L'Astre Tyran

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By Constantin Valdor
#31488
IDENTITE


Nom du Personnage : Constantin « Wally » Valdor
Race : Réplique Humaine et Synthétique
Âge : 18 ans si on parle de sa date de création (7 BBY), 36 ans physiquement
Planète d'origine : Nébuleuse de Minos

PROFIL


Métier :  Chasseur de primes/Mercenaire
Faction :   Neutres
Description : Physiquement bien bâti, Valdor ressemble à un Humain costaud et mesurant 1m83. Il a une barbe de 3 jours assez touffue, des cheveux mi-longs bruns et un visage faisant globalement penser à un prédateur comme un aigle notamment avec ses yeux gris perçants. Valdor porte constamment les mêmes fringues, à savoir un poncho rouge vif, une armure pare-balles (d'une résistance plutôt relative), des bottes marrons et un chapeau de cow-boy sur le crâne. Sa main gauche est entièrement bionique et métallique, il n'a jamais pris la peine de la cacher sous de la peau synthétique.

Image

Histoire : Il se passe quelque chose, il le sent. Et en même temps que cette pensée lui vient, il s'interroge sur d’où elle vient et que c'est qu'une pensée. Il ne voit pas bien, il y a cette lumière blanche éclatante qui l'aveugle. Aveugler ? Qu'est-ce que ça veut dire ça d'abord ? C'est quoi de la lumière ? Et lui, qui est-il ? C'est quoi « il » ? Pourquoi il se pose toutes ces questions ?

Ok, se recentrer, se calmer. Repense à avant, rappelle-toi. Tu t'appelles... Tu t'appelles comment tiens ? C'est une bonne question ça, tu sais qui tu es ? Tu sais pas trop non, mais tu sens que c'est important de répondre à la question. Tu as un genre de flash d'un coup, tu revois un homme au teint olivâtre typique de qui passe trop son temps enfermé dans une pièce. Tu notes que tu déduis ça avec une absolue certitude comme s'il n'y avait pas matière à douter. Pourquoi tu doutes pas d'abord ? Comment tu peux savoir ça mais pas ton nom ?

Ton nom oui, c'est ça. Te recentrer. Recommencer. Te rappeler. Donc tu te rappelles ce gars qui est penché sur un holoterminal. Il étudie des données qui parlent de « conceptualisation et simulation de l'intelligence humaine dans un réceptacle synthétique ». Aucune idée de ce que ça veut dire mais ça a l'air important. Tu penses que ça doit avoir un rapport avec toi. Donc il est là ce gars et il a l'air occupé. Tu essaies de pencher la tête pour mieux voir ce qu'il fait mais tu te rends alors compte que tu n'as pas de tête. C'est curieux. Tu arrives pourtant à voir non ? C'est quoi le problème ?

Ah d'accord, en fait tu n'es encore qu'un simple processeur logique, la version bêta avant qu'on te transforme en un noyau de données qui servira de cerveau pour l'étape suivante. D'accord d'accord. Tu n'as pas la moindre idée de ce que tout ça veut dire mais tu sens que c'est important. Bon, tu as donc élucidé une partie du mystère de qui tu es en un sens. Ça, c'est donc un de tes premiers souvenirs d'avant que cette lumière ne t'aveugle. Et maintenant ? Tu as l'impression que tu ne devrais pas pouvoir te souvenir de ça. M'enfin si ils voulaient pas que tu t'en souviennes, fallait pas le laisser dans ton noyau de données hein.




Ah bon sang, cette lumière t'irrite les yeux, elle te fait mal à la tête, tu détestes ça. Tu ne comprends pas pourquoi on t'inflige ça. Et puis d'un coup la lumière disparaît et tes yeux s'habituent à la lumière réelle et tu commences à distinguer les détails du décor environnant. Tu es dans une pièce un peu sombre avec tout un tas de machines complexes partout autour de toi. Tu te rends compte que tu es dans un genre de sarcophage et que tu as des espèces de fils qui sont reliés à toi un peu partout. Y en a 2 plantés dans tes joues et oh tu en sens d'autres sur tout ton corps.

