- mer. 31 mai 2017 15:10
#28309
Empire Galactique : "Vous passerez plus de temps à débattre de la faction qu'à y jouer !" ( Harlon Astellan )
La conclusion de cette pièce macabre était arrivée à son terme bien plus vite qu'ils n'auraient pu le croire. Le cours des évènements s'était semble-t-il soudainement contracté pour que tout implose, pour qu'en une fraction de seconde la situation prenne fin, et ses problèmes les plus urgents avec elle. On leur avait bien rendu l'Empereur, oui. La Sith était morte, visiblement, oui. Althar s'était échappé, oui. Leia était vivante, oui. Mais ... ? Et ensuite ? Et maintenant ? Le goût amer de l'incompréhension restait présent, trop de choses venaient de se passer en peu de temps. Trop de questions s'empilaient, maintenant, avec des moyens de réponse trop limités. Avec la mort potentielle de leur tortionnaire ils venaient de perdre la véritable source d'informations qu'ils auraient pu détenir, et avec eux l'espoir de mettre fin à ce conflit dès à présent. Pire encore, l'Union était repoussée, peut-être même annulée juste avec cet évènement. Les passions étant les seuls maîtresses de ces gens de pouvoir, il n'y avait pas d'espoir d'y voir la réaction rationnelle que tous attendaient après un tel évènement. Rhedatt observa le visage inexpressif de son Empereur inconscient, se demandant quelle fureur il déchainerait lorsqu'il se réveillerait ... Quel homme détestable. Il retenait contre lui cette déception de le voir buter à la marche de l'Union, mais n'avait pas les capacités de lui souhaiter pour autant le sort dans lequel il était. Peut-être auraient-ils l'occasion de discuter d'ici quelques jours ... Ou bien cet instant avait-il été celui de non-retour pour un homme en manque de puissance. A jamais cette date marquerait un terrible échec, c'était certain.
Avec d'autres membres de la délégation, il tacha d'aider pourtant à aider Harlon, vérifier ses blessures le temps que les Gardes Rouges organisent sa sortie. Il était temps que la délégation entame sa retraite, tout le monde le pensait sans trop le dire, même s'il restait beaucoup de choses à gérer. Au milieu de la cohue de soldats qui essayaient tant bien que mal de reprendre le contrôle de la situation, les impériaux commencèrent à se lever et quitter l'endroit, certains annonçant que des navettes de l'Executor étaient en train d'arriver. Parfait. Au moins c'était fini. A son tour, lorsqu'il le put, Rhedatt quitta les gradins ... Mais ne prit pas le chemin de la sortie. Au contraire, d'un regard il trouva son fils, armé, planté à observer la délégation républicaine s'organiser. L'un et l'autre échangèrent un regard, peut-être pour se rassurer que tout allait bien pour chacun, mais c'est finalement Rhedatt qui rompit le contact dans un bref hochement de tête, pour lui offrir son assentiment sur la tentative supposée de son fils. Quant à lui, il fallait qu'il se dépêche, tout le monde était en train de s'activer, surtout autour de la Reine d'Arkania. Aucun autre impérial ne comptait s'intéresser à tout ça, alors le Grand Moff se sacrifierait pour l'Empire, forcément. Comme il l'avait fait jusque là. Il fallait juste utiliser les bonnes manières, et tenter de se mettre en travers du chemin de l'évacuation de la Reine ...
D'une main levée, et face aux quelques gardes qui l'entouraient, il tenta de se signaler à la Reine. Peut-être que son uniforme de Grand Moff suffirait à lui faire comprendre la nécessité de lui parler.
Le ton n'était pas spécialement sévère, il tentait juste de se montrer convaincant, persuadé que c'était effectivement une nécessité à cet instant. Elle pourrait très bien fuir et ne pas affronter ses responsabilités, il n'y pourrait rien, ou bien elle pourrait ne pas être en état, mais c'était trop important pour que cela ne soit pas évoqué tout de suite. Tout tombait à l'eau, mais tout ne pourrait pas être repoussé à une autre échéance, maintenant ou jamais il fallait régler des soucis de coopération, et bien se faire comprendre d'une alliée reconnue.
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Althar avait contribué maigrement à sa part, mais il avait contribué tout de même, en suivant le gaillard de zabrak auquel il était attaché. Finalement, même après avoir été libéré, il s'était contenté à son tour, blaster en main, de se mêler à l'assaut extérieur qui finirait par libérer l'auditorium ... Où tout serait déjà réglé. Ils avaient raté la vraie occasion, et maintenant la Sith était morte. Sa rage pour elle prenait un sévère coup de froid, pour le coup, tandis qu'il observait depuis les hauteurs le champs de bataille. Le spectacle était peu reluisant, mais au moins maintenant tout le monde était libre, et vivant. D'un côté les impériaux avaient des têtes déconfites mais restaient la délégation la plus complète, qui commençait à s'activer autour de Harlon. En continuant de descendre, il voyait les yeux de terreur de certaines délégations, qui n'étaient plus toutes entières, et qui essayaient de trouver quoi faire pour quitter l'endroit. Le Prince était un peu déstabilisé, lui qui se contentait de descendre les escaliers, mais que pouvait-il faire pour les aider ? Sa voix mal assurée tenta de les aider comme il le pouvait ...
