L'Astre Tyran

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Les défaites de Yavin et Endor n'ont pas entamé la foi du gouvernement de Yaga Minor dans la doctrine impériale. La Nouvelle République suppose d'ailleurs que les quartiers de l'Ubiqtorat sont toujours dissimulés au fond des grottes et des forêts de cette planète qui abrite également de puissants chantiers navals.
Gouvernement : Empire
#36791
C'est à peine si Sareth esquissa un rictus de douleur quand la rouquine lui infligea ses petites techniques de torture. Il en avait vu bien d'autres et ne put s'empêcher de ricaner légèrement en tâchant de se tenir à peu près assis correctement sur le sol. Il regarda sa tortionnaire avant de soupirer, exaspéré que les impériaux aient si peu de répondant.
- Vous savez, entre les griffures de Nexu, les charges de Acklay, les morsures de Varactyle, les tirs de blaster, les frappes de Wampa, les charges de Rancor, les giffles de Gundark... Sareth semblait faire un inventaire de tous les coups qu'il a pu se prendre. Vos griffures sont à la douleur ce que la République est à la démocratie... Mais bon, je dois admettre que comme tout le monde je tiens à mes cojones, donc gardez vos griffes là où elles sont, je vais vous dire ce que vous voulez savoir. Je suis un Mandalorien, mais pour en être réellement un je dois réunir ma Beskar'gam, un genre de seconde peau pour mon peuple... Sauf que pour ça il me faut du Beskar, et ça se trouve pas à la porte à côté. Donc en effet quand j'ai entendu parler de la cargaison de Daze, j'étais intéressé. Vous aviez vu juste, alors, vous êtes satisfaite ? Allez y, faites votre rire de sadique avant de m'envoyer en taule, vous en crevez d'envie.


A ce stade Sareth n'attendait plus grand chose, il se contenta de lever la tête etregardait autour de lui avec dédain, devinant déjà la suite des évènements, il l'avait cherché après tout, tout ce qu'il allait récolter à présent c'était la mort ou la prison... Quoique... Attendez. Non, c'était un peu tard pour tout lâcher, Sareth était un petit renard et il allait faire ce qu'il savait faire de mieux.

- Mais bon, à titre puuuuuuuurement indicatif, vous débarrasser d'un Mandalorien entraîné au Teräs Käsi depuis tout petit et qui est prêt à faire tout ce que vous voudrez en échange de Beskar ça me parait bien dommage, pour ne pas dire un gâchis total de main d’œuvre volontaire. D'autant que j'ai sauvé la vie d'une de vos agentes, sans moi vous auriez perdu une sliceuse de talent à n'en point douter. Et si je devais en rajouter je dirais que tester mes compétences n'a rien de difficile, surtout maintenant, si jamais vous pensez que j'essaye de ruser.
Modifié en dernier par Sareth Daran le mar. 7 janv. 2020 00:00, modifié 3 fois.
#36794
Le talent d'Alyxtra pour s'introduire dans les systèmes informatiques les plus sécurisés de la galaxie n'avait d'égal que son incapacité à jauger les gens qu'elle côtoyait. Ainsi, si son interrogateur lisait en elle comme dans un livre ouvert, c'était tout l'inverse pour elle qui n'arrivait même pas à le regarder plus de quelques secondes. Elle voyait mais ne regardait pas. C'était peut-être pour ça qu'elle attribuait les pires intentions à tous ceux qu'elle croisait : elle n'observait ses interlocuteurs que superficiellement, laissant son imagination et son angoisse combler les trous. Ainsi, cette figure d'autorité apparaissant dans son esprit comme quelqu'un d'effrayant.
Au lieu de faire des efforts pour essayer de le cerner, ne serait-ce que pour anticiper ce qui risquait d'arriver, elle contempla son propre reflet dans le sol immaculé, si propre qu'on aurait pu manger directement par terre.

C'est bientôt fini ..?, pensait la sliceuse. Sentant bien que non, elle se leva après l'officier.

Pas mécontente de sortir de cette salle d'interrogatoire bien trop austère, Alyxtra eut la surprise d'être entraînée dans les quartiers où travaillaient les agents du Bureau. Les multiples consoles dernier cri sur lesquelles s'affairaient les rares agents encore présents au milieu de la nuit attirèrent son attention. Elle ne pouvait qu'imaginer la puissance de calcul qu'elles renfermaient, et surtout le réseau et les programmes que le BSI avait mis en place sur ces machines. Elle croisa brièvement le regard froid d'un Opérateur avant que celui-ci ne se retourne sur son terminal. C'était peut-être son imagination, mais la jeune femme avait l'impression qu'il ressentait une certaine animosité en vers elle. Contrairement à lui, ses collègues (parmi lesquels ne figuraient pas Argo) ne leur accordèrent pas une seconde d'attention.

