L'Astre Tyran

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Situé à l'intersection de la voie Hydienne et de l’Épine Corellienne Terminus est un monde aussi stratégique que mystérieux. Le ciel de la planète est rempli de vaisseau en provenance de l'espace sauvage et des régions inconnues, et Terminus est l'endroit idéal pour s'approvisionner en marchandises exotiques et en technologie de pointe.
Gouvernement : Neutre
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By San Kun
#31958
Son écoute de la Force durant le voyage en hyperespace avait été bénéfique, comme à chaque fois. San Kun s’était rendu compte que s’il n’arrivait pas à discerner distinctement chaque individu qui communiquait avec elle, il était très présent. Il arrivait a se distinguer lui même. Amusant non? Pas dans le cadre où à la poursuite d’un sensitif très puissant, ce dernier était capable de l’identifier, ou au moins de le repérer dans un environnement local. Il se concentra pour se projeter dans le passé, lors d’une de ses leçons avec Maître Ikryt et Maître Vos.

***


Vos - Puis que je te dis que c’est peine perdue. On ne cache pas quelque chose de gigantesque!

Ikryt - Il y a “caché des yeux”, et il y a “caché des autres sens”. Se rendre invisible aux yeux des autres manipulateurs de la Force a sauvé nombre des nôtres après l’ordre 66.

Vos - Comment voulez vous dissimuler quoi que ce soit quand on mesure quatre mètres?

San Kun - Maître Ikryt. Maître Vos. Bonjour. La leçon n’est pas reportée?

Ikryt - Non, bien sûre que non San Kun. Quinlan et moi sommes en désaccord sur la faç… Oh! C’est un pâté de carpe d’Alderaan?

San Kun - Oui! Un producteur en avait en stock aujourd’hui, et tout naturellement, le plaisir de le préparer ne vaut que votre plaisir à le déguster.

Ikryt - Merci beaucoup San Kun.

San Kun - Voici pour vous, maître Vos.

Vos - Du whisky Correlien? Amusant.

San Kun - Oui, un négociant en spiritueux est descendu sur le marché près du capitole. Il avait plusieurs bouteilles à vendre, exceptionnelles. Celle là a vingt ans d’âge.

Vos - Ce serait p’tet bien de commencer l’entraînement.

Ikryt - Mhh… Mhhh… Slurp. Le maître se léchait très élégamment les babines. Installe toi sur ce pouf San Kun. Aujourd’hui nous allons t’apprendre à devenir à invisible.

L’Anx obéit, le Pouf, peut habitué aux êtres gigantesques, s’affaissa sous son poids conséquent. Maître Vos ferma les yeux, en position de méditation.

Ikryt - Le principe est que tu dois de mêler à ton environnement pour disparaître aux yeux de des manipulateurs de la Force.

Vos - Quoi?

Le Kiffar ouvrit les yeux et regarda San Kun, suspicieux.

Vos - Où as-tu appris à faire ça?

San Kun - Les cave du Temple possèdent encore beaucoup de trace de placer. S’y déplacer nécessite une certaine discrétion pour ne pas déranger les âmes en peine.

Ikryt - Mmmh… il est vrai que beaucoup d’âmes tourmentées rôdent encore sous nos pieds. Elles s’apaiseront avec le temps.

Vos - Bon… ben du coup, le créneau avec San Kun, on en fait quoi?

Ikryt - Peut-être pourrions-nous déguster cet excellent Whisky Correllien qui t’a été offert?

Vos - Non, j’ai plutôt une autre idée!

Il sauta de son pouf pour tourner autour de San Kun avec un sourire narquois. Il avait l’air d’avoir une idée qui l’amusait beaucoup, mais qui devait également être intéressante pour que maître Vos y mettent autant d’énergie. Il se concentra, et en une fraction de seconde, un deuxième maître Vos apparut dans la pièce. C’était, dérangeant. Du deuxième Vos émanait exactement la même aura, le même charisme. Les deux silhouettes rayonnaient de la même façon au sein de la Force. San Kun savait qu’il y avait là un flux dans la Force qui reliait les deux personnages. L’ascendance du flux était indéterminable.

