L'Astre Tyran

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Les défaites de Yavin et Endor n'ont pas entamé la foi du gouvernement de Yaga Minor dans la doctrine impériale. La Nouvelle République suppose d'ailleurs que les quartiers de l'Ubiqtorat sont toujours dissimulés au fond des grottes et des forêts de cette planète qui abrite également de puissants chantiers navals.
Gouvernement : Empire
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By Helera Kor'rial
#35559
Ce post contient des scènes explicites avec des abdominaux gonflés et des pectoraux d'Apollon.


Les aveux la firent rougirent l’avait fait rougir, ajoutant alors des teintes de pourpres à ses joues déjà colorées. Elle n’en fit aucun commentaire et se laissa faire, consciente qu’elle était littéralement entre de bonnes mains. Appréciant tout autant ses caresses sur sa peau sensible. Il avait de cette manière de faire glisser les mains avec une douceur si prononcé qu’elle se serait cru être un tissu de lin. Un fin croisement de fils entrelacés que l’on caressait du bout des phalanges. Elle se sentait à la fois fragile, et à la fois traitée avec respect et déférence. Deux principes qu’elles ne cultivaient pas particulièrement mais qui une fois soumise lui prodiguait des sensations diverses. Entre folie passionnelle et envie sauvage. L’eau vaporisée n’allait pas contre ses sens non plus. La chaleur les entourait, et son corps contre le sien était comme un réconfort certain. Il l’embrassa et leurs langues se mêlèrent l’une à l’autre, dans une bataille d’escrime ou personne ne voulait gagner. Ou personne ne voulait éperonner l’autre. Juste des passes, longues et intenses, allant d’une bouche à l’autre. Tout cela était enivrant. Bien trop peut-être pour leur bien, tandis que les corps se mêlaient, baigné par l’eau cristalline.

Alors la reine s’était essayée à contenter son compagnon, et fut en retour caresser sur sa poitrine, à des endroits beaucoup trop sensibles. Leurs bouches se séparèrent, de l’initiative royal, afin de se perdre dans le creux de son trapèze afin d’y reprendre son souffle. Et surtout d’y souffler la pression qu’il accumulait dans son corps. Donner était une chose, mais recevoir contribuait à lui faire chavirer les sens. Ses caresses étaient douces et lui faisaient frissonner les poils jusque dans le bas du dos. Sa respiration était alors plus forte et son ventre se chargeait et déchargeait à grande intensité. Elle le désirait. L’attirance à laquelle elle était soumise la faisait se coller à lui, toujours plus proche, tout en sachant que cela empêcherait la distribution respective des plaisirs. Ceux-là même qui créaient alors ce rapprochement. Un paradoxe de sensualité auquel elle devait faire face. Aussi ne restait-il que ses baisers dans son cou, entre deux respirations prolongées, et des spasmes incontrôlables. Tout cela dû néanmoins terminer quand l’agent, le plus rationnel des deux, lui montra le savon.

Elle ricana et reçut son ultime baiser, avant de tout lâcher et d’être invitée à se retourner. Dos à lui, elle n’avait plus droit à rien, à cause de ce bain nécessaire. L’agent murmura quelques mots à son oreille suivi d’un mouvement de langue qui la firent contracter l’épaule en question tout en ricanant. C’était une zone chatouilleuse. Portant ses mains à sa poitrine, elle se laissa enduire de savon avec une délicatesse chirurgicale. Distribuant avec lui son lot de frisson en des ondes. Une fois qu’elle jugea qu’il eut terminé, elle se retourna et se sépara de lui totalement, jusqu’à trouver le mur. L’agent ne se laissa cependant pas déconcerté et vint de nouveau à sa rencontrer. Le savon voyagea de nouveau sur les courbes de son corps, passant par son visage. Elle en ferma les yeux et la bouche comme une enfant, attendant que l’eau veuille bien la libérer de sa souffrance. Quelques cris de stupeurs durent être poussés pour montrer son mécontentement fantaisiste. L’eau salvatrice fut sa délivrance, et l’agent le traitre, qui sans la prévenir l’embrassa de nouveau. Helera en recula d’un pas avant de reprendre conscience et d’entourer le torse de Zygmunt de ses bras. La passion renouvelée s’empara d’eux et les caresses ne firent qu’accentuer ce phénomène. Il affirma sa prise sur ses fesses, lui envoyant une décharge qui l’obligea à se mettre sur la pointe des pieds et d’entourer sa tête de ses bras. Elle lâcha sa bouche et le laissa se plonger dans son cou, la tête levée vers le ciel, lui laissant tout. Son regard fermé, ses sens en extases. Une de ses mains descendit le long de son dos et remonta en griffe. Une griffe dénuée d’ongles qui passa tout le long de sa colonne. Sa respiration n’en fit qu’augmenter.

Son prénom résonna comme une supplique, mais elle n’en prit garde, bien trop soumise à cette tension dans son corps qui l’obligeait à se coller à lui, à l’écraser sur elle. Sa main revint à elle et d’une main hasardeuse chercha derrière elle le savon, tâtonnant aléatoirement. Le bloc vint à elle et la reine pu continuer de l’entourer. Collée à lui, soumise à des baisers, elle navigua à son tour entre les muscles, passant une première fois avec le bloc, et une deuxième avec sa main. Le dos finalement fut la partie plus facile, car le reste l’obligea à se séparer de lui. Ses yeux se rouvrirent à ce moment là uniquement. Avec une application méticuleuse, elle passa alors sur son torse, sur ses biceps, trapèzes et deltoïdes. Redescendant ensuite sur les abdominaux transverses puis revint vers les grands droits avant de descendre de nouveau vers la pointe de son orgueil. Qui, comme toute arme, fut manipulée avec précaution. Ensuite vinrent les jambes, où elle dû se baisser pour s’en occuper avec efficacité. L’eau coulant dans le même temps chassa le savon, et elle en profita alors pour remonter lentement, distribuant des baisers sur tout son corps. Désormais à son niveau, elle se retourna pour éteindre définitivement l’eau, tandis que l’agent la rapprocha de nouveau. Son dos collé à lui, son corps contre le sien. La main de la reine se glissa dans la sienne et elle l’approcha sur son sein. De l’autre, les doigts glissèrent sur son visage qui se présenta au-dessus de son épaule et elle tourna la tête pour accrocher sa bouche. Quelques secondes, jusqu’à ce que la contorsion ait raison d’elle et que le simple rapprochement suffisent à la contenter. L’eau s’évaporait petit à petit et leur chaleur mutuelle suffisait à ne pas les gêner.

« Tu es doux. J’adore cette manière que tu as de … »

Elle chercha à mimer quelque chose avec sa main libre, mais en fut incapable. Il comprendrait, ou pas, mais elle-même ne sut pas exprimer sa pensée. Tout en se retournant vers lui, elle attrapa une serviette et s’en para en entourant l’agent. Dans ce cocon, il n’y avait alors plus qu’eux. Plus que leurs baisers échangés sous cette serviette. Elle posa ensuite sa tête sur son épaule et ferma les yeux, resta suspendue dans l’air avec lui, égouttant tranquillement. De ses épaules collées aux siens, elle fit des mouvements de rotation, comme s’ils étaient en train de danser. Ou plutôt non, de se bercer. Ultime moment d’accalmie qui la nourri de sa quiétude. La reine ne parla pas, n’en avait pas envie. Juste écouter, sentir, ressentir. Elle prit une grande inspiration et déposa un baiser dans son cou, avant de lever la tête vers lui.

« On va peut-être pas rester ici pendant deux heures. Ce n’est pas que ça me dérangerait particulièrement mais … j’ai vraiment envie de toi. »

Elle étira un grand sourire espiègle et l’embrassa de nouveau, d’une manière plus appuyée cette fois, plus pressante. N’hésitant pas à mordre la lèvre supérieure de l’agent, mélangeant son souffle avec le sien. Cet assaut se prolongea plusieurs minutes encore, lorsqu’elle décida de rompre sa course et de se séparer de l’agent. Il fallait sortir de cette douche que diable. Encore à moitié humide, elle ne se sentait pas l’envie d’attendre davantage. Le brasier qui sommeillait en elle menaçait, grondait même. Elle s’accapara l’agent une nouvelle fois à peine furent ils revenus dans la chambre, le harcelant de nouveau, tout en se déplaçant vers le lit. La butée fut le signe que leur procession était arrivée, et la reine enchaîna alors en forçant l’agent à s’assoir. Elle prit place sur lui, genoux repliés de part et d’autre de son buste. Ses longs doigts fins caressèrent son torse, n’observant désormais plus son visage, restant concentrée sur ses pectoraux. C’était sans doute la partie la plus attrayante, dont elle ne se lasserait pas de toucher. La reine ne souriait plus, et son regard remonta soudain vers l’agent, sa lèvre mordillée entre ses dents. Une de ses mains descendit de nouveau et vint guider l’acte, initiant la dernière marche. Son regard jamais ne lâcha celui de Molotch, calme, serein et déterminé. S’il ne le souhaitait pas, l’agent aurait tout le loisir de refuser néanmoins. Assise ainsi sur lui, elle sentit alors l’agent entrer en elle et en fermer les yeux, arrêtant de respirer quelques secondes. Ses mains vinrent entourer son cou et son front se colla au sien, sans qu’elle ne l’embrasse. Elle exécuta alors de légers mouvements de bassin pour enclencher la danse, alors même que ses doigts de pieds se contractèrent. Le plaisir était déjà, l’envie de tout accélérer directement également. Elle s’y refusa, prenant le temps, pour lui. Car c’est bien lui qui devrait poursuivre. Plus vigoureux, plus fort qu’elle ne l’était. Son regard dans le sien, assise sur lui, son bassin qui dansait d’avant en arrière, Helera utilisait tout ce qu’elle connaissait pour garder son calme.
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By Zygmunt Molotch
#35560
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


La lâcher fut probablement très difficile, trop, même en sachant qu'il fallait bien en passer par là s'il voulait pouvoir poursuivre sur le chemin embrasé qu'ils empruntaient tout deux, main dans la main et bouche contre bouche. Bon gré mal gré, il la laissa faire et le laver à son tour, frissonnant au contact du savon contre sa peau et des mains de la jeune femme. Partout ou elles passaient, elles faisaient naître un désir plus grondant que tout ce qu'il avait connu auparavant. Comme une torture exquise, elles promettaient sans l'expliciter l'accès à un Eden paradisiaque à ses côtés, ou il n'y aurait qu'elle et elle seule.

