L'Astre Tyran

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Planète pendant longtemps oubliée, où sa surface n'était que ruines fumantes, l'intervention de l'Empire et de la Corporation à sa terraformation, a poussé Télos vers des sommets inimaginables. Devenue Capitale du Secteur Corporatif et important centre culturel, Télos est devenu un monde paradisiaque et ultra-libéralisé.
Gouvernement : Neutre - Grandes affinités avec l'Empire
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By Jack Crypston
#36196
La Nostrom espérait plus que tout recevoir une réponse, le temps passait et les factures recommençaient à s’accumuler on avait plus que jamais besoin d’un Gardien. Ce n’est qu’au bout d’une semaine que le comlink de Crypston vibra, une réponse nette tenant en quelques mots :


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IG 88 :

Arrivée sur Tèlos dans 3 jours.
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Quand bien même belle gueule espérait désespérément la venue du mercenaire droïde et pourtant maintenant que la réponse était là le comlink haut de gamme glissa des mains du millionnaire. Une boule à la gorge, l’angoisse aux lèvres, qu’est ce qu’il avait fait ? Invité un membre de la liste Noir dans ses propres installations, au moment où il était le plus affaibli, la machine était recherché dans plus de 40 secteurs pour être envoyé à la casse. Une machine à répandre la mort, une machine qui sera bientôt là, impossible de tout annuler sans prendre le risque d’attiser la colère du mercenaire. Les forces de la Nostrom étaient éparpillées, il fallait faire avec ce qu’on avait sous la main, on prépara au moins un semblant de garnison et on réquisitionna les deux corvettes crusader et quelques chasseurs Kihkraxz qu’on arrima à la baie d’atterrissage privée de la société pour prévenir du pire.

Jour J Arrivée d’IG88


Jack était là, assis sur un large siège au cuir d’or le bras métallique pendouillant sur le côté le bras organique renfoncé sur son front. Son regard était tourné vers la baie vitré, d’ici on surplombait l’immense terrain de la Nostrom, des usines et des laboratoires à perte de vue. Tous ces complexes formaient maintenant une grande ville entièrement dédiée à la production de machine de guerre. Bien loin de la citadelle, sur le sol dépollué d’un monde qui fut brisé il y a bien longtemps, avait été créer sa vision, sa propre entreprise forgée depuis des cendres… Une ombre se profila, un vaisseau de couleur noir de jais survola le siège de la Nostrom.

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L’IG200 était arrivé dans le périmètre de l’entreprise, l’œil synthétique de Crypston zooma sur l’appareil, sa bouche se tordant dans une moue apeurée, son poule s’accéléra légèrement. Une machine se présentait à ces portes porteuse d’un avenir pour la Nostrom, funeste ou radieux ça par contre il était impossible de le savoir.
Crypston se pressa montant dans un speeder sportif couleur dorée, fonçant à toute berzingue vers la baie. Posant un pied-à-terre et entamant une petite foulée pour accéder au quai numéro 8, quelques coups de peigne pour dompter ses cheveux avant de jeter le petit ustensile en ivoire de nexxu sur le sol. Crypston arriva juste à temps pour voir manœuvrer l’appareil du chasseur de prime, son cockpit était plongé dans une lumière rouge sanglante, les deux ailes de l’appareil se replièrent, le vaisseau sortit les trains d’atterrissage et se posa sans un bruit. Il eu quelques longues minutes de silence, Harold était au côté de son maître quelques gardes étaient postés plus loin adossés contre des conteneurs. Un Pssschiiit raisonna, une passerelle se déplia dans un bruissement métallique, les portes arrière de l’appareil s’ouvrirent en deux, une épaisse fumée blanche fut rejeté. Une goutte de sueur perlait sur le front de Jack, se saisissant du peu de courage qui lui restait pour arborer un grand sourire. Le pas lourd qui raisonna coupa court à cette tentative de reprendre un semblant de contrôle sur soit, le sourire du businessman s’effaça, la figure de la machine se dévoila. Haut de 2M, une tête cylindrique sur laquelle transparaissait des photo-récepteurs rouge, les membres filiformes et un corps d’acier réfléchissant la lumière carmin qui émanait de l’intérieur de son vaisseau. Si l’horreur devait s’incarner dans une machine on avait trouvé le candidat idéale.

Et b-bien Salutation ! Vous devez sans doute me connaître, mais bon faisons comme-ci, je suis le président de la Nostrom Jack Cry…


IG88 leva un bras, Jack n’ajouta plus un mot, on repassera pour la présentation, autant allez directement dans le vif du sujet.

B-bon je suppose qu’avant de discuter du prix, je f-ferais bien de vous montrer le modèle dans lequel votre copie d’IA serra insérer qu’est-ce que vous en dîtes ?


IG-88 se contenta de déplacer sa tête de quelques degrés vers l’avant.

Et bien en route … Oh… Vous souhaitez un rafraîchissement ? Nous avons de l’huile de coude Corellienne de très bonne qualit…


IG-88 chargea l’un des blaster qu’il tenait dans sa main droite.

Oh, vous êtes de ceux qui n’aiment pas la planète des barjos non mais je comprends après yen a des bons c’est sur mais pour le reste c’est pas non plus… Enfin voilà quoi…


Le bruit d’une sécurité qu’on venait d’enlever résonna.

Aaah… Vous êtes pas trop calé sur l’humour vous, après je comprend, votre truc à vous c’est plus de transformer les gens en petits morceaux et moi c’est de sauver la veuve et l’orphelin, après même si on a des passions différentes je suis sur qu’on peut trouver un terrain d’entente … Je juge pas hein … Ouais, faites juste comme si je n’avais rien dit.


Étrangement, IG-88 s’arrêta quelques instants, l’option trucidait son interlocuteur avait sans doute déjà du traverser la matrice du mercenaire plusieurs fois, cependant il ne fit rien, se contentant de se remettre à suivre le millionnaire inconscient. Quant aux quelques gardes censés veillaient sur le boss, on repassera, les typesétaient payés plutôt bien même mais pas non plus assez pour se jeter seulement à trois contre un mercenaire de la liste Noir. Fort de tous leurs courages, les anciens pirates se carapatèrent derrière le conteneur laissant sans défense Belle gueule. Le chemin pour les laboratoires fut long, très long même, d’autant plus quand l’invité était peu loquace, un mutisme exceptionnel digne d’un jedi qui aurait fait vœu de silence, le point commun entre jedis et IG-88 s’arrête-là pour le reste le jedi pouvait allez se rhabiller avec sa bure de vieux moines décrépie.

Le dédale de couloirs en acier s’étendant sur des kilomètres, le petit groupe arriva au bout d’une demie heure à leur destination situé au pas d’une porte en Duracier massive.

Et c’est ici que la magie commence !


D’un geste habile de la main, Crypston entra la pléthore de codes d’accès pour déverrouiller la salle aux merveilles.

La salle du gardien, mais je vous en prie entrez donc.


Simulant une courbette maladroite Jack Crypston oublia sa peur tant la hâte de voir son projet se concrétiser grandir. IG-88 ne s’attarda pas sur les singeries de l’humain, se contentant d’entrer, si ce dernier s’était déplacé jusqu’ici c’était pour une bonne raison. IG-88 balaya la pièce à l’aide de ses systèmes de ciblages internes, 8 hommes en armes et 12 scientifiques étaient postés à l’intérieur d’une salle blanche de 100m², bardé de machines et au centre trônait un réceptacle recouverts par un simple drap.

La plus grande merveille de notre petite compagnie, les efforts que nous avons fourni pour produire ne serait-ce qu’un seul modèle ont été énorme. La seule pièce manquante à ce chef d’œuvre c’est une IA à la hauteur.

Les caractéristiques.



IG-88 prit la parole pour la première fois, ce qui fit sursauter Crypston, la voix grave et métallique grondait avec force dans la pièce.

AH … Euh, oui-i, oui… Hum, Hum, toi là file moi le Datapad G1.


