L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Les défaites de Yavin et Endor n'ont pas entamé la foi du gouvernement de Yaga Minor dans la doctrine impériale. La Nouvelle République suppose d'ailleurs que les quartiers de l'Ubiqtorat sont toujours dissimulés au fond des grottes et des forêts de cette planète qui abrite également de puissants chantiers navals.
Gouvernement : Empire
Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#35579
Prise au piège, enclavée à travers les bras de l’agent, on pouvait dire que la reine était faite. Fait comme un rat womp. Probablement pas aussi moche pour autant, et peut être pas si mal torturée. Dans le cas présent, les forces de l’agent avait su stratégiquement prendre le dessus et la contraindre à l’abandon. Drapeau blanc fut levé, se caractérisant dans un abandon total de son corps et son esprit, tout en n’ayant plus de réplique possible. Une main dans son royaume secret, une langue dans son cou, et l’autre sur sa poitrine. Caressant tout autant qu’il massait ces parties particulièrement érogènes. Les électrisations étaient multiples, mais surtout partout. Elle n’y pouvait plus rien, elle ne combattait plus. Helera avait gardé une main derrière la nuque dans l’agent pour l’y gratter le cuir chevelu, tandis que l’autre accompagnait sa main sur sa poitrine. Cette torture sensuelle était sans doute la plus atroce des deux, puisqu’elle n’était pas à même de bouger, de crier à l’aide ou même de se débattre. C’était sans doute le odieux dans ce crime. La tête levée vers le ciel, ses yeux étaient fermés et sa respiration rapide. Sourcils froncés, elle poussait quelques gémissements au fur et à mesure que ses doigts arpentaient son corps. Douleur céleste.

Enfin cela cessa. Ou plutôt. Déjà ? La reine reprit un peu ses esprits et baissa la tête. Elle colla sa tête contre la sienne, joue contre joue, et l’agita lentement d’avant en arrière. Comme un félin avec le maître qui le nourissait, dans un geste d’affection. Dénué de toute barbe, s’était par ailleurs particulièrement doux au touché et elle ne s’en priva pas.

« Si tu t’arrête là », répliqua-t-elle, « c’est moi qui vais te faire souffrir. »

Ne pouvant croiser son regard, elle étira néanmoins un grand sourire et déposa un baiser sur sa joue dans un ultime mouvement de tête. On ne pouvait pas impunément faire souffrir une reine et ne pas terminer ce que l’on avait commencé. Elle-même aurait de toute manière terminée ce qu’elle avait commencé avec lui. Question de principe. L’agent enleva le tablier avec précaution et le jeta plus loin. Le tissu glissa le long de son corps de nouveau en visuel, pour que l’agent se repaisse de ce qu’il voyait. De sa hauteur, il en était également aux premières loges. Sa poitrine était déjà gonflée par l’envie et son corps tremblant d’excitation. La reine se retourna et tenta une embrassade, mais il ne lui permit pas. Il la souleva et la fit assoir sur la table, où elle dû repousser les plats pour ne pas poser ses fesses dans le ragoût. Surement une nouvelle expression. N’avait-elle pas droit à son bisou ? Non.

Ses mains furent posées sur ses cuisses, et elle comprit quand il les écarta avec précaution et surtout avec une malice qu’elle lui connaissait désormais propre. Elle haussa un sourcil avant qu’il ne disparaisse entre ses cuisses où il entreprit de forger le nouveau territoire qu’il venait de conquérir. Le bassin royal se leva instantanément et elle prit une grande inspiration, posant une main sur sa bouche pour contenir les éventuels bruits. Elle se laissa tomber sur la table, ne reposant directement dessus, mais sur un bras en support. Tout allait très vite. Déjà au bord de la chute, elle se trouvait désormais confronté à de nouvelles sensations. Encore plus crispantes. Il avait cette petite sangsue qui aspirait son énergie, et dont elle cherchait à se défendre. Comme une démangeaison puissance dix, qui l’assaillait et la tétanisait. Elle ne chercha pas à se défendre ni à se battre, juste profiter de ce moment et se laisser aller de nouveau à l’abandon, tandis que son bassin demandait davantage. Encore et encore et que le royaume était remodelé. Tout cela était bien trop hypnotisant, et quand il s’arrêta et remonta le long de son corps, elle en avait encore les sensations, perdurant ainsi pendant plusieurs secondes. L’agent se présenta, la relevant tandis qu’elle n’avait plus la force de le faire, vider, mais pas terminée pour autant.

Enfin elle pu échanger un long baiser avec lui, entourant alors sa tête de ses bras, sans s’arrêter, l’embrasser à en perdre la raison. S’en était désormais terminé de sa liberté, maintenant qu’elle l’avait entre les mains. Sa langue jouant avec la sienne avec application et sauvagerie. Tout cela faisant naître davantage de sensation, dans cette escalade de la sensualité.

« Ah oui ? Il faudra m’apprendre alors et montrer. »

Tandis qu’elle était assise et lui debout, elle rapprocha de nouveau sa main de sa virilité pour y terminer l’œuvre commencé plus tôt. Œuvre qui prendrait fin dans son royaume. Tandis qu’elle manipulait, ses jambes s’entourèrent autour de lui et ses mains empoignèrent ses fesses fermes avec ferveur. L’électrisation était complète. Round 2.