Émerveillée par cette salle de contrôle aux possibilités mystérieuses, elle manqua de trébucher sur un droïde souris qui surgit d'une petite trappe dans le mur et couina en accélérant pour lui échapper. Le commandant la ramena à la réalité avec une question soudaine. Ils étaient tous les deux arrivés devant une petite porte en duracier... Intriguée, Alyx se mordilla le pouce en réfléchissant à ce qui pouvait bien l'attendre de l'autre côté et si le mauvais pressentiment qu'elle commençait à avoir était justifié. Elle se remémora la première conversation qu'elle avait eu avec Argo sur Yaga Minor, un an plus tôt... "Si tu veux quelque chose, demande le. Ne reste pas passive en espérant que les autres te prennent en pitié.", avait-il dit sans mâcher ses mots.

- Je ne sais pas..., répondit-elle en posant sa main sur la porte, réprimant un frisson au contact du métal froid. Redoublant d'efforts pour regarder son interlocuteur, forcée de lever les yeux car il la toisait de haut, elle ajouta : ... Où est-ce que... Vous voulez en venir..? ... Monsieur..?

C'était un peu maladroit et manquait de jugeote mais Alyxtra était épuisée, autant sur le plan physique qu'émotionnel, et voulait savoir à quoi rimait toute cette situation. Maintenant qu'elle regardait vraiment l'homme, elle découvrit qu'il arborait une expression imperturbable, presque sereine. Était-ce parce qu'il n'y avait rien à craindre... Ou parce qu'il lui réservait une mauvaise surprise ? La sliceuse était encore incapable d'aller plus loin dans son observation, et détourna le regard pour revenir sur la porte.
#36817
Oh. Bien sûr. Le fameux Beskar. L'objet des convoitises les plus éparses. Un Mandalorien ? Un Beskar'Gam. Quelle ironie. Elle renifla avec moquerie quand elle songea à qui en possédait une chez eux. Les oreilles de ses collègues avaient traînées où il avait fallut, et la rumeur s'était vite répandue. L'Empereur aurait trouvé, et porterait en permanence depuis, une vieille armure Mandalorienne, agrémentée d'une arme exceptionnelle qu'on prêtait à ces individus. Un Bes'Kad.

Un Mandalorien, ici, sans son armure, quand l'Empereur en avait une complète, sans même se soucier de l'existence de ces guerriers et de leur culture. Si ce n'était pas malheureux.

Peut-être un brin prophète, il énonça ce qui, dans l'esprit de l'agente, était une possibilité des plus avantageuses. Un partenariat privilégié avec un Mandalorien, en échange d'un peu de Beskar ? « Vous voyez quand vous voulez. » Elle sentait bien les mensonges. Une nuance planait encore sur la nuque du petit malin. Il ne mentait pas. Mais il ne disait pas toute la vérité. Elle pouvait bien le palper. Mais à quoi forcer le trait. Si elle le passait à la véritable moulinette du Bureau, il pourrait ne pas en ressortir... ravi... de travailler avec l'Empire. Elle alla à côté de lui et le releva sur sa chaise, les mains encore enfoncées entre les cuisses. « Attendez ici. »




Tout était question de gaffe avec cette femme. Le pied qui passe sur une souris, le pouce mordillé par nervosité, le regard qui passait des ordinateurs au bout de ses chaussures... La tenue dégingandée qui jurait avec le blanc cassé austère de ses "collègues" - au sens hiérarchique du terme - passait entre des mailles d'un filet qui se tendait au-delà, mais se rétractait jusqu'à ce lieu que la navette n'avait pas voulu révéler. Mais la largeur se devinait pour quelqu'un de suffisamment malin ou d'entraîné en modélisation spatiale. L'endroit était petit en taille, à peine un quatre cents mètres carré au sol. Mais sur combien d'étages ?

La porte devant eux ne s'ouvrait pas. Elle restait plantée là. Seule, grise, définitive. Quelques éraflures qui en témoignaient un usage régulier, pour un entretien rigoureux. Elle paraissait neuve, mais devait en réalité être plus ancienne qu'on voulait le faire croire. C'était une autre stratégie du Bureau : les locaux étaient souvent renouvelés en matériels, et les portes, murs, plafonds et sols changées par intervalle irréguliers pour qu'on ne puisse pas dater l'endroit. Des précautions prises par Herklir, pour qu'aucun assaut réussi de la part des ennemis de l'Empire n'aboutisse sur une conclusion quand aux dirigeants potentiels qui avaient défilé là. Le temps de les exfiltrer et de les reloger, au chaud, et à l'abri, en Tapani, Secteur Corporatif et Centralité. « Vous ne savez pas. » Il croisa les mains derrière son dos, et bomba le torse devant la porte, comme s'il en admirait toute la hauteur. Par respect, ou par ironie, il parla sans croiser le regard d'Alyxtra. « Sachez qu'ici, les gens n'ont pas besoin de demander à savoir quoi que ce soit. S'ils peuvent le savoir, ils le savent. S'ils demandent à savoir, c'est qu'ils n'en ont pas le droit. » Puis il resta là. Sans froisser ni muscle ni uniforme. Jusqu'à ce qu'il fasse un geste brusque en retirant un cylindre d'une poche cachée. Cliquant sur le bout, il en sortit un deuxième, répétant l'opération, et même jusqu'au troisième. Trois cylindres ? Un membre du Commandement. La porte s'ouvrit en un horrible chuintement aigu à percer les tympans. « Suivez-moi. » Apprendrait-elle un jour à pirater les cylindres codés des officiers ? Le pouvait-elle déjà ? Oh oui elle le pouvait déjà. Mais dans son cas, ça ne servirait à rien. Immédiatement, ils furent face à un virage qui pointait dans deux directions. L'homme prit à gauche, et descendit une volée de marches. Alyxtra sur les talons, il passa en premier dans le couloir en bas qui tournait tout de suite. En face d'eux, une fente dans le mur laissait dépasser quatre canons reliés sur un axe pivotant, en-dessus d'un emplacement de tourelle laser de plafond.

