L'Astre Tyran

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Bien qu'assez excentrée dans la Galaxie, Tatooine occupe une position stratégique au croisement de plusieurs routes hyperspatiales. De ce fait, la planète s'est trouvée au centre de nombreux conflits. Sa surface est jonchée d'épaves d'anciens vaisseaux, la plupart ayant depuis été pillées par les Jawas.
Gouvernement : Neutre - Affinité avec les Hutts
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By Youki Hini
#29635

Kimi Hini capta ensuite les ondes courtes émises par les Stark, celles ci n'ayant pas besoin d'un satellite holonet pour être relayées*. Il décrocha son vieux micro en regardant la flotte Nomade arriver.


"Soulagés de vous voir Légion de l'Ombre, vous ne serrez pas de trop"

Kimi recevait l'information d'un homme de la passerelle que les Porax P38 étaient en peine dans leurs affrontements atmosphériques avec l'escadron Noir et les spitfire. Il était impératif pour lui que les bombardiers parviennent à bombarder les Tusken sans être gênés. C'était la priorité ultime.

En effet, autant on pourrait douter de l'envie des criminels du Cerbère de venir se faire tuer pour une planète de sable inutile par cinquante degrés, autant les Tusken jouaient là leur vas tout, et menaient une guerre sainte et millénaire. Féroces, ils étaient habitués au terrain, et capable de survivre sans ravitaillement. Il faudra vraiment leur en mettre plein les dents pour leur faire lâcher le morceau. Kimi décrochait son micro.


" Talia Stark, c'est K à l'appareil. On aurait bien besoin de vos chasseur Gungir pour venir assister nos appareils en atmosphère contre la chasse ennemie, vous pouvez les y envoyer? Vous pourrez rapprocher vos vaisseaux plus importants de mon Destroyer et de ses 100 canons anti chasse pour bénéficier de sa couverture. Terminé."

Il s'adressait à un chargé de transmission.

" Dites aux 10 P 38 qui sont engagés contre le galion stellaire de venir prêter main forte contre ces chasseurs dans le ciel, et aux 20 bombardiers de se concentrer sur le gallon le plus abîmé.

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Alors qu'il circulait en speeder vers la forteresse des Hini Youki reçu le message de Drake. Ils affrontaient un sith? Comment cela pouvait il être pire, songea t'il. Il faudra se concentrer sur la puissance brute, les vaisseaux lourds, les bombardiers, et éviter le combat corps à corps. Les jawa sont faibles physiquement mais de cette faiblesse ils ont toujours eu conscience, et ont sus'adapter. Les Tusken les harcelaient depuis des siècles? Ces vieux prospecteurs minéraliers de la Corellian Mining les protégeraient de leurs tirs. L'ennemi a des troupes d'infanterie imbattable? Coupons lui ses soutiens aériens, et voyons combien de temps ils survivent dans la chaleur du désert, sans ravitaillement. Pour le Jawa la plus grande arme qu'ils avaient à disposition était Tatooine elle même, il faudra bien l'utiliser.

"Nous défendrons notre planète mère ensemble Stark. Si c'est un sith qui dirige les Tusken alors nous ne combattons pas pour une question d'obédience, mais bien pour notre survie. Chacun doit le savoir. Tenez bon."

Il se posait dans la forteresse nichée dans les canyon et demeurait à bord de son speeder de sport alors que Jarii , le troisième des frères Hini, venait à sa rencontre, inquiet. Youki se passa la tête dans les mains un cour instant, puis posa le front sur le volant.

"Il va falloir nous battre."

Ordres divers:

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By Drake Stark
#30105
Elle avait déjà vécu de tels événements, Talia revoyait l'attaque sur la flotte de son père, des flashes lui revinrent. Elle ne devait pas avoir peur, elle ne devait pas flancher, pas maintenant. Père lui avait confié le commandement de sa flotte principale, elle devait en être digne, mais avait il fit le bon choix, elle se savait instable… Elle se tenait la tête alors que les tirs dans l'espace éclairaient déjà l'espace du fait de leur lueur mortelle.

La fille de Drake regardait les données, elle avait des sortes de sursauts, des tics nerveux, quelque chose ne semblait pas aller, mais personne ne semblait s'en préoccuper, même ses chuchotements inaudibles ne purent troubler les hommes d'équipage.

Sa sauvagerie lui dictait de mener la bataille, de fondre sur ces traîtres, hommes dénués de sens d'honneur, hommes qu'on devait juger pour ce qu'ils étaient. Mais dans un dernier soupir, elle se retint. Talia Stark avait bien reçu le message et elle exécuta l'aide demandé. Ainsi les chasseurs Gungir accompagné des scurrg, se dirigèrent vers le point d'affrontement en surface, là où se trouvaient les forces alliées des Jawas. Leurs missions était de protéger les bombardiers en priorité, et détruire la chasse adverse.

