L'Astre Tyran

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Planète pendant longtemps oubliée, où sa surface n'était que ruines fumantes, l'intervention de l'Empire et de la Corporation à sa terraformation, a poussé Télos vers des sommets inimaginables. Devenue Capitale du Secteur Corporatif et important centre culturel, Télos est devenu un monde paradisiaque et ultra-libéralisé.
Gouvernement : Neutre - Grandes affinités avec l'Empire
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By Jack Crypston
#32858
Monsieur nous sommes bientôt arrivé dans la citadelle, amarrage prévu dans 3 minutes.


Je regardai celui qui m'avais interpellé, Harold comme d'habitude. Je me retournai, pour l'observais de bas en haut, vérifiant les derniers détails, ça nouvelle carrosserie était rayonnante et d'une splendeur dorée qui à la lumière du vaisseau s'illuminait de reflet rouge et or. Ce revêtement était parfait dans sa simplicité, un corps d'or pur. Je répondis simplement.

Très bien.


Je fermai mon holopad je terminerai cette entrée de mon holojournal plus tard.

C'est nouveau, ces présentations monsieur, je pensais que vous aviez abandonné vos enregistrements ?


Je pris mon temps avant de répondre à Harold. Me saisissant de mes lunettes de soleil, me recoiffant légèrement, affichant un sourire tapageur à la petite glace qui reflétait mon image. Tout en reboutonnant mon tout nouveau costard, qui même pour moi, m'avais coûté une véritable fortune. Les manchettes étaient incrustées de diamants de 18 carat. Je m'étais habillé pour l'occasion, et même mon œil cybernétique ne fut pas épargné, coloré dans cette dorure tape à l'œil que j'adorais, cet accoutrement étais provocateur, je puais l'argent, et j'avais tous l'air d'un homme d'affaires à qui tout lui réussissait. En quelques sortes, ce n'étais pas faux, mais pour ce que j'allai demander, il valais mieux bomber le torse et se faire plus gros qu'on ne l'est vraiment. Je me retournai vers Harold.

Disons que ça peut toujours servir.


si vous le dites monsieur.


La dernière minute fut la plus longue, le croiseur consulaire s’arrêta au spatioport, le bruit sourd des moteurs qui se coupent étaient le signal que l'appareil était arrimé.

Et bien, je crois que c'est l'heure.


Vous êtes bien sur de ce que vous faites Monsieur ?


Bien sûr que je sais, ce que je fais, après tout Harold ne suis-je pas Jack Crypston, le plus grand businessman de la galaxie. Ahahahaha…


Mon rire se perdit dans le silence glacial de mon vaisseau. Trêve de plaisanterie, aujourd'hui, était un jour des plus importants. Contracter un nouvel emprunt ne me plaisait pas plus que ça, et à la vue du temps que j'ai mis pour obtenir les autorisations pour débarquer, il semblerait que les autorités n'avaient pas oublié le léger incident avec la T.I.ME. Je ne m’attarderai pas à traîner dans les ruelles, je commandai un taxi, pour qu'il m’amène directement aux portes de la Banque Central… Je n'amenai avec moi aucun garde ou autres trucs qui portaient un flingue, simplement Harold et moi. 5 min plus tard, je me retrouvai face à la large banque, je déglutis, renfonça mes larges lunettes avant de franchir les portes. Je me dirigeai vers le guichet le plus proche, refusant de faire la queue, je pris à part le client en tête de fille avant de lui glisser 4.000 Cr dans ces poches, récupérant son ticket en échange. À l'annonce de mon numéro, je m'avançai, et toujours avec un sourire provocateur, m'adressa à la jeune femme qui était au comptoir.

Bien le bonjour, je me présente Jack Crypston ! Un « y » dans Crypston, oui, je sais, c'est bien moi le célèbre millionnaire Télosien, l'étoile montante de l'armement, enfin bref trêve de modestie, je ne signe pas d’autographe. Comme vous le voyais je viens à vous !


Je prenais les poses théâtrales que j’affectionnai tant lors de mes négociations, Harold à mes côtés patienté tranquillement, sans dire un mot.

S'y, je suis là, c'est en vue de l'obtention d'un crédit, légèrement important, et j'apprécierai grandement...


Cette fois-ci, je m'approchai au plus prés cessant pendant un instant de gesticuler, et murmurant doucement ces quelques mots « En discuter en privée » Avant de me relever aussi tôt.
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By Destin
#33591
Une entrée en fanfare, une introduction pas piquée des hannetons, un genre de monologue transpirant de suffisance et une sortie brusque, sans même que le gars n'ait eu le temps de répondre.