Le monde, l'Empire, la galaxie, ce vaisseau, tout pouvait bien brûler en cet instant, rien n'aurait pu plus compter que les caresses de la jeune femme qui s'offrait à lui, sans rien demander en retour ni exiger. Que pouvait-il y avoir de plus important que la passion dévorante qui les consumait après tout ? Il n'y avait qu'elle. Helera. Un nom aux intonations chantantes comme une prière adressée au ciel, une gifle jetée à la face des dieux pour leur faire comprendre qu'ils n'étaient rien face à elle. Consumé par le désir, il sut qu'elle aurait pu à cet instant qui s'étirait à l'infini lui demander n'importe quoi et il le lui aurait donné sans réserve.

Lorsqu'elle en eut fini, elle s'éloigna juste assez dans la douche pour interrompre l'arrivée d'eau et resta là, odieuse succube qui tentait le pêcheur par sa silhouette terriblement séduisante et le défiait de se rapprocher. Oserait-il alors renoncer à son âme pour le simple plaisir de goûter à la compagnie et la proximité de la plus belle créature qui existait en ce monde ? Existait-il quelqu'un capable de ne pas tout sacrifier pour elle, vraiment ? Fol serait celui qui en détournerait le regard et l'attention, honte à lui !

Pour sa part, l'agent n'en avait ni la force, ni le désir et c'est tout naturellement qu'il se colla à son dos, promenant sa main contre les fesses fermes tandis que l'autre, guidée par la jeune femme, naviguait sur ses seins. Leurs respirations étaient depuis longtemps devenues laborieuses comme s'ils étouffaient sous la pression du désir intense qu'ils ressentaient. A présent qu'il était tout contre elle, il sentit vivement à quel point il ne pouvait plus attendre. Cette soif qu'ils ressentaient, ils l'avaient soigneusement entretenue et soignée, l'avaient portée aux sommets jusqu'à atteindre son paroxysme. A présent il était temps de s'abreuver à la source, de partager l'ambroisie ensemble.

La serviette passée autour de leurs corps serrés déclencha en lui des émotions contradictoires. Comme un voile, elles les rapprochait encore plus et les isolait de tout mais gênait leurs mouvements, empêchait l'union la plus sacrée qui soit d'enfin se produire. Au moins pouvait-il reprendre les caresses et les baisers interrompus plus tôt, en guise de consolation. Il s'interrompit en sentant sa tête contre l'épaule et se contenta comme elle d'une brève étreinte, silencieuse, brève accalmie au milieu de la tempête qui les agitait tout deux. Enfin, l'ordre fut donné et il sentit quelque chose rugir d'approbation en lui. Il lui rendit son sourire et, tandis qu'elle lui volait un nouveau long baiser en égratignant ses lèvres au passage, il jeta de côté la serviette, rempart à présent inutile.

Guidé à travers l'interminable route menant de la douche au lit par la ravissante créature, Molotch aurait été de toute façon bien en peine de savoir ou ils se dirigeaient, harcelé qu'il était par les assauts répétés de la jeune femme qui ne lui laissait aucun répit. Enfin, ils furent arrivés et, avec une hâte indécente, elle posa sa main contre son torse pour le pousser doucement sur le matelas et ce fut avec plaisir qu'il s'exécuta. Leurs regards se croisant, elle grimpa à sa suite et enfourcha son vaillant destrier, telle une fière amazone partant à la guerre. Désormais qu'elle le dominait de sa taille, ses yeux guettaient sa réaction tandis que son corps se mouvait. Le cœur menaçant d'exploser, il resta au début immobile, hypnotisé par les yeux d'une profondeur abyssale.

Comme à chaque fois, c'étaient bien les yeux qui exerçaient sur lui une fascination sans fin et qui le happaient dans leurs profondeurs, à tel point qu'il en oubliait le réalité qui l'entourait dans un moment suspendu dans le temps. Acceptant de s'y noyer et d'y étouffer à petites doses, il revint à la réalité aussi soudainement qu'il avait semblé en être absent. Elle le regardait, attendait. Son corps exigeait une réponse à une question qu'elle n'avait pas posé et lui la lui donna. Il apporta les arguments qu'elle attendait, déjouant les pièges tendus et slalomant habilement entre les oppositions. Posant ses mains contre le dos de la jeune femme pour la maintenir dans sa poigne de fer, il prit le relais après qu'elle eut initié la danse de leurs corps entrechoqués.

Habile cavalier qu'il était, il menait leurs pas là ou il le fallait à chaque nouveau mouvement qu'ils initiaient. Chaque nouveau tour effectué l'était par sa volonté et, au fur et à mesure, il sentit combien elle luttait pour conserver le contrôle. Pas sur lui car elle avait tacitement et volontairement tendu les rênes à son compagnon, non. Mais sur elle-même, comme si elle craignait ce qui pourrait advenir si d'aventure elle lâchait prise. Mais en cet instant d'extase partagée, toute idée de contrôle était futile. Il n'était rien d'aussi illusoire que d'espérer garder enfermé derrière un barrage le torrent des émotions et des sensations qui devaient la submerger tout autant qu'elles le submergeaient lui.

Leurs soupirs étaient prononcés bien bas comme s'ils craignaient que de les exprimer plus fort ne les porte toujours plus loin sur la vague qui les avait emporté. Uni à Helera, Molotch aurait voulu hurler pour expulser hors de lui le plaisir et la passion qui le détruisaient de l'intérieur. Consumé par l'extase qu'elle faisait naître en lui, il était peu à peu réduit en cendres mais ne fléchissait pas. Soumis mais invaincu, il continuait à apporter la réponse qu'elle exigeait à chaque instant, comme si elle n'en était satisfaite que le temps qu'elle ne soit formulée, avant de désirer qu'il se répète. La musique, pourtant, se devait d'être modifiée au bout d'un temps car une trop longue répétition diminuait incontestablement la qualité du chant.

Toujours empoignant la jeune femme au niveau de son dos, il s'interrompit dans le pas de danse exécuté. Elle le regarda et il lut l'excitation, la passion et l'interrogation dans ses prunelles magnifiques. Était-ce déjà la fin ? Fallait-il qu'elle soit déçue de constater qu'il n'avait su l'emmener jusqu'au bout de cette danse endiablée ? Un sourire malicieux barra ses lèvres restées depuis le début de leurs manœuvres vierges de ses attentions avant qu'il ne lui explique ce qu'il avait en tête. D'une pression mesurée mais pas moins fougueuse, l'agent fit basculer la jeune femme contre le matelas, la dominant maintenant de sa taille qui recouvrait son corps et sa vue au point de dessiner une ombre dans ses yeux.

Je te donne tout. Tout ce que j'ai, tout ce que je suis. Je t'appartiens. Corps et âme.

Alors il repartit, dansant sur une nouvelle musique, cette fois-ci plus rythmée, plus rapide et plus dynamique que précédemment et elle n'eut d'autre choix que de le suivre dans cette folle symphonie, ce ballet décomplexé qui voyait voltiger les corps et s'entrechoquer les âmes. Ou bien était-ce l'inverse ? Dans le même temps, ses deux mains vinrent à la rencontre de celles de la jeune femme, qu'elles saisirent chacune de leur côté et serrèrent doucement avant de les allonger de part et d'autre du visage de la belle. Et tandis qu'ils étaient ainsi, l'un dans l'autre, avec pour seul témoin le ciel empli d'étoiles au-dessus de leurs têtes, la danse atteignait toujours plus un crescendo vibrant, qui soufflait des promesses interdites à leurs esprits.
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By Helera Kor'rial
#35562
Ce post contient encore des scènes explicites ou de nature à choquer.


La danse débuta par un balais serein mais Ô combien sensuel, avec quelques notes de plaisir à brûler son esprit déjà fragilisé par tant de décharges électriques. Cela n’allait pas en s’arrangeant, quand les mains professionnelles se posèrent dans son dos pour y caresser les omoplates. Pour stabiliser tout autant que maintenir cette position, accentuant la précision et l’extase induit. Chaque mouvement, aussi insignifiant soit-il, se déversait dans son ventre et pulsait en onde de choc dans son corps. Chaque mouvement accentuait ce phénomène qui incitait à chercher davantage. Et davantage menait à recevoir encore plus de pulsions. Un cercle vertueux menant tout droit à l’apothéose et au firmament. A la bénédiction suprême des premiers temps, là où il n’y avait qu’amour sur le monde. La bouche entrouverte, elle se ventilait par à-coup, à chaque fois que leurs corps se rapprochaient. Par moment, elle arrêtait sa respiration pour reprendre son souffle. Sportive qu’elle était, la respiration était une notion mainte fois maîtrisée. Pourtant, dans ce moment qui mettait à mal son corps, il semblait difficile de se rappeler de toutes les compétences qui lui donnaient sa qualité. Tout cela devenait de plus en plus difficile à penser, tant l’ébriété montait à son cerveau.

Ses bras restaient ballants autour du cou de son partenaire, alors même que ses mains devenaient presque invisibles. Elles ne bougeaient plus, contrairement à son bassin qui prenait appuie sur la torsion sur ses genoux. Fonctionnant alors comme un ressort naturel. L’agent n’avait plus qu’à profiter et se concentrer sur la suite. La suite qui vint quand le moment opportun se présenta. D’un habile et surtout physique mouvement du bassin, l’agent leva la reine pour l’y déposer contre le matelas. L’accalmie dura le temps qu’elle reprenne ses esprits, même si elle sentait toujours aussi vigoureux, l’agent en elle. Rien n’était alors fini. La confession marquait l’entracte.

