L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Taris est un monde densément peuplé, urbanisé et pollué à l'extrême. Les classes supérieures occupent les sommets des gratte-ciels tandis que les plus pauvres vivent privés de lumière dans les couches inférieures. Loin du sommet des bâtiments, la surface est principalement composée de marais nauséabonds et de champs d'épaves de vaisseaux.
Gouvernement : Empire
Avatar de l’utilisateur
By Aldrax Kist
#30305
Précédemment

Mya: C’est tentant, n’est-ce-pas ?

Marak se leva tranquillement puis rejoignit son vaisseau… de façon nonchalante… à quoi bon courir, ils sont “omni-tout “ !! Une fois confortablement assis dans son siège… il prit un certain temps avant de se décider…

Marak: Bon… c’est comme l’autre a dit…. je ferai ce que j’dois faire… Cap sur Taris !

Mya: Laissez-moi vous accompagner sur Taris, Général Koress.

Elle arborait un sourire plein de malice.

Sam: Bien Maî…. MYYAAAAAA !!!

Le petit Sam, le sourire fendu jusqu’au oreilles se jeta dans les bras de Mya pour lui faire un gros calin… comme un enfant qui n’aurait pas vu sa mère pendant un certain temps et renouait à son contact… Allez savoir pourquoi ce foutu holocron du savoir eut décidé que Marak serait son père adoptif… encore plus savoir pourquoi Sam semblait jeter le même dévolu pour le rôle de mère adoptive… quoique comparé à Mira, aka Darth Veras, le choix n’était pas très difficile !

Marak de son côté était trop absorbé par sa réflexion pour s’être aperçu que la Dame noire le prenait en filature jusqu’à son vaisseau… l’exclamation de son apprenti le sortit de sa torpeur mental. Se retournant il vit la scène…


Marak: Vous voulez m’accompagner sur Taris ? Je ne m’y opposerai pas, au contraire même ! … Est-ce que vous embarquer à notre bord où vous prenez votre vaisseau pour le trajet… ? Personnellement je n’ai aucune connaissance sur ces créatures, je vais devoir faire des recherches sur elles, et trouver des personnes qualifiés pour composer un sérum… À moins que vous ayez déjà toutes les infos utiles et le personnel sous la main !?

Sam: OUI ! Reste avec-nous… S’te plait !

Marak invita Mya, d’un geste de la main, à prendre un siège afin de discuter sommairement avant de partir…
#30306
    Le Général avait également quitté la salle où se tenait, quelques instants plus tôt la réunion. La Dame Sith avait renoncé à engager une véritable conversation, ça n’aurait été qu’une perte de temps supplémentaire. Pourtant cette idée fixe ne la lâchait. Son regard suivit la silhouette du Zabrak. Ranath s’en retourna finalement à son tour vers son vaisseau. Devant elle, marchait le Général. Il lui semblait absorbé dans de tortueuses pensées. Réflexion faite, et puisqu’ils allaient tous les deux dans la même direction, la Mirialan emboita le pas du Zabrak jusqu’à son vaisseau pour y formuler sa proposition. Mais …

      « Bien Maî…. MYYAAAAAA !!! »

    Darth Ranath eut un mouvement de recul alors que le gamin se précipitait sur elle. Elle n’avait jamais vu ce môme, elle ne le connaissait pas. Mais lui … il connaissait Mya. Satanée Jedi. La mâchoire de la Sith se crispa imperceptiblement. Trop tard, le gosse se jetait dans un câlin non désiré. Il lui enserra les jambes. Ridicule. La jeune femme le repoussa avec douceur et s’agenouilla devant lui pour mieux le regarder. Elle glissa sa main sous le menton du mioche afin d’en inspecter les traits, mais il réitéra la manœuvre pour obtenir cette fois un vrai câlin, dans les bras.

    Le contact avec le gamin fut comme un électrochoc.

      Tout autour d’eux, les murs de béton, baigné de sang fraichement séché. Ici et là, des cadavres, récemment éventrés. Perdu au milieu de cet enfer macabre, le gamin, une mèche de cheveux tombant sur ses yeux. Au fond de ses pupilles scintillait une lueur viridienne, toujours plus vive, toujours plus éclatante. Mais sa peau, elle, s’affaissait et se creusait de profondes rides grisâtres. L’enfant, sous les yeux de la Mirialan, se muait en vieillard. Le gamin, le souffle court, ouvrit finalement la bouche, mais aucun son ne sortit. La voix venait d’ailleurs, elle articulait des mots pourtant indiscernables. Elle sifflait et résonnait. Harvk. Sam.

    Le môme se décrocha finalement de Ranath. Ils étaient tous les deux dans ce couloir, à genoux par terre, et l’enfant ressemblait à un enfant.

      « Sam. »

    La Sith lui adressa un sourire triste avant de se remettre sur pieds. Le Général les observait tous les deux, toisant la Mirialan de toute sa hauteur de Zabrak. Il accueillit positivement la proposition de Ranath et l’invita à s’asseoir un instant.

      « Mes connaissances sur ces créatures sont également très limitées, malgré les nombreux combats menés contre elles. Ce sont des créations des Sang-Purs. »

    La jeune femme, pendant quelques secondes, chercha ses mots. Elle s’apprêtait à restituer les informations récoltées sur le DSI.

      « Il semblerait qu’un virus soit responsable de la mutation d’humanoïdes en ces choses, disons rak’goules. Ce virus aurait été conçu par la Collectionneuse. Je ne sais pas de quoi il s’agit. Et inoculé aux sujets par un certain Kyriss. »

    Un soupir ponctua la phrase de la Mirialan.

      « Ce sont de bien maigres informations. »

    Ses lèvres se pincèrent en un rictus difficilement interprétable.

      « Nous devrions quitter cet endroit, puis commencer nos recherches. Je vous rejoindrai sur Taris avec mon vaisseau. »

    L’échange fut rapidement clos. Il convenait de ne pas s’attarder ici.

    Le Zabrak et la Mirialan mirent le cap sur Taris, chacun à bord de son appareil.

    Dès que possible, Ranath initia le saut en hyperespace. Le voyage vers la Bordure Extérieure ne serait pas de tout repos, mais la Sith comptait bien mettre ce lapse de temps à profit pour faire des recherches sur les supposées rak’goules de Taris. La présence de telles créatures semblait connue sur la planète marécageuse. Les rumeurs s’accordaient sur le fait que si l’on était blessé par l’un de ces choses, on en devenait une soi-même. Il était en revanche impossible de déterminer de manière sûre quel était le dernier spécimen aperçu à la surface de la planète. Les histoires allaient bon train sur l’holonet, mieux valait ne pas se fier aux premiers ragots venus.




    À bonne distance de la zone d’atterrissage, Ranath observait le vaisseau du Zabrak se poser. Elle rejoignit ensuite le Général, l’interrogeant sur les résultats de ses éventuelles recherches.

      « Pour trouver ces créatures, nous devrions certainement explorer les recoins les plus sordides de cette planète. »

    La Mirialan dardait sur son vis-à-vis un regard insistant.

      « Plus que de trouver l’une de ces bestioles je veux trouver des informations sur leurs créateurs et sur leur histoire. »

    Peut-être y avait-il sur Taris des archives intéressantes à consulter … Ou bien se lançait-on directement à la poursuite des zombies ?
Avatar de l’utilisateur
By Aldrax Kist
#30307
À bonne distance de la zone d’atterrissage, Ranath observait le Decimator “Black one” du Zabrak se poser. Elle rejoignit ensuite le Général, l’interrogeant sur les résultats de ses éventuelles recherches.

Ranath: Pour trouver ces créatures, nous devrions certainement explorer les recoins les plus sordides de cette planète.

Marak: Quand tu dis recoins sordides, tu parles d’une bibliothèque ou des archives planétaire j’espère !?