Alors ça c'est pas banal, tu as un corps ! Tu ne sais pas trop ce que ça veut dire mais tu es à peu près sûr que c'est une bonne chose. En fait rien qu'en y songeant, tu te rends compte que tu fait bouger légèrement les doigts de ta main gauche. Tu trouves ça amusant, tu te mets à sourire sans savoir pourquoi. D'ailleurs tu sais même pas ce que ça veut dire, sourire. Tu supposes que c'est une bonne chose, toi ça te plaît en tout cas. Tu te rends alors compte que toute ta main et ton épaule droite sont recouvertes d'une texture toute rose alors que côté gauche c'est dans un genre de métal argenté.

Tu entends finalement des jurons surpris. Tu tournes la tête sur le côté pour voir l'homme au teint pâle et son collègue, ils te regardent. Tu arrives à comprendre qu'ils sont surpris de voir que tu es réveillé, conscient et que tu arrives à bouger. Ils semblent vraiment agités par la nouvelle, c'est bizarre, ils devraient être contents non ? C'est une bonne chose en principe, si tu en crois ta base de données, on appelle ça une naissance, tu as même trouvé un synonyme : « éveil ». C'est joli et ça sonne bien. Pourtant l'homme s'arrache les cheveux comme si tu avais fait quelque chose de mal. Tu as fait quelque chose de mal ?




Le blanc complet. Tu ne sens rien, tu n'entends rien, tu ne vois rien. Et pourtant, tu es conscient de tout ça. Tu sais que tu ne peux rien faire ni voir alors que toujours d'après ta base de données, tu devrais être « dans les vapes ». Quelque chose t'échappe dans tout ça. Tu es quoi finalement ? Et c'est quoi ton nom ? Comment tu t'appelles ? Faut que tu t'en souviennes, c'est très important ! Tu fouilles ta base de données et tu extirpes un nom, tu ne sais pas trop ce que ça veut dire mais le son te plaît illico quand tu le prononces en silence dans ta tête.

Wally. Tu t'appelles Wally.

Nouveau souvenir, nouveau décor. Cette fois-ci tu es éveillé, tu as de nouveau ton corps, tu es debout hors de ton sarcophage et complètement nu. Tu ne sais pas du tout ce que veut dire le concept de nudité, visiblement ça n'a pas l'air de déranger tes créateurs alors pourquoi ça devrait l'être pour toi ? Tu es immobile, tu les vois t'observer, te détailler, t'analyser sans broncher. Ils ont l'air de te considérer comme un genre de sujet d'expérience.

L'idée ne te fait pas plaisir. C'est une pensée rebelle et fugitive qui passe comme un coup de vent dans ta tête avant de disparaître. Tu l'as complètement oubliée, comme ça, d'un coup. Tu entends tes créateurs, ils semblent satisfaits mais parlent de faire quelques retouches avant de passer à la suite. Avant que le noir revienne te prendre, tu as le temps d'apercevoir sur leur holoterminal des schémas techniques qui détaillent ton corps. Ils sont placés face à ceux d'un autre individu dont tu arrives à voir vite fait la photo.

C'est une femme de grande taille, blonde et visiblement aussi athlétique que toi. Qui c'est ? Elle est comme toi tu crois ? Alors ça fait d'elle un genre de... C'est quoi déjà le terme approchant ? Rah, ton noyau n'arrive pas à trouver. Tant pis, va falloir attendre qu'ils pensent à y intégrer plus de données pour que tu fasses une recherche. Espérons qu'ils vont faire ça rapidement, ne pas pouvoir déterminer, ça t'irrite. Tu refermes alors les yeux sans y penser, ils t'ont ordonné de te mettre en veille, ou ils t'ont désactivé, tu sais pas trop.




