L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Orbitant autour de la planète des Hutts, Nal Hutta, Nar Shaddaa est le spatioport du monde Hutt, connu dans toute la galaxie pour ses immenses gratte-ciels, ses mécaniciens spatiaux réputés, mais aussi pour sa fréquentation douteuse, composée de tout ce que le secteur compte de hors-la-loi. Surnommée la Lune des Contrebandiers, Nar Shaddaa est effectivement une plate-forme active pour la contrebande dans les bordures Médiane et Extérieure.
Gouvernement : Hutts
Avatar de l’utilisateur
By Drakell 82
#28273
Lorsqu'il parlait de jouets, Frankie entendait du matériel plus dans ses cordes. Mais les armes présentées par Wilton lui convenaient également, surtout ce disrupteur. Évidemment, ce truc serait à utiliser avec modération, car interdit absolument partout. Mais ce genre de joujoux était parfaitement utile. Quoi de plus pratique que de pouvoir d'un seul geste abattre un gêneur et faire disparaître le corps ? Il se contenta de sourire en empoignant la crosse, et remisa l'arme prohibée au holster dorsal de son gilet tactique.

Iris savait deux ou trois choses sur le marché local, et ce qu'elle semblait proposer tenait la route. Il aurait besoin de se rencarder, mais il pouvait toujours faire ça depuis n'importe quel terminal qu'ils pourraient trouver.
C'était donc décidé, ils se mettaient sur les traces de Tiia'a Daaria.




Environ une heure leur avait été nécessaire pour gagner les quartiers huppés. C'était clairement autre chose que la zone industrielle déserte où Wilton les avait fait venir. Les speeders qui avançaient tranquillement n'avaient rien des modèles obsolètes de bas-quartiers. Les gens portaient des vêtements visiblement faits de tissus luxueux, ou tout au moins en bon état et certainement pas datés de l'année passée.
Pour le coup, ils étaient assurés de ne pas passer inaperçus. Frankie avait tout de même trouvé un pardessus à porter par-dessus (ouh la bonne blague) son attirail. Ça permettait au moins de cacher eux yeux indiscrets les armes qu'il portait.

Maintenant qu'ils étaient au bon endroit, ils devaient faire ce qu'ils étaient venus faire. Première étape : trouver du matos. Ce n'était pas très compliqué, car on trouvait des terminaux informatiques en libre accès dans toutes les administrations et dans beaucoup de services publics. Cette bibliothèque, ce poste de police, ou même cette banque, ou cette borne de recharge pour speeders. Frankie n'avait que l'embarras du choix, encore qu'il avait une préférence pour les endroits qui permettaient un accès discret.

Il choisit d'entrer dans les locaux d'un journal d'annonces. C'était le genre d'endroit où les gens publiaient – eux-même pour via un opérateur – quelques lignes pour vendre leur appartement, rechercher un nouvel employer ou trouver leur prochaine location de vacances. Aussitôt entré, Werkx repéra les postes accessibles en libre-service. C'était parfait.

Assis devant l'ordinateur, Frankie fouilla sous son imperméable et en tira un câble, qu'il brancha dans la machine. De nouveau, sa main passa sous le manteau et sortit cette fois un vieux datapad et un autre câble. Relevant sa manche, il connecta le tout à son bras avant de se raccorder à l'ordinateur. C'était parti.
Il pianota quelque chose sur le datapad, et l'écran du terminal afficha une série de fenêtres qui apparaissaient et disparaissaient tour à tour. Finalement, il n'en resta plus qu'une, qui attendait une action du slicer. Cette fois, il s'empara du clavier mis à disposition et se mit à enchaîner des lignes de commandes. Il s'arrêta brusquement.

    « Donc, nous disions… La Société. Ça parle effectivement d'eux dans les médias locaux. Rien de très concluant en passant par là, le mieux serait d'avoir accès à des documents plus proches des enquêtes. »
Frankie eut un regard pour Iris en hochant la tête, comme pour dire "Oh si, ma petite, je peux faire ça…". D'ailleurs, il le fit aussitôt. De nouveau quelques lignes de commandes, et une nouvelle fenêtre s'ouvrit, affichant simplement des lignes incompréhensibles et un curseur clignotant. Frankie entra une série de caractères sans aucune signification apparente, puis s'empara d'un datastick dans sa poche, l'inséra dans son datapad, effectua une manipulation sur l'écran de l'appareil, et revint à l'ordinateur. La fenêtre à fond noir avait disparu, mais une nouvelle s'était ouverte. Liaison directe avec les services de police locaux, avec accès aux rapports d'enquête. Et voilà.

À présent, Frankie se promenait dans les fichiers et recherchait les informations qui les intéresseraient peut-être.

    « Bien. Donc nos gars de cette Société… ne ciblent que les riches célibataires comme tu disais. Ce sont des affaires de vol… Les victimes ont constaté la disparition d'objets de grande valeur. Point commun : chacun d'eux avait recours aux services de personnel de maison. Les enquêteurs suspectent du proxénétisme en sous-main, vu les demandes expresses des clients : ils ont tous demandé des jeunes femmes. Hé ben voilà… on sait comment ils opèrent, et on sait comment les infiltrer. Aucun souci… tu permets... »
Frankie leva le datapad devant le visage d'Iris, puis pianota un instant sur l'écran. Retour au terminal pour rédiger quelques lignes et...
    « Et… voilà. Ma chère, te voilà officiellement à la recherche d'un emploi. Tu es très qualifiée et compétente pour ce qui est de l'entretien des maisons luxueuses. Et, ce qui ne gâche rien, tu es dotée d'un physique avantageux. Il nous suffit de surveiller les réponses. Je te paries qu'une certaine Société te proposera un poste chez un riche type solitaire... »


Obtenu : 1 blaster disrupteur Tenloss DXR6 (parution dans l'inventaire, cf. Fiche PnJ)
Avatar de l’utilisateur
By Misha Kist
#28279
[PnJ : Aeria « Ferret » Nasheï]


Dans son bureau, dans une maison huppée des beaux quartiers de Nar Shaddaa, une jolie rousse parcourait des dossiers. La Société venait d'ouvrir une quatrième société-écran, pour camoufler ses actions peu recommandable. Bugs était aux commandes pour les rendre intraçable. Honnêtement, tout ça, Ferret n'y connaissait rien, et elle faisait entièrement confiance à son associée. Elle avait également publié une annonce, à la recherche de personnel de maison pour les clients qui faisaient appel à elle. Les gens riches ne comprenaient rien à rien. Ils faisaient constamment les mêmes erreurs, et continuaient à faire confiance à des gens qu'ils ne connaissaient pas, alors que leurs amis, leurs voisins voyaient leurs biens disparaître. Aeria secoua doucement la tête à cette pensée. Oui, décidement, les imbéciles avaient encore de beaux jours devant eux.

- Ferret ?