« Je ne veux que ton corps. Tout comme je te donne le miens. Ton âme t’appartient. »

L’agent de toute sa hauteur la dominant, prenant alors le pied sur les mouvements de son bassin chétif. L’intensité augmenta tout autant que la fréquence. La reine l’entoura alors de ses bras et le serra aussi fort qu’il irradiait son for intérieur. Brulant absolument tout. Ses doigts devinrent des griffes et elle chercha à en arracher la peau de son dos, passant sur les omoplates, jusqu’au bas de son dos. Une de ses mains s’arrêtant alors sur ses fesses, tandis que l’autre continuait ses griffures. Des doigts sans ongle, des griffures qui n’en étaient pas. Cette nouvelle danse eue alors rapidement raison de ses dernières défenses mentales. Ses yeux se fermèrent et son visage chercha une lueur au loin dans sa cécité volontaire. Elle poussa alors un gémissement honteux, suivi de plusieurs autres à chaque de ses coups de bassin. L’ébriété totale qui lui prenait l’esprit n’était plus qu’un brouillard. Elle sépara ses mains du dos de l’agent pour y chercher un coussin dans le lit, de quoi se couvrir le visage. La reine n’aimait pas que l’on entende sa perte de contrôle. Pourtant, Zygmunt ne lui permit pas, et se saisit de ses mains pour les lui plaquer sur le lit.

Cela eut pour effet de décupler ses sensations, tandis que son bassin ne lui répondait plus et qu’il naviguait en contre sens totale de celui de l’agent. Cherchant alors le plaisir brut. Là où son dos courbé aidait ce dernier pour s’aligner parfaitement. Ses jambes quant à elles s’étaient alors entourées au buste solide et ses doigts de pieds se contractaient. Entre deux murmures, elle implora :

« At… attend … attend … »


L’intensité diminua :

« J’arrive … plus …. J’arrive plus à tenir. »

Ses bras se libérèrent de son étreinte et elles remontèrent aussitôt sur le visage de l’agent pour l’embrasser. Seuls les abdos la tenaient ainsi, dans une prouesse physique. Plusieurs secondes ainsi, jusqu’à ce qu’elle ne retombe dans le lit, soufflant lentement.

« Tu es juste parfait, mais je n’ai plus d’endurance, juste quelques secondes. Piouf … »

La reine pivota avec l’agent jusqu’à être de nouveau sur lui, et l’aida à remonter. La différence avec la position initiale était qu’Helera n’était plus assise sur ses propres cuisses, mais directement sur l’agent. Ses cuisses entouraient alors le buste. La séance d’embrassade débuta en même temps que reprirent des mouvements plus légers, uniquement induit par la contraction de son fessier. Des fréquences alors plus courtes, le temps que leur langue ne se rappelle du goût de leur partenaire. Ses mains en profitèrent pour caresser les pectoraux puissants, véritables machines de guerres de développement musculaire. Puissamment présentés comme l’armure de son torse. Armure naturel et non sans moins doux au touché et fermement agencés. La deuxième entracte se termina quand Helera guida de nouveau par ses mains, sorti de leur isolement sur son torse, celles de l’agent, jusqu’à son fessier. De nouveau, et pour le clou de ce spectacle, elle voulut tout lui offrir. Mieux que des paroles, mieux que des mots, elle souhaitait qu’il puisse tout cultiver ses attraits en une seule fois. Consciente qu’elle-même n’était désormais plus endurante du tout. Ses bras comme des serpents entourèrent le visage de l’agent, alors que ses coudes se posèrent sur ses triceps. Comme appuie, la base de ce numéro fantastique exécuté sans filet. Alors l’agent donnait le tempo, contrôlant la monté et la descente et Helera suivait le rythme. Fidèle assistante qui se servait de ce corps incassable pour satisfaire à leur plaisir respectif. Et pire encore, l’assistante qui leva légèrement le buste pour lui présenter sa poitrine. Le clou du spectacle, et l’artifice final.

Rien ne fut laissé au hasard, et elle accéléra le rythme de manière croissante, accompagnant son agent. Toujours plus rapidement, tandis que le brasier avait tout consumé, harcelant sa poitrine tout autant que son séant. Les étincelles devinrent des électrisations et la fumée laissa la place à un torrent de lave qui lui contracta le corps. Ses gémissements honteux laissèrent place à un soupire de contemplation et une énorme fatigue qui la tétanisa sur place. Ses mouvements ralentirent et elle aida l’agent à terminer également, à trouver la lumière qu’elle venait d’apercevoir et qui irradiait en son sein. Ils restèrent alors ainsi plusieurs secondes perchées dans le temps. Collé l’un à l’autre, serrés à n’en faire plus qu’un. Helera l’embrassa en remerciement, en absolution et pour guérir les maux qui de son âme venait d’être annihilés. Elle se retira lentement avant de se laisser tomber sur le lit, l’invitant à l’y rejoindre. Fallait-il croire qu’elle allait s’en séparer ? Bien au contraire. A peine prit-il place sur un oreiller qu’elle se rapprocha de lui, entrecroisa les jambes avec les siennes, passa un bras dans son dos et se colla à lui tout autant qu’ils l’étaient quelques secondes plus tôt.

Elle resta un moment dans cet état contemplatif, ses yeux s’ouvrant avec grande peine, tandis que la fatigue de ce plaisir intense continuait de fructifier dans son cerveau. Son regard dans le siens, elle approcha sa main de leurs deux visages :

« J’ai des fourmis dans le bout des doigts… C’était … »

La reine fit des grands gestes extrapolés et bougea exagérément les bras pour signifier l’explosion qu’il y avait eu. Une exagération qu’elle termina en rigolant, à quelques centimètres de son visage. Un nouveau baiser, tandis que sa jambe caressait la sienne. Un baiser plus long, plus lent, plus mesuré. Précis et efficace. Puis dans un murmure :

« Je n’ai pas envie de quitter tes bras Zygmunt, vraiment. Mais je ne veux pas que cela entache notre mission. Quoi qu’il se passe, tu dois rester concentré là-dessus. Promet le moi, s’il te plait. »

Elle le laissa répondre, puis continua, toujours dans un murmure. Une main dans ses cheveux à lui caresser amoureusement le crâne.

« Ensuite tu viendras dans le royaume si tu veux. Tu verras la fabrique de chocolat. J’ai envie de t’y emmener. »

Un long sourire étira son visage, preuve de sa sincérité et de son affection. Ses yeux ne quittèrent pas les siens. C’était après tout la fenêtre de l’âme, et la preuve de sa sincérité.
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By Zygmunt Molotch
#35565
Ce post contient un peu de scènes explicites ou de nature à choquer.


Elle ne pouvait pas comprendre que ce qu'il avait dit était la plus sincère, terrible et dramatique vérité. Sorcière aux charmes effrayants, elle avait tendu ses griffes et saisi son âme dont elle s'était emparée sans même s'en rendre compte. Elle avait cru n'avoir ravi que son corps et peut-être aussi son cœur mais elle avait bien obtenu tout de lui. Peu importait qu'elle ne désirât que le corps, qu'elle ne voulut pas le dépouiller de lui-même, elle l'avait fait. Tandis qu'il avait ressenti la même chaleur insoutenable qu'elle, le même besoin consumant, la même peur, la même joie, ce qui le constituait s'était échappé de lui pour ne plus appartenir qu'à elle.

Elle avait maintenant le plus précieux des trophées et elle n'en avait pas conscience. Elle avait permis à Molotch de se souvenir de ce qui pouvait donner tout l'intérêt d'être vivant, lorsqu'on comptait pour une personne aussi unique et inqualifiable pour elle. Elle lui avait redonné goût à une vie dont il ne voulait plus et qu'il avait abandonné par dégoût de lui-même. Elle l'avait libéré de ses propres démons, au moins pour un temps. Mais toute chose a un prix en ce bas monde. Et le sien fut celui-là, de considérer qu'à présent il ne pourrait plus regarder d'autre femme qu'elle, il ne pourrait plus ressentir d'autre parfum que le sien, caresser d'autres cheveux que ceux de sa belle ni goûter à d'autres lèvres que les siennes.

La danse avait évolué en une nouvelle symphonie, plus pure, plus désordonnée, plus primale. Pourtant, alors qu'elle semblait s'y abandonner à ses côtés, elle implora un moment de grâce et il s'interrompit, inquiet qu'elle pût ne finalement pas apprécier ces pas autant qu'il l'avait cru. Mais c'était encore autre chose et il en fut rassuré. Amusé, même, de comprendre que la si sportive, athlète de haut niveau et royale conseillère, était au bord de l'implosion. Il la laissa reprendre de la hauteur, lui concédant bien volontiers cette initiative. Ce qui comptait c'était qu'elle soit pleinement à son aise après tout. Et lorsqu'elle se pencha pour cueillir ses lèvres tout en bougeant de nouveau, il reprit le rythme mais plus lentement, sachant qu'elle avait besoin d'un semblant de paix.

Qu'on ne s'y trompe toutefois pas, ils étaient dans l’œil de la tempête et non pas au calme. Le feu qui les brûlait n'avait nullement cessé de flamboyer et déjà son souffle se projetait sur les braises de leur extase partagée. Elle profitait de ses muscles du torse tandis qu'il tenait entre ses mains le fessier divin. Il imposait lentement une reprise du rythme laissé de côté plus tôt et elle le suivait avec application. Chaque nouveau pas résonnait dans toute la salle, le son se réverbérant toujours un peu plus longtemps. La musique de leur union atteignit enfin ses notes finales et ils ouvrirent la bouche ensemble pour laisser son chant se déverser d'eux en une complainte qui évoquait l'explosion d'une supernova.

