- mer. 30 août 2017 13:09
#29835
PNJ : Sabina
La silhouette dégingandée et foutrement en mauvais état du petit vaisseau filait hors de la sinistre Korriban. Enfin, elle disparaissait lentement à sa vue, enfin elle était libérée de ce monde dangereux et responsable de ses cauchemars récurrents et affreux dont elle ne se souvenait que trop bien à chaque fois qu'elle s'éveillait. Finies les visions de Bane, finie la peur de ne pas comprendre ce qu'elle voyait.
Soupirant d'aise autant que pour se libérer d'un poids qu'elle portait depuis trop longtemps, Sabina alla s'installer comme elle le put derrière le pilote. Le raider était en train de se débattre avec ces cochonneries de commandes, aussi mal en point et pas entretenues que le reste du vaisseau. Le cockpit était si étroit qu'à eux deux ils avaient du mal à y tenir.
L'homme tourna brièvement la tête vers elle, il avait enlevé le foulard qui recouvrait son visage et elle voyait distinctement les tâches de rousseur sur ses joues, les cicatrices profondes et vilaines sur ses pommettes et les dents pourries. Elle faillit en reculer de dégoût mais se contrôla. Elle avait vu bien pire durant son passé d'esclave et mieux valait ne pas éveiller les soupçons du bonhomme.
L'homme activa le pilote automatique et fit basculer son siège pour se retrouver face à elle, ses yeux bleus froids lui lançant un regard tranchant comme du silex. Il croisa les bras et détourna les yeux sur les côtés, cherchant vraisemblablement à repérer le sac qui contiendrait prétendument ses trouvailles des tombeaux de la Vallée des Seigneurs Noirs. Manque de bol...
Bon, maint'nant qu'on s'est tirés d'ce trou tu vas m'montrer c'que t'as trouvé?
J'me sentirais plus à l'aise si on s'tirait déjà du système et qu'on s'taillait ailleurs tu vois.
T'en fait pas, l'vaisseau s'dirige sur le cargo corellien YT 1200 d'mes potes et moi. Ensuite on s'tire direction Nar Shaddaa. Tu vas montrer c'que t'as ou j'vais d'voir l'faire moi-même?
Et voilà, on y était finalement, le moment qu'elle avait redouté et qu'elle aurait préféré ne jamais voir venir. Celui ou son mensonge serait éventé. Elle prit seulement alors conscience qu'en ralliant le pilleur de tombes, elle n'avait fait qu'échanger une situation délicate contre une autre. Comment allait-elle se tirer de ce mauvais pas? Elle prit un ton hésitant et légèrement désolé comme pour tenter d'apaiser l'inévitable réaction qui allait suivre sa réponse.
'Coute euh... S'est passé un truc pendant que j'me cassais d'là-bas pour t'rejoindre. T'as vu ces trucs en forme de rochers là. Ben y en a un qui a failli m'arracher la caboche, y m'a loupé mais l'a réussi à m'arracher mon sac. Celui qui cont'nait mon trésor. J'ai pus rien là.
Le silence qui suivit fut assourdissant et la rendit vraiment nerveuse. Elle craignait de l'avoir vraiment énervé au point qu'il se jette sur elle, ce qui n'aurait pas du tout été de son goût. Finalement, lentement, son expression, sans s'adoucir -faut pas déconner- devint moins rude, presque détendue. Il hocha la tête pour indiquer qu'il comprenait, toute trace de colère disparue.
Ce fut sa première erreur. Elle aurait du, à ce moment, comprendre que la colère était toujours là, simplement en train de couver de manière intense mais sans exploser. Elle aurait du se rendre compte qu'il se jouait d'elle. Mais elle ne le comprit pas.
Tu peux m'filer l'hydroclé qu'est derrière toi steuplait? Faut que j'répare un coup un truc à l'avant.
Acquiesçant, la jeune femme se retourna... Et s'écroula lorsque un formidable coup la frappa à la nuque. Alors qu'elle sombrait peu à peu dans l'inconscience, elle eut la force de relever la tête pour le voir qui la dominait de sa taille, le regard fixé sur elle, fou de colère.
T'as cru j'allais t'laisser profiter du voyage comme ça? Que dalle. Dans ma bande on s'rend tous utiles, les parasites on les lâche par-dessus bord. J't'ai d'jà prév'nu Syn en plus. C'était ta dernière chance et tu l'as grillée.
Il lui arracha le foulard qu'elle avait porté, révélant son visage et la couleur de sa peau qui montrait qu'elle n'était pas une humaine. Ses yeux brillaient maintenant d'une lueur qu'elle ne connaissait que trop bien et qu'elle avait espéré ne jamais jamais revoir dans les yeux de quelqu'un qui la regarderait.
Mais t'es pas Syn. Ooooh j'sais pas qui t'es mais c'est clair qu't'es plus bandante qu'elle. On va t'trouver un moyen de t'faire payer l'voyage en dédommagement ma belle...
Elle sombra finalement dans l'inconscience, sa dernière pensée fut de songer qu'elle aurait peut-être dû rester dans l'académie en bas.