C'était quelque chose d'établi entre le groupe de base. Personne ne connaissait les prénoms de ses consoeurs. Ferret, Wormy, Bugs, et Molly. Voilà comment elles se définissaient entre elles. Au moins, si l'une était arrêtée, elle ne pouvait pas risquer de balancer les autres, puisqu'elle ne connaissait pas leurs identités. Aeria releva les yeux derrière de légères lunettes à montures rose gold – si elle gardait sa souplesse, il fallait avouer qu'à l'aube de la quarantaine, la vue commençait à lui faire défaut, et il lui arrivait bien souvent de souffrir de maux de tête en fin de journée si elle ne portait pas ses verres pour travailler – et envoya un sourire à Bugs qui se tenait devant elle.

- Oui ?

- Y'a un profil interessant sur le réseau, je pense que ça peut le faire. La nana a l'air plutôt compétente. Elle est plutôt jolie aussi. Et nous qui cherchions un peu d'exotisme...

Ferret soupira. Si c'était pour lui proposer une nouvelle twi'lek ou une zeltronne, ce n'était pas du tout la peine. Bugs fit glisser le datapad qu'elle tenait dans les mains sur le bureau, et les longs doigts manucurés de sa patronne l'arrêtèrent, alors qu'elle relevait la tête avec un sourire non feint, et un interêt perceptible.

- … Une Chiss. Putain Bugs, une Chiss quoi ! Comment une nana comme ça peut se retrouver à chercher du boulot ici, et dans cette branche ? Ca m'intrigue...

La rousse observa encore le datapad un instant, les sourcils froncés, et poussa légèrement du bout de l'index au centre de la monture pour remonter les lunettes sur son nez. C'était presque bizarre, mais elle ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité non plus. Elle avait le client parfait pour elle d'ailleurs. Mais elle ne pouvait pas se permettre d'envoyer une parfaite inconnue sur le terrain. De toute façon ça ne se passait pas comme ça. Il y avait d'abord un entretien, puis les filles étaient envoyées sur place, découvraient la maison, leurs patrons, mettaient les familles en confiance. Puis Ferret leur demandait des renseignements, plus ou moins pointus, pour que son équipe à elle puisse cambrioler. On ne confiait jamais cette tâche à des sous-fifres qui auraient pu être des agents doubles. Jamais. Question de sécurité.

- Contacte la. Donnes lui rendez vous dans les locaux de Millicat. Je la recevrai avec Molly, on a l'habitude de faire passer les entretiens ensemble.

Bugs acquiesca, et envoya le message demandé, toujours selon des techniques qui lui permettait d'éviter qu'on remonte jusqu'à elles. Millicat était la nouvelle société dont elles venaient d'acquérir les statuts, et qui leur permettait de recruter des filles pour les envoyer chez leurs clients. Les bureaux se situaient à la frontière entre la basse et la haute ville, et Ferret en avait terminé l'installation la veille.

Quelques jours plus tard, elle s'y rendait avec Molly, la Miraluka, prête à recevoir leur future employée. D'abord, elle devrait rencontrer l'aveugle à l'accueil, qui la guiderait vers le bureau d'Aeria, une pièce douce, aux murs blancs et à la décoration en bois clair, au fond duquel tronait un bureau de verre, et un siège de cuir couleur crème, dans lequel la rousse, habillée d'un tailleur turquoise pastel pris place, impatiente de rencontrer l'exotisme en personne.
Avatar de l’utilisateur
By Zeph Mathuin
#28285
Changement d'ambiance assez violent que voici. On passe d'un décor urbanisé à l'extrême et avec des affiches publicitaires à gogo à une vision d'usines et de zones industrielles sans fin, ça fait un choc. L'air ici est encore plus crasseux et dégueulasse que dans les hautes tours, et je ne parle même pas de la ville basse. Je dois me mettre à la recherche de Balthazar avant que ça ne finisse mal pour tout le monde dans le coin.

Si tu cherches la bonne porte à Nar Shaddaa, tu trouveras ce que tu cherches. Ça n'a jamais été aussi vrai que lorsque tu cherches quelque chose d'illégal ou du moins de pas très conventionnel. Les cheminées des usines recrachent la fumée qui monte dans le ciel de la lune, obscurcissant toujours plus la vue des étoiles et de Nal Hutta. Pour un peu, on se croirait entourés d'une brume qui se referme sur la planète toute entière, c'est fou.

Assez rigolé, il est temps de s'y mettre. Je ne suis pas le seul dans les rues qui bordent et traversent la zone industrielle, il y a des passants, des travailleurs, et comme de bien entendu, des enfants des rues qui jouent les pickpockets. Les gosses comme ça savent toujours beaucoup de choses pour peu que vous y mettiez le prix, ils résument bien la vie à Nar Shaddaa remarquez.

Je m'approche de l'un d'eux, les mains bien visibles pour lui et le guetteur qui doit traîner dans le coin. Si besoin, je peux le neutraliser avec un bon crochet ou en me saisissant plus vite que lui de mon arme. Mon manteau est ouvert, laissant apparaître la ceinture et l'arme, autant ne pas me la jouer trop "mystérieux". Je hoche la tête poliment à son attention.


Dis-moi, t'as faim petit?
Qu'est-ce que ça peut te foutre?
J'ai dans l'idée qu'on pourrait s'entraider tout les deux. Tu me dit ce que je veux savoir et tu as de quoi vivre jusqu'à demain. Alors?
Dis toujours.
Je cherche un Weequay qui traîne dans le coin. Surement l'air louche, le genre à te suriner si tu le regardes de travers, doit se balader près d'une usine de traitement des déchets, ça te parle?
J'en ai vu un qui correspond y a une heure. Il marmonnait tout seul, il traînait déjà autour quand je suis arrivé à mon poste. Il a finalement lâché l'affaire à un moment et est parti en direction d'un bar du coin ou les ouvriers vont picoler.
Merci gamin, pense bien à manger avant d'aller sniffer le reste.

Je lui jette dans les mains une centaine de crédits. C'est plus qu'il n'en verra surement sur une journée de boulot. J'espère vraiment qu'il ne lâchera pas tout en dope mais j'ai des doutes. Maintenant que j'ai mon info, je peux aller voir le gibier pour l'attraper. Direction le bar, j'ai vraiment l'impression que je passe ma vie dans des tripots moi.

******


Iris avait tenu compagnie plus qu'autre chose à Frankie, attendant à côté de lui, observant un peu le slicer opérer son art sur une des machines des quartiers luxueux. Le bonhomme en avait, autant dans la caboche que le pantalon à son humble avis, de venir pirater aussi près d'endroits protégés. De ce qu'elle en avait compris, il avait carrément hacké les dossiers de la "police" locale pour en apprendre plus sur les voleuses.

Cette histoire commençait vraiment à prendre une tournure des plus plaisantes et ça n'était que le début. Les nouveaux papiers de la Chiss l'identifiaient comme une chômeuse très douée pour le travail de proximité... A tout les niveaux bien entendu. Ça plus le fait qu'elle n'était pas d'une espèce commune, elle était prête à parier que ça ne prendrait pas longtemps pour un entretien d'embauche.

Pari réussi, 5 minutes à peine que déjà une société qui se proposait comme écran entre le client et l'employée voulait la voir pour déterminer si elle pouvait bosser. Souriante, Iris tapota l'épaule de Frankie pour lui indiquer la bonne trouvaille.


