L'Astre Tyran

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Arkania, dans le système Perave, est une planète au climat inhospitalier. Couverte de toundra et de glaciers, elle abrite cependant de nombreuses mines qui sont sa principale source de revenus. Arkania est également connue pour ses centres d'expérimentation génétique qui furent à l'origine de la création de nouvelles races.
Gouvernement : Neutre - Accointances avec l'Empire
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By Elysia Astellan
#27944
    À l’instar de Sovv, Dagger avait réclamé une participation à distance. On tâchait de limiter ce genre de procédures. Premièrement parce que l’avis de la Reine était requis, et qu’il fallait affronter ses remarques glaciales jusqu’à ce que l’invité soit effectivement en relation avec le Comité. Deuxièmement parce qu’on ajoutait ainsi un risque supplémentaire. Plusieurs fois Elizabeth était revenue sur sa décision avant de finalement tolérer les participants ayant refusé de faire le déplacement. Mais plus elle observait les hologrammes de ces deux-là, plus son estime pour eux dégringolait.

    Dagger garantissait l’envoi de troupes alors même que le Commandement n’avait pas été défini. On trainait sur des détails désormais et il était temps de recentrer l’attention sur la cible de cette rencontre exceptionnelle : le Commandement Coalisé. Qui, où et quand ? Il avait été annoncé qu’Arkania serait la première planète hôte, mais la Reine n’y tenait pas. Elle se garda toutefois bien d’en faire part à l’assemblée si tôt. Elle considérait que le Commandement choisirait sa terre d’accueil une fois créé.

    Elizabeth se leva avec l’intention de rejoindre le pupitre. Mais son geste fut interrompu par une arrivée bien attendue.

    L’Empire. Et son Empereur.

    Un murmure parcourut la salle. La surprise de la Reine se traduisit par un sourire satisfait. L’Empereur Harlon Astellan. Il ne pouvait en être autrement.

    Astellan s’était imposé au pupitre. Elizabeth, cachée derrière son masque de glace, appréhendait l’instant où il s’exprimerait au nom de l’Empire. Il avait toujours une remarque désobligeante ou une question pertinente à formuler. Toujours. Et chacune de ses interventions pouvait pousser un homme à une totale remise en cause. Aussi la Reine attendait-elle le moment où la foudre s’abattrait. Et il ne fallut pas attendre longtemps pour la voir frapper le Comité.

    Et presque aussi soudainement qu’il était arrivé, l’Empereur fit volte-face et repartit.





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By Rhedatt Fanrel
#27948
    PJ présent : Rhedatt Fanrel
    PJ présent : Althar Fanrel Keto


L'Executor ... Première visite de la bête, ce vieux monstre d'un autre temps de l'Empire. Il n'aurait pas imaginé le faire, et encore moins dans un tel contexte. Deux semaines ... Deux semaines pour mesurer l'ampleur de son choix, l'ampleur de sa folie. Avait-il réellement accepté ? Avait-il réellement renoncé ce jour-là, sous les coups de blaster de l'Empereur ? Il ne le savait plus. Il était simplement conscient d'où il était, à cet instant, sur le pont de cette arme ambulante. L'Executor ... Quel triste nom. Si adapté à cette situation, et à ce personnage qu'il avait à quelques mètres de lui. Il était en passé d'exécuter ses dernières visions, et ses derniers rêves ... Pourtant Rhedatt gardait un infime espoir. Celui de la surprise, de la bonne réaction d'un Empereur sain. Etait-ce si dur ? Si improbable ? Il n'en savait rien, et il ne pouvait qu'espérer, désormais, embarqué jusqu'au cou qu'il était dans cette aventure impossible. Malheureusement, ou heureusement, il avait fait en sorte d'inclure son fils dans cette histoire, mais venait-il de le condamner plus encore ? Lui et toute sa famille ? Il n'était que doute, après ces deux semaines.

C'est pour cela qu'il restait silencieux, à côté de cet ancien homologue devenu supérieur. Les mains jointes, le regard posé sur le spectacle morose de l'hyperespace. L'Empereur était à quelques pas devant lui, droit dans ses bottes, et appuyant sa stature désormais acquise. Et lui, il attendait. Beaucoup de choses passaient par son esprit, en cet instant. Amener une flotte de guerre à une discussion de paix, déjà, le tracassait plus que de raison. Ensuite, imaginer ce que ferait l'Empereur sur place lui donnait des sueurs froides tant il n'arrivait pas à l'imaginer. Enfin, il s'affichait publiquement aux côtés d'un homme qui ne partageait en rien ses vues sur la vie galactique. Il en dormirait presque mal, au point où il en était. Mais pourtant, il fallait faire avec. Avec cette voix qui venait de parler, l'amenant à faire un pas de plus pour s'intéresser à ce qu'elle énonçait ... Ha. Harlon. Jamais tu ne changeras. Le Grand Moff, conseiller en l'espèce, resta silencieux tandis qu'il tachait de comprendre l'étrange point qu'essayait d'atteindre son Empereur. Comme à son habitude, ils ne concevaient pas du tout les choses de la même manière, comme à leur habitude l'un voyait la coupe à moitié vide, et l'autre la coupe à moitié pleine. Etait-ce voué pour rester ainsi ? Même maintenant ? Devait-il aller dans son sens, ou parler quoi qu'il advienne, au risque de goûter une nouvelle fois du blaster ? Il gardait celle la en travers de la gorge, oui. Mais il n'en dit rien, se contentant d'observer l'humain avant de lui répondre.

    « La fainéantise d'une espèce ... Est-ce là tout ce que vous voyez dans cette implacable réussite ? Pensez vous qu'un peuple qui a réussit à dompter une planète, avec le sacrifice qu'il a certainement dû faire, s'arrêtera là ? Quiconque dompte l'adversité est prêt à dompter le reste. Un tel peuple est voué à de grandes choses, qu'importe sa descendance ou sa culture. L'effort appelle l'effort ... Votre Majestée Impériale. J'en suis persuadé. »

Ce ne serait pas encore facile à dire, à n'en point douter. Et ils n'étaient pas près d'avoir une vision commune ... Oh, cela est certain. Quel doux euphémisme.




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Il y avait une chose de bien avec cet Empereur, c'est qu'il cherchait à faire les choses bien. Et avec éclat. Oui, cet éclat qui rappelait toute la différence qui existait entre la Nouvelle République et l'Empire. Et ainsi arriver sans s'annoncer, dans une délégation proprement encadrée et accompagnant son Empereur, c'était faire un coup d'éclat. C'était beau, glorieux, excitant. Ils étaient là, et nul ne les avait vu venir. Un Empereur, nouveau, et un nouvel Empire. Un instant de beauté, qui aurait mérité quelques paparazzi pour immortaliser l'historicité probable de cette scène. Oh que oui, Rhedatt voulait y croire. Il voulait espérer, en cet instant, que tout se passerait bien. Qu'il allait être à la hauteur de la situation. C'était obligé. Evident, même. Les regards de l'assemblée, la surprise de certains, l'impassibilité d'autres ... Il y avait un goût de gloire passée, d'espoir renaissant. Rhedatt n'était pas très loin de l'Empereur, dans la file, et profitait amplement de cet instant volé, dans son uniforme de Grand Moff immaculé. Au milieu de la délégation, quant à lui en habit royal, Althar s'était mélangé aux membres du corps diplomatique pour ne pas se faire spécialement remarquer. Il n'était pas là pour ça, il était juste un témoin chanceux d'un évènement historique, et surtout un amoureux transit de celle qui dirigerait cette réunion. Lentement, comme les autres, il partit s'installer à sa place, tachant de ne pas perdre de vue son père qui était installé aux places de choix.

Finalement, Harlon s'avançait au pupitre, et le calme s'était réinstallé. Cela allait se faire. C'était maintenant. Althar n'affichait aucune émotion, tout juste de l'espoir dans cet instant historique. Il était déjà parti dans ses pensées, concentré sur Leia, qui prônait là elle aussi, face à eux. Elle était splendide. Elle était la maîtresse de cette Galaxie, quoi que puisse en dire leur Empereur de pacotille. Non, lui il ne l'appréciait pas. Abattre son père ? Le mettre au pied du mur ? Cela se paierait sûrement un jour. Mais pas maintenant, non, aujourd'hui ils offriraient la preuve que l'Empire a tournée la page, et sera là pour cette Galaxie. Il sera là pour aider ceux qui le ... Tous les visages s'étaient tournés vers Harlon, au moment où la stupeur frappait l'assemblée. Quoi ? Qu'est ce qu'il venait de faire ? De dire ? Althar n'eut pas le temps de réagir, affichant son incompréhension au milieu des autres tel l'enfant perdu au milieu des adultes. A sa place Rhedatt avait presque bondi du siège, les yeux exhorbités, alors même que déjà l'Empereur entamait le départ. Il avait le goût des coups d'éclat ... Beaucoup trop le goût. Où est la diplomatie ? La manière ? La hauteur de l'évènement ?! Où est l'Empire Galactique ?! Il bouillait après avoir entendu un tel discours, et il imaginait combien son lubrique Empereur pouvait se réjouir de ce qu'il venait de faire. Il se redressa, avec les autres impériaux, et chercha du regard Althar, qu'il finit par trouver au milieu de la poignée d'individus qui commençaient à se mouvoir. Celui-ci semblait le fixer depuis quelques secondes déjà. Il fallait faire faire quelque chose. Agir. Ils en étaient persuadés les deux, mais avec des manières différentes. Le père acquièsca très légèrement de la tête, laissant au fils un ultime hochement de tête.