    « Capt'ain Hini, nous venons prendre couverture sur vous… Notre force d'assaut se trouve dans ce bâtiment. Nous devons dégager le passage avant de pouvoir apporté les renforts sur la planète. Annihilons ces salopards !
    Elle s'adresse ensuite à ses hommes sans les regarder.
    Protègons nous de la chasse avec les canon lasers et les canon à concussion des Interceptor IV, que ces derniers utilisent le canon contre leur homologue. Nos canons à ions en actions sur la Frégate Munificent, puis les torpilles contre son armement, utilisé nos autre canons contre tout ennemis proches. »

Derrière le visage fin de la fille Stark, caché par un maquillage de guerre Bharhulai, de Scorro, où elle avait passé un temps avec son père, se trouvait un regard rouge, une colère se lisait, mais aussi quelque chose de bien plus sombre, un regard que ces temps si chaque Stark avait dans son regard… Dans ses yeux, se reflétaient les vaisseaux sous les feux, les vagues de chasseurs se dirigeant vers leurs ennemis, les explosions. Un sourire de joie tristement fou se forma alors sur la belle.

Cela avait commencé. Drake savourait les derniers moments de silence, d'air « frais » emporté par le doux vent du désert. Drake l'entendait à nouveau. Tatooine riait encore de plus belle. À ceux qui savaient l'écoutez elle se gaussait. La planète du crime, sa nature était aussi fourbe que les être qui y foulait ses terres. La débauche y était constante, tuerie monnaie courante, et alors . C'était la planète de toute liberté, de tout plaisir, de toute vie, là où personne ne pouvait dicter sa loi, ni empire, ni république ni autres gouvernement, et sûrement pas des justiciers. Peu pouvaient se targuer de dominer Tatooine, de parcourir ses dunes comme un amant frôlant les courbes de sa maîtresse. Peu pouvaient se dire que cette planète était à ses ordres. Drake le pouvait. C'était, c'est et sera la planète de Drake Stark !

Son manteau se souleva dans le vent, surplombant la ville sur une cheminée dans l'ancien quartier datant d'un air où Tatooine n'était qu'un joli rêve d'une nouvelle vie pour les courageux colons. Aujourd'hui c'était une échappatoire, un trou où l'on y mettait les déchets de la galaxie, mais pour certain, où leur rêve de grandeur pouvait commencer.

Drake tenait dans sa main un micro, il allait émettre sur toutes les fréquences, peu importe qui écoutaient, tous devaient s'unir.
    « Aujourd'hui, ce n'est pas le Seigneur de Tatooine qui vous parle, mais le simple homme de Tatooine.
    Les hommes se barricadaient, renforçaient leurs lignes. Certains allèrent vers la périphérie de la ville, dans les ruelles donnant hors de la cité, où un potentiel ennemi pouvait passer, et sous ordre de Drake, les piégeait avec des explosifs, certains enterrés, d'autres simplement camouflés ou cachés derrière des obstacles, ou même dans des bâtiments.
    Nous sommes confrontés à l'un des plus grands défit que cette planète aura vécu... Les prochaines heures vont être décisives pour l'avenir de cette planète. Cet ennemi sera satisfait, seulement lorsque Tatooine tout entière sera sienne, aux mains des hommes des sables… Une planète que nombreux d'entre nous considère comme ce qui se rapproche le plus de leur foyer.
    Les snipers se mettaient en place autant que possible, pour couvrir à peu près tous les angles de la ville.
    Certains ne veulent pas mourir pour une cause perdue… ils auraient raison… mais alors pourquoi mourrons-nous ? Que vont il voir ces chiens de siths, et ces suppôts du consortium? Une bande de criminels effrayée dans leur crasse ? Non ! Ils ne verront que la liberté, ils verront des hommes libres. Des hommes unis. Regardez autour de vous, vous n'êtes pas seul.
    Sans nul doute certains ne voulaient pas se battre, mais ils n’auraient pas le choix. L’armée du sith s’en venait, avec lui la mort de tous, autant des familles qui les autres.
    Fière pilote ! Prenez vos montures et démontrez leur qui êtes ceux qui peuvent sans crainte voler au-dessus de la mer de sable, nourrissez le désert des épaves de vos ennemis ! Vous n'êtes pas ceux que l'ont frappe, vous êtes ceux qui frappez !

    Combattez ensemble et ils ne verront que les éclaires de nous cannons, le reflet de nos vaisseaux, par notre sueur, notre sang et le courage de notre cœur, combattons, combattons vers la ruine et la fin du monde, comme des êtres dignes de ces terres ! Montrons à tous que Tatooine n'est pas seulement l'endroit oublié que l'on peut disposer comme bon ils veulent !

