L'Astre Tyran

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Planète abritant nombres de fermiers. Plusieurs centres d'entrainement de commandos et de soldats résident sur cette planète. Sans capitale, plusieurs petites villes et villages l'a compose, dont une colonie, vestiges d'un refuge rebelle.
Gouvernement : Neutre
#39405
Elle n’avait qu’une idée en tête. Et pour le coup, lorsque la rouquine était décidée à quelque chose, c’était compliqué de lui faire changer d’avis. Alors quand en plus on lui avait fait comprendre que ce qu’elle désirait était hors de portée, c’était en quelque sorte la précipiter dans la gueule du loup. Dans l’histoire, le loup qui attirait Misha était noir et gris, et cornu. Il demeurait inaccessible pour elle, tantôt ils avançaient séparés dans leurs apprentissages, tantôt ils assistaient aux entraînements de l’autre sans pouvoir s’affronter directement. Elle avait bien tenté, une fois ou deux, de lancer l’idée, mais cela s’était soldé par un échec à chaque fois, ses demandes étant souvent ignorées, ou repoussées sans qu’on ne lui explique pourquoi. Et elle en sortait vraiment frustrée. Et quel meilleur moyen de combattre la tentation qu’en y cédant ? Aussi, elle s’était renseignée. Sur où il passait ses journées. Comme un limier, elle l’avait traqué, prenant tous les renseignements possibles, observant et notant chaque détail qu’elle pouvait noter. Finalement, elle avait compris qu’il passait le plus clair de son temps soit à l’entraînement, soit dans ses appartements, soit dans un étrange endroit qu’elle avait eu du mal à localiser.

Mais finalement, elle l’avait trouvé, et elle avait décidé de suivre la piste qui lui était ouverte. Ses pas la menèrent jusqu’à lui. Ce n’était pas dans la ville, non, c’était à l’écart, et il avait fallu qu’elle fasse un peu de route, en surveillant toute fois que personne ne la suive. Elle s’était d’ailleurs délestée de son armure, dont elle n’avait pas encore l’habitude, comme d’autres Mandaloriens, de la porter en permanence. Pour l’instant, le matériau était encore trop lourd pour ses épaules, et elle ne se sentait pas encore assez agile avec. C’était une question d’entraînement et d’habitude sans doute, et elle avait pour certitude que ça viendrait avec le temps. Du coup, en guise d’habillement, elle portait une superposition de tissus plus ou moins légers, à la manière de kimonos, pour lui permettre de prendre ses aises et de se mouvoir au plus confortable.

L’endroit sur lequel elle posait les yeux était vraiment… Bucolique et presque romantique au final. La petite cascade, et ses eaux qui se jetaient en contrebas, le clapotis de l’eau paisible sur les rochers, la prairie délicate qui s’étendait à ses pieds. Elle comprenait pourquoi le lieu était un lieu de méditation. Elle aussi aurait pu se laisser porter, si elle avait été habituée à méditer. Mais ce n’était pas pour ça qu’elle était là. Non, c’était pour lui, assis dans l’herbe, presque dans un état second. Que faisait-il au juste ? Il ne l’avait pas entendue arriver ? Elle n’avait pourtant pas fait spécialement attention au bruit qu’elle avait pu faire…


- Je savais que je te trouverai ici…
Modifié en dernier par Misha Kist le mar. 1 mars 2022 14:00, modifié 1 fois.
#39411
« O'r baarpir bal jair »

( Dans la sueur et les cris )


Quelque temps passèrent, des jours, des semaines, des mois ? Ça lui importait peu, en fait il avait laissé de côté la notion du temps. Ses journées se résumaient à peu de chose, beaucoup d’entraînement du corps, de préférence jusqu'à l'épuisement. Puis y’a le cas de l’entraînement de l’esprit. En discutant avec Marak, Riks s'est rendu compte qu’il était beaucoup plus réceptif aux récits racontés qu'aux enseignements de cours magistral traditionnel. Écoutant des audio de toute sorte sur la culture Mandalorienne, l’histoire des guerres passées, des enseignements divers sur la voie du Mandalore, des expériences et témoignages, tout ce dont Riks le gavait jusqu’à l’écoeurement. Certains sujets, plus en accord avec sa personnalité, coulaient comme de l’eau sous un pont, d’autres soulevèrent beaucoup plus de questionnement. Le bien et le mal, le chaos et l’ordre, la lumière et l’obscurité… viande ou salade pour souper ?