Il n'était pas certain d'être entendu, mais il répétait son action alors qu'il baissait son arme. D'un geste il essaya d'intercepter un soldat arkanien pour le rediriger vers une délégation, lui et les quelques comparses qui le suivaient, mais le résultat était mitigé. Il se contenta donc d'encourager à reprendre la route, et à rassurer ceux qui en avaient besoin, désignant les portes en haut pour sortir. Ca allait bouchonner, c'était certain ... Ce faisant, il continuait sa descente, spectateur de tout ce malheur ambiant. C'était assez désagréable, autant de souffrance et de malheur, à tous les niveaux, chacun essayant de trouver la force de fuir sans se retourner. Qui plus est, tous ces morts ... C'était si arbitraire. Les pleurs de certains êtres étaient déchirants, face à ce constat, pourquoi eux et pas d'autres ? La Sith avait largement réussie son coups, c'était certain ... Si Union il y avait à cet instant, c'était uniquement celle du malheur. Qu'ils soient impériaux ou républicains, rien ne serait à garder de tout cela, rien. C'était certain.
Finalement, arrivant vers le bas de l'escalier, Althar pu voir non loin le corps supposé sans vie de la Sith, que Marak était concentré à étudier, déjà. Il irait lui parler ensuite, mais une dernière étape de son périple de la souffrance restait à passer. La délégation néo-républicaine. Voir Leia se faire malmener de la sorte n'avait rien d'agréable, et il n'osait pas imaginer la souffrance dans laquelle elle devait être. Alors maintenant qu'il n'y avait plus que quelques mètres entre elle et lui, il craignait au fond de lui les dommages irréparables d'une telle expérience ... Leia ... Que lui avait-elle fait ? Son regard s'était portée sur son corps étendu au milieu des républicains au moment où lui même s'était stoppé, presque hébété. Il la connaissait en femme forte, mais pas en femme brisée. Il n'y avait rien qui vous préparait à voir l'être aimé dans une telle position de faiblesse, et pourtant, sous ses yeux, elle ne bougeait plus. Elle devait être vivante, à ce qu'il comprenait des discussions, mais ce n'était pas rassurant pour autant ... Elle n'était même pas consciente. Il ne pouvait rien y faire, alors que son coeur brûlait de vouloir prendre une part active à son sauvetage ... Leia ... C'était saisissant. Il n'y était pour rien, mais il s'en voulait quand même. Et en haïssait la Sith d'autant plus. Il chercha vaguement du regard autour de lui s'il y avait des médecins, mais pour l'instant, tout le monde en était encore réduit à devoir porter ses morts et ses blessés tout seul. Il se passa donc une main sur le visage, lentement, et fit quelques pas en direction du premier républicain qui se présentait devant lui ...
Sa voix n'était pas très forte, presque mal à l'aise.
Avec d'autres membres de la délégation, il tacha d'aider pourtant à aider Harlon, vérifier ses blessures le temps que les Gardes Rouges organisent sa sortie. Il était temps que la délégation entame sa retraite, tout le monde le pensait sans trop le dire, même s'il restait beaucoup de choses à gérer. Au milieu de la cohue de soldats qui essayaient tant bien que mal de reprendre le contrôle de la situation, les impériaux commencèrent à se lever et quitter l'endroit, certains annonçant que des navettes de l'Executor étaient en train d'arriver. Parfait. Au moins c'était fini. A son tour, lorsqu'il le put, Rhedatt quitta les gradins ... Mais ne prit pas le chemin de la sortie. Au contraire, d'un regard il trouva son fils, armé, planté à observer la délégation républicaine s'organiser. L'un et l'autre échangèrent un regard, peut-être pour se rassurer que tout allait bien pour chacun, mais c'est finalement Rhedatt qui rompit le contact dans un bref hochement de tête, pour lui offrir son assentiment sur la tentative supposée de son fils. Quant à lui, il fallait qu'il se dépêche, tout le monde était en train de s'activer, surtout autour de la Reine d'Arkania. Aucun autre impérial ne comptait s'intéresser à tout ça, alors le Grand Moff se sacrifierait pour l'Empire, forcément. Comme il l'avait fait jusque là. Il fallait juste utiliser les bonnes manières, et tenter de se mettre en travers du chemin de l'évacuation de la Reine ...
D'une main levée, et face aux quelques gardes qui l'entouraient, il tenta de se signaler à la Reine. Peut-être que son uniforme de Grand Moff suffirait à lui faire comprendre la nécessité de lui parler.