Un dernier virage, et ils se retrouvèrent devant un petit carré, avec table et chaises, d'où partaient des chemins en croix. Quatre carrés sur tout un étage, avec au centre un espace carré pour les gardes, ici disparus, et un escalier sur le côté extrême. Chaque carré était barbouillé d'un trait de couleur, et d'un chiffre frappé en aurebesh blanc massif. « Venez, ouvrez cette porte. » Porte 1-1. L'homme la poussa à l'ouvrir si elle prenait trop de temps. Quand la porte s'ouvrit, Alyxtra fut autorisée à regarder. « C'est la première étape. On la nomme celle du Boucher. » Technique ancestrale. On ficelait un gibier dans un sac, et on le frappait, de son vivant, avec des matraques pour attendrir la viande. Trois agents passaient Fazer à tabac. Des matraques officielles, télescopiques, frappaient sporadiquement les membres à nu du négociant, dont la peau, autrefois naturelle, prenait une vilaine teinte violette. Le troisième agent avait un énorme taser, du genre à bétail, et tapait aux pieds ou aux bras quand le type paraissait sur le point de s'évanouir.

« Bon. » Il tira Alyxtra et ferma la porte. Les portes ici se poussaient via un vieux loquet, sans liaison électronique. Une façon d'éviter les piratages. « Porte 2-1. » Alyxtra allait terminer son tour. « On nomme ce passage celui de la Manucure. » L'endroit baignait dans une lumière vive, comme dans un bloc de chirurgie dentaire. C'était d'ailleurs un peu le cas. Un agent bien taillé veillait à côté d'une chaise rembourrée où attendait le patient. Tout était saucissonné fort : le front, le cou, la bouche étaient maintenus par des sangles et une pièce en fer qui bloquait les dents en une crispation définitive. Bras, jambes, torse, taille, cuisses, tout était bien en place. Et les mains, en revanche, bien étendues sur le côté. Et, chose étonnante, chaque phalange avec une petite sangle rien qu'à elle. Le système était prévu pour que ses tremblements, involontaires ou pour se débattre, ne fasse pas bouger les extrémités. Les bras étaient si enveloppés qu'on les auraient cru en momification. Et, au bout d'une main, un homme en blouse et au masque de chirurgien s'attelait, avec une belle pince, à retirer les ongles un par un. Aucun des gémissements ne semblaient indiquer... qu'il soit sous anesthésie. Ou consentant.

« 3-1. » Il ferma la porte et traîna Alyxtra à la troisième. A ce stade, il se prépara à accueillir une rigueur cadavérique, voire à de la protestation. Mais ce n'était pas fini. La troisième porte laissa voire le final. « Ceci, on le nomme le Maquillage. » Tout évoquait la précédente pièce. Mais cette fois, un chirurgien s'attaquait aux paupières, redessinant les limites de l'oeil de toutes les espèces. Elle ne connaissait pas les deux prisonniers précédents. Pas de la bande à Hyera ou Fazer. Mais il fallait parier qu'ils allient y passer ensuite. L'homme ferma vite la porte. « Et seulement après, nous leur posons nos questions. » Le succès du BSI reposait sur cette torture mentale plus que physique : les prisonniers étaient torturés. Mais à ce stade, on ne leur avait posé aucune question. Ni dit pourquoi ils étaient là. Les résultats étaient meilleurs quand on les interrogeait avec un souvenir ancré des tortures à repasser s'ils se taisaient. S'ils y allaient à bras-le-corps, ils pouvaient encore s'offrir le luxe d'une résistance. « Quand vous travaillez pour nous, vous envoyez des gens ici. »

Il finit par forcer le regard, en prenant le menton de la sliceuse. « Je répète ma question. Ce travail vous plaît ? »




La rouquine n'était plus de la partie. A la place, un jeune officier de haute stature, et de carrure athlétique, vint le voir, escorté de deux DeathTroopers en armes. « Monsieur Daran, quelle méprise... Pardonnez-nous. » Il détacha les menottes et le laissa se redresser. Il plaça un verre d'eau devant lui, ayant prit soin d'amener carafe et deux verres. Il s'en servit un aussi et but une petite lampée d'office. « Il va de soit que le Bureau n'a pas à coeur de bloquer les activités des chasseurs de primes. » Il glissa une plaquette de crédit devant lui. Monnaie impériale. 5000 crédits. « J'espère que vous accepterez ceci en compensation de cette déconvenue. Et parce que je crains que Fazer Daze ne... puisse pas vous être restitué. » Il tira en revanche un autre avis. Sans crédits en-dessous. Et un avis non homologué... Comme s'il était interne au Bureau. « Dans l’éventualité où vous seriez intéressé... Nous pourrions vous proposer quelques cibles sur Yaga Minor à chasser pour nous. Dans l'espoir d'une juste rémunération... » Il tapa dans ses mains. Un agent vint lui apporter un container aussitôt.

