L'Astre Tyran

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Planète d'origine des Vratix, ce monde tempéré pourvu de plusieurs lunes est l'un des plus importants de la galaxie. En effet, c'est sur Tyfferra que les Vratix, race insectoïde intelligente, produit le précieux Bacta qui approvisionne la majorité des centres médicaux de la galaxie.
Gouvernement : Empire
#9766
Lorsque Tandatt fit son entrée dans le grand et large speeder ocre, Feyet avait déjà pris place du côté droit de la table aménagée à l'intérieur de l'espace arrière. Son uniforme réglementaire étant en cours de nettoyage après que son second lui ait renversé un verre dessus, l'Amiral arborait un veston bleu marine sur une chemise blanche. Vêtu ainsi, Kiez ressemblait plus à un capitaine de contrebande qu'un officier supérieur de la Marine Impériale, mais il n'y avait pas grand monde qui se permettrait de critiquer ses choix vestimentaires, à commencer par Lloyd, tout penaud de son geste maladroit.

Ce dernier salua son homologue prestement arrivé, et lui fit un briefing rapide de la situation. Leur échange dura une vingtaine de secondes. De l'intérieur, Feyet entendait quelques échos de voix sur les vitres teintées de sa cabine. Puis, les deux silhouettes se saluèrent, et l'on frappa à sa porte.


Bienvenue, Monsieur Hakis. Feyet avait pris l'habitude d'appeler ses capitaines "Monsieur", une marque de respect qui lui permettait malgré tout de désacraliser ses échanges avec ses subordonnés.

La Grand Moff Thoryn ne tarit pas d'éloges sur vous. Décidément, cette jeune chiss connaît tous les officiers supérieurs Impériaux. Et elle a couché avec la plupart d'entre eux.

En entrant dans une pièce, les militaires, d'autant plus les hauts-gradés, se donnaient une prestance et voulaient paraître comme es rocs infranchissables. Tandatt était un Impérial fier, et il avait raison. Mais l'humilité était aussi une qualité qu'on n'apprenait pas tellement dans les écoles de cadets. Feyet était bien placé pour le savoir. Calmer les ardeurs d'un capitaine était un art qu'il pratiquait depuis toujours, et il avait pour cela était formé par Meryn, sa femme, instructrice des fougueux futurs officiers de la Marine.

Derrière lui, Lloyd, par la porte encore entrouverte, sourit en surprenant les mots de son maître à penser. Il était coutumier des taquineries de Kiez, et voir un nouveau se faire bizuter lui procura une joie contenue de nostalgie des années précédentes. Il referma la porte derrière lui en poussant un peu Tandatt pour lui faire comprendre que les pirouettes n'étaient pas demandées ici, et qu'il pouvait s'asseoir.

Le jeu des deux hommes était bien huilé, et lorsque Lloyd s'assit à son tour, Feyet poursuivit avec un regard complice.


Je suis ravi qu'un homme tel que vous reprenne la pyramide affaiblie de nos renseignements. Le capharnaüm indescriptible qui s'était emparée des RI ne sera bientôt plus qu'un mauvais rêve. Petit à petit, les choses reprennent leur place. Mais vous pratiquez encore la manipulation à grand échelle en amateur. Que diriez-vous de passer professionnel?
#10174
Ce RP' se situe aux alentours de deux mois avant le début de l'opération Revenge.

Il n'est pas rare pour un officier d'être convoqué par un de ses supérieurs. C'est, dans la Marine Impériale, comme dans toute force armée d'ailleurs, quelque chose de relativement banal. Chez nous, les Impériaux, ça l'est d'autant plus quand cette personne est membre du Conseil Impérial, comme le Haut-Amiral Kiez par exemple, l'homme qui m'a d'ailleurs convoqué à l'autre bout de la Galaxie. Dans la plupart des cas, il s'agit généralement de missions plus ou moins spéciales, données par le Conseil Impérial. Dans la plupart des cas. On remarque également que ce genre de rendez-vous peut servir à tester un officier, à en apprendre plus sur lui. C'est le cas lorsque des doutes planent sur lui, ou lorsqu'il fait parler de lui.

