumain. Il y avait de quoi avoir peur, mais être détenue par la sécurité était bien un sort bien plus périlleux que d'être entre les mains de Graham.

Arrivé à un croisement de plusieurs chemins le duo se stoppa net. L'obscurité n'était point un problème pour Taniah si les Chiss avaient un avantage certain, c'était pour voir sans trop de problème dans l'obscurité même la plus totale. L'humain ne semblait lui aussi pas incommodé par cette absence de lumière.
C'était plus qu'intrigant mais loin d'être effrayant, peut-être est-ce un des nombreux mystères qui rendaient Graham aussi précieux et aussi mystérieux.
Les amoureux virent sans difficultés une caméra qui balayait latéralement à un rythme assez soutenu l'endroit. L'œil du "guetteur" se rapprochait dangereusement d'eux. Dans un geste de précipitation, ils durent se réfugier dans un buisson, dupant le vautour qui guettait ses proies et qui n'attendait qu'une seule chose.
Prévenir ses confrères et faire sonner le glas du repas.

Le buisson était garnit mais quelque peu petit pour deux personnes, il fallait donc se serrer pour pouvoir dissimuler les deux corps. Blottit l'un contre l'autre, leur respiration se faisait haletante, il y avait de la tension d'en l'air. Resserrant un peu plus ses doigts sur ceux de Graham, celui-ci sortit avec précipitation entrainant la jeune femme par la même occasion. La caméra avait "baissé sa garde" et dans une réaction fulgurante le gentleman avait choisit le meilleur moment pour partir.
L'obstacle enfin franchit s'en suivit de nombreux arrêt forcé, attendant le passage de la sécurité ainsi que d'autres caméras.
Les soupçons de la jeune femme étaient donc fondés, cette endroit était bien trop surveillé pour être normal. Cela faisait-il écho à ce fameux "Protocole" ? Elle ne pouvait faire de conclusion trop hâtive. Ariès n'avait pas assez d'information pour faire un quelconque constat.
Quoi qu'il se passe pendant cette soirée, cela n'était plus de son ressort. Il pouvait y avoir une tuerie que cela ne la ferait pas broncher. D'ici peu de temps, elle serait loin de cette Résidence plus que douteuse et proche de Graham, le centre de son attention.

Dernière ligne Droite ! Il ne restait plus qu'une porte à passer, une seule porte. La liberté était à portée de main. Ou plutôt à porté de Code...
La situation était quelque peu ennuyeuse, la porte en question nécessitait un code d'accès pour pouvoir être déverrouillée. C'était fort fâcheux pour le duo qui se retrouvait coincé si prêt du but.
L'Agente n'avait hélas pas le strict nécessaire pour pirater la porte et montrer ses talents devant lui même si il était l'élu de son cœur ; était beaucoup trop risqué à son gout.
Elle ne pouvait que deviner la première touche, parmi toutes les touches ; la première touche est toujours la plus enfoncée. Les individus la pressent toujours avec ardeur puis avec un peu plus de retenue en tapant les touches restantes.

Acte prémédité ou heureux coup du sort ?
Taniah ne pouvait le dire, la porte venait de se déverrouiller sous ses yeux ébahis. Graham n'avait rien touché pourtant. Regardant autour d'elle, l'agente vit les lumières environnantes éteintes.
Coupure de courant à première vue. L'interrogation partit vite à la trappe tandis que les deux tourtereaux prenaient un speeder en direction du hangar ou résidait le splendide vaisseau de l'humain.

Je t'expliquerai dans quelques minutes et il serra sa main tendrement.


Semblant avoir vue la Chiss dubitative, Graham se chargea de dissiper ses doutes et ses questions. Usant de son charme ravageur et d'un baiser à faire tomber plus d'une femme en pamoison.
Un immense hangar, voilà donc un lieu bien anodin pour être à l'écart. Quoi qu'un peu triste à son gout mais l'Impériale se ravisa voyant un vaisseau flambant neuf trôner au centre de l'immense lieu de stockage.
L'homme d'affaires était particulièrement fier de son acquisition, la jeune femme était conquise. Voilà un endroit bien plus propice à des actes plus personnels.

Bienvenue à bord de mon humble véhicule, "Odyssée"


Humble, le mot est bas... Il est sublime, je n'en attendais pas moins venant de toi. J'espère que l'intérieur est aussi ravissant que l'extérieur.


Enfin rentré dans l'Odyssée, les yeux rubis de la Chiss eurent le plaisir de regarder avec attention du mobilier de première facture voir de luxe. Tout suintait l'opulence, la classe et le luxe. D'habitude la jeune femme n'en était pas friande mais là la situation était ... différente.