La Mirialan dardait sur son vis-à-vis un regard insistant.

Ranath:Plus que de trouver l’une de ces bestioles je veux trouver des informations sur leurs créateurs et sur leur histoire.

Marak: T’as qu’à demander à ton Grand Manitou là, z’avez l’air copain-copain ! …

De ce que j’ai pu lire durant le trajet sur l’holonet… c’est que ça remonte à très loin… je doute que ce soit nos envahisseurs qui en soit la cause, à moins que ce ne soit pas leur première tentative… Semblerait qu’il y est ponctuellement une recrudescence de ces rakgoule sur Taris, mais chaque fois on perd la recette du sérum dans le temps… faudra trouver quelqu’un capable de «sérummer» une recette, ou y’a peut-être juste une Reine à buter !


Sam: J’pourrais poursuivre les recherches des archives en me connectant au réseau planétaire à partir du vaisseau si vous voulez… éplucher les bouquins, c’est dans mes cordes !

Marak: Parfait ! fait dont ça… tient-moi au courant via notre comlink si tu trouves du chaud…

Faisant signe de la main à Ranath, d’un geste caricaturé des courbettes de la court royal, de prendre les devant...

Marak: Après-vous ! … …
#30308
      « T’as qu’à demander à ton Grand Manitou là, z’avez l’air copain-copain ! … »

    Vraiment... Arrogant petit imbécile. Ranath ne releva pas la remarque, laissant l'ignorant à ses détails historiques. Il n'en demeurait pas moins une irrésistible envie de frapper le Zabrak. Mais Sam attira l'attention de la Mirialan avec une proposition raisonnable.

      « J’pourrais poursuivre les recherches des archives en me connectant au réseau planétaire à partir du vaisseau si vous voulez… éplucher les bouquins, c’est dans mes cordes ! »

      « Trouve toutes les informations que tu pourras et reste bien en contact avec nous. Tu peux nous être utile à tout instant. »

    À vrai dire, Ranath aurait volontiers emmener le gamin dans l'aventure, elle se souvenait partiellement de ses dons forts utiles. Mais ce n'était pas raisonnable. La Sith chassa son envie de meurtre.

      « Un instant, Général. »

    Ils allaient arpenter les rues crasseuses de Taris, patauger dans les marais, traquer les goules. Un ajustement de l'équipement était nécessaire.

    La Mirialan regagna son vaisseau. Elle y abandonna son lourd manteau et toutes les choses inutiles qu'elle emportait habituellement avec elle. Ranath s'immobilisa un instant, le regard rivé sur le carnet de Mya. Mais ses pensées étaient pour Sabina. Elle avait la vague impression que son apprentie lui manquait. Un sentiment bien étrange que la Sith m'avait que rarement éprouvé. Lina aussi lui manquait. Un bref sourire illumina le visage de la jeune femme. Elle enferme finalement ses affaires et quitta le vaisseau.

    La Dame Noire arborait une tenue légère renforcée de pièces de kevlar. Les rangers étaient lacées jusqu'aux genoux, couvrant le bas d'un pantalon souple mais résistant, noir comme le cuir des bottes. Une veste pourvue de nombreuses poches dissimulait partiellement un débardeur anthracite très ajusté. Tombait sur les hanches de la Mirialan une large ceinture à laquelle étaient accrochés les deux sabres laser.

    Tout en descendant la rampe du vaisseau, Ranath attachait ses cheveux en un chignon relevé qui dégageait sa nuque et le bas de son visage. L'harmonieuse silhouette de la jeune femme était ainsi affinée. Son accoutrement, bien que sobre, laissait deviner la présence de muscles saillants et de courbes galbées. Finalement, la Sith enfila ses gants doublés aux phalanges de fines plaques d'acier.

    Elle se posta devant le Zabrak. Qu'avait-il ?

      « Allons-y. »

    Derrière elle, la rampe du cargo se refermait lentement.

    Le Gris et la Sith entamaient leur quête. Ils cherchaient ces créatures désarticulées et décharnées. Un frisson d'horreur parcourut l'échine de la Mirialan. Affreux souvenirs.

    Il ne fallait pas compter sur Ranath pour initier ou entretenir une conversation. Elle se montrait méfiante, et avare de paroles.

    Le duo sensitif s'enfonçait dans les entrailles de la ville, vers les quartiers les plus sombres, ceux qui n'avaient pas été rénovés. À mesure qu'ils progressaient, les ruelles s'assombrissaient, la quantité de déchets jonchant le sol grandissait. Finalement, au détour d'un carrefour, un petit groupe d'allumés interpela le Zabrak, ce que tous les badauds précédemment croisés n'avaient pas osé faire.

      « Hé ! Tu la vends combien ? »

    D'un curieux geste du menton, l'Humain désigna Ranath. Tous les ahuris du groupe portaient des armes.
Avatar de l’utilisateur
By Aldrax Kist
#30309
    « Ranath: Un instant, Général. »

La Sith alla ajuster son équipement... tandis qu’elle montait la rampe, le Magnifique Gris y alla d’une courtepointe avec l’humour et l’arrogance de son sourire qu’on lui connait.

    « Marak: Quoi !? Tu m’as attendu tout ce temps, et t’étais même pas prête !? C’est quoi t’as profiter du paysage au lieu de te maquiller pour aller chasser ces bestioles ? Mais quelle perte de temps… tu sais bien que t’es toujours sexy même au naturelle ! »

De son côté Marak lui était déjà prêt… Il eut été tenté de sortir l’artillerie lourde d’entré de jeu, mais s’est ravisé de s’en servir qu’avant d’être sûre d’avoir trouvé ce qu’ils cherchaient… il eut opté donc pour le kit Medium… Il avait l’allure d’un Chasseur de Prime! Une attitude arrogante, cette confiance en soi plus grand que nature, et une démarche conséquente, comme s’il se traînait les pieds un peu à côté de vous parce que vous marcher trop lentement pour lui... en additionnant tous ces détails, ça donnait le portrait d’un homme avec un certain charisme !

Son armure était tout sauf immaculée, parfaitement opérationnel, mais portant des traces des combats passés, probablement laissées volontairement. L’armure était partiellement recouverte d’un trench coat arborant les couleurs grisâtres de l’Ordre auquel on avait déchiré les manches à la couture de l’épaule afin de permettre une meilleure mobilité… partiellement couvert sous ses épaules, un holster d’épaule double à prise horizontale logeait un pistolet laser sous chaque bras, à ses jambes, deux holster de cuisse étaient ancrés ses deux sabre laser, une capuche pour cacher partiellement les traits du visage, surtout utilisée en territoire impérial, où certains puristes pourraient y voir une occasion de cibler un non-humain… Ladite capuche, à cette occasion gisait à la base de sa nuque. Il a ressorti quelques trucs utilitaires provenant de Metellos, magnifique excursion… ah! L’air frais des égouts… Son comlink de poignet, macrojumelles, datapad et de quoi enregistrer leurs... “aventures” pendant plusieurs jours, une sacoche à munition, ajusté à sa taille, un medipack léger… Il aurait fallu pour bien faire un ou deux droides-caméra pour aller explorer ces sombres recoins et débusquer les foyers de rakgoules, pour autant qu’il en reste...ce qui aurait laissé suffisamment de temps à Marak pour faire plus ample connaissance avec Mya, Ranath… peu importe comment elle voudra qu’on l’appel ! Mais non ! À cette heure, les finances dictait un refus, n’empêche, l’idée était là et servirait, dans un avenir proche.

Tout en descendant la rampe du vaisseau, Ranath attachait ses cheveux en un chignon relevé qui dégageait sa nuque et le bas de son visage. L'harmonieuse silhouette de la jeune femme était ainsi affinée. Son accoutrement, bien que sobre, laissait deviner la présence de muscles saillants et de courbes galbées.