Et je crains bien qu'il s'agisse d'une rencontre pour la seconde possibilité. Reprenons. Ces derniers mois, je me suis auto-rétrogradé suite à la destitution et la condamnation à mort du seigneur de guerre Pern, et travaillant dans son secteur, le Greater Maldrood, il est plutôt normal que moi aussi, comme beaucoup d'autres officiers de la Marine, je sois rétrogradé ou destitué de mes fonctions. Pourtant, et c'est un fait étonnant d'ailleurs quand on connaît nos dernières, exceptés l'épisode sur Yaga Minor, relations, la nouvelle dirigeante du secteur, la Grande Moff Thoryn, une alien au passage, signe de la décadence impériale hélas, m'a convoqué pour me ''donner'' à nouveau mon grade d'amiral. Et entre temps, déjà avant ces événements d'ailleurs, je me suis rapproché de quelques personnalités des services secrets impériaux.

On peut donc dire que j'ai beaucoup, peut-être même trop, fait parler de moi ces derniers temps. Et cette convocation pourrait être le signe que je deviens un peu trop gênant, et qu'il vaudrait mieux que je fasse profil bas davantage. Hélas, je ne peux pas savoir, je ne peux que supposer, la raison de cette convocation. La plupart du temps, ce genre de rendez-vous est envoyé sous la forme d'un courriel prédéfini, de manière à ce que l'envoyer ne soit pas une perte de temps. On ne s'attarde donc pas sur les détails, juste le lieu, la date, et puis évidemment les informations relatives au transport, le nom du destinataire et de l'expéditeur, ni plus ni moins !

Je n'ai donc pu qu'accepter cette entrevue avec le Haut-Amiral et, dès le surlendemain, prenait une navette qui m'avait été affecté pour un voyage Yaga Minor – Thyferra. Voyage long de plusieurs jours. Mais je suis un marin avant tout, un officier de la Marine pour être exact, alors j'ai l'habitude des longs voyages, c'est une chose relativement banale. La seule chose sur laquelle je puisse me plaindre, c'est surtout de devoir traverser la moitié de la Galaxie... Uniquement pour un simple rendez-vous entre officier et officier membre du Conseil Impérial, et aussi du Triumvirat, présidant le conseil, qui lui dirige l'Empire d'ailleurs, enfin presque. Il ne faut pas oublier le rôle de la Diète, même si il est minime.

Voyage passé, la navette atterrit sur l'une des plates-formes réservé à la Marine Impériale, dans l'astroport de Xozhixi, capitale de Thyferra. Pour m'escorter, deux soldats de l'armée régulière impériale. Pas besoin de Stormtrooper, l'élite de l'armée impériale. Thyferra est une planète sous gouvernement impérial et malgré de récentes agitations, ayant entraîné selon l'Imperial HoloVision, la destruction d'un réseau terroriste Vratix, la situation est calme pour les zones urbaines.

En sortant de l'astroport, un aussi large que grand speeder couleur ocre m'attend déjà. Un officier attend à côté du véhicule, avec l'assurance d'un stagiaire ou d'un élève de l'académie de première année... Quand l'académie de Carida était encore à nous, ce qui n'est plus le cas désormais.. Enfin, pour le moment bien entendu. Tout changera un jour, la roue tourne, et une république d'ampleur galactique n'est pas la solution, loin de là.

« Amiral Hakis. Je suis le lieutenant Sar. Je dois vous guider jusqu'aux bâtiments de l'Amirauté sur Xozhixi, amiral. »
(après avoir répondu d'un salut militaire au sien) « Parfait lieutenant. N'attendons pas plus alors. »

Quelques secondes plus tard, je monte à bord du speeder. Pas besoin de speeders d'escorte, Xozhixi ne craint aucune attaque terroriste, et qui voudrait viser un simple amiral ayant un état de service relativement faible ? Le Haut-Amiral serait lui une cible de choix, mais moi, je n'ai rien à craindre, ce n'est pas ma mort qui va arrêter toute la machine impériale, je le sais très bien.