Ce qui nous amène à cette dernière étape de la journée, la méditation. Un moyen parmi tant d'autres pour faire sortir le «méchant», garder le corps et l’esprit occupé font aussi partie d’une solution. Pour le commun des mortels, la méditation trouve surtout une utilité pour relaxer, d’où un panorama paisible est souhaitable pour calmer la chute d’un dur retour à la réalité en ouvrant les yeux. Pour un sensitif, la méditation, en plus des vertues apaisante, se veut aussi une forme d’entraînement, apprendre à focuser son esprit à un endroit en particulier, ou au contraire s’ouvrir à son environnement et canaliser son énergie pour recharger ses batteries, contrôler ses émotions, garder la tête froide, croire et avoir confiance en soi, faire abstraction des distractions….



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Parlant de distraction, la voici qui fait son entrée… La détection de sa présence résonna chez Marak comme un signal d’alarme, ses pensées était tournée vers lui, mais pourquoi ? Il l’avait croisée à quelque reprises ces derniers temps, sans lui parler pour autant, préférant mettre une distanciation minimum avec le genre féminin pour une durée indéterminée, mais simplement que dernièrement, il la voyait souvent apparaître dans son champ de vision, tout près des angles morts. Marak pris une position plus relax, assis dans l’herbe, moins focus pour passer incognito parmi le commun des mortels. Il la laissa s’approcher sans trop réagir, après tout cet endroit ne lui était pas exclusif.

Elle portait une superposition de tissus, à la manière de kimonos. pour lui permettre de se mouvoir au plus confortable, alors que Marak n’avait aucunement varié sa garde-robe, mêmes vêtements, pantalons tactiques noir, t-shirt moulants , aux couleurs différentes en rotation selon les journées.


    « Misha: Je savais que je te trouverais ici… »

    « Marak: Hum…C’est bien connu, les humaines savent tout ! Mais je ne savais pas que j’étais tant désiré, que me vaut l’honneur, en cette si paisible journée, de voler la vedette de vos pensées ? »



#39412
Il fallait avouer qu’elle était impressionnée par son calme. Lorsqu’elle était arrivée, elle l’avait trouvé dans ce qui semblait être une phase de méditation, ou quelque chose du style, et elle avait forcément troublé son calme. En fait, elle espérait même intérieurement l’avoir surpris. Mais rien, pas l’ombre d’un tressautement, pas même un lever de sourcil. Juste une petite phrase anodine, lancée dans les airs, en sa direction pour qu’elle la rattrape au vol, comme si de rien était. Il y avait même une petite pointe de moquerie, dans le fond, en lui disant qu’il savait bien que les humaines savaient tout. Ce n’était pas faux pour autant.

Mais il était curieux, et elle le comprenait. Qu’est ce qui la poussait à venir à sa rencontre, alors que jusque là ils s’étaient poliment ignorés ? Même elle, elle ne le savait pas vraiment. L’interdit sans doute. Enfin, on ne lui avait pas interdit grand-chose, hein, mais on lui avait gentiment fait comprendre qu’il valait peut être mieux qu’elle évite de se confronter à lui. Et franchement, à part le fait qu’il semblait plus âgé qu’elle, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi. Il n’avait pas l’air si redoutable, bien qu’il ai une carrure plus impressionnante que la sienne.


- Je dois avouer que je suis venue par curiosité.

Et si l’explication pouvait sembler surprenante de prime abord, elle n’en était pas moins vraie. La jeune femme aux cheveux de feu s’avança vers le cornu, suffisamment près pour être qualifiée de proche, mais suffisamment loin pour rester hors de portée d’une allonge rapide qu’elle n’arriverait pas à contrer. Ses yeux parcourèrent la peau de Marak, comme si elle allait pouvoir déchiffrer ses tatouages. Mais elle ne le pouvait pas, et son regard pouvait être interpreté autrement.