Elle se posta devant le Zabrak. Qu'avait-il ?... Une pensée… mais où est le décolleté plongeant !?


    « Ranath: Allons-y. »


Il ne fallait pas compter sur Ranath pour initier ou entretenir une conversation. Elle se montrait méfiante, et avare de paroles. Quel beau défi… oublions les préliminaires et passons tout de suite aux actes ! Rien de plus satisfaisant que de conquérir la méfiance d’une personne, pour lui donner raison au final, et la baiser, dans tous les sens du terme !

Le duo sensitif s'enfonçait dans les entrailles de la ville, de plus en plus creux dans l'obscurité du jour, invariablement et cycliquement vers le manteau de la nuit, vers les quartiers les plus sombres, ceux qui n'avaient pas été rénovés: “Penthouse des Enfers”. À mesure qu'ils progressaient, les ruelles s'assombrissaient, la quantité des services déclinait dratiquement… les amas de déchets abondait, sur le sol, comme sur deux pattes. Finalement, au détour d'un carrefour, un petit groupe d'allumés interpela le Zabrak, ce que tous les autres avait judicieusement choisi de ne pas tenter.


    « Gangsta: Hé ! Tu la vends combien ? »

D'un curieux geste du menton, l'Humain désigna Ranath. Tous les ahuris du groupe portaient des armes. Ah fallait bien en parler pour qu’il arrive ceux là… les préliminaires !

Marak qui passait son chemin, sachant qu’ils étaient encore loins d’être à la profondeur décente, il marchait à la traîne cadence dicté par sa partenaire du moment… Instinctivement à son interpellation, car il n’y avait personne d’autres d’intéressant dans les parages, Marak se tourna pour faire face aux… cinq (5) acheteurs potentiels qui s’alignèrent devant lui ! Néanmoins, ils eurent touché une des cordes sensibles du colosse… L’esclavagisme… à la limite on l’aurait pris pour l’esclave, il aurait laissé passé, mais là… se doutant très bien l’ordinaire des conditions de vie d’un esclave, dans un recoin creux comme ceux que Taris offrait, il ne pouvait ignorer la question…

Pire encore, il passait pour le négrier de service… l’insulte parfaite… une finalité irrémédiablement, irrévocablement, inévitable… Était-ce là un test ? La croisée des chemins qui demandait une réponse… un choix… Le sien était déjà fait… son esprit s'orientait vers cette direction… mais allait-il avoir les couilles de l’assumer… Maintenant fût la première étape… Fallait tout d’abord jouer le jeu un peu… histoire d’endormir l’adversaire !



    « Marak: Combien penses-tu qu’elle vaut ? »

    « Gangsta: Ché pas ! ça dépend de ses talents… on peut tester ? »

    « Marak: Crois-moi... c’est pas le talent qui lui manque ! Soumise, douce, mystérieuse, ne parle que rarement, ça vaut sa masse en crédits ça, surtout chez une femme… Quoi d’autres »

    « Gangsta: hum… intéressant ! »

    « Marak: Attends c’est pas tout… Quoi d’autres… AH OUI ! Atlhétique, souple, endurante… des heures de plaisirs acharnée… et bouquet finale, Mirialan fontaine !! C’Quoi t’en pense… ça vaut bien…. disons… 5,000 Cr. pour 1 hr, chacun ! DEAL ? »

    « Gangsta: bin heu QUOI !? 20k-Cr. pour 1hr, à 5 ça que que 12 min chaque, T’es fou ! »

    « Marak: J’te l’dis bro… elle vaut sa masse en crédit !! mieux que ça… j’vous laisse tester GRATIS… si vous répondez à UNE question… Le foyer de Rakgoule le plus proche, c’est par où ? »

    « Gangsta: euh… j’pense qu’on va juste prendre la fille GRATIS... »

Les cinq dudes commençèrent à sortir leur armes en guise de menace… Marak poussa un léger soupir, flexant légèrement les genoux pour s’ancrer les pieds au sol et avoir un bonne propulsion… dans un élan de vitesse de force…. Marak bondit vers le gangster le plus proche, le pris en otage, et avec l’arme du gangster, tira sur les quatres autres, bien aligné devant lui… un tir, 4 kill… puis balança l’otage sur les corps de ses comparses… voulant se retourner pour faire face au colosse, apeuré… Marak déposa lourdement son pied dans le dos, du gangster, le pointant à bout portant avec son arme

    « Marak: Répond à la question…. s’te plaît ! »

    « Gangsta: P..p...p...Par là !… Si y’en a c’est là que t..t...tu vas en trouver »

    « Marak: Merci… maintenant t’as droit de tester la marchandise ! »

BANG ! Teste ça connard ! un tir à la tête à bout portant… Marak ayant pris les choses en mains avait laissé de côté son focus sur la Mirialan… Il la regarda pour la première fois depuis l’interpellation...

    « Marak: Pas de quartier pour les esclavagistes…. c’est par là !... Qui m’aime me suive ! oh et la prochaine vague quand leur copains vont rapliquez… j’te laisse dealer avec… préserver tes vertues... c’est épuisant ! »

Marak repris son allure d’avant, laissant Mya en plan, pensa-t-il, pendant quelques secondes… Pour se rendre compte, si vraiment elle était devenu une sith, qu’elle ne se formalisera pas de ce qui vient de se passer, alors que Marak… Effectivement eut les balls d’assumer le chemin vers lequel il se dirigeait…

Avatar de l’utilisateur
By Aldrax Kist
#30310
Mya Tellis a écrit :
    L’échange entre le Général et les inconscients ne dura pas longtemps. Ils en vinrent rapidement aux armes, pour le plus grand malheur de la petite bande. L’affaire fut vite réglée, le Zabrak obtint une direction à suivre, vague indication donnée par un abruti mort de peur, puis mort tout court. L’impact du tir fit en partie exploser le crâne du malpoli. Ranath le regarda un long moment, jusqu’à ce que le Zabrak se tourne à nouveau vers elle, avec de l’ironie à revendre. Le temps d’un haussement de sourcil, le Général avait repris sa route. La Sith le regarda s’éloigner. Elle était plantée au milieu de la ruelle, songeant à l’Inquisitrice. C’est ça ton Général ? Qu’est-ce-que t’as foiré avec celui-là ? Une pensée compatissante, ou presque.

    Ranath délaissa le macabre spectacle des cadavres encore fumants qui gisaient en plein air avant de rattraper le Général. Elle ajusta son rythme de marche à celui du Zabrak. Ce qui revenait, pour la Mirialan, à marcher très vite, sans pour autant trottiner.

      « 5 000 crédits. C’est les soldes ? »

    Ce fut la seule remarque que la Sith s’autorisa sur la question.

    Le duo progressait à bonne allure, celle imposée par le Général. Mais la Mirialan jugeait qu’ils n’étaient pas descendus assez profondément dans les entrailles de la planète. Toutefois, à mesure qu’ils avançaient, elle sentait peser sur elle une présence familière. Celle d’un individu dont on ne souhaitait pas croiser à nouveau la route. Parfois, ici et là, au détour d’une ruelle toujours plus sordide, elle croyait apercevoir une silhouette. Toujours la même, pensait-elle, une hallucination chroniques. Son regard se posa finalement sur le fond d’une impasse légèrement mieux éclairée que les autres.

    La main de la Sith se posa sur le bras du Zabrak. Elle s’arrêta.

      « Là. »

    Elle était déjà venue ici. Au fond de cette impasse, une porte, celle d’un ascenseur. Il en existait encore de ce type ici-bas. La Mirialan s’en approcha. L’appareil semblait hors d’usage. Et après avoir appuyé plusieurs fois sur le bouton d’appel, toujours rien. La porte dérobée, sur la droite, donnait accès à l’escalier de service qui les emmènerait au pied de l’ascenseur.