D'un pas certain, les impériaux repartaient donc d'où ils étaient venus. Ils n'auront même pas profité de l'endroit 5 minutes ... Quelle tristesse. Nier un évènement historique de la sorte ... Tout ça par péché d'orgueil ... Quelle folie. C'était à croire qu'aucun d'eux ne comprenaient ce qui était en jeu. Rhedatt cherchait déjà ses mots. Il ne pouvait laisser passer ça, pas maintenant, pas comme ça ... Il allait falloir trouver l'occasion. Et le lui dire. Quitte à être le seul. Quitte à se faire jeter hors de la navette. Ce n'était pas possible, pas comme ça ... Il devra lui dire. Lui faire comprendre. Ne lui a-t-on donc jamais appris la politesse ? Et la diplomatie ? Qu'attend-il des autres si c'est tout ce que lui a à leur offrir ? Cette arrogance l'horripilait au plus point. Non ça ne passerait pas. Pas plus que cette délégation avec Rhedatt en tête, qui quittait peu à peu l'auditorium.



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Pourtant, dans les tous derniers du groupe, la présence princière sentait son coeur battre la chamade. Il ne cessait de jeter des regards vers Leia, comme s'il luttait intérieurement pour se décider. Cela allait être trop tard ... Son père lui avait donné l'autorisation. Que risquait-il ? Qu'est ce que cela lui coûterait ? Comment rattraper et garantir la réussite de l'Union Galactique ? L'Union Galactique ... Qui pouvait renier une telle visée ? Qui pouvait oser rejeter une telle ambition, tant elle paraissait être l'objectif ultime de cette Galaxie encore emprunte de sa soif de sang ... Non, tout cela était trop cher pour qu'on le sacrifie sur l'autel de l'arrogance d'un homme. Ce ne serait pas Harlon Astellan qui guiderait le sort de cette Galaxie, ni même quiconque d'autre, en réalité. Ce serait le peuple entier qui s'unira pour triompher. Car tel est le but de cette vie : vivre ensemble. Il avait ralenti le pas, finalement. Puis Althar s'était arrêté avant de passer la porte, et s'était agenouillé pour arranger sa botte sans lacets. Gagner des secondes, gagner du temps. Il les entendait encore ... quelques pas, puis plus rien. Seulement la voix d'une jeune femme, d'une Monarque. Le Prince se redressa doucement et prit son inspiration, arrangeant en même temps sa tenue princière d'un blanc puritain. Quelle ironie ... Les impériaux affichant le blanc de la Paix, là où la Présidente s'était drappée du bleu de l'Empire. Quel doux mélange, mais qui n'enlevait rien à la beauté fatale de la Princesse Organa. Althar tacha de rester discret, posté à l'entrée de l'auditorium d'où il venait de sortir. Il écoutait désormais la Reine qui parlait, et tenait en vain de calmer le jeu. Il plaignait la pauvre femme qui venait ainsi de subir les goûts fantasques d'un Empereur non-souhaité. Son coeur battait un rythme qu'il ne lui connaissait pas, arrivant presque à percer sa carapace dans sa poitrine. Trop de pression. Trop de choses en jeu. Leia.
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By Entropie
#27949
News Macabres : La Fin d'une ère
[Fin de l'acte I]


Ambiance


Et quand le discours de l'empereur fut terminé, les portes claquèrent violemment, amenuisant la possibilité de cette « deuxième chance ». S’en suivirent des bruits de chocs et des cris étouffés. En quelques secondes, les portes supérieures et inférieures des visiteurs furent totalement bloquées. L’entrée technique se verrouilla également. Sur scène, d’autres chocs résonnèrent contre le parquet bien lustré de la scène du Praxeum dans la partie invisible aux spectateurs. Et les lumières s’éteignirent aussitôt. Les holoprojecteurs se coupèrent, tous les appareils électroniques disjonctèrent. Deux secondes. C’était le temps pendant lequel le Praxeum fut plongé dans le noir. Plusieurs plaintes explosèrent ça et là et des hoquets interloqués, de stupeur. Pendant ces quelques secondes, chacun savait. Puis la lumière revint uniquement au niveau de la scène, plongeant le reste dans la pénombre. Tous les holo étaient désormais éteints et ne se rallumeraient plus. La scène était totalement vide, mais l’on pouvait apercevoir un cadavre derrière le pupitre. Les pieds à moitié cachés par la régie. Le silence s’était levé sur la salle, alors que les analyses personnelles et les interprétations débutaient. Des bras pointèrent du doigt ce soldat arkanien qui était couché par terre. Puis il y eut comme un grognement, et très rapidement, le soldat disparut totalement à la vue de tous. S’en suivit des bruits de gargouillis et de chaire que l’on arrache. Des os furent arrachés sans nul doute, pour ajouter à cette bande son macabre. Le silence fut rompu par les cris d’horreur d’une de ces éminences royales, et plusieurs politiciens se levèrent. La panique se lisait sur leur visage, alors que leur sang-froid venait de s’envoler. A peine furent-ils assez haut pour se distinguer des autres, que des traits de lasers les percutèrent, un à un. Certains périrent sur le coup, leur offrant la mort la plus simple mais surtout la moins douloureuse. Les autres furent simplement blessés et retombèrent sur leurs comparses. Les cris redoublèrent sans que personne d’autres ne se lèvent, cherchant la localisation des tireurs. Jusqu’à ce que le tonnerre retentisse.

« Assis ! »

Nouveau silence, accompagné des premiers pleures de ceux qui voyaient leur fin. La délégation impériale avait presque rejoint le seuil de la porte qui les séparait de la sortie. Mais plusieurs soldats en armure noire intégrale apparurent à leur côté. Loin de les attaquer, ils leur indiquèrent de se placer parmi les gens de l’assemblée, et feraient feu en cas de refus. Les gardes rouges étaient entraînés et prêts à se battre, mais sans arme, ils faisaient simplement bouclier autour de leur empereur. La délégation fut donc « accompagnée » dans les gradins, avec le reste.


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Toutes les personnes étaient donc regroupées dans cet illustre temple et des soldats, bien visibles se campèrent devant les portes. Alors que le pesant silence était retombé, un groupe d’humain du secteur corporatif s’étaient attroupés, espérant cacher un de leur compatriote qui écrivit à toute vitesse sur son datapad. Plusieurs traits de lasers partirent dans leur direction, encore, et le fautif s’envola. Il fut attiré à grande vitesse vers la scène et percuta le pupitre de bois qui explosa sous l’impact. L’homme se tint la tête et se remit assis. C'est alors qu'un bruit de pas résonna, grinçant, craquant, accompagné d’un autre son de aigüe, semblable à à du métal que l’on traînerait sur le sol de bois. Puis la silhouette se sépara de l’ombre de la régie. Une grande femme, le dos légèrement voûtée. Elle était relativement maigre et son visage était à demi dissimulé derrière une capuche. Elle portait une longue robe noire, semblable aux anciens sorciers Sith. Derrière elle traînait une longue chaîne avec au bout des appareils électroniques qu’elle lâcha quand elle fut à mi chemin du fautif. Ce dernier, en la voyant, eut un sursaut et tenta de reculer sur les fesses. Dans un mouvement leste et paradoxalement assez fluide compte tenu de sa déformation, elle attrapa l’humain par les pieds et l’attira à elle. De sa main corrompue et noircie, elle le saisit par le cou et le leva au dessus de sa tête, prouvant alors la force physique par laquelle elle était investie. Une voix rauque et chevrotante s’échappa de ce gosier. A mi chemin entre la réalité et le rêve, comme résonnant à travers chaque esprit.



« Esclaves que vous êtes, dénués de tout intérêt de liberté. Vous n’avez que faire de votre liberté. Votre vraie place est entre nos mains, pour que nous vous brisions. »

Son visage sembla se raidir et celui qui était accroché à sa longue main, semblable à une branche d’arbre, se mit à déglutir. L’air qu’il cherchait ne vint jamais à ses poumons et il se mit à convulser. Pire que cela, sa trachée craqua dans un gargouillis. D’un geste rapide, elle le lui arracha avant même qu’il ne tombe au sol. Une gerbe de sang macula le plancher de l’estrade et l’organe respiratoire fut jeté dans le public. L’avertissement avait été lancé et tout le monde était désormais responsable de ses actes. Les différentes délégations ne chercheraient peut-être pas à les duper une nouvelle fois.

