L'Astre Tyran

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Orbitant autour de la planète des Hutts, Nal Hutta, Nar Shaddaa est le spatioport du monde Hutt, connu dans toute la galaxie pour ses immenses gratte-ciels, ses mécaniciens spatiaux réputés, mais aussi pour sa fréquentation douteuse, composée de tout ce que le secteur compte de hors-la-loi. Surnommée la Lune des Contrebandiers, Nar Shaddaa est effectivement une plate-forme active pour la contrebande dans les bordures Médiane et Extérieure.
Gouvernement : Hutts
#25278
... Jour 1

Sally et moi, on n'aime pas les mégacorpos. Et encore moins ce que vous désignez comme le gouvernement… Leur pouvoir n'est qu'une façade masquant la corruption et l’avidité qui les animent ! Nous ne pouvons avoir confiance qu'en nous seuls pour protéger nos convictions. D'ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à penser cela. Très vite, d'autres nous ont rejoints pour partager nos idéaux et combattre avec nous. C'est tous ensemble que nous avons fondé "Le Pacte Noir" : notre Polyclub.


Chaque jour, de nouvelles personnes viennent à nous pour défendre les véritables valeurs, mais la sélection est rude. Un entraînement militaire drastique est nécessaire pour tirer le meilleur de chacun de nous. Nombreux sont ceux qui passent ces épreuves avec succès et ceux qui échouent, préfèrent souvent la mort au déshonneur.


Notre Mission passe avant tout ! Devant le laxisme du gouvernement, nous avons pris les armes et nous allons nettoyer nous-mêmes les rues de la vermine métahumaine ainsi que de tous ces immigrés qui l’accompagnent !!!


Duros, Twileks, Gamoréens, Biths, si vous n’êtes pas humains, vos heures sont comptées …


Brian


****



Ce soir-là, on patrouillait dans les bas fonds de Nar Shaddaa quand nous avons aperçu un de ces Lannik. Le gars était seul, une cible facile… un avant-goût de la soirée.





CHAPITRE 1 - Les présentations


Marak errait depuis un moment dans les rues de Nar Shaddaa. Il s’était laissé guider par les différents courants dans la force pour finalement descendre dans les niveaux inférieurs du Secteur Duros non loin d’un petit Bar miteux… Au “ Bar à Bob ” pour rencontrer des entremetteurs, communément appelé “Fixer” pour éventuellement trouver du “travail”, ou à tout le moins se faire des contacts.


La devanture du bar est celle d'une ancienne pharmacie recyclée. Aucune enseigne n’est visible de l’extérieur. Aucun nom non plus... A l'intérieur, pas de doute, il s'agit bien d'un bar : quelques tables, un grand bar parcouru de néons et une arrière-salle.


En ce début de soirée, la salle est presque vide. Les quelques clients sont d’origines assez variées. Au bar, un homme aux rastas, yeux chromés, qui discute avec une petite fille Twilek, qui boit à la paille une boisson orange assez épaisse. Marak balaya le fond de la salle du regard et remarqua aussi un Besalisk, accompagné de deux Abyssin, qui parle bien trop fort, même pour un Besalisk…






Personne ne remarqua le géant jusqu’à ce qu’il entre dans le bar. Habillé de ses habits typique, la capuche sur la tête dissimulant ses traits de Zabrak. Marak s’avança vers le bar… pris un siège au bar à une distance raisonnable de la Twi’lek, qui discutait avec le barman la seconde d’avant son entrée, pour ne pas trop entrer dans sa bulle… Marak retira lentement sa capuche découvrant son entité alien de Zabrak… et le barman, le rasta aux yeux cyber, vint prendre sa commande après une courte minute d’attente…


Bob: Yo man ! Bienvenue chez Bob. J’te sers quelque chose ?


Marak: j’prendais bien la tête de Rhakmart si tu as ça en stock dans ton arrière boutique… sert moi dont la même chose que la dame ici, paraît qui faut rester ouvert d’esprit dans la vie… autant essayer quelque chose de nouveau… Mais quand même, sauriez pas où je pourrais le trouver ce Rhakmar ??


Bob: Faut voir ! C’est pour du business ou du tourisme ?


Marak: Faut voir… pour une exécution… faut que je me tape tous ses sbires en visitant les lieux, où y’a moyen de faire autrement !?


Bob: Faut voir… vous êtes seul ou plusieurs


Marak, inspectant la silhouette de la Twi’lek: Faut voir… Pour l’instant je suis seul ! Mais j’ai rien contre de la compagnie, surtout si elle est compétente !


Bob: Seul !... alors là... vaut mieux y aller façon touriste et pas être trop pressé…
#25284
CHAPITRE 2 - Sauvez la peau du Lannick

Bob servit le soy-orange à Marak, lorsqu'un petit rouquin, avec des taches de rousseur, déboule dans le bar et vient le tirer par la manche. Il lui murmure quelque chose à l’oreille. Vous percevez quelques mots : “ Lannick ”, “ pacte ”, “ baston ”… Bob remercie “ Teddy ” et se tourne vers vous :

Bob: “désolé man, une urgence…”



Bob se précipite dehors, laissant Marak seul avec Teddy et son drink. Le gosse court se mettre l’entrée pour suivre les évènements. Puis il se retourne vers vous :

Teddy: Bob est costaud, mais là, ils sont trop nombreux, t’es un dur à cuire toi, non ? Qu’est-ce t’attends pour y aller ?

Dehors, la nuit est tombée, il est environ 20 heures, à la lueur des quelques néons et lampadaires encore en état on peut apercevoir un jeune homme de race Lannick, d'à peine une vingtaine d'années face à 6 hommes armés de matraques et portant des vestes en synthécuir noir. Le type semble plutôt mal parti…



Trois des membres du Pacte Noir maintiennent Rodrigo pendant que leur chef et une femme le passent à tabac. Le tout avec éclats de rire sadiques et insultes racistes. Un sixième homme sur place se tient un peu en retrait surveillant les alentours.

Lorsque Bob décida de s’en mêler, l’homme faisant le guet, prévient ses comparses et sort son couteau incitant Bob à l’attaquer. Bob arriva toutes griffes dehors. Leur chef assène alors un violent coup à l’estomac du jeune Lannick, celui-ci s’écroule en hurlant de douleur, les mains sur le ventre. L’homme se retourne vers Bob, une lame ensanglantée à la main. Les polyclubistes troque leur matraques pour leurs lames et vont s’occuper de leur nouvelle cible.


Bryan: “ A ton tour rasta… t’aurais mieux fait de rester dans ton bar miteux... ”

Les 5 hommes et la femme commencent à encercler Bob.



Bien qu’il ne fut pas heureux sur le ton avec lequel Teddy avait choisi de lui adresser la parole, il avait néanmoins raison le gamin… En plus son Soy-Orange était infecte au goût, alors une petite baston ne pouvait pas faire de tort pour passer ses nerfs… Marak se leva et se dirigea vers la sortie en marchant, et comme Teddy, toutes les personnes dans le bar se ruèrent d’un peu plus près afin d’apprécier l’action au travers de la vitrine.

Marak tout en s’avançant…
: Bar miteux !?... j’aurais pas pu mieux dire, tellement miteux qui fallait que je sorte de là… mais là qu’est-ce que je vois ? Une gang de lopette à 6 contre 1 avec des petits bâtons pour enfants et des couteaux émoussés… j’pensais que c’était des durs à cuire qui se tenait dans l’coin… j’suis un brin déçu…

Bryan: Vous 3 ! Occupez-vous de ce putain d’alien à grande gueule… ces cornes sont à moi...

Les polyclubistes se séparèrent alors en deux groupes : Bryan, Sally et un troisième sur Bob et les trois autres sur le Colosse Marak. Ces derniers tentèrent d’écarter le Zabrak du bar en l'entrainant vers les poubelles conteneur au bout de la rue.

Du coté du Marak: Il n’y avait pas trop de quoi avoir peur, suffisait d’être prudent et tout se passerait sans accrocs majeurs… Il se servait de l’occasion pour se faire un nom… il avait une mission, et bien que Marak ne savait trop par où commencer, c’est dans les bars miteux justement comme celui de bob où on pouvait trouver l’inspiration pour partir de rien… et des contacts pour démarrer sur une piste plus sérieuse… Une petite escarmouche comme celle-ci ne pouvait que le mettre à l’avant plan et renforcer ses intentions énoncés plus tôt, pourchasser Rhakmar, un lieutenant connu pour travailler au service Gan’or le hutt, jusqu’à ce que mort s’en suive.

Côté Stratégie, fallait éviter d’en tuer un par accident, car il avait facilement reconnu les tags sur leurs vêtements qui les rattachaient à un gang quelconque… en tuer un reviendrait à avoir le gang au cul tout le temps, alors fallait éviter au mieux… Marak décida d’y aller à l’ancienne, à la “force” de ses poings.

Les trois polyclubistes accoururent en direction de Marak. Marak quant à lui, ne s’arrêta aucunement et continua de marcher à la rencontre de celui qui donnait les ordres et sa garce, pendant que ses 3 opposants attitrés s'élancèrent tour à tour sans attendre les autres.


Marak: Allons-y… j’ai pas que ça à faire ! Tous en même temps ou, chacun son tour ?... ah Chacun son tour alors !...

Sans attendre la réplique, il projetta le mec le plus près de lui, dans une petite poussé de force, sur son frère d’arme qui s’écroulèrent au sol dû à l’impact. Le 3e chargea Marak, la main droite armé d’une lame, levée dans les airs, télégraphiant et espérant viser directement le coeur. Marak se mit en posture défensive… et quand il se trouva à portée de bras, il fît un pas en avant du pied gauche pour agripper le type par la nuque à deux mains… le mec surpris tenta quand même le coup… pour se voir couper l’élan de son bras droit par le coude du géant, et de sa jambe arrière, Marak leva l’homme de terre d’un coup de genoux au plexus solaire, s’effondrant du coup, cherchant son souffle.

Marak: One down !… two to go !

Les deux autres types de nouveau debout, Marak fît une traction de force pour en attirer un au corps à corps avant l’autre. Toujours au couteau, l’homme tenta un Jab, Marak esquiva le coup et frappa d’un coup simultané de façon à ce que l’angle de frappe de Marak, soit dans l’angle mort du jab de son opposant… Jab, crochet, direct, uppercut… tous les coups on leur parade, suffisait simplement d'y aller avec la bonne parade et d’un bon timing... qui alla percuter tout juste à la pointe du menton… l’homme s’écroula KO.

L’avantage d’être un utilisateur de la force dans ce cas-ci comme Marak, c’est que tu pouvais faire qu’un demi-mouvement du coup de poing en question, et la poussée de force faisait le reste, mais le rayon d’action était vraiment précis, ce qui faisait qu’en théorie, pour une fraction d’un déploiement du pouvoir de poussée force, dans une zone d’effet restreinte, comme dans ce cas-ci de la grosseur d’un poing, l’effet était dévastateur… Marak appelait ça son “Ghost punch”... car dans ce type de contre, il ne touchait pas réellement, physiquement, sa cible… Et l’opposant n’en n’est que plus surpris...à son réveil biensûr ! Le contre-coup de cette technique, était son contrôle… s’il était aisé de déployer la poussé de force sur une zone devant soi et affecter les tous sur sa zone d’effet, c’était comme tirer au shotgun tronqué… dévastateur à courte distance, mais qui perd beaucoup de vélocité plus la distance d’effet s'agrandit... Par contre, contenir ce même déploiement de force dans un point précis, ça revenait à faire du tir de sniper à distance d’effet de shotgun et donc, dévastateur sur une zone restreinte, mais dévastateur sur une plus longue distance… et Marak lui, l’utilisait à bout portant… le contrôle devenait la clé, à moins de vouloir frapper pour tuer auquel cas, inutile de trop se retenir ! Le difficulté de son contrôle, ne se trouvait pas tant à restreindre la zone d’effet en un point ciblé que de réussir à doser la puissance de la poussé… un bon crochet du droit avec cette technique avec un dosage trop faible, vous ne faite que enrager votre adversaire… trop fort, vous risquez de lui casser le cou…


Marak: Two down !… One to go !