Après ce repas riche en excitation, en énergie et en orgasmes, le couple s’en était allée de nouveau dans la chambre pour une douche supplémentaire. Main dans la main, sans réellement parler. Il n’y avait rien à dire d’autres. Leurs sens altérés, la fatigue qui les prenait de nouveau, la transpiration plein le corps. La reine le mena de nouveau directement dans la douche. L’heure se faisait de nouveau tardive et ils n’avaient finalement passer la fin d’après midi qu’à se chercher et se toucher. S’en était presque trop bien pour être vrai. De nouveau ils furent couverts par l’eau, mais cette fois d’une manière plus calme. Pas d’aggression d’une main ou d’une autre dans leurs sensibilités juste profondes. Peut-être des membres hasardeux qui s’égaraient sur des poitrines, des fesses ou des cous. Mais c’était le strict minimum. L’agent était collé derrière elle, ses mains entourant son buste. Elle, était collée devant lui, son fessié touchant sa virilité d’une manière insoltente. Ses mains caressant les bras qui l’entouraient dans ce moment de perdu dans le temps. La tête de l’agent apparaissait juste un peu par-dessus son épaule, tandis que la reine regardait le bas, un endroit sans importance.

« Je suis bien avec toi. Tu me donnes de la fraîcheur. Ça fait bizarre tout ça. On se rencontre dans un train, on explore un complexe secret ensemble. Tu me surveilles, tu me sauves la vie. Depuis qu’on s’est rencontrés, on ne s’est finalement pas vraiment laché.
»
Avatar de l’utilisateur
By Zygmunt Molotch
#35581
En voyant sa belle accepter le tribut qu'il avait mené jusqu'à chez elle et l'intégrer, il sut qu'il avait non seulement vaincu mais également réussi à lui donner ce qu'il avait voulu. Du plaisir, évidemment mais pas que. De la joie et du bonheur, sous une certaine forme, qui lui feraient tout oublier qui puisse la rendre malheureuse ou triste. Sa tâche était presque achevée mais il lui restait une dernière chose à faire. S'offrant à elle, il la mena de nouveau dans une danse endiablée, à un rythme plus effréné que dans le lit plus tôt. Comme 2 amants qui apprenaient peu à peu à se connaître, ils dépassaient ainsi leur timidité, leurs peurs et leurs appréhensions. Ce n'était encore qu'un début mais c'en était un placé sous des augures favorables.

Ainsi s'unirent-ils une nouvelle fois sur la table ou ils avaient mangé, se donnant un plaisir mutuel en échangeant des caresses, des baisers et des rapprochements de leurs corps toujours plus intenses et passionnés. Et cela dura un certain temps jusqu'à ce que le pic de la montagne ne soit atteint, que le climax ne soit porté à son maximum et qu'enfin, la délivrance n'apparut pour chacun, mêlant leurs cris, gémissements, grognements, soupirs, murmures. Ils restèrent ainsi de longs moments, épuisés mais béats, profitant encore du temps restant durant lequel la ferveur restait dans l'air et leurs esprits.

Plus tard, il fut temps de prendre une douche, une nouvelle fois, parce qu'avec toutes ces folies, il fallait bien admettre qu'ils en avaient besoin. L'agent avait également pris le temps de mettre ses vêtements trempés plus tôt dans cette même douche dans la machine à laver parce qu'ils lui seraient nécessaires sur Nouane. En attendant, ils se lavaient sans se dépêcher, goûtant à leur proximité effective sans aller plus loin. Lui-même était un peu trop fatigué pour remettre ça si tôt et il se figurait que c'était réciproque. Sur l'honneur, la jeune femme était une telle diablesse qu'il fallait être en sacrée forme pour pouvoir la satisfaire. D'un autre côté, elle était également bien suffisante pour combler un homme à elle seule.

Ah ça, si j'avais su que celle que je soupçonnais de comploter contre l'Empire se révélerait non seulement être innocente mais également une femme aussi incroyable...

Nul doute qu'il aurait eu alors agi tout à fait différemment. Déjà n'aurait-il pas mené d'enquête qui de toute façon n'était pas allée bien loin mais en plus aurait-il surement été plus agréable en terme de compagnie après l'attentat. Parce qu'en y songeant, il n'avait pas fait preuve de beaucoup d'empathie depuis cette funeste journée. Oh, il l'avait été beaucoup, comparativement à ses collègues mais bon, ce n'était franchement pas un exploit ça. Il avait une sacrée veine qu'elle eut pu le désirer ou même... L'aimer ?

D'un autre côté, s'il avait agi ainsi et pas comme il l'avait fait, qui aurait pu affirmer que les choses qui s'étaient produites se seraient produites ? Peut-être que leur rapprochement n'avait pu se produire que parce que la situation avait été telle quelle ? Une bonne question à laquelle il doutait que quiconque eut pu répondre avec certitude. L'eau qui jusque-là coulait sur leurs corps pour enlever le savon et les en purifier se tarit, le sortant de ses interrogations. Il attrapa une serviette qu'il passa immédiatement autour de la jeune femme, l'aidant à se sécher. Il avait encore son odeur en tête et qui pénétrait dans ses narines, qui le faisait frissonner. Parviendrait-il un jour à ne pas éprouver un désir aussi brûlant chaque fois qu'il penserait à elle ?