Mais... il est con lui ou quoi...


Jack Critspon... Non Criptson... Cripston ! Ah, Crypston, avec un 'y'. Jack... Avant que le garçon ne soit complètement parti, on le héla devant tout le monde.

Monsieur !


D'accord, une banque propose des crédits. Mais le mieux c'était aussi de prendre rendez-vous au préalable.

Toute question rapport aux prêts se fait d'office en privé dans le bureau d'un Conseiller. Le mieux c'est de prendre un ticket là-bas, on vous appelera quand ça sera votre tour.


Pas de passe-droit aux parvenus. Passe-droit pour les VIP seulement. Quand Jack fut enfin sûr de passer, on vint le chercher en personne. Un homme roux, jeune diplômé, barbe de deux jours et taches de rousseur légères sur le nez pour réhausser un peu les yeux bleu clairs bien habillé vint le chercher en lui serrant la main, lui disant son nom - un nom quelconque, presque banal - avant de le conduire vers un bureau, au milieu d'un couloir où les portes coulissantes en fer gris s'amoncelaient en colonnes régulières. Le bureau en lui-même était fonctionnel, un peu personnalisé - photos personnelles, des éléments de décoration neutres et quelques crayons qui venaient de la maison - et lumineux. Une fenêtre donnait sur le ciel de Télos, parsemé de véhicules volants et de gratte-ciels aux lignes dures et impersonnelles.

Donc ! Monsieur... Crypston. Vous venez nous voir au sujet d'un prêt... pouvez-vous m'en dire un peu plus ?
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By Jack Crypston
#33611
Je me tournai déjà d'un pas assuré vers l'un des bureaux de la banque, avant que la personne du comptoir me rappelle à l'ordre...


Toute question rapport aux prêts se fait d'office en privé dans le bureau d'un Conseiller. Le mieux c'est de prendre un ticket là-bas, on vous appellera quand ça sera votre tour.



C'était marrant tout de même… Dès que j'allais dans une banque ça ne se passait jamais comme prévue, à chaque fois, c'était un peut comme si moi on me transposait dans le rôle de simple consommateur, et j'avoue que la sensation avait rien d'agréable. Je m’avançai jusqu'à la machine qu'on m'avait indiqué pour récupérer le ticket. Je la saisie avec deux doigts tirant d'un coup sec, puits monta le petit papier jusqu'au niveau de mes yeux, pris quelques secondes à l'observer, avant de négligemment tourner la tête.

Harold !


Oui monsieur ?


Garde moi ça, et passe moi mon datapad je vais voir ou ils en sont aux niveaux des commandes, quant à poiroter ici autant éviter de perdre plus de temps que de raison…



À vrai dire je ne patienta pas non plus trop longtemps à peine une dizaine de minutes était passé qu'une voix me fit sortir mon nez de mes affaires. Un type me tendit sa main, c'était l'un de ses jeunes bien habillé qui avait récemment décroché leurs diplômes, le genre de types que pondait le système à la douzaine, le genre de gars qu'on oubliait. Il m'avait dit son nom, et la seule chose que je me souvenais, c'est qu'il était des plus banals à peine appris déjà oublié. Je ne retenais pas les noms de mes employés, je n'allais pas m'amuser à retenir le nom des sous-fifres des autres industries. Quand j'arrivai dans son bureau après avoir traversé un couloir des plus barbants…. Je pris quelques instants à balayer du regard la petite pièce, en y repensant ces types aurait du m'être quelques choses dans ses couloirs des tableaux ou des photos par exemple, ou des portraits, c'était sympas les portraits à vrai dire surtout les miens ceux des autres en soi, je m'en fous…


Donc ! Monsieur... Crypston. Vous venez nous voir au sujet d'un prêt... pouvez-vous m'en dire un peu plus ?