Le dernier encore debout, un peu plus balaise, enchaîna à son tour, trop rapidement pour que Marak puisse appliquer un second Ghost Punch… il ne fit simplement qu’esquiver le coup qui venait sur lui…avec une aisance déconcertante, grâce à la vitesse de force, tout en s’approchant de biais par la gauche encore plus prêt du type. Marak agrippa la main armé de sa main droite… et de son poing gauche alla cogner ses jointures avec un crochet sur la pointe du menton, dans le même élan il poursuivi d’un coup du coude aux oreilles de l’humain pour finir de le désorienter... un second coup du coude, le retour du bras gauche, sur le nez du type l’acheva et tomba à plat, sur le sol, sur son dos… inconscient… Marak se trouvait désormais à 3 pas de marche derrière Bob, sortant le Lannick de la zone de combat en le ramenant à ses côtés, alors que Bob semblait bien se tirer d’affaire, Marak, une fois le Lannick à couvert, se tenait prêt à intervenir en renfort...

Pendant ce temps du coté de Bob... Au bout de deux minutes, le troisième homme tomba à genoux, une main sur la poitrine, essayant de retrouver sa respiration, visiblement surpassé en puissance vis-à-vis Bob. Voyant que le combat continuait sans évolution, ni de réelles opportunités notables entre Bob, Bryan et Sally d’en finir avec un coup de grâce… Marak écarta les polyclubistes hors-service, les propulsants un peu plus loin avec une petit poussée vive de force pour le sortir de la zone de combat… tous se retrouvèrent projeté plus ou moins violemment au pied d’une poubelle conteneur au coin de la rue…

Jusqu’à l’arrivée de la camionnette…. Elle arriva en trombe au coin de la rue, Les 3 clubistes sortirent de la camionnette leurs pistolets laser en main et ouvrirent le feu en tir de suppression pour permettre de ramasser les blessés et couvrir la retraite de Sally et Brian. Marak et Bob se mîrent à couvert… Embarquant dans la camionnette, Bryan lâcha un
: On se reverra, saleté d’alien ! et claquèrent la porte coulissante.

Bob et Marak ramenèrent le jeune dans son bar, pour lui apporter des soins. Le Lannick était au centre de toutes les attentions, de même que Marak de part ses prouesses, simples, mais efficaces au combat. Le Lannick remercia ses sauveteurs, mais nerveux, il souhaitait repartir au plus vite. Par contre, un coup de couteau reçu plus tôt le cloua au sol à chaque tentative.

Bob: C’est quoi ton nom Man ?

Marak: Marak Koress...

Bob: No Man, je parlais au jeune !

Lannick: Rodrigo… je m’appel Rodrigo

Pendant qu’on le soignait, Rodrigo tâta ses poches et réalisa qu’il lui manquait quelque chose… un de ses disques optiques, il devint alors soucieux, et demanda à ce qu’on aille jeter un oeil dehors avec lui, sans dire exactement ce qu’il cherche. Marak l’accompagna sans broncher… Puis ne trouvant rien sur la scène de combat, Rodrigo se rendi à l’évidence qu’il l’avait probablement perdu aux mains du Pacte Noir. Il devint quelque peu paniqué, clâmant qu’il devait aller immédiatement au QG des Pacte Noir récupérer ce qu’il avait perdu… Marak le prit par la base de la nuque…

Marak: Calme-toi, Je ne sais pas ce que tu as perdu, mais t’es pas trop en état présentement…

Marak le reconduit donc dans le bar où il tenterait d’en savoir plus
#25293
Chapitre 3: Les NO FEARS encercle le bar

Au milieu du Bar à Bob, la plupart des clients ont adoptés une attitude suspicieuse à l’égard du nouveau venu : Rodrigo. Il a certainement quelque chose à cacher. S’il n’avait pas reçu un coup de couteau il serait déjà parti depuis longtemps. Après l’avoir soigné, Bob se sert une bière et demande aux clients ce qu’ils veulent, laissant Rodrigo se remettre dans un coin du bar. Il sait que tous les regards sont tournés vers lui et il fait profil bas. Bob se retourne alors vers Marak

Bob: Merci mec, tu te débrouilles pas mal. Si jamais tu cherches un boulot, je pourrais te mettre en contact avec les bonnes personnes…

Marak: Faut voir…

Alors que Marak s’apprêtait à élaborer sur le sujet, des grondements de moteurs et des lumières de phares traversant la vitrine vous interrompent. Une voix rauque hurle alors de l’extérieur :

Inconnu: Livrez-nous le Lannick, sinon... vous y passerez tous.

Tout le monde le fusille du regard, puis les yeux se retournent vers Bob, attendant sa réaction… Le jeune Lannick semble terrifié. Son teint est livide. Tout le monde le fixe du regard. La baie vitrée du bar se teinte alors, filtrant la lueur des phares. Les rugissements des véhicules dehors se font distants. On peut presque percevoir les battements cardiaques du jeune homme. Bob lance alors de derrière son bar :

Bob: Je crois que c’est de toi qu’il causent Man !

Rodrigo se mord alors les lèvres, tremblant de tous ses membres puis tente de se lever. Après deux essais, il se retourne lentement vers la sortie et commence à avancer. Les regards sont toujours fixés sur lui, on peut lire sur les visages les pensées de chacun. Certains sont pour qu’il sorte au plus vite, mais d’autres voudraient lui donner une chance sans pouvoir réagir. Pendant ce temps le jeune homme continue d’avancer lentement vers la porte. Au moment où il va ouvrir la porte, Marak lui posa la main sur l’épaule en lui disant :

Marak: T’as l’air bien décidé à aller te faire trucider... tu veux pas discuter un peu avec nous avant ?... Qu’est-ce qui se passe ?

Rodrigo: Voyez… je suis orphelin, on m’a accueilli vers l’âge de 7 ans au sein d’une communauté appelé les “ Rats’ ... Principalement composée de gosses des rues de toutes les races, la misère ne fait pas dans la discrimination elle... Avec le temps, je suis devenu le plus vieux de la communauté, et par conséquent responsable des plus jeunes…

Siona: Quel rapport avec les No Fears ?

Rodrigo: J’ai accepté un travail… récupérer 3 disques optiques pour un mec… ce sont les No Fears qui les détenaient…Je voulais pas m’impliquer là-dedans, mais j’avais pas le choix, alors j’ai tabassé dans un coin celui qui les avait et je me suis sauvé, mais je me suis fait voir et … voilà

Siona: Les disques ? Quel Disques, t’avais pas le choix de faire ça pourquoi ?

Rodriguo: J’ai fais ça pour sauver Nina ! une petite fille laissée à l’abandon qu’on a recueilli dans la rue alors qu’elle n’avait que 6 mois. Aujourd’hui elle a 8 ans maintenant, mais souffre d’une grave maladie des poumons, due à une pollution excessive de l’air. Elle va y rester si on ne fait rien pour elle. J’ai pu trouver un Doc, qui est apte à la sauver… mais il demande 5,000 Cr. Quand tu vis dans la rue, une somme pareil ça revient à gagner le jackpot au casino pour nous. Donc j’ai du prendre sur moi d’aller dealer avec des types louches pour avoir la somme… et encore, je suis pas sûre si ils vont pas essayer de me buter, même si je leur ramène les disques… Les autres Rats m’aide, mais pas de là à réunir une sommes pareil en si peu de temps… voler ces disques, c’était ma seule vrai chance de sauver Nina…

Mais voilà, avant de me faire tabasser… j’avais les 3 disques dans ma poche, mais là j’en ai que 2… j’imagine que j’en ai perdu un quand je me suis fait défoncer l’abdomen… et que c’est le Pacte Noir qui l’a ramassé, vu qu’il y est nul part dehors… j’suis vraiment dans la merde les mecs.


Siona: Montre-moi ça ces disques que tu as, je vais voir si je peux en tirer quelques infos… si tu permets ?

Rodrigo: Au point où on en est rendu….

Sionna sorti quelques instruments d’allure douteuse, mais qui rabouter tous ensemble semblait donner quelque chose de probant pour les fins de l’analyse… il ne lui fallu pas longtemps avant d’émettre le diagnostic le plus logique de tous...

Siona: humm… ça va me prendre plus que 5 minutes pour évaluer ce truc, je dois craquer le code…

Marak: Alors je crois bien qu’on a pas le choix… si tu reviens les mains vide, t’es mort… si tu sors par la porte… t’es mort !

Bob: Il a raison man ! Écoute... c’est pas de la pitié ni une connerie du genre, mais après tout, tu as le droit à une chance. Il y a une trappe dehors à l’arrière du bar, cette trappe mène dans les égouts. En suivant les galeries vers le nord tu devrais pouvoir ressortir pas loin du QG du Pacte Noir. C’est ta chance, man, ne la rate pas.

Bob se retourne alors vers le colosse... Marak:

Bob: Si tu veux vraiment la tête de Rhakmar et affronter toute la merde que Gan’or le Hutt a à sa disposition, il va falloir prouver ta valeur Man.... Marak c’est ça ?... Ça ne te rapportera probablement pas d’argent, mais peut-être de quoi d’intéressant pour avancer vers ton but. Magnez-vous maintenant, on va pas les faire poireauter éternellement, et j’ai pas envie de tacher ma devanture.

Marak: Siona… Va avec lui, je vous rejoindrai dès que les No Fears auront foutu le camp… Si tu me rends ce service, j’te promets que tu manqueras pas de boulot pendant un bon moment...

Bob arbore alors un sourire cynique dévoilant des dents assorties à ses yeux chromés.
Bob les guida vers la porte de derrière. Puis il souleva la trappe, cachée sous de vieilles caisses et quelques fûts rouillés. Siona et Rodrigo descendirent 5 mètres plus bas.... dans les égouts, puis leur lancera une torche surpuissante Arès Macrolight avant de refermer la trappe.

Après cela, Bob et Marak retournèrent dans le bar et se prépara à aller discuter avec les No-Fears pour gagner du temps. Après cinq minutes de palabre, Bob finit par leur dire que celui qu’ils cherchent s’est enfui par la porte de derrière depuis un bon moment. Le gang se rua de l’autre côté pour vérifier. Ils découvrirent la trappe environ 5 minutes plus tard, ce qui devrait laisser à Siona et Rodrigo une avance d’une petite dizaine de minutes. Crachant menaces et insultes, le chef des No Fears envoya une demi-douzaine de ses gars dans les égouts tandis que lui et ceux qui sont restés s’en allèrent dans un squat à proximité
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CHAPITRE 4 - FUITE... OU POURSUITE !?


Le quartier est très mal famé. Les bâtiments, pour la plupart à l’abandon, sont peuplés de squatters, mais on peut aussi y rencontrer des gangsters, ou autres énergumène agressifs. L’ambiance est assez sordide, la nuit n’arrangeant pas vraiment l’aspect des vieux immeubles de briques sombres et sales. La lumière, quand il y en a, provient de lampadaires encore en état, ou même de feux allumés là par des squatters. Il flotte dans l’air un mélange d’odeurs de poubelles et de plastique brûlé. Les No-Fears vont donc tourner dans le quartier par petits groupes de 5 à 7 personnes, composés de motojet, air speeders et de landspeeder, toute personne jugée suspecte sera prise en chasse...

Bob: Man, ça va te prendre un véhicule si tu veux les rattraper à temps… Le QG du Pacte Noir, ça sera pas de la tarte, pour Siona et Rodrigo, si tu vois ce que je veux dire… Siona est pas mauvaise avec un flingue, mais son truc c’est beaucoup plus la technologie… pour pirater des systèmes ou jouer dans tout ce qui est techno le moindrement, je connais pas meilleur contact dans les environs...

Marak: On est dans le Duros sector… t’est entrain de dire que c’est une merde ou quoi ? C’est bon à savoir, je m’en souviendrai...

Bob: Non ! Je veux dire... elle peut faire aussi bien une hacker bien équipé avec la pointe de la tehcno, avec la scrap qu’on retourve ici dans le secteur, c’est une des meilleurs dans son domaine…

Par contre… voler un véhicule ici c’est pas trop dur, d’en trouver un en bon état de marche en revanche… Y a beaucoup de vieilles carcasses abandonnées ou en feu, mais très peu de véhicules utilisables et laissés sans surveillance dans la rue… Le plus simple serait encore de voler les No-Fears, mais ça vient avec son lot de problème... Si je peux te donner un conseil Man… Le Pacte Noir et les No Fears s’entendent pas… Si tu les attires tous les deux dans le même coin… ça s’peut qu’il t’oublie un moment le temps de régler leur dispute de territoire !