    Ils croient apporter l'enfer avec eux… mais se sont eux qui s'attaquent à l'enfer ! Faites honneur aux soleils jumeaux ! Ils seront sans pitié. Soyez sans pitié. Combattez ou Mourrez.
    »

Le discoure avait voulu servir à unir et organiser ensemble les résistants. Drake prenait les rennes et il le montrait. Bientôt on essaya d'organiser un QG de campagne dans la cantina, et essayer de convaincre le tout de collaborer ensemble. Chaque petite cellule devrait se coordonner pour vaincre.

Le palais, lui semblait être tenu à l'écart pour l'instant, les hommes laissés sur les places en profiteraient pour se préparer au mieux, en cas d'attaque et sinon, pour la suite des événements. Le spatioport devait utiliser ses tourelles, on alla vérifier leur fonctionnalité. Les E-web seraient, eux, placés dans des ruelles centrales, barricadés et renforcés, pour faire barrage à tout assaut frontal.

Drake avançait au milieu de la ville. Son armure flambant neuve son amble manteau brun, son épée dans le dos. Il était prêt, il n'attendait plus que le signal des guetteurs. Une nuée, un nuage de poussière, annoncerait le début des hostilités, le début, et la fin. Le renouveau. Quoi qu'ils adviennent, rien ne serait plus jamais pareil après cette journée. Ni pour Drake, ni pour Tatooine.


Résumé :
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By Impartialité
#31432
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Les belligérants n'avaient pas attendu bien longtemps avant de débuter leurs manoeuvres. Si la tension en laisserait plus d'un tremblant, à cet instant tout basculait. Tatooine connaîtrait un nouveau crépuscule funeste : son sable serait rougi du sang des braves, et son ciel s'embraserait de carcasses de ses envahisseurs du jour. Qui pouvait vaincre, réellement, sur ce lieu maudit ? Seule cette maudite planète serait la grande gagnante à ce jour, comme elle l'a toujours été. Qu'importent les vies sacrifiées, les moyens mis en oeuvre, il ne restera que deux soleils au firmament, et pas plus d'étoile que la nuit précédente ... Telle est la malédiction de Tatooine.



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La terre promise pour ces fantassins semblait bien loin, d’ici haut. Chaque armée déployait dès à présent ses pions sur l’échiquier. Petit à petit, soutes après soute, la nuée de soldats vrillait dans le silence le plus total la nuit permanente de l’espace. Derrière eux, tels les doigts des mains de chaque assaillant venu tenter sa chance, les gros bâtiments entamaient leur nouvelle formation. Les tactiques divergeaient, mais le but était nécessairement le même : vaincre l’homme. C’est peut-être bien là la seule chose qui transcende toutes les allégeances et obédiences quelconques est la volonté sereine de réduire à néant son prochain. Et de vivre un jour de plus. Alors imaginez ce qu’il en est lorsqu’on se trouve enfermé dans un immeuble de métal au milieu du vide le plus total. Mieux vaut détruire l’ennemi que de prendre le risque de goûter au néant glacial si implacable.

La course contre la montre était donc lancée. Les armées réduisant la distance seconde par seconde, chacun se préparant à l’inévitable. Encore un peu, encore quelques kilomètres, et tout ne deviendrait que fureur. Chaque homme, coincé dans son chasseur, n’aspirait plus qu’à faire qu’un avec lui. A chaque sortie tout le monde sait bien qu’il n’y a qu’une seule et unique chance de survivre. Un tir mal placé, et c’en est fini. Aussi simplement que cela. Alors le système de visée est branché, et vérifié, et préparé. Il attend. Il guette. Il espère. Les frères de l’escadrille ont intérêt à être au top. Plus qu’un instant. Une respiration. Et le balais des lasers démarre. Telle une danse frénétique de lumières, l’espace devient un No Man’s Land de métal et de plasma où la confusion règne. Plus que jamais les différences de compositions semblent perceptibles dans cet amas de vaisseaux dont aucun ne ressemble à un autre. Qui prend l’ascendant ? Qui perd ? Impossible à dire. C’est ainsi que les fantassins se battent, eux. Première ligne à la dignité sacrifiée et aux espoirs innocemment ébranlés, leur sacrifice ne sera peut-être pas vain. Au moins ne seront-ils pas là pour le voir, eux et les débris de leur existence anéantie en un tir bien placé.