Le silence qui suivit alors leur sembla assourdissant tant il paraissait inconvenant après le concert qui venait d'avoir lieu. La poitrine de l'agent se soulevait à grands coups, essoufflé comme il l'était, il aspirait de grandes quantités d'air à chaque gorgée. Il s'était effondré de dos sur le lit et avait tendu la main sous le corps de la belle pour l'attirer à lui et serrer son corps contre le sien, ne voulant pas perdre les quelques traces de chaleur qui se dissipaient lentement, comme à contrecœur. L'atmosphère restait toutefois étouffante, chargée de leur passion. Elle fit grand cas de leur expérience passée et il rit avec elle.

C'était probablement la plus belle chose qui me soit arrivée depuis très longtemps. Et tout ça grâce à toi ma belle.

Avec délectation il accueillit ses lèvres venant réclamer un baiser. Le contact de sa bouche le fit frissonner d'envie, l'envie de recommencer, de ne plus jamais lâcher ni ses lèvres, ni son corps, ni ses mains, ni rien d'elle. Mais sa déclaration suivante balaya temporairement ses intentions, comme on souffle une bougie, rapidement et de façon inflexible. Il resta silencieux de longs moments, ne sachant ni comment le prendre ni que répondre. Finalement, il répondit d'une voix légèrement hésitante.

Je... Je saurai rester professionnel, en public comme en privé. Si c'est ce que tu veux, j'accéderai à ton désir.

Une main enroulée autour de la taille de la jeune femme, l'autre caressa le visage royal avec délicatesse, passant à travers les cheveux pour venir frotter le bout du nez avant de se promener contre les joues. Il semblait soudain mélancolique, ses yeux brillant d'une tristesse contenue. La réalité était, comme de coutume, revenue bien trop vite à son goût, balayant l'instant de félicité pour leur rappeler sa froideur. Il secoua la tête d'un air navré.

Non Helera, je ne pourrai pas venir dans ton royaume. Je suis un agent du BSI, je ne choisis pas ou je vais ni ou je travaille. Je vais là ou on me l'ordonne. Cette fabrique, ce royaume, ce monde, ta maison, je ne pourrai jamais les voir. Mes responsabilités m'en empêcheront. Pardonne-moi si je te blesse ainsi, ce n'est pas mon but.

Il la serra contre lui, tendrement, longuement. Puis il rapprocha son visage du sien et cueillit ses lèvres, mêlant sa langue à la sienne, comme un dernier présent qu'il lui faisait avant longtemps. Il lui adressa ensuite un sourire fragile mais sincère, à défaut d'être rayonnant.

Je pensais ce que je t'ai dit tout à l'heure. Il n'y aura que toi.

Il prit sa main dans la sienne et la plaça sur son torse, là ou battait son cœur. Un cœur qui battait présentement à une vitesse folle et pour elle. Uniquement elle.

Dors, ma reine. Je veille sur toi. Je reste près de toi.
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By Helera Kor'rial
#35570
Ambiance


La reine le récompensa d’une légère caresse sur la joue, avec un grand sourire illuminant son visage. Elle se permit alors un commentaire désobligeant sur une lourde pointe d’ironie.

« C’est vrai que tu n’étais pas mal non plus. »

Elle rit de bon cœur, et avant même que son conjoint puisse répondre, occupa sa bouche par dépôt minutieux de ses lèvres sur les siennes. Son bras libre dans cette position entoura son buste et vint se poser derrière son crane, pour lui gratter le cuir chevelu. Elle espérait que cela suffise à le détendre davantage. Plus qu’il ne l’était probablement déjà. Un moyen de donner satisfaction et complaisance comme un autre. Alors avait-elle demandé quelque chose, et l’atmosphère sembla se tendre. Ils se séparèrent et il n’y eu qu’une caresse. Helera resta pantoise quelques instants, observant son interlocuteur d’oreillé tandis que le silence s’était de nouveau installé. Elle ricanna de nouveau et remonta une main sur sa joue pour y caresser sa machoire qui avait probablement dû connaître moult bagarres.

« Tu me fais rire quand tu es comme ça. »

Elle se rapprocha de nouveau de lui, à une proximité qui devenait dangereuse pour les sens, surtout avec un bassin royal au contact direct avec ce jouet si précieux qui en aurait fait chavirer des dizaines. Du bout de ses ongles, elle caressa sa tempe et vint trouver son dos.

« Monsieur Molotch. Si daventure vous venez à la cour. Et ne me parlez pas d’agent de BSI, de place dans la société ou tous ces trucs que les bourgeois ont voulu instaurer. Non non. Si vous veniez à la cour, disais-je, et que l’envie m’en prenait de faire cela. »

Sa main tout le long était descendu jusqu’au niveau de son derrière et elle y déposa une caresse du plat de sa main avant d’y empoigner fermement ce muscle saillant et Ô combien irrésistible au touché.

« Je ne me gênerai pas. Si daventure, monsieur Molotch, vous feriez de même, devant n’importe quel public, je n’en serais pas gênée. Ou peut-être, mais je crois bien que ça me plairait. Le protocole et tous ces trucs, ce n’est pas mon grain de vie. Je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans le derrière. J’ai vécu sur une planète de glace où il n’y avait rien. »

Elle s’arrêta un instant et contracta ses lèvres dans une expression entendue.

« Je connais la valeur de la chaleur humaine. »

Elle réexpliqua :

« Ce que je voulais te dire, c’est qu’après cet apparté, nous allons de nouveau être confronté aux dangers de la traque. Si jamais pour le bien de la mission, je devais me faire capturer, torturer ou que sais-je. Si jamais je me faisais toucher, si … Il y a des centaines de si. Si jamais cela devait arriver, tu ne dois pas essayer de me protéger. Enfin pas tout le temps. Je suis une casse cou, et les dangers viennent souvent à moi rapidement. »

Un instant de pause, pour un moment plus solennel.

« Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, Zygmunt. On m’a donné les capacités de me défendre et de combattre. Pense d’abord à toi avant de penser à moi. »

Les murmures continuaient bon train et les révélations suivantes n’allèrent pas pour la réjouir. Ces murmures pour se cacher des interlocuteurs qui auraient pu tendre l’oreille. Alors qu’il n’y avait qu’eux. Non, c’était pour se parler franchement et garder les secrets enfouis entre eux deux.

« On trouvera un moyen. Je suis toujours soupçonnée de traîtrise non ? T’as qu’à dire que tu enquêtes sur moi. Si toi tu ne peux pas venir, alors c’est moi qui viendrais. Je t’apporterai du chocolat. Je serai ton fournisseur. »

Elle étira un sourire, soit trise, mais un sourire tout de même. Le genre de sourire exprimant l’émotion d’une mesure désespérée, pour une situation impossible. Les deux mondes se rencontraient sous les draps, quand la vie leur refusait de rester ensemble. Ce genre de fatalité, Helera ne voulait pas l’entendre. Elle était la preuve vivante que rien n’était jamais figé. Une empécheuse de tourner en rond qui prenait le protocole pour en faire un ballon de baudruche. Elle trouverait. Elle trouverait parce qu’elle le voulait.

L’agent fit une dernière confidence et l’attira à lui pour un nouveau baiser. Langoureux et savoureux tout autant que les précédents, mais qui dans la situation était beaucoup plus émotionnel. Son cœur battait également, mais de la tristesse que la non linéarité des choses. Et de l’excitation qui fourmillait en elle de trouver une solution. Alors les aveux beaucoup trop rapides tombèrent et la reine ne recula pas. Peut-être même son cœur accelera. Elle ne voulait pas ruiner sa vie à lui aussi. Zygmunt ne méritait pas cela.

« Ne dis pas ça Zygmunt. Pas encore … »

Pas avant de la connaître toute entière. L’apparence avait de ses privilèges qu’elle ne souffrait pas des erreurs de son passé. Il prit alors sa main et dans un mouvement sensuel la déposa contre son torse. Le regard azur alterna alors entre ce torse où tembourinnait sa vie, et son regard perdu dans le sien. La reine resta alors tétanisée, ne sachant quoi dire ou faire. Peut-être venait-elle déjà de détruire sa vie, en acceptant d’aller plus loin, en proposant. L’instigatrice de sa chute. Alors le maître sensitif qu’elle fut, dans ses paroles dissimulées, ses faux semblant et sa sagesse déjà mainte fois éprouvée précisa :

« Je prendrai soin de toi. Tu mérites le bonheur. »

A ce à n’importe quel prix. Son cœur reparti à toute vitesse à cause de la tempête interne qui explosait en elle. L’insouciance avait de ce privilège qu’il permettait de se libérer de ses chagrins, de son passé et de sa vie. De n’être qu’au moment présent, là où son apprentissage avait beaucoup tenté de lui apprendre. Mais jamais préparé à ce genre de moment où il fallait choisir, décider et surtout être responsable. Où il fallait faire des sacrifices et surtout ne pas faire d’erreur. Sa vie avait beau être en jeu, ce n’était pas la seule, et elle en avait détruit assez comme cela. Le visage de la reine se déforma sous les larmes qui l’assaillirent. Des larmes de tension accumulée depuis ces derniers mois. Des larmes de relachement tout autant que de questionnement. Elle renifla et essaya de chasser rapidement el liquide opalin qui s’agglutinait sous ses yeux.

« Excuse moi … »

Elle se redressa sur le lit, osant même se servir des draps pour enlever les larmes et se sécher le visage rapidement, honteuse de ne pas savoir encore garder le contrôle. La reine tenta de garder son calme et ne pas exploser en larme. Juste la surface éreintée, rien d’autre.

« Je suis une pleureuse… »

Elle rit maladroitement, le visage toujours triste. D’un revers de main, elle continua à essuyer. Finalement, elle glissa jusqu’au dossier du lit et ferma les yeux, soufflant lentement.