- J’essaie de comprendre pourquoi on m’empêche de t’approcher, de te combattre. Pourquoi toi-même tu restes à distance. Ca m’intrigue.

Elle pinça légèrement les lèvres, et haussa les épaules en souriant.

- Et je dois avouer que quand quelque chose m’intrigue, j’ai beaucoup de mal à en faire abstraction. La curiosité des humaines, j’imagine, hein….
#39413
« Beriuvaor, bu'cala, motir teg »

( Curiosité, avouer, comprendre )


La jeune femme aux cheveux de feu s’avança vers le cornu, suffisamment près pour être qualifiée de proche, mais suffisamment loin pour rester hors de portée d’une allonge rapide qu’elle n’arriverait pas à contrer. Ses yeux parcourûrent la peau de Marak, admirant ses tatouages, et son regard, laissait présager chez Marak une multitude de scénarios dont le dénouement de la plupart d’entre-eux pourraient accomplir la «prophétie de la savane»

    « Misha: Je dois avouer que je suis venue par curiosité. »

    « Marak: Et comment puis-je satisfaire cette curiosité ? »

    « Misha: J’essaie de comprendre pourquoi on m’empêche de t’approcher, de te combattre. Pourquoi toi-même tu restes à distance. Ça m'intrigue… Et je dois avouer que quand quelque chose m’intrigue, j’ai beaucoup de mal à en faire abstraction. »

    « Marak: J’imagine qu’on ne veut que «ton bien» à la base, et ça revient à une question de confiance.

    J’imagine, compte tenu de mes antécédents, que je n’ai pas suffisamment la confiance de Vrad, que je ne suis pas encore prêt à me mélanger avec le reste du monde ici, que je dois poursuivre mon éducation de la culture mandalorienne. Si c’est le cas je ne le blâme pas, ça m’arrange un peu à vrai dire, ça me permet de mieux comprendre les changements que je dois apporter pour mériter d’être un Mando, tout comme toi d’ailleur… félicitation en passant pour ton beskar’gam….

    Bref, je veux aller trop vite, et Vrad veut être très prudent, il a quand même pris un risque en acceptant de m’avoir à ses côtés, alors je m’adapte à leur rythme tranquillement. Ce lieu me permet de couper la poire en deux et calmer les frustrations…

    Pourquoi on t’empêcherait de me combattre par contre ça, «je l’ignore totalement», mais il y a un adage… humain je crois, qui dit qu’en affaires, il est important d’apprendre de ses erreurs, mais il est primordial d’apprendre des erreurs des autres pour éviter de les reproduires, et ainsi se démarquer… et en fait, ça se transpose assez bien dans pleins de sphères ! Moi je dis juste… Vrad et quelques-uns de ses vods ont essayés de m’en montrer au maniement de beskad, et ça s’est terminé abruptement alors que Vrad aurait été transpercé d’un flanc à l’autre et que son frère ne subisse un sort semblable avant que quiconque n’est eu le temps de réagir, eût été un vrai combat ! Ça gelé un peu l’ambiance depuis.

    Donc je peux comprendre qu’ils aient tous des réserves, et qu’ils ne souhaitent pas miner ta confiance en tes moyens, mais bon… j’imagine que si tu poses la question, c’est qu’à quelque part tu as ce désir de… «tester la marchandise» ?
    »

    « Misha: La curiosité des humaines, j’imagine, hein… »

    « Marak: Très bien… Propose ton défi, lieu, heure, choix des armes Et si j’accepte, ta curiosité sera satisfaite, peu importe le résultat, ou tu vas vouloir recommencer encore et encore jusqu’à ce que je te laisse gagner sur moi ? »
#39415
- J’ai pas besoin qu’on veuille mon bien en fait. J’ai besoin de personne pour ça. J’ai toujours su me débrouiller seule et c’est clairement pas aujourd’hui que ça va changer.

