L'Astre Tyran

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Taris est un monde densément peuplé, urbanisé et pollué à l'extrême. Les classes supérieures occupent les sommets des gratte-ciels tandis que les plus pauvres vivent privés de lumière dans les couches inférieures. Loin du sommet des bâtiments, la surface est principalement composée de marais nauséabonds et de champs d'épaves de vaisseaux.
Gouvernement : Empire
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By John Emsar
#18041
L'ambiance était électrisante. La chaleur corporelle accumulée avec tous ces frottis de popotins libérait dans l'air assez de degrés pour chauffer la calotte de Hoth pour s'en faire une station thermale comme on en voit dans la Bordure. Un p'tit coin de paradis où les nanas plantureuses se bousculaient, les cocotiers - ou équivalent, faites pas chier - créaient juste l'ombre qu'il fallait pour que votre petit doigt de pied soit en-dessous de 45°, et où la chaleur écrasante faisait tourner les commerces de boissons fraîches qui servaient leurs cocktails à 40 sous avant de se retirer dans leur antre sataniste où ils poussaient d'inhumains hurlements en repensant à tous ces pigeons arnaqués pour la Gloire du Maître de Tous Les Temps : le pognon.

Et ce soir, dans cette atmosphère chaude et opportune, j'avais donné rendez-vous à un sérieux gaillard dans une arrière-salle privée de ce bar qu'on disait huppé sur Taris, ce qui en faisait en gros un bar moyen pour le commun galactique. Rien de bien folichon, mais assez propre au final. Juste très cher, surtout. A la base cette arrière-salle servait pour accueillir des strip-tease privés - ce qui n'était pas légal compte tenu de la situation de cet honorable établissement - mais le patron avait bien voulu nous épargner la présence d'une quelconque femelle se dandinant devant nos yeux.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]On doit encore atteindre longtemps comme ça ?[/font]
[font=Lucida Fax]Attend un peu aussi ! Il a que 2 minutes de retard.[/font]
[font=Lucida Fax]Avant, 30 secondes vous donnait des envies de meurtre, de mémoire.[/font]
[font=Lucida Fax]Des envies ? De MEMOIRE il y avait un vrai cadavre à la clef...[/font]
[font=Lucida Fax]Vous êtes trop dur avec mon jeune élève. Des fois il faut savoir relâcher la pression... au moins a-t-il appris la patience.[/font]
[font=Lucida Fax]Hein ? L'autre fois il a jete son sandwich à la figure d'Alcibiade parce qu'il avait le col de chemise relevé ![/font]
[font=Lucida Fax]Oui, ça c'est bien vrai.[/font]
[font=Lucida Fax]Ca te faisait une gueule de con faut dire.[/font]
[font=Lucida Fax]Je plussoie la demoiselle twi'lek. On ne peut décemment pas...[/font]Image [/table]

Je souris et les regardais s'engueuler joyeusement. Ce genre de prise de tête innocente était courant, mais ça témoignait surtout de quelque chose de formidable : on s'adorait tous. Notre groupe, formé sur les seules bases de mes caprices, était sans doute le plus hétéroclitement drôle et soudé de cette galaxie. Chacun, après ma "disparition", avait vaqué à ses occupations. Dana Rangre étant portée disparue, ils avaient peu à peu choisis des voies différentes. Il en avait fallut du temps pour que je les retrouve... mais pour cela il avait d'abord fallut me retrouver, moi. Plus de 6 mois d'exils sur Rhen Var, en fait je ne sais même plus combien de temps ça avait duré. C'est le Sensei qui m'y avait trouvé, gelé, en pose méditative. Et il m'avait raconté qu'en effet, mes compétences n'étaient que du vent...

Oh je savais me battre, mieux que beaucoup de gens dans cette galaxie, mais tout n'avait été qu'illusions... une machine 100% humaine programmée à coup de puces électroniques et de faux souvenirs. Une expérience ratée qui avait échappé au contrôle de son maître...

Et depuis quelques temps, sur Rhen ar, loin de toute médication, un nouveau problème était apparut : la maladie. Un saut me faisait souffrir, mes gestes, autrefois précis et pleins d'énergie, avaient du être rendus autrement mortels grâce à de froides exécutions, un style plus maîtrisé et moins tape-à-l'oeil. Sensei n'en aurait pas été plus ravi... comme avant, pendant 2 mois nous nous étions entraînés, mon étant l'ombre projetée de cet être incroyable qui m'apprenait à dominer un combat. Mais il était clair que les combats en série n'étaient plus pour moi, l'infiltration, les courses libres... plus rien de tout ça. Maintenant, j'allais devoir user de mon esprit.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Et pour ça, je vais avoir besoin de toi.[/font]Image [/table]

Les autres continuèrent de s'engueuler joyeusement, ne semblant pas m'avoir entendu. Mais en fait, à y repenser... je ne m'adressais pas à eux...

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Oui, c'est à toi que je parle.[/font]Image [/table]

A qui ? Mais qui pourrait donc être le toi, hein ?

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Un indice... il est forcément humain, probablement masculin à quelques exceptions près, et il est derrière un écran d'ordinateur ou de tablette, et pour les plus avares en bon goût, sur un GSM. Ouais, toi qui me lit.