      « On descend encore. »

    Ranath invita le Général à passer devant, il s’en sortait très bien jusqu’ici. La descente fut longue, et toujours plus oppressante pour la jeune femme qui tentait de démêler des souvenirs bien trop lointain et bien trop embrouillés. Le duo arriva finalement à destination, dans ce même genre de rue obscures dont le béton coulé au sol était craquelé à tout va et où les murs suintaient d’eau rance.

    Il n’y avait ici plus âme qui vive. Parfois, dans un recoin, à l’abri des regards, gisait un cadavre décapité, dont les os des plus à nu étaient couverts de suie. Aucun doute qu’ils étaient au bon endroit. Les habitations étaient agencées autour d’une petite place, délabrées, sans vie ni couleur. Le lieu était abandonné depuis longtemps, plus personne ne vivait ici. Pourtant, les cadavres décharnés semblaient relativement frais. De la chair en décomposition provenait encore cette odeur dérangeante, entêtante, qui ne vous lâche plus pendant des jours, qui ne vous évoque que la mort.

    L’ascenseur éclairait la place. Au-delà de sa lumière, l’obscurité, l’inconnu, la peur. Serpentaient dans cet étage des centaines de ruelles bordées d’habitations vides, de sentiers creusés dans la roche souterraine. Tout était plongé dans le noir. Ranath s’arrêta à la frontière entre ombre et lumière. Elle portait sur le Zabrak un regard triste. Il y avait ici une concentration de souvenirs auxquels elle n’avait pas accès. Le visage de l’enfant apparut, il se dessina lentement. Ses yeux, les yeux d’encre de l’enfant. Qui était-il ? Où était-il ? Il l’avait appelée et l’avait guidée jusqu’à lui. Deran. N’est-ce pas ? Cette fois, il n’y avait personne pour l’accueillir.

      « Marak. »

    Marak appartenait au passé également. Elle n’en avait qu’un souvenir très vague. Elle savait l’avoir déjà croisé, peut-être côtoyé, difficile à dire. Ranath ne se souvenait pas des personnes qu’elle avait rencontrées. Elle parvenait à se remémorer les lieux, les émotions, mais pas les visages. Elle aurait ainsi pu croiser les parents de Mya, sans les reconnaitre. La Sith se sentait soudain abattue. Pas de passé, pas d’identité. Aller de l’avant aurait dû être plus facile. Si légère, sans le poids de ses regrets. Elle ressentait pourtant le besoin de savoir d’où elle venait.

    Ranath n’avait jamais trouvé la maison de Mya sur Mirial. Elle n’avait qu’une vague connaissance de cet endroit. Elle se doutait qu’un tel lieu eut existé. Mais sa localisation lui demeurait cachée, malgré ses recherches. La Force, à son sujet, s’avérait muette. Mya luttait de tout son cœur, pour préserver son refuge. Il n’y avait pourtant, aucune dualité.

      « Marak, quand nous nous sommes rencontrés … »

    Non, ce n’était pas un bon début de phrase. Pourquoi chercher à communiquer avec ce gros tas de muscles, lointain souvenir oublié. Peut-être avait-il des réponses. Peu probable. Koress n’était rien. Il n’apparaissait d’ailleurs pas dans le journal de Mya. Mais il venait de là-bas, du passé. Lui, savait. Malgré tout, malgré sa grande peine, Ranath balaya sa potentielle question d’un geste de la main. Oublie ça.

    Elle se remit en marche, vers l’obscurité. Il y avait toujours cette présence, là-haut. Un lien avait été tissé ici, avec quelqu’un qui se trouvait toujours ici. À l’autre bout de la place, il y avait une rue, et au bout de cette rue, un mur, effondré. Mya l’avait brisé. D’un côté, la liberté, vers les hauteurs. De l’autre côté, l’inconnu, toujours plus effrayant. En fin de compte, Ranath alluma une lampe torche et désigna le chemin à suivre une fois le mur franchi. La première fois, ils avaient fui, vers la liberté. Cette fois, il fallait s’enfoncer vers l’horreur.

    La route était peu praticable. La structure des galeries commençait à s’affaisser. La sortie n’était peut-être pas garantie. Cette initiative était idiote. Aller chercher des Rak’goules sur Taris, quelle idée stupide. La Sith stoppa net, faisant signe au Général qu’il y avait quelque chose devant. Il avait dû le sentir lui aussi. Ça remuait lentement, ça grognait. Le faisceau de la lampe, enfin, intercepta l’animal. Non, c’était un humain. Il releva la tête vers les deux intrus. Non, non, c’était une Rak’goule. Une espèce de créature désarticulée, dont la peau ne tenait sur les os que par enchantement.

      « Notre premier spécimen. »
Avatar de l’utilisateur
By Aldrax Kist
#30311
Le duo progressait à bonne allure, celle imposée par le Général. À mesure qu’ils avançaient, parfois ici et là, au détour d’une ruelle toujours plus sordide, se méprenant à apercevoir des silhouettes. Toujours la même ? ou fûrent-ils discrètement suivi. Le regard de Mya se posa finalement sur le fond d’une impasse légèrement mieux éclairée que les autres.

La main de la Sith se posa sur l’avant-bras du Zabrak. Elle l’arrêta.


    « Ranath: Là! »

Elle eut finalement osée ! Plutôt que de rester en mode verbale… elle avait déjà succombée, à vouloir le toucher, tester la marchandise, vérifier que les rumeurs disaient vrai… Prétextant une nouvelle direction à prendre, de sa main douce, une poigne ferme, elle agrippa l’avant-bras et testa la marchandise... Ouf !!

Au fond de cette impasse, une porte, celle d’un ascenseur. Il en existait encore de ce type ici-bas…. le décor parfait pour mettre l’ambiance à fleur de peau… Luminosité tamisée, un peu chaud, pas assez frais… les égouts des niveaux supérieurs dégoulinants en bruit de fond, comme une petite chute d’eau «Feng chui», odeur en bonus... La Mirialan s’approcha de l’ascenseur. L’appareil semblait hors d’usage…. la scène de l’ascenseur où Marak se fait arracher littéralement ses vêtements devrait attendre ! Toujours rien, même après plusieurs appels, l'ascenseur demeurait platoniquement immuable. La porte dérobée, sur la droite, donnait accès à l’escalier de service qui les emmènerait au pied de l’ascenseur... Remarque les escaliers aussi c’est bien ! À une ou deux marches près, se regardant droit dans les yeux, et à travers cette vision… Marak jurait l’avoir entendu parler…


    « Ranath: Plus bas, Descend encore. »

Absolument ma chère, toujours plus bas ! Les épreuves de la Mirialan… puisses-tu t’en montrer digne ! Seul le pénitent pourra le passer ! à genoux devant le joyaux des dieux… oh oui ! Pour elle, Marak n’aurait aucun mal à déposer genoux à terre, les deux s’il faut un bon appui ! …

Le duo arriva finalement à destination, dans une romance oppressante, obscures, suintante ! Il n’y avait ici plus âme qui vive. Parfois, dans un recoin, à l’abri des regards, gisait un cadavre décapité, dont les os des plus à nu étaient couverts de suie…. probablement une orgie qui eut mal tournée pour ce malheureux... Les habitations étaient bordélique, délabrées, sans vie ni couleur, agencées aux reste du décor quoi !. Le lieu était abandonné depuis longtemps, plus personne ne vivait ici… enfin seul tous les deux !