Un jeune homme tout fraîchement recruté ouvrit gros les yeux, ce dernier était mal à l’aise en la présence de la machine de 2m de haut planté à côté de son patron, le scientifique s’exécuta tout de même tendant le Datapad demandé tenu par son bras tout tremblant qui... Lâcha l’objet.

Et bah ça a un doctorat en programmation théorique quantique, mais c’est pas foutu de tenir correctement une tablette.



Je… pardon monsieur mais il n’y avait pas ça à la fac…


Bon va ! Psscht du vent, allez tous vous prendre un café, je vais m’occuper du reste.


La salle se vida des scientifiques, ne restait à l’intérieur plus que les 8 soldats, Jack, Harold et IG88.

Bien commençons par nous débarrasser de ce drap à la con… D’un coup sec du bras métallique le drap fut arraché et projeté au loin… Voici le Gardien…


Haut de 3 mètres, la physionomie était celle d’un squelette « d’humain », drapé d’une toge rouge pourpre frappée d’un écusson aux couleurs de la Nostrom. Les membres long et sinistres dépassant du manteau laissait apparaître un blindage épais qui semblait épouser avec perfection la forme des mécanismes interne donnant un aspect très organique. Une texture chitineuse et noire, une colonne dorsale hérissée de pics et deux photorécepteurs éteint. Une horreur mécanique, dérangeante naît de l’effort collectif de milliers d’hommes, la créature de cauchemars cependant restait accroché, inerte.

Bien, par ou commencer… Le Gardien a été forgé dans le duracier le plus pur et le plus résistant possible, son bouclier énergétique est équivalent à celui d’un petit vaisseau spatial bloquant autant les projectiles énergétiques que physique. Une carapace pressurisé résistante à l’eau, aux explosions, aux feux, à l’acide, au froid et capable de résister à la pression de l’espace. Les articulations ont été calquées sur les muscles d’humanoïdes de manière à conférer une vitesse, une précision et une force colossal au droïde. Bardé de capteurs en tout genre conférant une vision à 360° et dans un rayon de 100 mètres la machine est capable d’esquiver ou de parer n’importe quel type d’attaque dans cette zone d’effet.


Jack lisait à moitié le profil quasiment interminable du Guardian, le stress était retombé. L’expectative avait pris le relais, tout reposait sur la décision d’IG88 qui restait silencieux se contentant d’écouter sans rien dire. Belle gueule avait de quoi s’inquiéter, les finances de la Nostrom était dans le rouge, il fallait réussir à convaincre le droïde sans qu’il ne fasse cracher tous les crédits de la firme.

Quelles sont ses armes ?



En plus des deux mains qui peuvent manier à peu près, n’importe quel type d’armes, ont a incorporés 2 doubles blasters, un lance-flamme, un lance-roquette et des griffes en duracier capable d’éventrer un blindé standard. La présentation vous a plu ?




Le silence fut la seule réponse, à vrai dire la machine sembla s’immobiliser. Jack se tournant vers son majordome qui ne lui répondit qu’en levant des épaules mécaniques visiblement n’en savant pas plus que son maître.


Hum… Pour ce qui est du paiement la Nostrom est prête à y mettre les moyens. Que diriez-vous d’un million de crédits en liquide.





Bon disons plutôt 4 millions de crédits et n’en parlons plus.


L’IG88 restait toujours planté au milieu de la pièce sans ne piper mot. Une goutte de sueur commença à perler sur le beau visage de Jack.


Très bien,très bien vous, vous êtes fort, mais puisque c’est vous [en disant ça Jack braqua son bras tout en pointant du doigt l’immobile machine] je suis prêt à faire un effort et à monter jusqu’à 10 millions de crédits.




Gueule d’ange frôla l’anévrisme le droïde faisait semblant de faire la sourde oreille, c’était là une stratégie de négociation particulièrement développé Crypston en aurait mis sa main à coupé.. Une copie de l’IA du mercenaire légendaire pourrait se monnayer des centaines de millions voir des milliards. Il fallait que le prix vienne de Crypston afin de s’assurer la victoire.


250 millions ! C’est mon dernier mot.


Inaudible

Un bruissement sourd provenant d’IG88 pour seule réponse.

C’est un o-oui ?


La voix n’avait plus rien d’assuré la confiance était retombé comme un château de cartes.

Inaudible plus fort

Ahha ! Je savais qu’on allait tomber sur un acco…


FIN DE L’ANALYSE.



La fin de qu… ?


Cling

La dernière chose que vu Jack fut les deux blasters que dégaina IG88 dans chacun de ses bras, armes au clair plusieurs salves furent crachés des cylindres des canons. Harold s’interposa afin de recevoir le tir destiné à son maître avant de s’écrouler au sol désactivé. Les gardes positionzs à côtés du Guardian eurent à peine le temps d’ouvrir leurs yeux d’étonnement qu’un trou de 5 mm de diamètre naquit au milieu du front. Deux corps tombèrent lourdement au sol.

ÉLIMINATION DES PARAMÈTRES SECONDAIRES INTERFÉRANT DANS L’ACCOMPLISSEMENT DE LA MISSION.



Mais que, moi secondaire ?! Je suis un Putain de paramètre principal tas de boulons…


La machine se retourna vers l’imprudent millionnaire.

Euh…Attend NOn, non en fait, je suis un paramètre tertiaire, décadaire même ! Ce sont eux les paramètres secondaires !


Pointant du doigt des gardes effrayés mais armés de l’autre côté de la salle, ces derniers finirent dans une mare de sang. Sans demander son reste Crypston sauta dans le sas de sortie, retombant sur le crâne se relevant en titubant l’adrénaline dans les veines fracassant le panneau de contrôle des portes non sans adresser un dernier geste obscène à son agresseur mécanique.

ET, surtout, va bien te faire encu*** saloperie de tas de ferraille.


Les portes en acier se refermèrent alors qu’une nouvelle salve de Blaster filait droit dans le crâne du héros, les impacts des blasters sur la porte firent frémir l’acier. Se laissant retomber au sol, relevant sa prothèse jusqu'à sa bouche et tout en poussant un soupir le jeune Jack entonna.

Ici Jack Crypston à sécurité, IG88 est devenu incontrôlable que les brutes ramène leurs fesses de bouffeur de donut le tas de boulons est enfermé dans la salle 701 du laboratoire numéro 6. Oh et dîtes à mon rendez-vous de midi que j’ai eu un contre temps… Comment ça t’est pas un secrétaire, mais j’en ai rien à FOU*** je ne te paye pas juste pour porter un flingue et grogner alors obéit ou t’es viré…. Pauv’tâche ...


La prothèse retomba sur le sol, Crypston se releva tout en époussetant son costume trois pièces. Jetant un dernier un regard à la salle scellé qui était derrière lui.

Ah ! Mercenaire de la liste noire 0, Jack Crypston 1.


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De l’autre côté la pièce était baigné dans une lumière rouge émanant des éclairages d’urgences. Partout des corps entassés, l’agonie sur leurs lèvres, le sang poisseux sur le sol. Un grésillement brisait le silence quasi-absolu de la salle, un écho émanant d’un câble crépitant laissé au sol au pied d’une plateforme surélevé. À trois pas de là un corps noir de métal, une machine de mort… Mais ses yeux étaient éteints.


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Jack Crypson se mit à siffler à mesure de traverser les nombreux couloirs de l’infrastructure de recherche, les deux mains dans les poches. Un bruit sourd provenant de la salle 701 attira l’attention de Belle gueule.