Tu as pas remarqué les deux gros astérisques de part et d'autre ? C'est plus une phase dialogue mon pote, c'est une phase que j'introduis maintenant et qu'on nomme Aparté.

C'est à dire que là, je te parle, comme en dialogue, mais à TOI, et ton personnage, tes PNJs, ils en bitent pas une, pour eux je dis rien de ce genre, je bouge pas, le temps s'arrête et reprend où il s'était arrêté. Si tu veux te servir de ce que je dis quand tu vois ces deux gros astérisques, crois-moi tu vas manger de la mandale.

Le but c'est de pomper un concept bien sympathique d'une création plus suivie que les miennes. Et ouais, ça s'appelle être un rat. Là ça te semble un peu nul comme intro, mais ce genre de chose ne vient qu'au naturel, là j'introduis ce concept comme un acte de jurisprudence pour pas que tu joues l'étonné plus tard si t'essaye de me faire un coup en traître.

Maintenant, on va pouvoir reprendre. Officiellement, il s'est pas passé une seule milliseconde de conversation, vu ? Allez, à plus tard, Balthazar.
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Revenant à la "dispute" qui se tramait, j'attendais en lorgnant l'entrée du bar, pour distinguer la silhouette du joyeux larron qui avait reçu un message bien implicite sur la nature du sujet. Il savait que j'étais accompagné, il ne savait juste pas qui j'étais. Et quand il le saurait... nul doute qu'il aurait une belle surprise !

En attendant, j'attirais à moi Sara, qui vint s'installer sur mes genoux, tout en continuant à se prendre la tête avec Alcibiade. Putain ce qu'ils m'avaient manqué ces lascars...

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Allez chérie, va t'asseoir à ta place... je crois que notre invité vient d'arriver.[/font]Image [/table]

La silhouette attendue s'approcha à pas assurés... Et Alcibiade conclut distraitement :

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Mais je maintiens que cette chèvre est arrivée là par hasard. Je suis pas zoophile non plus.[/font]Image [/table]
By Trachta
#18224
Trachta se trouvant incognito sur Taris, il aura décidément tout fait. Mais quand le message provenait d'un conseiller, le moff de Bandomeer ne se fit pas prier. A quoi bon exciter les rivalités si on pouvait faire du meilleur travail en collaborant ? Refuser de venir aurait été un très mauvais signal envoyé à son camarade...
Arthas Menias donnant rendez-vous dans un bar. Quel manque de tact, il devait savoir qu'un personnage comme Trachta haïssait ce genre d'endroits. Ce n'est pas parce qu'il était ancien militaire qu'il répondait aux canons tirés de holofilms... Soit, passons.

Arrivant dans la salle, il s'attendait à pire. Un espèce d'aimant à classe moyennes, voire supérieures. La réputation était plus ou moins sauve : ce n'était pas une cantina minable. Mais le pire restait à venir. S'avançant prudemment à la table indiqué, Trachta avait auparavant laissé quelques garde du corps habillés en civils et armés, à l'extérieur et quelques uns au comptoir, et deux autres à la table voisine de celle où il devait rencontrer le capitaine Menias.
Sauf que le problème c'est qu'il n'y vit point de Menias, mais une clique un peu tordue à première vue. Il s'arrêta un instant... Une erreur de sa part ? Non. Celle de Menias ? Il balaya du regard la salle puis regarda un de ses hommes. Signe négatif de la tête. Non, aucun morphotype correspondant à la gueule d'amour d'un capitaine endurci bombardé conseiller n'était présent. N'en démordant pas moins, il s'avança lentement vers ce groupe. Le type silencieux, un quadra, ne s'accordait décidément pas avec le paysage. Look de mercenaire mais dégaine de militaire suffisamment pro pour être pris au sérieux. Il avait quelque chose d'Arthas Menias d'ailleurs... Coïncidence ? S'approchant toujours, encore et encore, son visage lui revint. Et là, d'étonnement il s'arrêta net : ce type devait être mort. Le réel répondait par la négative. Trop tard pour reculer, son prédécesseur administratif l'avait aperçu. Le mettre aux arrêts ? Avec une dizaine de troopers en civils ? Une option. Mais le pourquoi faisait échos, et éclipsa au final une décision conforme au code pénal impérial. Il voulait juste savoir pourquoi... Pourquoi l'avait-il invité ?

Une introduction est toujours quelque chose de compliquée, on doit trouver une phrase pour introduire quelque chose : une pièce de théâtre, une action, une conversation, s'attirer l'amitié ou atténuer un malheur... par de l'humour ? En général, tout le monde s'y prenait mal, quand on sait comment ça se finit. Le serpent se cachait déjà sous l'herbe, la morsure était inévitable.
- Je suppose que vous ne m'avez pas fait venir ici pour le bilan trimestriel de la BMC... fit-il lasse.
Les troopers, qui n'étaient pas toujours des lanternes, avaient bien compris que l'hésitation de Trachta à s'asseoir cachait quelque chose, dont le signe le plus perceptible était le malaise. Trachta indisposé ? Allons donc. Des renforts furent envoyés : situés à l'extérieur, toujours en civils, ils surveillaient toutes les issues du bar en plus de fouiner pour débusquer une éventuelle prise d'otage.