Un prêt... Oui absolument ! Voyez-vous je suis l'actuel directeur de la Nostrom Company, c'est le nom de l'industrie que j'ai moi-même créer avec mes petites mains, nous nous sommes spécialisés dans l'industrie robotique de pointe. Nous avons reçu de bon résultat cette année, nous avons sus nous développer comme il le fallait et surtout nous avons avec le temps trouvé de solide client régulier. Maintenant que ma compagnie se trouve sur des bases solides, je souhaiterais obtenir un prêt pour pouvoir… Disons passer au niveau supérieur. Nous utiliserons cet argent pour soutenir une importante campagne publicitaire, acheter des infrastructures de productions supplémentaire et aussi de quoi financer une nouvelle branche qui se spécialiserait dans la recherche, l'élaboration et l'amélioration de nouveaux produits. Je souhaite emprunter une forte somme, mais j'y reviendrais compte tenu du montant, si je vous parle de vous à moi, entres hommes d'affaires sérieuses, vous comprendrez bien que je ne serais pas venue sans garantie, je suis prêt à m'être sur le tapis absolument toutes les actuelles possessions de la Nostrom Company. Pour pouvoir obtenir un prêt de 200 Millions de crédits. J’entends bien sur que cette somme peut paraître énorme, mais je suis disposé à répondre à toutes vos interrogations pour pouvoir écarter vos doutes par rapport à cette affaire et appuyer mes dires avec des chiffres.


Et paf ! Pluie d'informations dans ta gueule ! Et bien que le type en face a l'air d'un jeune rookie je ne prendrai aucun risque valait mieux se méfiait, je sortais ma stratégie argumentative habituelle... Car je voyais la négociation un peux en deux grandes écoles ceux qui jouait sur le temps, qui ne révélait qu'au compte goutte les informations qu'ils avaient et celle que je préférai la négociation dîtes coup de poing et bien qu'en bien des égard elle soit vue inférieur à la première stratégie, celle-ci se joué carte sur table et si on maniait suffisamment bien sa langue et qu'on maîtrisé son sujet, on pouvait transformer la technique de négociation la plus brute en quelques choses de fin qui pouvait facilement cueillir les meilleurs orateurs, j'avais largué la bombe maintenant plus qu'à voir les résultats.
Modifié en dernier par Jack Crypston le mar. 11 sept. 2018 17:29, modifié 1 fois.
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By Destin
#33839
Attendez, pas si vite ! Je vais pas plus vite que la musique...

Bon alors si vous avez des garanties bancaires... je vais voir ça...


Sur "Societe.holocom" on avait bilan comptable, nombre d'employés bla bla.

Alors, vu votre bilan comptable, je peux vous accorder un prêt, mais sur 3 ans, avec la mise en gage de vos trois usines. Nos taux sont de 5% par an.


Soit, pour un emprunt de 200 millions, un prêt à rembourser de 241,5 millions en 36 mensualités - 35 mensualités de 6.75 millions de crédits, et une dernière ajustée de 5,25 millions de crédits - et si pas de remboursement, saisie de l'entreprise ! On virerait les employés, et on revendrait les usines à prix coûtant ou sur plus-value potentielle.

Si Jack acceptait, il repartait avec un rendez-vous dans l'après-midi avec le conseiller spécial de la banque pour ce prêt spécial. La banque, indépendante, ne savait rien des déboires de Jack au sein du Secteur Corporatif, notamment concernant l'import d'unités de combat pour le compte d'une puissance étrangère du Sud qui voulait jouer aux commerçants de luxe... Secteur qui avait l'oeil sur ses activités. Attention aux dents longues !




En gros, deux options :
- Tu acceptes la mise en gage et les mensualités, et tu pars avec 200 millions
- Tu les acceptes pas et tu économises

Et n'oublie pas que les autorités corporatives t'ont à l'oeil...
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By Jack Crypston
#33860
Après avoir pesé le pour et le contre, réfléchit quelques instants, je me redressai et avec un grand sourire répondit.

Je vois… Et bien, c'est marché conclue alors !


Je lui tendis ma main biologique lui serrant poliment la sienne, le saluant et repartis. Après avoir vue le conseiller spécial de la banque, 200 Millions de crédits s’ajoutèrent au compte de l'entreprise. Une fois arrivé dans mon vaisseau, je me frottai les mains et souris à pleine dent. Bingo ! L'argent était dans la popoche et avec ça la Nostrom Company allait sortir du sol grouillant des entrepreneurs du Secteur Corporatif , mais cette sortie se faisait de manière brutale, j’atterrissais directement dans le haut panier, et de telles actions ne pourront être dissimulé trop longtemps à voir si cette sortie éclair des abysses de l'entrepreneuriat suivra une fin tout aussi éclair… Mais ça seul l'avenir me le diras.

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- J'ai choisi de signer et de prendre l'argent.
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