« Je passe mon temps à pleurer en ce moment, ce n’est pas de ta faute. »

Le regard azur revint vers lui et se posa en travers du lit pour reposer sa tête sur ses abdominaux, sortant les jambes hors des couvertures et du lit. Elle prit alors sa main et la serra contre elle comme un doudou, embrassant sa main à deux reprises.

« Parfois je me dis que j’irai prendre une ferme dans le royaume et ne plus jamais en sortir. Vivre une vie simple, comme tout le monde. »

Elle soupira.

« Tu veux que l’on aille manger quelque chose ? Je n’ai pas sommeil pour l’instant.
»
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By Zygmunt Molotch
#35571
Comment ça il la faisait rire quand il était comme ça ? Comme quoi ? Sérieux et franc, quitte à en devenir blessant ? Qu'est-ce que c'était encore que ces histoires ? Il ne comprenait pas ou elle voulait en venir, ce qui le fit froncer les sourcils en une expression perplexe, vite remplacée par une impatience certaine lorsqu'elle fit mine de se rapprocher plus encore de lui que précédemment. Il sentait sa peau se frottant à la sienne sur toute la longueur de son corps, il sentait les effluves de son odeur corporelle mêlée à sa sueur, parfum enivrant qui le faisait frissonner d'un désir nouveau difficilement contenu. En la voyant agir, il songea qu'elle savait parfaitement ce qu'elle faisait. Combien elle pouvait être dangereuse l'air de rien !

Tandis qu'elle lui caressait la tempe, il avait vu son autre main se promener derrière son dos et la sentait descendre toujours plus bas jusqu'à se rapprocher dangereusement d'un endroit sensible. Que pouvait bien avoir en tête cette diablesse ? Saisissait-elle qu'en titillant ainsi l'agent elle risquait de finir par le trouver ? On ne réveille pas l'agent qui dort si on souhaite éviter que les choses ne dérapent, c'est bien connu. Il ne put s'empêcher de rire, amusé par le geste visant à détendre l'atmosphère. Ou à autre chose, qui sait.

Eh, tu as l'air d'oublier que je suis ton agent senior. On respecte sa hiérarchie ici m'dame, sinon ça va barder pour toi c'est moi qui te le dit !

Oh, ainsi c'était ça qu'elle voulait dire. Il comprenait mieux maintenant et était plutôt d'accord. Jusqu'à un certain point.

Mon travail consiste à protéger toute personne en danger. Toi tu as juste l'avantage d'être beaucoup plus sexy que la plupart des gens que je protège habituellement. "Les dangers viennent souvent à moi", tu ne crois pas si bien dire ! A peine qu'on se rencontre et voilà que tu nous embarques dans une visite clandestine et je ne parle même pas de ta faculté à visiblement t'attirer des ennuis comme personne. Ha ! M'enfin je comprend, c'est sûr que tu n'es pas une bête civile sans défense toi, entre ta magie, ton espèce d'épée et ton bras robotique, difficile de considérer que tu ne peux rien faire...

Le bras qu'il avait passé sous son corps pour l'enrouler autour de sa taille caressa doucement les côtes de la jeune femme tandis qu'il réfléchissait, songeur.

Si je veux penser à moi, je dois d'abord penser à toi justement. Ce n'est pas ma faute, je suis comme ça. Je pourrais travailler à devenir aussi charmant que mes collègues de travail mais je ne suis pas sûr que tu me trouverais aussi irrésistible du coup.

Comprendre, un macho sexiste, arrogant, imbu de sa personne, prenant plaisir à abuser de son autorité, raciste à l'extrême, sadique et j'en passe des meilleures. Lui n'était que raciste modéré, franchement on pouvait difficilement trouver plus ouvert que ça dans l'Empire et ne parlons même pas du Bureau lui-même.

En fait, tu n'es soupçonnée de rien. C'était juste moi qui avais des soupçons au début quand j'ai vu cette interview en rediffusion. Tu sortais de nulle part et voilà que d'un coup tu étais conseillère de l'Empereur, promise au fils d'un des hommes les plus puissants de l'Empire et pour couronner le tout, le peu que j'avais pu voir de ton dossier était plutôt salé à mes yeux, donc forcément... Mais je suis heureux de pouvoir dire que j'ai changé d'avis sur ton sujet. Il faut croire que tu as su trouver les bons arguments...

Il lui jeta un regard salace qui en disait long sur la qualité de ces arguments. Nul doute que la belle savait en effet défendre sa position comme personne. En revanche, si son dernier aveu avait été honnête et, pouvait-on le dire, littéralement, venu du cœur, il ne se serait jamais attendu à la réaction qu'elle eut alors, brusquement silencieuse, les lèvres tremblant légèrement tandis qu'elle semblait peiner à maintenir le contact visuel. Et les larmes de jaillir hors de ses yeux pour venir s'écraser contre les draps du lit, contre la peau de l'agent sur laquelle reposait sa tête. Elle semblait honteuse, une chose qu'il ne comprenait pas non plus.

Quelle honte y avait-il à pleurer ? A se laisser aller à ces émotions qui faisaient d'eux des êtres vivants ? Tout garder pour soi à l'intérieur, ce n'était pas bon, c'était malsain et ça finissait par ronger et détruire. Non, définitivement, il fallait qu'elle arrête de se faire du mal comme ça. Le front plissé, les yeux brillants d'inquiétude et de compassion, Molotch la laissa se serrer contre lui et poser la tête contre son torse, caressant ses cheveux de sa main libre. Quand elle posa sa question, il ne répondit pas immédiatement. Il continua son action, laissant le silence lui permettre de sécher ses larmes et se remettre, patient.

Finalement, il l'attira à lui, la main qu'elle embrassait saisissant son visage tandis que l'autre agrippait un bras, tirant pour la rapprocher. Lorsqu'elle fut portée à hauteur de son propre visage, il déposa un baiser rapide et délicat contre ses lèvres, goûtant aux quelques larmes qui se déversaient encore de ses yeux. Puis il remonta sa bouche et, de quelques coups de langue adroits, enleva les traces de larmes sur ses joues et juste sous ses yeux. Il la regarda alors dans les yeux et dans les siens, il n'y avait aucun jugement, aucune froideur, aucun mépris. Rien que de la compassion et de l'empathie pour elle.

La vie simple ce n'est pas pour les gens comme toi, tu es bien trop importante pour ça. Allons manger quelque chose, après il faudra surement reprendre une douche je pense. De toute façon il faut que je nettoie mes fringues.

Il fit mine de se lever, entraînant sa belle à la suite. Toutefois, si elle s'était mise en tête de pouvoir marcher, elle s'était lourdement trompée. Les yeux luisant d'une lueur de mauvais augure, l'agent passa un bras à la taille de la jeune femme tandis que l'autre empoigna ses jambes par-dessous. Puis il la souleva en éclatant de rire, la forçant à s'accrocher à lui. Heureusement, malgré une forme olympique certaine et un corps aux muscles bien fermes - il avait la main ou il fallait pour l'affirmer - elle ne pesait pas très lourd. Sans cesser de rire, le bougre mena sa bien-aimée à travers les couloirs du vaisseau, jusqu'au réfectoire.

Dans un concert de rires et d'exclamations, le couple fit résonner sa voix dans tout l'appareil, Molotch se trompant "accidentellement" de chemin à plusieurs reprises, forçant la belle à lui indiquer le chemin à chaque fois pour au prochain croisement se tromper de nouveau. Quel maladroit alors ! Notons au passage qu'ils étaient toujours complètement nus l'un comme l'autre, détail sans réelle importance pour le moment, à noter en bas de page. Enfin ils furent arrivés et le preux chevalier déposa sa reine sans cesser de rire. Alors qu'elle s'éloignait déjà pour aller fouiller frigo et garde-manger, il profita de voir sa silhouette divine de dos pour coller une petite claque sur ses fesses, un sourire goguenard aux lèvres.

Bah quoi ? Tu as dit que si je faisais quelque chose comme ça, tu serais gênée mais que ça te plairait, non ?

Il la rejoignit ensuite, entreprenant de trouver de quoi reprendre des forces après toute les calories qu'ils avaient prodigieusement brûlée peu de temps auparavant. Un moyen efficace et particulièrement agréable de faire du sport, personne ne pouvait le nier. Lorsque chacun eut pris ce qu'il lui fallait, ils allèrent s'installer à l'une des nombreuses tables du réfectoire et entreprirent de manger sans se presser. L'agent soupira d'aise, bon dieu c'est vrai que ça faisait du bien, il ne s'était pas rendu compte à quel point lui aussi avait faim.

Bon appétit, reine Kor'rial.
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By Helera Kor'rial
#35572
L’avait-elle vraiment oublié ? Non, pas vraiment. Au contraire peut-être. La hiérarchie avait d’interessant qu’elle permettait de braver les nombreux interdits. Ceux qui touchaient directement la hiérarchie. Des fesses fortes et pourtant malmenée par un agent junior. Zygmunt l’entoura alors de son bras et dressa un profil succint de son agent, son élève, à bien des égars. Aussi était-elle plutôt d’accord avec ce qu’il lui présenta. Forte et dangereuse, voila ce qu’il fallait retenir. Personne ne pourrait s’en prendre à elle sans y être bien préparé. Si même la destruction d’un palais impérial n’avait pu l’arrêter, qu’est ce qui le pourrait réellement ? Peut-être lui, qui sait. S’il restait cependant Zygmunt et pas un de ces coincés du BSI. Quant aux soupçons restants, elle apprit avec tristesse qu’elle n’était désormais plus coupable. Dommage. Cela aurait pu être l’excuse parfaite pour faire des calins dans les champs de Delchon. Vraiment dommage.