Si l'introduction était floue par nature, la conclusion était claire : John Emsar, traître à l'Empire, ne sortira point d'ici en homme libre.
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By John Emsar
#18235
Le successeur de la planète paumée mais ô combien scandaleusement riche en terme de crédits mensuels s'était finalement ramené dans ce bar. Et accompagné de surcroît.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]C'est l'étape la plus amusante du jeu, là je fais celui qui s'est reposé sur ses acquis et qui n'a absolument rien prévu. Ici il y a deux sorties, l'avant et l'arrière, avec sûrement leur lot de soldats ou de commandos, j'espère en civil, pour m'accueillir en cas de départ précipité, ou même en cas de départ tout court.

On pense jamais aux toits en revanche, ou trop tard du moins, c'est dommage. Mais là la partie amusante c'est de faire celui qui ne sait rien des mecs en civils qui sont là à m'attendre. Pas faute d'avoir dit que j'étais un ex-tueur émérite formé à pas mal de techniques d'infiltration et de filature...

Ils croient toujours que c'est l'âge qui forme l'expérience, c'est faux, l'expérience se compte en jours de congé que l'on a jamais eus.
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J'indiquais donc à ce malandrin où il pouvait donc poser son robotique derrière sur un fauteuil moelleux, et il trouva une pique à me sortir pour introduire la discussion.

- Je suppose que vous ne m'avez pas fait venir ici pour le bilan trimestriel de la BMC...

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Et diable, vous supposez bien, Moff Trachta ! C'est un plaisir que d'enfin vous rencontrer. J'ai cru que jamais plus je ne verrais un simple morceau bandomeerien dans cette vaste galaxie. Comment va ma planète ? Il y a eu du grabuge dernièrement, mais héhé, vous avez su gérer. Le coup de la fausse bannière, excellent. Le BSI était moins vicieux en mon temps, on croirait presque voir un vrai Etat totalitaire sans sa face bizounours.

J'ai vu que vous aviez dépassé la centaine de millions de bénéfices aussi avec la BMC, c'est bien. Maintenant je vous conseille d'économiser et payez-vous une deuxième Lormar, vendez les Telgorn en trop et regardez les crédits tomber du ciel comme de la neige à Noël.
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Conseil économique numéro 1.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Maintenant dites-moi cher ami, la gouvernance, ça vous plaît ? Bandomeer et le Conseil ça vous plaît ? Les Consuls, ils vous plaisent ? Les Conseillers ? Ca fait longtemps que j'ai pas posés mes panards sur Bastion, et parbleu ça commence à me manquer. Cigare ?[/font]Image [/table]

J'allumais le mien, l'air tranquille, et je tirais un peu dessus avant d'esquisser un sourire.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Ah oui, quand on a qu'une fente à machine à café c'est un peu galère de fumer. Pas d'offense, hein.

Je vous propose un truc, avant que je ne vous dise pourquoi je vous ai fait faire un déplacement qui pourrait se solder par un bon hectolitre de sang bien frais éparpillé sur le sol, on va jouer au jeu des questions-réponses. J'en ai posées quatre, celle du cigare ne compte pas, vous me répondez, et vous me posez autant de questions que moi. Et en totale franchise, s'il vous plaît.

Commencez donc.
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By Trachta
#18239
Il y a de cela bien quarante ans, au sein de l'académie navale de Carida Trachta étudia une théorie à fortiori bien banale, mais qui recelait une logique implacable. Un jour, un instructeur impérial du nom de Boyd se demandait pourquoi un pilote A descendait un pilote B. Lequel des deux avait prit son pied la veille, et ce genre de conneries. Ce qui en ressortait était la chose suivante : lorsque A faisait quelque chose, B réagissait. A faisait autre chose, B réagissait de nouveau, et ainsi de suite, formant un cycle d'actions et réactions. Bien simple diriez-vous ? L'apport de cet instructeur consistait en une chose : si B, qui avait donc un train de retard, parvenait à faire deux choses dans le temps où il n'en faisait qu'une, il modifierait le processus décisionnel. Les événements qui vont suivre constituent un cas pratique.


Observation. Ce type... Comment dire. Analyse froide et rationnelle demandée ? Bien, alors... Arrogance qui cache une maîtrise de soi, mais surtout des événements à venir. Cette suffisance couplée à une rhétorique quasi parfaite... Ou bien ce type avait trop regardé les holofilms, ou bien sa réputation de tueur made in Empire valait quelque chose. Sauf que la subtilité visiblement ne signifiait pas grand chose pour Emsar, c'est bien dommage. Des hommes meurent souvent pour ne pas avoir su ce qu'ils faisaient. Est-ce le cas Emsar ? Assurément. Devait-il mourir ? bien entendu. Mais est-ce qu'il pouvait souffrir un peu avant ? Oui.

Orientation. Alors, reprenons calmement depuis le début, voulez-vous ? Trachta aimait beaucoup les conseils, il aimait aussi la franchise constructive. Admettons... Des questions sur ses préférences ? Pourquoi pas. Il acta ses remarques sur son utilisation du BSI
- Soit.

Décision. Pour le reste... Que dire ? La vérité ? Soyons original.