Chaque flotte était désormais en place. Chaque capitaine avait envisagé la chose sous un angle différent, et ce serait-là l’occasion de voir qui est prêt à perdre tant de vaisseaux pour ce semblant de planètes si difficile à vivre. La flèche, d’un côté, et le mur, de l’autre. Et des cibles bien plus distinctes. C’était risqué de vouloir étaler la puissance de feu, peut-être le Cerbère l’apprendrait-il à ses dépens. Bien vite, les canons anti-chasse se mirent à leur tours à tenir à distance quiconque entrait dans leur champs d’interdiction. Le Récusant, fort de ses batteries en si grand nombre, balayait un périmètre avec une propreté millimétrée. Mais au regard de ce qui se déroulait, ce ne serait pas la chasse qui réussirait à déterminer le vainqueur de cette bataille. Bien au contraire. En une seconde, dans un parallèle exquis et presque artistique, les énormes tirs traversèrent la terrible mêlée pour secouer les boucliers de leurs ennemis. La folie des Hommes, une nouvelle fois, finirait par emporter avec elle l’avenir de certains. C’est ici que les choix tactiques prirent sens. Alors que l’étendue de la flotte des vaillants défenseurs semblait être la cible de bien des tirs, la terrible puissance de feu de cette flotte de défense improvisée frappa de plein fouet la Frégate du Cerbère, cible privilégiée de cette quantité de canons. Et si ce ne sont pas les premières salves qui eurent raison du vaisseau, il ne fallut pas si longtemps pour que le vaisseau ennemi quitte sa formation dans le terrible craquement de son intégrité désormais sacrifiée. Telle est la loi de plus fort, comme le découvrent les participants à cette boucherie organisée. Les boucliers sont mis à mal, pour le plus petits vaisseaux, au point que certains commencent à subir des avaries pour l’instant contrôlables. Les tirs fusent, les formations se dispersent, mais le feu d’une flotte entièrement unie contre une même cible est terriblement mortel. Chez le Cerbère, les questions se posent. Un vaisseau, des frères, des sœurs, une bataille qui n’aurait pas dû survenir … Les questions fusent, tout autant que les doutes. Il n’y a que l’autorité d’un meneur qui parvient à garder la cohésion d’une flotte qui encaisse, plus qu’elle n’arrive vraiment à prendre l’ascendant. Il faut faire quelque chose.

La vaine tentative de traverser les lignes avec de plus petits calibres se heurte au terrible barrage de du Récusant, si bien équipé pour tenir à distance ceux qui se risqueraient à tenter une telle chose. Les pauvres RZ, eux-même désarmés, font des proies bien peu dangereuses pour l’alliance de chasseurs tatooniens. Malgré tout, même avec des cibles faciles cette escarmouche est un véritable massacre. Sans véritable clarté dans le combat, pas plus que de zone proprement sécurisée pour le dogfight, il s’agit rapidement d’un mauvais moment pour les deux camps.





    Dans le vaisseau amiral du Cerbère. La sueur des officiers n’en finit plus. Ce ne sont pas des hommes de pont produits et créés pour un tel but, ils ont vu des batailles mais n’en sont pas au point de ne pas ciller en toute circonstance. Ils restent une armée criminelle, assemblée par celui qui payait le plus. Et avec cette condition et cet engagement des plus … instables venait les défauts d’une armée de métier impréparée au combat. L’inquiétude était dans l’air. Les regards lancés au capitaine, la nervosité dans les messages relayés, la tristesse d’un rapport de situation désastreux … Tout sonnait comme la fin. Une fin que personne ne souhaitait. S’ils étaient là, c’était pour vivre. Vivre plus que jamais, vivre de la plus violente des manières. Vivre pour semer la discorde dans cette Galaxie si pourrie de l’intérieur. Mais au final, à l’heure où leur vaisseau, pointe de l’armada, tremble sous les assauts, est-ce que tout cela n’est pas vain ?


      « - Escadre 2 anéantie, Capitaine !
      - Le Commandant Mudhir signale un feu dans son hangar droit !
      - Nos boucliers sont presque au bout Capitaine ! »


    Les choses s’étaient gâtées si rapidement, pensait-il … Mais ils étaient en train de se faire surclasse. Leur chasse, scindée pour mieux régner, avait été une faiblesse dans l’assaut de masse qu’avait dû mener la flotte du Consortium. S’ils avaient eu ce poing pour frapper au cœur de l’ennemi, et mettre en déroute son Croiseur … si seulement. En moins d’une heure le rêve était devenu un cauchemar. Ce maudit monde avait emporté une nouvelle fois avec lui les espoirs innocents d’un criminel de plus. Et de centaines ou milliers de vies. La décision ne fut pas évidente. Pas plus qu’elle ne serait vraiment possible. Mais c’était un tout pour le tout, maintenant que leur formation éclatait bien plus qu’il n’aurait pu l’imaginer.

      « Ordonnez .. ordonnez la retraite. Protégez le retour de la chasse autant que faire se peut. Départ dans 3 minutes, abandonnez ceux qui ne seront pas là à temps. »

    Les mots étaient lourds de conséquence. Mais chaque Capitaine avait connu un tel moment. Pour lui, ce serait celui-ci. Cette alliance n’était de toute façon pas assez équilibrée pour qu’elle réussisse à survivre. Allez mourir, foutus Sith …





BILAN SPATIAL

La flotte du Cerbère est en déroute totale. Elle accuse énormément de pertes, autant dans sa chasse que dans ses navires de ligne. Les avaries et destructions diverses ne permettront qu'à quelques frégates de quitter le champs de bataille.