« Êtes-vous un proche du Haut-Amiral, lieutenant ? »
« Hélas non amiral. Je ne suis qu'un simple sous-officier affecté depuis deux ans aux bâtiments de l'Amirauté. »
« Deux ans ? Eh bien, on peut dire que vous avez trouvé la bonne ''planque''. »
« Plutôt oui. »

Il affiche un air satisfait. Encore un jeune officier de cette génération, enfin c'est vite dit puisque j'appartiens, théoriquement, aussi à cette génération, qui ne rêve que d'être payé à rien faire. Pas de patriotisme, rien. Que ce soit l'Empire ou la Nouvelle République, tant qu'il y a du travail pas difficile et bien payé, tant que c'est loin des lignes de front, tout va bien. Pourtant, cet imbécile ne s'en doute peut-être pas, il se croit à l'abri derrière l'impressionnant dispositif de protection autour de Thyferra, mais cette planète, aussi stratégique soit-elle, est bel et bien sur la ligne de front.

Le trajet ne dure qu'une bonne dizaine de minutes, ce qui n'est rien comparé au voyage en navette. Et le speeder est beaucoup plus confortable et luxueux que la simple navette Lambda de configuration militaire. Même si je doute qu'il y ait une configuration civile pour ce genre d'engin, pas avec un design très impérial... Quoique, on peut toujours être surpris !

Une fois arrivé devant le bâtiment principal, après un rapide passage par l'un des postes de sécurité où nos identités sont vérifiés rapidement, il ne me faut guère de temps pour quitter le speeder. L'impatience de cette rencontre, pour enfin être fixé sur mon sort, est lisible jusque dans mes mouvements. C'est l'amiral Lloyd qui m'accueille. Pas de salut militaire mais une simple poignée de main, tiens donc, bien d'étranges manières de respecter les procédures ici.

A ses dires, à son briefing plutôt, je sens bien qu'il connaît le Haut-Amiral comme un proche. Ce qui est plutôt rassurant. Mais ce que j'entends me laisse perplexe. Pas de procédures avec le Haut-Amiral, simplement un air naturel... Je me méfie tout de même de ce qu'il me dit.

Conversation qui se termine bientôt, juste devant la porte menant au bureau occupé par Kiez. Un salut simple, puis il me laisse. Bon, et bien... Allons-y !

Sans plus attendre, je frappe à la porte. Et, dans un même mouvement, entre. Tout en opérant un salut militaire impérial des plus simple mais des plus respectueux, le Haut-Amiral m'accueille par un « Monsieur Hakis ». Lloyd avait raison, ici, les procédures ne priment pas.

« Haut-Amiral Kiez. »

Je ne pourrais presque pas m'en empêcher. On m'a toujours appris à respecter à la lettre les procédures, si elles sont là c'est qu'il y a une bonne raison en même temps, alors forcément, c'est difficile de s'en défaire. Surtout que je ne les trouve pas le moins du monde contraignantes.

Mais pour sa part, il semble être très détachés de celles-ci. Uniforme civil qui s'y méprend avec celui d'un capitaine de contrebande, air tout à faire calme et décontracté... Bon, et bien pourquoi pas hein. De toute manière, il a une réputation et une autorité suffisante pour décider ou non de respecter les procédures, d'autant plus qu'au dessus de lui, il n'y a que les trois grands amiraux.

Une première pique arrive... Décidément, tout l'Empire semble être au courant pour ma relation avec Thoryn, relation d'un soir en plus.. Bon, et bien au moins j'aurais appris une chose, c'est qu'elle parle de moi, et pas en mal. Etrange d'ailleurs, quand on connaît l'état de nos relations.

Je ne répondrais que d'un simple signe de tête, pour montrer que je suis plus ou moins d'accord avec ces propos.

Un léger blanc s'installe. Lui, assis et décontracté, moi devant lui, droit comme un I. Ce blanc est perturbé par l'arrivée, derrière moi, de l'amiral Lloyd. Qui n'hésite pas à me pousser, de manière plus ou moins amicale d'ailleurs, me rappelant clairement ses propos : pas besoin de suivre les procédures ici. J'avais presque oublié. Je m'avance donc, puis m'assoit, suivi de près par mon collègue, Lloyd.

Le Haut-Amiral se met à nouveau à parler. Voilà donc la raison pour laquelle il m'a convoqué : mes relations auprès des services secrets impériaux. Un soulagement intérieur immense, comme une grosse pierre que l'on m'enlève. Ce n'est donc pas le moins du monde négatif, mais positif. Bien, je peux donc me détendre. Pas trop non plus, il faut garder une attitude impériale ! D'autant plus que le conseiller me propose quelque chose de très important : passer au niveau professionnel, concernant la manipulation à grande échelle. Ma réponse est presque immédiate.