La suite fut davantage plus singulière en émotion, là où une Helera n’arrivait désormais plus à combler l’inquiétude et la tension qui bataillaient en elle. L’agent se montra silencieux et neutre à tout cela. C’était mieux que de tenter de la réconciler avec ce qu’elle avait en tête. Le silence lui plu, tout autant que la main qui caressait son cuir chevelu. Pendant un moment, elle crut même pouvoir s’endormir tandis que cette divine sensation de quiétude la traversait. C’était assez bien et cela lui donnait assez de calme pour retourner à un état plus contrôlé. Un état ou sa main n’était qu’un chiffon d’adoration entre sa poitrine. Mais qui devint rapidement l’instigatrice de nouvelles caresses. L’agent l’avait alors attiré à lui pour y déposer un baiser sur ses lèvres fraîches. Ce genre de baisers romantiques qui lui donnait bien plus d’émotions qu’une centaine de nuits. Un baiser qui se transforma rapidement en coup de langue chatouilleux auxquels la reine n’eut d’autres choix que de hoqueter de rire. C’était chatouilleux et très bizarre, sans être pourtant désagréable.

« Je n’aime pas être importante. Je veux qu’on me laisse tranquille. J’ai mes périodes. »

L’injonction de la nourriture fut alors confirmée. Il n’y avait pas de réponses à donner à sa phrase. C’était juste ainsi, c’est tout. Helera cambra de nouveau le dos et essaya de sortir du lit, quand une main aventoureuse passa proche de sa taille, et l’autre sous ses cuisses. Elle fut transportée comme une feuill et accrocha son bras sur sa nuque pour s’appuyer. Poussant un gémissement de stupeur, la voilà qui filait à toute allure à travers le vaisseau. Passant approximativement partout sauf là où ils devaient aller. De sa main libre, elle pointait une direction, puis une autre, revenant alors vers la première. Insupportable. Elle termina par une petite tape sur son torse.

« Dernière fois que je te laisse piloter, voila. »

Ils rièrent ensemble jusque dans la cuisine, là où elle présenta le fonctionnement sommaire. Rien d’excitant là dedans, en réalité. Une cuisine, un énorme congèle rempli, des tables bien froides, bref. Une cuisine réfectoire. Helera prépara alors une des spécialités de son pays lointain. Le ragoût de Bantha. Le nom n’était pas très digeste, mais il sonnait mieux en Nelvaanien. Il se composait de morceau de viande de Bantha coupés en dés. Viande que l’on connaissait pour être filandreuse. Aussi on la faisait mijoter dans une sauce aux herbes épaisses avec des fleurs violettes qui donnait cette couleur si douce et en un arrière goût fruité. Une sorte de salé sucré. Aussi tout était tout congelés, sauf peut être les épices supplémentaires qu’elle dû chercher sur la pointe des pieds dans les tiroirs rangés en l’air. Entre le sel et cette épice jaunâtre quand le tonnerre frappa …
Le son fut peut-être aussi audible que la sensation qui se répandit dans son corps. Son arrière train venant d’être malmené à son tour.

« Hey ! J’ai dis que j’étais gênée en public. Là je suis profondément outrée. Et ma colère sera terrible. Sache-le. »

En réalité, elle avait plutôt bien apprécié cela. Pourquoi diable ? Sorte d’électrisation soudaine qu’elle en avait presque sursauté. Un sourire en coin se dessina sur son visage. Quand elle avait prononcé cette injonction, elle n’avait jamais vraiment été stimulé de cette manière. L’orgueil en prenait tout autant un coup, et c’était peut-être cela le plus excitant dans l’histoire. La reine cependant compta bien le lui faire payer. Elle récupéra un tablier et l’enfila. Tablier de cuisine qui s’attache dans le dos et autour du cou, couvrant alors toute la face avant de la reine. Si elle ne se retournait pas, aucun centimère de peau, hormis les bras, ne serait visible.

« Voilà pour le début de ma vengeance. Tu as tout gagné. »

Zygmunt prépara la table et s’y installa tandis qu’elle apportait les plats, les posant l’un en face de l’autre. D’abord le sien, puis celui de son collaborateur. Dans cet ordre, pour avoir les mains libres quand elle les entoura autour de son cou et déposa un baiser sur sa joue. Restant alors quelques secondes ainsi, balançant de droite à gauche lentement son Zygmunt. Lui assis, elle debout, elle regarda avec lui le plat devant pour y expliquer ce qu’il contenait. Expliquant provenance, elevage succint et … bref, à table. La reine déposa de nouveau un baiser avant de s’installer à sa place.

« Bon appétit, agent Molotch. »

Elle avait faim, réellement. Accordant alors seulement quelques regards enjoués à son interlocuteur tandis qu’elle engloutissait son ragout. Plus rapidement que lui visiblement. D’ailleurs, c’était peut-être un peu trop rapide. Tant pis. Quelques minutes seulement, sans qu’un contact ne soit établi, et déjà elle se trouvait en manque. Alors, toujours armé de son tablier, fit-elle de nouveau le tour de la table pour retourner l’embéter.

« J’ai un problème. »

La reine passa une main sur son épaule et pivota derrière lui, caressant alors ses omoplates d’un côté à l’autre. Réapparaissant de l’autre côté, tel un félin avisé. Elle prit place sur les cuisses de l’agent, de manière transverse. Perpendiculaire à ce dernier.

« Mon problème, c’est que j’aime trop le contact avec vous. Voyez vous. »

Elle fit glisser une main sur la sienne et récupéra sa fourchette, piquant alors un morceau de ragoût, qu’elle approcha de sa bouche.

« Et je suis particulièrement revancharde, surtout quand on maltraite mon royal séant. »

Esquisse de sourire pour garder son calme et ne pas exploser d’un rire plus sonore que les trompettes de l’apocalypse. Lentement, elle lui fit manger un autre morceau, faisant probablement tomber autant de sauce sur son tablier ou sur l’agent. Sa main libre descendit alors vers son entre jambe, caché également par le tablier, pour y saisir le fruit de toutes les convoitises.

« Ce que l’on ne voit pas ne peut pas faire de mal. Pas vrai ? »

Elle commença de nouveau à maltraiter les sens de l’agent, obligé de la tenir sur le dos pour ne pas qu’elle tombe à la renverse. Son assiette était de toute manière bientôt terminée, il n’allait pas vraiment avoir de soucis pour la finir, si ? La reine en esquissa un large sourire et hoqueta de rire. Son mouvement de main gagna en amplitude, mais pas en fréquence.

« Il ne reste que trois petits morceaux. Le premier. »

Le bantha en cube fit l’avion jusqu’à se positionner devant l’agent puis attendit qu’il n’ouvre la bouche. C’était difficile probablement.

« Je te sens haletant et ton cœur vient d’accelerer, il y a un problème ? C’est un exercice de concentration. »

Le premier donc fut mangé, plus rapidement que les battements de son torse et le soulèvement de son ventre. La reine prit alors le deuxième morceau et l’ammena.

« Je vais te dire comme à mes enfants, mais n’oublie pas de macher. Ce serait dommage de s’étouffer dans un exercice pareil. »

Cette fois c’est la fréquence qui augmenta légèrement et surtout graduellement. Le voilà coincée et sa vengeance presque accomplie.

« Ouvre plus grand, ou je vais t’en mettre de partout. Tu respireras plus tard. Hop. »

Le dernier arriva à son tour, quand le deuxième fut complètement et précautionneusement ingéré. Plus c’était long, plus l’exercice devait evidemment compliqué. Le dernier donc arriva avec une fréquence de l’autre côté bien accrue. Il s’approcha, mais c’est la reine qui le mangea. Elle ricanna à vive voix et jamais ne s’approcha de son visage pour l’embrasser. Toutes ses mains étaient prises de toute manière. Une fois la cuillère lachée, sa main vint récupérer celle de l’agent qui aurait pu lui nuire. Histoire d’être certaine d’avoir l’avantage.

« Alors mon chou, dis-moi. Qu’est ce que tu ferais si tu prenais du galons dans le BSI ? Hm ? »

La fréquence augmenta de nouveau, tandis qu’elle voyait sa respiration par intermittence se manifester, son cœur battre beaucoup plus rapidement et l’envie de lui sauter dessus. Les yeux azur rieurs regardaient leur victoire sur l’agent. Même si actuellement, ils voyaient dans son regard une perception de sa propre personne comme un morceau de bantha. Elle essayait de garder son calme, produisant des mimiques exagérément élocantes. Et par moment, des sourires fugaces, des pincements de lèvres entre ses dents. L’honneur de son séant était sauf.
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By Zygmunt Molotch
#35573
Il ne crut pas un mot des protestations qui sortirent de sa bouche. Si elle avait vraiment voulu éviter ce genre d'attention, elle serait allée enfiler quelque chose au lieu de rester là sans rien sur elle. Et puis, pas qu'il était arrogant ou présumait de sa personne mais mieux valait que le geste vint de lui que d'un autre, non ? Il changea légèrement d'avis lorsqu'elle enfila un tablier qui la recouvrait beaucoup trop et ressentit une certaine déception, lui qui aurait bien aimé observer la belle manger dans toute sa splendide féminité. Pour la science évidemment. Tristesse quand tu nous tiens.

Si tu as le droit de toucher mes fesses, pourquoi j'aurais pas le droit moi ? L'égalité que diable.

Oui tiens, la fameuse égalité des sexes et des personnes. Parlons-en hein. Enfin, pour l'heure il y avait plus important que la jeune femme à l'orgueil prétendument entamé. Il était temps, après avoir satisfait aux besoins du corps, de satisfaire ceux du ventre. La fameuse spécialité nelvaanienne étant de la bonne viande comme il les aime bien, le bougre prit le temps de déguster son assiette, autant pour savourer le goût de la nourriture que pour pouvoir digérer sans trop de peine. La reine en revanche semblait beaucoup plus pressée de se remplir le ventre, au point qu'il en fut amusé. Oh, elle ne mangeait pas comme une sauvage mais adieu l'image de la femme distinguée et digne.