Faut que tu sèches, manquerait plus que tu attrapes un rhume. On n'aurait peut-être pas dû se promener en tenue si légère dans le vaisseau...

Sa part du travail achevée, elle en fit de même, reine indomptable qui n'accepterait pas de ne pas profiter elle aussi de sa proximité. Comme un rituel, cela faisait partie des multiples petits jeux et attentions qu'ils élaboraient sans y penser, spontanément. Qui amenaient ainsi peu à peu à dépasser le stade de simple partenaire sexuel pour devenir tout à fait autre chose, quelque chose de plus fort, de plus intime et de plus dangereux. D'amants, ils se muaient alors en compagnons, en couple. Mais était-ce bien là leur volonté commune ? Lui le pensait mais il savait également ne pas être seul, ce choix devrait être mutuellement consenti, c'était naturel, c'était normal.

Enroulant un bras autour de sa taille, il posa son autre main contre la joue de la jeune femme et la caressa avec une douceur et une tendresse infinies, presque comme s'il craignait de toucher sa peau. Il étira un sourire niais qui jurait avec son visage aux expressions d'ordinaire plus sombres, terre-à-terre et à l'opposé de l'état dans lequel il se sentait depuis 2 jours maintenant. De la joue, sa main remonta jusqu'au front et se mit à jouer avec quelques mèches rebelles. Il ne se lassait pas d'observer le royal visage d'une beauté à lui couper le souffle, ni d'avoir le privilège, entre tous, de pouvoir le toucher et l'examiner d'aussi près.

Tu sais, je crois bien que je t'aime, Helera. Est-ce que ça te gêne comme confidence ?

Le bras enroulé à sa taille la lâcha et sa main chercha une de ses mains qu'elle serra fort avant de la mener hors de la douche, jusqu'au lit qu'ils avaient refait et dont les draps avaient également été changés. Assis au bord du lit, ils se faisaient face, Molotch n'ayant à aucun moment lâché sa main ni détourné le regard de celui azur. La suite pouvait être déclinée en de nombreuses possibilités. Le repos du juste, la contemplation des étoiles ensemble, les discussions sur tout et rien... Comme en toute chose, le choix était laissé à l'appréciation de la maîtresse des lieux, gardienne de son cœur et détentrice des pleins pouvoirs.
Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#35584
Laissant l’eau lui couler sur le crane, véritable massage bienvenu après les derniers évènements torrides qui s’étaient déroulés. Torrides et très positifs pour la reine, qui voyait en Zygmunt un homme de vertu et de raison. Deux qualités rares en ces temps troublés par le meurtre et les faux semblants. Sa vision était pure. Biaisée par son éducation, mais pure tout de même. Bercée par ses bras, elle aurait ne jamais voulu sortir de son étreinte. Cela ajoutait au tableau une sorte de béatitude et de complicité bien venue. Collée à lui, collée à sa peau bouillante dont même l’eau ne pouvait s’y loger sans se faire vaporiser, collée à cette énergie si débordante qu’elle lui redonnait envie de se battre pour quelque chose. Non pas que ses enfants ne comptaient pas. Bien au contraire, ils étaient là-haut, au sommet de ses préoccupations. L’empire quant à lui, ne l’était pas, et cet attentat avait été pour elle la preuve qu’il ne voulait pas d’elle. Zygmunt alors s’était trouvé en sauver. Débarqué de nulle part, la jugeant mauvaise, il l’avait néanmoins protégée tout du long. Sans se poser de questions, faisant son devoir. Elle y avait alors vu un idéal. Un homme impérial comme ils devaient tous l’être.

« Tu sais, je peux toujours faites des bêtises pour attirer ton attention. Je suis la meilleure pour ça. »

Elle leva la tête avec lui avec un grand sourire mesquin, avant de l’y embrasser une première fois. L’obligeant à lâcher sa prise, elle se retourna face à lui et passa une main dans ses cheveux sans détourner son regard du sien. De nouveau, elle plongea ses lèvres contre les siennes. Elle n’en avait vraiment jamais assez de le sentir proche d’elle. Comme une sorte d’addiction. Un baiser qui dura autant qu’il le fallu. Au moins le temps que l’eau ne se tarisse et que seules le clapotement des goutes contre le carrelage ne vinrent entacher le silence de leur passion. L’agent dans sa galanterie notoire l’entoura rapidement d’une serviette, et elle, posa sa tête contre son torse. Ses bras menus l’entourèrent de tout son buste pour y caresser les omoplates saillantes. Elle prit une grande inspiration et se concentra sur ses battements de cœur. Ce calme dont elle était friande était la meilleure chose qu’elle puisse avoir à ce moment-là. Calme dont elle dû trahir quand elle récupéra une serviette pour l’y sécher à son tour.