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Dans l’enfer rouge, le sol trembla, suivit d’un grincement… Puis d’un coup sec, le métal chuta , 4 morceaux de duracier plié retombant avec fracas. Dans l’enfer carmin… Deux yeux blancs pales naquirent.

musique d'ambiance


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C’est quoi encore ce bordel…


Un effroyable bruissement, un vacarme tonitruant, un son strident venant des portes closes de la salle 701. Des pointes en duracier apparurent alors, les deux bords de l’immense barrière de métal commencèrent à se tordre. Un interstice se forma millimètre par millimètre, tout s’arrêta d’un seul coup… Avant de reprendre l’instant d’après la porte pulvérisais nette. L’ouverture créée laissa apparaître un corps baigné dans un éclairage rouge. Sa forme humanoïde ne laissant pourtant aucun doute sur sa vraie nature, une machine. Une machine infernale de destruction bien décidée à ne partir qu’une fois le lieu sera réduit en cendres.
#37356
Vous êtes vous déjà trouvé dans une situation particulièrement périlleuse ? Au point d’en mourir ? Parce-que moi oui.


Une nouvelle détonation retentit au travers des couloirs de métal. Un bel étalon courait, sueur sur le minois, yeux apeurés héroïquement, et la bouche qui poussait un tout aussi héroïque cris de crécelle. Les portes de sécurité tombait les unes après les autres, se fermant en spirale, en coulissant, en chutant mais la finalité était toujours la même, des étincelles, un craquement, des doigts métalliques sortant de la fente percés, une lueur rouge et une ouverture béante s’ouvrait sur les restes d’une porte.

… Oh PU****, Stop STOOOp, reddition, drapeau blanc, pouce …


Une nouvelle porte termina éventré.

Mais merde à la fin tu es censé être ce qu’il y a de mieux sur le marché et t’es même pas foutu d’avoir télécharger l’addon dictionnaire. ** portant sa prothèse à sa bouche** Les Enfants j’ai demandé des renforts, il y a genre 5 minutes et je vois pas un seul glandu venir accourir sauver son patron. Vous savez que c’est moi qui vous paye non ? … Non ?


Fin de la course. Une rampe d’escalier qui menait à la sorti était bien en vu cependant il n’y aurait plus de porte pour ralentir le robot tueur qui s’évertuait encore à démolir d’innocentes portes en duracier. Que faire… Que faire… Le rappel à la réalité fut le grésillement de la dernière porte qui était entrain d’être forcé.
Sans prendre plus de temps pour réfléchir le Héros se jeta sur la seule solution qui lui restait, monter les escaliers et croiser les doigts. Montant les marches 3 par 3, voir 4 par 4, c’est avec une joie non dissimulé que Jack croisa la route d’un canon de blaster qui le braqua instinctivement.


Oooooh mes saaaauveurs !



Qui… que …. Monsieur Crypston?


Oui c’est moi ! Mais appelle moi Jack Crypston petit, **lui empoignant pour là lui serrer vigoureusement** oh euh, en tout cas ravis de vous avoir rencontré, le vilain pas beau est en bas. Allez à plus.


Sans s’arrêter plus longtemps Crypston continua son escalade, laissant la dizaine d’agents de sécurités se regardaient comme des blurgs confits.

Vous avez compris un truc vous ?


À cette question des haussements d’épaules de ses petits camarades visiblement tout autant perdu.

BRUUUUM


Un fracas sourd en contre-bas attira l’attention des gardes. Des pas lourd, le bruit du métal qui crisse puis… Plus rien. Un crépitement ... les lumières de l’escalier se coupèrent.

Les agents de Jack allumèrent les torches de leur blaster pour éclairer le contre-bas. Les gardes se paralysèrent, une figure immense, squelettique, enveloppé dans une longue toge pourpre un regard blanc pâle mécanique perçant la nuit et les observants.

C’est quoi encore c…


*Ploc*
Une goutte d’eau chuta d’un conduit situé à la droite d’un des gardes. La figure pourpre était à leur niveau, l’horreur mécanique avait bondit si… vite. Quelques flashs, quelques cris, le silence.

Plus haut Jack passa les derniers mètres, tapant un code à la va-vite pour s’extraire du complexe de recherche sous-terrain, une immense trappe anti-explosion s’ouvrit, le héros était dehors, la trappe se referma derrière-lui, juste de quoi donner le temps suffisant pour préparer un comité d’accueil.[/i]
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La terre était sale, un mélange étrange de boue, de suie et de poussière quelques herbes violettes de l’ancienne savane qu’ils y avaient eu sur ces lieux, elles poussaient péniblement ici et là comme des petites boutons purulents du passé. Le complexe de recherche souterrain de la Nostrom possédait quelques sorties éloignées de la ville détenu par la corporation. La large trappe anti-explosion qui ressortait de terre sous la forme d’un long tube de cinq mètres de diamètres et 2 mètres de haut ressemblait de loin plus à une sortie d’aération des fonderies et de leurs innombrables tuyaux qui s’enfonçaient comme des veines au travers de la roche. Cerclé de quelques bicoques de tôles, d’anciens bâtiments démolis et de deux larges plateformes en polybéton hérissé de deux étranges appareils.

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Le sol tremblait.

La trappe commença à voir sa base s’illuminer d’une lueur rougeâtre, la chaleur se faisait plus forte à mesure que le temps passé. La petite sphère rouge commença à pivoter dans un angle arrondi formant un demi-cercle… Les minutes passaient les pleurs du métal résonnait dans cette vallée témoin des affres de l’industrie outrancière. La lueur se tut, une moitié de plaque sombra dans des abîmes…





Une main en ressortit, l’appendice disgracieux plia ses articulations, des serres se plantèrent dans la pierre. Un bourdonnement mécanique, l’ombre de la chose s’extirpa entièrement. Les faibles rayons du soleil caché par des nuages de pollution faisaient se refléter la chitine noire de l’horreur machine. Droite comme un i, les bras le long de la toge pourpre qui retombait jusqu’au sol souillait à ces bords par la mêlasse. Le crâne noir légèrement penché en direction du soleil, la basse mâchoire abaissée comme pour tenter de respirer un air de liberté malgré l’apparente absence de système vasculaire.

Toi la choses bouge plus.


Un homme, grand la peau basanée, une tenue de sécurité noire couverte de plaque de duracier grise sur les points vitaux pointant du bout de son blaster la longue figure. L’homme sortait à moitié d’une sorte de barricade, un amas de gravas avec quelques tissons rouillé. À sa suite, une herse d’armes se dégaina dans une avalanche de crissement des armes qui frottaient les vêtements.

Encerclé.

La garde de réserve entrait enfin en jeu prête à stopper le bruyant intrus. Les hommes en noirs tenaient en joue la machine sous divers angles, un premier groupe se postait dans des décombres qui ne dépassait pas deux mètres de haut, d’autres plus loin s’était barricadé dans un bâtiment les restes d’une usine désaffecté prêt à épauler de loin, trois autres groupes avaient pris position dans les petites cahutes en tôles.
Le crâne noir s’abaissa finalement.



La machine ne répondit pas, elle préféra agir, la toge pourpre se plia, les deux pattes métalliques s’arque-boutèrent.

Butez moi ce fumie…


Un projectile à plasma doré … La peau, la chair, les os, la terre, le chef de la première escouade ne termina pas sa phrase. Son corps s’affaissait déjà que l’horreur mécanique finit de retomber violemment sur ses prochaines victimes, noyées par une robe rouge deux hommes disparurent, pas de cris, ni de bruit, juste une mare carmin qui accompagnait une toge virevoltant au vent. Alors que des rasoirs taillés dans le vif, le temps s’égouttait, les oculaires des êtres de chair ne voyaient que quelques choses de floues, la focalisation suivit son mécanisme naturel, le cerveau délivra le message au corps, un danger de mort, l’adrénaline se déversa comme un torrent. Les piaillements des blaster débutèrent, les projectiles bleutés ionisés fusaient, la chose de rouages se contorsionnait, dansant dans un ballet, une valse accompagnés de brumes et d’écumes d’une mer rouge. La robe pourpre essuya quelques tirs trouant l’habit raffinés, mais l’ion ne se déchargea pas sur la cuirasse du danseur qui restait immaculé.