- Respectivement oui, et pour les suivantes non. Maintenant pour la franchise... Savez-vous ce qu'est une pulsion de mort ? Je pense que votre attitude en trahit une, voyez.

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    Agir. Le cyborg se leva. L'apprenti zoophile situé à sa droite fut balayé par un coup d'un extrême violence, à tel point qu'il balaya une table avec lui. Surprise ? Consternation ? Pour les clients, c'était le cas. Dorénavant il fallait reprendre tout à zéro, casser le rythme de son interlocuteur. Quoi de mieux que de s'en prendre à quelqu'un qui avait de l'importance pour ledit sieur ? Alors, il se mit à le frapper, encore, encore et encore. Méthodiquement, sans aucune émotion, sans haine. Pendant que les gars de la sécurité gueulaient à tout le monde de sortir, et faisaient écran entre le moff et le reste de la bande. Ceci fait, Trachta leur ordonna de sortir. Puis le monde parut tourner moins vite, il avait casser le rythme de décision.
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- Un fait : ce type a toutes les côte cassées. Un deuxième : il lui faudra une machine à café dans l'avenir, au moins provisoirement. Le dernier : il va crever dans un peu plus d'une heure s'il n'est pas pris en charge. Beaucoup d'hectolitres de sang, un véritable gâchis quand on ne se prend pas la peine de réfléchir avant de parler. Riposte de A ? Le troisième œil de Trachta voyait tout, et pouvait parer à une riposte si Emsar prit la peine de réagir lorsqu'il frappait son camarade, les gardes auraient constitué un bref intermède pour se mettre sur la défensive. Oui, bientôt alors. Environnement : table, tabourets, armes facilement utilisables. Prise de position défensive effectuée. Pistolet blaster saisit. Suite des événements ? Faut voir.
- Maintenant, si vous me disiez pourquoi êtes-vous ici ? Et de quelle manière avez-vous accès à des informations cryptées ? Ce n'était pas anodin pour le coup. Sur une des tables, il y avait un cigare, même pas entamé. La veine, il s'en saisit. Vous en prendrez bien un deuxième ? Puis le jeta à ses pieds. Ça faisait quatre : quatre questions.
Ça faisait quatre : observer, s'orienter, décider, agir.

Une boucle de Boyd venait de s'écouler.
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By John Emsar
#18241
Tout s'enchaîna assez vite. Alcibiade, placé au mauvais endroit et sous les ordres du mauvais gars - c'est moi ! - dut à faire avec un être qui était bien plus musclé et sanguinaire qu'on n'aurait pu le penser juste comme ça.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]ALCIB...[/font]
[font=Lucida Fax]Sara, calme-toi. Reste assise.[/font]
[font=Lucida Fax]Cet homme est mort.[/font]Image [/table]

Il ne parlait bien évidemment pas d'Alcibiade, mais chacun ici serait certainement fort déçu de ma réaction. Alcibiade était un soldat de métier, mais il venait d'être prit en traître. Il n'avait eu qu'une marge de manoeuvre d'une milliseconde, et étant de base un peu con, il n'avait pas comprit où était le danger ni quand il arriverait. Le Conseiller Trachta martelait le torse de ce pauvre ami qui était le mien et qui découvrait une douleur comme il n'en avait encore jamais connue jusque maintenant, encore une fois par ma faute. Pauvre de lui.

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[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Une micro-vanne et il se sent obligé de marteler un pauvre larron qui n'a même pas dessoudé les lèvres depuis le début de cet échange. Et dire que j'ai été comme ça avant, mais en fait c'est ridicule. Mais déjà c'est un complexé c'est clair. la prochaine étape c'est quoi, je lui parle du tuyau d'arrosage qui lui sert de pissou et il va faire sauter une charge atomique de 50 millions de tératonnes sur la planète ? Il veut que je réagisse, et bah qu'il aille se faire voir. Moi au moins je sais faire semblant.[/font]Image [/table]

Son oeuvre accomplie, Alcibiade se tortillant sur le sol, tout le bar en étant déjà vidé, les videurs prenant leurs dispositions. Max, le tenancier, me fit un signe interrogatif, ce à quoi je répondais par un mouvement de main. Les strip-tease étaient illégaux, mais heureusement il n'y avait pas que ça d'illégal ici.

A moins que Max ait obtenu les permis pour que ses videurs portent les fusils Firelance qu'ils cachaient dans leur veste.

- Un fait : ce type a toutes les côte cassées. Un deuxième : il lui faudra une machine à café dans l'avenir, au moins provisoirement. Le dernier : il va crever dans un peu plus d'une heure s'il n'est pas pris en charge. Beaucoup d'hectolitres de sang, un véritable gâchis quand on ne se prend pas la peine de réfléchir avant de parler.

Maintenant, si vous me disiez pourquoi êtes-vous ici ? Et de quelle manière avez-vous accès à des informations cryptées ?

Vous en prendrez bien un deuxième ?


