L'Astre Tyran

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Ithor est la planète d'origine des paisibles Ithoriens et des arbres Baforr. Sur les cinq continents présents à la surface, seuls deux ont été explorés, les trois autres restant parfaitement vierges. Tout au long de la Guerre Civile, Ithor est resté fidèle à l'Alliance, et occupe un rôle clé dans la restauration des écosystèmes des mondes détruits par l'Empire.
Gouvernement : Nouvelle République
#29122
Pnj : Arial Organa
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Le Bosquet central du Tree of Tarintha, commençait à peine à trouver un peu plus de calme, certains prêtres étaient déjà partis préparer le "Temps de la Rencontre" et organisé le plan de secours de la planète.
Arial de son côté venait de finir de planifier les différentes arrivés d'aides extérieures, quand elle s'approcha un peu d'un des grands balcons donnant sur l'atmosphère et la Jungle-Mère, un vent se leva et vint provoquer sa bure de Jedi.

Elle savait ce qu'il lui restait à faire, elle réunis autour d'elle le Grand Oracle, et les prêtres volontaires les plus expérimentés et anciens du Conseil Ithorien, et avec son calme habituel et de sa voix coulante comme un ruisseau tendre elle se questionna...


- Je sais que vous l'avez sentie comme moi...le mal qui ronge Ithor ne tire pas son origine des flammes et de l'intensité du brasier sous nos pieds.
Nous pouvons prendre toutes les mesures matérielles et humanitaires, et nous avons bien fait de le faire, mais je ressens dans la Force que toute l'eau que nous enverront ne sera pas de nature à réellement restaurer Ithor,
et je sais que vous le ressentez aussi.


Les Prêtres ithoriens, et particulièrement le Grand Oracle étaient les intermédiaires entre la Jungle-Mère et le peuple tout entier. Tous sensibles à la force, ils avaient développé un lien étroit avec la nature vive de la planète personnifié dans l'image déifiée de la Jungle-Mère. Ils en tiraient à la fois leur force et leur énergie vitale.
Les arbres Baffor de la planète étaient des formes de vies qui disposaient de capacités télépathiques, permettant ainsi aux prêtres ithoriens de communiquer et d'interagir avec la Jungle et leur environnement.
Bien qu'Arial n'avait pas le même lien avec la Jungle-Mère, ses dons de voyance Jedi lui avait permis de comprendre au travers de la vision qu'elle avait eu pendant l'attaque, que les Sith avaient empoisonné la planète, elle savait qu'elle devrait partir vers le monde que sa vision lui indiquait, mais elle ne pouvait le faire sans avoir soutenue Ithor avant.


[Prêtre ithorien] - Ce mal...cette gangrène il ne peut être guérie, par aucun moyen en notre possession.


Arial s'approcha du prêtre, elle posa avec grâce une main bienfaitrice sur son épaule, et comme un murmure apaisant...

- Je sais...nous ne pouvons aspirer cette gangrène et guérir les zones touchées par elle...mais ensemble nous pouvons empêcher qu'elle continue sa course, au même titre que l'incendie.

Elle invita tout les prêtres à s'approcher d'un des grands balcon donnant sur l'immonde spectacle de la surface de la planète, leur sentiments de souffrance ressentis en raison de leur liens direct avec la Jungle étaient palpables. Arial avait été une élève Jedi qui ne brillait pas ni au sabre ni dans les capacités physique, et pour cause elle avait passé et passait encore la majeur partie de son temps soit à enseigner les novices et surtout à s'enfermer durant d'innombrables heures dans les archives de la grande bibliothèque du temple.
Elle avait appris beaucoup sur la Force, sur les doctrines et les pratiques spirituelles...


- La Magie utilisée pour empoisonnée Ithor, nous la ressentons tous elle est ancienne et particulièrement dévorante.
Il s'agit d'ancienne Magie Sith, je n'en connais pas l'origine exact ni toute les subtilités, une chose est sûre :
le point commun de l'utilisation du côté obscur surtout dans les arts sombres des Sith est l'impact et la corruption qu'il opère sur les formes de vie.
Si nous, par les arts Jedi et les rites ithoriens, nous utilisons la Force sans cesse pour protéger, préserver et faire croître la vie, les Sith et les engeances du côté obscur l'utilise dans l'exacte opposée : la destruction et la consommation de la vie. Nous tirons nos forces et nos dons de la prospérité de la vie, le côté obscur lui tire les siens de l'absorption de la vie, de sa corruption et de son anéantissement.
La Loi de la Vie, nous enseigne que pour chaque vie prise,
nous devons en faire croître deux autres, or la magie Sith fonctionne inversement : toute puissance acquise implique un prix, en général le sang ou une ou plusieurs vies.