L’ascenseur éclairait la place. Au-delà de sa lumière, l’obscurité, l’inconnu, la peur. Tout était plongé dans le noir. Ranath s’arrêta à la frontière entre ombre et lumière… dans la zone grise ! Elle portait sur le Zabrak un regard … inquiet…


    « Ranath:Marak. »

    « Marak: Mya. »

Comme tant d’autres pour Ranath, Marak appartenait au passé de Mya. Elle n’en avait qu’un souvenir très vague. Elle savait l’avoir déjà croisé, peut-être côtoyé, difficile à dire. Effectivement de courte durée, sur Algaus Prime, mais tout aussi intense que maintenant, un décor similaire, cette fois-ci par contre, une zone plus large à couvrir... Marak avait été brièvement mis au courant de la «condition» de Mya par l’entremise d’Helera… Où son Maître eut tentée de la sauver, de la ramener… Marak lui… tenta une autre approche, aucune ! Ok oui l’approche aux rentre-dedans, mais sinon… après tout, c’était la même personne, Mya ou Ranath, quelle différence !

Tel était la 2e épreuve… Le nom du joyaux des dieux. Une différence, il y en avait effectivement une, à laquelle Marak y accorda que peu d’importance, dans la mesure où il essayait plutôt de l’accepter telle qu’elle était… belle, sexy, une personnalité forte, indépendante… un regard mystérieux, un sourire, s’il en ait un, Marak l’imaginait un brin machiavélique, capable du meilleur comme du pire… un peu comme lui, mais avec son style bien à elle !


    « Ranath: Marak, quand nous nous sommes rencontrés … »

Marak enchaîna et compléta la phrase laissée «suce-pendue»

    « Marak:... Ce fut le coup de foudre au premier coup d’oeil… Il y a environ 1 an, une banale mission d’escorte sur Algaus Prime, qui a mal tournée... Toi, moi et une rouquine égocentrique… on devait escorter Sam de Nar Shaddaa jusqu’au labo, mais un holocron perturbais l’équilibre mental d’une créature locale et a massacrée tout le personnel sur place... au final, j’ai hérité de la tutelle de Sam, toi de l’holocron, et la rouquine du labo sur Algaus Prime…

    Bref, mais intense… bizarrement comme pratiquement toutes mes fréquentations… mais pour ce que ça vaut… ce fût un réel plaisir de faire ta connaissance à l’époque… juste dommage de ne pas avoir eu la chance de garder le contact, mauvais timing je suppose…
    »

Toujours à tourner et retourner la situation à son avantage celui-là… Quel… Arf… passons. Elle se remit en marche, vers l’obscurité. À l’autre bout de la place, il y avait une rue, et au bout de cette rue, un mur, effondré. Mya l’avait brisé. D’un côté, la liberté, vers les hauteurs. De l’autre côté, l’inconnu, toujours plus effrayant, Prise au piège avec ce con qui ne pense qu’au cul !

En fin de compte, Ranath alluma une lampe torche et désigna le chemin à suivre une fois le mur franchi. La route était peu praticable. La structure des galeries menaçait de s’affaisser. La sortie n’était peut-être pas garantie. Cette initiative était idiote. Aller chercher des Rak’goules sur Taris, quelle idée stupide.

Image


Tel fût la 3e épreuve de la Mirialan, continuer malgré les regrets… se frayer une chemin jusque chez elles, trouver le nid douillet de ces foutus rak’goules, prélever des échantillons, et remonter des bas-fonds sans qu’elles rappliquent toutes. L’un devait veiller sur l’autre, comme sur Algaus Prime… purement un acte de foi. Cette fois, elle pourrait aisément choisir d’y aller en solo, et abandonner le colosse là, une fois obtenue ce qu’elle voulait, ça ferait une belle grosse cible pour ces bestioles, ainsi s’assurer d’un repli défensif vers les hautes sphères de la planète… Bien que faisant le clown, Marak n’en était pas moins concentré de plus en plus sur la menace grandissante des potentiels rak’goules…

La Sith stoppa net, faisant signe au Général qu’il y avait quelque chose devant, du coup le Général entra légèrement en collision avec elle dût à cet arrêt soudain de Mya. Il s’arrêta aussitôt, mais ne bougea pas, pourtant Il avait dû le sentir lui aussi. Marak huma le doux parfum naturel de la Mirialan, la proximité était la clé. Puis une odeur de putréfaction vint gâcher l'érection qui se tramait sous l’attirail du colosse.. Ça remuait lentement, ça grognait. La «faim» du Colosse le tenaillait tout en observant la nuque découverte de Mya…

Le faisceau de la lampe, enfin, intercepta la raison de cet arrêt soudain… captivant l’attention du Général, cette fois pour de bon, sur la véritable raison de sa présence ici, c’était bien le temps d’une descente aux enfers… était-ce un animal ? Non, un humain. le corps fraîchement sorti de sa torpeur dégoulinant d’une muqueuse blanchâtre... couchée au sol elle s’ériga lentement, il sembla lui manquer 1 pied, une fois au plus haut de sa stature, la créature penchait involontairement du côté droit, prenant appuis sur son joint d’articulation du pied droit… La tête, lentement se tourna vers les deux intrus, dans une rotation du cou trop grande de 150 degrés, mais également une rotation du visage de 70 degrés… si on compare, tourner la tête à la hauteur de l’épaule équivaut à une rotation de 90 degrés… et le visage rarement on dépasse les 45-50 degrés pour quelqu’un de normalement constitué… Non ! c’était bien une Rak’goule, une nouvelle cuvée, peut-être… qui sait ! personnes n’est vraiment jamais revenu d’aussi creux pour nous le raconter sans succomber au préalable ! La peau ne tenait sur les os que par enchantement. Il nous lâcha un cri de bienvenu, alertant ainsi de possible renfort !




    « Ranath: Notre premier spécimen. »

Marak dégaina, aussitôt le cri dénoncé, un pistolet laser lourd de sa main gauche, tout juste au-dessus de la Mirialan, et tira la cible sans fantaisie au torse à plusieurs reprises… La créature s’effondra lourdement au sol…

    « Marak: Prends tous les échantillons que tu peux… du sang, les mains, les dents, tout ce qui est susceptible d’être utile… et foutons le camp d’ici avant que ça dégénère... trop…. je vais monter la garde… »

Marak s’installa quelques pas devant, tourna le dos à la lumière de la lampe torche et vérifia que ces deux pistolets étaient chargés à bloc… que ses sabres était prêt à en découdre…puis s’installa le plus discrètement possible et observa l’obscurité avec ses Macrojumelles, vision de nuit. vision thermique… quand finalement, alors que Mya commençais à peine à prendre les échantillons…

    « Marak: Ahhh...Crap !.. euh Mya… j’ai une bonne et des mauvaises nouvelles… »

Marak voyait à travers ses macrojumelles plusieurs silhouettes rappliquer à distance, au fond de la galerie, à 250m selon la lecture des jumelles, trop loin pour que les pistolets lasers de Marak soient efficaces, la portée maximale étant d’environ une vingtaine de mètres. Tout va devenir une question de timing !

    « Marak: Les mauvaises nouvelles d’abord ! Ils sont extrêmement nombreux, j’ai pas apporté de grenades thermique, et mes pistolets ne sont que des armes de point, à 20m ou moins ça va y aller , mais au nombre qu’ils sont… il va faire chaud très vite ! »

    « Ranath:... et la bonne ? »

    « Marak: tu vas avoir l’embarras du choix pour les spécimens si on survis ! mais t’inquiète… J’ai un plan ! t’auras qu’à me faire signe dès qu’on peut foutre le camp, mais si je reviens avant que t’es terminée, laisse tout sur place et on sort d’ici… »

Sans en rajouter davantage ou d’attendre une réponse, Marak s’enfonça dans l’obscurité, offrir un comité d’accueil aux créatures… en allant à leur rencontre il achetait ainsi de précieuses secondes, voir des minutes, pour que Mya puisse collecter tout ce qui pouvait être susceptible de pouvoir produire un sérum… Propulsé par la vitesse de force, Marak arriva vite au front… à quelques 100m de Mya, et commença à déferler sa puissance de feu, tout en essayant de garder à la limite de les portées de ses pistolets… Vagues, après vagues, après vagues... ils arrivaient, tranquillement Marak reculait pour tenir une distance entre 15 et 20 mètres des Rakgoules. Chaque tir comptait, 1 pistolet dans chaque main, il balayait la tunnel de sa puissance de feu tout en alternant les tirs pour éviter une surchauffe des pistolets… Éventuellement Marak allait finir par retourner au point de départ, à reculon ou à la course, en espérant que Mya est eut le temps de mettre à profit cette fenêtre de temps que Marak allait lui avoir accordé, car après les évènements allaient sûrement se corser pour la fuite !
Avatar de l’utilisateur
By Aldrax Kist
#30312
Mya Tellis a écrit :