« Cette galaxie sera redressée ! »

A travers la Force, une vague obscure percuta l’assemblée. La peur était distribuée dans chacun des esprits via ce pouvoir maléfique de contrôle de foule. L’espoir s’éteint dans beaucoup d’esprits, pour ne laisser place qu’à une peur viscérale. Les portes de la folie étaient désormais ouvertes, tandis que celles du Praxeum demeurèrent fermées. La pression dans la salle se ressentait, presque palpable. Peu avaient des esprits assez forts pour résister à un tel pouvoir de peur. De son regard jauni par l’obscurité, la silhouette de la mort se tourna lentement vers la présidente de la nouvelle république.
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By Leia Organa
#27959
Enfin les discussions commençaient !
Après sa prise de parole, Leia applaudis comme l'ensemble de l'assemblée les interventions motivantes et très engagées de la Monarque Civicius pour Arkania et du Premier Conseillé Dagger pour la fédération d'Eskyrt. La plupart des présents voyaient forcément d'un bon oeil ces positionnements francs et déterminés, qui ne pouvait qu'inspirer les secteurs plus modestes.
L'espoir suscité par ce début de rencontre réchauffait le coeur de la jeune femme.

Puis soudain fit son entré une délégation impériale...LA délégation impériale. A sa tête le Grand Moff Harlon Hastellan, un impérial "ultra" dont les renseignements républicains avaient suivis de près le programme inquiétant d'impérialisation "dur" de son sur-secteur de l'Hydien.
Mais la surprise fut lorsque ce dernier se fit appeler, "Empereur". Alors qu'aux dernières nouvelles l'Empereur était ce Steele, rendu tristement célèbre par les exécutions de prisonniers républicains qu'il ordonna en live sur l'holonet et par ses promesses de guerre totale.
Mais voilà qu'a nouveau un énième Grand Moff semblait porter le titre tant convoité de ce côté de la frontière.

Pour Leia la réelle surprise était d'apercevoir Althar, son coeur semblait sortir de sa poitrine lorsqu'elle revu ses cheveux, le contour rêveurs de ses yeux, sa bouche et ses lèvres au contact desquels la princesse avait trouver refuge et affection. En réalité la dernière fois qu'il s'était vu, la princesse imaginait réellement que très probablement elle ne le reverrai jamais, mais la Force semblait irrémédiablement croiser leur destins.
Ce-jour là cependant, selon elle, elle n'aurait probablement aucune chance ne serait-ce que de l'approcher, l'entendre l'a courtiser avec respect, le sentir si dévoué, si attentionné. Le voir se perdre en excuse et en tendresse pour elle...si il y avait bien un être capable de l'a faire fondre de la sorte au point de faire trembler l'amour qu'elle avait pour Han, c'était bien Althar. Mais jusqu'a présent, se disait-elle "tout allait bien" il n'était qu'un mirage d'amour que la vie ne lui permettrai jamais de revoir ni même d'approcher, mais les choses semblait un peu moins...aisés...voilà qu'ils se recroisaient !

Une partie importante de l'assemblée, il fallait le dire était issue des régions galactique qui avaient connus le régime impériale, et pour la plupart d'entre elle, elle avait été libérée par l'Alliance Rebelle, ou/et par la retraite des vestiges vers le Nord. Autant dire qu'idéologiquement l'Empire était la "bête noire" pour eux, et voir ainsi un nouveau Grand Moff, se pavaner paré des attributs du poste suprême, avait de quoi faire lever plusieurs yeux au ciel. Beaucoup se dirent que l'Empire semblait changer et de constitution, et d'empereur au moins aussi rapidement que le Faucon faisait le tour de Tatooine.

Et voilà sous les yeux sceptiques que bien entendu, drapé de tout sa suffisance et son arrogance impériales, cet Harlon Astellan fit son entrée millimétré au détails prêt, jusqu'a bien entendu servir un "Princesse Organa" méprisant à Leia, le choix du titre princier plutôt que son titre de chef d'Etat n'échappa à personne. Tout le monde connaissait bien les méthodes impériales concernant la négation du rang d'autrui. Du moins les rangs qu'il n'avait pas lui-même accordé.
Dans son discours, il insulta, méprisa, et pour couronner le tout affirma haut et fort qu'il n'avait besoin de personne et certainement pas de l'Union.
Un comble quand on voyait qu'il avait fait lui-même le déplacement, alors que jusqu'a présent tout le monde se moquait éperdument du Grand Moff de l'Hydien.
Leia n'en revenait pas d'une telle arrogance et d'un tel égo surdimensionné, mais alors que l'Empereur s'apprêtait a faire une sortie toute aussi scandaleuse, elle préparait déjà dans sa tête la réponse mesurée, et résolument pacifiée à donner à cet esclandre afin que l'Union se poursuive.
Leia, elle n'était pas encombré d'une fierté mal placé ou d'un orgueil handicapant, elle était capable de mettre tout cela de côté, si cela permettait de sauver des vies, et même si cela revenait à céder aux conditions mégalomane d'un énième prétendu "Empereur Galactique".

Sous la fureur d'une partie de la salle, Harlon commençait àquitter le Praexum. D'après lui la rencontre n'était pas assez "sûr". C'était absurde ! Les Arkaniens avaient tout parfaitement organisé, des flottes étaient en orbites, que pouvait-il bien arrivé...

Malheureusement ce jour-là, les circonstances donnèrent raison aux inquiétudes du nouvellement investis Empereur, mais trop tard pour lui et trop tard pour eux.
Tout le reste se passa très vite : le noir, l'arrivée des assaillants, la coupure de tout les hologrammes, la fermetures des portes, l'étouffement d'un garde, et la menace faîte par cette hideuse créature féminine qui avait pris d’assaut la scène.
Leia au premier rang aux côté de Jean Dagger et d'Elisabeth, réalisait ce qu'il se passait.

Oh elle n'avait pas besoin de réalisé ce qu'il se passait politiquement ni même militairement. Des guet apens, des prises d'otages et leur "effets de surprises" ça elle commençait tristement à y être habituée...non la princesse réalisait la portée spirituelle de ce qu'il se passait.
Il y avait bien plus qu'une simple prise d'otage, l’événement créa instantanément dans la Force un écho, un courant tellement fort qu'il manqua de faire vaciller la jeune princesse.
Les ténèbres, voilà ce que Leia voyait et ressentait dans tout cet immense Praexum. Une vague étouffante, envahissante et dévorante d'obscurité, enveloppant toute vie, toute pensée, toute âme présente.
Un sentiment glacial qui s'approchait d'elle, et qui ne demandait qu'a l'oblitérée complètement dans l'effroi et la nuit. Ce sentiment ce n'était pas la première fois qu'elle le ressentait. Il s'agissait du côté obscur en pleine invasion.

Elle l'avait ressentis ce jour-là au Sénat, lorsque Bail Organa l'avait présentée officiellement à l'Empereur Palpatine, en réalité Darth Sidious, elle l'avait ressentie de nombreuses fois lorsque l'Impératrice Gwa-Cir Delavièl, en réalité Darth Traedus, mettait au pas les sénateurs dans la rotonde, elle l'avait ressentis lors de ce fameux et sanglant abordage du Tantive IV par le Seigneur Noir des Sith Darth Vader, et lorsque ce dernier tenta de lui extirper la position de la base rebelle. Lorsqu'il tenta de la briser corps et esprit.

Les Sith. C'était leur signature, des vagues envahissantes de peur déversées dans les coeurs et les esprits au point de complètement paralyser leur cible et les asservir. Cependant ni Sidious, ni Vader n'avait réussis ce jour là à briser la très jeune princesse, la Force était avec elle, alors même qu'elle l'ignorait à l'époque.

Leia debout, devant la scène, jeta un furtif regard dans les rangs, et pouvait ressentir toute la terreur que cette hideuse créature faisait déferler sur les présents. Elle-même se sentait envahir, par cette force irrésistible, au même titre que les autres.
Elle n'y échappait pas et sentis tout son corps trembler encore plus lorsque l'apparition s'approcha d'elle depuis la scène. C'était comme si Leia sentait tout son corps prêt à être brisé comme une simple brindille devant la puissance déconcertante de cette individus mystérieuse.
Les ténèbres l'environnaient, la nuit la submergeait...

Quand soudain, elle ressentis en elle comme un vent puissant, un appel. Elle ferma ses yeux, et il revint à sa mémoire la fameuse expérience vécue avec Marak Koress, ce jour-là au Sénat où l'ombre obscur du général Koress manquant de submerger complètement la Princesse.
Leia compris plus rapidement ce qui se passait cette fois, la Force l’appelait, et provoquait en elle une forme de détonation rayonnante et lumineuse en vue de chasser les manifestations du côté obscur qui l'envahissait.
Elle respira...simplement respira.
Instantanément Leia repris ses esprits, et sentis autour d'elle un bouclier de lumière chassant toute trace d'obscurité en elle. Ses yeux se fixèrent alors vers la menaçante femme devant elle.

Tout ses sens Jedi et ses dons dans la Force étaient en alertes, ses nombreuses et quotidiennes séances d'entrainement Jedi avec Maître Rham Kota, les avaient rendus bien plus affûtés que lorsqu'elle ignorait tout de ses origines.
Cependant Leia n'avait ni sabre, ni blaster, et il était hors de question pour elle d'utiliser la force directement, sans menacer de s'exposer elle même au yeux de toute la galaxie comme la fille d'un Sith.

Mais il était tout autant hors de question de se soumettre.