Un regard froid, simple, et mes compagnons qui se sont levés, ne sachant trop que faire. En attente de mes ordres. Ils seraient restés une année complète sur leurs pieds si je leur avais demandé ainsi. Le pouvoir de la peur ? Non, celui du respect qui s'est installé là au fil du temps. Trachta ne l'aurait jamais, et jamais je ne lui donnerais ça.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Sensei, ouvrez la voie. Sara et Talya, prenez Alci et allez vous-en vers la sortie cachée. Emmenez-le là où les soins sont discrets. Sensei, tuez ceux qui vous barrent la route.[/font]Image [/table]

Les videurs émirent des "Clic" audibles, caractéristiques de chiens qu'on arme et supposant par là qu'une crosse était appuyée sur l'épaule, avec une tête de quelqu'un au bout du viseur. Il me prenait pour un con, et il avait à moitié raison : il me forçait à griller un joker que je gardais pour plus tard en cas de problème. Après celui-là, il ne m'en restait plus qu'un, ce qui m'embêtait plutôt beaucoup.

Qu'il moufte pendant que mes camarades sortaient et il allait comprendre comment on pouvait se faire trois trous dans l'aine et quatre dans la carotide en moins de deux secondes avec mon aide.

Dans un sens, je le flattais plutôt : je m'offrais seul à lui et ses gorilles, si on exceptait la vingtaine de videurs armés dans son dos bien sûr. Nos regards... quand ils se croisent, je vois des éclats blancs apparaître, comme deux traits de foudre tombés au même endroit et se battant pour savoir lequel aurait droit de poursuivre son oeuvre destructrice. Un homologue psychotique... Si sur ce terrain nous étions égaux, il était un terrain sur lequel je restais maître... la surprise.

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[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Vous, vous êtes décidément un bien meilleur comique que moi ! Les rebondissements à partir des réactions du public, excellent. Vous devez faire un sacré carton au Conseil.[/font]Image [/table]

Je me baisse, je prends l'estrade renversée, je la remet en place. Ce morceau de bois avait supporté le poids de danseuses pendant des années, ce n'était pas une projection soudaine d'un gaillard tout en taille que... ah si, en fait si, l'estrade était pétée. Dommage, j'aurais bien aimé lui rentrer dans le cul en un seul morceau.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]4 réponses, 4 questions, c'est fair-play. Je vois que même en position de force vous vous pliez au jeu de l'affaibli. Mais j'ai un atout, des gars dans votre dos. Donc je vous propose un genre de scénario en impasse Corellienne, je rappelle mes gars, vous rappelez les vôtres. Vous aurez vos réponses après. Vous pouvez laisser les pélos qui se gèlent dehors en position, ils ne m'auront jamais de toute manière.

Vous refusez, ces gars tirent, on meurt aléatoirement. Vous survivez, je meurs, pas de réponse, et mes gars continuent à vous passer par l'arrière sans que vous le sachiez. Je survis, vous mourrez, votre carrière prend fin, et vos ambitions avec. On meurt tous, pas besoin de dresser un tableau. On survit tous, et ça n'aura servi à rien. Le choix je vous le laisse, hasard ou concret ?
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Un silence gênant s'installe. Que faire ? Que dire ?

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Là c'est la partie où les égos sont le plus échauffés. Il faut que chacun reprenne ses esprits avant de répondre, ce qui explique toujours le silence gêné pendant ces instants qui durent des plombes. Le concept d'Impasse Corellienne c'est comme l'Impasse Mexicaine qui ici n'existe pas, mais adapté à deux. C'est à dire que si l'un réagit, l'autre sait qu'il réagira en assez peu de temps pour potentiellement donner un coup mortel. C'est un quitte ou double avec le destin qu'aucun n'est vraiment prêt à tenter. Risquer de mourir pour une question d'égo ? Les ambitieux comme Trachta ne sont pas assez dingues pour s'y tenter, il sait qu'il a plus de chance en se laissant aller à la voie du calme, et s'il la joue comme moi j'ai pu le jouer, à la surprise, il pourrait prendre l'ascendant.

Ou du moins le croit-il.
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By Trachta
#18244
Qui était A ? Qui était B ? La question méritait de se poser. Les événements s'étaient enchaînés à une vitesse folle. Pour autant, on pouvait brosser un tableau de la situation. Tout le monde allait crever, ici et maintenant, ce qui remarquez, ne déplaisait pas tant que ça au joueur écrivant ces lignes. Oui, celles-ci même ce qu'il est en train d'écrire. Bref, mais la curiosité était présente dans l'équation. C'est cette même curiosité, et peut-être aussi, allez soyons comme ça, une once de morale ? Ne pas tuer quelqu'un qui ne le méritait pas forcément. Après tout, que savait-il de cet Alcibiade ? Rien, juste qu'il avait une histoire à régler avec des chèvres, il en aura occasion, brave type.
Non, la vraie question était : que voulez ce type ? Il n'avait pas réagi comme il l'attendait. Belle performance, un self control solide. Oui, pas étonnant qu'il était la main de l'Empire, ou un truc du genre en son temps. Avait-il prévu qu'il ne n’achèverait pas son compagnon ? Probablement. Que de bons points pour lui. Monsieur parfait en somme. A s'en rendre vert de jalousie. Du concret, du hasard. Parbleu, j'en veux.