Vos - Tu as eu le temps de comprendre comment j’ai fait ça?

San Kun - Vous êtes d’une grande rapidité dans les tâches que vous réalisez avec l’aide de la Force. La fugacité de cette action n’a d’égale que son incompréhension.

Irkyt - Recommencez maître Vos. Plus lentement cette fois, afin que San Kun puisse apprendre.

L’alter égo du Kiffar se désagrégea aussi facilement qu’il était apparu. Puis, San Kun se focalisa sur la présence dans la Force de maître Vos. Il regarda également la façon dont Elle réagissait à ses demandes, dont elle réagissait autour de ce maître Jedi. C’était parfaitement coordonné. Les mécanismes qu’il utilisait commençait à se discerner. Il maîtrisait très bien son rapport à la Force. Ou bien était-ce la Force qu’il maîtrisait? Non, on ne maîtrisait pas la Force. On parlait avec elle, on lui demandait, mais on ne lui ordonnait pas.
San Kun se concentra pour lui demander de dupliquer sa propre image, d’abord au sein de la Force, afin de tromper les sensitifs. Les deux maîtres acquiescèrent.

Ikryt - Tu me sembles être sur le bon chemin.

Au moins, ils sentaient que quelque chose se passait. Une fois que son profil et que son image étaient bien définis au sein de la Force, il essaya de faire en sorte que cela soit également vrai pour les non sensitifs. La Force bougea et s’actionna timidement. Alors San Kun demanda d’une autre manière, et de le jeu continua. Il avait fermé les yeux, et n’avait aucune idée du résultat de son exercice.

Vos - C’est bien… par contre si tu pouvais l’habiller…

À côté de San Kun se tenait un autre San Kun, nu, assis de la même manière que lui en tailleur, flottant dans le vide. Il resta concentra pour tenir l’illusion. Il la fit bouger. Son reflet déplia ses jambes pour se lever, et se servir un verre d’eau. Devant le bar à eau, sa main traversa le verre et la cruche qu’il essayait de saisir. Le Chevalier fronça les sourcils, et utilisa ses sens télékinésiques pour se faire mouvoir les objets tout en ayant l’impression que l’illusion s’en saisisse. Cela marcha une seconde, puis les objets tombèrent et l’illusion s’estompa.

Ikyrut - Eh bien pour une première fois, ce n’est pas trop mal.

Vos - Tout va bien San Kun?

San Kun - Oui… l’exercice demande beaucoup d’effort, sur beaucoup de plans à la fois.

***


La réponse de Corruscant lui parvint lorsque le Geejaw sortit d’hyperespace, à la périphérie de Terminus. C’est la voix de maître Morellion qui sortit des enceintes, tandis que le message se diffusait.

Morellion - Chevalier Kun, lorsque vous recevrez ce message sachez que j'arrive de Coruscant avec un groupe de Ranger Antarien ainsi que Maître Vos. N'engagez pas un combat téméraire face à Maître Windu. La priorité du Nouvel Ordre Jedi est de se reconstruire, votre mort n'aiderait en rien. Notre seconde priorité est de protéger la Galaxie, aussi nous aviserons sur place en fonction de l'attitude de Maître Windu.
Que la Force soit avec nous.


Il n’était même pas passé par la tête de San Kun de combattre maître Windu. Il voulait le rencontrer, certes… il y avait bien une éventualité de combat, cependant, ce n’était pas dans cet objectif que l’Anx s’était lancé à sa poursuite. Mais bien dans celui de le guérir de ses maux pour le ramener du Côté Lumineux. Il retransmit un message à destination des Jedis qui devaient encore être en chemin.

San Kun - Ici San Kun. Arrivé sur Terminus. Débarquement pour rassembler des informations sur la vision du précédent rapport et sur la société Carlyle. Terminé.