La créature s’effondra sous les tirs du Zabrak avec un craquement d’os infâme. Ranath s’avança jusqu’au cadavre en putréfaction. L’odeur, à vomir, arracha une grimace à la Mirialan. Quelle infection. Elle releva l’étoffe de son masque jusque sur le dessus de son nez. C’était bien plus supportable. Le visage à demi couvert, la Sith procéda à une première inspection visuelle. La créature était, de toute évidence, en très mauvais état, mais elle possédait toutefois encore ses quatre membres et sa tête. La botte de la Mirialan se posa sous le menton décharné du cadavre, et frappa d’un coup sec. Les cervicales cédèrent avec un claquement bref, la tête roula sur le côté, à quelques dizaines de centimètres de son corps.

Le Général enjamba le cadavre et se posta au milieu du tunnel, balayant du regard l’obscurité avoisinante.


    « Marak: … je vais monter la garde… »

Le Zabrak s’avança dans les ténèbres, lourdement armé. Pour seule réponse, Ranath attrapa son sac à dos et s’accroupit à côté de la créature inanimée. Du sac, sortirent des contenants d’apparence hermétique. Tout en disposant ces espèces de boites, la Mirialan s’interrogeait, inspirée par le vue du cadavre. Y avait-il une chance pour que tout ce cirque débouche sur quelque chose d’utile ? Ils allaient patauger pendant des heures dans la fange et les entrailles, et pour quoi ? Pour sauver la Galaxie ? Pour contrer les abominations sith ? Pour les beaux yeux d’Helera ?

Ranath attrapa un couteau afin de découper ce qu’il restait de la peau de l’abdomen de la rak’goule. La cage thoracique était en mauvais état, brisée par l’attaque du Général, mais le peu qui restait des organes pourrissant pouvait s’avérer intéressant. La jeune femme hésita, pas longtemps. C’était immonde, pour ne pas dire dégueulasse. Les poumons … les poumons étaient vidés de leur air, rachitiques, grisâtres et suppurants. Chacun d’eux tenait dans le creux d’une main. Là était l’hésitation. À la main ? La Mirialan enfila une paire de gants plus larges par-dessus sa paire de gants actuelle. Un peu de courage ! Elle attrapa délicatement le poumon gauche et le souleva. L’organe s’émietta et retomba comme une pluie de cendre. Un haut le cœur, un bref soupir. Ranath glissa sa main sous le deuxième poumon. Celui-ci se laissa prendre et fut déposé dans une boite à sa taille.

C’est à ce moment-là que la Sith remarqua qu’il ne semblait rien rester des boyaux. Elle aurait voulu ne pas s’y intéresser, mais certaines glandes, tel le pancréas, étaient dignes d’intérêt. Alors, avec précaution, la Mirialan acheva de déchirer le ventre de son patient. Et ça grouillait de vers, qui avaient tout bouffé ici-bas. Le dernier repas du malheureux humain malade avait sans doute attiré ces charmants petits animaux. Au moins n’avaient-ils pas grignoté ce petit pancréas qui s’accrochait encore à la vie ! Étant donné l’état du cadavre, on pouvait facilement envisager que le malade n’était pas infecté depuis très longtemps, sans doute l’un des derniers habitants de la petite impasse. Ranath plaça également le précieux organe dans une boite.

Des reins, il ne restait rien de plus qu’un vague amas visqueux qui tenait mystérieusement en place. Encore une vision appétissante. Si tout cela ne donnait rien … Et si tout cela donnait bien lieu à l’élaboration d’un sérum … Mais si ce sérum ne purgeait que les créatures de Taris, et pas les autres ? Eh bien, ils auraient au moins aidé à soigner Taris. Ça donnait du baume au cœur !

Selon le même procédé, Ranath préleva les restes d’un cœur noirci par la malade, une rate qui ne ressemblait plus à une rate mais qu’on supposait en être une puisque placée comme une rate. Puis elle retourna le cadavre afin de le mettre sur le ventre. Sur ce qu’il restait de son ventre. La Mirialan entendit alors toute cette masse visqueuse quitter son écrin et tomber avec flegme sur le sol du tunnel. Une nouvelle grimace, cette fois accompagnée d’un râle de dégoût. Pourquoi n’avait-elle toujours pas vomi ? Vite, se dépêcher. Le couteau se planta à côté de la colonne vertébrale, ressortit, se planta de l’autre côté. Par les deux encoches ainsi ouvertes, Ranath attrapa fermement les vertèbres du cadavre et tira d’un coup sec. Quatre ou cinq vertèbres et leur moelle épinière, dans une boite.

C’était tout pour le corps. Restait la tête. Le regard de la Sith se posa sur le visage du macchabé infesté. Un peu de cerveau ça aurait fait bien dans le tableau. Mais là … Non pas ça. Plutôt affronter toute une armée de rak’goules que de soutirer le moindre centimètre cube de cervelle de ce truc. Justement …


    « Marak: Tu vas avoir l’embarras du choix pour les spécimens si on survit ! »

Le Général sonnait la retraite ! Ranath attrapa le crâne qui avait roulé un peu plus loin. Elle le saisit à deux mains et le frappa sur l’arête d’une pierre tombée de la paroi. Elle le frappa jusqu’à ce que l’os explose. Puis grossièrement, à l’aide du même couteau, préleva ce qui lui semblait être une quantité bien suffisante de matière grise et jeta loin la tête de la créature. Puis elle balança de même son couteau et ses gants largement hors d’usage. Avec précaution, mais à toute vitesse néanmoins, elle referma tous les petits conteneurs et les replaça dans son sac.

Le Zabrak lui avait donné autant de temps qu’il avait pu. Il était temps de filer !


    « Ranath: On se barre ! »

Tous deux firent demi-tour, et prirent leurs jambes à leur cou, poursuivis par une armée de rak’goules enragées, sûrement les maux de ventre. Il était impensable de repasser par la petite place pour remonter le long escalier, ils se feraient attraper avant. Ainsi, quand Marak stoppa devant la brèche dans le mur, la Mirialan attrapa son poignet et le tira pour qu’il continue de courir dans le tunnel. À mesure qu’ils progressaient, le tunnel taillé dans la roche se muait en un édifice artificiel de parpaing suintant de purin. Là. C’était là le bon endroit. Ils franchirent encore une dizaine de mètres et Ranath s’arrêta.

    « Ranath:Continue de courir, Marak ! »

Voilà déjà bien des enjambées que la Sith anticipait son coup. Dans sa course, elle avait préparé son corps et son esprit, canalisant en elle l’énergie nécessaire pour frapper le sol avec rage et libérer toute sa puissance. La Vague de Force balaya l’air autour de Ranath, fauchant les créatures en tête de la horde, et frappant avec violence le plafond de la galerie. La structure trembla, secouée par l’onde de choc. Les premières fissures apparurent. La Mirialan se précipita à la suite du Général, alors que derrière elle, la galerie s’effondrait sur le crâne des rak’goules.