Le plaisir s'est barré sans doute, mais Emsar voulait vraiment débiter sa chose. Quelqu'un devait le tenir suffisamment par les couilles pour qu'il aille jusqu'au bout. Et cela ne pouvait être qu'une idée, une profonde conviction dans un devoir, ou un truc qui n'existait plus dans l'esprit terne et stérile de Trachta. Là où John Emsar, permettez la hardiesse, s'était trompé dans l'analyse, c'est que Trachta est ce qu'il est car il n'était pas parvenu à modifier son environnement. Il fusionna avec lui. Voyez le palais triumviral ? Quelle proportion du champ lexical des mots "plaisir", "amitié", ou "amour" dedans ? Voilà, c'est pareil. Si Emsar avait bien compris ce qu'était l'Empire, il n'aurait pas fait cette erreur. Ni question de respect, ni de peur. Plaisir ? Sadisme ? Non plus. Un mode de vie, un instinct profond qui a été greffé. On n'abreuve pas un bantha qui n'a pas soif. Ce n'était pas un morceau de cake que l'on prenait entre ses doigts.

Pour autant, ce profile n'atténuait pas la rationalité, au contraire même. Bref signe, tous les portes flingues sortirent. Revenons à notre cour de psychologie ? Trachta se mit à parler après un rude silence, mais d'une voix... Comme si rien ne s'était passé ! Un intermède disions-nous. Nécessaire rajoutions nous.

Il jeta son pistolet blaster en direction des pieds d'Emsar. Il était désarmé. Complètement désarmé. En réalité, Trachta l'était depuis sa rencontre avec cette femme... Trador. Le reste était inévitable. Incompréhensible, même pour lui même. Une belle façon de mourir, absurde. Comme toutes les autres. A 60 ans, il était fini politiquement de toute manière.

- Faible ? Fort ? Alors ? Qui sera fort ? Qui était faible ? Depuis le début. Oui c'était une insulte. Ce salaud persévérait à le qualifier. Il ne le pouvait pas. Qu'il s'arrête.

Plus de Boyd, dorénavant. Les boucles s'étaient brisées. Plus rien, sauf cette pulsion qui l'habitait. Il devrait massacrer plus souvent. La prochaine fois, ça sera le Triumvirat, promis. Du moins, si sa provocation du pistolet restait sans conséquence. Évidemment qu'elle le sera... Sinon, il serait déjà mort. Avant d'avoir posé le pied sur Taris même. Il ne se rendit compte de ça que maintenant : ce type avait des moyens extraordinaires, et c'est d'ailleurs pour ça qu'on l'engagea pour ce qu'il comptait faire. Quoi au juste ?
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By John Emsar
#18245
Deux adversaires de force égale. Maintenant le constat se posait, en stratégie il avait des moyens directs importants, j'avais des moyens indirects colossaux. Au corps à corps, il avait la force physique d'un commando de 30 ans, et moi une hanche de travers mais une connaissance redoutable en anatomie. Ce que j'avais en avantage, je le balançais en inconvénient, et en face, même chose. A ceci qu'aucun de nos avantages ou inconvénients était similaire. Un adversaire à ma taille, un vrai, quelqu'un qui connaissait les valeurs d'un duel dans l'arène. Pas un soldat... un guerrier. Un gladiateur qui savait aussi bien verser le vin dans la coupe de l'ivresse du maitre qu'abattre sa hache sur le corps encore chaud de son ennemi prochainement décédé.

Je fus l'Alpha autrefois. Maintenant qui l'était de nous deux ? Tout deux brulons de le savoir, sachant que chercher à trouver la réponse pourrait amener une cessation de questionnement à l'issue passablement funeste.

Si différents et à la fois si proches... Cet homme était âgé de presque 60 ans mais sa condition physique ne trahissait pas un tel âge. Et autre chose que nous avions en commun... une partie cybernétique qui ne nous quitterait jamais plus. Mon estomac, un poumon, mon coeur, mon oeil, ma jambe, mes mains... de la chair artificielle sur un corps mécanique. Et comme Trachta, je vivais avec une moitié machine en moi. Mais l'accepter ne nous rendait-il pas plus humain après tout ?

Son blaster lancé à mes pieds, je savais qu'il fallait que j'y réponde par un geste équivalent. Mon précieux poignard, qui avait transpercé quantité de veines, de coeur... y compris celui de Josef Grunger... avec sa poignée en ébène torsadée qui m'avait valut ce triste sobriquet au sein de mes homologues imaginaires... le jeter à ses pieds ? Prendre le risque de m'en séparer ?

Il fallait pourtant lui montrer ma volonté de poursuivre dans le calme. Je prenais mon couteau et le jetais à ses pieds. Lame incurvée qui n'alla pas se planter dans le sol, pour ne pas qu'il le prenne comme un affront, ce qui aurait été de trop encore une fois.

Diable, la réflexion qu'est-ce que c'est gonflant.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Faible ? Fort ? Aucun des deux, ce que je possède, vous ne l'avez pas, et ce que vous avez m'est inconnu... Fort ? Faible ? Disons juste deux sommités appartenant à deux castes opposées.[/font]Image [/table]

Un maître Religieux et un maître Militaire. Le premier dirigeait une foule compacte, nombreuse mais éparpillée et capable de répandre la même parole et agrandir le cercle comme une tumeur se propage de cellule à cellule. Le deuxième est restreint, ne peut pas agrandir vite son cercle, mais celui-ci possède une force de frappe rapide et efficace. Le premier peut-il convertir le deuxième ? Le deuxième peut-il détruire le premier sans qu'il puisse ensuite se répandre ? Non et non. Tellement différents mais un point commun : indestructibles l'un pour l'autre.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Pour commencer, pas de cigare. C'est comme la mort, ça ruine la santé.