Il releva la tête en l'entendant lui parler, jusqu'ici absorbé par son repas et la vit se rapprocher à pas mesurés. Il ne put s'empêcher de noter la démarche singulière qui était la sienne. Rapide et pourtant prenant tout son temps, ses mouvements avaient quelque chose de déconcertant, d'hypnotique. Comme un prédateur jaugeant sa proie, elle examinait la situation et se préparait à bondir pour attaquer toutes griffes dehors. Mais ce n'était pas exactement sa façon de procéder. Non, la vérité était bien pire, elle agissait en douceur, l'air de rien et avec une patience et un calcul atrocement prémédités.

Il n'eut pas le temps de réagir qu'elle s'assit sur lui. Le tablier ne faisant que souligner ses formes et les suggérer, c'était encore plus sexy que s'il les avait simplement eu sous les yeux. Et donc, plus dérangeant compte tenu de ce qu'elle fit ensuite, plongeant sa main jusqu'au symbole de sa virilité avant de le réveiller lentement, avec application. Forcé de la retenir pour l'empêcher de tomber à la renverse de côté, le pauvre assistait impuissant - façon de parler... - à la vengeance de sa dulcinée. Trop tard comprit-il à quel point il avait été berné et qu'il était maintenant l'objet de son courroux et sa punition.

Hum... Il faudrait voir à ne pas trop tenter le diable ou ton royal séant ne serait pas le plus à plaindre.

Menace creuse si l'on tenait compte du fait que des deux, c'était bien lui qui était en très mauvaise posture et fichtrement mal barré. Il allait falloir vite trouver un moyen de se sortir de cette impasse mais plus facile à dire qu'à faire. L'attention de la belle n'aidait vraiment pas à se concentrer d'une part et son petit jeu consistant à le faire manger le reste de son assiette lentement compliquait encore plus les choses. Il se sentait à la fois prodigieusement mal et dans un état de félicité sacrément trompeur. Jurant intérieurement, il avala la première bouchée aussi vite qu'il le put, dans l'espoir d'écourter le supplice au mieux.

Tout. Va. Bien.

Il avait peiné à lâcher ces trois mots au travers de ses respirations de plus en plus resserrées. Cette maudite femme ! Il avait envie de la tuer et de la prendre en même temps, quelle situation insoutenable. A la réflexion, c'était lui qui aurait dû se mettre quelque chose avant de l'emmener déambuler dans le vaisseau, ça aurait compliqué la tâche de la belle assez longtemps pour qu'il puisse se mettre à l'abri ou riposter sans trop de difficulté. Trop tard à présent et lui était de plus en plus sous pression, sentant une bouffée de chaleur intolérable grandir en lui. Merde merde merde MERDE !

Deuxième bouchée, encore pire cette fois. Il faillit effectivement s'étouffer, beaucoup trop stimulé pour être capable de se rappeler quelque chose d'aussi basique pourtant. Que l'Empereur le damne, c'était magnifiquement horrible et lui n'arrivait vraiment pas à faire quoi que ce soit. Bouge ! Réagis ! Abruti ! Ne te laisse pas faire bon dieu ! La troisième bouchée fut probablement de loin la pire puisqu'elle arriva atrocement lentement et fut enfournée par la jeune femme sous ses yeux ébahis. Elle rit et il l'aurait étranglée à cet instant s'il avait pu, si seulement il avait au moins disposé d'une de ses mains libres !

C'était... A moi... C'est... Vraiment... Pas très... Sympa...

C'est ça, rigole tant que tu veux en plus. Et vas-y donc, prends des airs innocents, bats des cils comme une biche effarouchée, continue ton petit manège tu perds rien pour attendre. Oh, attends un peu que je trouve un moyen de retourner la situation et tu vas voir ce que tu vas voir. Ça va pas se passer comme ça, on ne provoque jamais un agent du BSI si on n'est pas prête à y perdre... Eh bien tout en fait, y compris des balivernes comme sa vertu ou son honneur. Faut juste que je trouve... Et toi en bas, calme-toi un peu bordel, tu me facilites pas la tâche, tu peux pas rester ferme face à cette situation ? Euh non, c'est pas le bon terme... Raaah.

Si j'étais... Plus gradé... Je pense que je commencerai par... Réintroduire les châtiments... Corporels... Pour les agentes impertinentes...

Celles comme toi qui jouent un jeu dangereux et accessoirement avec ce qui ne leur appartient pas. Enfin techniquement si, il l'avait dit lui-même le con. Maintenant il se sentait sacrément stupide, il avait encore loupé une belle occasion de se taire. Monde de merde. D'un coup, l'inspiration lui vint, en même temps que la sensation que ça devenait vraiment urgent de se grouiller si vous voyez ce que je veux dire. Il n'avait plus l'usage de ses mains hein ? La belle l'empêchait de faire usage de sa force physique supérieure ? Fort bien, il allait donc devoir utiliser sa tête. Au sens littéral.

Prenant une nouvelle inspiration comme s'il cherchait de l'air pour ajouter quelque chose, peut-être une supplique désespérée, une injure particulièrement fleurie ou les deux à la fois allez savoir, l'agent plongea soudainement son visage contre le haut du tablier, qui même s'il était serré, ne l'était pas suffisamment pour empêcher qu'un intrus ne puisse s'y introduire juste assez pour faire peser tout son poids et le desserrer petit à petit. Et Molotch, animé par la rage de vaincre, en avait assurément plus qu'assez. Il sentit le mouvement de va-et-vient en bas s'interrompre, surprise probablement par sa manœuvre aussi audacieuse que profondément stupide, avouons-le. Mais elle n'eut pas non plus le temps de réagir que déjà, lui aussi faisait étalage de ses talents avec sa langue acérée venant agresser la peau de la belle partout ou il le pouvait.

Eh oui, à malin, malin et demi ma belle. Quand on cherche Molotch, on le trouve. Il la sentit passer sa main sur son crâne, peut-être pour tenter de l'en extirper de là ou pour autre chose, aucune idée présentement. Ce qui voulait également dire que la diversion avait fonctionné et qu'il avait retrouvé le plein usage d'une de ses mains. Or, il faut savoir que l'on peut faire beaucoup de choses avec une main libre. Particulièrement lorsqu'elle peut aller ou elle le souhaite sur le corps d'une nymphe pareille uniquement vêtue d'un tablier déjà pas mal desserré. Et ou allait-elle donc frapper cette fripouille ? Eh bien...

S'il était indéniable qu'un homme était très sensible à l'endroit de sa virilité, il l'était tout autant qu'une femme l'était là ou était située sa matrice, le sanctuaire intérieur que tout pénitent rêvait de pouvoir visiter pour y adresses ses suppliques. L'agent pour sa part n'était actuellement pas trop d'humeur pour présenter doléances et offrandes, il était plutôt là pour laisser un message. Ce message prit la forme de 2 doigts s'introduisant rapidement mais non sans douceur - on n'est pas des sauvages non plus oh - à l'intérieur puis d'explorer l'endroit de fond en comble, avec un empressement qui n'enlevait étonnamment rien à une réelle connaissance des lieux, permettant de progresser adroitement et sans déranger.

Ainsi donc était le tableau actuel, d'une part la belle qui venait de voir sa revanche se muer en un piège ravissant et délectable et d'autre part l'agent qui, bien qu'en train de riposter avec application, n'était pas franchement tiré d'affaire. La scène était, on ne le niera pas, profondément étrange. D'un autre côté, ces deux-là l'étant énormément, on ne s'en étonnera pas. Qui allait donc gagner ? Qui allait perdre ? Y aurait-il même un perdant et un vainqueur ? Peut-être un match nul ? Ou peut-être 2 gagnants ? De son côté, l'agent continuait de progresser toujours plus avant, que ce soit au niveau de la poitrine de sa belle ou... Ailleurs, disons. C'était probablement aussi agréable qu'horrible pour elle et il l'espérait sincèrement. Chacun son tour de souffrir avec le sourire, non mais.
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By Helera Kor'rial
#35576
Son plan fonctionnait à merveille. L’agent, aussi fort soit-il, était en train de se liquéfier sur place, pour son plus grand bonheur. Celui de la reine. Recevoir était une chose merveilleuse, mais donner l’était tout autant, voir plus. On n’y voyait dans le regard de son prochain la contemplation de ce que nous aimons à donner. Une part de nous, afin de rendre le monde meilleur. Cela passant par des petites attentions, tout autant que des tortures comme pouvait le subir l’agent. Finissant sans peine son morceau de bantha, elle. Son regard rieur ne cessant de l’accabler et de le regarder avec avidité. Elle, elle était protégée par sa tenue de cuisinière. Protégée des regards impertinents, comme punition. L’agent ne pouvait que deviner ce qu’il avait eu sous les yeux tantôt. C’était beau de le voir souffrir ainsi, rougir sous la tension, bander ses muscles pris de soubresauts, sentir son cœur qui battait de plus en plus vite. Un moyen de faire naitre des pulsions intenses, réprimés par son manque de contrôle. Dans une sorte de danse érotique qui aurait tôt fait de l’engloutir tout entier. Ne laissant au final qu’un homme comblé. Helera ne voulait rien de plus au final.

Elle s’était alors approchée de son visage en entendant la réponse, mais sans aucun contact. Juste assez pour qu’il sente sa respiration et son odeur, tout entier qu’elle sentait la sienne.

« Ce serait très dommage. Mais de toute manière, je ne vois pas d’impertinence. Qui ne voit pas n’est pas coupable, n’est ce pas. »

Un grand sourire fut étiré, la fréquence augmenta encore pour atteindre son paroxysme. Au-delà, s’eu était trop risque. Et surtout trop difficile. La reine sentait entre ses mains sa vengeance s’accomplir, grâce à sa stratégie de contre offensive calculée. L’agent rougit par l’émotion semblait sur le point de craquer, devant la reine qui son visage collé au sien le narguait de son génie militaire. Il baissa alors la tête et elle pensa sa victoire, acquise, quand il s’approcha d’elle sans prévenir pour y plonger la tête dans son décolleté. Cela la fit rire. Les chatouilles sensuelles imposés par sa langue contre la peau de ton torse. Voulait-il atteindre l’un des deux monts ? Assurément pas. Il ne le pouvait pas de toute manière et ne pu se contenter que d’essayer d’aller encore plus loin derrière le tablier. Un essaie, ou un échec. La reine le pardonna et baissa la tête sur son crane, déposant un baiser sur son cuir chevelu, et rapatriant sa main pour l’y caresser le cuir doux de l’agent, tandis que l’autre continuait son travail bientôt terminé.