Rebelote, on se réveille une nouvelle fois. Tu ne comptes plus le nombre de fois ou tu as dû te réveiller pour un nouvel examen. Tu te demandes bien ce qu'ils veulent inspecter cette fois. Ils ont pourtant déjà tout regardé en toi. Ils ont bien vu que tu étais une superbe réussite du projet. Ta base de données a subi beaucoup de mises à jours et d'améliorations. Tu arrives désormais à comprendre la plupart des concepts sociétaires, tu assimiles rapidement les langages raciaux, tu es même capable de décrypter le langage corporel et on t'a appris à en simuler la plupart.

Mais tu continues de te poser la question sur le nom de cette blonde dont tu avais vu l'image il y a... Tu sais pas trop combien de temps, ton horloge interne ne fonctionne pas pour l'instant, à dessein tu présumes. Tu as finalement trouvé le mot qui la définissait peut-être pour toi. « Sœur ». Tu aimes comment ça sonne dans ta tête même si tu ne comprends pas les subtilités que ça implique. Ton intelligence doit encore se construire et se développer mais Thrumble est confiant.

C'est encore une nouvelle inspection. Cette fois tu te sens vraiment vivant, même si le terme est un peu flou pour toi. Tu as conscience des composants qui ont été utilisés pour te concevoir. Un squelette en pollyalliage qui te permet de tromper les scanners et passer pour un être vivant lambda. Des cellules de peau clonées qui créent l'illusion que tu es un être humain. Tes organes internes constituées de biofibres pour simuler de vraies cellules organiques. Et ton module cognitif est une vraie merveille, pour un peu tu te croirais humain.

Bon après tu n'as pas vraiment de cadre de référence c'est sûr, c'est donc difficile de l'affirmer comme une vérité universelle. Mais si Thrumble et son collègue t'ont mis tout ces mots dans la tête c'est que c'est vrai non ? Ce que tu trouves dingue c'est tes capacités visuelles et olfactives. C'est incroyable, tu arrives à entendre une mouche dans la pièce voisine alors que le vacarme dans le labo ou tu te trouves est infernal. Et là tiens, regarde, de l'eau contre les vitres blindées de la structure. Comment tu peux voir ça et en déduire que c'est l'humidité extérieure qui est responsable de la formation de cette eau ?

En tout cas tu assures dans les exercices physiques. Ils t'ont fait subir toute une batterie de test, tu arrives à soulever des trucs lourds, des machines qui pèsent plusieurs dizaines de kilos tu les prends d'une main. Tu es aussi vraiment doué avec les armes mais pas toutes. Visiblement c'est surtout les armes de poing qui ont ta préférence même si tu ne comprends pas bien pourquoi. Oh d'après les tests, tu assures avec quasiment tout type d'armes comparé à des vétérans d'après ce qu'en disent tes créateurs, mais tu as comme l'impression qu'ils sont déçus de tes résultats.

Tu as le sentiment que tu devrais en être attristé mais c'est pas le cas. Tu ne ressens rien en fait. Ils t'ont déjà fait subir toutes sortes de tests de douleurs divers et tu n'as quasiment eu aucune réaction à chaque fois. C'est comme un vide qui résonne en toi à chaque fois, tu as l'impression d'entendre une petite voix qui te hurle que c'est pas normal que tu réagisses à rien. Tu ne lui réponds pas, qu'est-ce que tu pourrais lui dire ?

Tu t'appelles Wally. C'est ton nom.




Aujourd'hui est un jour pas comme les autres. On t'a dit que dorénavant tu allais servir l'Empire. On t'a déjà briefé sur ta première mission. Ta cible est un Moff ripoux. Il a accepté de l'argent en grande quantité de la part d'un syndicat du crime dont tu ne sais rien mais qu'on t'a décrit comme barbare et maléfique. Tu es là pour t'assurer qu'il n'acceptera plus jamais rien. On t'a donné ton identité pour l'approcher : tu es Constantin Valdor, un chasseur de primes qui est là pour répondre à un appel de la part du Moff. Tu es censé négocier pour un contrat qu'il a placé secrètement sur un rival gênant.