Ensuite je suis ici parce que j'ai une requête à vous soumettre, mais je ne vous en parlerais pas tout de suite je le crains. Je ménage mes sorties comme mes entrées. Et ça serait dommage que nous avortions là une soirée qui a démarré depuis à peine 3 minutes.
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Vous pensez que j'exagère sur le temps ? Et non, ça fait bien moins de 3 minutes que nous sommes là, et on a déjà fait évacuer le bar, un ami a les côtes brisées et on se toise, là, comme deux chats sauvages qui attendent que l'autre fasse un mouvement pour riposter. Même dans les films d'action ils font plus de manières.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]J'ai accès a des informations cryptées car je suis Légion, cher ami. Vous pensez que vos Services Secrets sont les plus puissants ? Je ne suis qu'un rouage d'une trop grande machine pour être pleinement appréhendée, mais j'ai à mes côtés un service plus important que le Bothan Spynet. Je sais ce que vous avez prit au petit-déjeuner il y a deux jours, l'ami. Rien ne m'échappe.

Je sais aussi que, malgré une séance à total huit-clos, vous avez perdu les élections au poste de Consul à 3 voix contre 4 en faveur de Ysanne Isard. Me trompes-je ?
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Et vous pouviez changer vos sécurités... rien n'y ferait. Le Palais Triumviral, contrairement à la croyance populaire, ne tournait pas en circuit fermé. Puisque comme chacun sait, un "circuit" n'est pas QUE informatique...

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Et je sais ce qu'est une pulsion de mort, mais à défaut de m'aimer, je ne me déteste pas assez pour en être habité.

Maintenant dites-moi, pourquoi êtes-vous venu, vous ? J'ai piraté le terminal de Menias, et en passant, dites à ce gland de choisir un vrai mot de passe, avec des chiffres et des majuscules, parce que c'est ridicule de négliger les sécurités informatiques au profit de patrouilles... donc j'disais, j'ai piraté machin-machin, et je vois mal pourquoi vous vous donneriez la peine de venir, surtout ici. Et vos hommes là, ils sont là pour quoi ? Vous pensiez à un traquenard mais vous venez malgré tout... je sais que vous ignoriez tout de ma présence, alors dites-le moi. A quoi vous attendiez-vous ?
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De ce que je savais de ce Menias, c'était un pur gland qui avait autant de personnalité qu'un concombre Sullustéen sauvage poussé sur la braise en surface. On remplissait le Conseil avec des clochards maintenant ? Et on me critiquait derrière ? Nan mais, fallait pas pousser non plus.
By Trachta
#18279
Comme quoi, on pouvait presque se faire des amis en massacrant ceux des autres. La taquinerie dans la drague, ou la violence pour le même résultat. Deux personnages issus d'un roman comparaient la violence et l'indifférence. Le plus original avait dit : "la violence est une forme de l'amour. Ça peut être un visage indigné de l'amour. La violence est une imperfection de la charité, mais l'indifférence, c'est la perfection de l’égoïsme."*
Alors certes, pas pour autant que Trachta allait sympathiser avec ce type, mais pour autant, y avait de quoi être bluffé. Le Moff ne respectait que la compétence : Bandomeer lui rappelait sans cesse que John Emsar d'en face valait quelque chose. Visiblement, il était devenu bien influent depuis tout ce temps. Dommage qu'il quitta si précipitamment l'Empire, pourquoi d'ailleurs ?

Trachta fit une lente flexion et ramassa le couteau. Couteau ? Beau poignard plutôt. Un objet typiquement sentimental à vue d’œil : il avait bien servi, un peu émoussé mais entretenu. Il savait que Grunger fut assassiné à l'arme blanche, mais l'idée qu'il tenait ladite arme le laissait de marbre. Le cyborg avait banni toute forme d'attache au matériel.
Après un rude silence, vint le moment où on devait détendre l'atmosphère. Trachta rétablit l'équilibre qui subsistait, mais est-ce que cela valait la peine de le détruire ?
Le Moff saisit une table d'un mouvement brusque puis la remit en place. Ensuite la chaise. Il était désormais assis. La conversation pouvait continuer :

- Rien de personnel. Les organes vitaux ont été épargnés. La carcasse, ça se remplace bien de nos jours, mieux qu'avant. J'en sais quelque chose. Pour ma part, je suis là par votre tromperie, comme quoi c'est bien facile de donner des conseillers de nos jours.

Ce n'étaient pas des excuses. Il savait qu'il ne lui pardonnerait jamais son fait. Pour autant, c'était un signe envoyé : je l'ai un peu "brusqué" en réaction, non par impulsion individuelle. En plus de m'être retenu... Il y avait ce jedi qu'il avait arrangé aussi, celui-là même qu'il avait mis dans cet état. Lui, il n'eut point droit à de la retenue. Emsar devait le savoir, comme tout le reste.