Les yeux de la voyante passèrent sur le brasier...

- Le Brasier et l'incendie ne sont pas le maux dont souffrent réellement Ithor, les Sith ne voulaient pas brûler cette planète, ils voulaient la corrompre avec leur magie, et le feu n'est que le carburant de leur puissance ici, le carburant de cette corruption. Le feu consume la Jungle et la vie qu'elle renferme. Plus le feu consomme de vie sur Ithor, plus la puissance des ténèbres grandit ici, car les Sith tirent leur puissance de la destruction et de l'absorption.
En éteignant l'incendie nous limiteront la source de ce mal, mais au travers de la Force nous pouvons faire encore bien plus...

Si nous bloquons le canal spirituel par lequel l'énergie des vies consumés à la surface, alimente la gangrène alors elle cessera de grandir.
Nous ne la guériront pas complètement certes, mais nous pourront au moins mettre un terme à sa course le temps de rechercher l'antidote définitif à ce poison.


Aucun d'eux n'avaient de certitude sur tout ça, Arial la première, mais elle était prête à tenter, et elle savait que la Force était son alliée.
Elle se couvrit de sa grande cape, et rabattu son capuchon, et comme tout les prêtres elle se mis au bord du balcon, un premier groupe de prêtre se donnaient les mains, signe de leur communion, puisant dans la Force au travers de la Jungle-Mère leur puissance spirituelle.
En demi-cercle, et de chaque côté de l'arc, chacun des deux prêtres en bout de chaîne orientèrent leur mains vers un deuxième groupe de prêtre, situé au bord du balcon et tournée vers la Jungle.
Les prêtres en "première lignes", levèrent tous leur main vers la Jungle...


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Arial faisait partis de ce groupe, ses deux mains tendues vers la Jungle...

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La communion commença, tout les prêtres et Arial plongèrent dans la Force, abandonnant leur être charnel et concentrant leur esprits et leur force vive sur le champ de bataille spirituelle qui se tenait juste sous leur pied.
Arial concentra ses capacité télépathique et de guérison non pas pour "approcher" le centre énergétique de la gangrène, il était bien trop puissant pour elle et pouvait risquer de l'engloutir, et elle ne ferait pas le poids, non elle s'approcha des êtres végétal et animal qui étaient consommés par les flammes. Leur souffrance juste avant leur disparition créeraient dans la Force un écho qui permettait de les identifier et d'entrer en contact avec eux.
Chaque fois c'était le même schéma : un arbre ou un animal tombait dans les flammes, et sa vie semblait comme aspirer vers la gangrène.
Or pour se faire leur énergie empruntait un chemin spirituel, toujours le même, toujours dans la même direction. C'est là que Arial s'employa à construire un obstacle, une entrave, une sorte de "mur de lumière" qui empêcherai à l'énergie de ces vies consommés d'alimenter la gangrène.
Elle puisait dans la force pour constituer un verrou spirituel assez fort pour résister à l'aspiration.
Elle tentait d'orienter l'énergie des vies consommées non plus vers la gangrène mais vers le reste de la Jungle-Mère, ainsi cette dernière recueillerai des forces et la gangrène sans être vaincu pour autant, au moins n'en gagnerai plus.

L'exercice était intense, mais Arial ne se laissait pas abattre, son profond altruisme et son amour pour les autres et particulièrement Ithor méritaient qu'on se batte pour eux.


Résumé :
- Arial tente de stoppé spirituellement la croissance de la gangrène.
- Utilisation combiné avec la guérison et la divination du pouvoir Empathie
- Utilisation du pouvoir Point de rupture
#29258
    Le Grand Oracle et ses prêtres avaient suivi Arial sans broncher, elle proposait de pallier au mal qui touchait la Jungle-Mère et de cela ils avaient tous convenus qu’il fallait agir rapidement pour essayer de contenir le mal qui se répandait petit à petit à travers les frondaisons et étendait son influence corruptrice jusqu’à empoisonner l’esprit des bêtes.