Peut être qu’elle semblerait arrogante, ou bien trop sûre d’elle, mais très honnêtement, ça lui importait peu. Parce que ce qu’elle disait était vrai. Depuis qu’elle était partie de chez ses parents, de Corellia, elle n’avait jamais eu besoin de personne pour avancer. Enfin, un coup de main de temps en temps, comme lorsqu’elle avait été soignée par les mandaloriens après son terrible crash. Mais en tout cas, elle n’avait pas eu besoin qu’on prenne soin d’elle. Elle était assez grande et assez débrouillarde pour s’en sortir à chaque fois. Et elle n’avait pas peur de ce qui pouvait lui arriver, jamais.

- Enfin, ça n’arrange pas mes affaires ça. Parce que du coup, ça veut dire qu’il ne ferait pas assez confiance à l’un de nous deux pour nous laisser nous affronter ? Entendons nous bien, ce n’est pas une question de simple soif sanguinaire, je n’ai pas pour objectif que les choses se terminent dans un bain de sang mais… Les Mandaloriens… Ils combattent depuis leur plus jeune âge, ils sont entraînés pour ça, et combattent tous de la même manière. Je voulais savoir ce que ça faisait de se frotter à quelqu’un de l’extérieur, comme moi, qui aurait les rudiments de leurs techniques de combat.

De la manière qu’il décrivait les choses, et ce fameux combat avec Vrad et les vods, elle n’aurait qu’assez peu de chances de s’en tirer indemne apparemment, mais… Non. La curiosité était beaucoup trop forte pour ne pas se laisser aller à cette envie de découverte.

Elle s’avança de quelques pas vers lui. Il ne refusait pas sa proposition, au contraire, mais il semblait presque blasé finalement de voir qu’elle était décidée. Par contre, elle hocha doucement la tête à la négative.


- Je suis combattive, mais je sais également reconnaître ma défaite si tu me l’inflige. Comme dit, je veux juste connaître le niveau de celui qui est entraîné en même temps que moi. Voilà tout. De coup… On pourrait dire… Un combat simple, au bâton, demain en milieu de matinée un peu à l’écart de la ville, histoire qu’on ne nous empêche pas.

Le rendez vous était fixé. Et pourtant, elle ne s’en alla pas. Pire, elle s’assit devant lui.

- Dis Marak. D’où viens tu ?
#39418
« Tkiriyr sewi »

( Rousse bornée )



    « Misha: J’ai pas besoin qu’on veuille mon bien en fait. J’ai besoin de personne pour ça. J’ai toujours su me débrouiller seule et c’est clairement pas aujourd’hui que ça va changer. »


Marak laissa aller un léger sourire. Sa réponse laissait sous-entendre qu’elle n’avait pas compris le 2e degré à «ton bien», qui faisait plus référence à sa propriété plutôt qu’à son bien-être. Une femme tel qu’elle est, on peut aisément supposé bientôt une file de prétendants cogner à tour de rôle à sa porte. Belle, combative, compétitive… de quoi défier le contrôle des naissances du système Mandalorien ! Mais advenant un rapprochement avec Marak, imaginez la déception de tout ce beau monde, avec l’exemple semi-publique qu’il a infligé à Vrad et ses vod à l’entraînement, rares sont ceux qui oseront le défier, du moins on pourrait en douter. Du coup on en profite pour le tenir à l’écart juste un peu pendant sa formation pour ferrer la jeune demoiselle, tout juste au-delà d’un retour en arrière possible, qui vient de graduer dans les rangs mandaloriens. Y’a sans doute une chance que la logique de Marak soit dans l’erreur, mais la loi de plus fort et du plus méritant emprunte souvent des chemins quasi-identique. Bref, sa réponse résonnait la détermination, convaincante, il fallait au moins lui accorder son sens du verbe !