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Elle était une rebelle, comme son père avant elle. Et elle pris son courage à deux mains. Ressentir et voir toute cette foule menacée et terrorisée l'a bouleversait, elle ressentait leur peur, ses talents d'empathie se faisaient de plus en plus aiguisé, sa télépathie également. Elle allait répondre, et elle tenta de rester connecter spirituellement avec les esprits présents dans la salle, de sorte que chacune de ses paroles seraient autant de rayons de lumière perçant les ténèbres ambiant. De même que la Force l'a maintenait debout face à ces ténèbres, elle saisi spirituellement cette lumière de sorte que chacune de ses paroles soient des reflets dispersant des traits de Force et de courage qu'elle communiquerait à l'assemblée. Elle avait déjà eu ce genre d'expérience "d'empathie de Masse" sur Champala, mais elle craignait que la quantité de ténèbres n’étouffe la lumière avant même qu'elle n’atteignent les esprits de tout les présents.
Mais elle tenterai malgré tout, ce n'était pas dans son caractère de se soumettre sans rien dire...


- Cette Galaxie n'a PAS besoin d'être redressée, et certainement pas par vous et vos abominations !

Leia fit presqu'un demi-tour vers le reste de l'assemblée, ses paroles raisonnant et filant vers les cœurs et les esprits.

- NOUS ne nous laisseront intimider NI par votre violence et NI par vos méthodes barbares. Chacun d'entre nous à déjà vécu, combattu, échoué et triomphé d'innombrables menaces.
La peur ne nous définira plus JAMAIS.


Elle tremblait, sa voix souffrait, et elle même peinait à travers la Force à maintenir un tel niveau de concentration afin de puiser dans la lumière et de sorte que tout son être et que chacune de ses paroles irradie de cette puissance lumineuse vers les autres.
Elle-même avait peur, mais elle refusait de se laisser paralyser, même si cette créature pouvait l'a réduire en miette d'un seul geste. Elle se tourna à nouveau vers elle.


- Tentez de nous briser, nous ici, et d'autre se relèveront et vous affronteront. Plus vous resserrerez l'étau de la violence et PLUS vous aurez d'ennemis qui combattront votre OPPRESSION !
Cette Galaxie n'est PAS la vôtre ! Et elle ne le sera jamais !


Les yeux de Leia perlaient, sa voix bien que remplis de fureur, se faisait entendre avec une fragilité évidente.
Elle était là, et s'apprêtait à recevoir une décharge d'éclair comme celle que Luke lui avait dit avoir reçu de Delaviel sur l'Etoile de la Mort, ou un violent coup de sabre qui l'a décapiterai sur le champ. Mais malgré tout, elle était comme figée sur place, là devant, entre la Sith et le reste de l'assemblée. Figée non pas de peur, mais parce que la Force l'a plaçait là, et la lumière lui imposait de résister aux ténèbres.

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Au même moment, alors qu'elle avait lancer ses phrases, Leia par télépathie avait effleuré l'esprit de plusieurs êtres que lui indiqua la Force. Des êtres qui ne s'étaient eux non plus pas laissé envahir complètement par les ténèbres. Tout se passa très vite, et Leia ne pu discerner les identités de chacun, elle reconnu néanmoins Helera Kor’rial et Marak Koress, puis il y en avait d'autre qu'elle ne reconnu pas, des sensibles à la Force aux aura bien plus puissantes que la sienne. Ces sensibles qu'elle toucha spirituellement étaient en réalité les Matukai, les grands Prêtres Ithoriens et plusieurs gardiens du ciel, ce petit groupe de sensibles à la Force était du nombre des rares qui avaient répondu à l'appel de Leia. En plus de cela, sans certitude elle cru percevoir des esprits forts, rôdé à des années de résistance à la manipulation de la Force...probablement les généraux mandalorien présents, qui, heuresement, eux aussi avait répondu présent à l'appel.
Alors même que Leia effleura l'esprit de tout ces quelques sensibles à la Force, son esprit au contact des leurs, leur suscita l'appel irrésistible à lutter contre la menace présente. Il y avait des armes dans le Praexum, pas les leur, ils en avaient été séparé à leur arrivé, mais celles des nombreux gardes arkaniens qui assuraient la sécurité de l’événement. Et la Force était la plus grande allié de chacun de ces êtres, à leur manière il avait une maîtrise poussée de leur arts spirituel, qui respectivement pouvaient être utilisé pour tenter d'occuper les envahisseurs et d'organiser une évacuation des présents.
A ceux dont l'esprit était ouvert à la Force, à ceux qui n'avait pas sombrer dans la peur, les gardes de l'empereur, Maya, Althar et tout les autres capable de se battre, l'esprit de la Princesse tenta d’insuffler du courage et une volonté sans faille à la résistance et au combat.
Fallait-il encore qu'ils soit bien présents, et que les ténèbres n'est pas déjà paralyser tout le monde...


Manoeuvre de Leia :
- Usage du pouvoir Lumière afin de résister à la vague du côté obscur
- Utilisation conjointe des pouvoirs Empathie et Télépathie - Pratiqués afin de répandre la lumière sur l'ensemble des membres de l'Union présents
- Usage/Découverte de Méditation de Bataille (à un niveau modeste) en vue de galvaniser et d'encourager les sensibles à la Force (et les éventuels mandaloriens présents ?) à se saisir des armes des soldats arkaniens pour lutter contre les Sith et leurs sbires présentes.

Hj :
Alors j'ai vraiment essayé de faire avec ce que nous avions, c'est à dire vraiment pas grand chose ^^', mais on fait avec les moyens du bord. Evidemment tout ce que j'avance, surtout dans l'usage de la Force est soumise au Mj, je m'avance parfois un peu plus loin c'est pour donner une piste d'action possible donc c'est à prendre ou à écarter par le Mj selon l'endroit où il veut nous mener. Ca peut également permettre à tout les non-forceux, de ne pas forcément succombés à la vague obscur d'où l'usage par Leia du pouvoir Lumière.
Pour faciliter la modération je vous redonne le lien de la fiche Force de Leia : viewtopic.php?f=19&t=106&p=21938&hilit=Leia+Organa#p21938
Pourquoi je tente une nouvelle fois méditation de combat ici ? Parce que j'ai essayé au fil des Rp de faire évoluer l'empathie de Leia peu à peu vers ce pouvoir particulier. A vous les Mj !
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By Aldrax Kist
#27962
Les portes claquèrent violemment, En quelques secondes, les portes supérieures et inférieures des visiteurs furent totalement bloquées. L’entrée technique se verrouilla également. S’en suivirent des bruits de chocs et des cris étouffés. Sur scène, d’autres chocs résonnèrent contre le parquet bien lustré de la scène du Praxeum dans la partie invisible aux spectateurs. Et les lumières s’éteignirent aussitôt. Les holoprojecteurs se coupèrent, tous les appareils électroniques disjonctèrent. Deux secondes. C’était le temps pendant lequel le Praxeum fut plongé dans le noir. Pendant ces quelques secondes, Marak sut… Helera l’avait abandonné là…

Puis la lumière revint uniquement au niveau de la scène, plongeant le reste dans la pénombre. La scène était totalement vide, La panique se lisait sur le visage des politiciens qui se levaient, privé de leur sang-froid qui venait de s’envoler. A peine furent-ils assez haut pour se distinguer des autres, que des traits de lasers les percutèrent, un à un. Certains périrent sur le coup, les autres furent simplement blessés et retombèrent sur leurs comparses. Les cris redoublèrent sans que personne d’autres ne se lèvent, cherchant la localisation des tireurs. Jusqu’à ce que le tonnerre retentisse.

La délégation impériale avait presque rejoint le seuil de la porte qui les séparait de la sortie. Mais plusieurs soldats en armure noire intégrale apparurent à leur côté. Loin de les attaquer, ils leur indiquèrent de se placer parmi les gens de l’assemblée, ou feraient feu en cas de refus. Les gardes rouges étaient entraînés et prêts à se battre, mais sans arme, ils faisaient simplement bouclier autour de leur empereur. La délégation fut donc « accompagnée » dans les gradins, avec le reste.

Tout le monde était regroupé dans cet illustre temple et des soldats, désormais visibles, se campèrent devant les portes. Alors qu’un silence apaisant aux sens de Marak retomba, un groupe d’humains du secteur corporatif s’étaient attroupés, espérant cacher un de leur compatriote qui écrivit à toute vitesse sur son datapad. Plusieurs traits de lasers partirent dans leur direction, encore, et le fautif s’envola, démonstration d’une habileté de la force provenant d’une personne encore voilée pour l’instant... Il fut attiré à grande vitesse vers la scène et percuta le pupitre de bois qui explosa sous l’impact. L’homme se tint la tête et se remit assis. C'est alors qu'un bruit de pas résonna, grinçant, craquant, accompagné d’un autre son de aigüe, semblable à à du métal que l’on traînerait sur le sol de bois. Puis la silhouette se sépara de l’ombre de la régie.

Une grande femme, le dos légèrement voûtée. Elle était relativement maigre et son visage était à demi dissimulé derrière une capuche. Elle portait une longue robe noire, semblable aux anciens sorciers Sith. Derrière elle traînait une longue chaîne avec au bout des appareils électroniques qu’elle lâcha quand elle fut à mi chemin du fautif. Ce dernier, en la voyant, eut un sursaut et tenta de reculer sur les fesses. Dans un mouvement leste et paradoxalement assez fluide compte tenu de sa déformation, elle attrapa l’humain par les pieds et l’attira à elle. De sa main corrompue et noircie, elle le saisit par le cou et le leva au dessus de sa tête, prouvant alors la force physique par laquelle elle était investie. Une voix rauque et chevrotante s’échappa de ce gosier.