Il atterrit dans un spatioport de seconde zone sur Terminus, le plus prêt du siège de Carlyle qu’il avait trouvé. Singer restait en standby, pour éviter qu’on vienne désosser le Geejaw, tandis que Rilaï et San Kun irait enquêter directement auprès de la société Carlyle. Cependant, un droïde du type de Rilaï n’était pas des plus communs. Ils lui mirent des frusques pour cacher ses partie robotisées, ainsi qu’un grand manteau. La lumière de son cristal était masquée, et derrière une écharpe et de lunettes colorées, il allait se fondre dans la masse des autres saisonniers de Terminus.

Les deux Jedis n’eurent pas de papiers spéciaux à présenter, mais San Kun montra tout de même ses papiers de la FéDé pour éviter de mentionner qu’ils étaient des Jedi ou des Néo Républicains. Les bâtiments n’étaient pas très évolués, pas très hauts. Cependant, le trafic aérien était très dense. Cette planète était visiblement une place d’échanges. D’ailleurs, les vaisseaux qu’on pouvait discerner n’étaient en rien comparable à ceux qui circuler du manière permanente autour de Corruscant.
Comme pour illustrer l’idée que le commerce était le fond de revenu de cette endroit, ils entrèrent dans un marché, où tous les individus invectivaient les passant à venir regarder et acheter leurs produits. Que ce soit de la nourriture, des pièces de rechange pour vaisseaux, des armes, ou même des objets de décoration. Les deux Jedis en oublièrent le caractère pressant de leur objectif, et s’attardèrent sur les étales. C’était la première fois que Rilaï sortait de Dweem, et il était intriguait par toutes les nouvelles sensations qui étaient en train de l’assaillir : odeurs, vision, et ce monde! Il y avait tellement d’individus et d’espèces différentes au sein d’un même marché! Quant à San Kun, il s’attardait naturellement de ci de là, regardant des cadeaux potentiels pour une de ses connaissances. La réalité les rattrapa, et ils continuèrent jusqu’au QG de Carlyle. La bâtiment était facilement repérable : il y avait deux patrouilles qui en gardaient les abords, ainsi qu’un vaisseau armé - les Jedis n’auraient su dire quel modèle - qui en gardait les hauteurs. C’était une stratégie marketing comme une autre. Quand on vend de la sécurité et des services militaires, autant être au point sur la sécurité et de la défense de sa propre compagnie.

Ltd - Qui va là?!

San Kun - Bonjour. San Kun, Chevalier Jedi, et voici Rilaï, un autre chevalier. Serait-ce possible de s’entretenir avec un responsable?
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By Amertume
#32078
Des Jedi? Ici?

L'homme adossé à son bureau posait la question à un autre qui se tenait au garde-à-vous devant lui, raide et évitant son regard. Il ne voulait pas, ne pouvait pas, regarder son patron dans les yeux. Par respect mais aussi, indubitablement, par peur. Oh pourtant, le patron n'était pas exactement un type qu'on aurait pu qualifier de moche, ça n'était pas une gueule cassée qui rendait mal à l'aise quand on le regardait. Non, c'était surtout un type qui faisait froid dans le dos quand on le connaissait.

Sous ces airs de politesse feinte se cachait un type intraitable, implacable et qui n'avait peur de rien ou presque. Diriger une SMP requérait une poigne de fer, un sens des affaires assez violent et une tendance à ne prendre aucun risque de tout les instants. Aussi, il fallait donc compter avec son caractère féroce.

Je me demande bien ce qu'ils nous veulent tiens. As-tu déjà entendu parler de Jedi qui s'intéressent aux affaires de simples travailleurs honnêtes de notre genre?

Pas de réponse du sous-fifre, évidemment. On n'interrompait pas le patron quand il parlait sauf si on voulait absolument se prendre une dérouillée pour manque de respect. Cela, beaucoup de nouveaux employés l'avaient appris à leurs dépens les pauvres.

On croit rêver, voilà qu'ils inspectent des entreprises honnêtes alors que la galaxie est sous le coup d'une guerre contre leurs ennemis de toujours. Leur courage me laisse pantois. Faites-les entrer et menez-les à une salle de réunion stratégique, faites-les patienter le temps que je réfléchisse à comment gérer cette histoire.