    « Misha: Enfin, ça n’arrange pas mes affaires ça. Parce que du coup, ça veut dire qu’il ne ferait pas assez confiance à l’un de nous deux pour nous laisser nous affronter ? Entendons-nous bien, ce n’est pas une question de simple soif sanguinaire, je n’ai pas pour objectif que les choses se terminent dans un bain de sang mais… Les Mandaloriens… Ils combattent depuis leur plus jeune âge, ils sont entraînés pour ça, et combattent tous de la même manière. Je voulais savoir ce que ça faisait de se frotter à quelqu’un de l’extérieur, comme moi, qui aurait les rudiments de leurs techniques de combat. »

    « Marak: Les techniques de combat des Mandaloriens sont éprouvées dans l’histoire de leurs guerres et fonctionnent dans 90-95% des cas rencontrés. Et en pratique, rarement tu vas te battre au corps à corps, tes pistolets blaster seront tes meilleurs amis dans la plupart des affrontements. Autrement, les choses vont inévitablement tourner au bain de sang, si tu prends cette option, il faut être prête à le faire, pas juste à moitié. Pourquoi tu penses que les vilains survivent toujours ?… Parce que les gentils se restreignent au moment crucial ! »

    « Misha: Je suis combative, mais je sais également reconnaître ma défaite si tu me l’inflige. Comme dit, je veux juste connaître le niveau de celui qui est entraîné en même temps que moi. Voilà tout. De coup… On pourrait dire… Un combat simple, au bâton, demain en milieu de matinée un peu à l’écart de la ville, histoire qu’on ne nous empêche pas. »

    « Marak: Tu crois vraiment que les Mandaloriens m’ont formé au combat jusqu’à présent !? Ils vont m’apprendre pleins de choses, oui, mais au corps à corps pure j’ai un gros doute. Tu peux me croire sur parole, tu es une combattante décente, mais en comparaison je suis comme un dieu fouleur de sol, caché parmi la population générale. Mais comme tu insistes tant, tu comprendras mieux demain j’imagine ! et ta curiosité sera satisfaite. »

Le rendez vous était fixé. Et pourtant, elle ne s’en alla pas. Pire, elle s’assit devant lui.

    « Misha: Dis Marak. D’où viens tu ? »

    « Marak: [soupir…] Assez les questions du passé, tu as un duel au bâton à préparer pour demain, et n’oubli pas ton medkit. Profite bien du paysage, moi je dois rentrer, j’ai encore un ou deux truc à faire avant la tombée de la nuit. On se voit demain ! »

Marak se leva tranquillement alors qu’il parlait, puis tourna les talons lorsqu’il eut terminé, d’un pas lent il commença à s’éloigner pour se fondre dans le décor s’il n’était pas interpellé par la rousse bornée… héhé
#39483
Misha haussa un sourcil avec un sourire au coin des lèvres. Décidemment, le Zabrak était plus qu’insolent. Il était arrogant, imbu de sa personne, et elle ne rêvait que de le réduire en bouillie de ses propres mains. Evidemment, elle savait plus que bien qu’elle n’avait aucune chance d’arriver jusque là, mais elle n’aimait pas son attitude, et aurait aimé trouver un moyen de le punir. Elle s’assit donc dans l’herbe devant lui, et lui posa sa question.

Seulement, elle avait bien senti qu’il n’avait aucune envie de répondre à celle-ci. Déjà parce que ses mots étaient plus qu’évasifs, et accompagnés d’un soupir. Et puis parce qu’il se leva et tourna les talons, sans même un regard pour elle. Il la méprisait, c’était certain, et il ne s’en cachait même pas. Il estimait sans aucun doute qu’elle n’était même pas digne de s’adresser à elle, et encore moins de la convaincre. Mais qu’est ce qu’il y avait de pire qu’une rousse determinée ? Une rousse vexée.

Elle laissa Marak s’éloigner, sans chercher à le retenir. Elle avait bien compris que ça ne servirait à rien. Ils se retrouveraient le lendemain pour s’affronter. Enfin pour se faire écraser sans doute. Mais ce n’était même pas un problème pour Misha. Elle l’accepterait volontiers, tant qu’elle avait enfin la possibilité de s’y mesurer. Le Zabrak disparu à l’horizon, la rousse s’installa plus confortablement, laissant son dos venir se poser au sol, les mains au dessus de la tête. Le soleil caressait doucement sa peau, et ses yeux se fermèrent.