La flotte de la Rose Ardente a subi de lourds dégâts, ayant encaissé le gros de l'attaque ennemie.

La flotte de Talia Stark est encore entière. Cependant, elle aussi a subi la violence des combats. A l'heure actuelle, une Frégate est en grave difficulté et ne peut plus se déplacer. La seconde accuse un problème sérieux au niveau des systèmes internes, rendant temporairement difficile certaines tâches tandis que le Kagutshuchi reste le plus en forme malgré un problème sur certains de ses canons en plus des traces de combat mineures à certains points de la coque. L'impossibilité de communiquer concrètement rend pour l'instant très difficile l'estimation des pertes en terme de chasse, qui continue de refluer vers l'espace pour la plupart faute de contre-ordre. L'estimation actuelle évoque la moitié de celle-ci encore en vie.



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Alors que la bataille spatiale s'était engagée plus tard que celle en atmosphère, cette dernière se trouvait être la plus importante en termes d'effectifs de chasse. Première escarmouche engagée, elle étiat encore une fois nourrie des renforts successifs qui tentaient de faire pencher la balance. Pire encore, par cette étrange proximité de ravitaillement, les divers affrontements s'étendirent bien plus que de raison. Tout tacticien né déplorerait un tel étalement des forces, et des combats, mais cette planète était celle de l'anarchie. Alors pourquoi ne pas la laisser exister dans le ciel, n'est-ce pas ? La furie des combats n'en finit plus. Si l'ascendant initial était clairement pour les défenseurs de la planète, l'arrivée des renforts met à mal leur offensive qui devient plus brouillonne sous les assauts répétés de l'ennemi criminel. Malgré tout, sur cette longue confrontation qui se fait au-dessus de la surface planétaire, l'ajout des chasseurs restants envoyés par la jeune Stark conclue la réussite des défenseurs. Le ciel s'est embrasé suffisamment longtemps, et avec une telle force que même Mos Eisley a eut l'occasion d'en voir les retombées. Elle attend, guettant au loin ses défenseurs se faire massacrer pour une bataille déjà vaine. S'ils avaient vaincu dans le ciel, sûrement seraient-ils venus. Mais ils tardent. Ils tardent trop. Un des vaisseaux parvient à s'enfuir, le premier, celui qu'il fallait. C'en était fini.

Il n'y avait pas eut besoin de mots ni de formations coordonnées pour comprendre qui gagnerait. Lorsque l'un des cargos s'abattit près d'un groupe apeuré de tuskens, la suite des évènements était devenue ... très claire. Evidente, même. Il était temps. Trente minutes à essuyer un bombardement auquel ils ne pouvaient rien faire, trente minutes à voir leur ciel envahi de ces envahisseurs sans honneur. Avec ces bombardiers et ces morceaux de métal qui tombent du ciel, eux et les tirs qui parsèment le sable au milieu de cette armée terrifiée.





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    L'ombre trépignait. Lui qui était venu retrouver son héritage, une nouvelle fois, était en train de se faire malmener par une flotte qu'il n'avait pas vu arriver. Qui aurait cru que quelqu'un d'autre que lui oserait prétendre à la suzeraineté de sa planète. Tatooine. Son monde. Son peuple. Le seul véritablement natif des deux soleils, le seul à avoir été élevé dans cet amas de sable et à avoir grandi sous le regard bienveillant du ciel. Non, personne ne pourrait leur voler cette victoire, pas encore une fois ... Le plan était le bon, les moyens avaient été mis, il n'avait manqué qu'une heure. Avec elle, tout aurait été prêt. Tout aurait été imprenable. Mais maintenant ...

    Il vociféra des ordres à sa garde si durement envoutée, dans l'espoir qu'elle pourrait faire quelque chose de plus. Mais à vrai dire, depuis tout ce temps, depuis qu'il se laissait submerger par cette sensation d'être impuissant face à cette flotte qui massacre son peuple, l'air est devenu lourd. Chose incroyable sur planète si peu agréable à fouler, la proximité de ce Seigneur est encore plus désagréable. Avec lui vient l'envie d'en découdre, la haine profonde pour toute cette condition, la tension et la puissance d'un chef de guerre qui vous porte. Tout devient lourd, et encore plus ses propres idées claires. Il bouillonne. Il hurle. Il tente tant bien que mal. Pourtant, avec son sabre laser, il ne peut rien faire contre tous ces chasseurs, et surtout ces bombardiers qui font pleuvoir des flammes dans le désert. La mort des siens devient un calvaire dont il est le témoin involontaire, les mains liées par l'impossibilité d'agir. Pour les mener, il doit être au sol. Pour les protéger, il doit être dans le ciel. Mais s'il n'est pas là, au milieu des siens, la très fragile union qui subsiste encore dans sa troupe finira d'éclater et mettre fin à son offensive.