Dehors, devant l'enceinte du bâtiment, l'homme de garde leur fit signe qu'ils pouvaient passer le cordon de sécurité. Le dispositif de sécurité consistait en une patrouille autour du bâtiment et son entrée de plusieurs groupes de 2 à 3 hommes lourdement armés, sans oublier caméras, lasers de sécurité et autres bijoux technologiques. Il y avait également un détecteur d'armes et de métaux à l'entrée. Le garde fit s'arrêter l'Anx et le Chevalier de Fer devant ledit portail.

Déposez toutes vos armes et objets personnels quelconques ici je vous prie, tout vous sera rendu quand vous repartirez.




Si San et Rilaï acceptent de déposer leurs armes

Très bien, tout est en ordre, vous pouvez entrer.

Le hall d'entrée et rez-de-chaussé du bâtiment était une grande salle ouverte avec une secrétaire impeccablement vêtue comme on pouvait l'attendre de ce genre d'employées, avec le sourire et toute la panoplie de la parfaite secrétaire. En vérité, comme tout le monde chez la Société Carlyle, c'était une commando surentraînée et parfaitement capable de gérer des visiteurs emmerdants voire les maîtriser. La différence entre elle et les autres employés, c'était qu'elle maîtrisait le rouge à lèvres.

Bonjour Chevaliers Jedi, monsieur Carlyle a été prévenu de votre arrivée, il va venir vous accueillir sous peu. En attendant, veuillez me suivre jusqu'à la salle de réunion spécialement prévue pour votre rencontre.

La secrétaire, polie jusqu'au bout des ongles, les mena à une salle tout à fait typique qui bénéficiait même de l'air conditionné (et réglable librement s'il vous plait!) et de sièges confortables. Elle les y laissa sans un mot de plus après avoir pris congé. Finalement, au bout de quelques minutes, un homme entra.

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Stan Carlyle, PDG de la Société Carlyle


Honorés Chevaliers Jedi, bien le bonjour, je suis Stan Carlyle. J'ai cru comprendre que vous souhaitiez rencontrer un responsable. Puis-je vous demander pour quelle raison?

L'homme s'installa en bout de table, confortablement, avant d'observer sans mot dire les nouveaux venus.

Je peux me tromper mais je n'ai pas souvenir que le Nouvel Ordre Jedi dispose du droit d'inspecter les entreprises situées hors des territoires républicains, à moins que cela n'ait changé depuis la dernière fois que j'ai regardé la loi...




Si San et Rilaï n'acceptent pas de déposer leurs armes

Vous refusez? Au nom de quoi? Vous savez qu'ici vous ne faites pas la loi?

L'homme ne leva pas son fusil pour en menacer les Jedi de son gros calibre, pas plus qu'il n'appela à l'aide ou déclencha l'alerte. En revanche, le ton jusque-là plutôt cordial, quoiqu'un peu froid, descendit de plusieurs degrés de température pour laisser place à un ton plutôt ressemblant à celui d'un type qui se préparait à lâcher une pluie de tirs sur des cibles d'entraînement si vous voyez ce que je veux dire.

Dernière sommation, déposez armes et possessions tranquillement et tout se passera bien. Refusez et nous seront contraints de prendre les mesures qui s'imposent pour la sécurité de tout les employés.