Les choses changeaient autour d’elle. Elle avait fait des choix, elle avait choisi une voie qui semblait lui convenir mais qu’en était-il réellement ? Certaines choses, certaines personnes refusaient de quitter son esprit, bien qu’elle se sente guidée. Elle allait perdre son indépendance, celle qu’elle avait tant recherché, celle qu’elle avait tant chassé. Finies ses expéditions décidées sur un coup de tête, terminées les rencontres inopinées. Est-ce qu’elle était vraiment prête à tout ça ? Il ne lui restait plus longtemps…

Au bout d’un long moment de réflexion, et de détente, elle finit par se relever, et pas quitter l’endroit. Elle était prête pour son affrontement du lendemain. Il ne lui restait plus qu’à s’y rendre.
#39489
« Vercopaanir par jatne, tsikador par dushne »

( Espère pour le meilleur, prêt pour le pire )


17:30, heure locale
Corcord Dawn - Vers l’infirmerie… la veille du duel


Sur le chemin du retour vers ses quartiers, Marak était songeur envers son duel du lendemain, hésitant sur l’angle d’approche de cet affrontement. Et comment tout ceci sera interprété par le reste de la communauté, une fois su ? Pourtant il avait investi beaucoup d’efforts pour l’éviter, pas Misha nécessairement, mais l’affrontement comme tel. Il transpirait l’arrogance par tous les pores de sa peau, parlait de lui comme d’une entité divine, normalement c’était suffisant pour éloigner quiconque cherchant à éviter les problèmes, mais Misha passa au travers des mailles du filet, pour la 2e fois. Elle continuait à nourrir sa curiosité à son égard, alors qu’il tentait tant bien que mal à passer incognito de sa formation sans histoire.

Devrait-il aller jusqu’à l’humiliation totale ? La blesser ? Non. il avait choisi de suivre une autre voie, malgré que la tentation soit présente, il ne devait pas y succomber. Il n’était pas là pour ça, tout le contraire en fait, et cela compromettrait bien des projets, autant pour Misha que pour lui-même. S’eut été pourtant si simple de répondre à ses questions, de partager et lui faire visiter des endroits via son imaginaire à travers ses aventures dans le monde criminel, de chasseur de prime, avec des Jedi, des Sith, des Gris… Créer des liens avec les personnes qui l'entourent, tout cela est tellement simple, mais quelque chose l’empêche de prendre la main qu’on lui tend: pratiquement toutes ses histoires expose le fait qu’il est un sensitif, un petit détail important, les mandaloriens et les sensitifs ne font pas bon ménage, quand on explore leur historique de guerre.

Autres temps, autres mœurs direz-vous ? Peut-être ! Mais il n’y avait pas là de chance à prendre pour l’instant… Seul Vrad était au courant de cette honnêteté voilée de la part de Marak, depuis le début. Jusqu’ici, il avait réussi à ne pas trop s’exposer au grand jour et demeurer subtile dans ses manipulations de la force, comme si Marak, bien maladroitement, tentait de faire changer l’opinion générale des mando envers les sensitifs. Mais comme le géant est visible de loin, il attire plus souvent qu’à son tour les problèmes de par sa visibilité. La meilleur façon pour lui de passer au travers de cette épreuve, se disait-il, fût d’avoir que le stricte minimum d’interaction, le plus platonique possible, passer sous le radar de tout le monde, tranquille dans son coin, s’occupant de ses affaires, se concentrant sur son apprentissage et se discipliner « à faire la bonne action. »

Ses réflexions le mena jusqu’à l’armurerie, où il réquisitionna des armes en bois. On lui offrit le choix entre des bâtons de 6’ (1.80m), des Beskad d’entraînement en bois, une réplique adulte des jouets pour enfants. Il y avait bien d’autres choix plus exotique, mais le risque de blessure grave lui fît avorter ces options, peut-être la prochaine fois songea-t-il. Il prit 4 beskad d’entraînement et 3 bâtons.