« Ne t’en fais pas, tu as juste a … »

Elle eut un sursaut, un spasme quand deux intrus vinrent se présenter aux portes de son royaume. Ces deux intrus que ses éclaireurs n’avaient pas vu passer, tandis que la tête de l’agent bloquait son champ de vision. Sa main de torture s’arrêta pour aller en renfort à la porte de garde malmenée et se posa sur celle de l’agent quand les portes se rompirent. Son royal séant se contracta sous l’électisation que cela produisit et sa main venue en renfort resta pantoise. Si d’ordinaire, elle était venue pour l’y extirper, elle s’était ralliée à l’ennemi et y caressa le bras instinctivement. Résister alors devenait le maître mot, face à la contre attaque perfide. Contre attaque qui lui envoyait des spasmes. Spasme qui un peu plus lui faisait ouvrir les jambes, dans une manœuvre réflexe. Et plus elles étaient ouvertes, plus les spasmes étaient grands. Un cercle vertueux, ou vicieux, qui lui montait à la tête et lui faisait perdre tout réflexion. Il y avait ce qu’elle devait faire et ce que son corps faisait. Malheureusement, ce n’était pas vraiment dans son sens.

Alors dans un mouvement de lucidité pathétique, la reine essaya de se lever afin de retrouver sa liberté. Elle pu même la toucher du doigt, avant que les mains de l’agent ne la rattrapent et ne l’attire de nouveau à lui, la plaquant dos à son torse tout en l’entourant de ses mains. Sa propre respiration devint à son tour haletante et les portes du royaume désormais ouverte au maximum. Elle fronça les sourcils sous les assauts démesurément passionnés. Ainsi bloquée, elle sentait dans son dos la virilité qui se présentait comme les clés de sa délivrance. Mais elle eut beau tenter de chercher des mains un moyen d’y accéder, s’en était impossible. Leurs deux corps étaient bloqués à s’en coller la peau. Les signes de débats de sa main se terminèrent par une sorte de résignation et elle laissa tomber sa tête en arrière sur l’épaule de l’agent, tandis que ce dernier passa pour embrasser son cou.

« C’est … pas … juste … »

Si Zygmunt avait su trouver l’énergie nécessaire pour se sortir de là, Helera en était tétanisée par les ondes qu’il lui envoyait. Son corps profitait, jusqu’à ses doigts de pieds qui se contractèrent sous la pression. Tout cela caché par le tablier qui seul restait en place. Se lever était mission impossible, sa force n’équivalent pas celle de l’agent. Son cœur battait la chamade, son esprit ne lui appartenait plus. Une de ses mains fit le tour du cou de l’agent pour y caresser l’arrière de sa tête, là où lui restait dans son cou, de manière sensuelle et aggressive.

« Okay … T’as gagné. J’abandonne. »

Elle répeta le dernier mot plusieurs fois dans des murmures portées par le vent inexistant de la pièce. Ne restait alors que ses propres gémissements qui signalait son abandon tout autant dans son piège que dans ses propres sensations. Ses mais cherchèrent une ultime fois un moyen d’attraper quelque chose, en vain. Ne restait alors que la passion comme seul compagnie, l’électrisation continuelle qui lui faisait cambrer les cuisses et les fesses et la brume qui se déposait dans son esprit. Tout cela pourtant semblait ne pas satisfaire complètement, à défaut de la plonger dans autre chose qu’une sorte de transe. Les yeux fermés, elle cherchait l’air et ses mouvements de bassin trahissait l’excitation qui s’était emparée d’elle. La reine alors était battue.
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By Zygmunt Molotch
#35578
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer, pour le plaisir des yeux.


A malin, malin et demi votre magnifique majesté. Lui qui avait bien failli se retrouver aux pieds de sa belle, soumis et vaincu tel un prisonnier portant volontiers les chaines l'emprisonnant rien que pour son plaisir, voilà qu'il avait réussi in extremis à stopper l'assaut et contre-attaquer dans une riposte désespérée, charge de cavalerie qui avait percé l'avant-garde ennemie et s'était enfoncé dans ses rangs, toujours plus loin. Le pari risqué qu'il avait fait avait payé et il ressortait victorieux, même si c'était une victoire à la Pyrrhus et qu'il avait été vraiment très près d'y passer, il fallait reconnaître ça à la reine.

Elle avait bien tenté de fuir le champ de bataille pour sauver ses troupes restantes mais lui, imperturbable, avait envoyé sa main en réserve pour l'en empêcher. Lorsqu'on l'affrontait, il ne pouvait être question que de combattre jusqu'à la mort. Pas de reddition ni de négociation avec lui, vaincre ou périr. Et la mort qu'il administrait en était une dont toute représentante du beau sexe ne pouvait que rêver et convoiter. Malheureusement pour elles, une seule élue pouvait en bénéficier, celle qui avait lancé ce téméraire assaut sur ses frontières et qui, à présent, s'en mordait assurément les lèvres.

A présent qu'elle était assise sur lui, le dominant de sa taille là ou lui la dominait par sa force et sa ruse, Ulysse des temps modernes qu'il était prenant d'assaut la Troie imprudente, il retrouvait pleinement sa mobilité et en fit usage sans réserve, plongeant sa bouche contre le cou de la jeune femme tandis qu'une main libre venait caresser ses seins avec une ardeur qui ne trompait personne. Et en parallèle de ces raids menés férocement, une autre attaque avait lieu plus bas, plus subtile mais pas moins vigoureuse.

Le royal royaume de son aimée était maintenant sans défense et il comptait bien pousser son avantage pour en explorer les moindres recoins afin de trouver chaque point faible et chaque brèche existante en vue de l'assaut final qui ne tarderait plus à arriver. Alors qu'elle gémissait, vaincue et pleinement sous son emprise, les vaillants explorateurs cessèrent soudainement tout mouvement. Il la sentit s'immobiliser, le souffle court et s'imagina l'incompréhension qui devait l'emplir, qu'il savoura avec autant de sadisme qu'elle n'avait savouré l'exquise torture qu'elle lui avait fait subir. Amenant sa bouche jusqu'à son oreille, il y déposé un message murmuré tout bas, lentement et à dessein :

Si j'étais rancunier, je m'en tiendrais là pour te donner une leçon. Heureusement, je t'ai dit que je t'appartenais entièrement. Laisse-moi te le prouver une fois encore ma chérie.

Avec application, il défit le tablier et le laissa glisser par terre, dévoilant à nouveau tout les charmes et la perfection de la royale conseillère qui faisaient tant chavirer son cœur, son corps et son âme, dans cet ordre. Ensuite, entourant la belle de ses deux bras, il la releva gentiment puis la posa sur la table, les pieds posés sur les sièges qu'ils avaient occupé un instant plus tôt. Lui offrant son plus beau et coquin sourire, l'agent posa ses mains sur les jambes ô combien délectables de sa belle et les écarta, révélant le royaume jusque-là caché à sa vue. Il se pencha en avant puis, prenant la tête de son expédition, s'empara des murs affaiblis par ses éclaireurs sans grande difficulté dont il ouvrit les portes aisément.

Ensuite pénétra-t-il à l'intérieur, fier conquérant revendiquant les terres qu'il explorait. Et tandis qu'il avançait toujours plus loin, il fut en vue de la capitale ou l'attendait la couronne lui garantissant la suzeraineté complète. A présent qu'il avait ce qu'il voulait, il fit preuve d'indulgence envers celle qui l'avait combattu, reconnaissant sa valeur et l'admiration qu'il éprouvait pour elle, combattante aguerrie qui seule avait osé s'en prendre à lui. Lentement, doucement, il offrit le plus stimulant présent qu'il pouvait offrir à la reine qu'il désirait par-dessus tout. Il ne voulait pas que sa défaite la rende amère, pas plus qu'il ne voulait la déposséder de tout ce qu'elle avait. En vérité, il n'avait pris que le strict minimum et donnait au centuple, comme pour s'excuser de sa riposte peut-être trop expéditive.

Et tandis qu'il s'appliquait à offrir, se diffusaient les nouvelles de son don et la passion qu'il y mettait à travers tout le corps de la jeune femme. Serviteur de son élue, il ressentait une joie sauvage. Comme une drogue, Helera lui était à chaque instant de plus en plus délectable et il savait que, s'il devait être amené à s'en séparer plus d'un instant, les plus grands malheurs s'abattraient sur lui, infortuné esclave de la reine des neiges, terrible et magnifique. Parfaite.

Quand il jugea l'avoir amenée au bord du précipice comme lui l'avait été, il se retira sans hâte. A présent qu'elle se tenait devant le vide, sur la falaise, il devait guider ses prochains pas pour la sauver comme elle l'avait fait dans son lit. Relevant la tête, il déposa des baisers passionnés le long de son corps, remontant de bas en haut jusqu'à atteindre ses lèvres. Il ne se lassait ni ne se lasserait jamais de sentir sa langue mêlée à la sienne, sa bouche verrouillée sur la sienne, l'odeur de son corps qui lui embrouillait les sens et la perfection de sa peau collée à la sienne. Parfaite.

Savais-tu que faire de l'exercice est un excellent moyen de garder sa ligne ? Surtout après avoir dégusté un repas aussi riche. Mais il reste le dessert à consommer...

Dessert qui, alors qu'une de ses mains caressait le dos de la reine, se tenait prêt à être ingéré dans son autre main. Il suffisait simplement que la reine accepte le don envoyé aux portes de son royaume, comme symbole de réconciliation entre 2 ennemis auparavant en guerre.
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