    La vérité, c'est qu'il a conscience qu'il a perdu. Les quelques rapports qu'il a sur la bataille spatiale laissent présager le pire. Une Frégate en perdition, une supériorité de feu, et une incapacité à communiquer avec la surface. Même de là où il est, chacun est témoin de l'incapacité manifeste de l'armée d'invasion à prendre la supériorité aérienne. Et maintenant, sous ses propres yeux, alors qu'il tente désespèremement de forcer un tusken à rentrer dans le rang, c'est un groupe de mercenaires qui se font la malle, devant lui. Et oui, même au milieu du désert on espère arriver à se sauver avec son pactole ... Ce n'est pas ce Sith qui sauvera la bataille. Du moins, c'est ce qu'ils croient. Peut-être n'auraient-ils pas dû lui tourner le dos. Peut-être auraient-ils du attendre encore un peu. Trop tard.

      « BONS A RIEN ! LA LACHETE SERA PUNIE ! » vociféra-t-il.

    D'une main tendue, l'impressionnant fils de Tatooine au regard de lave fit s'envoler un de ces traitres. L'instant d'après, le craquement dégoutant des os précéda la chute du corps désarticulé, lancé sur un autre fuyard.

      « C'EST A CAUSE DE VOUS ! TOUT EST A CAUSE DE CES FOUTUS ETRANGERS ! »

    Il avait beau essayer de se rapprocher de sa troupe, d'enfoncer ses pas avec violence dans le sable sous ses pieds, rien n'y faisait. Les mercenaires étaient en train de partir, et avec eux l'impossibilité de les arrêter. Les tusken, eux, s'abritaient autant qu'ils s'avançaient. Etalés tout autour du Seigneur Noir, qui ignorait totalement la bataille qui se déroulait si proche au-dessus de sa tête, il les observait. Tout ça pour quoi ? En voir fuir. Même les Banthas s'écartaient avec une terreur inexplicable dès que le Sith passait à proximité. Comme s'il avait fallu qu'en plus il soit maudit ... Partout où il traina son regard, il n'y avait plus que désillusion et crainte. La faiblesse était lisible, même chez ses propres guerriers. Une salve de tirs non-loin suffit à en faire trembler plus d'un, ne tirant bien là que mépris chez celui qui était venu les sauver.

      « Rassembles les clans, il faut av ... »

    L'ordre n'eut même pas le temps de trouver son destinataire, un des laquais à ses côtés. L'humain tourna son regard juste à temps pour voir le chasseur foncer à toute vitesse dans sa direction, laissant derrière lui toute une ligne de fumée dont le bruit mécanique sourd expliquait très clairement l'origine. Tout se passa si vite qu'il fut impossible de prédire l'issue inattendue de ce qui se passerait. D'une volonté de la Force, soumise à l'esprit guerrier du Maître du Nouvel Ordre Sith, le vaisseau se trouva soudainement ralenti dans sa chute. Alors que tout semblait indiquer que le chasseur percuterait le sol avec fracas et gerbes de flamme, la magie toute puissante du prétendant de Tatooine n'eut aucune difficulté à ralentir suffisamment ce qui aurait été un véritable missile pour qu'il vienne simplement écraser quelques malheureux paniqués. Le sang doré de la planète fut projeté tout autour, dans un crissement désagréable, mais ce fut tout. En quelques secondes, en un instant, il venait d'empêcher un vaisseau de réduire à néant son armée. D'une même pensée, alors qu'il n'avait cessé de se diriger vers ce qui restait du chasseur, sa main en arracha la verrière depuis la vingtaine de mètres qui les séparait. Qu'importe qu'il fut ami ou ennemi. C'était déjà un homme mort. Le pauvre pilote n'eut pas le temps de se débattre. Porté par une force invisible, il se rapprocha à toute vitesse du Seigneur Noir, en hurlant. Ce ne fut pas long. A vrai dire, ce fut instantané. Le sabre qui s'allume. La lame qui réceptionne. Deux morceaux de corps. Assez des beuglements. Assez de cette connerie.