« Et bien, je ne dirais évidemment pas non. Tout ce qui peut servir à l'Empire doit être fait. »

C'est bref, c'est sûr, mais tout est dit.
#10273
N'ayant jamais rencontré l'Amiral Hakis, Feyet était prêt à analyser de fond en comble la personnalité extérieure du bonhomme. Cependant, Tandatt Hakis fut décevant. Il n'était ni un géant de deux-mètres vingt, au regard injecté de sang et au visage fissuré par les combats et l'alcool, ni un nain plein de malice. Il faisait partie de ces gens au physique très banal, et, appréciant l'exception, Kiez était un peu désappointé lorsque Hakis se révéla à lui comme un jeune homme simple, rigide et neutre. Cependant, cela ne compromettait en rien le plus important, ce que Hakis allait réaliser dans le futur.

Se levant de son fauteuil, Kiez maugréa intérieurement contre ce maladroit de Lloyd qui l'obligeait à se trouver ainsi habillé en présence d'un Amiral qui, d'après les rapports, était tout sauf souple mentalement. Cependant, cela lui avait donné une idée, qu'il trouvait chaque minute meilleure, bien que saugrenue.

Comme prévu, Hakis accepta son pont d'or. Il était donc temps de passer à la seconde phase, la prise d'informations, sur la mission et sur son interlocuteur. A ces mots, Lloyd partit dans une pièce adjacente après un bref coup d’œil à son supérieur, qui confirma.


Parfait. Je n'en attendais pas moins de vous Amiral!

Etant donné que vous vous demandez pourquoi je suis habillé ainsi, c'est simplement parce que mon aide de camp et à ses heures Amiral de Flotte Philéas Lloyd m'a renversé le contenu d'une bouteille de cognac Corellien 12 ans d'âge sur la partie gauche de mon torse, ce qui n'a pas manqué de rendre mon habit inutilisable. Je n'avais évidemment pas prévu de rechange pour un voyage censé être si court.

Quoi qu'il en soit, j'ai tout de même trouvé un moyen de tirer la situation à notre avantage. Nous allons nous rendre auprès des structures de production de bacta sous couvert de l'anonymat, et tenter d'imaginer quelles seraient les potentielles cibles de terroristes, et comment ils s'y prendraient d'après leurs repérages. Se mettre à la place de l'ennemi est un très bon moyen d'anticiper ses mouvements.


Kiez stoppa quelques instants en voyant l'expression étonné de son subordonné, puis en souriant devant la portée qu'aurait sa prochaine phrase sur Hakis, lui lança :

Ce qui veut dire que je vous demanderais de vous déshabiller et d'enfiler les habits que vous porte Lloyd.

Et Lloyd de revenir lui aussi habillé comme un citoyen lambda, un paquet de fringues basiques dans les bras, qu'il déposa sur une petite table. Les deux comparses semblaient amusés de la situation et satisfaits d'abandonner un peu la théorie pour le terrain.
#10786
Lorsque j’accepte l’offre, le Haut-Amiral se lève. Il ne me faut guère de temps pour avoir le réflexe de préparer à donner une impulsion pour me lever.. Mais.. Me vient à l’esprit que l’amiral Lloyd m’a clairement fait comprendre qu’on attend pas de moi d’être « réglementaire - réglementaire » ici. D’ailleurs, ça se voit rien qu’à la tenue que porte le Haut-Amiral Kiez. Je m’abstiens donc de me relever, même si c’est loin de bien me plaire. Toutefois, un ordre est un ordre, et même si Kiez n’est pas mon supérieur direct, il n’en reste pas moins un supérieur capable de me donner des ordres, alors je m’y plie, même si c’est contre mon gré. Ainsi a été la volonté de l’Empereur et de l’Impératrice, une force armée des plus disciplinée et des plus efficaces qui soit.