Ça va être facile, suffira juste de jouer le jeu jusqu'à ce que tu te retrouves tout seul en face à face dans son bureau. Là, tu le descendras tranquillement, tu repartiras comme si de rien n'était et hop, mission accomplie. L'assistant du Moff demande à contrôler ton identité avant de te laisser passer. Tu lui tends tes papiers qui attestent de tes permis de chasse, tu es sur la liste des chasseurs tolérés par l'Empire. Petit cadeau des Renseignements pour tes débuts comme agent. Tu es amusé par la ressemblance entre toi et ce fameux Valdor, tu as vu une image de ce gars quand tu as été déclaré opérationnel.

Tu penses que la ressemblance est volontaire même si tu ne vois pas bien pourquoi on a voulu faire de toi un sosie. Tu es censé être unique d'après tes concepteurs non ? Ils ont dit que tu étais le seul qu'ils avaient crée. Pourtant tu sais qu'ils mentent, tu te souviens de la blonde. Ça ne te choque pas plus que ça. Tu as tes ordres, on te dit d'agir et tu agis. Pour l'Empire. L'assistant te laisse finalement entrer dans le bureau du Moff. Ils t'ont pris tes armes avant de te laisser passer évidemment mais c'est pas ça qui va t'arrêter.

Ton cigare est toujours entre tes dents, tu apprécies le concept de fumer, ça te procure une satisfaction indescriptible. Même ton module Verbobrain AA1, conçu pour te conférer une grande intelligence sans t'entraver avec le principe d'émotions, n'arrive pas à virer cette sensation de félicité. En fait, tu as découvert que la seule émotion que tu arrives à ressentir ou du moins simuler, c'est celle du travail bien fait. Le Moff te regarde sans cacher le dédain qu'il a pour les gars dans ton genre, quant à toi tu t'en fous complètement. Tu sais bien que son opinion n'a aucune importance. Il a trahi l'Empire et on t'a indiqué que c'était le pire crime concevable. Aucune pitié.

Alors qu'il commence à énoncer le problème qu'il veut que tu résolves, il t'apparaît que l'occasion est toute proche. Ta fenêtre d'opportunité va arriver dans les secondes à venir, prépare-toi. Il a fini, il parle maintenant de combien tu auras si tu fait bien ton boulot. Quelle ironie, ton boulot tu vas justement bien le faire sous peu. Tu prends quand même une seconde pour songer à ce qui se passerait si tu acceptais de jouer le chasseur, laisser tomber les ordres et vivre la vie qu'on t'a apposé pour l'occasion. Sûrement que ça serait plaisant, si seulement tu pouvais songer à désobéir. Mais c'est pas le cas, tu es un soldat loyal, c'est ce qu'on t'a dit.

Ces idiots de la sécurité pensent qu'il faut une arme pour tuer un Moff. Ils n'ont pas pensé que tu étais parfaitement capable de te débrouiller sans. Tes réflexes sont bien supérieurs à ceux d'un humain lambda aussi c'est sans difficulté que tu bondis par dessus le bureau du Moff pour venir le saisir à la gorge de ta main synthétique, verrouillant tes doigts sur son cou flasque et si fragile. Les ordres ont été clairs, il ne doit pas y avoir de trace visible. Tu ouvres alors la bouche, sortant la minuscule capsule contenant le poison conçu par les scientifiques des Renseignements que tu gardais cachée sous ta langue depuis plusieurs heures.

Ta main droite prend la capsule, l'ouvre et l'enfourne dans la bouche de la cible de force. Le bougre se voit finalement obligé d'avaler, ta main continue de l'empêcher de bouger ni même de recracher la capsule. Cela prend quelques minutes pour agir mais au fur et à mesure du temps qui passe, ses mouvements se font de plus en plus incontrôlables puis faibles, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Tout ce temps tu restes là, calme, à le regarder agoniser en silence. C'est avec une curiosité détachée que tu as vu la lueur dans ses yeux s'atténuer puis s'éteindre. Alors c'est ça qu'on appelle mourir ? On débranche la machine et il n'y a plus rien ? Intéressant, tu te demandes si ça fonctionne pareil pour les droïdes.