« Je me balade sur une planète où il fait – 20 °C au plus chaud de l’année. Je crois être immunisée au rhume. »

De nouveau, elle esquissa un grand sourire et passa une main sur son visage, touchant de ses doigts les multiples stries arborant sa peau. Elle y resta quelques secondes avant d’enfin décider à s’enrouler dans une serviette, cachant de sa poitrine jusqu’à hauteur mi-cuisse. Il fallait savoir se rhabiller par moment, même si cela était temporaire. Question de principe et de bienséance, probablement. L’agent plaça une main sur sa taille et l’autre s’amusant avec son visage, là où se contenta de le regarder, une main posée sur son pectoral droit. La parole qu’il lui dit ensuite tarit son sourire tout autant que son visage se figea.

« Oui … enfin non … Enfin pourquoi ? »

Intérieurement, c’était la panique. Quelque chose dont elle ne voulait pas entendre ni l’évocation, ni la substance même. Banni de son esprit depuis bientôt un an. C’était comme revenir sur une décision d’antan. Pourtant, quand il essaya de lui prendre la main, elle se laissa faire et y trouva dans son contact une sorte de réconfort, ou plutôt de sécurité. Elle se laissa mener sur le bord du lit où elle ne put se résoudre à croiser son regard. Les couvertures semblaient plus attrayantes sur le moment, le temps qu’elle réfléchisse, rapidement. Sa main cependant restait accrochée à celle de l’agent. Finalement, elle dû s’y résoudre et leva le regard.

« Zygmunt … C’est trop tôt pour moi. Cela fait à peine deux jours. Comment peux-tu être sûr que tu me connaisses assez ? Que je te convienne ? Il n’y a pas si longtemps j’étais soupçonnée. Je prends cela à la rigolade car je n’ai rien à me reprocher, mais pour toi ? Tu as changé d’avis pourquoi ? »

La reine se mordit les lèvres, mais il n’y avait rien de sensuel cette fois. Plus de l’inquiétude.

I« l me faut du temps pour que j’apprenne à te connaître à fond. Les mots pour moi sont très importants. Comme le sceau de chaîne inviolable. On m’a dit des mots autrefois et j’y ai cru, fermement et sans les remettre en question. Je ne veux pas revivre cela, je ne peux pas … Excuse-moi d’être froide et distance, mais je n’y arriverais pas. »

Elle fit une pause et guida la main de l’agent pour l’y poser sur sa joue.

« Je ne veux pas que tu penses que je me serve de toi ou que je t’utilise. Ni même que tu crois que le prince est un obstacle à notre relation. Ce n’est pas du tout cela. J’ai aimé tous les moments que j’ai eus avec toi, et si tu le veux, il y en aura encore plein. Une infinité peut être pour apprendre, pour comprendre. Mais pas une infinité pour que j’arrive à … Que je … »

Les mots lui manquèrent, restèrent dans sa bouche, s’y perdirent. La reine pipelette avait perdu ses mots, pour ne garder que des paroles inutiles. Elle se mordit intérieurement la lèvre et baissa la tête, honteuse et à la fois toujours autant sous le choc. La reine récupéra la main de l’agent et l’entraina avec elle sur les oreillers. Alors, sa tête s’installa sur son torse quand il trouva lui-même sa place. Sa main se logeant directement dans le creux de son cou et de son épaule, caressant sans interruption la peau fraîchement lavée.

« Je suis ingrate et en même temps je ne veux pas te faire souffrir. Tout comme je n’arrive pas à exprimer que j’aime ta compagnie. Que je n’ai pas envie d’être avec quelqu’un d’autre. Que j’ai envie de te sentir toutes les cinq minutes… »

Alors que le silence était revenu, la reine restait totalement éveillée, les yeux grands ouverts dans le vague au loin.

« Dis-moi à quoi tu penses ? Ce que tu penses de tout cela ? Même si c’est des reproches, sois le plus honnête possible. »

Même si la tension s’était levée, la reine gardait sa main sur sa peau et continuait de l’y caresser du bout des doigts. Elle savait tout cela de sa faute, mais en même temps trop prématuré. Qu’avait-elle que les autres n’avaient pas ?
Avatar de l’utilisateur
By Zygmunt Molotch
#35585
Une douche froide restait une douche froide et bien qu'il n'était passez idiot pour croire que la réponse serait affirmative, il ne put s'empêcher de ressentir un élan de déception lorsqu'elle balaya les espoirs qu'il avait pu nourrir. C'était le revers de la médaille, d'avoir éveillé le goût pour la vie de l'agent avait fait resurgir un désir enfoui de vivre et surtout de le faire au côté de celle qu'il aurait choisi et qui l'aurait choisi également. On ne pouvait avoir un Molotch aussi vivant sans s'attendre à ce qu'il fasse une fixation, une sorte de fascination pour l'objet de ses désirs qui pouvait facilement être assimilée à de l'amour.

Il ne dit rien, se contentant de l'écouter parler, se justifier et tenter d'expliquer ce qu'elle ressentait sur le sujet, ce que tout cela lui évoquait. A présent que le sujet était mis sur la table, il comprenait combien il avait été idiot de croire que les choses pourraient être aussi simples. Il en savait pourtant suffisamment sur elle et son futur-ex-époux, il aurait dû se douter que, bien qu'elle le nie avec véhémence, le fantôme du prince continuait de la hanter. Il fut surpris de se rendre compte que, malgré la situation présente, il jalousait le têtan et le détestait. Jaloux de se dire que celui-ci avait eu la chance d'obtenir un amour inconditionnel de la part de la jeune femme pour au final le jeter de côté comme s'il ne signifiait rien. Détestant l'idée que ce jeune merdeux ait pu oser rejeter un tel cadeau avec dédain.