L’Amiral Lloyd, adjoint de Kiez et homme qui m’avait, il y a encore quelques minutes, briefé sur le comportement à avoir avec le Haut-Amiral, quitte la pièce. Décidément, il ne sait pas rester plus de cinq secondes en place, cet homme là. Bah, je le laisse faire et n’y importe guère d’importance d’ailleurs. Après tout, ce n’est pas lui que je venais voir, mais Feyet Kiez, un bien autre personnage, d’une réputation beaucoup plus importante, et dont les états de service feraient rougir bien des officiers, moi compris !

Celui-ci, après un court blanc relativement dérangeant, s’adresse à nouveau à moi, désormais levé. Cette fois s’en est trop, je ne peux m’empêcher de me lever à mon tour, dans toute la splendeur militaire impériale, droit comme un I. Il me fait comprendre qu’il n’attendait pas, de toute manière, de réponse négative. Et qui serait assez fou pour refuser pareille offre, en même temps ? Pas moi en tout cas, ça c’est sûr.

Je découvre les qualités d’observateurs du Haut-Amiral alors que celui-ci m’explique, après avoir remarqué mon étonnement vis à vis de sa tenue, pourquoi il est vêtu ainsi. Un cognac Corellien 12 ans d’âge en est le fautif. Je ne peux m’empêcher de serrer les dents. Pour ma planète d’origine tout d’abord, mais ça, c’est un fardeau que je porte mais que personne ne peut bien comprendre hélas, mais également pour un alcool qui devait être des meilleurs… Tout ce qui vient de Corellia est bon de toute manière, surtout l’alcool, la nourriture, et bon dieu, les Corelliennes, humaines bien entendu. Cela ne me viendrait pas à l’idée de draguer une Duro de Coronet voyons ! Déjà qu’une Chiss, c’était beaucoup…

« Ah. Pas de soucis monsieur. Je comprends monsieur. »

Je comprends surtout que la situation me serait arrivé, l’homme qui aurait rendu mon uniforme inutilisable aurait pris trente jours de cachot pour dégradation de matériel de la Marine Impériale, et qu’en plus de ça, je l’aurais fait fusillé moi-même pour avoir bousillé une telle merveille. Mais c’est, bien entendu, mon avis sur la chose. Etant considéré par beaucoup comme un fanatique, mieux vaut ne pas lui en faire part. D’autant plus que le fautif est son adjoint, si j’ai bien tout compris, l’homme qui m’a accueilli et briefé. Et il doit être plutôt proche du Haut-Amiral alors mieux vaut se taire.

En continuant, Kiez m’intrigue de plus en plus, et ravive ma curiosité, un de mes plus gros défaut. Il semble avoir une idée bien bizarre, mais ce que je veux savoir, c’est pourquoi. Une visite des structures de production de bacta ? Sous couvert d’anonymat en plus ? Quel intérêt ? Je préfère rester prudent, mais je ne peux refuser. Je m’abstiendrais simplement de faire quoique ce soit pouvant trahir l’Empire. Ca jamais, plutôt mourir, et de loin.

La réponse à mes questions vient dans la suite : pour anticiper les mouvements adverse. Bon, soit. Mais pourquoi donc ?

« Thyferra serait-elle en danger, Haut-Amiral ? »

Après tout, on peut se poser la question. C’est vrai que cette planète est une très grosse épine dans le pied des républicains après tout.. Mais pourraient-ils encore envisager des opérations terroristes ? L’époque de l’Alliance Rebelle est résolue, les criminels et tueurs qu’ils sont, sont entrés dans le monde de la politique. Ils n’ont plus seulement une considération guerrière des choses. A moins que bien sûr, il y a d’autres factions en jeu pour prendre Thyferra. Les Sullustéens ? Cela ne m’étonnerait même pas. Les Hutt ? Non, quel intérêt à cela, ils sont beaucoup trop faible comme puissance. Je ne vois personne d’autre ancré suffisamment dans la Galaxie pour.. Alors va pour les Sullustéens, c’est une bonne hypothèse.

Un sourire de Kiez, et la phrase qui suit, enfin c’est un ordre en fait, est… bizarre. Il me demande de me déshabiller, et si il y avait seulement ça, ce serait vraiment bizarre, mais aussi d’enfiler des vêtements. Un coup de tête vers Lloyd qui dépose au même moment un tas de vêtements, comme on en trouve sur tout citoyen lambda. Bon, et bien ma foi, puisqu’un ordre est un ordre…

« Tout de suite, monsieur. »

Et c’est ainsi que je déshabille, enfin pas totalement bien sûr, gardant tout de même les sous-vêtements, les sous-vêtements réglementaire cela dit en passant, oui ça va jusque là, pour ensuite me vêtir d’une tenue civile des plus simple : un pantalon de ville, gris, et une chemise à manches longue, noire. Une paire de chaussures de ville en cuir de neurf, et c’est tout. Simple mais efficace.