Le disposant au milieu de la table, il commença d'en caresser le dessus. Pour finalement pianoter un code.

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« Un lingot de cinq kilos. Pour démarrer. » Des lingots de Beskar pur.
#36818
Un miracle ! Maintenant Sareth en était sûr... Malgré qu'il soit maudit avec les femmes, son amante favorite, la mort, ne cessait jamais de lui faire des petites farces, sans jamais concrétiser ses attaques surprises... Sans doute le trouvait-elle à son goût pour l'épargner autant de fois qu'il n'y a d'étoiles dans le ciel. Il souffla un coup et hocha simplement la tête quand sa tortionnaire lui dit d'attendre, étant trop occupé à remercier l'ange gardien qui avait l'air d'être son meilleur ami... C'était peut être ça que les Jedis appelaient la force avec tant de fanatisme... Il attendit donc patiemment que quelqu'un rentre, constatant avec dégout que sa chemise n'allait pas facilement passer à la machine ce soir.
Lorsque le jeune officier entra dans la pièce il répondit à ses petites phrases par des hochements de tête, attendant qu'il finisse de parler pour lui répondre d'une traite... Bon, premièrement, pardonnez nous, pardonnez nous... Facile à dire pour le gradé, c'est pas lui qui allait panser ses plaies et passer son bel uniforme à la machine. Secondo, le fait de bloquer les chasseurs de primes, il n'y avait pas que l'Empire qui le faisait, loin de là, et au vu de comment Sareth a été traité, on était plus à ça près.
Par contre, 5000 crédits, c'était peu, la majorité des têtes mises à prix valaient 20 000, même pour les rang C... Mais encore une fois, le jeune chasseur de primes s'en moquait, il voulait juste foutre le camp. Mais tout à coup, le jeune officier cessa quelques secondes d'être inintéressant et proposa une autre mission, mission qui serait rémunérée contre... DU BESKAR ?! Sareth écarquilla les yeux l'air de dire "Plait il ? Qu'ouï-je ? Permettez ?". D'un coup, l'envie du mercenaire de se volatiliser... Disparut ! Comme par magie ! Le garde avait trouvé le mot magique ! Il se décida enfin à sortir de son mutisme...

- Vous savez quoi... Tout est pardonné, vous avez une façon de traiter vos prisonniers que je... Ne jugerai pas, MAIS, vous savez mettre les formes quand il le faut, et j'apprécie beaucoup cette attention... Ah, et à ce stade, pas la peine de parler d'éventualité, monsieur, 5 kilos de Beskar c'est un "Oui" automatique... J'aurais juste une question par contre, il lui arrivé quoi à votre agente que j'ai défendu dans l'usine ? Elle est de petite taille, habillée dans une tenue de ville, toujours à regarder vers le sol et à trembler comme une feuille... Elle m'a donné un pseudonyme, Illusive.

Vu à quel point Sareth s'était démené pour protéger une nana qu'il ne connaissait pas, il aimerait bien savoir ce qui lui était arrivé... D'autant plus que c'était bien la première fois qu'une demoiselle ne voulait pas le tuer de manière immédiate et sans sommation au premier coup d'oeil.
#36831
L'admiration de l'Impérial pour la mystérieuse porte et surtout ce qu'elle cachait intriguait Alyxtra autant qu'elle l'inquiétait. Le suspense était insoutenable, mais la révélation qu'allait recevoir la jeune femme était de celles qu'on préférait garder enfermées indéfiniment. Elle pris la suite de son guide sans un mot, traversant d'étranges corridors qui menaient aux tréfonds de l'enfer. L'homme lui demanda, sans la presser mais avec fermeté, d'ouvrir une porte marquée 1-1, et elle s’exécuta sans se le faire dire deux fois.

Elle avait déjà vu des scènes morbides sur holonet mais entre voir sur un holo un accident mortel et voir en vrai un passage à tabac en règle, il y avait une différence qu'elle ne soupçonnait pas. Sous le coup de la surprise, elle fit un pas en arrière et se heurta au commandant. Son cœur s'accéléra mais elle ne se détourna à un aucun moment du triste spectacle qui se déroulait devant eux. Fazer était un criminel et il avait ordonné à ses hommes de la tuer, mais méritait-il un tel traitement ? Un frisson parcourut l'échine d'Alyx alors qu'elle réalisait qu'elle aussi était une criminelle. Avait-elle échappé de peu au même sort ?

- ...!