« Esclaves que vous êtes, dénués de tout intérêt de liberté. Vous n’avez que faire de votre liberté. Votre vraie place est entre nos mains, pour que nous vous brisions. »

Son visage sembla se raidir et celui qui était accroché à sa longue main, semblable à une branche d’arbre, se mit à déglutir. L’air qu’il cherchait ne vint jamais à ses poumons et il se mit à convulser. Une autre démonstration de pouvoir obscur, un étranglement… Pire que cela, sa trachée craqua dans un gargouillis, finalement c'était peut-être une étreinte ! D’un geste rapide, elle le lui arracha avant même qu’il ne tombe au sol. Une gerbe de sang macula le plancher de l’estrade et l’organe respiratoire fut jeté dans le public. L’avertissement avait été lancé et tout le monde était désormais responsable de ses actes. Les différentes délégations ne chercheraient peut-être pas à les duper une nouvelle fois.

Marak s’aligna le regard vers la porte de sortie la plus proche, tentant doucement de mettre la main sur ses deux magnifique… ah mais Mer$%?de !! … pas d’arme, pas de sabre laser… il va falloir faire sans… c’est toujours quand t’en a vraiment besoin … à quoi bon s’obstiner… ils apprendront à leurs dépends que de priver un Gris de ses sabres, c’est mauvais sur le taux de survie ! … Il était encore temps de réagir, mais il fallait trouver des alliés dans la salle...


« Cette galaxie sera de nouveau dressée ! »

A travers la Force, une vague obscure percuta l’assemblée. La peur était distribuée dans chacun des esprits via ce pouvoir maléfique de contrôle de foule. L’espoir s’éteint dans beaucoup d’esprits, pour ne laisser place qu’à une peur viscérale. Les portes de la folie étaient désormais ouvertes, tandis que celles du Praxeum demeurèrent fermées. La pression dans la salle se ressentait, presque palpable. Peu avaient des esprits assez forts pour résister à un tel pouvoir de peur. De son regard jauni par l’obscurité, la silhouette de la mort se tourna lentement vers la présidente de la nouvelle république.

Une petite fenêtre d’opportunité venait peut-être de s’offrir à Marak… Premièrement, il fallu encaisser la vague de terreur de plein fouets et ne pas succomber… Bien qu’ayant acquis une certaine confiance en ses moyens, une certaine habileté à contrôler la force… un adversaire plus puissant restera toujours un sacré défi à relever… la première étape, jauger l’adversaire, Marak s’en remit à sa confiance en soi, en sa foi de fanatique de l’Ordre Gris, et bien évidemment à la force… Bouclier ! Un pouvoir basique de la force à ne pas négliger, permettant de soi-disant protéger contre tout type d’agression… fera-t-il le poid contre un pouvoir obscur aussi avancé qu’une vague de ténèbre !?...

Voyons voir jusqu’où il pourra aller… Il y avait beaucoup de “si” dans l’équation, mais on ne pouvait trop attendre que la peur parmi la foule ne prennent une trop grande envergure… Il fallait y aller tour de force par tour de force…



Et décidément, les grands esprits se sont rencontrés entre Leia et Marak une fois de plus… et elle avait appris de son expérience ! Les deux, autant la princesse que le colosse, avait opté pour une stratégie semblable, avec des moyens quelque peu différents, variant selon les maîtrises de chacun... Le plan de base de Marak s’en trouvait largement devancé par contre... Cependant, Leia se retrouvait totalement exposée sur scène, face à une sorcière aguerri, sans scrupule… Une décision était à prendre, soit aider à neutraliser les gardes porteur d’armes, ou aller seconder Leia qui faisait front seule face à un visage de mort… La réflexion ne se fit pas trop tarder, la foule pouvait aisément prendre en surnombre les porteurs d’armes dans la pièces… quitte à essuyer quelques blessures, alors que Leia était vulnérable face à la sorcière, visiblement plus versée dans la maîtrise de la force que Leia, et Marak également… c’était là l’occasion de démontrer que, obscur ne veux pas nécessairement dire mauvais… Marak décida donc de faire front commun avec Leia pour affronter la sorcière. L’affrontement s’annonçait tout un duel de force, mais tout ce que ça demandait, c’était de gagner du temps… le temps qu’un connaisseur ramasse une arme et plombe la cervelle de cette péta$$e délabrée, et envoyer un message clair: PU JAMAIS SANS MES SABRES LASER !!

Marak, sans dire mot vocalement, juste mentalement, résonna un
«À l’ASSAUT» à tout esprit réceptif, et se tint prêt à bondir sur scène au premier signe d’agression de la sorcière, l’étreinte lui chatouillait l’esprit, mais en derniers recours, car il savait qu’il en aurait besoin… qui sait quels autres mauvais tours elle gardait dans sa manche.
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By Elysia Astellan
#27966
    Depuis le début de la journée, le poste de sécurité était en alerte. Les patrouilles arpentaient les couloirs et les allées extérieures. Toute personne se présentant à la porte principale était fouillée et enregistrée sur le registre. Pour accéder à l’aile dans laquelle se déroulait le sommet, il fallait subir un nouveau contrôle et s’enregistrer à nouveau sur un deuxième registre. Enfin, pour entrer dans l’auditorium, il fallait passer par les sas, où campaient des soldats arkaniens attentifs, et s’inscrire au troisième registre. Du côté du poste de sécurité, on stockait le nom de tous les individus en présence. Les couloirs et les salles du Praxeum étaient filmés. Le sommet également mais dans une moindre mesure, seules les accès disposaient d’une caméra directement reliée au poste de sécurité. Les autres caméras étaient en interne, sur un réseau qui leur était propre.

    La coupure de courant - c'est ainsi qu’on l’interpréta - plaça le bâtiment en procédure de sécurité. Et comme le système de sécurité était un système à rupture, la panne provoqua la fermeture de toutes les portes de sécurité : l’entrée principale, les accès aux ailes, les sas. Le poste de sécurité, lui, ne fut pas coupé, énergétiquement autonome et disposant d’un onduleur, il put constater l’avarie de tout système électrique au sein du bâtiment. Impossible … Les ailes étaient indépendantes les unes des autres, et les ailes dites confidentielles auraient dû piocher dans les générateurs secondaires de secours en réponse à la coupure. Non, non, impossible.

    Qu’on ouvre les portes de l’auditorium ! On rouvrit tout d’abord la première porte des sas pour libérer les soldats piégés. Puis on s’attaqua à la seconde porte des sas. Aucune ne voulut céder à la procédure de réouverture. Au poste de sécurité, on constatait que le contact des portes intérieures avait été coupé, le verrou magnétique était par conséquent bloqué jusqu’à réparation du circuit électrique.

      « C’est une procédure qu’on ne connait pas ? Une avarie qui touche toutes les portes en même temps, c’est impossible.
      - Non, ce n’est pas dans les procédures ! Enfoncez les portes ! »

    Le danger, la sensation de danger lui chatouillait les circuits. Hyon distribuait des instructions. À l’extérieur, on se préparait à faire sauter les portes. Le Praxeum passait en alerte de niveau 1 et les forces armées arkaniennes mobilisées pour le sommet s’organisaient pour faire face à une éventuelle menace.

      « Astroports et contrôle orbital en état d’alerte également. Que se passe-t-il en orbite ? »

    L’orbite arkanienne était largement surveillée en cette semaine de sommet. Si quelque chose bougeait là-haut, et les vaisseaux des délégations n’étaient pas autorisés à bouger, on le verrait. Cependant, avec l’ordre donné depuis le Praxeum, les services concernés se mirent en alerte. Là encore, on prévoyait une potentielle intervention militaire.

    Pourquoi tant d’agitation pour une panne de courant ? La Reine. Coincée à l’intérieur de l’auditorium, sans aucun visuel, sans aucune communication possible. Ainsi était faite la procédure.





    À la manière de son confrère Yaka, le Capitaine Oberan s’inquiétait pour son maître. Mais il avait l’avantage, lui, de se trouver du bon côté de la porte. L’Arkant était le seul garde que la Reine avait conservé près d’elle. Et quand le drame éclata, il était juste là, profitant de la panique générale pour, en quelques enjambées, rejoindre la Reine. Alors que l’on regroupait la délégation impériale avec les autres participants et que l’obscure silhouette faisait son entrée sur scène, le soldat fit reculer Elizabeth. Il percevait l’aura maléfique de cet être à la démarche boiteuse. Mais qui se révéla bien plus fort qu’en apparence.

    Le Capitaine n’eut pas le temps de préserver le Monarque du carnage qui se déroula sur scène. En un rien de temps, la victime se retrouva éviscéré, et sa trachée balancée à l’assemblée. Il aurait voulu protéger Elizabeth, lui épargner la vue de cette sanglante mise en scène, mais c’était trop tard. D’un regard inquiet, il put lire sur le visage de l’Arkanienne toute l’horreur qui lui nouait le ventre.

