L'Astre Tyran

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Planète pendant longtemps oubliée, où sa surface n'était que ruines fumantes, l'intervention de l'Empire et de la Corporation à sa terraformation, a poussé Télos vers des sommets inimaginables. Devenue Capitale du Secteur Corporatif et important centre culturel, Télos est devenu un monde paradisiaque et ultra-libéralisé.
Gouvernement : Neutre - Grandes affinités avec l'Empire
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By Harlon Astellan
#23351
Petite femme stupide. Elle ne savait même pas ce qu'elle voulait. Aucune ambition, aucune projection, rien... le néant. La hauteur de sa vision était aussi pleine que le blanc de ses yeux. Ainsi donc, Harlon ne faisait que raconter un tissu de conneries ? Elle dément jusqu'au bout. La voir persister était admirable. Harlon aurait certainement fait la même chose. Elle oserait lui faire croire que sa simple compagnie l'aurait sustenté ? Là se trouvait le tissu de conneries. Personne, à part sa soeur, n'avait jamais manifesté l'envie d'être avec lui même pour une minute de temps. Excepté les vrais érudits galactiques qui savaient apprécier sa culture et son avis.

Une parvenue d'Arkania le critiquait, lui, alors que des dizaines de professeurs que la galaxie entière respectait ne l'avait jamais fait ?

A la dernière phrase de Civicius, Harlon renifla. Une belle soirée... il est vrai qu'elle semblait fortement heureuse de celle-ci... Menteuse. Menteuse jusqu'au bout. A quoi bon la confronter ? Elle semblait même se conforter dans son propre mensonge.

Harlon fit pleinement face, terriblement serein.

« Je vous propose de sortir. »

Ce fut à lui d'être triste. Soupirant lourdement, il continua.

« Vous avez à peine été confrontée que vous avez répondu en répliquant. Vous auriez pu voir mon bon côté. Hélas, je ne réserve ce côté qu'à mes égaux. Vous n'avez pas l'ambition que je recherche.

Finissez votre verre et laissez-moi seul. Je vous laisse à vos compatriotes arkaniens.
»

Faisant demi-tour, Harlon s'en alla se poser sur un fauteuil face à la verrière, sirotant doucement son verre.

Serein. Terriblement serein.
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By Elysia Astellan
#23353
    Il la congédiait. C'était la suite logique. Elle l'avait amené jusqu'à cette conclusion navrante. Les lèvres de l'arkanienne se muèrent en un sourire ironique. Quelque part, elle venait de remporter une petite victoire. Il avait suivi son schéma depuis son entrée jusqu'à cet instant précis. La peur qui l'habitait était réelle, elle ne l'avait pas quittée, depuis son entrée jusqu'à cet instant. Mais cette peur l'avait bien servie. Il la congédiait désormais pour se dédire.

    Et en toute sincérité ...

      « Je suis navrée, Grand Moff, pour le repas que vous avez préparé. J'ai apprécié ne serait-ce que l'idée de pouvoir le partager avec vous. »

    Elle osa finalement ...

      « Le trône arkanien est à portée de main, une aide quelconque de votre part serait bien superflue.
      J'espérais trouver à vos côtés bien plus qu'un trône.
      »

    Elle se détourna d'Harlon pour rejoindre la porte par laquelle elle était entrée et quitter les appartements du Grand Moff. Il n'y avait aucun véritable obstacle entre Elizabeth et la monarchie, et elle en avait pleinement conscience.
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By Harlon Astellan
#23354
Les yeux un peu dans le vague, les doigts caressant sa barbe à la taille impeccable, il laissa se dire les derniers mots de la soirée. Avant de laisser se passer un bruit de pas feutrés sur le velours de revêtement. Redressant d'un coup les yeux, Harlon leva son index à hauteur de son visage et prononça un unique mot, avec toute la force de volonté qu'il était capable d'inclure dedans.

« Attendez. »

Laissant son index en l'air une poignée de secondes, il se pencha sur le côté de son fauteuil et désigna son homologue mitoyen.

« Revenez vous asseoir. Ma Dame. »

Un moment s'écoule, mais Harlon entend les pas feutrés revenir vers lui. Il reprend le verre de la Dame et lui tend doucement, avant de revenir sur l'image de Télos qui se découpe. Il boit une forte gorgée, comme un noyé qui inspire sa dernière bouffée qui remplira ses poumons.