    Ils en avaient tous conscience, ils n’avaient pas d’autre solution pour le moment, aucun moyen en leur possession pouvait résorber cette maladie impie qui se répandait. Les prêtres et le Grand Oracle se joignirent donc en pensée avec Arial, liant leur volonté à celle qui avait voulu cette action de leur part, jaugeant qu’il lui revenait de diriger le mouvement.

    A première vue, les actions tentées par Arial semblèrent fonctionner, une mince barrière se forma et permit de bloquer l’absorption de l’énergie vitale par la corruption qui entâchait la jungle d’Ithor. Pour autant, le canal qu’elle voulait créer pour déplacer cette énergie vitale vers la Jungle-Mère ne semblait pas vouloir se construire, malgré l’intense effort que partageait les prêtres et le Grand Oracle.

    D’un coup, d’un seul, la barrière que le petit groupe de mystiques avait réussi à ériger sauta, permettant à la corruption de se répandre à nouveau. L’effort était insoutenable et petit à petit le lien qui unissait le petit groupe céda, les faisant tous revenir à la réalité.

    L’un des prêtres s’approcha d’Arial, posant sa main sur son épaule, parlant d’un ton lent :

      - J’ai bien peur que ce soit sans espoir. Que nous ne puissions endiguer ce mal. Cette bataille est désespérée …
      - Non, elle ne l’est pas.

    Sans hausser le ton, le Grand Oracle avait naturellement imposé son avis sur celui du prêtre et les autres ithoriens se tournèrent vers lui. Il y avait une autre voie, mais il ne l’avait pas proposé parce qu’elle était plus...“compliquée”. Il avait espéré que l’idée d’Arial fonctionne, c’est d’ailleurs ce qu’elle avait fait pendant quelques minutes, néanmoins il semblait qu’il faudrait en arriver là. D’un calme exemplaire, le Grand Oracle poursuivi son idée :

      - Les Grands Oracles quittent parfois le confort du vaisseau pour rejoindre la surface lors de ce que nous nommons “l’Appel”. C’est ce qui nous lie à la Jungle-Mère, c’est ce qui nous permets d’être à son contact et de l’entendre à chaque instant. De générations en générations, nous nous transmettons la connaissance d’un rituel qui nous permet directement d’entrer en contact avec elle, la Jungle-Mère, sans qu’il y ait eût besoin d’en faire usage jusqu’alors.

    Tout autour de lui, les prêtres le regardait d’un air médusé, jamais aucun d’eux n’avait entendu parler d’une telle chose. L’on ne pouvait pas entrer en contact avec la Jungle-Mère, sauf si elle-même cherchait à vous parler. La relation qui les liaient tous à elle ne pouvait aller de leur sens vers elle, c’était tout le contraire, c’était la base de leur religions, ils recevaient, ils n’influaient pas. Le Grand Oracle continua :

      - Ce n’est pas un acte qu’il faut prendre à la légère, ma jeune amie, pour ceux de mon rang, il est naturellement admis qu’user de ce rituel était contre-nature. Nous nous soumettons à la volonté de la Jungle-Mère, nous n’imposons pas notre volonté. Mais il semble impossible de pouvoir la protéger sans qu’elle prenne une part plus active dans le processus. Cela m’attriste de devoir en arriver à de telles extrémités mais je crois que nous n’avons pas d’autres choix.

    Il indiqua à Arial et aux prêtres de se disposer en cercle, pendant qu’il levait les mains au ciel, murmurant des paroles en ce qui semblait être de l’ancien ithorien, ponctué parfois par les vibrations que ses quatre gorges effectuaient. Ils reprirent ensuite la communion, liant leurs esprits pour tenter de joindre la Jungle-Mère.

    Ils semblaient comme avoir atterri sur sur Ithor, là où les atrocités se déroulaient actuellement. Un regard à sa main et Arial pût constater qu’elle semblait translucide, tout comme les prêtres et le Grand Oracle. Ce dernier prit la parole :

      - Il semblerait que nous ayons changé de réalité, que nous nous soyons rapproché du plan qu’occupe la Jungle-Mère. Il nous faut maintenant trouver cette entité et lui demander humblement de nous venir en aide.


    Les regards se tournèrent vers Arial, elle les avait guidés jusqu’ici, il était de son devoir de poursuivre sa route à travers la jungle ithorienne pour trouver la Jungle-Mère.