Marak: Ça t'arrangerait j’imagine !?

Bob: Faut voir Man… tout dépendra de qui tentera de prendre leur place ?

Marak: Dès que je mettrai le pied dehors, ils vont sûrement penser que je vais rejoindre Rodrigo… et ils ont raison ! On peut pas se permettre d’attendre éternellement... Bon… On verra bien ce que ça va donner, moi qui pensais passer une soirée chiante à retourner la roche pour trouver l’anguille… c’est les anguilles qui m’attaque finalemnt !

Bob: Bonne chance Man… tu risque d’en avoir besoin !

Marak: Que la force soit avec toi aussi…. MAN ! !

Marak remis sa capuche sur sa tête et sorti du bar pour commencer à se diriger vers le Nord, en direction du QG du Pacte Noir. Comme prévu, aussitôt sorti du bar, Marak senti qu’on le suivait de quelques pas derrière lui, tentant de rester dans les angles morts de sa vision. Tranquillement, d’autres membres des No Fears convergèrent discrètement sur la position de Marak. Aussi il dû accélérer la cadence de marche pour ne pas se faire encercler, mais il ne faisait que retarder l’affrontement. Ces gars là ne cherchait pas simplement que Rodrigo, ça leur prenait un coupable pour se défouler et passer leurs nerfs, et Marak était désormais désigné comme cible… Gros, grand, fort… assez pour que tout le monde puissent s’amuser un peu, et qu’il ne tombe pas KO d’entré de jeux, du moins c’est ce que Marak en déduisait.

Le piège à con se referma lorsque le chef des No Fears daigna se pointer à l’horizon à bord de son véhicule pour couper la retraite de Marak… Il ne lui resta plus qu’une échappatoire: quitter la rue et s’infiltrer dans les bâtiments abandonnés pour continuer son chemin, avec un peu de chance les No Fears allaient perdre sa trace. Marak bifurqua donc vers le premier édifice d’apparence abandonné, se tournant en marchant de reculons pour pointer les ombres qui l’eut pris en chasse, leva les bras, faisant signe des mains de venir le chercher… Marak eu le temps d’en repérer 5, tout en s’engouffrant dans l’obscurité qu’offrait l’entrée principale… Une fois à couvert il empoigna son Grand Sabre Laser et augmenta la cadence de sa démarche, pour tenter de les distancer...




Les 5 No-Fears se rassemblèrent devant l’entrée principale… ayant été découvert dans leur filature, ils redoutaient le piège et n’osaient entrer, venger un des leurs qui s’est fait tabasser, c’est une chose, mais le petit groupe de 5 n’avait pas l’air trop intéressé à s’en prendre à une victime aussi monstrueuse musculairement parlant. Les No Fears occupaient le territoire et tenait en respect les autres gangs par la peur, tactique qui fut d’un certains succès, seul les extrémistes et les Fanatique de la trempe du Pacte Noir osaient toujours venir rôder dans le coin.

Alors… qu’un Zabrak, seul, les défiants en les pointant du doigts, démontrant que leur technique de filature n’était tout simplement pas leur force… Surtout à cette heure où les rues sont pratiquement déserte, hors-mis quelques sans-abris non menaçants du Quartier Duros, ce fut simple déduction que les 5 personnes qui convergeaient tranquillement vers Marak était membres des No-Fears. La tactique fonctionnait à merveille pour Marak, il gagna du temps précieux… Jusqu’à ce que le Chef de cette gang ne débarque...Un Weequay


Chef des No-Fears: MAIS QU’EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ !?! DÉBUSQUEZ-LE ET RAMENEZ-LE MOI !!

Pendant ce temps, Marak eut quelques minutes de sursis, amplement suffisant pour se familiariser avec quelques particularités du bâtiment, assez pour trouver un coin sombre suffisament grand pour lui permettre de s’y blottir, l’ombre servant de catalyseur à son voile de la force… Il n’avait plus qu’à attendre sa proie, comme jadis l’homme de main / assassin qu’il était. Mais contrairement à ces petits contrats ponctuels, ici on parle de cibles multiples, le défi venait de monter d’un échelon.

Des bruits de pas se faisaient entendre sur sa droite venant des pièces voisines… ils n’aurait pas dû arriver de ce côté… Aussi ne fut-ils pas étonné de voir 3 membres du Pacte Noir venir s’installer dans la pièce où Marak venait d’installer piège final… Les 3 racistes avait amené avec eux un Duros, passablement déjà amoché par la vie, avec des vêtements usés à la corde, troués par endroits… les jointures au sang, le visage légèrement enflé… Ce pauvre Duros avait dû donner du fil à retordre au Pacte Noir avant qu’ils ne prenne le dessus sur lui, et c’est à ce moment et cet endroit précis qu’ils avaient choisi de venir s’amuser avec lui avant de le tuer sans doute, tandis que d’autres, 5 No-Fears, s’activait dans le bâtiment à la recherche de Marak… Il aurait pu ne pas broncher et seulement attendre que tout le monde passe et continuer sa route par la suite, mais son temps était compté, car il devait rejoindre Siona et Rodrigo le plus rapidement possible… attendre ne fut pas une option souhaitable dans le cas présent. Affronter 3 membres du Pacte Noir, plus 5 autres des No Fears, en plus de protéger un Duros innocent… le défis s’était escaladé de plusieurs échelons, sans que Marak ne s’en rendre vraiment compte… une fois au fait des enjeux et du temps qui pressait contre lui… il n’eut d’autre choix que d’user de son imagination, espérant pour le mieux, et préparé pour le pire !

Le Duros absorbait les coups comme il le pouvait, mais de temps en temps il s’en prenait un de plein fouet… et lentement sa garde faiblissait… Avec le temps et l’épuisement, cela semblait inévitable qu’il allait se prendre un coup bon pour le KO... et là une exécution sommaire semblait le modus operandi de ce “Pacte Noir” Marak devait faire vite, car ses pouvoirs avait une limite raisonnable, une limite néanmoins… il usa de la télépathie pour communiquer avec le Duros pendant qu’il se faisait rouer de coups…


Pacte Noir #1: Alors t’en veux encore ?

Marak: As-tu peur de la mort ?

Le duros répondit à voix haute… surpris de cette voix qui ne venait clairment pas de ses assaillants

Duros: Oui !

Pacte Noir #2: Oui quoi ?

Marak: As-tu peur de ses noirs abysses ?

Pacte Noir #3: Je crois qu’il voudrait qu’on en finisse avec sa vie…

Duros: OUI !

Marak: Je peux t’offrir le moyen d’y échapper… Joins-toi à moi et mon équipage, et reporte ainsi ton jugement... Alors….? Est-ce que tu acceptes ?

Pacte Noir #1: Tu demandes à ce qu’on achève tes souffrances, Duros ?

Duros: Je…. je vais… Accepter

Marak: Bien ! Sage décision, couche-toi au sol… et ne bouge pas.. MAINTENANT !

Pacte Noir #3: On va faire un exemple de toi, pour que tout le monde sache qu’ici, ce n’est plus le turf des No Fears, c’est notre territoire désormais.

Les coups de baston et les cris du Duros avait fini par alerter les 5 No fears dans le bâtiment… ils se regroupèrent discrètement pendant que Marak usait de télépathie avec le Duros, ses 3 assaillants eux, étaient trop occupé à le tabasser pour les voir venir à temps. Lorsque le Duros accepta l’offre dans sa tête, tel un ange lui offrant la rédemption, il se laissa choir au sol comme un vieux chiffon, se retrouvant à plat ventre, couvrant sa tête avec ses mains et ses bras…

Les 3 hommes sortirent leur pistolet laser et visèrent le Duros pour le tir mortel… mais n’eurent pas le temps de faire feu… les 5 No Fears déboulèrent dans la pièce deux par deux… le premier, profitant de l’effet de surprise, tira à bout portant à la tête du pacte noir leur faisant directement dos. Il s’écroula lentement comme un arbre vaincu par le bucheron. le second lui tira juste pour forcer son chemin, il appliquait le tir de suppression. Les deux autres Pacte Noir changèrent de cible, sans pour autant pouvoir se mettre à couvert, ils ripostaient pour sauver leur peau, ils touchèrent chacun leur cible… pas assez pour les tuer mais suffisant pour les empêcher de tirer. l’un fut touché à l’épaule et l’autre à l’avant bras... Puis les 2 Pacte Noir restant toujours vivant et debout, se heurtèrent à une deuxième vague de tirs provenant de deux autres No Fears entrant dans la pièce… qui à leur tour, touchèrent leur cible aux jambes… En désespoir de cause, dans leur chute vers le sol, ils tentèrent de riposter… Marak intervint légèrement avec le plus basique des pouvoirs, la télékinésie, juste assez pour ajuster le tir d’un des deux Pacte Noir qui allait nettement manquer sa cible, il toucha là où c’était le plus facile à viser, en plein torse… Tandis que l’autre Pacte Noir dans sa chute réussi un tir mortel à la gorge...

Le 5e et dernier No Fears n’entra pas dans la pièce, ça aurait dû être une exécution, pas… ça ! Il se mit plutôt à couvert à côté de la porte… Il jeta rapidement un coup d’oeil pour évaluer ce qui se passait là-dedans, maintenant que les tirs avaient cessés. Résultat du décompte:

Pacte Noir:
  • 1 Pacte Noir mort touché mortellement à la tête tout juste devant l’ouverture de la porte;
  • Les deux autres Pacte Noir sont étendus par terre, conscient, mais incapable de se remettre sur pied.

No Fears:
  • 1 blessé à l’épaule;
  • 1 blessé à l’avant bras, chacun ayant été blessé au bras qui tenait leur pistolet laser;
  • 1 couché par terre face contre le sol, touché au torse, inconscient, juste au pied du Duros en position foetal au centre de la pièce;
  • Et le plus bruyant, émettant des sons de régurgitation luttant pour sa survie, est couché sur le dos entrain de s’étouffer avec son propre sang.


Marak: Lève-toi, Duros, et envois les âmes de ces vermines dans les abysses… représailles de ce qu’ils t’ont fait endurer.

Le Duros se leva lentement, ramassa le pistolet laser du maccabé qui était tombé devant lui, et un par un, il s’approchait des survivants et leur accordait le coup de grâce.. Il commença par les survivants du Pacte Noir, qui n’eurent aucune chance… Puis le Duro se dirigea vers les survivants des No Fears, auquel il leur accorda le même sort, sans qu’il puisse réagir… pourtant il aurait dû pouvoir le faire. C’est que Marak laissa tomber le voile et s’assura que chaque victime du Duros ne puisse bouger, immobilisé par son pouvoir d’étreinte… Et bientôt, il ne resta plus que le 5e et dernier No Fears caché derrière l’ouverture de la porte… Il était là accroupi contre le mûr, témoins de toute cette atrocité, un Duros qui décime 3 membres du Pacte Noir et 4 No Fears, il aurait dû engager le combat, mais il en était incapable, figé par la peur, terrifié de finir comme ses frères d’armes. Marak s’approcha de l’homme accompagné du Duros qui le pointait de son pistolet prêt à faire feu.

No Fears #5: Pitié ! Laissez- moi partir, je vais bientôt être père !

Marak: As-tu peur de la mort ?

L’homme répondit à voix haute…

No Fears #5: Oui !

Marak: As-tu peur de ses noirs abysses ?

No Fears #5: OUI !

Marak: Joins-toi à moi… et reporte ainsi le jugement... Alors….? Est-ce que tu acceptes ?

No Fears #5: Non... Je n’ai rien à me reprocher, le jugement sera clément avec moi j’en suis sûre !

Marak: Dans les abysses alors !