I
l est temps que nous laissions derrière cette atmosphère un peu glauque ! Viens t'asseoir à mes côtés et profite de la vue ! Tu sais piloter, je suppose ?

Mais avec plaisir très cher, je sais piloter une large gamme de vaisseau mais je préfèrerai vous voir manœuvrer ce bijoux de technologie et de luxe.


L'Odyssée décolla sans attirer la moindre attention, tout le monde devait être afféré à réactiver le courant dans certain endroit de la ville. Rapidement le yacht traversa les nuages de la ravissante Naboo avant de ralentir autour de son orbite. Ayant atteint une vitesse de croisière raisonnable, Graham se leva du siège et s'approcha de Taniah, l'invitant à se lever.

- Enfin seuls et sans caméras ! Pour notre évasion, j'ai une grande habitude des système de sécurité, étant passionné par l'électronique, je connais certaines failles des systèmes de sécurité, ça m'a bien aidé par le passé ! Et j'ai encore quelques atouts en réserve mais je ne vais pas tout te dire...de suite...S'il n'y a plus de mystère(s)...

Et bien, j'ai hâte de tout découvrir mais ne m'en dites pas plus cela cacherait le plaisir de la recherche. J'espère tomber sur quelques bonnes surprises...


Tandis qu'elle se levait avec grâce de son fauteuil ma foi confortable, l'homme d'affaires entoura sa taille. Déposant délicatement ses doigts sur son flanc tout en embrassant une fois de plus avec fougue tout en laissant une pointe de douceur. Une baiser à la fois sauvage et tendre, une sensation à vous en faire tourner la tête.

- Où veux-tu aller ? Les réservoirs sont pleins...

Je n'ai pas de destination favorite. Je te laisse me montrer tes coins favoris...

L'échange de visuel se faisant intense, il était séduisant, magnétique.
Le regard de Graham se fait brûlant, intense ; ce qu'elle voyait dans ses yeux ressemblait à un véritable incendie.


- As-tu déjà vécu une expérience intime en gravité zéro ?? Peut-être ai-je été trop direct, pardonne-moi mais tu me plais tellement...Que veux-tu que je fasse pour toi ?


L'homme d'affaires s'était peu être un peu trop emballé. Il semblait presser mais la Chiss préféra calmer le jeu, même si calmer le jeu était un bien grand mot. Taniah décida donc de nourrir lentement le feu pour qu'au moment propice les deux s'embrasent dans un immense incendie. Aux couleurs bleu et beige, des couleurs qui vont si bien ensemble...
Taniah ne se montra pas offusquée bien au contraire, elle était conciliante.


Ne soit pas si pressé Graham, tu as dis que nous devions profiter des moments que nous passons ensemble.
Alors prend ton temps. Le désir est quelque chose que l'on doit attiser petit à petit, pour qu'au moment venu ce désir se transforme en feu d'artifice.
Si je ne me trompe pas ce genre de vaisseau est équipé de jacuzzi. Je serai ravie de me détendre un peu après la course effrénée que nous avons faites.



Visitant rapidement le vaisseau à la recherche du jacuzzi, Ariès finit par tomber sur celui-ci.
Cette soirée aller être bien plus relaxante que ce qu'elle avait espéré à son arrivé sur Naboo.
Trouvant à proximité une petite salle de bain, la jeune femme se retrouva dans une situation quelque peu délicate. Elle leva donc légèrement la voix afin que son compagnon puisse accourir.
Elle afficha une mine quelque peu gêner c'était tout à fait normal mais si elle ne demandait pas de l'aider. Elle ne pourrait pas profiter du bain à bulle. Un sacrifice nécessaire pour se relaxer.
Taniah fit vaulte face montrant son dos au charmant gentleman qui pouvait avoir le plaisir d'observer les courbes élancées de l'agente.

Graham, je ... pourriez.. heu.. excuse moi... Pourrais-tu me descendre la fermeture éclair s'il te plait ? L'embout en métal est bien trop petit, mettre la robe relève du miracle et l'enlever seule relève de l'impossible. Heureusement que tu es là.


Tandis que la robe glissait lentement sous le poids de celle-ci, l'agente manipula habilement la vibro dague afin que celle-ci se retrouve au cœur de l'habit noir ébène.
D'un pas quelque peu pressé, l'embrassant fugacement pour le remercier.
Ariès sortit de la pièce laissant Graham se changer, elle aurait tout le loisir de l'observer lorsque qu'il sortirait de la pièce. Autant garder le suspens.

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S'allongeant sur un canapé, sur sa tranche. L'agente patienta quelques minutes, observant le jacuzzi qui commençait à émettre des bulles à sa surface.
L'envie de plonger dedans se faisait présent mais elle devait patienter encore un peu...encore un tout petit peu...

Graham tu es prêt ? Tu en mets du temps...
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