La visite et la violence ne faisaient que commencer. Ils se rendirent à la salle suivante, où les attendait un nouveau prisonnier et un agent tout de blanc vêtu dont le masque chirurgical dissimulait les traits. La jeune femme fut prise d'un violent haut-le-cœur en voyant quelle torture était pratiquée ici. Elle savait que le commandant ne la laisserait sortir que lorsqu'il estimerait qu'elle en aurait vu assez, et donc, elle endura malgré sa répulsion. Elle était toute blême lorsqu'elle l'accompagna vers la troisième et dernière salle, s'arrêtant devant la porte afin de souffler un peu. Alyxtra ferma les yeux et prit une grande inspiration avant de poser un pied à l'intérieur pour l'étape finale du parcours de la terreur.

Et elle ne fut pas déçue. Un chirurgien sans visage était en train de refaire celui d'un nouveau malheureux au scalpel laser. La jeune femme se planta les ongles dans la cuisse pour supporter la scène. Ce n'était pas sans lui rappeler les holos fuités des terribles opérations du docteur Cornelius Evazan qu'on partageait parfois sur certains réseaux où elle était active à l'époque de HADES. Les cris du détenu allaient hanter les prochaines nuits d'Alyxtra...

Cette fois, ce fut le commandant qui la força à détourner le regard. Il lui attrapa le menton et provoqua le contact visuel tant redouté. Les yeux de la jeune femme, qui d'habitude se faisaient petits et fuyants, étaient pour une fois grands ouverts. Son esprit réfléchissait à mille à l'heure pour trouver la réponse qui la sortirait de cette situation. Ce qui l'effrayait plus n'était pas tant de savoir que ces individus se faisaient torturer, ni qu'elle avait peut-être failli y passer. Non, le plus terrifiant était surtout de penser aux agents dont c'était le métier et qui faisaient ça toute la journée avant de rentrer chez eux et peut-être retrouver leur famille insouciante. Comment pouvait-on commettre de telles atrocités et réussir à dormir ?

Non. Elle était hypocrite. Au cours de sa carrière, un bourreau défigurait peut-être une centaine de personnes - mais sous le couvert d'Illusive la pirate anarchiste et d'HADES le groupe qui prétendait répandre la justice, elle avait volé des millions de crédits et ruiné des dizaines d'entreprises dont les employés s'étaient retrouvés à la rue du jour au lendemain parce qu'ils avaient le malheur de travailler pour un odieux patron qui refusait de payer une demande de cyber-rançon. Était-elle moins mauvaise que les agents du BSI qui obtenaient des aveux de criminels par tous les moyens nécessaires ? La sécurité de milliards de citoyens Impériaux était garantie par cette poignée d'individus qui se salissait les mains quand il le fallait. A côté, les raisons derrière son activité de pirate holonet semblaient bien pathétiques.

Mais peut-être pensait-elle tout ça pour rationaliser les activités du Bureau.

- ... N-Non, ça ne me plaît pas, avoua finalement la sliceuse.
Mais si je refuse, vous n'allez pas arrêter pour autant. Et si ce n'est pas moi qui détermine quels prisonniers vont ou ne vont pas ici... Qu'est-ce qui me garantit qu'on y enverra pas des innocents par erreur ?, demanda-t-elle en fronçant les sourcils avec une animosité presque imperceptible. ... Monsieur.
#36858
« Parfait. » Il referma le container aussi sec. « Nous vous remettrons un détail tout à l'heure. L'étage au-dessus, porte S-2. Vous y trouverez vos affaires. » Pas d'avance sur paiement. Il avait déjà reçu une plaquette généreuse en monnaie locale. Et la garantie de sortir indemne d'ici. Deux offres de bienvenue pour une inscription dans l'Empire. A ce stade, comment ne pas être intéressé ? « Illusive. » Il posa une main à plat sur le container. « Il n'y a aucune Illusive ici. Il n'y en a jamais eu. Vous devez faire erreur. » Pianotant à la surface du gain, il termina sa séance en ordonnant de le remporter. « Monsieur Daran, l'Empire vous souhaite une bonne fin de journée. Et attend avec impatience votre retour. »

Il l'escorta finalement jusqu'à la porte S-2, à l'étage au-dessus. Dedans, un agent, derrière un mur exclusivement en bouclier énergétique, lui rendit ses affaires depuis des casiers coulissants, avec le dessus recouvert d'un bouclier pareillement, alors même qu'il était encadré par des Commandos qui n'avaient pas l'air de plaisanter avec la sécurité. « Voici l'avis interne de la cible. »

Un Chagrien rouge, avec un costume élégant, sur un holocliché qui le montrait entouré de gens de la Haute locale, un verre à cocktail à la main. « Il dirige des casinos qui servent d'interface de blanchiment d'argent pour quelques membres de la pègre locale. Il faut juste amener des preuves du trafic, et une fois fait, le ramener lui. » Il lui rendit ses affaires une à une. « Vous le livrerez au Palais du Gouverneur, qui vous remettra votre récompense. C'est lui qui se charge des primes planétaires. Et vivant. On ne veut pas de cadavre, sinon vous payerez les conséquences de sa mort. Des questions ? »