Par le biais de la télékinésie, Marak transporta l’homme aux croyances vertueuses prêt de la fenêtre, agrandi par l’effondrement du mûr extérieur de cet appartement du 2e étage laissé à l’abandon, bref ça avait quasiment l’air d’une porte.... qui donnait vue sur l’entrée principale du bâtiment, où se tenait le chef de cette bande de No Fears, et le projeta à travers une ouverture béante pour terminer sa chute sur le toit du véhicule. L’homme ne bougea plus et inconscient… tandis que le chef de cette bande eut juste le temps d’esquiver le corps en sortant du véhicule tout en se mettant à couvert, pensant se faire canarder au pistolet laser. Puis quelques secondes plus tard, tous les corps morts, affilié aux No Fears comme Pacte Noir fûrent mollement balancés par l’ouverture également, pour terminer leur chute à la base du bâtiment, en guise de démonstration de puissance

Marak: Place-toi devant l’ouverture et répète mot pour mot ce que je te souffle

Duros: Ici, c’est chez NOUS ! La prochaine fois que je revois ta tronche entrain de faire du grabuge dans le quartier Duros, ça ne sera pas juste ta bagnole que je vais écraser, c’est ta gueule également, COMPRIS !?

Marak: Bon travail Duros, tu es un héros désormais, tu viens de porter un coup dur au chef des No Fears, et donner également un bon avertissement au Pacte Noir que vous n’allez plus vous laisser marcher sur les pieds sans vous défendre. Tu peux être fier de toi ! Maintenant tu vas aller au Bar à Bob… Dis-leur que c’est moi qui t’envois, raconte-leur ce qui vient de se passer… ils vont prendre soin de toi… et attends mon retour, on a des choses à se dire… c’est pas fini.

Marak et le Duros sortirent du bâtiment tandis que le Weequay prenait la fuite à pied portant sur lui l’unique survivant des No Fears, l’homme tombé du 2e sur le véhicule, sans demander son reste… Le Duros continua son chemin vers le bar à Bob… tandis que Marak adapta le landspeeder en convertible… il coupa carrément le toit de l’habitacle avec son sabre laser, afin de pouvoir s’y asseoir convenablement. Puis parti en direction Nord rejoindre Siona et Rodrigo et terminer ce qui a été commencé plus tôt dans la soirée... Marak disparu du champ de vision du Duros, dans la noirceur des abysses...
#25309
Pendant ce temps...


CHAPITRE 5 - LES ÉGOUTS : CA PUE !!!

A peine les pieds dans la fange, Siona et Rodrigo comprirent à quoi ressemble la vie d’un rat : odeur nauséabonde, liquide froid et visqueux jusqu’aux genoux, des murs sombres, bref : un environnement sordide. Rodrigo pousse alors un petit gémissement en plaquant sa main contre sa poitrine. Au-dessus, les bruits de moteurs des No-Fears se rapprochent. Les derniers mots de Bob leur revenait à l’esprit. “ Perdez pas de temps, allez toujours tout droit, et quand vous verrez un panneau indiquant White Chapel vous n’aurez plus qu’à remonter. ”

Siona et Rodrigo s’engagèrent alors dans un long couloir sombre. Bien que la direction générale reste droite… les égouts eux ne sont pas que de longs corridor lugubres… Au bout d’un moment il arrivèrent devant une grande salle carrée dans laquelle se déversent d’autres tunnels situés sur chaque mur. Le tunnel débouche à environ 3m au-dessus de la surface de l’eau usée, qui s’écoule d’autres tunnels de chaque côté. En dessous de chaque tunnel, se trouve une échelle métallique permettant de descendre dans la fosse. Au niveau de la surface de l’eau se trouvent des conduites faisant environ 50 cm de diamètre. Cet endroit est un collecteur, dont la fonction est de réguler l’écoulement des eaux dans les égouts. Le niveau de l’eau est d’un mètre. C’est aussi l’endroit des grands rassemblements en tout genre, rats, serpents, vermines mutantes ne sont là que quelques exemples de ce qu’on peut rencontrer aux alentours d’un collecteur. L’odeur de sang de la blessure de Rodrigo va attirer des “rats de l’enfer” à coups sûre… Pour faire simple, Siona n’en n’était pas à son premier trajet dans les égouts, pourquoi ça, elle n’en fît pas mention, elle expliqua brièvement que des rats de l’enfer, c’était juste des rats vraiment gros, affamés et se promène en petit groupe de 5-6, donc chiant à gérer dans un endroit clos comme des égouts. Aussi elle pressa le pas pour qu’ils continuent leur chemin.

Derrière eux, à 10 minutes d’écart, 6 membres des No Fears entraient dans les égouts à leur poursuite… Arrivant au collecteur, ils furent accueillis par un pacte de 6 rats de l’enfer qui avait senti l’odeur du sang que Rodrigo avait laissé sans le vouloir se répandre dans les tunnels en traversant le collecteur. Les rats les attaquèrent à vue et sans sommation. La réaction des No-Fears fût tout aussi violente, tirant et frappant à l’aveuglette. Ça leur auras pris 5 minutes de combat intense pour venir à bout des 6 rats, mais emportèrent dans la mort également 4 des 6 No Fears. Coriace ces rats. Les bruits de combats audible à travers l’écho dans les tunnels et donna un bonne indication à Siona d’où ses poursuivants étaient rendu et combien de temps elle disposait avant de devoir se battre.

Au tournant d’un tunnel Siona trouva un vieux concentrateur telecom, dont le boîtier a été éventré. Pourtant, il semble encore en fonction. Comme elle a un peu de temps devant elle, Elle se connecta au signal, pour obtenir quelques infos. Selon son talent et le peu de temps dont Siona disposait, elle priorisa ses actions pour obtenir le plan des égouts, chercher des infos sur les No Fears ou le Pacte Noir serait trop risqué. Au moins pour la suite, elle pourrait utiliser les égouts à son avantages pour attirer ses poursuivants là où elle le voudrait… Elle repéra un autre petit collecteur d’eau… Marqué sur sa carte nouvellement téléchargé par un signe “Toxique”

Une grille fermant l’accès au petit collecteur, barré d’un vieux cadenas conventionnel, Rodrigo quand même habille de ses mains ne mis pas trop de temps à crocheter le cadenas avec les moyens du bord trouvé sur les côtés du tunnel, en l'occurrence avec l’aide d’une fourchette avec seulement 2 dents sur 4. Déjà, rongé par le temps ce cadenas ne demandait qu’à céder ! Il ne pourrait pas rebarrer la grille avec, mais à tout le moins le remettre en place et les ralentir un peu, le temps de reprendre la fuite ! Siona et Rodrigo laissèrent de faux indices au dernier embranchement avant le petit collecteur, indiquant qu’ils avaient pris la direction du petit collecteur justement… claquant la grille bien fort contre la paroi du tunnel et laissant un lambeau de vêtement sur la grille… mais ils prirent le chemin opposé.

Les 2 No Fears restant continuaient leur poursuite quand ils entendirent l’écho de la grille se fracasser… Ils arrivèrent à l’embranchement, vîrent les lambeaux de vêtements et 1+1… prirent la direction désirée, dans le piège du petit collecteur. Revenant sur leur pas doucement, Siona et Rodrigo remirent la grille en place, avec le cadenas, juste pour faire genre ! Ils ne purent éviter un certain grincement de la grille… mais rendu là, le piège allait faire son effet quand même… Une fois fait, la Twi’lek et le Lannick déguerpir suivant leur plan d’égouts dans la bonne direction…

Ce petit collecteur, dans lequel s’aventure les 2 No Fears, se déversent plusieurs conduits, vers une plus grosse, au trois-quarts enseveli sous l’eau. L’une des conduites déverse un liquide jaune fluorescent. Les vapeurs toxiques qui s’en dégagent sont insupportables. Rester ici plusieurs minutes peut s’avérer dangereux pour les poumons, mais le pire est à venir. D’ici quelques semaines, la victime entamera une mutation, sa peau se dessèchera et commencera à peler, puis naîtront de larges plaies. La victime aura donc une peau couverte de plaies et saignant abondamment à la moindre entaille. Néanmoins, nos 2 No Fears ne reviendrons jamais de ce petit collecteur… Le premier tomba dans les pommes aux premières bouffé d’air toxique, décédé par asphyxie… le second trouva la force de fuir la scène, mais retardé par la grille comme Siona et Rodrigo l’avait prévu, il ne pû trouver assez suffisamment d’air frais respirable dans les égouts, tomba dans les pommes, et se noya dans son vomi. Triste fin pour des hommes sans peur !

Au détour d’un couloir, Siona et Rodrigo aperçoivent un vieux panneau en plastique sur lequel a été inscrit au marqueur : “White Chapel.” Ils levèrent la tête et vîrent une échelle remontant vers la surface. Ils se retrouvèrent dans une ruelle sombre et couverte de détritus. Après un rapide coup d’oeil, Siona repéra de l’autre coté de la rue, un vieux bâtiment avec une lourde porte d’acier devant laquelle deux membres du Pacte Noir montent la garde.
#25319
CHAPITRE 6 - LE QG DU PACTE NOIR

Le vieux bâtiment en faux finis de briques brunes pourrait paraître à l’abandon s’il n’y avait 2 gros bras montant la garde devant l’entrée. L’établissement n’est haut que d’un étage et n’a pas de toit à proprement parler, son sommet est plat. Il doit s’agir d’une ancienne fabrique, de vieilles pancartes complètement rouillées et totalement illisibles sont là pour en témoigner. Les fenêtres du bas ont été condamnées avec des planches, celles du haut sont encore en état mais certaines ont reçu une couche de peinture noire, empêchant de voir au travers.

Les deux gardes à l’entrée, deux humains pâles aux visages balafrés, portent les longs manteaux sombres du polyclub, les formes anguleuses s’y reflétant ne laissent aucun doute sur l’arsenal qu’ils dissimulent. Régulièrement des membres du polyclub entrent et sortent du bâtiment, se contentant d’un banal signe de main en guise de salut. Ils y tiennent leurs assemblées à l’intérieur et l’étage abrite des chambres et les bureaux des dirigeants de ce vieux bâtiment à vocation commerciale que le “ Pacte Noir ” s’est approprié et à réaménagé en petite forteresse.

Les deux gardes sous leur apparente indifférence aux entrées et sorties, sont en fait très attentifs, ils connaissent par coeur les visages de tous les membres du polyclub. Même s’ils n’en donnent pas l’air, ils inspectent scrupuleusement les visages de toutes les personnes s’approchant. Si quelqu’un tente de s’introduire en se faisant passer pour un membre, il sera vraisemblement immédiatement repéré et attaqué par les 2 gardes et les possibles renforts à l’intérieur. De même s’ils aperçoivent un métahumain dans la rue ou n’importe quelle personne n’étant pas de couleur blanche, ils appellent leurs comparses pour aller s’occuper de “ l’intrus ”. Résultat : très peu de gens n’osent s’approcher de leur QG.

Toutes les fenêtres au rez-de-chaussée du polyclub sont complètement barricadées avec des planches. Il y a à l’arrière du bâtiment un vieux rideau de fer complètement rouillé. Les fenêtres du premier ne sont pas murées, mais il sera impossible d’escalader la façade avant avec les deux gardes dans le coin. La façade arrière est beaucoup moins surveillée.

Siona et Rodrigo se trouvaient donc dans une ruelle sombre et couverte de détritus, les 2 acolytes s’étaient mise à couvert derrière un conteneur à déchet. Après un rapide coup d’oeil, Siona repéra de l’autre côté de la rue, un vieux bâtiment avec une lourde porte d’acier devant laquelle deux membres du Pacte Noir montent la garde.


Rodrigo: Alors comment ça se présente ?

Siona: Pas très bien, y’a 2 portiers balaise, des fenêtres placardées… et probablement encore plus de monde à l’intérieur…

Rodrigo: Faut pas traîner, le chrono tourne pour moi, si je ramène pas ces disques à temps, ma prime ne sera vraiment pas intéressante, déjà que le boulot ne rapporte pas entièrement la somme qu’il me faut pour le street doc, si je me la fais couper… aussi bien dire que Nina est condamnée !

Siona: T’es cinglé ! S’engager là-dedans dans un gunfight, on est même pas équipé pour… puis d’ailleur l’autre mastodonte devait venir nous retrouver, et c’est encore lui notre meilleur chance si tu veux mon avis...