Voyons la suite du plan maintenant…
#10817
Le jeune Amiral semblait quelque peu déboussolé. Kiez le sent hésiter à se lever un instant, puis se résigner. Finalement, lorsque Feyet se leva pour arpenter la pièce, Hakis sembla réagir sans réfléchir et se dressa d'un bond, dans une position parfaite. Le Haut-Amiral esquissa une imperceptible moue d'étonnement devant la réaction de son interlocuteur. Il connaissait des Impériaux à cheval sur les règles, mais celui-ci semblait les enterrer tous.

Alors que Lloyd déposa des affaires, Hakis s'enquit du pourquoi de la mission. Après tout, il allait en être l'instigateur principal, autant qu'il sache tout rapidement. Avant qu'il n'ait eu le temps de répondre, l'humain commença à se déshabiller sans broncher.


Impressionnant. Cet Amiral semble être celui qu'il me fallait.

Kiez profita que Tandatt se changeait pour lui répondre.

En effet, la planète est en danger. Tout simplement parce qu'un jour ou l'autre, la République en aura marre de payer à l'Empire le bacta qu'elle offre aux réfugiés. Et ce jour arrivera lorsque nous ne serons plus capable de défendre cette planète convenablement, ce qui n'est pas le cas actuellement.

Nous savons qu'un jour viendra où la République attaquera. Nous savons qu'ils ne détruiront jamais les infrastructures de bacta, car cela leur sera coûtera plus qu'à nous. Cependant, nous avons un moyen de faire mieux qu'attendre sagement. Actuellement, la demande est somme toute normale, tandis que l'offre fonctionne parfaitement. Nous contrôlons l'offre. A nous de contrôler la demande... et de couper l'offre.

Dans un pacte avec Nazara Anjiliac, du Conseil des Hutts, j'ai obtenu le virus Tempest, qui est très difficile à soigner, et dont le bacta est un des seuls soin efficace. Il y aura des morts, mais surtout, il y aura une perte de contrôle de la République, qui sera sans filet devant cette nouvelle difficulté. Nous allons donc saborder nous-même nos installations. Bien entendu, les gardes ne seront pas au courant, ce qui donnera une légitimité encore plus grande à notre plan.

Vu la déstabilisation massive du côté des Républicains en ce moment, cette attaque indirecte frappera un grand coup dans leur fragile château de cartes. Ils ne possèdent rien de l'ordre et de la sécurité que nous tentons de prodiguer aux peuples de la Galaxie.

Bien, vous avez l'air d'un vrai civil tout à fait normal! Essayez tout de même de vous décoiffer un peu et de laisser cette veste ouverte, et ne soyez pas trop sérieux, et ne m'appelez pas monsieur ou Haut-Amiral, et surtout vous ne devez jamais...


Haut-Amiral? Le speeder nous attend.

Lloyd avait attendu cet instant précis pour intervenir. Comme si cela avait été calculé. Kiez n'en fit d'ailleurs pas grand cas et fit comme si il n'allait rien dire d'intéressant. Mais Hakis ne le saurait probablement jamais. Un des nombreux jeux du duo.

Ah bien, allons-y Amiral. Monsieur Lloyd, pensez à prendre le matériel nécessaire...

C'est déjà fait monsieur.

Parfait, allons-y alors.


Le même speeder qui avait conduit Hakis attendait devant le bâtiment d'où sortir les trois civils. Sans doute absorbé par sa proche rencontre avec Kiez, Tandatt n'avait sans doute pas remarqué l’aspect très "normal" et pas militaire de ce speeder, qui ne disposait de rien de plus qu'un speeder civil que l'on aurait pu trouver dans le garage d'une famille de moyenne classe. La route serait tout de même assez longue, ce qui laisserait le temps aux officiers de discuter un peu. Cette fois, se fut Lloyd qui reprit le fil de la discussion.