Le commandant soutint longtemps son regard. Un regard fiévreux, empli de crainte, de petite colère, et d'incompréhension. Les "barbouzes", comme disaient certains. Incapables de sentiment, dévoués à leur travail. Tous sortaient des prestigieux cours particuliers donnés par le COMité de Préservation de l'ORdre Nouveau. Comité un temps réduit à néant par un élan progressiste venu de feu le Grand Maldrood, suivi du Bijou Scintillant. Des hypocrites. Harlon Astellan, non seulement l'avait rétabli, mais avait été jusqu'à effacer le nom même de Grand Maldrood. Terminé, les hérésies. Le palais de la Grande Moff ? Rasé, aplani, converti en soupe populaire, pour le temps qu'il avait fallut avant d'éradiquer la pauvreté. Maintenant, c'est une bête cathédrale des vents, laissée là à crouler sous les arbres et le lierre sauvage.

Le BSI était le bel organe du COMPORN. Son meilleur élève. Ses disciples, formés à la même école, de celle des vainqueurs.

Et des fanatiques.

Le commandant fini par sourire. « Bien. » Il finit par lui lâcher le menton. « Bonne réponse. » Il lui tourna le dos un moment. Admirant la mur, recouvert de belles affiches du Parti. "Quelque chose de suspect ? Signalez-le !" - "Des lèvres bavardes peuvent trahir la Nation !" - "Votre rempart contre la Barbarie !" « Et bonne question. » Il refit face, tendant un doigt accusateur vers elle. « Car c'est vous qui devrez déterminer qui est innocent. Personne ne l'est vraiment. Tout le monde finit par avouer. Avouer quoi ? N'importe quoi. Un cousin terroriste, de la marchandise du marché noir, des prises illégales d'intérêt dans une concession immobilière privée, du matériel militaire volé, une fraude fiscale, mensonge sur le nombre d'enfants au foyer, une conserve volée sur un étal de supérette. » Il secoua la tête, tout en se faisant plus près d'elle. « Il n'y a pas d'erreur ici. Seulement des degrés de culpabilité. Et votre travail consiste à dénicher ceux qui en auraient la plus grande part. » Une pause. Longue. Très longue. « ... pour votre partie. D'autres se chargeront du reste. Des agents aux compétences diverses. Vous, vous trouvez par terminaux. D'autres enquêtent sur le terrain. S'infiltrent des mois, des années durant. » L'esprit ruche fonctionnait autour du cerveau unique placé au centre de tout, mais les clans se composaient d'individus aux tâches et talents diversifiés. Comme dans toute organisation digne de ce nom.

« Remontons donc. Nous allons vous assigner à une prochaine mission. » Il la poussa dans le dos pour la faire avancer. « Votre peine sera bientôt purgée. »
#36861
Rien dans leur base de donnée ? Bizarre... C'était peut être pas une agente alors... Mais où diable pouvait-elle bien être ? Il commença à se dire qu'il n'allait jamais la recroiser... Boarf... Une chose à la fois. Sareth hocha calmement la tête et se permit même un léger et sobre "Merci" lorsqu'on le fit sortir de la pièce... Enfin, après un étage à monter, il put récupérer son équipement, bien que tout le monde semblait éperdument se moquer du sang sur sa chemise... Vraiment pas polis pour un rond. Lorsqu'il arriva dans la salle protégée par une barrière énergétique, il se retint de toutes ses forces d'émettre ne serait-ce qu'un rictus d'amusement. Il se disait qu'à un tel stade de sécurité, montrer la moindre émotion pourrait déclencher l'alarme, qui sait. Il récupéra son modeste équipement sans faire d'histoire, vérifiant que tout était bien là... Il ne manquait rien ! Formidable ! Lorsqu'il vit le Changrien et sa tenue pompeuse apparaitre sur l'holocliché, il se retint encore une fois de soupirer... Fréquenter un milieu pompeux remplis de marioles habillés en pingouins était bien la dernière chose qu'il avait envie de faire... Mais pour cinq kilos de Beskar, il pouvait bien sortir un peu de sa zone de confort ! En plus, il n'y avait jamais moyen de s'ennuyer dans les casinos... Même si les Impériaux manquaient clairement d'imagination comparé aux Hutts.

- Vivant, avec les infos qui l'incriminent au palais du gouverneur... C'est retenu. Se contenta-t-il de dire pour montrer un peu de professionnalisme. Il a un nom le Changrien ? Y a-t-il une adresse où le trouver ? Un casino plus intéressant qu'un autre à fouiller peut être ? Demanda-t-il toujours en restant professionnel.