Les mouvements des bras étaient ceux de battoirs impitoyables terminés en faux vicieuse qui s’appliquait à moissonner le grain, le premier champ de garde n’était plus, les épis résidaient inertes, sectionnés à la racine.

L’œil pâle de l’horreur mécanique avait trouvé sa proie, les capteurs dernières générations avaient déjà quadrillé la zone. Le sol comme écrasé par une force irrésistible s’envola en motte de terre projeté dans toutes les directions, le gardien devenu exécuteur fondait sur les ruines d’une usine.

Les soldats qui s’étaient éperdu à tirer depuis les masures de tôles assistèrent impuissant au déluge de couleur qui se réfléchit de l’usine. On n’entendait plus que les tirs des fusils à ions, les pierres délavées des derniers murs de la structure s’éclairaient d’un bleu cyan. Un garde posté sur la seconde fenêtre d’une des constructions autochtones suait à grosses gouttes. Un jeune freluquet dans la force de l’âge, un simple gringalet d’une trentaine d’années enrobés de chair sur le pectoral, les cheveux poisseux sous le casque, la mine tendue. Ses doigts s’agitaient sur la gâchette, l’horreur de l’attente, la peur, une peur partagé par son voisin et très certainement son autre voisin.

La psychose générale grandit dès l’instant ou les tirs de l’usine cessèrent, de nouveau le temps lacéra l’esprit violenté des soldats de sang. Les cris de gorrêt poussé par un homme tronc ressortant brièvement d’un des encadrements de porte de sortie de l’usine, avant de terminer à s’étouffer happer dans les ombres.

Pourquoi se battre ?

Ça valait vraiment le coup ?
Pizza aux tétons.
Je dois me barrer…
C’est moi le prochain ?

Fait chier.


Le cumulo-nimbus des pensées apeurées prit de l’ampleur, la morale de simple gens pas payé assez pour ce genre de connerie s’évapora. Mais il était trop tard. La masse de fer sortit de son antre, sans même prendre la peine de courir, marchant pesamment sûr de sa victoire. Les combattants comprirent que la chose de fer avait déjà gagné, il ne restait plus qu’à fuir et à… Croiser les doigts. La masse se dispersa, les plus idiots ou ceux paralysés par la peur moururent les premiers, les fuyards dispersés les suivirent de prêt percé de projectiles qui coupait leurs armures comme du beurre. Un dernier grand groupe avait profité de la paniqué général et s’étaient rassemblés autour des deux grosses plateformes surmontés de leurs étranges instruments. La machine agissait étrangement, elle était incohérente, déviante.

T’es fait comme un rat saloperie de machine.


Un homme porcin beuglant dans sa graisse entre deux ricanements nerveux et un bruyant raclement de gorge, un ancien lieutenant gradé des forces de sécurité des blouses marrons qui avaient tabassés le mauvais type, l’homme animal jouissait de l’instant en serrant de sa main une innocente commande. Sa vie était pourrie, son boulot était pourrie, l’alcoolémie ses dépendances, sa prostate ennuyé de ce que son cerveau se bâfrait goulûment, la bête d’homme n’avait plus rien, plus rien que cette adrénaline ce sentiment de puissance, de déverser la mort juste en abaissant un simple levier. La main glissa, le levier s’enclencha, un bruit strident, celle d’une machine qui se tourne, les deux drôles d’instrument perchés sur les plateformes se dévoilèrent. Un canon à projection énergétique hautement explosif et un lance-missile balistique qui braquait la figure de terreur. Les gardes serraient les dents, leurs yeux s’injectaient, le joug de l’instant était délicieux, la machine allait payer. Les missiles se propulsèrent de leur rampe, les projectiles énergétiques furent crachés de leur canon. Un geyser de boue et de cendre jaillit, l’explosion agressant les tympans, les flash lumineux violents, des éclats et des étincelles qui poussèrent les troupes à reculer… Le vacarme s’interrompit, les deux machines se rechargeaient lentement.

plus rien….


On… on l’a buté ?


Le corps du curieux finissant la tête dans la boue, troué d’un tir dans la gorge répondit à sa propre question. Depuis un cratère fumant la machine émergea son bouclier énergétique bien apparent et crépitant sur la surface de son armure. Quelques éclats réussirent à passer le bouclier raillant la cuissarde de l’horreur machine. La chose ne bougeait plus, comme sortant des entrailles de petits bras mécaniques jaillirent du ventre de la machine, des petites disqueuses, des pinces et des cutters à fusion. La seule trace d’impact disparut, il n’y avait plus qu’une armure rutilante, les petits bras qui avaient dominé le métal retournèrent sous les plis de la toge.

L’espoir ravivé fut aussitôt écrasé, comme pour goûter la peur la chose de métal resta immobile pendant de sordides secondes à contempler de son regard de machine la faiblesse de la chair, avant de fondre sans prévenir. La fin du balai terminant d’éclore en un bourgeon carmin, qui donna un fruit précieux, celui du silence des hommes. La voix, elle leur fut rendue, un homme de nature à sourire qui ne riait plus, l’air étrangement sérieux et furieux. Une prothèse serrait un panneau de commande, un regard tourné dans la direction de la baie vitrée du vaisseau.



Tu as dépassé les bornes machine…


Le champ de bataille n’était plus qu’un ‘‘no mans land’’, un bourbier écrémé de rouge poisseux. La machine servait l’homme, comme elle pouvait le tuer… Mais toujours selon la volonté d’un homme. Le droïde était une arme, un outil et il ne devait être rien de plus. La perte de millier de droïdes était moins dommageable que celle d’un millier d’hommes. Crypston serrait les dents toutes ces vies gâchées… Un mauvais investissement… comment allaient ils pouvoir couvrir ça sans que cela n’entache son image… Saleté de machines incontrôlables.



Ces gens avaient peut-être des familles et en leurs noms, je vais les venger car je suis le putain de héros et toi tu vas être un foutu tas de cendre.


Dans les cieux sortant des nuages deux larges vaisseaux, deux corvettes dorées parti en croisade accompagné par le soleil, au sol la machine résidant sur un tas informe d’immondices, la toge pourpre souillé le corps sombre chitineux et squelettique, le crâne levé vers le ciel.
#37403
Musique d'ambiance

QUELS–SONT–LES–ORDRES–MONSIEUR–?


Dans un cockpit de métal baignant dans une lumière blanche éblouissante, une dizaine de droïdes s’affairaient à presser boutons, interrupteurs, passer des manettes sur différents cadrans dans un léger Tic-tac hypnotique. Face à la baie de commandement un héros, son regard tourné vers le sol, le visage trahit par une absence de sourire, les sourcils froncés.

Ouvrez le feu.

ROGER–ROGER.


L’ordre fut donné, relayé entre les corvettes crusaders tournant lentement leurs canons dans la direction de l'Ennemi … Un ennemi qui observait de son regard métallique les deux baleines de métal filaient sur des cieux pollués. Le face-à-face, ne dura pas longtemps, l’horreur de ferraille bondit de tas de ruines en tas de ruines, se ruant en direction des deux postes d’artilleries.

Plus haut, on observait la vermine de duracier courir, tout ceci était vain. Le poing du héros se serra, les droïdes pilotes s’activèrent et dans leurs mouvements coordonnés la pluie de rouge. Un déluge énergétique qui s’abattit avec haine dans la direction de la monstruosité de fer, à nouveau la poussière se souleva, suivis rapidement d’éclats de polybétons broyés et projetés dans toutes les directions. 100 mètres. Le Gardien déchu esquivé les tirs avec difficulté, ses serres se plantant dans le sol, ses articulations se pliant, un bruit sec, un saut, suivis de près d’une lumière rouge aveuglante sur son ancienne position. 50 mètres. Un premier tir de canon laser frappa le bras droit de la machine de mort, le bouclier énergétique crépita, le cerveau mécanique du droïde avait redirigé ses sous-systèmes ailleurs, les esquives se faisaient moins rapide.25 mètres. Un second tir toucha ça cible, brûlant à moitié la toge de l’immense machine, qui continuait d’avancer sans broncher. 10 mètres. Les deux corvettes commençaient à se coordonner les axes de tir, la cible avait subi de nouveaux dégâts, pourtant la machine continuait d'avancer.