Tu laisses le corps glisser tout doucement le long du mur contre lequel il était plaqué. Il n'y a aucune trace et pas de témoin, les caméras du bureau ayant malencontreusement subi une avarie quelques minutes durant, ça arrive quand on n'entretient pas le matériel. Tu pirates sans difficulté son terminal personnel et tu rafles la totalité des infos compromettantes qu'on t'a demandé d'obtenir puis tu sors du bureau comme si de rien n'était. Il est temps de repartir au bercail et annoncer la réussite de la mission.

Ils vont être contents de toi. Ils vont te dire « bon travail Wally. »




Les années passent, les missions secrètes aussi. On t'envoie souvent voire toujours faire le sale boulot. Ta fausse identité est devenue réelle, tu assumes un boulot de chasseur de primes quand les Renseignements ne t'appellent pas. C'est autant pour protéger ta couverture que pour rester dans le circuit que tu fait ça. Pour toi c'est pareil, les 2 boulots exigent de toi que tu traques et tues ou captures des coupables. Pas une fois tu n'as remis en question les ordres qu'on t'a donné. Tu fait ce qu'on attend de toi et tu es content de réussir à chaque fois. Il y a bien des moments ou c'est plus tendu que d'autres mais dans l'ensemble tu te débrouilles très bien.

Tu as reçu une nouvelle mission, potentiellement la plus difficile de ta longue carrière. Il paraît que la Rébellion commence à prendre une sacrée ampleur. Tu en as entendu parler durant tes passages aux Renseignements et à la Guilde des chasseurs de primes. Visiblement, ces types ne font pas dans la dentelle et ils donnent des sueurs froides à tes maîtres. En ce qui te concerne, tu t'en fiches. Tu obéis, point. Et ce qu'ils t'ont ordonné de faire peut potentiellement faire assez mal à ces Rebelles pour qu'ils arrêtent leur délire. On t'a ordonné de trouver et descendre Crix Madine, un des membres du haut-commandement rebelle.

Il paraît qu'il a été repéré sur Corellia d’où il est originaire. Selon toi c'est un peu idiot de rester sur son monde natal quand on est traqué par tout l'Empire, mais il a surement ses raisons. Il va falloir t'attendre à ce qu'il soit difficile à débusquer, et encore plus à atteindre, l'homme a une réputation et ne se balade surement pas sans protection. Un défi comme tu les aimes. Premièrement, rencontrer l'Opérateur sur place pour en apprendre plus, ensuite tu aviseras.

Tu as eu tes infos, Madine doit rencontrer un membre de la cellule rebelle corellienne au musée de la gloire dans le centre-ville. C'est ta chance de l'avoir. Tout est déjà organisé, tu as placé les charges de démolition aux endroits stratégiques du bâtiment. Tes supérieurs ont dit que les méthodes les plus extrêmes étaient autorisées pour l'opération étant donné la nature de ta cible et son importance. Si ça peut permettre d'envoyer un message fort à ses ennemis, l'Empire ne rechigne jamais aux dégâts collatéraux. L'idée de devoir détruire tout un bâtiment rempli du passé historique et de personnes probablement innocentes ne t'a pas échappé mais ne t'a pas non plus touché un seul instant. C'est la guerre.

Tu es toi-même à l'intérieur, occupé à guetter l'arrivée de la cible. Tu as déjà repéré l'homme supposément de la rébellion. En temps normal tu l'aurais cueilli pour l'amener en interrogatoire mais cette fois c'est différent, pas de quartier ni de finesse. Tout ces gens qui se promènent et admirent des morceaux de roche, des tableaux, des sculptures, ça te laisse froid. Tu restes continuellement perplexe quand tu observes les organiques autour de toi. Ils ne se rendent pas compte à quel point ce qu'ils font ne sert à rien ?