On dirait qu'on a un client. Renseigne-toi un peu sur cette filiale qui me propose un RDV, histoire qu'on soit sûrs que ce ne soit pas une vraie boîte qui veut m'embaucher, faudrait pas que je devienne une vraie bonne pas vrai?

Riant tout doucement, elle laissa le slicer faire son boulot de son côté. Ils repartiraient ensuite à l'entrepôt faire le point et la Chiss se préparerait pour son entretien d'embauche. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait plus porté de fringues professionnelles.

Quelques jours plus tard, la voilà qui se présente dans les locaux de l'entreprise, située aux niveaux intermédiaires entre les profondeurs et la ville haute. L'endroit aurait presque semblé désert s'il n'y avait eu à l'accueil une Miraluka qui attendait. Elle n'aimait pas trop les gens de cette espèce, ne pas voir les yeux de la personne à qui elle parlait ça lui mettait les nerfs en compote.

Elle s'inclina poliment avant de donner son nom et le motif de sa venue. Elle jouait la carte de la bonne plutôt propre sur elle quoiqu'un poil nerveuse à l'idée de ne pas trop savoir comment ça se passerait pour elle. On l'introduisit dans le bureau de la patronne, une splendide rousse avec des lunettes qui laissaient rêveur quand aux yeux cachés derrière. L'humaine était le genre de femme qui devait prendre beaucoup plus qu'elle ne donnait, même si ceux à qui elle donnait ne devaient pas trop s'en plaindre.

Elle s'assit après avoir serré la main aux doigts manucurés de la patronne. La robe ne gâchait rien au spectacle pour couronner le tout. Iris de son côté avait décidé de porter une chemise manches courtes de couleur blanche, un blanc assez transparent qui plus est, et une jupe noire s'arrêtant aux cuisses, avec des talons plutôt bien assortis. Après un silence quelques instants, la Chiss parla.


Bonjour, je viens suite à votre offre d'embauche, je peux vous assurer que je suis celle qu'il faut pour ce poste. Je n'ai pas peur de me salir les mains et je suis très méticuleuse...

Elle ne quittait pas des yeux la rousse. Quel regard pénétrant elle avait, et ce visage... A tomber des nues pour sûr. Elle se tenait droite sur sa chaise, genoux croisés, mains jointes sur ceux-ci. La donzelle semblait vraiment aussi dangereuse que séduisante. Le genre de personne que la Chiss fréquentait chaque jour depuis près de 20 ans et elle était toujours en vie.
Avatar de l’utilisateur
By Drakell 82
#28288
L'appât en place, il ne fallut pas longtemps pour que ça morde. Très rapidement, un premier contact se montrait intéressé pour embaucher la Chiss. Sur un ton plaisantin, elle encouragea Frankie à se renseigner sur l'employeur, ce qui n'était évidemment pas une mauvaise idée.

Quelques instants plus tard, il avait sous les yeux diverses informations de tous types. Il pouvait ainsi parcourir les statuts de l'entreprise, gage de son existence légale, mais aussi une partie de ses comptes (bénéfices des dernières années d'activité, changements majeurs dans sa structure de direction, etc) et ses principaux partenaires. Il se trouvait que cette boîte travaillait avec d'autres qui officiaient dans des domaines similaires, dont au moins trois qui proposaient des services identiques en tous points. Ça sentait l'arnaque, mais pas pour notre duo. Ce que Werkx pressentait se confirma quand il poussa ses recherches un peu plus avant.
Toutes ces entreprises avaient été financées par des fonds venant d'un unique et même donateur, transitant avant cela par de nombreux comptes en banques, tous dans le secteur.

    « Tout ça pue l'histoire de sociétés-écran. Si tu veux mon avis, on tient notre poisson. »
Après avoir fermé toutes ses fenêtres illicites, Frankie récupéra son matériel et rangea tout ça à sa place. Ils quittèrent les locaux pour retourner à l'entrepôt. Ils avaient du travail devant eux, et Frankie voulait que ça aille le plus vite possible.




Une fois rentrés, Iris alla préparer ce dont elle aurait besoin pour faire la meilleure impression possible auprès de son futur employeur. Frankie, lui, s'attela à fabriquer une de ses petites spécialités maisons. Il s'installa sur une unité informatique qui avait été installée dans l'entrepôt – une machine basique mais suffisante pour ce qu'il avait à faire.

ImageIl était temps de s'y remettre. Les années glorieuses du Consortium de Zann avaient beau faire partie du passé, qu'à cela ne tienne, il ne serait pas dit que les jours du Boss étaient terminés. Il fallait concocter un petit jouet de son cru. Le retour du Grand Werkx.

C'était parti. Frankie enfila ses gants de saisie virtuelle, brancha son matériel et se mit au travail. Il voulait quelque chose qui lui rappelle ses plus belles créations, mais il n'avait pas des jours devant lui pour construire un programme de haut vol. Il allait devoir faire rapide et efficace.

Il commença. D'un geste, il activa son clavier holographique. Les deux moitiés de clavier était projetées par ses gants, chacun la sienne, et lui permettaient de coder même quand aucun clavier n'était disponible. Ses doigts se mirent à courir sur les touches intangibles, à une vitesse impressionnante. Il enchaînait les lignes de codes comme personne.

Le petit programme serait des plus simples. Il serait stocké sur un support compact et facile à transporter. Les premières lignes de codes que Frankie rédigea devaient permettre au programme de s'exécuter dès que le support serait inséré dans un appareil, sans besoin d'une intervention extérieure. Ensuite, il monta le programme proprement dit. Ce serait une petite chose toute simple. Le programme chercherait des fichiers contenant des mots-clés, paramétrés à l'avance, et s'occuperait d'en faire une copie pour les envoyer sur le support espion. C'était la partie facile.

Le plus compliqué était de faire en sorte que personne ne puisse détecter la présence du programme dans le système. Pour cela, Frankie s'occupa de le déguiser. Il lui donna la capacité de prendre un nom passe-partout en s'appuyant sur les fichiers présents dans le système, puis modifia les métadonnées du programme, pour qu'il ait l'air d'un inoffensif fragment faisant partie intégrante du système attaqué.

Enfin, Frankie termina son œuvre en programmant la fin de vie de son programme. Car s'il s'extrayait de son support pour aller travailler, il devait aussi disparaître. Un bon voleur était un voleur qui parvenait à s'échapper. Et la manière la plus simple de s'échapper pour un programme était purement et simplement d'être effacé. Werkx lui donna donc la capacité de s'autodétruire après avoir accompli sa tâche, et ce sans laisser une seule trace de son passage.

Voilà. Le temps de sauvegarder son travail, et il tenait ce qui leur faciliterait le travail dans leurs recherches sur Tiia'a Daaria. Tout ça sur un simple datastick.


Après avoir terminé son programme, Frankie alla le porter à Iris.
    « J'ai fabriqué un petit quelque chose pour ton entretien d'embauche. Pour l'utiliser, il te suffit de l'insérer dans un ordinateur, sur place. Ce truc travaille très vite, donc une poignée de secondes suffira.