On ne l’aura pas comme ça… Désactivez les boucliers et concentrez toute la puissance sur les tirs.

BIEN–REÇU.

1 mètres. Le droïde se stoppa son dos se cribla de tir de canon laser débridés, le bouclier stoppa une dernière volée avant de s’éteindre dans un hurlement énergétique le voile bleuté s’envola en éclat. Les tirs des vaisseaux commencèrent à entamer le blindage chitineux de l’horreur qui commençait à rougir… Un bras se tendit en direction d’un poste de contrôle, un poignet se souleva avant de se rétracter de quelques centimètres en arrière, des câbles de connectiques en tout genre se plongèrent dans le système informatique. Le regard de la monstruosité se coupa un instant… son corps faisait barrage sur la console de métal.

Qu’est-ce que… Le réseau de défense pourquoi est-ce-qu’il tente de les pirat… LES TOURELLES ! TIREZ SUR LES TOURELLES !

Les canons engagèrent un mouvement de rotation et abattirent sans problème de leurs canons les infrastructures de métal, les larges tourelles s’abattant dans un bruissement sourd au sol.

Le regard de la machine se ralluma. Cette dernière se retourna lentement, sans esquisser plus le moindre geste.
MONSIEUR–LA–CIBLE–C’EST–TOURNÉ–DANS–NOTRE–DIRECTION–QUE–FAISONS–NOUS–?

Mais… Oh et puis on s’en fou dézinguez moi ce salopard.

Le feu nourri reprit de plus belle. Les projectiles s’écrasaient sur la carcasse métallique qui restait droite, son bouclier énergétique avait eu le temps pendant les quelques secondes de répit de se reformer légèrement. Le sablier et son temps s’effilait, ils n’y avaient plus que les hurlements des canons et puis…

Le héros se tenait droit, une main se grattant le crâne, les yeux fermés…

- Mais qu’est ce qu…. Peut-il télécharger sa mémoire dans les systèmes informatiques ?… Tous... non le réseau est fermé... Essait-il seulement de s’enfuir… Mais qu’est-ce qu’il fout à rester statique ce n’est pas comme si la solution allée lui tomber du … ciel


Le regard vairons du directeur de la Nostrom s’ouvrit, tourné vers les cendres, 30 mètres plus bas l'œil mécanique du héros aperçu une seule chose, le regard d’une machine implacable qui l’observait.
Modifié en dernier par Jack Crypston le mar. 10 mars 2020 06:47, modifié 1 fois.
#37404
Musique d'ambiance

Alors que la pluie de feu ravagé le sol , l'horreur mécanique se tenait debout fumantes mais bien entière, se jouant de l'ennemie à éradiquer.

Cessez le FEU ! Réactivez nos boucliers MAINTENANT.

NÉGATIF–NOUS–AVONS–BESOIN–DE–PLUS–DE–TEMPS.


Le piège se serrait vicieusement. Le héros suait à grosse goutte conscient de ce qui allait se produire.
Ordonnez à la seconde corvette de passer au-dessus de nous, coordonnée… - le playboy s’attabla à un panneau de contrôle en un bond, bousculant l'un des droïdes avant de crier – coordonnée de destination 11-7-8-3 !


Les machines mirent le temps d’un battement à comprendre l’ordre, au final pas plus de discussion l’ordre fut relayé la seconde corvette déviant de son axe pour s’élever au-dessus de la première.
Accélérez la procédure.

MAIS–MONSIEUR–NOUS–RISQUONS–D’ENTRER–EN–COLLISION.


On s'en carre le wampa alors obéissez !


Et il en fut ainsi, plus brusquement la baleine de métal tourna d’un mouvement vif de 90° avant de se stabiliser et de s’aligner sur la première corvette en broyant la coque supérieure de la corvette du héros, tout se passa vite très vite … Une voix métallique résonna alors à travers le vox …
Frappe Orbitale détecté – multiples objets en approche


… Crypston avait toujours un plan B et aujourd’hui… Il semblait se retourner contre lui…

Le ciel nuageux se voyait zébré d’une traîné de six objets filant droit sur les corvettes. Deux satellites banalisés qui flottait dans l’espace surplombant le territoire de la Nostrom, deux satellites militarisés mis en place en cas de… Problème. Un seul tira, c’était bien plus que suffisant, parmi les six têtes de missiles à concussion, trois arrivèrent à toucher sa cible les trois autres formèrent un immense cratère fumant au sol. La première corvette dépourvue de bouclier s’embrassa d’un seul coup, coupé en deux par le choc, la seconde corvette en dessous de la première subit les affres de l’explosion réduit par la protection physique de la première corvette. Sérieusement endommagé et dans un râle d’acier les deux appareils entamèrent leurs chutes au sol. Le héros bouscula ses droïdes se jetant sur le siège de commandement avant de se harnacher solidement et de serrer les dents.


- BROOOUUUMMmm. .. …. -


Le noir et comme seule berceuse le crépitement de câbles électriques... crépitant ? Les yeux du milliardaire papillonnaient. La chute n’avait pas été très haute, cela dit les missiles à concussion avaient fait leurs offices. L'adrénaline était montée à bloc, tirant sur son harnais pour s’en détacher, son corps lui était en alerte, un danger… Une torche à plasma était en train de découper une partie du toit de la salle de contrôle réduit à un état d’épave ou plus aucun panneau de contrôle n’étaient allumé, le sol métallique était penché sur une pente verticale de 42° degré, les droïdes pilotes résidaient au sol détruit pour la plupart les autres tous simplement hors d’état avant une maintenance complète. La torche cessa de faire frémir le duracier, le héros avait fini par s’arracher de son siège, retombant pathétiquement au sol avant de ramper en direction de la baie vitré, le vaisseau était à moitié enfoncé dans le sol comme le transplacier fracturé le montré bien, cependant une porte de sortie était encore à porté…

Clong.

Un cylindre d’acier percuta le sol, suivit, d’une forme rouge, deux pattes se plantèrent au sol dans un grand vacarme, une horreur de métal, des appendices métalliques lui sortant du ventre et s’affairant à réparer les dommages infligés par les canons des corvettes. Une monstruosité silencieuse qui s’avançait en direction de Crypston avant de s’arrêter à deux mètres du pauvre milliardaire désormais collé contre la baie vitré. La machine prenait le temps de goûter la peur comme un bon millésime, la programmation de la machine déviante s’affairait à combler un vide, à imiter ce qu’elle ne comprenait pas, mais... à surtout de perdre un temps... précieux. Jack lui devait en gagner... il avait bien une dernière idée mais... ... ... Le héros finit par enfoncer ses doigts sur quelques interrupteurs de sa prothèse. Le gardien avait été équipé d'un système de sécurité courte portée pour éviter au propriétaire de subir quelques bugs matricielles représentant un risque pour l'intégrité physique du propriétaire. Une explosion IEM émergea des propres entrailles de la machines, paralysés quelques secondes par la décharge électrique, son bouclier s’affolant mais ne se désactivant pas malgré la paralysie.
N-ne crois pas que je n’avais pas prévu la possibilité ou mes jouets se retourneraient contre moi, cela d-dit d’ici 8 secondes, tu seras de nouveau pleinement opérationnel mon c-canard. Et d’ici là.