Il se dirigea ensuite à l’infirmerie, où il requisitionna un Medi-Kit, du lourd, mais étant donné la situation dans l’espace mandalorien, on lui refusa cette demande, justifiant que tous les Medikit allaient en priorité à l’effort de guerre. On lui offrit en revanche, un Medi-pack, une version allégée du Medi-Kit, pour une somme de 2500 Crédits. Une couverture fût offerte en prime pour les nuits un peu fraîches à cette période de l’année.



    « Marak: On se connait à peine, qu’elle me fait crasher toutes mes économies... »

    « Infirmière: Qui donc ? »

    « Marak: Personne ! Je pensais à voix haute... »

    « Infirmière: Ah bon d’accord… Si vous avez besoin d’aide pour faire un traitement, je serais ravi de vous «assister» »

    « Marak: Peut-être à mon retour, si vous avez besoin de pratiquer, je pourrais vous servir de cobaye ! »

Alors qu’elle acquiesça de la tête, sans rien dire, visiblement gêné de par cette opportunité, Marak lui fît un léger sourire, l’inspectant du regard aller-retour, avant de tourner les talons, l’infirmière se tortillait le corps légèrement tout en se mordillant la lèvre. L’uniforme, les courbes, le désir, l’envie ! Un fantasme que plusieurs rêveraient de réaliser, pour Marak, un prix de consolation pour espérer bien dormir demain soir !

Le lendemain, Marak ne changea rien à sa routine, pour ne pas éveiller les soupçons, il trimballa plus d’équipements qu’à son habitude, mais sinon, rien ne laissait présager les évènements en milieu de matinée. Sa routine d’entraînement l'amenait à sortir des fortifications de Concord Dawn, Il avait choisi de s’arrêter dans une des forêts sur son parcours, offrant un couvert sur les activités à venir. il nettoya une zone d’affrontement des plus gros débris pour installer les limites de l'arène de combat. Une fois terminé il lui restait un peu moins d’une heure avant son arrivé prévu, il avait laissé des traces évidentes, si elle avait pu le traquer une fois… aujourd’hui elle n’aurait aucun mal. Il profita de ses derniers instants de calme pour méditer un peu sur le sort qu’il réserverait à son adversaire, en faisant quelques moulinettes, tantôt avec le bâton, tantôt avec la beskad d’entraînement.




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By Misha Kist
#39600
Elle n’avait aucune chance, et si elle devait complètement être honnête avec elle-même, elle aurait abandonné avant même d’approcher la zone de combat. Seulement voilà, même en sachant qu’elle se dirigeait droit vers une cuisante et humiliante défaite, la rouquine n’était pas du genre à abandonner. Pire, elle était du genre têtue, et ça lui avait valu de nombreux ennuis avec certains de ses congénères, par exemple lorsqu’elle était plus petite et qu’elle refusait de laisser l’ascendant à ses compagnons masculins, qui voulaient absolument mener les jeux en le lui refusant, sous prétexte qu’elle était une fille. Bref, c’était de l’histoire ancienne, mais c’est le genre de chose qui vous marque, finalement et qui forge un caractère. Et c’était pour ça qu’elle continuait à avancer vers la défaite, le menton levé.

Il était temps de le retrouver. Ils ne s’étaient donné rendez vous nulle part, il semblait compter sur son instinct de chasseresse. Après tout, il n’avait pas tort. Même si elle n’était pas sensitive, elle avait déjà réussi à le trouver, à le traquer, à le suivre. Et pour le coup, on ne pouvait pas dire que cette fois il avait cherché à être discret. Un éléphant n’aurait pas laissé moins de traces. Elle n’eut aucun mal à accéder à sa position. Là, elle le vit, dans la clairière, effectuant des moulinets avec ses armes.