Oui, c'était probablement pour le mieux que Fanrel fut reparti chez lui pour prendre du bon temps dans les bordels huppés d'Impératrice Têta, à dilapider la fortune de son vieux paternel et du peuple qu'ils exploitaient sans vergogne. Mieux qu'ils habitent dans le sud lointain, au Noyau Profond, bien assez pour être quasiment sûr que le corniaud ne reviendrait pas avant longtemps au cœur de l'Empire. Car dans le cas contraire, il n'aurait pas été certain de sa réaction s'il avait croisé le prince ou s'il apprenait que celui-ci ne tourne de nouveau autour de la conseillère. Songeant combien il était soudainement si fou de jalousie, il se sentit parfaitement ridicule, à peine digne d'être plus qu'un ado en mal d'affection. Quelle tristesse...

Il ne réagit pas non plus lorsqu'elle l'entraîna au fond du lit, contre les oreillers. Comme un automate, il s'assit à moitié et la sentit poser son visage contre son torse, caressant sa peau. Auparavant cette sensation l'aurait grisé, à présent il la notait avec un détachement qui le dégoûtait. Le pire étant qu'il ne pouvait même pas lui reprocher sa réponse. Il comprenait sa position, ses doutes, ses hésitations. Il comprenait qu'elle avait été meurtrie par un merdeux pourri gâté qui lui avait beaucoup pris et bien peu rendu avant de s'en aller vers de nouvelles conquêtes tout comme il comprenait son erreur d'avoir voulu aller trop vite et d'avoir voulu brûler les étapes.

J'ai cru à un rêve que j'ai été le seul assez idiot pour l'imaginer. Tu n'as rien promis et moi non plus mais j'ai imaginé des choses en conséquence, pourtant. Moi qui me vantais d'être du genre réaliste, j'ai confondu le ciel avec les étoiles qui se reflètent la nuit à la surface de l'étang.

Allait-il lui reprocher quelque chose ? Non, bien qu'il lui en veuille un peu d'être restée lucide et prudente. Et il ne se pardonnerait pas de lui en vouloir. Il poussa un long soupir, baissa la tête pour observer la jeune femme qui regardait dans le vide et lui adressa un maigre sourire clairement forcé.

Ce n'est pas ta faute, c'est la mienne. J'ai laissé échapper un mot de trop, le seul qu'il ne fallait surtout pas dire. J'ai bêtement voulu arriver au bout du chemin sans réaliser qu'il n'existe pas de raccourci pour aller plus vite. Je me suis comporté comme un gamin imbécile et irréfléchi. Tu n'as rien à te reprocher.

Il se sentait fatigué soudainement, la fatigue accumulée et jusque-là contenue menaçait de le submerger, maintenant qu'il n'avait plus l'envie de la maintenir au loin. On aurait pu croire qu'il était abattu, dégoûté. Qu'il ne voulait maintenant plus qu'une chose, c'était d'aller dormir, dans une autre chambre, seul. Qu'au réveil il ne lui parlerait qu'en cas de besoin et sur un ton formel. Qu'il ne la traiterait plus que comme une collègue de travail et une personne importante à protéger, rien de plus. Qu'il enterrait ainsi toute idée de lien entre eux, de romance ou de quoi que ce fut d'autre qui implique un rapprochement quelconque. Qu'il bannissait de son esprit toute pensée tournée vers elle.

Il n'en était pourtant rien. Son naturel dépressif tendait à l'attrister du constat qu'il avait commis une erreur, certes. Ses manières d'agent qui n'avançait que parce qu'il le fallait mais sans plus aucune flamme en lui pour le motiver revenaient à grands pas. Mais il continuait de la désirer et d'être attaché à elle, de vouloir la prendre dans ses bras jusqu'à ce que brûle la galaxie. Ce désir était, simplement, tempéré par la compréhension de son erreur. Il ne lui reprochait rien. Il comprenait. Ni plus, ni moins.

Je n'avais pas vraiment réalisé le mal qu'il avait pu te faire, pardonne-moi. C'est juste que... J'ai connu bien des gens. Des nobles qui ressemblaient à des catins, des pauvres qui valaient cent nobles, des soldats courageux, des médecins dévoués à leurs patients... Tu es tout ça et bien plus encore. Tu ne te dérobes pas à ton devoir malgré la haine que tu attires sur toi, tu es dévouée à tes enfants qui n'ont plus que toi, tu es belle, tu es forte, tu ne laisses rien ni personne te définir. Tu portes sur tes épaules des responsabilités que je ne peux pas même imaginer et tu ne laisses rien montrer de tout ça. Tu es courageuse. Tu es... Unique.