      « Cette galaxie sera redressée ! »

    La vague obscure le percuta de plein fouet. Il se crispa, et sentit, derrière lui, la panique s’emparer d’Elizabeth. Elle avait envie de se recroqueviller, de se terrer sous un siège et d’attendre la fin de la tempête. Elle tourna finalement la tête vers la délégation impériale. Du regard, elle cherchait l’Empereur. Et bien qu’elle eut préféré le savoir sur l’Executor, libre de ses mouvements, sa présence ici avait quelque chose de rassurant. L’Arkanienne inspira lentement, ses petits poings se serrèrent. La peur était toujours là, mais elle ne la paralysait plus.

    La voix de la Princesse Organa, s’éleva au-dessus du voile d’angoisse que l’être obscur étendait dans toute la salle. Un regain d’espoir pour tout un chacun ici présent. Et une vague d’optimisme qui poussa nombreux participants au sommet à se jeter sur l’ennemi. Des sensitifs et des combattants, très certainement, mais le Monarque n’avait pas le temps de s’attarder sur ce genre de détails. Le Capitaine, encore une fois, la fit reculer, pour lui faire quitter le premier rang duquel s’approchait dangereusement l’action.




    Ils parvinrent à se frayer un chemin jusque quelques rangs plus haut, en bout de rangée, à égale distance des portes inférieure et supérieure de la salle. Le Capitaine ne s'estimait pas en sécurité, mais on s'écartait de ce qui semblait être le danger principal. Il se tourna vers Elizabeth, rapidement rejointe par trois officiers.

      « Ma Reine, vous êtes seule souveraine en ces lieux, donnez vos ordres. »

    Le regard d'Elizabeth lâcha finalement la scène pour se planter dans les yeux d'Oberan. Il n'avait pas peur. Elle porta à nouveau son attention sur la Sith. Les trois officiers attendaient. Elle prit une brève inspiration.

      « Soldats en position ! Libérez les portes et protégez les délégations !

      Heilston, immobilisez cette créature.
      »

    Deux des officiers s'exécutèrent. La grande majorité des soldats arkaniens se postèrent aux quatre coins de l'auditorium, ils ouvrirent le feu sur les combattants ennemis campés devant les portes. Un petit groupe, sous les ordres d'Heilston, passait à l'assaut de la scène. La plupart des soldats en présence avaient été formés par l'Ordre Gris, beaucoup reconnurent le Général Koress et se joignirent à son offensive.

    La Reine se tourna vers le troisième officier arkanien.

      « Lieutenant, je veux un contact avec l'extérieur. Que les flottes en orbite se rallient à l'Amiral Tenar pour une action coordonnée en cas d'attaque extérieure. »

    Les comlinks fonctionnaient-ils encore ? Pouvait-on communiquer avec les soldats qui posaient les explosifs de l'autre côté des portes ? Si oui, l'ordre était transmis, et l'Amiral Tenar s'adressait déjà aux flottes des délégations. En orbite, il fallait se tenir prêt à essuyer une attaque.




    ----- ----- -----
    Actions :
    • Le Praxeum est mis en état d'alerte maximale.
    • Depuis les sas, les soldats arkaniens présents vont faire sauter les portes de l’auditorium.
    • Le contrôle orbital est également en alerte. Et on s’attend à une offensive extérieure.
    • Les troupes mobilisées pour la sécurité du sommet sont prêtes à agir, au Praxeum et en orbite.
    • Dans la salle, les soldats arkaniens s'organisent : une majeure partie en défense des chefs d'états, une autre petite partie en soutien aux assaillants improvisés. La plupart des soldats présents ont été formés par l'Ordre Gris, et ils sont armés.
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By Scott Knox
#27969
Quand les écrans holo s'éteignirent, Jean craignit le pire...Il était impossible que tout tombe ainsi en panne, de leur côté, les techniciens des communications cherchaient où se trouvait la panne mais ...rien ne fut détecté donc le problème se situait sur Arkania.

Au vu de la distance, il faudrait plusieurs jours pour les atteindre même à vitesse maxi. Jean donna l'ordre que les bâtiments envoyés se préparent à toute éventualité, ce qui voulait dire : ALERTE MAXIMALE.

Pour être sûr que de son côté, tout fonctionnait, il eût quand même l'initiative d'entrer en contact avec son grand rival du sud : Sullust et les autres Puissances impliquées. Si Sullust dépêchait une flotte, peut-être que les deux Nations rivales allaient (peut-être) initier un début de normalisation diplomatique...Ainsi que d'autres !

A suivre...
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By Carnor Jax
#27993
Carnor Jax fut bluffé par la rigueur du discours de l’Empereur. Politiquement, il ne savait pas quoi en penser ; les acteurs en places lui étaient inconnus, tout comme la situation globale. Il reconnaissait la menace Sith, bien qu’il soit lui-même un adepte de la Force Obscure. Pour lui, ces forces n'auguraient rien de bon pour l'Empire, la menace était imminente.



Le spectacle qui suivit prit tout le monde de court. La terreur s’était invitée précisément dans le lieu où on comptait se mettre d'accord pour la combattre. Ironie glaçante. Après un brusque moment de flottement, Carnor Jax reprit ses esprits ; la situation était extrêmement grave, l’Empereur et toute la délégation étaient pris au piège… La garde était sans armes !
Paranoïaque et bouillant de rage, il songeait déjà à une complicité arkanienne dans l’élaboration de ce traquenard : les coïncidences n’existent pas, et encore moins quand il s’agit la sécurité des dignitaires impériaux. « Nous verrons ça plus tard » se dit-il, la priorité était de sortir de ce guêpier.

Sauf qu’il n’y avait aucune issue ; les soldats noirs empêchaient toute tentative, les portes étaient bloquées.

La délégation stoppa nette dans son élan en direction de la sortie ; les gardes formèrent un mur entre ces mercenaires mystérieux et les officiels impériaux. Jax n’hésita pas une seconde à se mettre devant pour évaluer la situation : les soldats étaient trop nombreux pour que l’on tente quoi que ce soit. Même une charge après une poussée de force ; ils allaient être abattus et n’auraient pas le temps de trouver un moyen d’enfoncer la porte pour autant.
Carnor Jax fit signe aux gardes d’encourager la délégation à obéir – pour le moment – à l'injonction de leurs ennemis, c'est-à-dire regagner les places de l’amphithéâtre. Carnor se faufila vers l’Empereur pour lui faire son résumé de la situation, mais la délégation reculait péniblement dans un état de panique. Il fallait encourager ses camarades rouges à tenir ce monde en place. Heureusement, il était de leur corps et les connaissait mieux que personne. Il fit volte-face et retourna dans la mêlée.

Image« Gardes ! Ceci est le fameux jour qui donne sens aux entraînements de Ved Kennede : sans armes ou acculée, la garde ne se rend jamais. Protégez l’Empereur et la délégation de vos vies ! »
A la délégation, il leur parla d'une voix autoritaire et grave, le poing serré tendu vers les diplomates en panique.
« Aucun mouvement de panique ne sera toléré. Je briserai quiconque essayera de mettre la vie de l'Empereur en danger ! Gardez votre calme, rien n'est définitif ! Faîtes confiance à l'élite de la garde royale et suivez ses ordres dans le calme ! »
C'en était presque désobligeant en la présence de l'Empereur, mais une autorité forte devait arracher les faibles esprits à la peur ou à tout mouvement de panique pouvant provoquer un carnage irrémédiable.
Carnor se rapprocha des gardes et leur fit beaucoup plus bas, de sorte à ce qu’ils soient les seuls à entendre :
« La priorité reste la vie de l’Empereur, rien n’a plus d’importance. En cas de besoin, servez-vous de n’importe qui comme bouclier pour vous ou l’Empereur. N’importe qui. Eux aussi sont au service de l’Empereur et de l’Empire : ils donneront leurs vies si besoin. »

Le message fut bien compris et ils se le transmirent entre eux. Il fallait protéger l’Empereur et pour ce faire les gardes royaux étaient les meilleurs remparts : plus ils restaient en vie, et plus Harlon Astellan avait une chance de survivre. L’équation était froide et non équivoque. Carnor retourna vers l’Empereur lui signifier les ordres qu’il venait lui-même de donner. Il proposa son regard sur la situation, le ton un peu brusque.

« Empereur, je suis d’avis que l’on ne tente aucune action ou percée pour le moment. Regagnons nos places et attendons une ouverture plus large. Les initiatives individuelles des différents délégués, même s’ils ont la Force, ne viennent pas au bon moment. Je crains… qu’ils ne soient repoussés par la sienne. »

Carnor Jax voulait dire que la Sith allait faire une projection ou une déflexion de Force, repoussant tous les malheureux qui allaient tenter de la neutraliser à quelques mètres du centre.
Il sentait une force prodigieuse dans cette Sith, et il ne souhaitait pas périr en la sous-estimant.