Elle l’observa un instant, pas cachée, mais pas entièrement dévoilée non plus. Juste pour jauger son adversaire. Ou alors était-ce parce que sa raison lui hurlait de partir le plus loin possible. C’était une option qui était à envisager, dans la mesure où ça semblait la plus raisonnable. Pourtant, ses sourcils se fronçèrent, et elle se décala, pour manifester sa présence. Le menton haut, le pas fier, elle s’approcha du terrain de combat qu’il avait aménagé. Elle ressemblait face à lui à un petit chat qui aurait été vexé et qui voudrait impressionner une proie un peu trop grosse pour lui. Oui, c’est ça. Face à Marak, Misha ressemblait à un petit chat fragile qui feulait bien trop fort, sans pour autant émettre un son.

Il allait la dévorer en une bouchée. Elle le savait, mais le mal était déjà fait.


- Je suis là.
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By Aldrax Kist
#39656
Attention mes RP contiennent des scènes explicites ou des sous-entendus de nature à choquer


10:05, heure locale
Corcord Dawn - dans les sous-bois...


Là, il l'aperçut, à demi-couvert dans la faune, l’observant de loin, voir hésitante entre l’idée de s’approcher ou de repartir d’où elle arrivait.

Elle resta là un moment alors que je terminais quelques réchauffements, elle ne semblait pas certaine de ce qu’elle venait faire ici. Elle passait en revue les “pour” et les “contre” de cette rencontre, cela en vaudrait-il la peine, au final pour elle ? Pour Marak c’était l’évidence même, rien de mieux que de s’en prendre un bon coup, pour partir la journée d’entraînement avec le sourire !

Fierté mal placée, ou détermination, elle finit par faire connaître sa présence et s’approcha à distance. Elle donnait l’impression face à lui à une petite chatte qui cherche les problèmes et qui voudrait impressionner une proie trop difficile à gérer pour elle à grand coup d'effluve de phéromones humaine. Il allait la dévorer en une bouchée, la petite chatte... Elle le savait, et c’est bien pour ça qu’elle restait plantée là au final ! Le duel c’était juste un brise-glace ! Séduction 101


    « Misha: Je suis là. »


    « Marak: Bien dormi ? »

Sans trop attendre une réponse dans la seconde, il enchaîna.

    « Marak: Ce soir, je peux te garantir que ce sera le cas ! »

Marak déposa ses armes sur l’arbre près de lui, laissant le temps à la petite chatte d’acérer ses griffes un peu et de gémir quelconque provocation

    « Marak: Tu souhaitais savoir d’où je viens… Alors voilà... Là d’où je viens, on parle rarement de vive voix de nous-même, on apprend à connaître les autres par l’observation, l’analyse du non-verbal, et beaucoup de “combats”, comme le duel que tu m’as lancée, chez nous une femme qui propose un duel comme tu l’as fait, c’est qu’elle est intéressée à plus que ses beaux yeux, si tu lis bien entre les lignes.

    Pas d’armure, le stricte minimum pour les vêtements. Ton corps est ton armure, si tu en prends soin, tu tiendras longtemps, et si tu gardes cette habitude dans la vie de tous les jours, ça augmentera la durabilité de ta…
    [cherchant le mot en Mando’a pour dire Armure, mais son petit sourire en coin laissait sous-entendre plusieurs sens tordus aux différents mots qui pouvait prendre la place du mot original] Beskar'gam, considérablement. »

Marak avait déjà prévu le coup et était déjà en tenu de short combat pour l’occasion, à l’exception de son T-shirt qu’il enlevait à l’instant, dévoilant ainsi le détail de sa massive musculature, une oeuvre-d’art sculpté dans la chair, la sueur, et les cris… ainsi que nombres de tattoos tribal parcourant la majeur partie de son corps, également un impressionnant état de scarification, partiellement dissimulé dans les portions ancrées des tattouages. Lacérations, perforations, brûlures, pour qui savait lire les types de blessures, c’était tout un roman qu’on pouvait interprèter...

    « Marak: Mais comme tu ne viens pas de chez nous… je ne tiendrai pas compte de l’intention que tu m’as annoncé, et j'essaierai d'interpréter tes paroles, le plus humainement possible, même si ça risque d’être dur…

    J’ai choisi l’endroit, à toi de choisir les armes, mains nues, bâton, ton choix ! On se tape sur la gueule ou pas ?
    »
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