Alors seulement posa-t-il une main contre ses cheveux noirs comme la nuit qu'ils caressèrent, avec une hésitation à peine perceptible. Molotch était triste, parce qu'il savait qu'au fond, il ne pourrait jamais remplacer le prince dans le cœur de la jeune femme. Tout simplement parce qu'il avait été son premier amour et, quoi qu'on fasse et qu'on dise, on ne pouvait aller contre un tel souvenir. On pouvait essayer d'en être digne mais meilleur, jamais. Mais là encore, il ne lui reprochait rien. Il comprenait. Ni plus, ni moins.
Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#35586
D’abord il ne se passa rien. Il y avait une tension qui s’était créée et dont elle était la principale instigatrice. Cette tension qui avait transformé cet instant de bonheur en moment de doute et de remise en question. Helera pourtant ne comptait pas tout lâcher comme cela, et même si elle n’était pas très loquace par ses mots, elle l’était pas ses gestes. Ses caresses voulant lui montrer toute l’affection qu’elle lui portait, mais qui n’était reçu que comme des brises de vents. C’était agréable mais l’on passait vite à autre chose. Ce mur contre lequel elle se heurta attaqua sa sensibilité. Alors enfin il expliqua son ressenti. La pitié, le déni et les blessures internes furent aux rendez-vous. Il s’attaqua encore et encore, reprenant l’habitude de cette morosité qu’elle pensait partie. Alors qu’elle n’était que sous-jacente. D’une certaine manière, c’était assez horrible pour lui, mais tout autant pour elle, qui se sentaient incapable de l’aider, tout autant qu’elle s’en sentait responsable. Cela malgré ses mots. Ses mots auxquels elle leva la tête de son torse, pour les confronter directement.

« Je crois à ce rêve. Tout autant que je crois en toi. Tu n’as pas le droit de penser que tout cela n’existe pas. »

Son abattement était visuel tout autant que psychique. La reine était une éponge de sentiment et ressentait la détresse des gens. Surtout quand ces dernières étaient aussi expressives que celle de l’agent. Criante de détresse, assourdissante… Il n’était alors qu’un radeau échoué qui tentait de rejoindre la côte. Une bouteille vide. C’était si affligeant qu’elle en baissa les yeux. Alors il continua en la ventant de hauts faits qui ne lui seyaient pas. Tout cela, ce n’était pas elle, c’était une version héroïque et fantaisiste de sa véritable existence. Pourtant, elle n’en dit rien, se contenta de lever ses yeux azur vers lui.

« Et toi alors ? Tu portes le fardeau familial sans fléchir. Tu es juste et courageux dans un empire qui se veut autoritaire. Tu n’hésites pas à désobéir pour garantir la sécurité supérieure de l’état. Tu es tourné vers l’autre là où chacun préfère s’occuper de soi-même. TU es ouvert d’esprit là où les préjugés sont légions. Tu es tolérant là où les autres traitent les aliens et les femmes comme des moins que rien. Dans cet empire, tu es tout autant unique, Zyggy. C’est pour cela que j’ai été touché par ta présence. Les autres sont prévisibles, ignares, puants d’orgueils et de suffisance. Tu es tout l’inverse de cela. »

La main sur son torse remonta sur sa joue. Désormais sur le ventre, la tête levée dans sa direction, la reine gardait toute son attention sur lui.

« Tu es un exemple, un idéal pour tous les citoyens de l’empire. Et plus généralement, pour tout être vivant. Je ne te laisserai pas croire que tu vaux moins qu’un prince, bien au contraire. Car qui de lui ou de toi m’a sauvé ? Qui de lui ou de toi se retrouve à mes côtés actuellement, hein ? »

La reine se rapprocha de lui quand il plaça sa main dans ses cheveux.

« Alors tu sais ce que l’on va faire ? Tu vas me serrer contre toi aussi fort que tu le peux. Et tu vas te convaincre que je ne vais pas partir. Que je ne veux que toi et que mon esprit n’est occupé que pour toi. »

Sans vraiment lui laisser le choix, elle plaça ses mains sous son dos, s’agrippa à ses omoplates et posa son visage dans le creux de son cou. L’étreinte fut pour elle la signature de son appartenance et elle l’imprima sur lui, malgré la serviette dont elle était toujours parée. Tel un serpent, la reine l’enroula aussi rapidement qu’elle le pouvait. Lui imposant ce câlin elle s’agita de gauche à droite en ronronnant et roulant dans le lit, avant de terminer sur son torse. Tout cela sans jamais le lâcher, jamais. Une fois sur ce perchoir, elle planta son regard dans le siens, à quelques centimètres seulement de son visage. Sa main droite caressa son front avant de passer dans ses cheveux. Elle murmura :

« Je veux construire quelque chose de solide avec toi. Dont la base est travaillée pour que jamais cette tour fléchisse. »

Ses lèvres s’approchèrent des siennes, avec une lenteur calculée et torturante. Elles restèrent en suspens dans l’air et touchèrent les siennes, sans bouger. Seules leurs respirations s’échangèrent, leurs souffles se mêlant, leurs odeurs se croisant. La reine resta perchée en l’air pendant plus d’une minute avant d’enfin piquer sur lui. Toujours aussi lentement, ses lèvres entourèrent celle supérieur de l’agent pour refermer son piège avec application et précision. De nouveau, le temps se figea sous son ordre, tandis qu’elle échangeait ce baiser avec l’agent, par les actes dépassèrent les paroles. Quand il fut temps de rompre le contact, de nouvelles caresses sur son visage l’assaillirent, puis une unique parole, promesse que l’on ne faisait pas à la légère. Tout autant calculée et désirée.