    Tout ce que tu auras à faire, c'est t'arranger pour avoir ces quelques secondes. Tu entres le datastick, tu laisses faire, et tu le récupères. Avec ça on aura tout ce qu'on veut savoir sur notre petite Twi'lek, si tant est que des données la concernant sont dans le système.
    Surtout n'oublies pas de récupérer le datastick. Tout sera enregistré dessus, alors si tu l'oublies on aura fait tout ça pour rien.
    »

Il ne leur restait plus qu'à attendre le jour et l'heure du rendez-vous.




Le jour J. Iris avait fait en sorte de ressembler à la candidate idéale, et même temps elle avait un petit rien qui faisait qu'elle ne pouvait pas être une simple femme de ménage. Frankie l'accompagna, mais ne pouvait pas venir avec elle jusque dans les locaux de la société. Il l'attendit donc en bas, dans la rue, en prenant bien garde de n'attirer l'attention de personne.
Modifié en dernier par Drakell 82 le lun. 29 mai 2017 21:25, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
By Misha Kist
#28290
Une pression sur un bouton à l'accueil, et Aeria fut mise au courant que son rendez-vous était arrivé. Aussitot, elle s'assit, et replaca sa jupe qui, en s'asseyant, était remontée légèrement sur ses cuisses. Ce n'était pas très sérieux de la part d'une chef d'entreprise, n'est ce pas ? La rousse invita la Chiss à entrer, mais ne se leva pas, signe qu'elle ne s'abaissait pas au bas personnel. Ah ça, elle en avait fait du chemin, la petite voleuse Coruscantii, impressionnée par les plus grands. Aujourd'hui, c'était elle qui menait la barque, et du haut de sa proche quarantaine, elle se sentait encore plus séduisante qu'avant.

Elle ne fut pas décue lorsqu'Iris pénétra dans son bureau. La chemise blanche contrastait avec sa peau bleue, et elle avait un port de tête assez fier et joli. Le visage délicat de la rouquine s'éclaira d'un sourire franc, de la voir là devant elle, elle était convaincue que la créature pouvait faire le job. Elle avait le physique qui plaisait d'ordinaire à ses clients, et elle s'était montrée prompte à répondre, ce qui montrait bien qu'elle était motivée.

Ceci dit, Ferret se méfiait aussi. Toujours. Lorsqu'on cachait des activités criminelles derrière l'écran de sociétés réelles, il fallait rester sur ses gardes. Parfois, les gens n'étaient pas vraiment ce qu'ils disaient être et le travail d'un espion était possible. Aeria désigna le fauteuil plutôt confortable, de l'autre côté du bureau de verre, et attrapa un datapad, relié par un cable à un ordinateur. Pourquoi ne pas se servir directement de la machine ? Parce que cela lui permettait de se caler dans le fond de son propre siège et de lui donner une attitude plus relax et plus sérieuse à la fois, délicat mélange entre le relâchement et la tension.


- Bien. Mademoiselle... Thessalyn?

Aeria releva vers elle ses yeux, par dessus ses lunettes. Elle se mordit délicatement et discrètement la lèvre inférieure. Son curriculum vitae était parfait pour l'emploi, un peu trop même. C'était presque suspect, mais la rouquine laissait toujours une chance aux gens de s'expliquer et de faire leurs preuves avant de se braquer. S'il y avait bien quelque chose qu'elle avait appris aux côtés de Tyber Zann, c'était qu'on devait toujours avoir une chance de faire mieux. Ou pas.

- Je vois que vous avez un peu d'expérience dans le domaine. En plus de ce que vous m'expliquez, vous êtes prête à donner votre meilleur. Ecoutez, ici, nous proposons à de riches concitoyens un service de maison absolument impeccable. Vous devrez vous faire discrète, le client ne doit même pas savoir que vous êtes chez lui. Qu'est ce que vous pourriez me donner comme argument pour me convaincre de vous embaucher ? Je vous avoue que nous payons plutôt bien, et que nous avons plusieurs entretiens par jour qui attendent une réponse...

Elle n'avait pas quitté son interlocutrice des yeux, et reposa devant elle le datapad. Elle restait méfiante, parce que la dernière phrase de présentation de la Chiss l'intriguait. Parler de se salir les mains et d'être méticuleuse, c'était certes tout à fait approprié pour une femme de ménage, mais ça pouvait aussi l'être pour une cambrioleuse. Hors, si elle parlait de ça, c'est qu'elle venait en ayant déjà quelques informations sur la Société. Et ça, ça ne lui plaisait pas du tout.

La créature à la peau bleue s'exprima, mais fut coupée par quelqu'un qui toquait doucement à la porte.


- Excusez moi.

La rouquine se leva, et contourna le bureau pour ouvrir à la Miraluka qui l'appela dans le couloir. Elle lui signifia que sa Vision de Force lui signalait aux alentours la présence de quelqu'un qui rôdait. Et qu'elle avait un drôle de ressenti à ce propos. Cependant, elle ne laissa pas le temps à Aeria de comprendre l'information, parce qu'elle lui signifia du mouvement dans son bureau. Aussitôt, la rouquine fit demi-tour, et débaroula en trombe dans la pièce, pour trouver la Chiss penchée sur son ordinateur. En une fraction de seconde, Ferret tira de sa ceinture, au creux de ses reins, un blaster de poche, qu'elle braqua sur Iris. Elle avait eu raison de se méfier.

- Ne t'avises plus de toucher à rien, recule jusqu'au mur. Pour qui tu bosses hein ? Tu faisais quoi là ?

Disparue la douce patronne aux jolis yeux presque rieurs. Non. La nouvelle femme qui se tenait face à Iris était froide, et n'aurait pas hésité un seul instant à la descendre sur le champ. Molly entra à son tour dans la pièce. Elle semblait inoffensive avec son défaut d'acuité visuelle, mais il fallait se méfier de ses affinités avec la Force. Oui, le duo pouvait être redoutable, et c'était d'ailleurs pour ça qu'Aeria aimait mener ses entretiens avec Molly.

La voleuse s'approcha de la machine, un datastick y était branché, et l'écran affichait une cellule de transfert qui avançait à une vitesse folle. Quelque soit les informations qu'elle cherchait à récupérer, le transfert ne prenait pas plus d'une poignée de secondes. Aeria releva la tête vers Thessalyn. Elle arracha le datastick de son ordinateur, et l'observa.

De toute sa vie, elle n'avait rencontré qu'un seul slicer qui soit meilleur que sa Bugs. Ils avaient bossé ensemble, plus d'une fois, lorsqu'ils avaient été tous les deux membres de la même organisation, le Consortium.


- La Bestiole...

Si elle reconnaissait la technique, c'est qu'elle y avait déjà été confrontée. Le Cafard l'avait briefée à son sujet, lorsqu'ils étaient partis, sur ordre de Tyber Zann, à l'assaut d'Anaxès. La mission s'était soldée par un échec, mais elle n'oubliait jamais un briefing. Aussitôt, elle se mit à rire. Pas le rire nerveux, non, le rire franc, du fond du cœur.

- Il est avec toi ? Il est dehors c'est ça ? C'est lui qu'a ressenti Molly ?

Aeria s'approcha de la Chiss, tout en gardant une distance correcte, pour l'abattre au moindre mouvement louche. Elle lui, sourit, plus franchement encore. Frankie ne faisait pas partie de ses souvenirs les plus désagréables. Elle leva le datastick à auteur de ses yeux, puis s'adressa à Thessalyn une dernière fois.