« L'Homme de Glace... »

Il serre les dents. Il bout, mais pas contre Elizabeth. Il bout pour quelque chose qui se trouve, là, sur la toile noire qui se découpe au loin. Qui est là, qui existe, qui a peut-être une fin, mais une fin qu'on ne connait pas. Comme cet instant, au final. Une fin, dont on ingore la fin.

« Ils me nomment tous ainsi depuis 25 ans. Celui qui ne rit jamais. L'Esseûlé, pour les plus poétiques. Et par tous les saints de toutes les planètes, j'ai voulu ce titre. Je me suis accroché à ma carrière comme on s'accroche à une corde de rappel en pleine montagne. Maintenant j'ai gravi le sommet, j'ai planté mon drapeau. Et je fais l'horrible constat... je suis seul. Toujours. Et je reste l'Homme de Glace. »

Une autre gorgée. Il déglutit peiniblement.

« On grandit avec l'idée qu'on est différent. Supérieur même. On monte des groupes de parole, on discute avec des érudits. Des grands noms de littérature. De physique. D'astro-physique. De politique. On les écoute, les interroge, on les remet en question... on devient l'un d'eux. »

Il tourne un regard en biais à Civicius. Complice.

« On les regroupe, et on a un but commun alors... Dominer. »

Il renifle de dédain. Dédain envers lui-même.

« Et d'une tour d'argent, on observe au loin les prolétaires qu'on dirige. Un couple sans richesse, mais plus heureux, un enfant dans les bras qui s'ébat joyeusement. On voit le manque s'installer. On comble avec un tas de papiers, on s'enferme, on s'enchaîne, on travaille jour et nuit. On ne pense plus au reste, on se lie avec sa tâche, on en oublie le reste. Le monde autour, la verdure, la brise matinale...

Et un jour on voit quelqu'un qui semble nous ressembler. Qui a ou veut le pouvoir, du moins le pense-t-on, et, déçu par lui ou par soi, on tourne le dos, on rejette la faute, et on s'enferme à nouveau dans la belle cage, à l'intérieur couvert de miroirs, comme des tissus luisant des vanités passées.
»

Il soupire, se lève, fait un pas. Ne prend pas son verre. Il laisse aller ses bras. Pose le front sur la vitre, ferme les yeux. Soupire à nouveau. Longuement.

« Je suis... vieux, dame Civicius. Je sais ne pas en avoir l'air, mais mon esprit... je le sens... dépérir, chaque jour. Une pression dont je ne soupçonnais pas l'existence me colle depuis mon entrée en fonction. J'aime mon travail, mais il rend... différent. Pire encore que ce que j'aurais cru pouvoir être.

J'ai toujours écrasé mes adversaires. Fait ployer mes ennemis. Et maintenant, je dois négocier, je dois apprécier... je pensais tenir, mais en entrant en fonction, j'ai du développer ma méfiance. Faire attention à chaque détour de couloir. Guetter un surin derrière chaque visage. Voir des complots, à défaut de les monter. Ils me détestent tous... et ils ont bien raison. Pas pour moi, mais pour mon titre.

Savez-vous combien de tentatives d'assassinat mon service de la sécurité déjoue chaque semaine ? En moyenne 15. Des gens ordinaires. Des gens qui ont perdu un frère, un père, un fils à la guerre. Un chômeur qui me blâme de ne pas créer d'emploi. Un détraqué qui m'a vu en dernier à l'holovision.
»

Il soupire encore, décolle son front, se tourne vers Elizabeth. Tête baissée. Penaud. Désolé...

« Elizabeth du Clan Civicius. J'ai pensé, à tort, voir en vous une énième personnification d'une complotiste comme j'en vois partout. Une foule d'antécédents ne saurait m'excuser de cette méprise. Je vous ai manqué de respect, et fort à propos, vous avez pointé la vérité, un gentleman ne saurait se comporter comme un goujat. Sous aucun prétexte. Et je vous en demande pardon. »

Il prend une brève inspiration. Plonge ses yeux dans les siens. S'abaisse, un genou à terre. Une main tendue. Il prend celle de la Dame.

« Elizabeth Civicius, vous êtes mon invitée ce soir, celle d'Harlon Astellan, pas d'un Grand Moff. Laissons-là l'uniforme, et partagez avec moi un repas qui, j'espère, ne sera pas trop cuit. »

Il se redresse, lâche la main. Droit. Symbolique à l'appui, il enlève doucement son uniforme, se retrouve en chemise, léger gris, élégante, col boutonnée jusqu'en haut, haute couture.