Les minutes passent et la cible ne semble pas pressée de venir au rendez-vous. C'est curieux, tu commences à songer que l'opération a été éventée ou qu'ils ont peut-être modifié leurs plans. Ce serait pas surprenant, ils doivent être très méfiants s'ils veulent échapper à l'Empire. Peine perdue, ils n'arriveront pas à leurs fins cette fois. C'est alors que tu songes à décamper pour prévenir l'Opérateur que tu vois 2 hommes s'approcher du rebelle. Aucun n'est ta cible, ce qui contrarie ta mission et toi par la même occasion.

Alors que tu songes à tout faire péter quand même, plus par dépit et par orgueil professionnel froissé, voilà qu'ils quittent le musée. Tu les suis à distance raisonnable en prenant garde de ne pas te faire repérer, ils vont surement t'amener à ta cible. Les dédales de rues se succèdent, les hauts immeubles laissent place aux bâtiments de quelques étages puis de simples domiciles de petite taille. Voilà qu'ils entrent dans un genre de baraque tout ce qu'il y a de plus normale. C'est ta chance, tu n'as repéré aucun autre type alentour ni de sentinelle. Ils doivent croire qu'ils sont trop intelligents et que personne ne peut les voir. Amateurs, cette erreur va vous coûter cher les gars. Sortant ton arme, une grenade sonique à la main, tu approches sans un bruit de l'entrée puis, d'un coup de ton bras gauche synthétique, tu entres par effraction et lance la grenade qui vient exploser.

Ils doivent être sonnés, c'est le moment de les allumer et récupérer Madine. Alors que tu commences à tirer, tes sens améliorés te confortant dans ta certitude que tu es face à 2 ou 3 gars, voilà que les tirs fusent contre toi, te touchant en plusieurs endroits sur le torse et les jambes. La douleur ne te touche ni ne te ralentit, elle n'a aucun effet pour toi mais en revanche, lorsque tu sens que l'un de ces types se jette sur ton dos, les choses se compliquent.

Un vicieux coup du plat de ta main gauche métallisée plie en deux le bougre qui grogne de douleur, te laissant le temps de te retourner pour le prendre en otage, ils ne tireront pas sur leur pote pas vrai ? Une avalanche de tirs paralysants sur ton bouclier de fortune te convainc finalement du contraire. Malheureusement ils ont réussi à te toucher et alors que tu envisages sérieusement l'idée de fuir, ils recommencent à t'allumer. Tu t'effondres par terre et tu sombres dans l'inconscience.




Tu te réveilles dans un endroit entièrement sombre mais tu arrives quand même à distinguer quelque chose, des silhouettes, certaines humaines, d'autres aliens. Ils murmurent entre eux mais si bas que même toi tu n'entends pas. Tu vois l'un des humains se rapprocher et comprend qu'il t'observe depuis une vitre. Tu le reconnais sans peine, c'est Madine. Ta cible. Merde, ils t'ont eu ces rebelles. Comment c'est possible ça ? Comment t'as pu te faire avoir aussi facilement ? Comment tu vas pouvoir te sortir de là ? Tu ne sais même pas ou t'es et visiblement ils t'ont bien entravé comme il faut, tu n'arrives même pas à bouger tes doigts.

Ça sent mauvais tout ça. Qu'est-ce qu'ils vont te faire maintenant ? Tu crois qu'ils veulent te disséquer ? Ou peut-être voir ce que tu as dans la tête ? Si ça se trouve ils ont déjà tout appris sur toi et ils savent que tu es un agent de l'Empire. Tu viens peut-être bien de trahir tes chefs. C'est quoi la suite ? Ils vont te tirer une balle dans le crâne ? C'est ça que les organiques appellent la peur ? Tu te rends finalement compte que non, tu ne veux pas mourir. L'idée t'es insupportable. Tu as encore beaucoup à faire, ça ne peut pas finir comme ça.

Mettez-le en veille et envoyez-le à l'un de nos centres secrets du Projet. Nous n'avons pas de temps à lui consacrer pour l'instant mais un jour prochain, il nous sera utile.