#29305
Pnj : Padawan Arial Organa
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Ca y est, les prêtres et Arial avaient atteint la dimension spirituelle de la Jungle-Mère. Lorsqu'elle vit tout autour d'elle les paysages de jungle luxuriante elle compris qu'elle n'était plus dans le monde physique.
En effet aucun non initié aux rites ithoriens ne pouvait foulé le sol physique de la surface d'Ithor. Mais dans un sens atteindre cette dimension avait quelque chose de beaucoup plus honorant pour Arial. Ils approcheraient du coeur même de toute la spiritualité d'un peuple et d'un monde.

Les prêtres et le grand Oracle invitèrent la jeune voyante à s'enfoncer dans la jungle et à trouver l'entité même de la Jungle Mère. Quelle forme elle prendrait ? Se laisserait-elle approcher par la twilek ?
Autant de question qui occupait son esprit à mesure qu'elle franchissait seule des amas de buisson, qu'elle écartait avec soin des branches de son chemin.

Mais si Arial était dans cette dimension, cela voulait aussi dire, pour elle qu'elle était dans la dimension de ce qui pouvait perturber la Jungle, en l’occurrence le siège même du pouvoir de la magie Sith qui avait été lancé sur ce monde. La pensée traversa l'esprit d'Arial, sans qu'elle ne cède cependant à la peur.

Elle marchait, et tout en marchant elle prenait soin chaque fois de laisser ses doigts s'aventurer sur les feuilles, les branches, les racines qu'elle rencontrait. Comme des caresses, mais en réalité, elle appliquait son énergie à relâcher des vagues de guérisons dans la Force, laissant ainsi la Jungle appréhender la présence d'Arial et se laisser trouver par elle.

Quand soudain elle arriva au milieu d'une clairière, où un halo lumineux fragile irradiait une silhouette humanoïde. Arial s'approcha et découvrit un être végétale au trait féminin mature, d'une beauté sans pareil.
Arial avait du mal à détourner le regard d'une si belle apparition, lorsqu'elle fut contrainte de poser les yeux sur les jambes et les chevilles de la créatures. Des chaînes de ronces, d'épines et de cendres semblaient s'être former autour de la créature. Ces chaînes semblaient partir du corps de l'être pour s'enfoncer vers le sol.

Dans les yeux de l'apparition Arial sondait et percevait de la souffrance, une peine et surtout une crainte. Elle regardait à droite et à gauche comme si un tortionnaire, un geôlier allait déboulé d'une seconde à l'autre.
Arial s'accroupis au côté de l'être et lui pris la main, et de sa voix douce, apaisante...


- Tout va bien, je suis venue ici avec d'autre pour libérer les captifs, et apporter du réconfort aux blessés. Dîtes moi comment vous libérer de ces chaînes...
#29418
    La jungle semblait accueillir la présence d’Arial avec une sensation qui semblait se rapprocher du soulagement, les petites touches de guérisons qu’elle laissait ici et là semblait fonctionner et s’attirer les faveurs de la Jungle-Mère, pour autant n’était-ce pas également un appel ? Le pouvoir de la Force lorsqu’il était Lumineux avait une lueur assez vive pour le praticien du Côté Obscur qui savait le repérer. Et si jamais l’un d’entre eux se trouvait également dans ce plan ? Et si elle attirait même vers elle la vague de ténèbres qui se déversait sur la jungle d’Ithor ?

    Arial n’avait pas les réponses à ces questions mais tôt ou tard, elle finirait par les obtenir.

    Autour d’elle la jungle semblait continuer à perpétuer le plein de vie qu’elle recélait et il n’était pas rare pour Arial de croiser des reeks, des sibilipedes, des serpents Arrak ou encore des oiseaux Manollium. L’un des Manollium semblait même la suivre, chantant à ses côtés une litanie qui semblait empreinte de tristesse.

    Alors qu’elle continuait son périple à travers feuilles et branchages, elle arrivait au milieu d’une clairière où se trouvait une étrange créature doté d’une beauté somme toute surnaturelle et qui semblait en proie à la douleur, emprisonnée au niveau des chevilles par des liens étranges, croisement dégénéré entre ronces et cendres. Alors qu’Arial lui prit la main et l’interrogeait sur les moyens qu’elle avait de la sortir de là, la créature lui lança un regard empli de tristesse, lui indiquant d’un mouvement de tête qu’elle ne pouvait pas communiquer. On sentait une douleur sourde irradier d’elle.