« Il est des secrets que j'aimerais partager. Il est une personne que j'aimerais découvrir... vous. Vous serez peut-être surprise d'apprendre que je n'ai pas fait de recherche sur vous au préalable, comme pour toutes les autres personnes que j'eusse rencontré avant. Je voulais avoir l'occasion de vous connaître de mes yeux propres.

Oublions un instant les négociations, Arkania, les titres et trônes. Soyons juste deux gens devant une belle vue.
»
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By Elysia Astellan
#23385
    Quand le Grand Moff la rappela, Elizabeth obéit et revint. Par peur, par obédience, par curiosité. Impossible à dire. Elle se posta dans le champ de vision de l’humain, et attendit d’en apprendre plus sur ce changement radical. S’en suivit un long monologue auquel Elizabeth ne tint pas à participer. Elle écouta en silence, ne laissant filtrer aucune émotion, aucune réaction. Il fallut attendre que le Grand Moff se mette à genoux pour voir le visage de l’arkanienne s’éclairer en une expression de surprise.

      « Vos excuses sont bien évidemment acceptées et vous êtes pardonné. »

    Il resterait malgré tout ce sentiment d’inconfort qui perdure après tout conflit. Le Grand Moff s’était emporté, et cet excès aurait longtemps des conséquences sur sa relation avec Elizabeth.

    En un sourire elle dicta une règle simple.

      « S’il n’y a pas d’Arkania, alors je ne suis pas une Dame. Appelez-moi Elizabeth. »

    Harlon Astellan lui avait donné une leçon qu’elle n’était pas prête d’oublier, et qu’elle s’appliquerait à mettre en pratique dans les années avenirs. Consciemment ou non, la jeune femme allait prendre une toute autre direction que le chemin initialement tracé pour elle.

      « Vous avez cuisiné. Ferez-vous également le service, ou s’imposera-t-on la présence d’un majordome ? »

    Elle enchaina sur une nouvelle question, comme s’il s’agissait d’une suite logique et ordonnée.

      « Vous arrive-t-il d’imaginer une vie dans laquelle vous n’êtes pas Grand Moff ? »

    Elizabeth s’était radoucie et semblait attendre la réponse avec une curiosité. De par le ton employé et les gestes effectués, elle se montrait cependant respectueuse.
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By Harlon Astellan
#23422
Un sourire, doux et sincère. Un contentement. La crise est passée, mais laissera une marque. Peut-être nécessaire. Qui sait ?

« Elizabeth... et moi ça sera Harlon. »

Il n'y avait que 4 personnes l'ayant appelé Harlon dans sa vie. Son défunt frère, sa soeur, et ses parents. Et encore, ses parents le vouvoyaient malgré tout. Et il faisait de même. Cela paraissait absurde, dire "vous" à son père. Pour Harlon, il n'en aurait jamais été autrement. Et moins encore la réciproque.

« Non, j'assurerais le service jusqu'au bout. Souhaitez-vous un autre apéritif avant tout ? »

Ca lui ferait gagner du temps pour que le droïde s'étant glissé furtivement pour s'occuper du plat s'éclipse en silence.

Puis, l'air de rien, une question, jetée dans le vent, poudre de mystère aux yeux. Intriguée ? Curieuse ? Avait-il seulement songé à autre chose ?

« A dire vrai, oui. Les Astellan ont une histoire universitaire complète. Et croyez-le ou non, mais j'étais parti pour devenir professeur, avant que l'Empire ne vienne me voir. Ils voulaient faire des officiers de terrain avec les gens de bonne famille. Ceci ayant entraîné cela, j'ai décidé de ne pas enseigner la politique, mais de l'appliquer.

Mais quand tout ceci sera fini, peut-être finirais-je mes jours dans une université de Nouane... ou de Naboo, qui sait, là où la politique se résume à son étude et non ses déboires.
»

Un regard vers l'extérieur.

« Et vous ? Le Clan Civicius vous ouvre des voies royales, mais avez-vous jamais songé à autre chose ? »
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By Elysia Astellan
#23454
    L'arkanienne refusa poliment le second apéritif proposé et déposa son verre sur la table basse pour ne plus y prêter attention.