- « Votre Majestée, nous devons parler, je vous en prie ! S'il vous plait, au nom de l'Empereur, nous devons nous parler avant de quitter le secteur ! »
Le ton n'était pas spécialement sévère, il tentait juste de se montrer convaincant, persuadé que c'était effectivement une nécessité à cet instant. Elle pourrait très bien fuir et ne pas affronter ses responsabilités, il n'y pourrait rien, ou bien elle pourrait ne pas être en état, mais c'était trop important pour que cela ne soit pas évoqué tout de suite. Tout tombait à l'eau, mais tout ne pourrait pas être repoussé à une autre échéance, maintenant ou jamais il fallait régler des soucis de coopération, et bien se faire comprendre d'une alliée reconnue.
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Althar avait contribué maigrement à sa part, mais il avait contribué tout de même, en suivant le gaillard de zabrak auquel il était attaché. Finalement, même après avoir été libéré, il s'était contenté à son tour, blaster en main, de se mêler à l'assaut extérieur qui finirait par libérer l'auditorium ... Où tout serait déjà réglé. Ils avaient raté la vraie occasion, et maintenant la Sith était morte. Sa rage pour elle prenait un sévère coup de froid, pour le coup, tandis qu'il observait depuis les hauteurs le champs de bataille. Le spectacle était peu reluisant, mais au moins maintenant tout le monde était libre, et vivant. D'un côté les impériaux avaient des têtes déconfites mais restaient la délégation la plus complète, qui commençait à s'activer autour de Harlon. En continuant de descendre, il voyait les yeux de terreur de certaines délégations, qui n'étaient plus toutes entières, et qui essayaient de trouver quoi faire pour quitter l'endroit. Le Prince était un peu déstabilisé, lui qui se contentait de descendre les escaliers, mais que pouvait-il faire pour les aider ? Sa voix mal assurée tenta de les aider comme il le pouvait ...
- « Vous pouvez sortir, la zone extérieure est libérée ! Les communications sont rétablies, essayez d'organiser votre départ commun ! Est-ce que vous avez besoin d'aide pour porter vos ... heu ... morts ? »
Il n'était pas certain d'être entendu, mais il répétait son action alors qu'il baissait son arme. D'un geste il essaya d'intercepter un soldat arkanien pour le rediriger vers une délégation, lui et les quelques comparses qui le suivaient, mais le résultat était mitigé. Il se contenta donc d'encourager à reprendre la route, et à rassurer ceux qui en avaient besoin, désignant les portes en haut pour sortir. Ca allait bouchonner, c'était certain ... Ce faisant, il continuait sa descente, spectateur de tout ce malheur ambiant. C'était assez désagréable, autant de souffrance et de malheur, à tous les niveaux, chacun essayant de trouver la force de fuir sans se retourner. Qui plus est, tous ces morts ... C'était si arbitraire. Les pleurs de certains êtres étaient déchirants, face à ce constat, pourquoi eux et pas d'autres ? La Sith avait largement réussie son coups, c'était certain ... Si Union il y avait à cet instant, c'était uniquement celle du malheur. Qu'ils soient impériaux ou républicains, rien ne serait à garder de tout cela, rien. C'était certain.
Finalement, arrivant vers le bas de l'escalier, Althar pu voir non loin le corps supposé sans vie de la Sith, que Marak était concentré à étudier, déjà. Il irait lui parler ensuite, mais une dernière étape de son périple de la souffrance restait à passer. La délégation néo-républicaine. Voir Leia se faire malmener de la sorte n'avait rien d'agréable, et il n'osait pas imaginer la souffrance dans laquelle elle devait être. Alors maintenant qu'il n'y avait plus que quelques mètres entre elle et lui, il craignait au fond de lui les dommages irréparables d'une telle expérience ... Leia ... Que lui avait-elle fait ? Son regard s'était portée sur son corps étendu au milieu des républicains au moment où lui même s'était stoppé, presque hébété. Il la connaissait en femme forte, mais pas en femme brisée. Il n'y avait rien qui vous préparait à voir l'être aimé dans une telle position de faiblesse, et pourtant, sous ses yeux, elle ne bougeait plus. Elle devait être vivante, à ce qu'il comprenait des discussions, mais ce n'était pas rassurant pour autant ... Elle n'était même pas consciente. Il ne pouvait rien y faire, alors que son coeur brûlait de vouloir prendre une part active à son sauvetage ... Leia ... C'était saisissant. Il n'y était pour rien, mais il s'en voulait quand même. Et en haïssait la Sith d'autant plus. Il chercha vaguement du regard autour de lui s'il y avait des médecins, mais pour l'instant, tout le monde en était encore réduit à devoir porter ses morts et ses blessés tout seul. Il se passa donc une main sur le visage, lentement, et fit quelques pas en direction du premier républicain qui se présentait devant lui ...
- « Excusez moi .. »
Sa voix n'était pas très forte, presque mal à l'aise.
- « Excusez moi ... Avez vous besoin d'aide ? Avez vous pu contacter l'orbite ? Est-ce que je peux vous aider .. ? L'Union ne doit pas s'éteindre comme ça ... Ni L .. votre Présidente .. »
Rhedatt Fanrel // Althar Fanrel Keto // Impartialité