- Va donc le chercher tiens. Dis lui que Ferret lui donnera ses informations en personne, et qu'il aura même le droit de récupérer son petit stick. En souvenir du bon vieux temps.
Avatar de l’utilisateur
By Zeph Mathuin
#28295
Le bar est une échoppe minable et pas très grande, installée au creux de 2 bâtiments administratifs à l'entrée de la zone industrielle, probablement réservés au pointage des ouvriers avant qu'ils aillent à l'usine ou ils bossent. Il y a bien une annonce en néon au dessus de la porte pour montrer que c'est là, mais elle ne marche qu'à moitié, une partie étant définitivement éteinte. C'est assez révélateur de l'ambiance globale qui règne dans le coin.

Je rentre dans le bar, prenant soin de refermer mon manteau afin de cacher mon arme. Ici, on n'est pas censé être armé si on n'est pas un membre des milices privées des employeurs, chargés de veiller à ce que les pauvres hères qui travaillent ici marchent droit. La plupart de ceux présents dans le bar miteux sont à peine dignes d'être considérés comme des personnes, tant ils ressemblent à des épaves noyant leurs problèmes dans l'alcool et la drogue bon marché qu'ils se vendent sous le manteau.

Ça me donne envie de vomir ce spectacle, ils sont si pathétiques à ne pas être foutus de se prendre en main et claquer la porte, dire "je me casse et je vais faire ce que je veux maintenant". Je me rends compte que j'ai bien du mal à contenir une envie brusque de sortir mon arme et tous les éliminer. Les corps s'effondreraient, le sang coulerait à flots, et je serais là à me tenir debout, à rire de leur trépas, trempé d'hémoglobine, savourant le goût de leur terreur sur...

Je secoue la tête, qu'est-ce qu'il m'arrive tout à coup? Je ne me suis jamais comporté comme ça, excepté dans les sales moments ou j'ai perdu le contrôle. C'est vraiment pas le moment de laisser cette saleté ressortir bordel. Je me met une claque sur la joue pour tenter de me ressaisir, c'est pas simple mais je peux y arriver. Une musique triste style néo-punk retentit dans le bar, une épaisse fumée due aux vapeurs d'alcool et de drogues encrasse un peu plus l'air. Je m'accole au bar de dos, observant ainsi l'ensemble de cette noble assemblée, cherchant un Weequay.


Celui-là a l'air de chercher quelqu'un, en plus il a pas l'air d'être ici par contrainte. On se demande bien ce qu'il fout ici tiens, pas vrai Johnny?

Juste sur ma gauche, accolé aussi au bar, buvant la pisse qu'ils servent ici, le voilà, plus grand que moi d'une tête, les yeux brillant d'un éclat fou tandis qu'il me dévisage. Rien qu'à voir sa tronche, je peux sentir que ce mec est complètement fêlé. Malheureusement, c'est justement pour ça qu'on a besoin de lui.

Dit-moi Balthazar, tu cherches du boulot actuellement? J'bosse pour un gars qui prépare un gros coup, et tu serais pile le genre qu'on cherche.
T'entends ça Johnny? Il dit qu'il a besoin de nous le bougre. Quand on entend quelqu'un nous dire ça, on sait qu'en général c'est parce que c'est un flic. Tu crois qu'on devrait faire quoi Johnny?
Écoutes-moi abruti, il est question de se faire un joli magot les doigts dans le nez, j'suis pas un flic, t'as l'impression que je suis un flic? T'as vu sur quelle planète t'es au moins? T'es en train de planer ou quoi?
Il dit qu'il est pas flic Johnny, tu crois qu'on peut se fier à lui? On devrait peut-être lui faire le coup du nuage ardent? Comme tu veux Johnny.

Avant que je puisse réagir, ce cinglé prend sa bouteille de gnôle et, de l'autre main, sort de son blouson une allumette qu'il s'empresse d'allumer sur le métal du bar avant... De la jeter dans la bouteille qu'il lance par terre, se jetant de côté pour éviter ce qui va arriver. Comme au ralenti, je vois la bouteille prendre feu tandis que la réaction chimique atteint lentement son faîte avant que le mélange explosif ne touche le sol, la bouteille se fracassant par terre.

Je ne sais comment je trouve la vitesse de plonger derrière le bar, bousculant au passage le patron -et lui sauvant probablement la vie- et renversant des alcools divers. Et ça arrive alors. Le molotov explose, répandant son contenu enflammé partout autour de lui, brûlant vif de pauvres diables qui n'avaient rien demandé, se propageant toujours plus.

Je relève la tête pour voir un peu ce que ça donne, sentant la chair brûlée partout, indifférent aux hurlements d'horreur et de douleur, et j'aperçois le Weequay qui prend la fuite au-dehors. Je bondis par-dessus le bar, évitant de justesse les flammes tandis que c'est le chaos général, les ouvriers se bousculant pour fuir le plus vite possible à l'extérieur.

Une fois revenu dehors, je jette des coups d'oeils de tout côté pour le retrouver et je l'aperçois qui prend la fuite, direction la zone industrielle. Ce salopard ne m'échappera pas, pas après ce qu'il a fait. J'aurai bien du mal à m'empêcher de le descendre alors qu'on a besoin de lui. Mais il ne parviendra pas à s'enfuir.


*****


Iris n'avait pas eu le temps de répondre aux questions de la "patronne" que celle-ci prit congé pour aller répondre à un appel à l'accueil. C'était sa chance, elle n'en aurait probablement pas d'autre. Elle se précipita jusqu'à l'ordinateur et inséré illico l'objet que Frankie lui avait passé, arguant qu'ils avaient absolument besoin de ça pour pouvoir trouver précisément la Twi'lek.

Hélas, elle ne disposait même pas des quelques secondes nécessaires au programme pour faire son job, la rousse était déjà rentrée et la menaçait de son arme, la Miraluka à ses côtés. Qu'est-ce qu'elle pouvait détester ces bestioles, avec leur voile sur les yeux, capables dit-on de voir plus parfaitement que les autres. Saloperie, tu ne perds rien pour attendre toi.

Elle ne put rien faire pour empêcher la donzelle d'arracher l'outil, l'examinant tout en surveillant la Chiss. Vu la situation, elle ne pouvait rien faire non plus pour sauver sa peau, sauf si une occasion quelconque se présentait. Toutefois, la réaction de l'autre fut singulièrement inattendue, elle se mit à rire à fond, parlant d'une "Bestiole" dont elle n'avais jamais entendu parler.


Connais pas de "Bestiole", je bosse en duo avec mon partenaire. Il doit déjà avoir neutralisé vos jolis systèmes de sécurité le connaissant, attention à ce qu'il ne vous enfile pas.

La rousse s'approcha très près d'elle, ce qui aurait été très agréable si elle n'était pas dans la position de la victime. Elle lui ordonna d'aller chercher Frankie, et elle n'avait pas trop le choix. Quelque chose clochait dans tout ça, se pouvait-il que les deux se connaissent bien? Probable vu la mention du bon vieux temps, ce qui aurait expliqué pourquoi elle n'était toujours pas criblée de tirs de blaster.