    La politique, Elizabeth ne l'avait que trop peu étudiée, peut-être cette lacune engendrerait-elle prochainement d'insurmontables obstacles. Rien de tel pour l'instant. La jeune femme avait, enfant, investi une partie de son temps à l'étude de la législation, arkanienne ou non.

    Elle se tourna vers Télos.

      « Oui, j'avais envisagé autre chose. Et je l'ai réalisé. Mais il faut croire que cet épisode malheureux n'était qu'une courte récréation avant le retour à la réalité. »

    Son sourire amusé contrastait avec le triste écho de ces mots. Elizabeth avait depuis longtemps enterré le souvenir de ses mésaventures passées. Seul le point final de l'histoire demeurait douloureux. Mais les Civicius avaient pris soin d'effacer toute trace physique de sa souffrance, alors il ne restait plus qu'à simuler la perfection et prétendre que tout ceci n'avait jamais eu lieu.

      « D'ici quelques années, peut-être, une envie d'autre chose se présentera de nouveau. »

    Et ce jour-là, Elizabeth disparaitrait pour de bon.

      « Où avez-vous appris à cuisiner ? C'est une compétence rare chez les politiciens. »
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By Harlon Astellan
#23478
« Bien, installez-vous je vous prie, je vais chercher les entrées. »

Les mots sonnaient étrangemment dans sa bouche, mais la sensation n'était pas désagréable. Nouvelle surtout... mais il ne s'y laisserait jamais tenter à nouveau.

Il gardait néanmoins une oreille attentive à Elizabeth, et tandis qu'il portait une assiette dans chaque main, il discerna le mot "malheureux" et l'ensemble "retour à la réalité". Pas besoin d'être un génie pour comprendre.

« Je suis sincèrement navré que vous n'ayez pas pu concrétiser dans cette voie. Mais qu'elle était-elle pour que la réalité vous rappelle à une assemblée de prestige comme le Dominion ? »

Si le "retour à la réalité" incluait d'être proche du gouvernement d'une planète forte et riche, Harlon devait bien se demander ce qu'un rêve de grandeur signifiait...

« Rassurez-vous, je suis sûr que quelque chose se présentera. Et même plus tôt que vous ne le croyez. »

Un sourire malicieux. Cela faisait trois fois qu'il souriant ce soir. Il devrait peut-être consulter son médecin personnel ainsi qu'un psychiatre.

« Oh, et bien, c'est un secret familial... ma soeur est une femme indépendante qui a apprit seule à cuisiner. Et elle m'a transmis son savoir. »

Ce qui, techniquement, était entièrement vrai. Pas besoin de dire que la transmission s'était faite quelques minutes plus tôt.

« Je sais que vous avez un frère également, membre du Dominion lui aussi, et chef de votre clan, mais je ne vous vois jamais avec lui... et de fait nous n'avons jamais été présentés. A-t-il des occupations particulières ? »
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By Elysia Astellan
#23487
    Elizabeth s'assit à la place qu'Harlon avait désigné pour elle. Au retour du Grand Moff, elle évinça rapidement le sujet qu'elle avait elle-même abordé.

      « Une vie ordinaire et anonyme, je présume. »

    La phrase s'évanouit dans un soupir à peine audible, et le sourire de son hôte acheva de balayer ses angoisses. Et comme le conditionnement Civicius avait fait des merveilles sur la jeune femme, les notions de « repas convivial » et de « cuisiné 'maison' » ne lui évoquèrent rien d'autre que surprise et amusement.

      « Oh, si vous espérez croiser Kadmo Civicius, il faudra aller le chercher sur son territoire. Il ne quitte que très rarement ses appartements les plus proches du Dominion. Il s'autorise parfois une sortie sur une planète voisine pour quelques courantes négociations.

      La gestion du clan et le poste de membre d'honneur du Dominion sont deux activités très chronophages. Aussi mon frère ne prend t-il pas le temps et la peine de se déplacer en personne. Il délègue. C'est pourquoi je suis ici.
      »

    Un sourire forcé. C'est de bon cœur qu'Elizabeth obéissait à son petit frère et le reconnaissait comme légitime héritier du clan. Cette fonction n'avait pour elle rien d'attrayant. Il aurait fallu que Kadmo soit incapable d'ouvrir les yeux, ou qu'il eut commis une impardonnable erreur pour qu'Elizabeth accepte enfin d'endosser de telles responsabilités.