Edit Amertume: Deuxième Prix de Meilleure Forceuse : 1 pouvoir amélioré, Vague de Force de Pratiqué à Maîtrisé
Avatar de l’utilisateur
By Aldrax Kist
#30529
    « Ranath: On se barre ! »

Tous deux firent demi-tour, et prirent leurs jambes à leur cou, poursuivis par une horde de rak’goules enragées, sûrement les maux de ventre. Il était impensable de repasser par la petite place pour remonter le long escalier, ils se feraient attraper avant. Ainsi, quand Marak stoppa devant la brèche dans le mur, la Mirialan attrapa son poignet et le tira pour qu’il continue de courir dans le tunnel. À mesure qu’ils progressaient, le tunnel taillé dans la roche se muait en un édifice artificiel de parpaing suintant de purin. Là. C’était là le bon endroit. Ils franchirent encore une dizaine de mètres et Ranath s’arrêta.



    « Ranath:Continue de courir, Marak ! »

Canalisant en elle l’énergie nécessaire pour frapper le sol avec rage et libérer toute sa puissance. La Vague de Force balaya l’air autour de Ranath, fauchant les créatures en tête de la horde, et frappant avec violence le plafond de la galerie. La structure trembla, secouée par l’onde de choc. Les premières fissures apparurent. La Mirialan se précipita à la suite du Général, alors que derrière elle, la galerie s’effondrait sur le crâne des rak’goules.

    « Marak: Ah bin si on m'avait dit qu’un jour j’aurais à marcher dans les chiottes communes planétaire de Taris... j’l’aurais pas cru !! surtout pas avec toi qui plus est ! Quand je vais raconter ça à cette connasse d’Helera… ...Si vous me cherchez, criez très fort… Tu crois qu’elle nous entendrait vraiment ? À quoi bon... elle n’est plus que l’ombre d’elle-même… »

Marak marmonait sa fureur dans une langue suspecte… faisant de petits aller-retour de quelques pas, encore sous l’influence d’une poussée d’adrénaline…puis finalement il cria très fort, probablement interpellant Helera...

    « Marak: sssssSSSH|T !!!... P’tin de bordel de M/$de! Vient dont nous aider au lieu de te branler avec ton bras mécanique en mode vibration… »
L’echo n’offrit pas la réponse espérée, comme il s’y attendait, mais espérait que sa résonance fouette vicieusement l’esprit d’Helera en guise d’avertissement... Puis après une grande respiration, se retournant vers le témoins de la scène...

    « Marak: Merci Mya… Contrairement à beaucoup d’autres, toi tu es là au moins à partager mon fardeau et tu n’avais pas à le faire… Je m’en souviendrai. »

Faute d’option, le duo pris la seule direction disponible, droit devant ! Empruntant un trajet sinueux, tantôt descendant dans les profondeurs, à douter de l’issue du chemin, et à d’autre moment ayant l’impression de remonter à la surface… après plusieurs heure de marches, il arrivèrent à un endroit qui fût probablement un lieu de repos pour résidents des sous-bas-fond



Non loin de là le tunnel déboucha sur une canalisation centrale, l’intestin de la région… un immense bassin d’équilibre où tous prenaient son sens comme ils l’entendaient…. l’eau usées vers les profondeurs, les randonneurs vers la surface ! pas de trace de Rakgoules, et pourtant… des surprises il auraient dû en avoir… Certaine canalisation étaient entièrement submergées, d’autre à demi, les plus haute laissaient couler un léger filet d’eau saturé de particules fécales... Le duo s’éleva au-dessus des canalisations, empruntant des échelles de fortunes tenant de peine et de misère sous le poids de Marak, au point où il dû s’aggriper aux “H-Beam” directement pour préserver l’échelle à Mya, chargée de précieux échantillons. Le plus rapidement et furtivement ils pouvaient s’échapper de ce bassin d’équilibre, le mieux ce serais, car à la largeur des canalisations, ils ne pourraient contrôler l’affluence des rakgoules.



Vu d’en haut, prenant une petite pause sur une plate-forme à mi-hauteur, Marak pouvait distinguer plus bas, à l’aide de ses Marco-Jumelles plusieurs individus se regroupant quelques 325 mètres plus bas… on les distingua à peine grâce à un tenue vestimentaire plus que de circonstance, principalement constitué à même les débris et déchets retrouvés sur place… Ils étaient une vingtaine, mais ne semblait pas avoir remarqué leur présence… Marak fit signe à Mya d’un geste de la main une présence pour l’instant non menaçante...

Puis soudainement, des vibration se fîrent sentir, la groupe plus bas s’affolaient et se cachèrent là où ils le pouvaient, empruntant un canalisation, ou pour les plus brave se camouflant à même les débris… Lorsqu’une ombre vint obscurcir la lumière au bout du bassin… gigantesque… Voilà sans doute la raison pourquoi il n’y a pas de rakgoule dans le coin… parce qu’il existe pire ici !... Sans dire mot, Marak fît passer Mya devant pour reprendre l’ascension… Monter le plus haut possible avant de devoir emprunter un canalisation pour se cacher, faut de camouflage adéquat...

À portée de Jumelle, Marak pu observer quelques instants cette ombre se définir… une stature humanoïde, une démarche mécanique, plusieurs membres supplémentaires, en tout un 2e paire de jambes et 2 paires de bras étaient ajoutés, lui donnant une allure grotesque, mi-monstre, mi-machine… de ses yeux pixelisés elle repéra le duo de grimpeur malgré la distance les séparants… puis avec une agilité surprenante elle se mis à courir vers le duo…

    « Marak: ÇA nous a vu !... Prends un tunnel... N’importe lequel, on a pas le temps pour ces conneries. »

Presqu’arrivé au sommet… une écoutille ouverte eut été repérée au “plafond” du bassin d’équilibre, représentant un saut vertical considérable…

    « Marak: Vise bien et saute, j’te donne une coup de pouce ! »

Comme à son habitude, sans dire mot.. elle se prépara tandis que Marak synchronisa une poussé de force avec le Saut de force de Mya… La précision de l’oeil de Mya la fit viser juste dans l’embouchure du tunnel… Le monstre arriva à grand pas, un rugissement venait ajouter au stress et l’urgence du moment… Mais sauter seul, en fonction du temps restant, c’était trop loin pour Marak, autant qu’il était une belle cible béante dans les airs, et pas de signe de Mya pour l’attirer plus vite dans l’embouchure… peut-être avait-il poussé un peu trop fort, ou l’avait elle abandonné à son sort !? Mais bon… plus le temps à perdre, Marak devait faire sans…

Marak sauta avec l’aide de la force à son tour, mais pas aussi précis que Mya, encore moins aussi haut, manquant probablement de concentration pour canaliser une impulsion adéquate… Du coup, comme il anticipait, il se retrouva comme une cible béante entre l’objectif et le point de départ… Voyant s'abattre sur lui la trajectoire successive des membres mécaniques articulés sur sale gueule, il se préparait à profiter des bras articulés pour donner un deuxième souffle à son saut de force…. Lorsque MYA se pointa finalement à l’entrée de l’écoutille, redonnant un peu d’espoir au colosse… Marak exécuta son 2e saut à la perfection, mais manquait toujours de hauteur pour atteindre… dans un esprit temporairement miséricordieux de Mya, elle usa de télékinésie pour couvrir les mètres manquants… Au final, ce fut un saut laborieux pour Marak… mais avait réussi son Pari… et encore une fois.. eut été seul, son destin aurait pu devenir funeste….


Un fois à l’abri dans le tunnel beaucoup, trop petit pour que le monstre puisse y entrer, le duo s’éloigna de l’écoutille au cas où elle réussirait à endommager la paroie et causer de nouveau leur chute… Après quelques minutes, la créature sembla tourner son attention autre part, possiblement les individus au sol qui furent repérés à leur tour ! Bonne nouvelle et mauvaises nouvelles ! La bonne, le tunnel avec des signes d’activité électrique, donc à proximité de la civilisation… mauvaises nouvelles, l’hygiène générale de l’endroit demeurait toujours à chier !