    Finalement, elle se décida à tirer une sorte de poignard fait en une matière qui ressemblait à du bois qu’elle tendit à Arial, lui indiquant que c’était le moyen de la libérer de sa prison.

    C’est ce moment que choisit un oiseau Manollium pour se poser sur une branche juste au-dessus de la créature et d’Arial. Etait-ce le même qui avait suivi la twilek ? En tous cas il commença à siffler un nouveau chant où résidait une brusquerie étonnante, puis il s’envola tournant autour de l’arbre vers lequel était emprisonné la créature pour s’arrêter parfois quelques secondes derrière lui.
#29920
Pnj : Padawan Arial Organa
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Presque naturellement et surtout "logiquement" Arial aurait dû empoigner la dague sylvestre et trancher les liens dégénérés qui retenait l'être.
Tout bon Jedi gardien, "fonceur", offensif et attaquant aurait fait ce choix. Mais Arial savait bien qu'un prophète ne devait jamais emprunter ce genre de voie. Le monde spirituel ne reposait pas sur des principes aussi évident que "frappe, frappe fort, et tu finira par vaincre".
Elle le sentait à mesure que ses jeunes talents de divinations fleurissaient en elles : la Force, la prophétie, la sagesse spirituelle déroulaient bien souvent d'autre moyens, d'autre chemin pour parvenir à la victoire.
Elle pris la dague, mais compris, aidé par le changement de chant brusque du Manollium, qu'elle ne serait pas utile ni pour elle, ni pour la créature et ces liens, en tout cas pas maintenant.

La jeune prophète ressentait que les liens avaient commencé à faire corps avec la créature, les liens de cendres et de ronces n'était pas "autre", il était la simple réaction de la créature à un mal dont la source était celle qui devait être traité.
En tant que Jedi guérisseur, Arial avait pris l'habitude de chercher à traiter la source et non le symptôme. A bien y regardé ses "liens" qui attachaient la créature au sol de cette jungle spirituelle, avaient bien plus l'apparence de racines corrompues et non de chaînes malsaine. Il ne fallait pas les rompre, mais les purifiés.

Elle glissa la dague à sa ceinture, ressentait qu'elle lui serait utile mais pas tout de suite, puis se tourna vers la créature. Avec délicatesse et grâce elle l'invita à s'allonger, et passa lentement ses mains sur son corps luminescent et végétale, sans pour autant la toucher directement. Elle insista sur les ronces, sur les cendres.
Arial se fit intermédiaire entre la Force, la Force lumineuse et vitale, la vie en elle et dans la Jungle, afin de venir en inonder la créature et les ronces, la cendre qui l'infectait.

Ce faisait, Arial débuta l'exercice spirituel visant à décrypté la situation, elle sentait qu'elle était à l'endroit même où elle pourrait obtenir un éclaircissement, où elle pourrait affronter ce poison qu'elle désirait tant aspirer hors de la plaie subis par la Jungle.
Comme ce jour sur Kel Dor, où elle avait appris à saisir comment regardé à un objet, à une personne, à une situation, et à en déceler, les failles, les souffrances, là où il y avait eu une rupture, et ce qui expliquait le fonctionnement ou le dysfonctionnement du sujet lui-même.
Ses mains, comme canal de sa recherche spirituel, Arial fouillait dans la Force, recherchant la source même du poison, afin de le faire se manifester dans cette dimension spirituelle, et afin de le neutraliser...


Utilisation - Point de rupture
#30092
    Alors qu’elle aidait la créature à s’allonger, il se passa quelque chose d’étrange. Tout autour d’elle il semblait qu’il n’y avait plus aucun son, c’était comme si la jungle entière, ou plutôt son reflet outre-plan, s’était tu pour observer ce qui allait se passer sous les mains de la twi’lek.

    La créature, elle, s’était laissée faire, non sans toutefois émettre quelques feulements lorsqu’on la força à s’allonger à terre. L’oiseau Manollium, lui, chantait de plus belle d’un air empressé, l’air de vouloir vraiment signaler quelque chose à Arial qui commençait à examiner la créature grâce à la Force Lumineuse et son lien.

