- sam. 21 mars 2015 21:20
#16870
-- Un Rêve Persistant --
[Rahm Kota]
[Rahm Kota]
J’ai fini par convaincre Ekki de m’autoriser une escale sur Manaan avant l’atterrissage final sur Coruscant. C’est un détour conséquent, mais le rêve dure depuis des semaines, et son origine m'est totalement inconnue. Quelque chose attire mon attention vers la planète aquatique, peut-être est-ce la présence d'une personne que je recherche. Malgré les risques, je me dois d'aller vérifier cela.
L’immense océan s’étend sous la ville, je le contemple, immobile derrière la vitre. Les environs sont calmes, je ne repère que quelques présences, insignifiantes à côté de ce qui se rapproche. Je suis incapable de bouger, incapable de détourner mon regard de l’eau, pourtant je perçois cette présence. Je ne peux déterminer sa nature, ni son origine, mais je sais que la rencontre est imminente.
Aucune nuit je n’ai pu détourner mon regard de l’océan, à aucun moment je n’ai réussi à explorer les alentours. Cette rencontre me parait être une évidence. Mais ce n’est pas cette évidence qui m’a poussée à venir ici, c’est la sensation qui en découle, l’inévitable, tout comme la chambre vide de Lina. J’avais mis des jours à découvrir cette pièce en rêve, mais rien ne bloquait mes mouvements. Ce rêve ci est différent, c’est pourquoi je dois me rendre sur Manaan.
Aucune nuit je n’ai pu détourner mon regard de l’océan, à aucun moment je n’ai réussi à explorer les alentours. Cette rencontre me parait être une évidence. Mais ce n’est pas cette évidence qui m’a poussée à venir ici, c’est la sensation qui en découle, l’inévitable, tout comme la chambre vide de Lina. J’avais mis des jours à découvrir cette pièce en rêve, mais rien ne bloquait mes mouvements. Ce rêve ci est différent, c’est pourquoi je dois me rendre sur Manaan.
Je quitte l’astroport en saluant Ceran d’un signe de main. J’ai pris soin de paraître particulièrement discrète. J’arbore une longue et fluide robe anthracite à manches longues dont le col encadre finement mon cou. Ma coiffe mirialan du même gris camoufle mes cheveux et tombe sur mes épaules avec élégance. Je n’ai pas pu m’empêcher d’emporter ma besace avec moi pour cette exploration de la ville flottante. Le principal problème réside dans le fait que je n’ai aucune idée de comment me rendre sur le lieu de la rencontre. J’ai en tête cette immense vitre donnant sur l’océan. Il doit exister plus d’un millier de fenêtres de ce genre. L’exploration commence, je ferme mon esprit et cloisonne mes pensées, minimisant l’influence de ma présence ici. Je me concentre entièrement sur l’espace qui m’entoure et les êtres qui y évoluent.
Après quelques minutes passées à explorer les environs, je décide de changer de méthode et de m’isoler près d’un mur dans un hall intensément éclairé. J’observe les allées et venues des visiteurs, les flux de la foule. Je repère rapidement le couloir dans lequel la plupart des individus s’engouffrent et finis par choisir le couloir le moins fréquenté. Plusieurs intersections subissent la même analyse, je ne perçois toujours pas la présence que je recherche et n’ai toujours pas atteint la baie vitrée devant laquelle j’étais postée en rêve.
Je finis par me retrouver complètement seule, sans vraiment savoir où je me trouve. Une pause d’un instant me permet d’explorer les environs. Les yeux fermés, je visite par la pensée les couloirs qui prennent racine dans la pièce où je me trouve. J’ouvre une porte pour découvrir un hangar remplit de containers, je repère les individus présents et fais demi tour. J’emprunte un nouveau couloir, quelque chose pique ma curiosité et je tombe soudain nez à nez avec une alcôve baignée de la lumière des reflets de l’océan. Voici ce que je cherche.
J’ouvre aussitôt les yeux et parcours le chemin qui me sépare du lieu de la rencontre. Je passe devant la porte du hangar en prenant soin de dissimuler à nouveau ma présence. Enfin, je retrouve la vitre, l’océan, et l’aura que je percevais en rêve. Elle est si faible que j’ai du mal à percevoir son déplacement. Et là encore, je suis incapable d’en déterminer la nature. Sans la perdre, je me tourne vers l’océan, attendant de découvrir la suite de mon rêve figé.
Après quelques minutes passées à explorer les environs, je décide de changer de méthode et de m’isoler près d’un mur dans un hall intensément éclairé. J’observe les allées et venues des visiteurs, les flux de la foule. Je repère rapidement le couloir dans lequel la plupart des individus s’engouffrent et finis par choisir le couloir le moins fréquenté. Plusieurs intersections subissent la même analyse, je ne perçois toujours pas la présence que je recherche et n’ai toujours pas atteint la baie vitrée devant laquelle j’étais postée en rêve.
Je finis par me retrouver complètement seule, sans vraiment savoir où je me trouve. Une pause d’un instant me permet d’explorer les environs. Les yeux fermés, je visite par la pensée les couloirs qui prennent racine dans la pièce où je me trouve. J’ouvre une porte pour découvrir un hangar remplit de containers, je repère les individus présents et fais demi tour. J’emprunte un nouveau couloir, quelque chose pique ma curiosité et je tombe soudain nez à nez avec une alcôve baignée de la lumière des reflets de l’océan. Voici ce que je cherche.
J’ouvre aussitôt les yeux et parcours le chemin qui me sépare du lieu de la rencontre. Je passe devant la porte du hangar en prenant soin de dissimuler à nouveau ma présence. Enfin, je retrouve la vitre, l’océan, et l’aura que je percevais en rêve. Elle est si faible que j’ai du mal à percevoir son déplacement. Et là encore, je suis incapable d’en déterminer la nature. Sans la perdre, je me tourne vers l’océan, attendant de découvrir la suite de mon rêve figé.