Comme le Haut-Amiral Kiez vous le disait, Amiral Hakis, nous devons contrôler l'offre et la demande. Le Tempest nous offre la demande, la destruction des installations crée un manque de l'offre. Cependant, le plan, si il s'en tient là, ne serait pas complet. Nous devons aussi mettre des réserves de côté afin de ne pas souffrir nous-même de cette perte de production. Augmenter la production serait difficile, bien que possible en amenant des esclaves depuis Kalee pour travailler la nuit en tant qu'assistants des Vratix, mais ce ne sera jamais suffisant. Aussi il va falloir baisser quelque peu la quantité que nous mettons sur le marché pendant quelques temps. Tout en augmentant quelque peu le prix du bacta, ce que nous avons légitimement le droit de faire à condition d'être raisonnables, cela ne créera aucun gros problème avant que nous ne passions à la phase suivante du plan, la destruction de nos propres installations.

Feyet enchaîna comme si de rien n'était. La communion entre les deux hommes était parfaite. Une compréhension mutuelle et un partage profond des mêmes idées.

Nous imaginons le dégoût que peut être pour vous le fait de saborder des infrastructures que nous jurons de protéger, mais le Haut-Amiral et moi-même croyons que la perspective de voir la puissance économique et politique de la République s'effondrait devrait compenser cette déception. Nous trompons-nous?
#11399
La réponse du Conseiller Impérial, Haut Amiral et Grand Moff ne se fait pas attendre. Oui, Thyferra est en danger. Et il a raison. Dès que la moindre faille se montre, nous ne pourrons garder la planète plus longtemps. L’Empire perdra une place stratégique majeure qui peut jouer un rôle certain : le contrôle du Bacta est, aussi bien économiquement que stratégiquement, vital pour chacune des deux superpuissances galactiques. Nous en sommes autant conscient que les Républicains, mais dans la situation actuelle, ils ne peuvent rien faire de particulier. Rien faire d’autre que d’attendre impatiemment la faille, et peut-être tenter de la provoquer. Ce qui ne serait pas étonnant, de la part de criminels qui se sont déclarés d’eux-même repentis au nom d’une cause hypocrite et mensongère qu’est une république galactique !

Le Haut Amiral part dans des explications économiques. Je ne pense pas être débile, mais j’ai quelques difficultés à suivre dans ce domaine là. Je reste plus technique, le domaine militaire est le seul à vraiment m’intéresser, et j’ai des connaissances techniques nécessaires à mon rôle et à mon poste. Quel Amiral ne connaît pas un minimum soit peu les caractéristiques communes à la majeure partie des vaisseaux ? Je n’en connais aucun, et c’est bien pour cela que l’Empire, et que la Marine Impériale d’ailleurs, sont des institutions ordonnées, hiérarchisés de la meilleure manière qui soit et disciplinés. Donc des institutions efficaces et qui font leur travail. On ne peut pas en dire autant de la Nouvelle République…

Malgré mes difficultés en économie, j’arrive à comprendre qu’il veut déstabiliser le marché de l’offre et de la demande, en supprimant l’offre nous pourrions contrôler la demande et la canaliser afin qu’elle puisse nous rapporter, en plus d’être une grande faiblesse pour la Nouvelle République. C’est une vision très intéressante des choses.

La suite est beaucoup plus … dure pour un véritable impérial tel que moi. L’Ordre Nouveau bafoué de plein fouet par un politicien stratège et idéaliste. Un clan Hutt allié à l’Empire ? Des criminels, une véritable mafia d’aliens, une mafia menaçant la paix et la sécurité galactique, alliés à une faction sérieuse et respectable comme l’Empire ? Les temps changent, cette guerre change les gens, les mentalités. L’idéologie a laissé place à la politique, la stratégie et l’économie… Soit. Il faut vivre avec son temps… Et bien entendu, je ne sais pas m’adapter.