      « Il est capable de passer la nuit sur les bancs du Dominion. »
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By Harlon Astellan
#23502
Harlon tira la chaise d'Elizabeth pour lui permettre de s'asseoir, après quoi il alla chercher ses magrets. La façon et le choix de mots pour éluder la question précédente le laissa perplexe. Aurait-elle rêvé d'une vie si ordinaire qu'aucune fille de noble naissance n'aurait pu songer emprunter ? Sentant que le sujet devait être sensible, il préféra se taire et se promettre de faire des recherches sur le sujet plus tard.

« Un bourreau de travail ? Remarquez, s'il ne l'avait été, je n'aurais jamais pu vous rencontrer... »

Un peu de vin de table... Parfait, le service était momentanément terminé, ils pouvaient profiter un peu de ses mets. Il sentait que laisser de côté les sujets politiques serait exceptionnellement dur, à moins qu'il ne parvienne à les faire passer pour des sujets normaux.

« Le Dominion a toujours été une assemblée intéressante à étudier. En cours d'histoire politique, il en était fait mention plusieurs fois dans certains cours. Notamment sur la famille Adasca, grands dirigeants du Dominion, et donc d'Arkania. Mais voilà qu'ils sont désormais disparus... sans trop qu'on ne sache pourquoi. Des alliances assassines prétendent certains. Dont moi je dois l'avouer.

Non pas un coup d'éclat, mais un peu de ci et de là, égrainé sur des générations... En jetant un peu de boue progressivement sur cette noble et puissante famille, leurs ennemis ont réussi à les faire tomber de leur piédestal, et voilà qu'après, ils s'en furent partis.
»

Il piocha dans son magret. Pour une première fois, il estima le résultat à la hauteur... même si ça ne valait pas un cinq étoiles de Serenno.

« Vous êtes membre d'un clan puissant, votre frère en est le chef, mais j'imagine que la chose politique ne vous est pas inconnue, de même que l'histoire de cette maison. Des rebelles un jour ont voulu prendre les armes pour s'opposer à leurs expériences sur la génétique, considérées à leurs yeux comme dégradantes. Et qui les a aider à se débarasser de ces rebelles ? L'Ordre Jedi ! Ah, pensez, faire un choix entre la dignité des espèces intelligentes... ou le respect de la démocratie en place. Jamais ils n'avaient du penser qu'un jour, le dilemne se poserait...

C'est finalement le camp qui était représenté au Sénat qui l'a emporté.
»

Une gorgée de vin rouge. Frais et léger, mais un délice. Substitut de l'eau chez les nobles...

Et maintenant, une question subsidiaire...

« Elizabeth... ... que pensez-vous de l'eugénisme ? »
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By Elysia Astellan
#23543
    Le regard d'Elizabeth se promena sur son assiette avec beaucoup d'attention. Elle conclut d'un sourire que le plat était appétissant et se décida à y goûter tout en observant Harlon exposer des faits historiques et son opinion quant à leur déroulement. Elle n'apporta aucun commentaire à tout ceci. Le Grand Moff n'avait pas tout à fait tort, aussi se contenta t-elle d'un hochement de tête d'accompagnement.

    La question tomba quand le pied du verre toucha la nappe délicate qui ornait la table. De ses yeux vides, l'arkanienne scruta le visage de son interlocuteur. Une bien drôle de question pour le repas décontracté annoncé. Cela n'avait peut-être, après tout, rien à voir.

      « Je dois bien avouer que cela comporte un certain attrait. Bien qu'on ne puisse en profiter directement et immédiatement. Les possibilités sont quasiment infinies ... Mais peut-être serait-il préférable de laisser le temps faire son affaire ... »

    La jeune femme demeura pensive un instant, plantant méthodiquement sa fourchette dans un morceau de magret tout juste découpé.

      « Je me suis souvent demandé quel chemin prendrait la galaxie. Quel avenir pouvaient bien avoir les êtres sensibles à la Force sur des mondes souvent réticents à leurs interventions. Et s'il était possible de créer une nouvelle génération, plus capable, et plus sensible aux énergies de ce type. »

    Ce n'était là qu'une vague introduction à la pensée d'Elizabeth. Une multitude d'idées se bousculaient désormais dans l'esprit de l'arkanienne.

      « Ce pourrait être effrayant. Vous ne trouvez pas ? »
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