« Ils nous veulent vivants pour le moment… Je préconise d’attendre. »

Il baissa la tête, attendant des réflexions et des contre-ordres de l'Empereur vissé à son siège, couvert par deux gardes royaux débout contre un éventuel tir.
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By Rhedatt Fanrel
#28004
Et les choses ne se passèrent pas comme prévu ... Pourquoi fallait-il que ce soit aussi dur ? Pourquoi un Empereur colérique ne se suffisait-il pas à lui même ? Ils avaient eu beau s'avancer, et espérer qu'Althar tenterait quelque chose, les Fanrel s'étaient retrouvés bloqués comme les autres, et pris en tenaille dans le tourbillon de la folie qui s'emparait du Praexum. Qu'est ce qu'il était en train de se passer ? Qu'est ce que cela signifiait ? Tout se passa si vite qu'il n'était pas possible de comprendre qu'ils venaient de se faire piéger. Qui était-ce ? Pourquoi ? Retourner en arrière ? Des hommes en arme ? La délégation fut totalement prise au dépourvue, comme son Empereur, et chacun rebroussa chemin face à ces soldats tout de noir vêtus qui leur barraient le chemin et les repoussait à leur place initiale ... Quel spectacle pathétique ils venaient d'offrir, grâce à cet Empereur. Peut-être le premier et le dernier de sa lignée, vu comment cela s'organisait. Une belle journée, en somme. Et un Protecteur qui tentait en vain d'organiser ses troupes dans la fuite en avant ... Ils étaient finis.

Le reste du spectacle fut horriblement dégoutant. Entre ambiance horrifique et massacre sanglant sur scène, chacun eut le loisir de découvrir qu'ils étaient bien face à une Sith. Une de celle que l'on se représentait dans l'imaginaire collectif ... Un monstre sanguinaire, inhumain, terriblement repoussant. Ils y étaient, enfin. Même pour un homme comme Rhedatt tout cela était glaçant. Jamais il n'avait vécu une telle chose, et en comparaison les histoires impériales paraissaient fades. Pourtant, il les préférait largement à la perspective de mourir dans une salle au milieu de collègues, tout ça pour quoi ? Pour quelle raison ? C'était cela le plus frustrant, de ne pas comprendre la logique de destruction qui a pu naître dans cet esprit. Il ne pensait qu'à la mort et à la fin des choses, à la liberté et à l'esclavage, à la supériorité des uns sur les autres ... Comment peut on s'abaisser à de telles choses ? Comment peut-on s'enfermer dans une telle abysse ? Pourquoi fallait-il qu'elle se sente obligée de le prouver ? Cette mise en scène lui retourna l'estomac, et il se refusa à l'observer comme n'importe quel autre personnage vicieux présent dans cette assemblée. Il était à deux doigts de vomir ses tripes ... Combien étaient déjà morts ? Et cela ne faisait qu'une poignée de minutes ... Ils n'en auraient plus pour longtemps ... Non ... Il n'osa pas regarder son fils, mais il ne l'oubliait pas. Il regrettait de l'avoir impliqué. Il regrettait de l'avoir mené à cette fin. Il ne pouvait se résoudre à comprendre ce qui se passait, et il faisait parti de ceux qui avaient peur, désormais. Ils les gardaient en vie pour une raison, mais Rhedatt refusait de savoir. Il refusait d'accepter. C'était trop, ces morts, cette folie ambiante ... Ils étaient là pour l'union des peuples, et cela finirait en union des morts ... Non, il n'était pas fait pour ça, il n'en avait pas la conviction, pas la croyance .. Il était Roi, pas soldat. Il n'était pas taillé pour ça, qu'importe son âge, qu'importe tout ce qu'il a vu et vécu ...

Lorsque la peur les frappa tous, il fut parmi de ceux qui se figèrent, terrifié par cette ultime perspective. Cette ange de mort, cette bête annonciatrice de la fin ... Non, non ! Il voulait partir, il voulait hurler, il voulait frapper partout pour se libérer de cette pièce qui le torturait. Il n'avait pas le mental pour cela, pas la préparation ni la capacité à supporter un tel déferlement de terreur ... Elle envoyait en eux tant de malheur qu'il était impossible d'y résister. Alors, il fallait se résigner, il fallait craindre. Ne pas regarder la mort en face, chercher une issue, retenir au fond de soi la plus grande douleur que l'on puisse vivre, forgée tant par la Force que par sa propre imagination. Oui, qu'existe-t-il de plus douloureux que ses propres peurs ? C'était impossible à dire mais pourtant, c'était un véritable coup en plein crâne ... Seules les capacités de Force des sensitifs présents permirent de relever la tête. De se rappeler qu'il avait à côté de lui l'Empereur lui-même, et son Protecteur une place plus loin. Et les Gardes Rouges. Il y avait de l'espoir, peut-être faudrait-il se battre, et écouter la Présidente ... Son éternel tempérament rebelle, et ses idéaux .. Oui, elle disait vrai. Jamais ils ne se plieraient. Jamais il ne faudrait douter. Si l'Empire était à la hauteur. Dans cette lueur d'espoir retrouvée, il restait pour autant spectateur .. Que faire ? Il n'osait pas regarder vers l'ennemi, entouré de Gardes Rouges qu'ils étaient.

    « Que faisons-nous ? Ils sont là pour les Chefs d'Etat ... »



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Althar était difficilement mieux loti. Lui qui espérait tant faire, le stress lui retournant les entrailles, il était tombé de haut en se retrouvant pris au piège lui aussi avec la délégation impériale. Puis s'enchainèrent les évènements, avec une incompréhension tout aussi forte. Il se retrouvait au milieu de la cohue, à observer les gens se faire abattre en vain, voire même à se faire manger tout cru. Qu'est ce que c'était que cette folie ? Que cette Sith qui avait osé briser le cercle sacré de l'Union ?! Il s'assit à une place parmi d'autres, et il ne détourna pas les yeux. Il observa avec des briques dans le ventre les morts successives de tout un chacun, la couleur de son épiderme tirant vers le pâle peu à peu ... Ces morts ... Ces cadavres ... Cette barbarie. C'était beaucoup à encaisser, mais il n'y avait rien d'autre à faire. Il savait son père non loin, il l'avait vu, et c'est ce qui importait. Du regard, il vérifiait avec beaucoup d'attention si Leia était encore à sa place ... Oui, tout ça ne tournait pas rond. Tout ça était irréel ... Pourtant, il fallait le supporter. Il fallait l'accepter, et faire face comme on le pouvait. Il était hors de question que tous ces gens meurent un à un, que cette réunion historique se solde sur un massacre. Il était impossible qu'ils meurent tous ici par la folie d'une créature sans nom ... Il ne pouvait pas mourir comme ça.

Pourtant, au fond de lui, face aux dernières paroles de la Sith, son esprit flancha ... Il doutait jusqu'au plus profond de son être. Il avait peur. C'était réel. Ils allaient mourir, c'était certain. Ils allaient forcément mourir, et faire sombrer la Galaxie avec eux .. Il frissonna, son corps réagissant avec des contractions sous les coups de boutoir de ces sentiments malheureux. Ne plus revoir sa famille. Ne plus revoir son père. Ne plus revoir Leia. Leia. La chercher du regard, se dire qu'il va la perdre ... Mais un rayon de soleil au milieu de l'orage. Une craquelure sur le barrage de ses morbides espoirs. Elle était tout, et il devait la sauver. La Sith l'observait ... Il avait peur. Il craignait pour Leia. Non ... Ne pas se laisser abattre à la fatalité de l'instant, croire qu'il peut la sauver elle ... Son esprit luttait envers et contre tout, parce qu'il aimait cette femme au point de se sacrifier pour elle. C'était la dernière corde qui le retenait à la réalité, et à ses sentiments positifs. L'amour pour Leia. La passion sans limite pour la Présidente de la Nouvelle République. Et l'espoir d'apporter une Galaxie meilleure. L'Union. La vie. Leia. Tout était lié, il y revenait, il le comprenait de nouveau. Cette salle, elle n'était pas celle de leur mort, mais celle de leur réussite ...


Leia s'était levée, au-devant de la délégation, en contrebas. Althar ne la quittait plus des yeux. Cette femme était folle, d'une de ces folies que l'on suivrait jusqu'à la mort. Elle était l'incarnation-même de ce qu'elle prônait, elle était le phare de lumière au milieu de l'obscurité. Il n'en revenait pas de la voir faire, de la voir se lever et faire face. Au fond de lui il sentait que des choses étaient en marche, et le dépassaient, mais il ne pouvait imaginer tout ce qu'elle faisait au coeur de la Force. Au fond de lui, le Prince, par son amour sans borne pour cette Princesse rebelle, lui apportait par la Force toute la conviction qui le transcendait à cet instant. Il ne pouvait plus douter, il ne pouvait plus se permettre le luxe de craindre pour sa propre vie ... Non, il craignait pour Leia. Il craignait pour la lumière. Il craignait pour tous ceux présents. Il n'avait fallu qu'une infime lueur au fin fond de sa carapace pour qu'Althar retrouve la raison, et la combativité ... Il fallait qu'il la protège. Elle se tourna vers eux, un instant. Cette voix brisée, ce visage marqué, ce coeur serré. Il n'avait fallu qu'un vague regard pour comprendre. Non, cela ne se passerait pas comme ça. Pas comme ça. Pas elle. NON.