« Zygmunt, je t’offrirai le bonheur. Je te le promets. Même contre ton gré. »

Un fin sourire illumina le visage de la reine face à cette dernière phrase qui se termina sur une pointe d’humour, mais non fausse pour autant. Les mots avaient une importante toute particulière pour la reine d’un autre temps, et parole venait d’être proférée. Elle ne reviendrait pas dessus, jamais. Puis la suite se résuma en un regard, long et perdu de nouveau dans le temps. Posée sur lui, sa main vagabonde arborant son visage comme terrain de marche. Il n’y eut pas d’embrassades, juste un regard unique et concentré. D’elle, à lui. C’est après ce temps d’attente nécessaire qu’elle se décida à se retirer et se placer à côté de lui.

« Maintenant, mon bel agent, je vais utiliser le gage que j’eus dûment gagné lors de notre petite soirée. Avant que la nuit ne viennent nous rattraper, je veux que tu ne bouges pas, que tu profites et que tu te détendes. Vraiment. Et si tu t’endors, c’est tant mieux. Mets-toi sur le ventre je te prie et ferme les yeux. Je suis là. »

Helera attendit qu’il ne se mette en place sur le ventre et lui grimpa de nouveau dessus. D’abord il y eu des caresses sur son dos, puis les appuis stratégiques, pour une longue et intense séance de massage. Sans qu’il ne puisse bouger, ni même qu’il ne puisse le lui rendre. Pour lui et uniquement lui.
Avatar de l’utilisateur
By Zygmunt Molotch
#35587
Uppermost - Angels


Ce rêve qu'il avait fait, pouvait-il croire qu'il deviendrait réalité un jour prochain ? En fin de compte, c'étaient avant tout les circonstances qui les avaient rapproché. S'il n'y avait eu l'attentat, la nécessité de la cacher aux yeux de tous puis de s'assurer en personne qu'elle soit en sécurité, ils ne se seraient probablement jamais revus après la visite de la montagne. Elle culminait aux sommets de l'Empire, trônant loin au-dessus de la société quand lui restait dans les ombres, menant une guerre secrète et insidieuse qui ne souffrait ni compromis ni que ses acteurs s'en dédouanent. Trop de mondes les opposant, de barrières les séparant. Ce terrible événement les avait rapproché comme il n'aurait normalement jamais du l'être possible.

Il croisa son regard, ses yeux océans dans lesquels il aimait à se noyer et se perdre dans leur contemplation, jusqu'à ce que les corps soient mêlés, les bouches scellées et les soupirs échangés comme des promesses. Elle tentait de le décrire sous un jour favorable, ne comprenant pas qu'ainsi elle ne faisait qu'empirer les choses. Molotch ne portait pas de fardeau familial, il fuyait des responsabilités qui l'avaient effrayé et qui l'avaient fait échouer dans son rôle d'époux et de père. Il n'était pas juste même s'il s'y efforçait le plus souvent. Il n'allait pas non plus contre la volonté de ses supérieurs car combien de fois avait-il exécuté des tâches fort peur reluisantes qu'il aurait pu refuser parce qu'on lui avait dit qu'il servait ainsi les intérêts de l'Empire ?

Il n'était pas plus ouvert d'esprit, sa haine des sensitifs, des criminels et de tout ce qui n'était pas conforme à la loi impériale restaient intacts et bien présent. Et pire encore, il n'était pas tolérant. Il n'aimait pas les aliens, sans aller jusqu'à les détester, il ne leur faisait aucune confiance et s'en méfiait constamment. Il croyait sincèrement la race humaine au-dessus de toutes car qui d'autre avait pu créer et diriger un Empire Galactique si ce n'était l'humanité ? Il fallait qu'elle le sache, qu'elle ne se fasse pas de fausse idée sur lui, la simple pensée qu'elle puisse le croire meilleur qu'il ne l'était le rendait malade.

Non Helera, tu ne sais pas grand-chose de moi. Tu ne sais pas ce que j'ai pu faire pour le BSI, tu ignores visiblement à quel point je place les humains au-dessus de tous, même si ça ne m'empêche pas de mépriser tout ceux qui font honte à leur race en se comportant comme des sauvages. Ne me place pas sur un piédestal comme si j'étais une icône qu'il faudrait suivre ou à laquelle on voudrait ressembler car rien n'est plus éloigné de la vérité. Je suis un agent du BSI, un tueur formé à traquer ceux qui, volontairement ou non, constituent un danger pour la sécurité et la mainmise impériale.

Mais sa tentative d'expliquer la vérité se heurta au grand cœur de la jeune femme que, véritablement, il ne méritait pas de connaître. Se pelotonnant comme un chat, elle se frottait à lui dans tout les sens et lui témoignait son affection de la manière la plus simple et la plus démonstrative qui soit. Quand lui en était à s'imaginer le pire alors que rien n'avait été dit en ce sens, elle ne pensait qu'à lui prouver combien il allait trop loin dans ses déductions. Encore une bonne raison de se maudire intérieurement. Alors, sans mot dire et malgré qu'il était toujours un peu désabusé, il fit ce qu'elle lui demanda.