Pendant ce temps, Marak s’était rapproché avec son véhicule avant de la garer dans un coin sombre, à 2-3 rues du point de rassemblement… L’endroit était flou, mais il se fiait à son instinct, et se laissait guider par elle… Entre deux bâtiments, Marak grimpa sur le toit usant du saut de force en se servant d’un bâtiment ou de l’autre pour cumuler les sauts afin d’arriver vers le sommet. Et à partir de là, Marak prit le temps de se re-centrer dans la force par le biais de la méditation afin de mieux percevoir son environnement, et aussi de se calmer. Trop de stimulis combinés avec une bonne dose d’adrénaline dans son corps l’empêchait de penser correctement, cela ravivait trops de mauvais souvenirs en même temps et donc plus facile de s’emporter et de faire des erreures coûteuses. Après s’être assuré de sa sérénité, il localisa nos deux âmes perdues, cachées à couvert contre un conteneur à déchet dans l’obscurité quasi totale d’une ruelle. Passant de toit en toit grâce au saut de force, s’approchant d’eux sournoisement, pour se laisser tomber dans le vide que l’obscurité que la ruelle lui offrait, lévitant doucement le dernier mètre de chute jusqu’à toucher le sol dans un léger bruit, couvert par les paroles de Rodrigo qui en avait visiblement marre d’attendre… Il se tenait accroupi comme une grenouille prêt à bondir de nouveau, un peu comme les steeps sur Metellos...

Rodrigo: Ah oui !? Et tu le vois à quelque part le dude ? Moi je le vois nul part… Il m’a probablement sauvé la mise 1 fois devant le bar… Et tu m’as probablement sauvé la vie toi aussi dans les égouts tout à l’heure, mais il est pas question que je m’assise sur mon cul à rien faire en attendant un étranger en qui j’ai pas confiance plus que ça…

Visiblement irrité par cette remarque, il laissa sortir un grognement grave, gutural, comme d’un chien des enfers

Marak: Donc je peux m’en retourner au bar siroter mon verre alors !

Les deux se retournèrent en sursaut… soulagé de voir que ce n'était seulement que Marak, justement tant attendu, il y eut un petit malaise, car la remarque qu’il venait de faire impliquait qu’il avait entendu la conversation en partie ou entièrement entre Siona et Rodrigo depuis leur sortie des égouts… Siona enchaîna la conversation afin de dissiper toute cette animosité… Marak pouvait lire sur le visage de la Twi’lek un sentiment de réconfort de le savoir près d’elle, comme une petite étincelle dans ses yeux lorsqu’elle le regardait…

Siona: Te voilà… enfin… qu’est-ce qui a été si long ? Ça fait un moment qu’on t’attend !

Marak: Je trainais quelques ficelles… y’a fallu que je prenne le temps de bien couper les liens… Alors comment vous voulez la jouer ? En stealth ou All guns blazing ??

Rodrigo: Qu’est-ce qui est le plus rapide ?

Marak: Ça dépend… En stealth avec une bonne diversion pour vider la baraque un max, faisable… All Guns Blazing, ça peut être rapide, mais je doute que vous soyez encore en vie demain pour en parler...

Rodrigo: J’m’en fou, choisi ! Ce qui compte c’est de sauver Nina…

Siona s’empressa de reprendre le lead de la discussion avec Marak avant que Rodrigo ne fasse des choix irréfléchis, surtout que Marak semblait s’en ficher pas mal d’une alternative ou l’autre...

Siona: Stealth… on choisit Stealth… qu’est-ce qu’on peut faire pour t’aider ?

Marak: Tu crois que tu pourrais appeler du monde rapidement histoire de les motiver à sortir de leur trou à rat ?

Siona: Sans problème, dès qu’ils voient autre chose qu’un humain dans les parages, il deviennent dingue !... je te trouve de quoi les occuper...

Marak: D’accord… voici comment je vois les choses… Toi et Rodrigo, vous êtes en charge de la diversion, Vous me les attirez pas trop loin, juste assez pour avoir une fenêtre de 5-10 minutes maxi… passé ce temps, dispersez-vous et on se retrouve…. où ? Où tu dois aller porter ces disques Rodrigo ?

Rodrigo: À la frontière du Red light Sector et le Duros Sector… Un petit resto miteux qui s'appel “La petite Italie”

Marak: On se rejoint à mi-chemin de là… j’ai laissé une bagnole 2-3 rue plus loin… vous pourrez pas la manquer, c’est celle qui a perdu son toit... servez-vous en pour la diversion au besoin… mais essayer de la garder intacte, ou du moins en état de marche !

Siona: Ça me va !

Rodrigo: Pas le choix tu veux dire !

Siona: La fête va commencer dans environ 20 min. Fait attention à toi !

Marak ne répondit rien, pas même un signe non-verbal pour exprimer une réciprocité, et reparti dans l’obscurité de la ruelle afin de sauter de nouveau sur le toit du bâtiment… Personne sur le toit de la bâtisse, ni dans les alentours des autres bâtiments… Marak usa des 20 minutes disponibles pour se promener, de toit en toit, autour de l’édifice dans lequel il devait s’infiltrer afin de trouver le meilleur point d’entré… Soit par le toit, via une sortie d’urgence, une des fenêtres non-barricadées à l’étage, ou par l’arrière au niveau du sol par une fenêtre munie d’un vieux grillage…

Au bout d’un moment, la cavalerie arriva… Siona et Rodrigo, flanqué de quelques contacts non-humain de Siona passèrent lentement devant le QG du Pacte Noir, à bord du landspeeder amputé du toit de son habitacle, afin de bien se faire voir par les deux portiers… qui alertèrent aussitôt leurs confrères à l’intérieur. La diversion pris la poudre d'escampette, suivi par une petite horde du Pacte Noir équipé d’armes et armures légères, qui détalèrent à la poursuite de la diversion abord d’un plusieurs petits véhicules également, 2 motojets et 1 landspeeder. Le chrono venait de commencer, Marak avait 5 minutes, au mieux 10, pour s’introduire trouver le disque manquant et sortir de là, ni vu, ni connu… Le tout était de savoir si la baraque s’était vidée… probablement que non, vue que le chef et sa gonzesse qui lui servait de bras droit n’était pas de la poursuite, et les 2 portiers également n’avait pas pris part à la poursuite, donc au moins 4 personnes pouvait risquer de surprendre Marak dans son infiltration en douce…

Le défi en soi n’était pas de passer inaperçu absolument, c’était de neutraliser les personnes à l’intérieur sans faire de bruit pour ne pas alerter les autres, et même un sabre laser fait du bruit, aussi subtile soit-il, il fallait donc s’en servir qu’en dernier recours, à menace équivalente. Marak décida donc de passer par la fenêtre mal protégé d’un grillage vieillissant. Marak usa de la télékinésie pour tordre le grillage, ouvrit la fenêtre et se retrouva dans la salle à manger.


L’intérieur du bâtiment, dans son état générale, est peint dans un vieux vert kaki sale, il n’y a rien au mur et par endroit la peinture vieillissante commence à se craqueler. Les portes, en bois simple avec une petite vitre à la hauteur des yeux de grandeur standard où on peut espionner sommairement l’intérieur des pièces… ces portes n’ont pas de serrures spéciales. Il y a quelques posters de propagande du Polyclub affichés aux murs.

Marak se trouvait donc dans La salle à manger... une grande table avec une douzaine de chaises, très bien rangée. Il y a un équipement holovision dans un coin. Sur un des murs, il y a un grand rideau de fer menant vers l’extérieur du bâtiment, il est vieux et rouillé, et fût soulevé par Marak, tordu également de sorte à rester soulevé un minimum pour une sortie rapide, au cas où les événements prennent de l’ampleur au-delà du contrôle possible. On pouvait entendre un certain bruit ambiant, au rez-de-chaussé, et plus assourdi à l’étage également, ce qui permettait une certaine marge de manoeuvre pour que Marak lui-même puisse se promener prudemment avec un minimum de bruit sans trop risquer de se faire entendre…

Marak sorti de la salle à manger pour se diriger dans une pièce tampon, servant de petit sas menant aux différentes salles du rez-de-chaussée: La cuisine, le dortoir principal, le bureau, le hall d’entré principal. Une pièce où il valait mieux ne pas trop tarder car elle devait être passablement fréquenté. Marak se colla au mûr de gauche et inspecta chaque pièce…

Première pièce en partant de la gauche, La cuisine, Un cuisinier, probablement adepte du Pacte Noir également, s’affaire à mijoter les repas pour le contingent. Il y a une grande cuisinière avec quatre énormes feux, plusieurs plans de travail très bien équipé, ainsi qu’une petite chambre froide. Justement le cuisinier en ressort les bras plein de denrées pour le prochain repas à préparer, À l’intérieur de cette chambre froide, plusieurs chaînes pendent du plafond, laissant penser qu’on y stock occasionnellement des prisonniers. Tant que le cuisinier demeurait occupé à son plan de match, les risques de le rencontrer par hasard était nul, à moins de s’aventurer dans la cuisine.

Marak inspecta donc la pièce suivante… Le dortoir principal, trois lits superposés en acier gris, avec au fond une demi-douzaine de casiers métalliques, le tout dans une ambiance très militaire. C’est ici que dorment les membres régulier du Pacte Noir. Les casiers sont fermés avec des serrures magnétiques, commercialement appelé “Maglock” et demanderait du temps pour les fouiller. On peut voir également sur un étagère libre à tous... que des holodisques très bien identifiés sur la vie martiale, ou des films de guerre et reportages d’endoctrinement. On peut y trouver aussi une demi-douzaine de couteaux…. Il y a présentement 2 personnes dans cette chambre, affalé sur leur lit, dans un sommeil profond… Marak continua son chemin jugeant la fouille des casiers trop risqué et un chrono trop juste.

Marak arriva devant une porte double avec l’inscription Bureau bien identifié en son centre... la porte menant dans cette salle est verrouillée par une serrure Maglock. A l’intérieur se trouvent deux bureaux et fauteuils, ainsi qu’une armoire à tiroir métallique dans laquelle sont enfermés divers tracts du polyclub incitant à la haine envers les métahumains. Sur les bureaux se trouvent des terminaux avec écrans, verrouillés avec des mots de passe, ils permetteraient d’accéder aux bases de données du polyclub. Malheureusement pour notre géant de service, le temps lui manque pour forcer la serrure et investiguer concrètement la pièce. Pour bien faire, il aurait fallu que Siona soit avec Marak, elle qui semblait avoir des affinités naturelles avec différents types de technologies, selon Bob.

Marak dû poursuivre son chemin vers une autre alternative et s’engagea dans le hall d’entrée principal, il mène directement à la grande salle où sont tenues les assemblées. On pouvait même entendre au moins 2 autres personnes là-dedans entrain de préparer la salle pour une prochaine assemblée. Les portes à l’intérieur ne sont pas verrouillées, par contre il y a beaucoup de passage dans cette salle, tout comme le petit sas... et il ne vaut mieux pas y rester longtemps si l’on ne veut pas s’y faire remarquer. L’escalier qui donne accès à l’étage est tout juste à côté de la porte d’entrée principale… Marak s’y propulsa d’un bond pour arriver à l’étage.

Un grand couloir donnant accès à 7 portes, dont une petite salle de bain près de l’escalier pouvant contenir 3 humains très serrés, 6 chambres individuels identifiés sur leur porte par un titre d’Officier du Pacte Noir, respectivement tagué, “Treasurer”, “Road Captain”, “Enforcer”, “Sergeant at Arms”, “V-President” et “President”.

À l’étage ou pouvait entendre une holovidéo d’un film d’action quelconque provenant de la chambre tagué “Enforcer”... située juste en face des escaliers, voisin des toilettes… Mais la chambre était vide et la porte laissé ouverte, probablement que son occupant dû partir en vitesse avec les autres à la poursuite de la diversion… Si Marak était chanceux, seulement le chef et sa meuf serait à l’étage, sinon... la situation allait sans doute se corser très rapidement. Pour vérifier la théorie, Marak usa de télékinésie pour monter le volume du holofilm à un niveau dérangeant… Puis Marak se réfugiat à mi-chemin dans les escaliers.