Lentement, prudemment, les mains toujours en évidence, elle sortit de la pièce puis du petit bâtiment pour retrouver le slicer qui attendait dans la rue non loin. Il leva un sourcil interrogateur en la voyant arriver et elle entreprit de lui expliquer que ça avait grave merdé avant de conclure:


Elle dit que Ferret te filera ton datastick et nos infos en personne si tu viens à l'intérieur, en souvenir du bon vieux temps. Tu aurais pu me prévenir que tu traînes avec des jolies voleuses impitoyables dis donc.

Le couple entra de nouveau, passant à côté de cette foutue Miraluka avant de s'arrêter face à Aeria. La voleuse était assise tranquillement sur son bureau de verre et avait croisé les jambes, observant avec langueur le slicer qui arrivait. Il semblait bien, malgré que son expression soit restée relativement placide, qu'ils se connaissaient. Iris n'avait jamais été fan des surprises et celle-là n'était pas de son goût.
Avatar de l’utilisateur
By Drakell 82
#28300
Frankie trouvait le temps long. Il n'avait pas pour habitude de rester inactif, et là… Il observait la rue, ses passants, ses speeders. Il n'avait rien d'autre à faire. Il connaissait Nar Shaddaa, et l'ambiance à la fois légère et pesante qui y régnait lui rappelait un peu celle de Taris. Cela tenait à l'omniprésence des criminels, certainement. Ici, dans ce quartier, les gangsters n'étaient pas les mêmes qu'ailleurs. Juste entre les bas-quartiers et la haute-ville, les populations se mélangeaient, mais tout résidait dans le détail. Les armes n'étaient plus apparente, pourtant il devinait que certains en portaient. Peut-être quelque chose de plus sournois qu'un blaster, et plus discret. Les lames, y avait que ça de vrai pour les endroits bondés. Il fallait vraiment qu'il y pense, un jour.

Tout à ses réflexions, Frankie avait inconsciemment posé sa main sur la crosse de son LL-30. Ses yeux allaient et venaient, d'un visage à l'autre, d'un être à l'autre. Une pensée traversa son esprit. Et si Iris s'était fait griller ? Et s'il attendait quelqu'un qui ne viendrait plus ? Il devait peut-être entrer et vérifier par lui-même…

La porte du bâtiment s'ouvrit et Iris apparut. Finalement, tout allait bien. Vraiment ? L'expression sur le visage bleu de la Chiss n'en disait pas autant.

    « Alors ? On a tout ce qu'il faut ? Et le job, c'est tout bon ?
    Iris ne répondit pas immédiatement. Puis…
    Elle *** C'était donc une femme qui l'avait reçue *** dit que Ferret te filera ton datastick et nos infos en personne si tu viens à l'intérieur, en souvenir du bon vieux temps. Tu aurais pu me prévenir que tu traînes avec des jolies voleuses impitoyables dis donc. »
Ferret. Ce nom lui disait évidemment quelque chose. Plus que ça, même. Ferret. Un petit animal de rien du tout, pour certains, mais Frankie lui savait bien que c'était bien plus que ça. Les souvenirs, ils en avaient en commun. C'est sûr. Alors comme ça, elle s'était installé ici… et y faisait des affaires. Et ça marchait fort, d'après ce qu'il avait vu dans les fichiers. Tout ça était tellement bizarre… Ce coup, il n'avait pas prévu de le faire quand il était sorti du Ermech. Jamais il n'aurait imaginé trouver Wilton, et encore moins cette voleuse de Ferret.

Iris et lui retournèrent à l'intérieur. Une femme armée les trouva dans le hall et les accompagna jusqu'à l'élévateur puis au bureau. La porte fut ouverte, puis refermée derrière eux.

Frankie s'avança doucement, Iris sur ses talons. Il pouvait entendre sa respiration, rapide et forte. Elle avait peur. Ou peut-être pas encore, mais en tous cas elle s'interrogeait sur le sort qui leur serait réservé. Après tout, tout ce qu'elle savait, c'était que lui et la rousse se connaissaient, pas en quels termes ils s'étaient quitté la dernière fois.

Le Boss s'arrêta à deux ou trois mètres du bureau. Il avait un regard dur. Son visage était grave. Ce n'était pas dans ses habitudes, et Iris le ressentit. Werkx fit encore quelques pas, très lents. Il ouvrit son pardessus, puis le retira et le jeta sur l'un des sièges. Ce faisant, il exhibait maintenant tout son attirail. Son gilet aux poches pleines de matériel informatique, son datapad dans la grande pochette sur son flanc droit, son LL-30 au holster sur sa hanche gauche, et son disrupteur dans le dos.
Il sentit que l'apparition de ses armes au grand jour avait fait son petit effet sur le personnel de Ferret, et il devinait que deux ou trois blasters s'étaient levés en sa direction. La rousse était assise au bureau, lorsqu'ils étaient entrés, et elle avait pris la peine de se lever quand Frankie s'était approché. Maintenant, ils se jaugeaient du regard dans un silence lourd et froid.

    « Quand un Furet rencontre un Cafard, que peut-il bien se passer, huh ? »
Ils se regardèrent encore quelques secondes froidement, puis finalement, un tic nerveux au coin des lèvres de Frankie dérida un peu Ferret et la poussa à rire. Werkx contourna le bureau en ouvrant les bras.
    « Haaaa ! Si je m'attendais à te voir ici ! Tout ce temps… Mais dis, tu as à peine changé !
    Aeria balbutia quelque chose typique de la coquetterie féminine, et fit une remarque sur l'équipement du Boss.
    Qu'est-ce que tu veux… 'faut toujours être prêt à bosser ! Et justement, on est sur un job. D'ailleurs, tu ne devineras jamais qui est à l'origine de ce coup… Chris Wilton. Comme je te le dis ! Mais dis-moi… les affaires se portent bien, à ce que je vois ! Bon, tu te doutes que je le savais déjà avant de venir, mais je ne me serais jamais douté que c'était toi. Quelqu'un a bien fait son travail, sans quoi j'aurais découvert ton identité rapidement... »
Les retrouvailles passées, des présentations furent brièvement faites, puis tous s'installèrent pour parler business.
    « Bon, parlons franchement. Nous avons besoin d'une de tes cambrioleuses. Le job est simple, mais il faudra agir avec beaucoup de prudence. C'est pourquoi nous avions sélectionné une de tes filles. Tiia'a Daaria, une Twi'lek. Son passé – et son présent – nous fait penser qu'elle fait la candidate idéale. Mais c'est risqué, pour elle. C'est pourquoi elle gagnera une part, comme chacun de nous tous. Le risque paye, tu sais ça…

    Nous venions chercher les informations nécessaires pour la contacter directement. Mais tu sais ça, maintenant.
    »
Frankie avait volontairement éludé la majeure partie des informations sur le job. Pas par déficit de confiance vis-à-vis d'Aeria, mais il ne connaissait aucune des filles présentes avec eux. Il préférait ne rien dire de trop. Le temps dirait s'il avait raison.
Avatar de l’utilisateur
By Misha Kist
#28302
Molly accueillit les deux étrangers. Elle n'avait confiance en personne, et tentait de les sonder à travers la Force. Dans son bureau, Aeria semblait détendue, absolument pas sur ses gardes, et ça avait quelque chose d'apaisant pour la Miraluka. Si elle ne s'inquiétait pas, c'est quand général il n'y avait vraiment rien à craindre. La Chiss par contre, était plus tendue. Visiblement, elle était sur ses gardes, et Molly imaginait bien qu'elle se méfiait de ce qui pouvait se passer. Après tout, elle venait d'être menacée par deux blasters, et sa patronne l'avait finalement envoyée chercher son comparse sans prendre la peine de préciser la nature de leurs rapports antérieurs. Peut être qu'elle avait l'intention de les descendre à vue, qui pouvait bien le dire...