    Gorgé de cette vie qu'il venait de prendre, il jeta un nouveau regard autour de lui, pour regarder l'étendue des dégâts. Ça et là des tuskens erraient en tentant de s'éloigner, leurs blessés sur l'épaule, pour s'éloigner du vaisseau en flammes. Plus loin, des hommes courraient sur les dunes ... à l'opposé de Mos Eisley. Et autour de lui, une garde rapprochée amputée de trois de ses membres. Tout est foutu. La débandade. Les soldats Sith, même eux, dans leurs armures rutilantes, tentant de progresser vers les formes maçonnées de la civilisation, commençaient à douter. Après tout, s'il n'y a plus de cargos, comment sont-ils censés rentrer ? Le voyage avait bien un billet pour l'aller. Mais le destin avait annoncé que le train du retour ne quitterait pas la gare. Alors sauve qui peut, pour la plupart. Et au milieu de tout ça, un Roi redevenu manant ... Il porta son regard vers le ciel, une dernière fois. Il n'y avait plus de passion qui se lisait sur son visage. Tout ça n'était qu'un vaste échec donc il devrait faire payer le prix à bien des gens. Tatooine ... Son monde ... Le quitter, encore. La queue entre les jambes. L'occasion ne se représenterait pas une nouvelle fois, quelque chose lui en offrait la certitude. Tout cela était terrible. Les sentiments qui serrèrent son estomac, un instant, furent désagréables. Assez. Rouvrant les yeux vers les deux soleils qui l'avaient vu naître, l'heure était venue. D'un message mental, il héla son futur taxi. Un dernier regard à son monde, et il tourna le dos aux tirs passèrent non-loin.




Que restait-il donc de cette fameuse offensive ? Une armée en perdition. Dans les airs comme sur le sable, les défenseurs avaient eu raison de leurs ennemis grâce au déploiement d'envergure du Jawa. La tactique aérienne fut un vrai succès, en considérant combien le Sith ne s'était pas préparé sur ce point. Impossible, donc, de gagner l'avantage dans le ciel, et encore moins de protéger des troupes au milieu d'un désert. C'est à partir de ce constat que s'achève le rêve tatooinien de Darth Krayt, dont l'armée semble totalement désemparée. Entre quelques rares qui parviennent à rallier les derniers vaisseaux en fonctionnement pour partir, et ceux qui se risquent vers la ville, malgré leurs uniformes, la débandade est sévère. Et les pertes tout autant, au milieu des impacts des bombes lancées par les bombardiers. Les tuskens, eux, repartent à leur morne existence au milieu des dunes, à contre-courant, dans l'espoir de ne plus subir tel pilonnage. Ainsi s'éteint la première armée Sith et ses espoirs de conquête, non loin des murs d'une cité spectatrice de cette défaite. Que feront ses occupants ? Une telle occasion ne se représentera pas de si tôt pour ceux qui veulent le pouvoir.

Les deux jumeaux de Tatooine, quant à eux, observaient avec la même intensité ce qui venait de se dérouler. Et c'est au-dessus de leurs têtes vers l'horizon brûlant de ce monde ensanglanté que disparait le vaisseau contenant à son bord l'envahisseur vaincu, loin de se douter que celui qui l'avait vaincu s'apprêtait à bien autre chose.


BILAN AU SOL

L'armée d'invasion Sith est mise en déroute sous les coups répétés de bombardiers et autres vaisseaux qui se battent au-dessus de la planète. Plusieurs groupes de mercenaires partent vers la ville, tout comme des soldats Sith qui essaient de perdre leur signes d'appartenance pour rallier le seul point de civilisation à proximité. Les tuskens fuient vers les dunes, quant à eux, en petits groupes.

Mos Eisley peut voir le passage de certains chasseurs vainqueurs qui semblent donner la nouvelle de la réussite. La ville reste en état d'urgence, en attendant de voir ce qu'il se passe. La troupe réunie par Drake Stark est fébrile, dans l'expectative pour savoir si aujourd'hui les choses vont vraiment changer ou non.
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By Amertume
#31969
Quand on était un agent secret, on menait une vie sortant de l'ordinaire, du moins c'était la vision qu'en avaient les gens. Ils imaginaient la vie d'espion comme aussi trépidante, bourrée d'action et de belles femmes que celle d'une star pétée de thunes. C'était un stéréotype tenace et qui, malgré tout les efforts (somme toute très relatifs) des gouvernements pour casser le mythe, force était de constater que ça n'était pas prêt de changer. C'était à double tranchant, après tout on ne pouvait qu'être rassuré de se dire que secrètement, des individus anonymes et entraînés les protégeaient, eux et leur mode de vie.

Ce qui était vrai, mais pas de la manière qu'on s'imaginait souvent. C'était le revers de la médaille: la vie d'un agent était en réalité rarement trépidante et bien plus souvent aussi banale que celle de l'épicier du coin. Même quand on était sur le terrain, on était plus souvent enfermé dans des missions de routine sans grand danger ni conséquences que lancé sur une vaste conspiration galactique. Mais parfois, on avait du bol et on voyait de l'action. Et d'autres fois, on avait un peu moins de bol, on manquait l'action mais on raflait quand même l'histoire qui va avec.

L'agent Démétrius, qui sirotait un cognac corellien dans la cantina de Mos Eisley, songeait à cet instant qu'il était probablement dans cette dernière situation, tandis que son contact, un fermier du coin, lui contait ce qu'il avait vu se produire quelques mois auparavant. L'agent acquiesçait tout en écoutant attentivement.