Il la fallu pas plus de 30 secondes et d’une bonne scène de combat qui commençait, avec en vedette ce genre de film où les dialogues sont d’un volume beaucoup plus faible, où on a tendance à toujours vouloir monter le son pour comprendre ce qui se dit, mais que pour que les scènes d’actions, qui elles à l’inverse ont le volume beaucoup plus fort, nous pètes les tympans là où on s’y attend le moins… Bref, c’est un Bryan furax qui marcha d’un pas lourd afin de venir éteindre le visionnement…


Bryan : PUTAIN, mais on peut plus s’entendre penser ici !!

Marak s’attendait à pire, genre 1-2 sbires, mais c’est leur chef qui vint directement sauter à pieds joints dans le piège tendu par Marak… Il laissa une certaine distance d’avance à Bryan avant de remonter à l’étage… La chambre du Président était fermé par une serrure magnétique… le temps que Bryan compose le code de déverouillage, Marak usa de la vitesse de force pour combler l’écart les séparant… lorsque Bryan entra dans sa chambre, Marak était déjà dans son angle mort entrain de lui applique une prise d’étranglement pour le neutraliser silencieusement… la porte se referma derrière lui de son propre élan et se verrouilla automatiquement une fois fermée, personne ne pouvait entrer de l’extérieur sans avoir le code… le témoins lumineux sur la serrure confirmant ce fait. Il laissa choire sa victime inconsciente sur son lit comme un vieux chiffon qu’on jetterai dans la corbeil à linge sale, mais jamais ne subira un autre lavage pour revoir le jour une autre fois… Marak commença aussitôt les recherches…

Un lit, une commode dans laquelle se trouvent des vêtements. Un bureau avec un terminal informatique sur lequel Bryan était entrain de fureter sur l’holonet à la recherche d’infos sur Bob et son bar. Dans les tiroirs du bureau, il y a des holoconférences d’endoctrinement, ainsi que des recharges d’énergie pour le pistolet blaster de Bryan, des badges métalliques avec le logo du polyclub, Bryan a jeté négligemment le disque optique de Rodrigo dans un des tiroirs, mélangé au badges métalliques et ne semblait pas s’ en être intéressé plus que ça selon toute vraisemblance… dans le dernier tiroir, deux Vibrodague, une grenade incendiaire et une boite métallique contenant une douzaine d’oreilles de non-humain divers, et un petit collier avec plusieurs petites cornes Zabrak... ce fût la goutte de trop…

Marak resta calme, s’empressa de ramasser le disque optique manquant de Rodrigo, les 2 vibrodagues, la grenade incendiaire, le pistolet et les chargeur d’énergie...




Alors que Siona et Rodrigo sillonnaient les rues afin de ne pas se faire prendre par les membre du Pacte Noir à leur poursuite quand une lueur rougeoyante, suivi d’une colonne de fumée fît son apparition dans le champ de vision de tous, poursuivits comme poursuivants… Puis au bout d’un moment les membres du Pacte Noir arrêtèrent d’eux-même la poursuite pour s’en retourner à leur QG….



Rodrigo: Merde mais qu’est-ce qui nous font là… c’est pas leur genre de lâcher prise aussi facilement !?

Siona: Peu importe, on a fait notre boulot, en espérant que Marak va avoir eu assez de temps pour trouver ton disque.

Rodrigo: Mais attends… la fumée… Siona, ça vient de leur QG !?... je me trompe ??

Siona: Faisons un petit passage pour vérifier

Une ombre se dessina provenant de leur flanc gauche… Marak sorti de l’obscurité à l’allure d’un petit jogging, qui pour un humanoïde de grandeur standard ressemblerait plutôt à un bon pas de course tellement ses foulées étaient immenses.

Marak: Pas la peine… y’a plus rien à voir…

Siona: Qu’est-ce qui s’est passé là-bas ? et comment t’as fais pour nous entendre d’aussi loin ?

Marak: Chacun ses dons… Disons simplement que… Le Pacte Noir va vraisemblablement se dissoudre de lui-même, car il n’ont plus de Président, ni de Vice-Président, ni de local où vivre… se soir ils vont squatter dans la rue, avec ceux qu’ils méprisent… et je leur souhaite bonne chance… partons d’ici faut pas trop traîner…

Pendant le trajet… en direction du Bar à BoB

Rodrigo: ET ?... t’as trouvé le disque ?

Marak: Oui…

Rodrigo: Parfait alors ! Reste plus qu’à filer droit au Resto remettre les disques et collecter les crédits…

Marak: Non…

Rodrigo: Mais tu débloque ou quoi… ?? Ça rapporte 2000Cr si je les apportes avant minuit, la moitié si on dépasse le délais. Le streetdoc demande 5000 Cr. pour sauver Nina...

Marak: T’inquiète… on va aller le voir ton gars et il va payer ce qu’il t’a promis, mais pas se soir… Siona au bar tout à l’heure tu disais avoir besoin plus que de 5 minutes pour évaluer et craquer le code… t’aurais besoin de combien de temps selon toi ?

Siona: Je sais pas trop… tout dépend de la qualité de l’encryption, mais avec un bon équipement, un peu de temps devant nous, et mon génie… j’te dirais au moins 24hr de travail, si tout va bien… plusieurs jours si son concepteur est vraiment doué...

Marak: Ok… va pour plusieurs jours… donc voici ce que je suggère pour la suite…

  • On se planque jusqu’à demain, on a assez fait de vagues pour une première soirée;
  • À l’aube demain, on règle le cas de Nina et de son opération;
  • Siona priorise toute son attention sur les 3 disques optiques afin de voir ce qu’on peut en tirer;
  • Rodrigo et moi on s’informe sur le mec du Restaurant et on lui rend une petite visite afin de faire connaissance


Rodrigo: Comment on fait pour Nina si on a pas les crédits ?

Marak: T’inquiète pas va… s’il le faut je vais te les avancer tes 5000 douilles, mais si on peut renégocier à la baisse, j’dirai pas non ! Prend contact avec lui et arrange-nous une petite rencontre

Rodrigo: Pourquoi tu ferais ça pour moi, pour Nina… on se connais même pas ou à peine ?

Marak: Écoute… t’as besoin d’aide pour sauver Nina... je t’aide !... Alors en retour, si j’ai besoin d’aide… tu vas m’aider aussi hein ?

Rodrigo:Je… J’imagine oui… mais je suis pas aussi casse-cou que toi hein !

Siona: Moi je le ferais volontier !

Marak: Ouais on a vu ça… il est pas casse-cou le Lannick, pourtant il est allé se frotter à deux gang de rue locale, le même soir, et il a décimé à lui tout seul le Pacte Noir, tandis que son pote Duros s’est occupé des No Fears…

Rodrigo: QUOI !!! C’est quoi c’est conneries

Marak: C’est temporaire... j’ai besoin de rester anonyme un certain temps… alors je vous ai fait profiter de ma bonne réputation... je viens de te dire que j’ai besoin d’aide !

Rodrigo: mais t’es MALADE !? tu viens de mettre ma tête à prix s’en t’en rendre compte là !

Marak: Personne va venir se venger… pas tant qui comprendront pas comment un Lannick est venu à bout d’un gang d’environ 20 à 30 anti meta-humain seul… ou qu’un Duros chétif et sans abri est buté 4 No fears et 3 Pacte Noir, seul également… après s’être fait démolir la gueule… la compétition risque d’être hésitante un brin crois-moi…

Rodrigo: Mais t’as pas répondu à la question tout à l’heure… qu’est-ce qui s’est passé au QG du Pacte Noir… que je sois au moins au courant des mes soi-disants exploits !!

Marak: Demain… pour l’instant j’ai vraiment besoin d’une bonne boisson fraîche pour me désaltérer le gosier et décanter de toutes ces émotions fortes…. vous aussi d’ailleur ! ... vous avez l’air à cran !

Rodrigo: On se demande bien POURQUOI ?

À cette remarque, Siona qui pilotait le véhicule en silence, venait de se garer aux abord du Bar à BoB… et ne pu s’empêcher d’échapper un léger sourire, tandis que Rodrigo se dirigea vers le bar, fulminant de colère… Elle n’avait dit grand chose, hormis quand on lui posa quelques questions, mais son non-verbal en disait beaucoup à quel point les agissements, pour peu qu’elle en savait, et surtout de l’attitude de Marak, qu’elle trouvait à la fois effronté, arrogant, insultant, évasif à certains sujets, mais sans être mal intentionné, ce qui lui donnait un côté intrigant… voir même attirant !

Tout ce beau petit monde squattèrent le bar lui-même, après la fermeture, certains pour état d’ivresse avancé, d’autre à cause de leurs blessures… et pour ceux qui n’étaient ni saoul, ni blessé, c’était pour un repos mérité après une soirée mouvementée… tous avaient des questions… mais les réponses ne vinrent qu’à l’aube.


#25558
... Jour 2


CHAPITRE 7 - LENDEMAIN DE VEILLE

Au matin venu, chacun leur tour reprîrent conscience des déboires de la veille… Pour plusieurs ce fût une gueule de bois, principalement pour Thork et ses acolytes Abyssins... pour d’autres, ce fût les blessures… Rodrigo le Lannick qui fut soigné pour avoir été poignardé à l’abdomen, rien qui ne mettent en danger sa misérable vie, juste une douleur moyenne à intense au moindre effort maintenant que les painkillers ne font plus effet… il en va de même pour un nouveau venu, un Duros qui fût battu quasiment à mort par 3 membre du Pacte noir, avant d’être sauvé “in extremis” par l’intervention combiné de 5 No Fears et de Marak Koress. Siona quant à elle, s’était déjà mise à la tâche pour analyser les 3 disques optiques enfin réunis grâce à la soirée de la veille… Elle se réveilla blotti dans les bras de Marak, lui qui s’était allongé la veille dans un coin un de la bâtisse un peu plus en retrait des autres pour s’éviter les écarts de conduite des saoulons, Siona était venu le rejoindre pour profiter de cette même tranquillité pour installer son équipement et commencer l’analyse, elle s’était endormi une fois son algorythme mise en place, qui trimait dur pour cracker l’accès aux données de ces disques optiques, à défaut de couverture à portée, elle profita de la chaleur humaine du géant cornu. Pendant que tout ce beau monde s'extirpaient lentement du monde des rêves, Bob et Teddy s’affairaient à préparer le petit déjeuner pour l’assemblé qui s’annonçait, car seul Marak était au courant de tous les détails, Bob avait déjà réussi à avoir des rumeurs, toujours promptes à venir cogner à sa porte, surtout grâce à Teddy, mais un debriefing s’imposait ! Après que tout le monde est eut de quoi se remplir l’estomac, l’heure de la mise au point arriva. Marak prit position devant eux, alors que son public se tourna vers lui pour former une demi-lune autour du Colosse.

Marak: Tout d’abord, avant d’entrer dans le vif du sujet… Ce que je m’apprête à dire reste entre-nous… pour ceux qui auront la volonté d’aller jusqu’au bout seulement… alors, si “entre-nous” ne vous convient pas, je vous demanderais simplement de quitter… auquel cas Bob si tu ne veux pas aller plus loin, j’irai faire ma petite réunion ailleur !

Bob: Non non Dude! C’est bon pour moi et Teddy ! J’ai entendu quelques rumeurs man… et si la moitié de ce que j’ai entendu est vrai… juste pour être témoins de la suite je suis prêt à m’embarquer avec toi.

Marak regarda chacune des personnes présentes afin d'avoir leur consentements

Siona: Je travail déjà sur les Disques optiques… si je dis non, j’suis vraiment une conne !

Thork: Tout mon temps libre, je le passe ici.. et depuis longtemps, j’ai beaucoup trop de temps libre… moi et mes deux partenaires de beuverie, on reste…

Rodrigo: Si tu tiens tes engagements, je tiendrai les miens… aussi frustré que je puisse être.. je n’ai plus trop le choix après ce qui s’est passé hier soir ! Et le nouveau venu aussi aura pas le choix… c’est quoi ton nom le Duros ??