A sa droite Althar jeta un regard au Grand Amiral Pellaeon, l'illustre bonhomme dont on connaissait tous le nom, mais pas vraiment les exploits. Dans un autre contexte, Althar aurait surement ressenti de la gène à se retrouver ainsi face aux pontes de l'Empire alors qu'il n'était qu'un rien du tout, un simple prince au véritablement fait d'arme. Encore un coup de son père. Mais non, aujourd'hui, ce n'était pas un soucis. Ce n'était pas non plus la priorité. Il fallait trouver quelque chose, une diversion, vite, avant qu'il ne soit trop tard, avant que cette voix ne soit celle de la douleur. Frénétiquement il tenta de fouiller les poches intérieures de sa veste, en s'enfonçant un peu plus en avant de son siège. Un infime regard vers les gardes, alors que certaines personnes s'agitaient autour de lui. Vite.

    « Pardonnez moi Grand Amiral ... »

L'homme le dévisagea sans comprendre, alors que le Prince mettait la main sur le datapad dans sa poche intérieure. Son comlink était avec, cela devrait faire l'affaire, sinon une botte ... Vite, son coeur battait la chamade. Vite. Non, une main sur l'épaule, et presque une contraction de surprise en voyant le Garde Rouge derrière lui essayer de lui faire comprendre de se stopper. Un bousculement de l'épaule, vite, rapidement, et jeter de toutes ses forces son datapad sur la Sith, tant que ça se bouge et que ça tire. Recommencer avec le comlink, avant de se relever d'un bond, les mains en l'air et crier avec plus de conviction que prévu ...

    « SITH ! HE ! »

Il s'était lui-même surpris avec la puissance dans la voix qu'il y avait mis, mais il fallait pas rater l'occasion. Trop en jeu, trop d'espoir, trop de vies ... On tenta de le tirer vers le bas pour s'asseoir, mais il résistait avec la vigueur de l'homme qui cherchait à mourir, ou presque. Il n'avait plus que Leia en tête.

    « STOP ! EPARGNES CES VIES ! EPARGNES CES GENS ! NOUS SOMMES PRETS A COOPERER ! QUI ES-TU ET POURQUOI NOUS GARDES-TU EN VIE ? »

Vite, réagir, avant que l'on ne l'empêche, ou qu'on lui tire dessus. Tant pis pour les gens du rang de devant, et pour le Grand Amiral, il fallait agir ... Leia ... Elle avait insufflée dans son esprit les seuls mots qu'il fallait. Et l'idée qu'elle puisse être la cible de la haine de la Sith lui était insupportable. Jamais. Malgré les quelques retenues impériales il se débattit pour passer sur le rang de devant, à moitié debout, et essayer de rejoindre l'escalier en bousculant tous ceux qui le gênaient. Il ne manqua pas de tomber et se rattraper sans trop d'élégance comme il le put, dans la surprise générale et surtout l'animation de la pièce. Reprendre son souffle pour finalement tenter encore et toujours .. Se relever, encore et toujours, et crier comme le dernier des vivants ..

    « SITH ! FAIS FACE A CEUX QUI L'ACCEPTENT ! CEUX A TON NIVEAU ! »

Il allait réussir à atteindre cet escalier oui, si on ne l'avait pas déjà abattu. Peu importe les réactions, peu importe tout ce qu'il se passerait, il n'y avait que le désir de résister. De vaincre. De prouver à Leia qu'ils étaient à la hauteur. De l'aimer. Et quelques rangs derrière lui Rhedatt observait son fils perdre la tête et devenir fou, et surtout se condamner ... Il n'y pouvait rien, et il ne pourrait rien faire pour l'en empêcher, qu'importe qu'il ait tenté de le rattraper, trop tard, trop loin, trop vite ... Folie. Oui. Fou de Leia.
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By Jim Antilles
#28029
D’abord il y avait eu le bal des délégations, puis l’attente de l’arrivée des impériaux qui avait semblé durer une éternité. Ils n’avaient pas manqué leur entrée d’ailleurs, du grand art dans la mise en scène. Cet Empereur Astellan avait sûrement dû faire du théâtre dans sa jeunesse mais les effets de manche lui rappelaient trop Sal-Solo pour qu’il les apprécie à sa juste mesure. La politique nécessitait-elle toujours autant de dramaturgie ? Jim avait toujours pensé que parler simple et vrai suffirait, que de se mettre au service du peuple n’impliquait pas de le duper savamment avec de belles phrases ou des gestes emphatiques. En vérité tout ceci n’avait d’importance que si on écoutait le peuple, hors le règne pouvait aisément se passer de toute compréhension de la masse. Au milieu de tout cela était une avancée non-négligeable, l’Empereur avait parlé de mise à égal entre Etats reconnus. Il passait le cap de la Rébellion face à l’Ordre établi, on pouvait lui concéder le geste.

Alors que les débats allaient sans doute être reportés à la demande impériale, une scène apocalyptique de prise d’otage s’amorça. La sécurité décriée de ce sommet était directement mise à mal avec un risque d’attentat ou pire encore. Une atmosphère oppressante balaya la pièce et l’ambiance tendue se fit glaciale. C’était donc ça ceux que l’on appelait les sith ? Leurs intentions étaient claires et débutèrent par un jeu de massacre pour donner l’exemple. La bonne nouvelle c’était qu’ils les voulaient vivants. La mauvaise serait sûrement dans leur utilité future… En soit des otages républicains avaient une valeur relativement moins élevée que les dignitaires impériaux. Une présidente à la merci ne veut pas dire des institutions prises en otage. C’était ce qui inquiétait Jim, connaissant le caractère de Leia.

Des sentiments de tristesse, de peur et de solitude semblaient frapper aux portes émotionnelles du corellien mais une émotion plus forte venait endiguer ceux-ci. Elle n’était pas plus positive toutefois… Une colère sourde l’empoignait et s’il avait oublié l’espace d’un instant son instinct de conservation, il aurait pu se jeter au-devant de leurs assaillants. Il en serait probablement mort d’ailleurs, triste condition s’il en est. Jim voyait défiler devant lui les moments pénibles liés à ces êtres abjects, de près ou de loin. La mort de son père avait été difficile à vivre, il en avait perdu ses repères avant que Bail Organa et Garm Bel Iblis ne le remettent dans le droit chemin. Puis il y avait eu ce jeu de massacre dans le centre commercial à la suite duquel il avait dû présenter ses hommages aux parents mortifiés d’un petit garçon sacrifié sur l’autel de la haine. Enfin la mort de sa mère, tuée par une arme de lâche, anéantissant une planète avec elle… Enfin la colère le gagna lui et son incapacité à répondre à la menace face à eux. Cette épreuve ne le paralysait pas de peur de mourir, elle lui forçait plutôt une envie de survivre à tout prix en se répétant en boucle « Plus jamais ça ! ».

Et puis il commença à se calmer et prendre mieux conscience de son entourage. Leia tentait d’apaiser l’assemblée face à la sith mais le cauchemar était loin d’être fini. Machinalement les premiers mots qui sortirent de la bouche du prince corellien étaient pour elle.

- Il a encore fallu qu’elle provoque inutilement son adversaire…

Rafael était à ses côtés, seule protection personnelle pour lui dans l’escorte républicaine. Lui avait déjà rencontré un sith par le passé, qui avait été plutôt élogieux à son encontre d’ailleurs à l’époque, un certain Darth Odion. Il ne semblait pas très impressionné mais n’avait pas pour autant l’inconscience du danger mortel. Il fallait gagner du temps pour que la sécurité s’organise et réagisse. Marcher dans le plan ou négocier aurait sans doute été le plus sûr mais cela semblait être une solution plus frontale qui s’engageait. Un jeune homme de la délégation impériale s’empressait maintenant de couvrir les paroles de Leia en criant à plein poumons. Le spectacle devenait de plus en plus ahurissant à mesure que les secondes défilaient dans le chaos de l’attaque.

- Ça y est, ils ont déjà cassé mentalement un impérial… Il devrait se peindre une cible sur le torse qu’il ne ferait pas mieux à gesticuler et hurler de la sorte.

- Hum, je l’ai surpris à lancer plusieurs regards dans notre direction au moment où il a commencé son cinéma et je ne pense pas qu’il s’intéressait à tes beaux yeux.

Jim se hasarda à réfléchir à voix haute.

- Tu veux dire que cette histoire balancée au Sénat par l’ex sénatrice Tega serait plus compliquée qu’elle n’y paraissait ?

- Je ne sais pas… Toujours est-il qu’il ne réagit pas comme les autres impériaux mais il me semble que c’est le moins expérimenté du lot donc le moins propice à prendre une décision rationnelle sous la pression.

Il n’y avait pas grand-chose d’utile dans toutes ces pensées pour l’heure. Jim devait penser à sauver sa peau et la délégation républicaine avant tout. Il était aux côtés de Leia, sa seule famille restante à ce jour, et il ne comptait pas l’abandonner même si il devait se battre contre ses mauvais instincts. Ses derniers mots avant le prochain coup furent pour elle.

- La République peut se passer de nous dans le pire des cas mais je me trouve encore trop jeune pour mourir. Si il y a une opportunité de fuir ces sith, nous devons la saisir avec l’aide de la sécurité arkanienne. Nous ne sommes pas équipés pour affronter en face à face ces monstres même si tu sembles avoir de la ressource personnelle. Ne fais pas la folle Leia, je ne pourrais pas affronter Han en face si jamais il t’arrivait quelque chose que je n’aurais pu empêcher…

Et il se prépara à défendre l’intégrité physique de ses proches avec ses petits moyens d’homme ordinaire bien qu’entraîné…
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