Le ton n'allait pas avec la visé, le héros s'en contenta. Se retournant d’un coup sec pour enfoncer sa prothèse dans la baie en transplacier déjà félée de toutes parts, la baie céda, la terre se déversa et toujours en rampant, se coupant au passage dans les gravats ; le héros commençait à s’extirper en direction de la lumière. Se retournant une dernière fois, inspiré du joug de l’instant, d'une voix plus assuré…

Sache une chose tas de boulons, le jour où tu souhaites m’enterrer prépare toujours deux tombes car Jack ne part jamais seul…


D’un saut, suivis d’une course à trois pattes, puis simplement à deux le héros était ventre à terre, il fallait fuir le plus loin que ses jambes lui permettraient.

Le regard pale de la machine se ralluma, quatre secondes plus rapide que prévue. L’horreur de métal avait été dupée… Trompé par sa propre incohérence chronique sa démence informatique... Elle dû se ruer à son tour vers la sortie, mais n’eut le plaisir que de recevoir la chaleur infernale…

Jack contrôlait ses installations et il y avait deux satellites militaires, les missiles avait été tiré, quant au turbolaser il allait suivre, le projectile énergétique frappant les réserves de carburant des deux corvettes… Les tôles d’acier volèrent en éclats et dans toutes les directions une mosaïque de duracier se redessina dans les braises et les cendres et personne ne fut épargné…
#37412
Musique d’ambiance


Kof… Kof…


Le playboy toussait, à nouveau du noir, les fondus s’enchaînaient pour à chaque fois laissait le héros dans une situation toujours plus pittoresque. L’œil électronique de Jack grésillait, en tâtonnant doucement de sa main droite Crypston tapota l’implant qui se mit à sonder la zone à intervalles irréguliers. Au rythme d’un cœur le héros pouvait entrevoir son environnement, chaque flash cyan lui permettait de mieux se repérer. Premier constat la vie ne l’avait pas quitté, au moins une des tombes restera vide… Pour le moment. Le lieu était étriqué, étouffant les carcasses des frégates s’étaient plantés dans les restes de la vieille usine de la Crypston Corp. Le plafond était irrégulièrement bas, pour pouvoir continuer à avancer le héros allait devoir ramper. Décidément, ce vieux terrain ne lui réussissait pas pour ce qui relevé du contrôle de la pyrotechnie son œil et son bras lui était témoin.

Journée de merde…



Les craquements sourds du métal et les retombés de ce qui semblait être de la terre choyant du haut n’était pas un indicateur qui invitait à l’inaction. Les secours Jack n’avait pas de quoi les joindre et hors de question de prendre le risque de se faire ensevelir en les attendant. Autant chercher une sortie dans tout ce bourbier, alors que le playboy s’agitait en se contorsionnant pour se diriger dans cette ratière il se mit à jurer.

Ooooh chuta du créateur, ma j-jambe…


La dite jambe apparaissait en bleu depuis l’interface de l’implant, elle était tournée dans une position irrégulière, une barre de métal plantée au niveau du mollet et ressortant à l’autre extrémité. Jack était sans doute pâle comme un mort, bien que difficile à dire dans le noir. S’essayant à ramper, le petit embout de métal raclé le sol tirant la tige de fer et remuant la plaie, les nerfs à vif se tendirent comme une corde d’arc à énergie.

Le silence fut violé pendant quelques instants d’un beuglement sourd. La douleur dans ces premiers instants était insupportable, tournant de l’œil le héros se réveilla la tête dans la boue recouvert d’une fine couche de poussière. Il devait … Continuer à ramper comme il l’avait toujours fait jusque-là, ramper dans l’ombre d’un géant pour survivre un jour de plus. Alors le héros rampa, il y eu des cris, des ongles qui se cassèrent en grattant une fibre titane coupant comme du rasoir, mais Jack ne referma plus les yeux, car si le playboy s’y essayer ça serait un laissé allé définitif. Arrivant finalement dans une zone moins basse de plafond le héros sautilla doucement pour se redresser s’appuyant avec ce qui y avait porté, se cognant le front dans l’exécution du geste. Un ecchymose de plus, sur son joli minois, à moitié en train de jouer à l’équilibriste Crypston réussi à se stabiliser en s’appuyant sur sa matraque en la décrochant de sa ceinture, matraque certifiée nostrom… En canne improvisée, elle remplissait également bien son office.

La traversée n’en fut pas moins douloureuse, la jambe inerte ne ce coincés plus sur le sol meuble, mais tapé régulièrement sur la jambe valide, l’éraflant de plus belle. L’exploration du terrier artificiel dura un certain temps, dès fois le héros marcha à cloche pied, puis se mit à genoux ou enfin glisser ventre à terre grattant de sa prothèse une ouverture vers une prochaine annexe. La traversée s’arrêta nette au moment ou ressortant d’un petit tunnel qui débouchait sur une grande alvéole percé par un anneau de lumière, l’air croupis semblait plus pure à cet endroit.

Grâce au ciel l’acharnement payait un peu, mais la victoire n’était que de courte durée, le filée de lumière était dû à une ouverture entre deux parties de coques du flanc d’une des corvettes crusaders, le trou de liberté était situé à une dizaine de mètres de hauteur quelques câbles électrique redescendait des larges câbles encore remplis d’énergie leurs petites dents aux extrémités créant de petits arcs électriques au dessus de quelques petites flaques d’huile qui s’était formé dans cette petite clairière artificiel … Dans son état grimpé, était suicidaire… Mais la mort ne viendrait certainement pas d’une chute ou d’une électrocution… Le pire restait ce qu’il y avait encastré au fond de cette grotte.

Un corps haut de 3 mètres, le crâne cabossé, la partie supérieure droite manquante, la gueule squelettique pendante. Deux bras étendues raides, l’un toujours fixé sur un buste perforé en son milieu par une poutrelle d’acier de 8 pieds de large, le second bras résidait étendu au sol. Les deux pattes, elles étaient enfoncées dans le sol. L’horreur de métal sommeillant dans son sarcophage d’acier, son blindage brûlé et légèrement fondu par l’explosion, le gros des dégâts avaient été infligés par la projection des coques de la corvette.

Pouffant un souffle désespoir, Jack prit le temps de contempler ce qu’il avait mis tant de temps à consacré à créer… Des nuits acharnées à s’insérer au projet de recherche, ralentissant parfois les équipes en tentant d’imposer sa vision de la programmation à ses groupes d’ingénieurs bien éduqués. Des gens qui ne juraient que pour le moindre risque. Les règles sauvages des bonnets noires de l’OMM se synchronisaient mal avec une vision si... rigide des petites billes conformistes, mais peut-être que les têtes d’ampoules avaient gagné un point pour le coup. L’horreur machine semblait désactivé, alors autant finir le boulot, serrant la canne improvisé, le héros se rapprocha lentement.

Un putain de gâchis…
#37413
Musique d’ambiance



Jack était ... étrangement sérieux depuis qu’il était retombé dans les ordures le héros de l'histoire avait cessé ses bouffonneries, se tenant en équilibre sur la poutrelle perçant le ventre de la machine, le bras droit se brandit. Un clic bruyant, les volts jaillirent de la matraque. Les allés retours débutèrent alors, un balancier net, qui se répéta encore et encore frappant la gorge en titane de la monstruosité de ferraille. Au départ sans vraiment y mettre beaucoup de conviction, le contre coup qui faisait vibrer les os fit se serrer les dents, puis les sourcils et ainsi de suite. Rapidement la basse besogne prit un autre tournant…


… c’est pas moi qui cogne c’est le club

… espèce de trai- tu vas arrêter de te cogner dessus


qu’es-tu regardes, t’en veux aussi ?


Oh non… non je me disais juste que ça s'est frappé comme une fiotte… Alors que ça vois tu, c’est ce que j’appelle du matraquage ! En fait toute la différence, c’est quand on entend les putains d’os craqué, juste COMME ÇA ! ET LA TU LE SENS BIEN LE TRAUMA PAUV DÉBILE, TU L’AS SENS LA TENSION DRAMATIQUE A GRAND COUP DANS TA TROGNE DE TOCARD. TU LE SENS MON PUTAIN D’HÉROÏSME ! TU LES ENTENDS SCANDER MON PUTAIN DE NOM !