    Quelque chose n’allait pas, Arial le perçut assez vite. La créature qu’elle examinait ne contenait plus de vie en elle. En avait-elle jamais contenu d’ailleurs ? Mais comment faisait-elle pour exister alors ? Il y avait une noirceur en elle qu’elle pouvait très vite cerner, quelque chose qui semblait empreint du Côté Obscur de la Force, une puissance inimaginable mais dangereuse. Etrange, non ? Pourtant la créature avait une apparence plutôt cohérente avec la Jungle…

    L’exercice des Points de Rupture était un exercice difficile, d’autant plus s’il n’était pas inné. Les Jedi comme Mace Windu avaient acquit cette capacité dès la naissance et malgré les facilités que cela induisait, cela n’en restait pas moins compliqué d’obtenir un résultat précis.
    Et même si Arial avait développé ce don bien plus tôt que certains Maîtres actuels de l’Ordre, cela poserait très certainement des difficultés d’interprétations.

    Sa vision s’ouvrit donc aux flux de la Force, essayant de déceler les lignes de Force dans le grand canevas qui s’entrecroisait. Et bientôt elle les vit, filaments d’un bleu azur qui semblaient traverser l’espace temps, visibles rien que par à-coups quand elle arrivait à maintenir une concentration extrême. La vitesse qu’ils mettaient à apparaître et disparaître étaient si extrêmes qu’il était difficile de les percevoir même pour un esprit entraîné. Arial dût donc faire tout son possible pour essayer de déceler ce qu’ils indiquaient et bien vite elle crût avoir une piste.

    Mais une piste étrange, puisqu’elle ne lui indiquait pas vraiment créature, mais plutôt les ronces auxquelles elle était attachée, un endroit situé derrière l’arbre sur lequel était perché l’oiseau Manollium.

    Il se tramait quelque chose ici, quelque chose d’étrange.

    Peut-être ne valait-il mieux pas se fier aux apparences...
#34484
Les choses ne semblaient pas vraiment s'arranger par ici.

Julius Root, commandant d'un détachement républicain de la Force de Défense Sectorielle attachée à la protection d'Ithor contre tout ennemi proche, avait les yeux posés sur les rapports innombrables qui faisaient état de la situation en bas. Un an après les tentatives d'Arial Organa de stopper la corruption qui s'était abattue au beau milieu de la Jungle Mère, on continuait encore de trouver des corps dans toute la zone sinistrée. Des millions d'Ithoriens et d'animaux de plusieurs espèces avaient péri, sans oublier que la corruption de quelque maléfique nature dispersée par les Sith avait laissé un "cadeau d'adieu".

Toute la zone, couvrant des centaines de kilomètres et traçant un large sillon dans la Jungle Mère, avait été tellement saturée d'énergies du côté obscur et d'incendies dévastateurs qu'elle en avait gravement perturbé faune et flore. Les plantes et les arbres s'étaient consumés tandis que ceux des animaux qui ne moururent pas succombèrent à l'influence maligne et devinrent fous, forçant les Ithoriens pacifistes à les abattre pour préserver leur sécurité et celle de la biosphère ébranlée d'Ithor. Cela brisa le cœur de milliers d'Ithoriens qui se lamentèrent de la situation, incapables d'accepter qu'une telle tragédie eut lieu.

Ignorant tout de la Force et ces histoires de côté obscur, Root ne pouvait qu'essayer de comprendre le rapport de la Twi'lek, qui y expliquait à priori avoir fait de son mieux pour endiguer la corruption mais n'avait pu au final que partiellement réussir. Elle avait empêché sa propagation et de fait, probablement sauvé la planète toute entière mais en contrepartie, n'avait pu que la confiner dans la zone ou elle avait pris forme. Ce qui voulait dire que les énergies corruptrices continuaient d'infecter des centaines de kilomètres de jungles et forêts.

C'était une triste nouvelle, le problème n'était pas définitivement résolu, simplement contenu. Mais c'était mieux que rien. Le contrecoup de tout cela restait encore à gérer, le choc énorme pour la planète elle-même sans oublier celui qui fut causé à la société ithorienne, gravement bouleversée par cette tragédie. Le peuple ithorien tout entier pleurait ses pertes et peinait à se relever. Les quelques secours des troupes républicaines placées pour défendre la planète et des mondes voisins les plus proches avaient été bienvenus, quoi qu’insuffisants.

En résumé, si une catastrophe s'était produite, une autre avait été évitée de justesse, sans pour autant pouvoir faire autre chose qu'en limiter l'impact. Guérir Ithor et les innombrables plaies dont souffrait son peuple serait une tâche colossale qui demanderait un sacré guide, ça ne faisait aucun doute.
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