Ferret, elle, s'était rassise derrière son bureau. Un petit sourire au coin des lèvres, elle se demandait comment le Cafard allait bien pouvoir réagir à sa présence. Après tout, ça faisait un long, très long moment qu'ils ne s'étaient pas croisés, et c'était tout de même une sacrée coïncidence que de se retrouver là. Elle en était plutôt ravie, la rouquine avait gardé un plutôt bon souvenir du Boss, et espérait qu'il en soit de même.

L'homme en question entra dans la pièce, suivi de la créature à la peau bleue, qui semblait toujours aussi tendue. Le visage d'Aeria se referma presque aussitôt, de la même manière que celui de Frankie, qui était dur, et grave. Ainsi, il fallait avouer que ça maintenait une certaine pression, une certaine tension qui n'était pas pour déplaire à la chef d'entreprise. Elle ne broncha pas lorsqu'il s'approcha du bureau, et encore moins lorsqu'il se débarrassa de son manteau. Molly leva son blaster, mais Aeria lui fit signe de le rabaisser. Elle n'avait pas peur de lui, et observa avec attention son « arsenal ». Elle reconnaissait bien là le professionnalisme du Cafard.

Il lanca une petite phrase, presque menaçante pour ceux qui pouvaient les entourer. Mais pas pour elle. Elle le comprenait, elle l'entendait, et le petit tic au coin des lèvres de Frankie entraîna Ferret à rire doucement. Celui ci s'approcha finalement d'elle, et elle se leva de son siège pour se serrer contre lui.


- Je vois que tu es toujours... Très bien équipé...

Y'avait-il un sous-entendu quelconque là dessous ? Peut-être, ou pas, chacun en tirerait les conclusions qu'il souhaiterait. Wilton... Elle ne l'avait jamais rencontré elle même, mais elle en avait déjà entendu parler à l'époque du Consortium, et si elle n'avait jamais eu à travailler avec lui, elle le connaissait de réputation. Elle envoya un clin d'oeil à Frankie, et lui indiqua un des fauteuils où se mettre à l'aise. De préférence celui où il avait jeté son pardessus, histoire de nettoyer son bordel.

- Ca va, en effet, on se débrouille comme on peut, mais je t'avoue que j'ai un slicer qui t'arriverait presque à la cheville. Bugs est assez exceptionnelle dans son genre. J'ai bien fait de ne pas la laisser filer. Et là, tu as Molly, ma précieuse associée. Alors, qu'est ce qui vous amène ?

Aeria se pencha légèrement sur son bureau, pour y poser ses coudes, et braquer son regard pesant sur l'homme qui lui faisait face. S'il était mêlé à ça, c'est que l'affaire pouvait rapporter gros, et là, maintenant, ça l'interessait. Tout en écoutant son discours, elle pianota doucement sur son datapad pour afficher la fiche d'employée de la fameuse Tiia'a Daaria. Enfin, jusqu'à ce qu'il parle de ce que ça rapportait, et qu'il précise qu'elle en toucherait une part. Aussitôt, elle haussa les sourcils.

- C'est une blague ?

Molly ressentit un trouble profond dans la pièce. Ferret était vexée, et lorsqu'elle était dans cet état, mieux valait ne pas chercher à la contredire plus que de raison.

- Tu viens chez moi. Tu me parles d'un super coup. Tu me dis qu'il te faut une voleuse expérimentée... Et tu ne me proposes pas le coup ? Laisse tomber Tiia'a. On va aller voir Wilton et je marche avec vous. De toute façon, les filles qui bossent pour moi ne volent pas chez les employeurs. Question de sécurité tu comprends, elle ne peuvent pas être impliquées dans des affaires, sous peine de faire tomber la société entière.

Ils n'avaient pas interêt à dire non, de toute façon. Clairement, elle était déjà décidée, et elle ne leur donnerait pas d'informations supplémentaires. Ferret se leva, et contourna à son tour le bureau pour s'asseoir sur le verre, face à eux, puis croisa les jambes, les mains posées sur son genou.

- Allez Boss, dis moi en plus là dessus...
Avatar de l’utilisateur
By Zeph Mathuin
#28307
Arrête-toi fils de bantha!

Le cri résonne dans la nuit qui règne sur la zone industrielle tandis que je poursuis le cinglé de pyromane compulsif dont nous avons besoin pour le casse. Je me demande vraiment si on n'a pas de meilleur choix que ce taré, il est tellement instable qu'il risque de nous plomber au pire moment du coup. Ma foi, je l'amène à Chris et lui verra avec les autres ce qu'on en fera. Une balle dans la tête à mon humble avis ne lui fera pas de mal.

Avant bien sûr, il faut que je le chope. Plus facile à dire qu'à faire, non seulement il est bien plus costaud que moi mais en plus il est suicidaire et serait capable de se tuer juste pour m'emporter avec lui. Va falloir trouver un moyen de le ramener, c'est dans ces moments là que je regrette de ne pas avoir amené mon fidèle DeGroot pour s'occuper de ça, il aurait réglé le problème en moins de deux.

Ou es-tu Balthazar? Je ne te vois plus. Ou es-t... Je l'aperçois alors, prenant la fuite par une rue latérale, non loin de l'usine de traitement des déchets. Il est coincé, je suis passé par ici plus tôt dans la soirée, c'est un cul-de-sac. On dirait que la chance tourne pour lui, parfait. Je me précipite à sa suite et ai le plaisir de le voir chercher en vain une sortie, coincé devant le mur, marmonnant et tapant dans le métal.

Il n'a pas l'air très inquiet quand il se retourne en m'entendant approcher. Prudence, ça pourrait être un piège.


Bon allez Balth', il est temps d'arrêter les conneries maintenant. Je répète: on a du boulot à te proposer et je t'assure que ça te plaira.
Johnny dit que t'es un menteur et un voleur, il dit que tu veux nous envoyer en prison. On y retournera pas.
Johnny ferait mieux de la fermer un peu et te laisser décider comme un grand. Je te brosse le tableau: on va voler un paquet de fric et on va avoir besoin de quelqu'un qui sache faire péter le coffre comme personne.
Tu entends Johnny? Il parle d'explosions. Des EXPLOSIONS! Il a peut-être raison tu ne penses pas?
Un bon gros Boum mon pote, c'est ça que je te propose. Tu viens avec nous et on est bons. T'en dit quoi?
Johnny est d'accord, on va venir. Mais faudra une belle explosion alors sinon on sera pas contents.
Formidable, allez viens avec moi, on y va, je vais te présenter aux autres, ils vont t'adorer.