La silhouette dégingandée et foutrement en mauvais état du petit vaisseau filait hors de la sinistre Korriban. Enfin, elle disparaissait lentement à sa vue, enfin elle était libérée de ce monde dangereux et responsable de ses cauchemars récurrents et affreux dont elle ne se souvenait que trop bien à chaque fois qu'elle s'éveillait. Finies les visions de Bane, finie la peur de ne pas comprendre ce qu'elle voyait.
Soupirant d'aise autant que pour se libérer d'un poids qu'elle portait depuis trop longtemps, Sabina alla s'installer comme elle le put derrière le pilote. Le raider était en train de se débattre avec ces cochonneries de commandes, aussi mal en point et pas entretenues que le reste du vaisseau. Le cockpit était si étroit qu'à eux deux ils avaient du mal à y tenir.
L'homme tourna brièvement la tête vers elle, il avait enlevé le foulard qui recouvrait son visage et elle voyait distinctement les tâches de rousseur sur ses joues, les cicatrices profondes et vilaines sur ses pommettes et les dents pourries. Elle faillit en reculer de dégoût mais se contrôla. Elle avait vu bien pire durant son passé d'esclave et mieux valait ne pas éveiller les soupçons du bonhomme.
L'homme activa le pilote automatique et fit basculer son siège pour se retrouver face à elle, ses yeux bleus froids lui lançant un regard tranchant comme du silex. Il croisa les bras et détourna les yeux sur les côtés, cherchant vraisemblablement à repérer le sac qui contiendrait prétendument ses trouvailles des tombeaux de la Vallée des Seigneurs Noirs. Manque de bol...
Bon, maint'nant qu'on s'est tirés d'ce trou tu vas m'montrer c'que t'as trouvé?
J'me sentirais plus à l'aise si on s'tirait déjà du système et qu'on s'taillait ailleurs tu vois.
T'en fait pas, l'vaisseau s'dirige sur le cargo corellien YT 1200 d'mes potes et moi. Ensuite on s'tire direction Nar Shaddaa. Tu vas montrer c'que t'as ou j'vais d'voir l'faire moi-même?
Et voilà, on y était finalement, le moment qu'elle avait redouté et qu'elle aurait préféré ne jamais voir venir. Celui ou son mensonge serait éventé. Elle prit seulement alors conscience qu'en ralliant le pilleur de tombes, elle n'avait fait qu'échanger une situation délicate contre une autre. Comment allait-elle se tirer de ce mauvais pas? Elle prit un ton hésitant et légèrement désolé comme pour tenter d'apaiser l'inévitable réaction qui allait suivre sa réponse.
'Coute euh... S'est passé un truc pendant que j'me cassais d'là-bas pour t'rejoindre. T'as vu ces trucs en forme de rochers là. Ben y en a un qui a failli m'arracher la caboche, y m'a loupé mais l'a réussi à m'arracher mon sac. Celui qui cont'nait mon trésor. J'ai pus rien là.
Le silence qui suivit fut assourdissant et la rendit vraiment nerveuse. Elle craignait de l'avoir vraiment énervé au point qu'il se jette sur elle, ce qui n'aurait pas du tout été de son goût. Finalement, lentement, son expression, sans s'adoucir -faut pas déconner- devint moins rude, presque détendue. Il hocha la tête pour indiquer qu'il comprenait, toute trace de colère disparue.
Ce fut sa première erreur. Elle aurait du, à ce moment, comprendre que la colère était toujours là, simplement en train de couver de manière intense mais sans exploser. Elle aurait du se rendre compte qu'il se jouait d'elle. Mais elle ne le comprit pas.
Tu peux m'filer l'hydroclé qu'est derrière toi steuplait? Faut que j'répare un coup un truc à l'avant.
Acquiesçant, la jeune femme se retourna... Et s'écroula lorsque un formidable coup la frappa à la nuque. Alors qu'elle sombrait peu à peu dans l'inconscience, elle eut la force de relever la tête pour le voir qui la dominait de sa taille, le regard fixé sur elle, fou de colère.
T'as cru j'allais t'laisser profiter du voyage comme ça? Que dalle. Dans ma bande on s'rend tous utiles, les parasites on les lâche par-dessus bord. J't'ai d'jà prév'nu Syn en plus. C'était ta dernière chance et tu l'as grillée.
Il lui arracha le foulard qu'elle avait porté, révélant son visage et la couleur de sa peau qui montrait qu'elle n'était pas une humaine. Ses yeux brillaient maintenant d'une lueur qu'elle ne connaissait que trop bien et qu'elle avait espéré ne jamais jamais revoir dans les yeux de quelqu'un qui la regarderait.
Mais t'es pas Syn. Ooooh j'sais pas qui t'es mais c'est clair qu't'es plus bandante qu'elle. On va t'trouver un moyen de t'faire payer l'voyage en dédommagement ma belle...
Elle sombra finalement dans l'inconscience, sa dernière pensée fut de songer qu'elle aurait peut-être dû rester dans l'académie en bas.
Modifié en dernier par Zeph Mathuin le jeu. 31 août 2017 13:34, modifié 1 fois.