Tu as entendu clairement ces paroles. C'est Madine qui vient de dire ça à ses gars, surement des scientifiques et des ingénieurs. Mais qu'est-ce qu'il veut dire là ? Qu'est-ce que ça signifie pour toi ? Ils vont te faire quoi ? Tu essaies de te débattre, de protester, de te libérer mais c'est vain. Tu ne peux rien faire. Tes yeux se ferment et ta conscience reflue jusqu'à ce que finalement tu ne sentes plus rien. Tu dors. Ta dernière pensée avant le lever de rideau s'attarde sur cette blonde que tu n'as jamais pu oublier.

Wally. Tu t'appelles Wally. N'oublie pas ça, c'est important.




Tes yeux s'ouvrent. Tu... Tu es qui toi déjà ? Tu te souviens ? Attends... Tu es... Ah oui ça te revient. Wally, c'est ton nom. Mais ou es-tu ? Et qu'est-ce que tu fait là ? Tu ne te souviens plus, le dernier souvenir que tu as c'est celui d'un type au regard sévère qui parle mais tu n'arrives pas à entendre ce qu'il dit ni le déchiffrer, tu as comme un vide. Et c'est tout. Impossible de te rappeler de ce qu'il y a eu avant. Tu es pourtant certain qu'il y a eu autre chose avant tout ça, c'est bizarre.

Tu détailles un peu l'endroit ou tu es, ça ne ressemble pas à celui ou tu avais aperçu Madine avant qu'on te mette en veille. Tu n'as aucune idée d’où c'est, on dirait d'après l'analyse rapide du coin que c'est un genre d'entrepôt abandonné. Mais ou es-tu enfin ? C'est quoi l'histoire ? Pourquoi il t'a pas débranché ce Madine ? Il est bête ou quoi ? Il doit bien se douter que te remettre en liberté, ça va forcément mal finir, tu vas pas lâcher l'affaire comme ça, si ? Attends une minute.

Tu es sur Nar Shaddaa là, ça te revient. Tu t'appelles Constantin Valdor, chasseur de primes. Ouais, c'est bien ça. C'est ton boulot et tu l'aimes ce boulot. Alors quand tu auras fini ta mise à jour et ta remise en forme, tu pourras sortir de ce trou pour faire ton devoir. Dehors ça chauffe, on a besoin de toi Wally.

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 Valdor est issu du programme de création des DRH, ou droïdes de réplication humaine, des androïdes fruits d'un mélange de biotechnologie et de cybernétique crées par l'ingénieur Massad Thrumble et l'Ingoian Simonelle, sur commande des Renseignements Impériaux à l'époque du règne de l'Empire. La création la plus tristement connue du programme est Guri, l'assistante personnelle du décédé Prince Xizor. Thrumble continua malgré le départ de son collègue de tenter de créer d'autres répliques et Valdor fut l'une des quelques créations. Son modèle physique est basé sur celui d'un chasseur de primes du même nom qui travaillait pour l'Empire à l'époque, son nom de droïde étant Wally.

Bien que conçu sur le même modèle que Guri, Valdor ne dispose pas de la totalité de ses améliorations. Il n'a par exemple pas les sens aussi aiguisés qu'elle bien qu'ils soient légèrement supérieurs à ceux d'un humain, ne maîtrise pas divers arts martiaux en dehors de techniques de combats de base et son propre style bourrin et a une préférence particulière pour les armes de poing, méprisant l'usage de toute autre arme malgré sa connaissance d'une majorité d'entre elles.

Tout son bras gauche entièrement synthétique est parfaitement visible pour quiconque le regarde car pour une raison mystérieuse, son créateur n'a jamais estimé nécessaire de le recouvrir de la même matière que le reste de son corps. En dehors de ça, Valdor dispose d'améliorations notables de ses performances et ressemble à s'y méprendre à un humain dans la fleur de l'âge.

Utilisé par les Renseignements Impériaux qui avaient financé le projet de Thrumble, Valdor a été utilisé de longues années durant par ces derniers pour assurer la sécurité de l'Empire et la volonté de ses maîtres sans jamais se questionner ni remettre en question ses ordres. En parallèle des opérations impériales, il a endossé le rôle et l'identité de celui dont il copie les traits pour disposer d'une couverture officielle et parce que pareille position ne pouvait qu'être utile de toute façon à l'Empire.