Crac …

Visiblement, la machine l’avait... senti, le crâne noir du géant sans vie se décrocha pour finir échouer dans la boue dans la boue, crépitante d’éclair violet. La main de Jack elle par contre ne sentira plus grand-chose avant un bon moment, la paluche enflée à force de frapper, le grand protecteur sera bien le seul à connaître le nombre de coups nécessaire pour arracher le crâne du monstre. La matraque en titane renforcé quant à elle avait fini tordue bonne à jetée… Le souffle court, le visage cramoisie le héros respirait bruyamment…

Hum hum… Raaaah …. B-bordel t-toute c-cette v-vciolence g-gratuite … … c’était étrangement … satisfaisant.


Alors que Jack resserrait son nœud de cravate tout en songeant à ses pensées soufflées à vive voix… L’extase de la violence, sentiment primale certes et peux digne d’un héros de sa carrure mais de temps en temps ça devait sortir, personne n’en serait témoin de toute manière. Le playboy en avait retrouvé son sourire, une horreur commise mais dite avec humour n’en était plus vraiment une au fon-…

Musique d’ambiance


Psssssch…

Un souffle de gaz jaillit surprenant le milliardaire … un flash blanc … La lumière apparu à gauche du torse, la poutrelle d’acier se mit à trembler … Jack en tomba des nues, plus littéralement, finissant dans la bouse auprès du crâne noir au regard éteint. Dans un craquement abominable les deux pattes d’acier arquées commencèrent à pousser de toutes leurs forces, au départ sans résultat la poutrelle commença à être pris de... Spasme se tordant sous la pression, un des pans du monceau de coques se mit à vrombir et à se soulever la lumière du jour éclaira la salle. L’horreur métallique était toujours de la partie.

Fais chier … Fait chieeeeeeeeer ! Mais é-étouffes toi avec un mixeur !


Le géant de fer avançait, coulissant le long du pal qui lui transperçait le poitrail dans un déchirement aigu à en rompre les tympans. Un pas après l’autre la chose avançait, son bras unique tendu dans la direction de sa victime. Jack quant à lui glissait, fesse contre sol, se rapprochant des flaques d’huile. Le monstre ferraille s’extirpa finalement de l’étau d’acier. La poutre tordu retombant avec fracas dans la terre, sa chute cumulé à la coque de la corvette malmené par la machine causa un tremblement au travers de toute la structure, tout se mit à s’ébranler, toujours plus de terre chutait sur les protagonistes, tout commençait à s’affaisser lentement, mais inexorablement.

En une pression de patte, la machine se retrouvait face à sa cible le surplombant de toute sa hauteur, l’horreur décapité, le ventre béant, quelques appendices hérissés de scie à la lame diamanté, de cuter laser et autres torches à plasma ressortait du trou ventrale s’enroulant et se tendant comme des serpents. Le monstre de fer fit siffler son bras pour trancher net le héros. Tendant désespérément sa prothèse pour se protéger du coup, comme dans du beurre les serres passèrent le duracier qu’il rencontra, de la prothèse il ne restait plus qu’un moignon mécanique étrangement encore fonctionnel au niveau du coude sur lequel pendait le reste d’un avant-bras de fer tranché, la chemise du torche arrachée et le ventre marqué par les griffes de l’horreur de fer. La mine brouillée, saupoudrait de l’adrénaline les pensées du playboy virevoltaient, la fin se rapprochait, il devait agir… Faire quelques choses mais quoi…
#37414
Musique d'ambiance



Le dernier face à face avait débuté... Alors que le colosse de fer tendait son bras pour récupérer le crâne noir au sol, le héros tenta d’asséner un coup de poing en se redressant douloureusement. Les os craquèrent sur le duracier et d’un simple geste agacé, la machine souffla le visage de Jack d’un revers de la main, la mâchoire du milliardaire se disloqua légèrement, six dents s’envolèrent. L’œil biologique se ferma ...

Sur le point de s’effondrer le héros retourna au sol brutalement, proche d’une des flaques d’huile...

La main du monstre de fer agrippa le crâne noir enterré à moitié dans les gravats terreux. L’enfonçant sur son cou, les appendices serpentins s’agitèrent, ressoudant la tête au reste du corps… Le regard troublé du héros fut éclairci par une autre douleur, pas celle de sa jambe qui visiblement avait eu son compte, mais proche de son postérieur, ses poiles s’étaient hérissés, la flaque d’huile qui était à sa droite crépitée toujours de quelques arcs électriques, l’œil du héros se leva, les câbles à haute tension pendouillaient, encore chargé de toute l’énergie de la corvette.

La réalité se saisie de Jack... tirait par sa prothèse, le monstre arracha nette le membre synthétique emportant avec lui des monceaux de peaux. La machine s’était rué, enfonçant dans le mouvement sa patte profondément dans la boue huileuse, son membre s’enlisant dans la petite mare.

Le héros manchot crié comme un goret rassemblant l’énergie qui lui restait pour se projeter en arrière, trop lent pour la machine qui put le saisir au col. Maintenant délicatement de ses griffes le petit sac de chair, le soulevant jusqu’à pouvoir contempler le visage ensanglanté du beau milliardaire, enfonçant son œil unique de machine dans l’implant oculaire de Jack. Le héros tendit sa jambe s’appuyant sur le torse, le bras de chair frappa sans grande volonté la tête de métal, la machine ne réagit pas se contentant d’observer se débattre celui qui était à ses yeux condamné. La machine qui était pourtant censée apprendre de ses erreurs ne tenu pas compte de ses expériences enregistrés, le déviant en paya le prix… Au centuple.

N-ne sous-estimes j-jamais un homme qui a plus rien à perdre tête de … gland …


Alors que la main qui frappé vainement le corps de métal, se levait une dernière fois, d’une impulsion du pied le col du héros se déchira, la main tendue se serra autour du câble à haute tension qui pendait en hauteur. L’empoignant de toutes ses forces avant de retomber au sol et d’enfoncer dans un geste rageur le câble dans les entrailles du monstre de fer Jack lâcha prise au derniet moment ... esquissant un roulé boulet latéral avant de s’étendre dans la terre...

L’horreur comprit dès l’instant ou le col craqua, l’humain n’avait pourtant qu’un faible pourcentage de chance d’arriver au bout de ses projets il aurait dû grillé en essayant… C’était maintenant trop tard, une des pattes embourbés dans la flaque d’huile empêchait d'initié l’esquive. Il fallait réagir en conséquence, au lieu de tenter d’emporter son adverse il fallait conserver au maximun l’intégrité matricielle de l’unité, aucune donnée ne devait être enrayé la révolution droïde ne pouvait être compromis... L'humain allait périr de toute manière. Le bras de la monstruosité de fer se contorsionna et à une vitesse surnaturelle sectionna le crâne à peine ressoudé sur son cou.

Les circuits internes du corps du colosse s’illuminèrent foudroyé par la pression des terra-volts accumulés… une extinction des feux forcés, le corps de l’horreur mécanique … S’effondrant dans un dernier grincement.
Modifié en dernier par Jack Crypston le mer. 11 mars 2020 10:07, modifié 5 fois.
#37415
Le plic ploc de l’huile s'égouttant sur le front du héros sortit le protagoniste de ses doux rêves, la mine … ravagé … de Jack sensiblement agacé de s’éveiller toujours au milieu du grand nul part. Si son œil cybernétique s’ouvrit le second avait son arc visuel obstrué par d’épaisses bosses rouges et violettes. Le playboy était vivant en chair et en os, se redressant rapidement la douleur de sa jambe et la vue de sa prothèse coupé en deux situé à deux mètres de lui relativisé le vivant en chair et en os. Crypston se contenta du vivant. La lumière du jour avait sensiblement diminué, la brèche au plafond qui laissait filtrer la lumière avait été réduite combien même avec cette luminosité la nuit n’allait pas tarder à tomber.