Ou plus probablement, ils vont vouloir le liquider ou l'envoyer dans un asile de la ville basse. Mais ça il n'avait pas trop besoin de le savoir. On commençait à repartir pour sortir de la ruelle quand je vis les fils qui dépassaient et que j'avais par chance évité.

Attends une minute Balth', c'est quoi ça?
Détonateur pour quelques explosifs artisanaux de mon crû, Johnny voulait qu'on t'envoie en l'air t'avais l'air d'être un flic.

Je n'insiste pas, conscient que si je continue sur cette voie, je vais le tuer. On arrive à sortir de la zone sans trop de problème, ce qui est un miracle compte tenu du chaos qu'il a causé qui a attiré des curieux, des miliciens et autres parasites. Je profite d'une cabine d'holo-appel pour composer le numéro que Chris nous a passé, nous expliquant qu'il renvoyait vers des adresses dérivées qui changent à chaque fois que quelqu'un appelle, rendant extrêmement difficile toute localisation précise.

DeGroot? Envoyez-moi Mister NailBrain je vous prie dans la zone industrielle, j'ai notre mascotte. Prévenez Chris. On va avoir un nouveau cinglé en plus de l'Ugnaught j'ai l'impression.

10 minutes plus tard, le speeder "emprunté" nous retrouve et nous voilà repartis. Direction la planque pour débriefing et mise à jour de ce qu'il reste à faire.

De retour à l'entrepôt, j'ai la surprise de constater que Frankie et Iris sont de retour, accompagnés d'une superbe rousse qui doit avoir pas loin de mon âge et pourrait avoir n'importe quel homme (ou femme) à ses pieds vu la silhouette exquise qu'elle possède. Aucune idée de qui c'est, m'étonnerait que ce soit une gagneuse, ils ne seraient pas assez idiots pour l'amener dans notre planque.

Autant se présenter non? Je m'approche d'eux, ils sont en train de discuter frénétiquement entre eux et se taisent d'un coup en me voyant arriver. Je fait un hochement de tête à l'attention de tout le monde avant de prendre un ton aguicheur. Il est évident qu'il ne se passera rien entre nous mais pour le sport, c'est toujours agréable de jouer la carte de la drague.


Je vois que vous avez ramené la Twi'lek. Ha non mille excuses, c'est encore mieux à ce que je constate. Je parie que tu dois être très douée dans ce que tu fait, Miss? Moi c'est Ciaphas. Ou est Chris au fait?

De son côté, le Weequay était en grande conversation avec l'Ugnaught, tout deux complètement tarés et adeptes des explosifs, ils ne pouvaient que s'entendre comme larrons en foire. Formidable.

Avatar de l’utilisateur
By Drakell 82
#28314
Frankie souleva son manteau, s'assit dans le fauteuil et reposa le vêtement sur l'accoudoir avant de s'appuyer dessus. Mais quand il parla du coup et de Tiia'a, Aeria changea de ton. Elle ne voyait pas la chose sous cet angle et comptait participer elle-même au casse. Pourquoi pas, mais avant toute chose, Werkx préférait éclaircir les choses, pour être sûr que tout soit bien compris.
    « Tu ne m'a pas bien compris, ma grande. Ta Tiia'a, je ne voulais pas qu'elle vole un de tes clients. Je sais que c'est déjà comme ça que fonctionne ta petite boîte… pas de double-emploi donc. Non, je voulais la débaucher pour la faire entrer là où on va taper.
    L'endroit en question, c'est le Starlight Casino. Vu les qualités et le passif de Tiia'a, je pensais qu'elle ferait une bonne danseuse, ou une bonne serveuse. Juste assez pour être embauchée sur place et nous servir d'yeux et d'oreilles pour le repérage. Pour le reste, elle ne devrait pas avoir une grosse implication dans l'action proprement dite, quoique tout n'est pas figé, tu sais ce que c'est…
    »
Devant le visage d'Aeria qui ne s'adoucissait pas, Frankie ne comptait pas lâcher le morceau tout de suite. Il en remit une couche, pour la route.
    « Et puis, la petite Tiia'a, elle a connu l'esclavage. Elle sait comment se comporter dans le climat qu'entretiennent les contremaîtres hutts. Et elle est encore jeune et en bon état, elle est plus susceptible d'intéresser les recruteurs. Pas d'offense, ma grande, mais tu as plus d'heures de vol au compteur qu'elle. »
Cette fois, elle le regardait avec des yeux carrément furax, et ses petites lunettes de secrétaire guindée ne réussissaient pas à le cacher. Avec un large sourire hilare, Werkx reprit.
    « Mais si tu y tiens… Après tout, ça ne change rien pour moi, tant que le job est fait et que je suis payé... »
Avant que tout ne soit définitivement décidé, il fallait parler des détails. Frankie raconta tout ce qu'il savait. Il décrivit les membres de l'équipe, Ciaphas, NailBrain, DeGroot, Iris bien entendu, mais aussi le Weequay cinglé fana de choses qui font boum, et la Twi'lek affriolante qui devait espionner. Enfin, la quadra rouquine, vu la détermination d'Aeria. Puis il expliqua comment tout allait être mis en place.
    « Wilton a un contact au Starlight. Une danseuse. Elle devrait pouvoir te faire entrer en nous débarrassant d'une fille du staff. Le premier boulot sera de nous rencarder sur la sécurité. Vigiles, armes s'il y en a – et il y en aura – systèmes de contrôle, de verrouillage, caméras, alarmes, etc.
    Je me chargerai de dégotter des plans du bâtiment. Ça ne sera pas très compliqué, mais il faudra aussi que j'obtienne des informations sur la chambre forte, car j'imagine que ça ne sera pas le bas de laine à mémé. Histoire qu'on sache à l'avance comment se charger de la dame.
    Ensuite, on élaborera le plan d'attaque à proprement parler. Je crois que le mieux sera de faire entrer nos gars comme des clients, et de créer une diversion, quelque chose qui nous permette d'entrer dans les parties restricted et à la chambre forte.
    Une fois tout bien fixé et en place, on lance l'affaire. Il nous faudra aussi une solide porte de sortie, parce qu'on ne pourra pas se contenter de courir jusqu'à la porte à tambour avec les vigiles au cul, en espérant ne pas s'en prendre une au passage. On devra faire ça bien, avec le plus de sécurité possible.

    Tout ça fini, on rentre, on divise les parts, et chacun chez soi.
    »
Frankie avait le don de présenter les choses avec une délicieuse ambivalence. Tout semblait si facile, si réfléchi, mais à la fois si compliqué. Evidemment que ce serait difficile, et risqué. Mais ils étaient tous – a priori – des professionnels. Tout devait donc en principe bien se passer. Mais avec un pragmatisme tout particulier, Frankie apporta sa petite note nuancée bien à lui.
    « Après, bien sûr, y toujours un risque. Le risque que tout foire, que l'un de nous se fasse choper, ou descendre… Bah ! Ça fera une part de plus pour les autres... »
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]