Wes: Wes Nezumas... mais Wes... ça suffira

Marak: Parfait donc ! On peut commencer

Rodrigo: Si tu commençais par nous dire c’était quoi tout ce bordel au QG du Pacte noir hier soir ? C’était sensé de passer en douceur, non ?

Marak prit une grande respiration, afin de garder son calme face au souvenir de la nuit dernière

Marak: Ce fut une “erreur” de ma part… mais en même temps, c’était la bonne chose à faire…

Rodrigo: Mais encore… je voudrais des détails de mes supposés exploits, qu’au moins y’est un semblant de cohérence là-dedans !

Marak: J’y viens Rodrigo… dis j’peux t’appeler Rod ?

Mon nom est Marak Koress, et en dehors de mon nom, tout ce que vous pourrez entendre dire sur moi risque d’être soit faux, erronés, façonnés… dû à mes activités passées, mais pour vous et cette fois seulement, je vais vous dire une partie de la vérité… de la façon la plus directe et froide possible de manière à ce que vous comprenez le sérieux de ma personne, à quel point je joue un jeu dans 90% des interactions sociale que j’ai dans ma vie… bombardez-moi de questions, je suis prêt… Mais je vais commencer par répondre à Rod et sa question… j’ai fais exploser une partie de la bâtisse avec une grenade incendiaire, placé au bon endroit et avec un peu de magie… ça donne le résultat qu’on peut voir aux nouvelles de ce matin…


Rodrigo: Tout le monde là-dedans est mort alors ?

Marak: Non, ils sont tous dans le congélateur de la cuisine, ils s’en servaient pour conserver leur bouffe, mais aussi pour torturer des metahumains… ils les suspendaient sur des crochets qu’on utilise pour suspendre les pièces de viande pour qu’elles se vident de leur sang une fois dépecées… du moins ici on ne le fait plus, mais sur des mondes agricoles, c’est ce qu’ils font. Je leur ai fait goûter à leur propre médecine.

Wes: Pourquoi tu m’as sauvé la vie ?

Marak: Parce que j’avais besoin d’une marionnette pour me débarrasser des No Fears, comme j’ai eu besoin de Rod pour le Pacte Noir.

Siona leva les yeux et regarda Marak étonnée de cet affirmation considérant le fait qu’elle et lui venait de passer quelques heures plutôt “réconfortante” dans les bras l’un de l’autre, même s’il n’avait fait que dormir, elle anticipait visiblement quelque chose de plus… L’étonnement faisant maintenant place à la déception, elle posa la question...

Siona: Alors on est tous des marionnettes pour toi ?

Marak: Oui... Au départ vous étiez d’abord et avant tout des outils pour arriver à mes fins… mise à part cela, rien n’empêche de développer quelconque relation par la suite… mais dans mon cas, disons seulement que c'est pas mon point fort... je m’y suis fait à la longue...

Teddy: Tu es quoi au juste ? un Soldat, un espion ?

Thork: C’est un chasseur de prime… Désolé Marak pendant ton absence, Bob a fait quelque recherches sur l’holonet… mais vu de la façon dont on l’a vu se battre hier soir… je dirais que c’est également un manipulateur de la force.

Teddy: Tu es un Maître Jedi ?

Marak: Thork à raison Teddy, je suis un manipulateur de la force, mais pas un Maître Jedi… Les Jedi sont supposés être les gentils, et je n’ai pas passé le test de la gentillesse… Pour faire court Teddy… j’ai été entraîné depuis que je peux marcher par une femme et ses filles, qui détestent les Jedi, pour devenir un de leur soldats et combattre les Jedi… donc techniquement, je suis du côté des méchants tu vois… sauf que ma formation pour être méchant n’est pas encore terminé, donc en pratique je suis ni bon, ni méchant officiellement. J’ai été contrebandier, soldat, pilote... puis esclave aussi… aujourd’hui je suis chasseur de prime et je fais parti d’une armée qui s’en vient ici… C’est moi qui doit préparer leur arrivée…

Teddy: j’suis perdu là… du coup tu es là pour nous aider où nous anéantir ?

Marak: Un peu des deux Teddy… Je suis là pour libérer la population de l’emprise du Cartel Hutt… mais si la population elle-même ne fait rien pour s’aider, beaucoup vont mourir.

Bob: Une armée Man ?

Thork: Il parlent de ces repris de justice… L’Ordre des Chevaliers Gris, ils mènent la vie dure au Cartel depuis quelques temps sur le territoire des Hutt

Légèrement contrarié par l’expression “Repris de justice”, mais véridique dans son cas, Marak enchaîna

Marak: Exact...

Siona: THORK !! Toi aussi tu nous cache des choses ??

Thork: Biensûre que non ! Je n’en parle pas… c’est tout

Marak laissa paraître un sourire en coin… tout en sondant l’esprit du Besalisk, par la combinaison de l’empathie et sensibilité de force… pour s’apercevoir que Thork n’était pas entraîné, seulement sensible à la force et l’utilisait instinctivement s’en vraiment s’en rendre compte, d’où le fait de ses affirmations parfois étonnantes… peut-être même que c’est pour cette raison qu’il se saoule aussi souvent, pour engourdir ses facultés et paraître normale, sans doute qu’il pourrait devenir un allié de taille s’il est guidé dans la bonne direction...

Marak: Thork sais plus de chose qu’il ne veut en dire, en effet… Je peux sentir un petit quelque chose depuis qu’on a abordé le sujet de ma venu ici… à en juger par ses affirmations et mon intuition… J’aurais tendance à croire que Thork aussi est un être sensible à la force… Reste à savoir s’il est mon allié réellement, ou une taupe qui va aller vendre l’info de ma présence au Hutt !

Thork: Je n’ai rien avoir avec les Hutt, et je ferai ravaler les paroles de celui qui dira le contraire...

Satisfait de cette réponse spontané, Marak voulu jauger immédiatement le potentiel de Thork, mais Sionna s’interposa avant que l’escalade des hormones de mâles ne prennent des proportions démesurés.

Siona: De toute façon… on s’égare là, on reviendra sur le sujet de Thork plus tard… t’es venu faire quoi concrètement Marak, en dehors de jouer au marionnettiste ?

Marak: Simple ! Je suis venu chercher de l’aide ! D’un côté vous avez mes alliés qui se prépare à s’en venir, d’un autre côté y’a mes ennemis qui vont devoir défendre une de leur plus grosse place forte de leur territoire… Chacune des factions de son côté, alliés comme ennemi, est impitoyable dans l’art de faire la guerre… Et un comme l’autre s’ils s’affrontent, y’a de forte chance que les ennemis reste maître des lieux… Mais parce que nous allons tenter quelque chose de peu commun dans l’histoire contre le Cartel Hutt, si les Hutt gagne, ils vont resserrer leurs défenses... et une action de libération de ce genre devra encore attendre plusieurs décennies avant qu’il ne relâche leur garde à nouveau… Mes compatriotes mise sur de la chance… Je sais pertinemment, et sûrement Thork aussi, que la chance, dans mon domaine d’expertise, ça se façonne… C’est ça mon boulot, faire tourner la chance du bon côté, le miens… Pour y arriver par contre, c’est là que j’ai besoin d’aide et que vous avez besoin de moi...

Siona: Explique !!

Marak: Siona prend ton holorecorder et enregistre bien ce que je vais dire …

Marak s’emballa dans son propre discours... si au début ses paroles fûrent calmes et posées, une étincelle de rage jaillit lorsqu’il commença à énumérer les problèmes dans lesquels les gens vivent et qui considèrent ça normale alors que cela devrait être quelque chose d’inacceptable...

Ambiance



C’est la population qui peut faire la différence… dans le meilleur des scénarios, cet affrontement, ça va faire un grand cimetière de vaisseaux bon pour la ferraille, mais pas de réel vainqueur… juste du chaos générale… La population peut faire en sorte de mettre en échec les efforts des Hutts, mais faut qu’une grande majorité y participent. Ce bar en est le parfait exemple de ce à quoi ressemble tout le Duros Sector…

J’ai pas besoin de vous dire que les choses vont mal… Tout le monde sait que tout va de travers, depuis trop longtemps… on peut dire que c’est la grande dépression ! Tout le monde est sans emploi, ou a peur de perdre son travail au salaire de crève faim, quand la chance lui sourit d’en avoir un, on a le pouvoir d’achat de quoi.. 10-15% max de la valeur réel de 1 Crédit comparé au reste de la Galaxie… Les banques se font braquer sur une base régulière, les commerçants gardent un pistolet laser sous le tirroir-caisse et se font leur propre justice quand ils se sentent en confiance… Les gangs de rues sont de plus en plus violentes et y’a personne qui semble savoir quoi faire et ça fait tellement longtemps que ça dure, s’en est rendu une culture local…

On sait que l’air est quasiment toxique, la bouffe indigeste… mais vous restez là assis devant votre holoécran à regarder vos séries préférées pendant qu’aux nouvelles, on nous annonce que la veille on a eu 15 homicides et 63 crime violents divers, comme si c’était la vie normale de tous les jours… Je sais que les choses vont mal, mais là c’est pire que juste aller mal, c’est un cercle viscieux ! C’est dingue ! On dirait que tout le monde devient fou, alors on ne sort plus dehors… Vous restez assis dans vos maison délabrées et lentement le monde dans lequel on vit rapetisse et vous espérer que quelque chose se passe en disant:

“S’il vous plaît ! tout ce qu’on veut c’est qu’on nous laisse tranquille nous et notre salon, laissez-moi mon hydrateur de bouffe, mon holoécran et un peu de chauffage et je ne dirai rien, je m’en contenterai… laissez-nous juste tranquille..”

Et bien ce n’est pas prêt d’arriver, JE ne vais pas vous laissez seul à votre propre sort, même si vous êtes condamné à mourir… Vous DEVEZ faire quelque chose… Mettez-vous en COLÈRE ! Je ne veux pas que vous protestiez, ni faire des émeutes, ou écrire à un quelconque dirigeant… honnêtement je ne saurais pas quoi lui dire si je pouvais écrire à une telle personne, autre que lui casser la mâchoire avec des mots… Je ne sais pas quoi faire avec la dépression, ou les gangs de rues, autre que les exterminer… seulement pour en voir un autre prendre la place… Tout ce que je sais, c’est qui faut vous botter les fesses, mettez-vous en COLÈRE… Vous devez vous dire, Je vaut mieux que... ÇA !!! MA VIE VAUT MIEUX QUE ÇA !!


Marak termina son discours et on entendait encore l’echo de sa voix résonner pendant quelques secondes… On pouvait presque palper l’intensité des émotions… et les émanations de la force qui provenaient de Marak, il s’était clairement laissé emporter, mais avait su se restreindre suffisamment pour ne pas causer de dégâts sérieux, ni blesser personne… Sa respiration était forte… au plus fort de son discours, on pouvait sentir de petites vibrations alentour de Marak, la vaisselle sur les tables qu’ils venaient d’utiliser pour manger tremblait...

Tu peux arrêter l’enregistrement Siona… et réécoute-le autant de fois que ça prendra pour que tu comprennes

Wes: Tu voudrais qu’on fasse quoi alors, on démarre une rebellion contre l’état gouvernant ?

Marak: L’état gouvernant… c’est des esclavagistes ! Ceux de qui je fais parti traquent les esclavagistes, personne ne mérite d’être traité comme un bien meuble, croyez-moi je sais de quoi je parle… Mais en même temps, si la population ne fait rien pour que ça change, ça revient juste à changer de Maître esclavagiste de votre point de vue, alors que si vous prenez votre destin en main… On va juste avoir à donner le coup de pouce qui vous manque ! … Un peu comme je l’ai fais avec toi Wes…

Bob: Donc ! C’est quoi le plan de Match, Man ?

Marak: Contacter toutes les personnes en qui vous avez une confiance aveugle et une loyauté sans faille… on va commencer petit, contentez-vous du Secteur Duros pour l’instant… Le problème ici, c’est les gangs de rue… Y’en a trop ! Ça créer des guerres de territoires inutiles alors que tout le monde pourrait aussi bien se rallier sous une même bannière et là… LÀ ! On finirais pas avoir du poids dans la balance ! Ce n’est qu’une fois unis qu’on pourra s’attaquer à plus gros comme le Corellian Sector ou le Red light Sector

Rodrigo: Le Red Light Sector… Tu pousses ta chance là... tu trouve pas ?