Alors qu'il tentait de rester professionnel, il repensa un court instant à la demoiselle qu'il avait sauvé sans vraiment savoir pourquoi... Cela donnait l'impression qu'il avait la tête ailleurs, mais ça ne dura pas très longtemps... Il se mit ensuite à écouter ce que l'impérial avait à lui dire avec attention... Mais espérait secrètement qu'il puisse bientôt sortir d'ici, souhaitant vraiment panser les trois griffures le long de son torse. Comment allait-il pouvoir justifier une blessure aussi insolite ? Il prétendrait qu'une Nexu en furie l'avait griffé alors que cette dernière était en chaleur... Cela ne s'éloignait pas tant que ça de la vérité après tout.
Modifié en dernier par Sareth Daran le sam. 11 janv. 2020 11:03, modifié 2 fois.
#36862
Comme le commandant ne répondit pas immédiatement, Alyxtra commençait à craindre d'avoir encore dit des sottises. Elle avait peut-être été trop audacieuse, surtout en tant qu'ancienne criminelle. Mais le suspense ne dura pas plus d'une dizaine de secondes car l'Impérial la lâcha avec un sourire satisfait. Un index fin et long pointé sur la nouvelle recrue, il entama alors un discours dans lequel il expliqua clairement quelles étaient ses responsabilités. Pendant qu'il parlait, elle repensait aux prisonniers torturés au même étage, encore maintenant. Allait-elle un jour vraiment envoyer quelqu'un à leur place, sachant quel traitement les attendait ? Était-elle seulement assez mature pour endosser ce rôle ? Après la réponse qu'elle avait donné, ce n'était plus le moment de douter ! Peut-être que le bureau mettait à disposition de ses membres des ressources ou des formations qui pourraient l'aider à se rassurer... Elle chassa ces pensées parasites alors qu'il terminait de parler. Sa conversation était très dense mais claire et directe, presque comme un droïde, ce que la jeune femme appréciait.

- ... Je vais avoir de la lecture à faire..., murmura la sliceuse, réfléchissant à voix haute.

Heureusement, elle prenait plaisir à se cultiver et découvrir de nouvelles choses. Suivre un cours holonet de 400h pour apprendre à développer des bots en rankor 3.0 était sa définition de vacances réussies, et elle ne doutait pas que le BSI avait des cours et autres guides aussi longs sur toutes les questions qu'elle pouvait se poser, que ce soit sur les technologies employées par les services du Bureau, ou bien sur l'aspect psychologique du travail. En fait, elle réalisait tout juste un énorme avantage que personne ne lui avait loué plus tôt : à terme, elle aurait peut-être accès à la base de données du BSI, du moins aux sections qui ne demandaient pas des accréditations trop importantes ! Un rêve caressé par des millions de hackers à travers la galaxie.

- Je comprends..., assura Alyx au commandant, juste avant que celui-ci ne l'invite à remonter d'une petite tape dans le dos.

Il ajouta en passant que sa peine serait prochainement effacée, et elle s'immobilisa un instant sous l'effet de la surprise. C'était une énorme nouvelle, expédiée sans plus de cérémonie que cela par celui qui la lui remettait. En pratique, sa liberté conditionnelle n'était pas si gênante car elle se moquait des nombreuses restrictions qui lui étaient imposées, n'ayant ni besoin de voyager ni envie de se rendre dans les lieux interdits dans sa position. En revanche, rendre visite à son agent de probation une fois par mois et savoir qu'on surveillant ses activités l'agaçait, voire l'étouffait.

- M-Merci... J'ai hâte, répondit-elle d'une petite voix.

Ils repassèrent en sens inverse par les corridors et escaliers qu'ils avaient emprunté plus tôt avant d'émerger de l'autre côté de la porte plus si mystérieuse. "Maintenant, je sais", songea la sliceuse en repensant à ce qu'avait dit l'homme un peu plus tôt à propos de savoir et ne pas savoir. Elle comprenait maintenant que savoir n'était pas toujours sans conséquences.

Ils étaient de retour au centre de contrôle, un lieu bien plus rassurant et vivant avec ses lumières et ses bips qu'émettaient les nombreuses consoles qui tournaient certainement en permanence. On s'y sentait bien plus à l'aise que dans les corridors froids du niveau inférieur, où régnait une atmosphère oppressante et où le vrombissement des machines était remplacé par les complaintes et les cris de douleur de ceux qui avaient eu l'insolence de nuire à l'Empire.

- Monsieur... Comment est-ce que je dois vous appeler ?, demanda timidement Alyxtra. Et... Est-ce que je devrais... Revenir ici ?, ajouta-t-elle avec une légère hésitation, comme si la question était stupide.