La prenant dans ses bras, il la serra aussi fort qu'il put contre lui, au point de peut-être bien risquer de lui faire mal d'ailleurs. Il le fit sans modération et avec passion, tentant de chasser la déception et la tristesse, de croire qu'elle ne le quitterait plus maintenant qu'ils s'étaient trouvés. Qu'il occupait ses pensées comme elle occupait les siennes, qu'elle savait qu'il serait prêt à tout pour elle. Qu'elle était devenue son monde même si lui ne demandait rien en retour, aucune promesse ni pacte. Il pouvait même accepter de s'effacer si d'aventure elle en aurait envie. Car après tout, qu'est-ce que l'amour sans une once d'abnégation ?

Obéissant, docile, à l'ordre royal qui lui fut donné, il serra la belle contre lui aussi fort qu'il le put, peut-être même un peu trop fort d'ailleurs, sentant ses bras autour de sa taille et son corps contre le sien. Ses sens étaient de nouveau submergés par l'odeur de la belle, par la sensation de sa peau entrant en contact avec la sienne malgré la serviette, par la vue de sa féminité triomphante et indéniable qui faisait chavirer son âme et palpiter son cœur. L'étreinte dura longuement, comme une bulle hors du temps qui n'acceptait pas que la réalité ne les happe de nouveau.

Enfin, l'ange venu du ciel pour offrir à Caïn le pécheur la rédemption qu'il savait ne pas mériter, se redressa pour lui faire face, les yeux dans les yeux. L'océan qui se déroulait dans les iris de la jeune femme en était un qu'il ne se lassait jamais de contempler, dans lequel il aimait à se noyer et disparaître. La profondeur et la pureté de ses eaux qu'il observait était telle qu'il se serait damné rien que pour ne jamais plus les quitter. Avait-elle conscience à quel point elle avait fait de lui son esclave volontaire ? Il en doutait car lui-même n'en était pas sûr. Après s'être pelotonnée comme un chat contre lui, le gourmandant de ses caresses, elle se rapprocha avec une lenteur calculée.

D'ange elle était devenue déesse qui offrait la plus sublime torture qui soit à son héraut, dévoilant son existence et sa proximité à son dévoué serviteur tout en restant hors de sa portée. Visible mais hors d'atteinte. Cela dura un long instant au point que l'agent en aurait hurlé de frustration, jusqu'à ce qu'enfin, la délivrance vint à lui, sa bouche délivrant son baiser dans la sienne, promesse chargée d'un parfum qui faisait frémir son corps et son âme. De déesse elle redevint ce qu'elle avait toujours été, reine des neiges refroidissant le tourment de son toucher glacé et apaisant la tempête dans son cœur de son souffle d'hiver. Et avec, vint la promesse qui le fit trembler, d'anticipation, de joie et de tristesse, le tout si fortement mélangé qu'il était difficile de déterminer quel sentiment dominait.

Si c'est ce que tu veux, j'accepte. Et je ferai tout mon possible pour que tu sois heureuse. Quoi qu'il m'en coûte.

Quoi qu'il lui en coûte. Telle était la promesse qu'il se faisait. Aucun sacrifice ne serait trop grand, aucune douleur trop intolérable et aucune difficulté trop insurmontable pour elle. Rien que pour elle. Toutefois, la suite le fit froncer les sourcils lorsqu'il réalisa le piège tendu et l'exigence formulée. Grognant dans sa barbe, l'agent jeta un regard renfrogné à sa belle, faussement fâché contre elle.

C'est bas d'utiliser ton gage pour ça. Tu finiras par regretter ce stratagème, j'en fais le serment.

Mais, bon gré mal gré, il se plia aux exigences de la reine des neiges, conscient qu'il était de son devoir d'obéir car parole avait été donnée de respecter le gage, quel qu'il soit. Et parole serait tenue. Il s'allongea donc sur le ventre et se laissa faire mais se promit qu'il aurait sa revanche. Il n'aimait pas recevoir les attentions, pas même de la part de l'élue de son cœur. Il préférait les distribuer car le plaisir et le bonheur devaient d'abord revenir à elle avant qu'il n'y eut droit. C'était ainsi qu'il voyait les choses. Elle méritait tout et lui, rien. C'est dans l'ordre des choses. Sentant ses doigts courir le long de son dos, il ne put s'empêcher de frissonner à ce contact. S'il n'avait craint de l'agacer en agissant ainsi parce qu'il irait contre son ordre, il l'aurait saisie dans ses bras immédiatement et lui aurait offert tout.

Mais il se tint coi et se laissa bercer par les doigts se promenant sur sa peau, les doigts de pied royaux touchant ses côtes et la jeune femme exerçant son art avec talent. La fatigue vint se combiner à la sensation de confort et de détente que le massage fit naître et il s'endormit peu avant qu'elle n'en eut fini, sans qu'aucun pli sur son front ne marque quelque souci qui tourmentait son esprit endormi. Peut-être qu'avec elle, il pourrait trouver la paix, peut-être.
  • 1
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]