Marak: Peut-être, mais faut toujours garder en tête l’objectif… y’a une force d’invasion qui s’en vient, plus on peut leur faire mal avant, de quelques façons que ce soit, mieux se sera pour nos chances de survivre. Des spatioports y’en a un peu partout, faut trouver le moyen d’en mettre le plus qu’on peut hors d’état de nuire, que ce soit par notre Contrôle du Spatioport, par son Lockdown, ou bien par sa Destruction. Et puis le Redlight Sector, c’est là où on fera le plus mal à leur portefeuille… plus ils seront pauvre, moins vite ils pourront revenir à la charge s’il ont pas les fonds pour se reconstruire ! Plus on sera riche, plus rapidement et facilement on pourra rebâtir la société de Nar Shaddaa avec de nouvelles bases solides… Bouffes, Matériaux, Médicaments… tout ça c’est pas gratuit, et faut pouvoir couvrir la demande du premier coup, sans ça… vous allez vous battre entre-vous pour le bout de pain que l’autre a pas eu… La Verdure des uns fait la jalousie des autres !

Thork: Je dois admettre que… Marak a mis la barre bien haute, mais je crois qu’il a raison, on se voile les yeux nous-même depuis trop longtemps et c’est ce qui rends les choses si difficile aujourd’hui si on veut changer tout ça...

Marak: Moi tout ce que je vous demande pour l’instant, c’est de recruter des gens de confiance et loyal à vous… Moi je suis rien ni personne, je suis juste l’outil pour arriver à vos fins, ce même outil que vous êtes pour moi, le même outil que la force d’invasion utilise pour préparer le terrain… Les véritables conquérants, ce sera vous, la population local, pas moi ! Alors, devenez le visage de l’avenir, laissez-moi mettre à feu et à sang le passé… et de ces cendres renaîtra une ère nouvelle pour vous. Je suis votre Champion prêt à combattre, vous êtes mes yeux, mes oreilles… vous êtes la résistance… alors résistez !... et laisser au Champion de soins de régler le cas des Officiers du camp adverses !

Rodrigo: Encore faut-il les trouver ces Officiers !!

Siona: Ça Rodrigo, c’est mon domaine ! Dès que je termine de plancher sur tes disques optiques que t’a volé… je vous trouve ça !

Rodrigo: C’est bon, moi et mes Rats on va répertorier les gangs de rues… Mais… si on prend le contrôle des gangs de rue, ça va nous prendre un nom de gang de rue nous aussi, histoire de jouer le jeu et de passer incognito au début !

Marak: Tu vois… Ça prenait juste un petit coup de pouce ! Trouve-nous un nom Rod

Rodrigo: Ouais non… c’est pas à cause du coup de pouce… c’est que te voir t’énerver toi-même, ça me donne le frisson dans le dos, plus vite tu sors de mon champ de vision, mieux j'me porte !

Marak: Je… je vais prendre ça comme un compliment, Merci Rod !

Bob: Oubliez pas Dudes… Vous deviez aller régler le Street doc pour l’opération de Nina, et finaliser le contrat que Rod a pris pour les disques optiques

Marak: T’as raison Bob… pendant qu’on est parti, tu peux faire aller tes contacts pour nous trouver de quoi nous équiper ? J’ai quelques trucs, mais pas assez pour équiper tout le monde ici...

Bob: Je vais voir ce que je peux faire sans attirer trop l’attention Man !

Rodrigo: Allons-y Marak, on a assez traîné…


Tous partirent renouer contact au cours de la journée avec des personnes jugées digne de confiance… Rien de leur avait été divulgué, seul ceux présent au lendemain de veille savait l'existence d’un poteau rose, l’essence de la “Big Picture”, les personnes contactées fûrent seulement invitées à se joindre à une opération d’envergure, basé sur leur ouverture d’esprit, d’un peu d’appât du gain et de leur confiance en leur “ami” qui vint à lui pour lui proposer du changement !
#25897
CHAPITRE 8 - UN PETIT AIR D’ITALIE

Nos deux comparses, Rodrigo et Marak , ne sachant pas exactement où se trouverait le Doc des rues, car l’avantage d’être Doc des rues, c’est sa mobilité… pour le reste, c’est selon l’allonge de crédits qui déterminent la qualité des soins, du moins c’est la critique qu’en faisait Rodrigo durant le trajet pendant qu’il se rendait chez Dino, à propos de ce Doc là en particulier… Dans le cas de Rodrigo il devait faire avec, par manque de choix et de moyens dans le Sector Duros… Mais qui est Dino ? C’est l’homme qui avait fait un deal avec Rodrigo afin de tabasser un membre des No Fears, récupérer les disques optiques, et les lui ramener.

Le restaurant chez Dino est au rez-de-chaussée d’un vieil immeuble situé dans un quartier plutôt tranquille, à la limite du Duros Sector et du Red Light Sector. La devanture en imitation de bois est peinte en rouge avec le mot “ Ristorante ” peint sur la vitrine. De petits rideaux oranges masquent l’intérieur. Une lumière tamisée filtre autour des rideaux. Une délicieuse odeur s’échappe du restaurant.

L’intérieur est très chaleureux, beaucoup de boiseries et de tissus. Chaque table, prévue pour deux personnes, est recouverte d’une petite nappe blanche à carreaux rouges et également de petites lampes. Des paravents en bois permettent d’isoler les tables les unes des autres, sur les murs des holo-tableaux représentant des scènes de la vie en divers lieux où il fait bon vivre. De discrets haut-parleurs dissimulés dans les murs diffusent à faible volume des vieux succès début 0 ABY.

Un grand bar trône près de l’entrée, il y a une grande collection de bouteilles sur les étagères. Derrière, pour servir tout ça, il y a un droide d’apparence humanoïde en tablier blanc et répondant au doux nom d’Angelo. Bien que ça ne se voit pas, il est câblé à l’extrême, avec du matériel de première qualité payé par son patron. Il a aussi un fusil blaster lourd caché sous son comptoir.

Le restaurant est séparé en deux salles, grande salle pour le grands public et arrière-salle pour les gens qui désirent un peu plus de discrétion… Entre les deux se trouve une porte avec un passe-plat menant aux cuisines, où deux cuisiniers officient midis et soirs. Ils possèdent un arsenal composé de fusil blaster automatique, dissimulé dans la cuisine. Il y a également une chambre froide encastrée dans le mur avec une porte cachée menant à une autre chambre froide dans laquelle sont entreposés : du matériel destiné au Marché Noir, des armes diverses, le cadavre d’une créatures suspendu à des crochets à viande, et plusieurs dizaines de créditubes.

Enfin, dans l’arrière salle, assis sur une banquette attendent Dino, un humain obèse avec un costume de grande marque taillé sur mesure, et Tommy, humain également au cheveux longs argentés en combinaison moulante, un adepte physique en réalité, qui fait office de garde du corps et de comptable pour Dino.

Le gros Dino est en train de manger avec ses doigts des calamars recouverts d’une sauce orange, il produit un bruit particulièrement répugnant en les mâchant.

Rodrigo se présente avec le Marak devant lui pour lui confirmer qu’il a bien donné une correction à “Crasseux” le No Fears en question... mais aucun disque optique à remettre… Dino sans lever les yeux ni s’arrêter de manger…


Dino:Fâcheux tout ça…

Dino fît signe à Tommy de lui donner ce qu’il lui doit...

Tommy:Donc… on disait 2000 Crédits pour une mission accompli avec succès total… Donner une raclé à “Crasseux”...récupérer 3 disques optiques, et les remettre avant minuit… Vous êtes une journée en retard, ce qui coupe votre paye de moitié… donc 1000… ah mais vous n’avez pas les disque non plus, on recoupe encore de moitié…. ce qui fait 500 Crédits. Voici votre argent messieurs: 500 Crédits

Aucune protestation ne sera acceptée. Les regards sombres de Tommy et Angelo fûrent suffisamment dissuasifs, pour Rodrigo... Marak quant à lui attendait de voir si une opportunité allait s’offrir d’elle-même. Comme tout se passa sans accrochage, Dino fût néanmoins content qu’au moins la raclée eut été servi.

Selon Rodrigo, attaquer Dino dans son restaurant tient du suicide, Angelo a toujours un oeil sur son patron ainsi que Tommy. Les deux cuisiniers peuvent également intervenir au moindre signe de grabuge, prévenus grâce à un panic-button caché sous le bar. Enfin Dino, malgré son embonpoint et son indifférence, démontrait subtilement qu’il était toujours aux aguets… Toujours selon le témoignage de Rodrigo, en cas de mauvais revirement, les maffieux avait pour ordres de blesser gravement leurs adversaires pour pouvoir les torturer à loisir plus tard, probablement au sous-sol

Dino:J’ai entendu dire que… “Crasseux” n’a pas été le seul à s’être mérité une raclée hier soir ?

Rodrigo: Non en effet Monsieur Dino, j’ai été pris en chasse par le Pacte Noir… Si je suis ici aujourd’hui c’est en grande partie à cause de ce Zabrak, il m’a tiré d’un très mauvais pas hier soir...

Tommy:Nous avons entendu une rumeur selon laquelle le Quartier générale du Pacte Noir aurait été pris d’assaut hier soir ? C’était vous ?

Rodrigo pointa directement Marak du doigt d’une main, tandis que ça tête faisait signe de “non” avec sa tête signifiant qu’il n’avait rien à voir avec cette attaque… Marak prit donc la relève de la conversation..

Marak:Si je peux me permettre, Rodrigo nous avait confié cette histoire de récupération de disque optique… et comme il a été blessé dans son altercation avec le Pacte Noir… ses doutes était tourné vers eux comme ils auraient récupéré les disques avant que je n’intervienne pour interrompre la correction qu’il était entrain de se prendre. Alors je lui ai proposé mon aide pour aller voir, en échange de quelques crédits… comme il était pas en état et que le compte-à-rebours tournait, il a pas eu le choix d’accepter.

Tommy: Comment vous vous y êtes pris, c’est un piège à rat cette bâtisse ?

Marak:Si vous tenez tant à le savoir… l’info est à vendre !

Tommy:Combien ?

Marak:Votre organisation !

À SUIVRE…
#26808
Bordure Médiane - Système Y’Toub - Lune des Contrebandiers

Dans une cantina quelconque



Assis à une table, dans une cantina crasseuse et puante, le Chasseur attendait dans son coin, buvant de grandes chopes de bière coreliennes tout en se parlant à lui même, enfin plutôt avec ses autres personnalités, ce qui semblait pertuber ceux qui l’entouraient, se demandant quel genre de fou furieux se trouvait parmi eux.


[Dahi’Zhe] << Le Faucheur maintient qu’il faut écorcher ce fumier, l’éviscérer et le torturer sauvagement avant de le tuer. >>

[Kary’Udo] << Et le Chasseur dit qu’il faut d’abord prendre le temps de le traquer puis de l’écorcher, de l’éviscérer et de le torturer. >>

[Oxat] << Oxat préfère d’abord s’en prendre à ses amis proches et à sa famille. Il doit souffrir pour avoir osé nous atteindre ! Ensuite, il mourra. >>

[Metsa] << Et si on essayait de discuter avec lui? >>


L’intervention jeta un soudain froid dans l’étrange discussion et quelques clients se tournèrent vers le Togorien et l’un d’eux s’approcha un peu trop près.


[Humain lambda] << Et le chat, tu pourrais pas aller jouer au fou ailleurs? >>

[Rengo Do’Sharo] << Comment nous as tu appelé? >>

[Humain lambda] << J’ai dit le chat… >>


Il ne parla plus jamais, une baffe monumentale l’envoya valser quelques mètres plus loin, son atterrissage contre un mur lui brisa la nuque, le laissant pour mort. La clientèle se demanda comment réagir devant l’éclat du Togorien, après tout il dominait largement des épaules la clientèle. Il gronda et se mit instantanément en position d’attaque.


[Dahi’Zhe] << D’autres souhaitent subir le funeste sort que Dahi’Zhe a infligé à ce fou qui à osé nous attaquer? Ou vous nous laisserez passer? >>
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