#30564
    La course s’acheva quelques dizaines de mètres plus loin. Tous les deux s’étaient arrêtés sans se concerter. La pause pour Ranath consistait à reprendre son soufflre, tandis que pour Marak, c’était l’occasion de pester.

      « Ah bin si on m'avait dit qu’un jour j’aurais à marcher dans les chiottes communes planétaire de Taris... j’l’aurais pas cru !! surtout pas avec toi qui plus est ! Quand je vais raconter ça à cette connasse d’Helera… ...Si vous me cherchez, criez très fort… Tu crois qu’elle nous entendrait vraiment ? À quoi bon... elle n’est plus que l’ombre d’elle-même… »

    La Mirialan l’observait exprimer sa colère sans y prendre part. Il inspira ensuite profondément, retrouvant un semblant de sérénité.

      « Merci Mya… Contrairement à beaucoup d’autres, toi tu es là au moins à partager mon fardeau et tu n’avais pas à le faire… Je m’en souviendrai. »

    La jeune femme lui adressa un triste sourire.

      « Helera fait certainement de son mieux. »

    Et c’était cela le plus triste. Cependant Ranath ne pensait pas sincèrement ce qu’elle venait de dire. Sa colère envers l’Inquisitrice ne s’était que momentanément atténuée, un élan de pitié sûrement. Mais la haine était revenue, plus virulente encore. Helera ne tenait jamais parole, il faudrait s’en souvenir à l’avenir.

    La Mirialan abandonna le sujet avec un las haussement d’épaules.

      « Trouvons-nous une issue. »

    Côte à côte, ils s’engagèrent sur le seul chemin que leur offrait la situation.




      « Vise bien et saute, j’te donne une coup de pouce ! »

    Ranath hocha brièvement la tête en guise de réponse. Elle prit deux pas d’élan, donna une impulsion et sauta. Le Zabrak était déjà en place. Il donna à son saut toute l’allonge dont elle avait besoin pour atteindre l’objectif. La Mirialan réceptionna pied droit, suivit le pied gauche. Ici aussi c’était dégueulasse, il fallait s’y attendre. On pataugeait dans la fange. Le pied gauche, tout fraichement posé, glissa malencontreusement. Ranath se rattrapa à un tuyau rouillé, évitant de justesse la chute dans la crasse. Le sac à dos s’accrocha à un boulon de fixation proéminent. La Mirialan entendit la toile se déchirer sèchement. Tenant toujours fermement son tuyau, elle se redressa, donnant un espoir au sac déjà mal en point. Elle parvint finalement à se stabiliser et à détacher le sac afin de constater les dégâts. Il y avait un accroc, pas suffisamment large pour laisser échapper l’un des précieux échantillons, mais il faudrait tout de même redoubler d’attention.

    Un soupir. Ranath s’accorda un soupir. Seule, dans un tunnel crasseux. Le Zabrak … Le demi tour fut méticuleux. À nouveau, la Mirialan approchait de l’extrémité du conduit. En bas, le vide, le bassin d’équilibre. La grosse bête. Et le Général qui se démenait avec la créature gigantesque. Sans aide, le saut était impossible, même pour le Zabrak. Pourtant il s’élança à nouveau, en vain. Ranath tendit aussitôt la main, comme pour l’attraper, inconsciente de la distance qui les séparait. La Force se fit le bras de sa volonté, saisissant Marak au vol pour le tirer jusqu’au refuge. Il retrouva non sans mal ses appuis. La Sith, inutilement, lui agrippait le bras pour qu’il ne retombe pas en arrière.

    Finalement, la jeune femme montra au Général le résultat de son saut à elle : le sac, abîmé, troué … Elle affichait une moue contrariée. Tous ces efforts pour ça … S’ils s’en sortaient …

      « Je lui ferai la peau à cette merdeuse. »

    Ce n’était pas de la faute d’Helera s’ils étaient venus patauger dans le purin tarisien. Marak avait docilement obéi, et Ranath l’avait suivi par choix, ou par intérêt, mais c’était une autre histoire. L’Inquisitrice incarnait cependant un souffre-douleur convainquant.

    Il s’agissait maintenant de remonter à la surface. La configuration du tunnel indiquait que les habitations modernes n’étaient plus loin. Ce genre de conduit devait posséder un réseau d’entretien, et donc un accès extérieur. Voilà ce qu’ils étaient en train de chercher. Pour progresser à une allure raisonnable, Ranath était obligée de prendre appui sur les parois visqueuses du tunnel. Elle perdait parfois équilibre et trouvait son salut auprès d’une canalisation solidement fixée. Marak avançait un peu plus vite et ouvrait la marche, difficile de dire ce qui le motivait encore à ce point. Peut-être la même chose que la Mirialan, à savoir la mort d’Helera.

    Sur la paroi de l'égout se découpa enfin une porte de service à laquelle il était possible d’accéder par une échelle dont l’entretien avait été réalisé il y avait peu de temps. Ranath monta la première et si hissa jusqu’à l’étroite plateforme de béton. La porte fermée leur refusait le passage, ce à quoi le Général répliqua par un coup de pied violent qui fit sauter la serrure et claquer le métal contre la paroi du couloir qui débutait devant eux. Le Zabrak, comme la Mirialan, était sur les nerfs. Il laissa sa camarade s’engager la première.

    Le couloir était au sec, mais sa puanteur égalait celle de l’égout. Il se mua enfin en un escalier étroit grimpant en ligne droite vers une destination inconnue. La Sith espérait qu’au bout du voyage, ils trouveraient un rayon de soleil réconfortant. Mais en haut des marches - combien en avait-ils monté … - il n’y avait qu’une autre porte métallique, qui avait cette fois l’avantage d’être ouverte. Ranath l’ouvrit sans précaution. Le battant buta contre ce que la jeune femme identifia comme une chaise. Elle se faufila dans la pièce dont le mur adjacent était recouvert d’écrans de surveillance. Un homme se leva de la fameuse chaise.

      « C’quoi ça … »

    Il avait l’air ahuri, et saoul. Il hésita. Attraper son comlink. Attraper son arme. Mais avant qu’il n'eût pris la décision, la Mirialan frappa d’un poing fermé le foie cirrhosé du gardien. L’homme, avec un grognement, se recroquevilla autour de l’organe attaqué, laissant le champ libre à son agresseur qui lui asséna un violent coup sur la tempe. L’ivrogne s’effondra, momentanément hors jeu.

    Entre temps, Marak avait à son tour franchi la porte. Ils se trouvaient désormais tous deux dans une espèce de salle de contrôle des égouts d’un quadrant de la ville. Il y avait fort à parier qu’au-delà de cette pièce, s’étendait toute une structure composée de locaux techniques, de bureaux, peut-être également de machines aptes au traitement de déchets particuliers. Ranath cherchait un plan. Choisir le meilleur itinéraire leur permettrait d’éviter les rencontres indésirées, et éventuellement d’attirer l’attention sur eux. Si la visite tournait en bataille rangée, les forces de l’ordre seraient mêlées à leur petite escapade.

    Finalement, après un soupir fatigué …

      « Merci de nous avoir tirés de là. Je me demande pourquoi on est venu se foutre là-dedans … »

    Sa voix était empreinte de colère.

      « … et ce qu’on va faire de tout ça. »

    D’un geste rageur elle désigna le butin répugnant qu’elle portait sur son dos.

    La Sith mit finalement la main sur ce qui s’apparentait le plus à un plan. Elle le déplia et s’assit sur l’une des deux tables ornant le local, jetant un coup d’oeil curieux vers Marak. Elle identifia finalement leur éventuelle porte de sortie.

      « Visiblement c’est ici que sont gérés les égouts de Taris. Si on remonte par là on ne devrait pas croiser grand monde. Et au pire … »

    D’un signe du menton, Ranath désigna l’homme saoul et inconscient. Elle tendit le plan au Zabrak pour qu’il se fasse sa propre opinion de la situation.
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]