...Puisque j'te l'dit, c'était l'enfer qu'on aurait cru qui nous tombait d'sssus! Trône, j'ai jamais vu ça d'ma vie et pourtant c'est qu'j'en ai connu des histoires, la Mandalore qui s'bat en duel contre Arnor, les règlements d'compte entre Hutts...
Et donc, tu dit qu'il y a eu du grabuge pas loin d'ici y a pas longtemps?
Sur la vie d'mon René - c'est mon bantha ami d'cœur - j'te jure que oui. J'me lève un matin comme d'hab pour récolter les réserves des collecteurs d'humidité et v'là t'y pas que j'vois tout une chiée d'Hommes des Sables à quelques centaines de mètres qui s'préparent!
Les Tuskens, sur le pied de guerre, aussi près de Mos Eisley?
Ouais! Truc de dingue! Et attends tu connais pas la meilleure, z'étaient pas seuls, j'vois des tas d'transports qui déposent des trouffions d'partout! Purée, ça y est, y vont s'faire les Hutts ces tarés, y vont tous nous buter pour r'prendre la ville on est foutus! que j'me dit. Et v'là t'y pas qu'avec mes jumelles je r'garde au sud près d'la ville et hop, y a des gars qui s'rassemblent aussi pour affronter les autres!
Visiblement ils n'ont pas gagné sinon on ne se parlerait pas actuellement.
Nope m'sieur! Parce que les Jawas s'en sont mêlés aussi! Totalement ouais, ces tarés de pilleurs d'épaves se sont ramenés au grand complet et vas-y que j'te balance des tirs sur tout ce beau monde et vas-y que ça pète de partout! Trône, j'sais même pas comment y z'ont fait pour pas atomiser ma ferme en passant.
Tu es sûr que tu n'as pas abusé un peu de la bouteille là? Les Jawas, se battre? Tu vas me dire quoi ensuite? Que les Hutts ont bon cœur?
Hey ben d'mande aux autres si tu m'crois pas!
Je n'y manquerai pas. Et donc, au final, qui a gagné?
Les Jawas et les gars d'la ville, y z'ont été r'crutés par un type, chai pas qui, Tony Stark ou chai pas quoi qui les a m'nés à la bataille et y z'ont fait un massacre là-bas! Trône, quel bordel!
Tiens, ressers-toi une bière tu l'as bien mérité. Je reviens.

Plusieurs heures et de nombreux locaux interrogés autour d'un bon verre plus tard, il rentrait à sa planque, un habitat somme toute très banal dans l'un des quartiers périphériques de Mos Eisley. Il descendit alors dans son sous-sol secret, qui contenait une antenne de communication avec haut cryptage et tout les protocoles appropriés pour les cas de contact avec le commandement. Ce qu'il avait à dire pourrait potentiellement les intéresser. Ou pas.

    Aiguillon, ici Épervier. Le nid requiert éperon, je répète, le nid requiert éperon. Rapport de mission sur le terrain, daté à aujourd'hui, 11 ABY, agent Démétrius stationné sur Tatooine. Mission de surveillance et observation sur le territoire Hutt, rapports réguliers sur toute chose inhabituelle. On dirait que ça a pas mal bougé par ici il y a quelques mois. C'était avant que je ne fus déployé, je n'ai donc appris la nouvelle que récemment. D'après ce que j'ai pu glaner, une importante force d'Hommes des Sables et de mercenaires aux ordres de 2 individus que je n'ai pas pu identifier ont tenté un assaut sur Mos Eisley.

    Ils sont tombés sur une concentration pour le moins insolite d'habitants de la ville, de hors-monde menés par un dénommé Stark, lequel était quelques années auparavant le maître de Tatooine et, vous n'allez pas le croire, de Jawas. La bataille a été féroce et les pertes ont été lourdes mais visiblement les Tuskens et leurs alliés ont été repoussés. Ceci doit expliquer le calme étrange qui règne dans le désert, on a rapporté assez peu de raids Tuskens dernièrement. Je continue de creuser la piste à tout hasard mais elle commence à refroidir, non pas parce que personne n'en parle mais bien l'inverse.

    C'est devenu une telle légende cette bataille qu'il est presque impossible d'avoir des détails fiables en dehors des généralités. Ils sont tous en transe et visiblement, ils ne sont pas prêts d'oublier ça. Nonobstant cette bataille, on dirait que les choses n'ont pas trop bougé par ici. Fin de rapport, Démétrius, terminé.


Le rapport serait envoyé à l'Etat-major de la Nouvelle République et au Commandant Madine. Ils sauraient surement mieux que lui que faire de ces informations, pour peu qu'il y ait quelque chose à en faire bien sûr.
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