- Vous êtes bien étrange : vous êtes là seul, et pourtant autour de vous il semble y avoir énormément de ressources. Cachette, videurs, plan d'évacuation dans un bar à classe moyenne sur un monde impérial ? Trop gros. Si vous vouliez me tuer, vous l'auriez déjà fait. Pénétrer les réseaux data de l'Empire n'est pas un secret pour vous visiblement. Me poignarder avec ceci au sein – il leva son poignard - du palais de Bastion aurait pu être un jeu d'enfant. Vous vous seriez évanoui dans la nature avant même que mon corps ne touche le sol. Vous pouviez faire toute ces choses. Mais il n'en fit rien... A moins qu'il aimait en découdre dans les bars, façon virile avec les bagues. Plus sérieusement :
- Pourtant, John Emsar, vous êtes là. Alors, j'exclue que vous ayez quelques comptes à régler avec l'Empire, car toute votre attitude trahit le contraire. Sauf si vous ne jouiez à un jeu un peu trop compliqué, même pour moi. Vous n'êtes pas un second couteau, pardonnez le jeu de situation. Mais vous semblez devoir remplir une tâche subalterne. L'Hermès à usage unique ? Ça devait être une sacré information si son patron l'envoyait lui, une sacrée organisation par analogie, quant au patron... Plus haut, c'est le soleil.

Tout ça était très compliqué. Trachta ignorait malheureusement tous les aboutissants. Les motivations d'Emsar lui étaient encore plus inconnues que les codes de la chambre à coucher de Leia Organa. Plus même. Alors, pourquoi diable Emsar était là prendre de tels risques pour parler avec lui ?
Avatar de l’utilisateur
By John Emsar
#18281
[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Vous êtes là sur ma tromperie, mais qu'un type aussi banal et vide que ce mec vous convoque sur Taris, ça n'a pas eut l'air de vous déranger plus que ça pour que vous n'ameniez que quelques gars à vous. Alors qu'il aurait vraisemblablement mieux fait de vous contacter sur Bastion, ou sur Bandomeer directement.[/font]Image [/table]

Non, Taris n'avait pas semblé le faire tilter.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]En effet, j'aurais pu. Vous êtes passé par la 4ème rue à pied sur 20 mètres avant de venir en véhicule civil. Puis encore 12 mètres et demi jusqu'à l'entrée. J'aurais pu être déguisé et vous frôler avec ma bague poison faite sur commande et vous seriez mort en 3 minutes sans antidote à portée de main, vous tirez dessus avec un fusil à seringue overdosé, ou tout simplement faire sauter une bombe sous vos pieds, ce qui n'aurait pas été subtil mais suffisant.

Et je peux m'infiltrer dans le Palais Triumviral en effet. Comme je pourrais aussi vous avoir convoqué là pour vous tuer dans un endroit qu'on ne relierais pas à moi. Ce cher capitaine, en revanche... Les deux femmes consules ne l'aiment guère et vous n'êtes pas très apprécié non plus, qui ne penserait pas à un complot visant à détruire deux vies de Conseillers pour n'y laisser qu'un Triumvirat ?

Mais non, en effet, je ne souhaite guère vous tuer, pas plus que les autres. En fait, j'aimerais marchander.
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Je fis rouler le cigare sous ma botte, désireux de le reprendre et tirer un coup dessus pour faire dramatique, ou de faire tourner la pointe de mon couteau dans l'accoudoir pour le même genre d'effet stressant, mais n'ayant ni l'un ni l'autre.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]J'agis de mon propre chef. Je vous donnerais des noms, des contacts, des aides pour réaliser vos ambitions. L'Empire même si vous le désirez, un jour.

Ce que je veux en échange, c'est une amnistie totale et inconditionnelle impériale sans révocation possible, par quelque moyen que ce soit. L'abandon de toute charge imputable pour toute chose commise avant la date de l'accord, et un emploi stable et un minimum prestigieux.

Je veux donc un blason neuf et indestructible, en échange de quoi je vous donnerais un jour le titre de Dirigeant de l'Empire.
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Agir en sous-main ? Oui, pour d'autres choses. Et il y avait un côté free-lance qu'on m'avait accordé...

Fais-toi des alliés.
By Trachta
#18282
Pas croyable... Mais pourquoi ?

    - Vous êtes incroyable vous... Puisque vous êtes si bien informé, vous devez savoir que la grâce se fait par les consuls, par au moins deux d'entre eux. Vous vous adressez à la mauvaise personne.

A moins qu'il ne cherche déjà des issues de secours. Etait-ce un test ? Les consuls sont-ils déjà au courant ? On ne comprenait plus rien, mais alors rien.

    - Pourquoi voulez-vous revenir ? Une crise existentielle ? Et surtout, quel intérêt aurai-je à vous aider, mis à part, c'est vrai, la grande utilité que l'Empire aurait en vous ayant dans ses rangs. Un allié ? Certes, mais pour combien de temps...

Le problème était que cet élément n'était plus stable. Le reprendre serait prendre un risque. Un risque qui allait s'avérer être une erreur... connue d'avance et garantie sur facture.
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