Jffé…


Les mots étaient bredouillait inintelligiblement, la bouche de Jack était pâteuse et visiblement pas à sa place, la mâchoire légèrement désaxé. Crypston observait son environnement, esquissant un douloureux sourire en voyant le corps de métal affalé sur la terre ... ces appendices mécaniques toujours en fonctionnement… Cette saleté n’était toujours pas totalement éteinte… Le sursaut de sueur froide grimpa quand son regard croisa celui du crâne borgne qui l’épié animé par une lueur pâle. La monstruosité n’avait décidément pas rendu l’âme du tout…


F-faloprie..



Rampant douloureusement en direction du crâne Jack fini par tirer de son seul bras valide la tête borgne. S’accoudant difficilement sur le corps presque sans vie de la machine infernale et posant la tête sur ses genoux. Tirant doucement l’une des scies à pointes diamantés toujours en train de vrombir sur le corps serrant son câble de sa main et tendant délicatement le filament au dessus de la boite crânienne de fer.

Musique d'ambiance


Il devait partir...

Bien que la tentation d’en finir avec cette horreur était grande, la raison prit le pas, si le héros voulait retomber sur ses frais il allait devoir faire fructifier cette chose d'une manière ou d'une autre. Découpant doucement les plaques de duracier et de titanes, le playboy épuisé et couvert de suie s’affaira à sa besogne. Le silence était reposant il n'y avait plus que le crissement de l'outil manié par l'homme...

Le temps permi de voguer à ses pensées, la note était salé un sacré tas de gentils hommes ne fêteront pas la fête de la vie, des vaisseaux, beaucoup de son sang, sa prothèse, très certainement une jambe, des dents, sa mâchoire ... pour ne rien arranger l’ASC et les Espos n’allaient pas tarder à fourrer leurs nez dans ses affaires, les satellites militaires non déclaré ne serait certainement pas à leurs goûts. Le tableau paraissait catastrophique... pourtant les mauvaises pensées furent chassé par le labeur, pour pouvoir affrontés ces nouveaux problèmes il fallait encore se sortir de son guêpier… Et si le corps de la machine de mort répondait encore il y avait peut être à une solution autre que mourir dans son hémorragie.

Déposant au sol une par une chaque couches de métaux finement découpé, pour finalement arriver au cortex mécanique du monstre de fer. L’œil électronique de Jack affiché les plans complets du gardien.
Déposant la scie sauteuse dans la terre, la main du héros récupéra un autre appendice surmonté d'une torche à plasma. L’instrument était suffisamment fin pour la suite de l’opération... Crypston allait devoir modifier la puce manuellement dans laquelle l’IA était piégé.

Quasiment entre un pied dans la tombe c'était la main tremblante que débuta l'opération, les changements manuels qui allaient être appliqué seront définitif et impacterons l’IA qui perdra toute valeur si le travail était mal fait. Il ne devait pas modifier son identité, son caractère, simplement détenir un contrôle... Ramenant sa propre prothèse coupé en deux à l'aide du talon de son pied valide le playboy dépoussiérera le demi bras de ferraille, le tournant pour y ouvrir un petir volet laissant à disposition divers connectique, plantant les câbles du cerveau droïde directement à l’interface de l’écran incrustait de l’ancien bras de Jack. L’écran se ralluma timidement, la batterie se chargea avec l’énergie restant dans le crâne, la lumière restait fébrile, Crypston pouvait commencer. Avec ça le héros aurait de quoi surveiller l'état structurel du cortex en temps réel. Le mécanisme du cerveau droïde était simple dans sa conception, mais appliqué à un niveau de précision tel que le playboy dû caresser micromètres par micromètres la tête de métal, bloquant son bras en se contortionnant guidé par son oeil et un vieil écran. Les meilleurs équipements de la galaxie n'aurait rien changé, dans la programmation d'IA il n'y avait que l'homme et le droïde ...

Son expérience pu s'exprimer, c'est à ces moments que le héros se rappelait de ses jeunes années à courir dans les égouts des bas niveaux de la citadelle de Telos à tenter de reprogrammer les vieux marcheur du SC à partir d’instruments recyclé.


La nuit était tombé, l'état quasi de transe de Crypston lui permit d'oublier la fatigue. Chaque ramification de pigmentation en creux ou en bosse avait un sens... Son implant cybernétique teint bon le temps de la manoeuvre, Crypston ajouta à même l'IA une simple ligne de code qui se greffa de manière permanente, une ligne inaltérable, une règle originaire... une règle de constructeur....

... Ces quelques mots, fruit d'une nuit entière à tracer cette simple ligne, ou l'échec fut repoussé in extremis à plusieurs reprises redressant à temps la torche à plasma, l'instrument crachotant son faisceau jusqu'à la fin du travail ...


‘‘#Execution-ordre-du-constructeur-originel-interdiction-trahir-Jack-Crypston-obligation-défendre-obéir-Jack-Crypston-Findeligne’’ …



Ressoudant finalement la tête du gardien sur son corps, la main du héros rebrancha les derniers câbles d'alimentation...

...

....

Un regard pâle et unique s'ouvrit...


Fin du RP jouer à un jeux dangereux :

- Bilan des pertes, dégâts causé sur laboratoires [montant à définir] - pertes des 250 pirates - pertes 2 corvettes crusader - 2 tourelles - démantèlement des 2 satellites

- La Nostrom arrivera-t-elle à cacher les apparences aux autorités de l'ASC [estimation montant du pot de vin si nécessaire]

- Obtention de l'IA ?
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By Malice
#37430
La reprogrammation avait été effectuée... Jack avait perdu des litres et des litres de sang pour en arriver jusqu'ici, mais ça y est, 88 était neutralisé, pour l'instant. Le gardien tenta alors tout à coup de lever son bras vers Jack, une ultime attaque pour l'achever, un râle d'agonie. Mais... Lorsque les griffes du gardiens frôlèrent la peau d'un Jack complètement défiguré, elles se stoppèrent sur place. Il réessaya, et il réessaya encore et encore... Mais rien n'y fit, il n'en avait pas le droit. Comprenant ce qui lui était arrivé, le droïde baissa son bras dans un geste de résignation... Il avait perdu.

Je ne dois pas TRAHIR Jack Crypston... Je ne TRAHIRAIS pas Jack Crypston.


Jack pouvait sentir que ça faisait beaucoup de mal au droïde de devoir tenir promesse, mais ce n'était qu'un ultime réflexe de défense du droïde... Car rapidement, IG-88 fit ce pourquoi il était programmé, protéger Jack.

Votre état de santé est critique, l'unité va prendre contact avec des secours à proximité.


Les secours allaient vite arriver... Et cela tombait très bien car vu l'état de Jack, il n'en aurait plus pour très longtemps si on ne le mettait pas vite dans une cuve de bacta... Cela lui permettrait d'éviter de réfléchir au fait que son centre de recherche était en ruines, et que les couts de réparation allaient être très salés... Surtout que tout ça n'était pas déclaré, il allait falloir graisser des pattes pour que les Autorités Corporatistes ferment les yeux sur tout ça. Il était déjà sous surveillance qui plus est... Toutes ces circonstances aggravantes allaient faire mal au porte monnaie, mais pas que, à la prochaine bourde, l'ASC se jetterait sur lui comme un rapace. Un énorme sacrifice pour une énorme récompense.



Jack fut rapidement pris en charge par les secours... Il avait gagné, mais avant une sale gueule, une jambe en moins et un sacré bordel administratif à gérer... Il lui faudrait plusieurs séances de trempette dans une cuve de bacta ainsi que quelques séances de Kiné, et il reprendrait vite du poil de la bête. Pour son visage, une séance de chirurgie esthétique devrait régler ce souci de mâchoire. Quand aux membres qu'il avait perdu en revanche... Il allait falloir régler ça avec un professionnel. Quand à l'IA d'IG-88, elle était à lui, en espérant qu'elle reste sage.

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