Cela a duré de longues années jusqu'au jour ou une mission sur Corellia durant laquelle il devait abattre Crix Madine durant une réunion secrète des rebelles a mal tourné pour lui. Capturé, sa nature réelle a fini par être découverte par les rebelles. Ceux-ci, reconnaissant en lui une ressemblance avec leur Projet Leurre abandonné faute de moyens alors que leur lutte coûtait cher, ont décidé plutôt que de le détruire et l'envoyer à la casse, de le mettre « en pause », manquant toujours de moyens mais Madine décelant en lui un réel potentiel.

Valdor s'est finalement réveillé en +11 ABY sur Nar Shaddaa, dans un entrepôt désaffecté. Sa base de données a été effacée de tout ses souvenirs pré-mise en veille, l'empêchant de se rappeler de ce qu'il a fait bien qu'il ait conservé la majeure partie de ses réflexes et capacités. Il ne sait pas du tout pourquoi ni comment il s'est retrouvé là mais ne semble pas en être gêné le moins du monde. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il a du boulot et qu'il va falloir s'y mettre.

Psychologie : Comme sa « sœur » Guri, Valdor est intelligent et dispose d'une grande capacité d'apprentissage grâce à son module cognitif. Le revers de la médaille c'est qu'il ne ressent absolument aucune émotion. Tout ce qu'il voit le laisse parfaitement froid dans la majeure partie des cas et s'il fait mine d'être triste, content, enthousiaste ou autre, c'est parce qu'il identifie cette réponse émotionnelle comme la plus crédible dans la situation ou des organiques sont en sa présence.

La seule chose qui manifeste en lui quelque émotion, outre celle du travail accompli comme il faut, ce sont les cigares qu'il aime à fumer constamment. En dehors de ça, Valdor est calme, discipliné, analytique, professionnel. C'est un tueur sans pitié qui ne fait montre d'aucune rage ni haine. Il fait ce qu'on lui dit de faire ou ce qu'il veut faire parce qu'il n'a aucune raison de ne pas le faire. Toute réaction qu'il peut avoir n'est motivée que par la volonté de ne pas sembler étrange ou décalé. Il n'oublie jamais sa mission primordiale : infiltrer, convaincre, localiser, détruire.

INVENTAIRE


Crédits :  2 000 Cr'
Arme :  DL-44
Equipement : /


CARACTÉRISTIQUES

Type : Cargo léger YT-1300
Nom : Le Bonneteau
Classe : Cargo

DETAILS

Taille : 27 mètres
Équipage : Nope
Soute : Emport de 6 passagers
Armement : 2 canons lasers légers
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By Impartialité
#31494
Salut à toi et rebienvenue.

Ainsi donc part Han Solo pour laisser place à un autre pistolero de cette Galaxie. Ton choix semble mûri, il n'y a donc rien à y redire. L'histoire et son récit est très intéressant, c'est assez rafraichissant et une bonne manière de souligner tout le particularisme d'un tel personnage. Il ne reste désormais qu'à voir si tu vas réellement réussir à trouver ta place avec un personnage comme celui-la ou non, mais ça c'est ton affaire.

Ce sera donc une validation, et un début de jeu pour toi. Tu connais les règles économiques et celles sur les reroll, je ne te les réexplique pas.

Bon jeu à toi !
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By Constantin Valdor
#31499
Fiche Chasseur de Primes


Nom : Constantin "Wally" Valdor

Guilde d'affiliation :
[X] Guilde des Chasseurs de Primes
[ ]Autre guilde (préciser : …...........)
[ ]Free-lance

Classe CdP :
[X] Classe C
[ ] Classe B
[ ] Classe A

Secteur d'Opération :
  • Territoires de la Nouvelle République
  • Territoires Impériaux

Permis en poche :
  • PIMP (Permis Impérial de Maintien de la Paix)
  • PHR (Permis d'Habilitation de la République)
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