Concrètement, elle ne savait pas si sa situation avait changé par rapport à ce qu'elle faisait déjà pour Argo depuis un an en tant qu'Informatrice.
#36931
On lui donna deux informations supplémentaires... en lui montrant l'avis qu'on venait juste de lui remettre. « Vous ne savez pas lire ? » Le nom était bien en clair, le nom du casino également, celui qu'on lui connaissait comme son Quartier Général, et ses multiples propriétés au sein du Secteur, et dans les secteurs mitoyens. « On va vous adjoindre un collaborateur pour la mission. » On poussa la porte sans prévenir. Enfin, ils furent prévenus, par un "tic" sonore qui indiquait un code d'accréditation suffisant. « Tiens, justement. »




« Pardon ? » Il songeait à quelque chose quand il avait entendu maugréer par-delà son épaule. Comme si la sliceuse venait de balbutier une protestation ou un avis contraire au Comité. Devant la face déconfite et perturbée de la jeune fille, il préféra penser qu'elle venait juste de marmonner dans son menton une réflexion trop haute. « Ne solliloquez jamais. Vos ennemis en tireraient de trop grandes conclusions. » Remontés enfin, de retour dans un endroit où les seuls cris étaient ceux des ventilateurs d'aération, et où les seuls battements venaient du coeur des employés, tous orientés sur leur tâche. Combien d'entre eux connaissaient la pièce d'en bas ? Combien l'avait visitée ? Combien y avait participé ?

Combien s'y étaient retrouvé assis du mauvais côté ?

« Comment m'appeler. » Ce n'était pas une question pour répéter. Il avait bien compris. Il s'étonnait juste que la leçon n'ait pas été retenue plus tôt. « Si vous ne savez pas, vous ne pouvez pas le savoir. » Pertinemment, la deuxième méritait peut-être une réponse. « Ca dépend. Si vos missions l'exigent, oui. A cet étage. Si votre comportement l'exige, oui. A l'étage du dessous. » Il pointa un index en l'air. « Pour l'instant, l'étage du dessus. » Il la fit passer devant. Il admira le roulement délicat des fesses plates et sans artifice, et passa devant elle pour cliquer sur un cylindre. La porte schuinta sans un bruit et laissa voir... Beau-Cheveux, devant un mur de bouclier énergétique gardé par deux commandos et un agent a l'air fatigué. « Tiens, justement. » L'agent pointa Alyxtra. « Vous allez accompagner monsieur Daran sur le terrain. Capture de VIP. Vous rassemblerez des preuves. » Par le tiroir, il lui donna une copie de l'avis. « Tiango Ommega. Chagrien propriétaire de la société Cardass. Il dirige plusieurs casinos comme écran de blanchiment d'argent pour la pègre locale. Son casino principal est le casino Tatoo-Win. » Il croisa les doigts en roulant des yeux. « Comme votre copain en sait visiblement pas lire les avis, je retranscris. » L'homme sans plaque posa une dernière fois la main sur son épaule. « Remplissez cette mission. Et nous reparlerons de votre statut parmi nous. »
#36934
Sareth leva les yeux au ciel en se gardant d'exprimer quoi que ce soit de plus verbalement et non verbalement, ayant très envie de coller une claque à ce petit malin caché derrière ses barrières et ses Death Troopers... Il était donc impossible de leur donner tort à ceux là ! Ensuite vint la question des collaborateurs... Sareth déteste les collaborateurs, il n'est pas doué pour les missions en équipe, c'est bien pour ça que Rooker reste dans le siège et lui donne les instructions... Lorsqu'il entendit le tic, il tourna la tête pour voir ce qui se passait derrière. Quand soudain, grande surprise, la demoiselle qu'il recherchait depuis dix minutes apparut dans la pièce accompagnée d'un type... Sans plaques ? Qu'est-ce que c'était que ce type ? Il était bien trop vieux pour être un stagiaire... Ces genres de paradoxes ne plaisaient pas à Sareth, dans le doute il décida de rester aussi calme qu'il ne l'était jusqu'à présent. Bien qu'un léger sourire en coin arborait son visage en voyant le visage doux quoi qu'un peu craintif de la jeune sliceuse... Sourire qui s'effaça immédiatement lorsque l'abruti derrière sa vitre provoqua encore une fois Sareth en se moquant de son sens de l'observation... Il tourna sa tête vers son interlocuteur, restant parfaitement neutre. Ne pouvant se permettre de lui hurler dessus, il ressassa donc toutes les vilaines réflexions dans son esprit, "T'aurais dû te lancer dans une carrière de saltimbanque, pas d'agent du BSI." "On t'as pas sonné tête de nœud." "Viens me le dire de l'autre côté de la vitre, petite raclure." "Et toi tu vas apprendre à lire dans mes phalanges !" "Je sais peut être pas lire mais je sais être poli, espèce de balais à chiottes."... Le reste devenait de plus en plus grivois et vulgaire, nous n'avons donc pas jugé utile de le montrer. Une fois calmé intérieurement, Sareth répondit calmement :

- Navré, sans doute avais-je la tête ailleurs, ce qui compte c'est que j'aie bien compris les tenants et les aboutissants de la mission, non ? Quoi qu'il en soit ça sera fait monsieur. Termina-t-il en hochant la tête

En temps normal Sareth aurait fait une ou deux réflexions mais il n'était pas d'humeur, il voulait juste quitter cette atmosphère oppressante... Il était près à tout pour ça, même à laisser le plus débile des impériaux passer pour le plus malin. Le jeune mercenaire se disait qu'après tout, il allait passer la suite de sa journée en bonne compagnie, il valait donc mieux éviter de se faire remarquer si près du but. Intérieurement, le jeune mercenaire continuait de prier pour vite sortir d'ici.
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