Toutefois il reste quelque chose de satisfaisant : le virus Tempest. Un virus extrêmement difficile à soigner. Et avec quoi on le soigne ? Le bacta ! Et qu’est-ce qu’on trouve sur Thyferra ? Du bacta ! Et si nous balançons efficacement le virus, nous pouvons, comme le dit le Haut Amiral, déstabiliser grandement la Nouvelle République, et consolider nos positions dans la Galaxie. Intéressant… Mais cela n’empêche pas que nous aurions dû, pour cela, traiter avec de la crasse galactique…

La remarque sur la Nouvelle République qui n’est pas basée sur la sécurité et la paix m’irrite légèrement. Certes, en temps normal j’aurais adhéré. Mais là, en sachant que ce virus provient non pas de nos banques de données, et pourtant nous avons développé des tas d’armes chimiques, toxiques et bactériologiques, mais plutôt à des criminels, la pire plèbe galactique en plus.

Mais je suis un militaire. Mon avis ne compte pas.

La mission alors ? Saborder les installations de nos propres centres de production. Je crois bien que malgré ma droiture, je ne peux pas m’empêcher de m’étonner. Mon sang ne fait qu’un tour ? Saboter nos propres installations ? Mais c’est du grand n’importe quoi ! Comment pourrais-je accepter un tel ordre ? … Mais je suis un militaire, et si le Conseil le veut, alors je le fais.

Lorsque je suis complètement vêtu, je reçois de nouvelles directives. Faire moins, beaucoup moins, strict et ‘militaire’.

« Oui monsieur.. Euh non… Feyet ? »

Je n’ai vraiment pas l’habitude d’appeler quelqu’un par son prénom, aussi j’ai l’air relativement mal à l’aise. Mais je respecte les ordres. Et d’ailleurs, je me décoiffe un peu et laisse la veste ouverte.

Chose faite, j’écoute Lloyd nous signaler que le speeder nous attend. Bon au moins nous ne resterons pas longtemps ici. Je n’aime pas tellement les bureaux. Mais je préfère le pont d’un croiseur, à une mission d’infiltration dans nos stations de production de bacta que nous allons devoir saboter. Je n’aime vraiment pas ça, mais les ordres sont les ordres.

Après une discussion entre le duo, que l’on peut sans aucune difficulté remarquer qu’il est complémentaire, nous partons donc. Dans le même speeder que celui qui m’a amené ici. Après un court instant, l’Amiral Lloyd reprend. Il explique plus en détail l’opération qui va suivre. Le virus nous donnerait la demande, et la destruction va créer un manque d’offre. Oui, jusque là, c’est normal.

Mais pour cela, il nous faut des réserves, comme le souligne Lloyd. Et pour cela, nous avons un argument pour réduire l’offre quelques temps.. Un argument qu’ils ne semblent pas connaître. Pourtant, c’est un fait d’actualité, et récent.

« J’ai eu connaissance d’une récente opération des BSI sur la planète. Aussi, les mouvements de rébellion Vratix se font de plus en plus importants. Je pense que nous pourrions profiter de cette instabilité pour faire venir des esclaves, afin d’assister les Vratix, et pour également baisser la productivité, en instaurant des mobilisations et des règlements bidons. »

Une petite pause, avant d’expliquer la suite : je n’aime pas tellement l’idée de saboter mais bon…

« Ensuite, il nous suffirait donc de nous assurer qu’aucune autre action terroriste n’ait lieu, et, aux alentours de deux semaines avant la phase suivante, nous pourrions alléger progressivement les mesures. De façon à ce qu’on ne puisse pas nous soupçonner. Il faudra toutefois la jouer subtilement, très subtilement. »

Et voilà Feyet qui enchaîne. Il me connaît déjà bien et imagine juste le dégoût que je peux avoir contre telle action. Et voyant ça comme une occasion de parler franchement, je ne cache rien au Haut-Amiral.

« En effet oui, je suis vraiment dégoûté et surpris par une telle décision. Mais les ordres sont les ordres, et je les respecterais. Tel est la volonté du Conseil Impériale, tel fût la volonté de l’Impératrice et de l’Empereur. »

Je le laisse ensuite continuer, me demandant si la déception est contrasté par la perspective de voir la Nouvelle République en très mauvaise position.

« Evidemment, l’idée que la Nouvelle République soit en très mauvaise position est quelque chose de plaisant. Toutefois, le fait de traiter avec la pègre galactique, et de saboter nos propres installations, est tout de même dérangeant. Mais ce sont les ordres. »

Voyons voir ce qu’ils vont en penser désormais…
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