2 autres patrouilleurs étaient arrivés, eux aussi armés et prêts à lever leurs armes. Ça devenait intéressant par ici...
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By San Kun
#32079
La naïveté et l’optimisme de l’Anx était parfois bien récompensé. On les accueillit sans les questionner, nis les fouiller. Au vue de la technologie dont ils s’étaient pourvu, cependant, il fallait s’attendre à ce que n’importe quelle arme soit détectée. Ils déposèrent leurs armes sans opposer de résistance. Rilaï, s’il était anxieux, n’en laissait rien paraître - allez savoir quand un droïde est nerveux. Mace Windu leur avait parlé du monde extérieur à Dweem, et pas en bien. Des pourris qui passaient leur temps à vouloir la peau des Jedis qu’ils ne comprenaient pas. Aucune personne dans la Nouvelle République n’était venue en aide aux Jedis pour les sauver durant l’ordre 66. Sa foi avait été perdu, sa confiance avait été trompée et ses amis étaient morts. Et maintenant voilà que San Kun s’introduisait dans un nouvel environnement, déposait les armes dans une insouciance enfantine?
Cet Anx… il l’avait changé de bord. Rilaï se rappela son combat sur Dweem. L’Anx aurait pu attaquer pour tuer. Il s’était juste contenté de punir un mauvais. Transformer un faux mouvement de la part du droïde en opportunité de s’en rapprocher, en main tendue? Qui faisait ça, hein? Selon les dires de Mace Windu, personne, pas même les Jedis. Pour une fois, Rilaï avait commencé à entre-apercevoir ce qu’il pouvait voir de très loins avec les enseignements de maître Aqinos avant l’arrivée de maître Windu. La bienveillance. Pouvait-on être bienveillant dans un monde qui ne l’était pas? San Kun répondait par oui. Le devait-on? Les Jedis, selon San Kun, toujours, répondait par oui. C’était un devoir de porter un regard désintéressé et bienveillant sur le monde. C’est cela que le droïde Shard voulait voir, c’est cela qu’il voulait apprendre. Etait-ce nécessaire de l’apprendre? Là était la question?
San Kun ne l’avait peut-être pas remarqué, mais toutes les personnes qui les entouraient étaient rompues au combat. Une fois que maître Aqinos avaient été écarté et congelé, l’entraînement avait commencé avec Mace Windu. Dur, glacial, intransigeant, ils se préparaient tous à un grand combat. Leur volonté autant que leur capacité aux combats avaient été mises à rude épreuve, et Rilaï et ses frères avaient finis par agir comme le personnel de Carlyle. Des gestes fonctionnels, sans aucune autre fantaisie. Le bruit de son sabre laser sur le bac le sortit de ses pensées.

Les deux Jedis circulèrent, et furent introduit dans une salle de réunion où un homme vint les rejoindre. Il se présenta comme un Carlyle en personne. Le patron en personne? C’était inespéré. Les voix de la Force étaient impénétrables, mais il semblait que San Kun, quand il commençait à écouter ce qui était important, obtenait des réponses favorables sous la forme d’événement. Le Chevalier Anx était ravi, mais ne perdit pas son air grave. Il était là pour une bonne raison, et il s’agissait maintenant de convaincre… de convaincre? Non, d’informer, seulement, et de voir ensuite s’ils pouvaient se rendre utile.
Il souria à Stan. Le temps de l’économie d’échelle n’avait pas sa place. Sur Gravlex Med, le social était le but, non le profit. Le profit n’était là que pour servir le social. C’était de l’économie sociale et solidaire. Ces lois s’appliquaient aussi ici. Ils ne pouvaient rien faire tout seul, il ne pouvait pas espérer que cet homme en face de lui lui autorise tout ce qu’il voulait pour tout faire tout seul. Quand on voulait aider, on ne pouvait pas aider contre son gré. C’était donc dans une vision de partenariat qu’il fallait avancer les choses. Chacun des deux partis avaient des objectifs en commun, et chacun des deux partis avaient des moyens à sa disposition pour répondre à ses objectifs.

San Kun - Chevalier San Kun, et voici le chevalier Rilaï. Si les mots ont été mal compris, veuillez s’il vous plaît excuser ce malentendu. Cette venue n’est certainement pas une inspection, et l’idée est de très loin de venir vous importuner de quelques manières que ce soit.

Une mission a été faîte sur Dweem, et Terminus n’était pas du tout prévu au programme. Rentrer directement au Temple de Corruscant aurait été une sage décision, cependant, la Force en a décidé autrement. Elle a communiqué une vision, dans laquelle des membres de votre sociétés étaient présents. La vision montre un homme, ancien jedi, qui a vraisemblablement passé par sa lame violette vos hommes étendus dans une cour. Voici un dessin des bâtiments qui ont été montrés…


San Kun lui transmit un datapad où à l’aide de Spinelle, il avait reconstitué un décor en trois dimensions qui se rapprochaient le plus de ce que la Force lui avait montré. Des images avaient également été reconstituées avec les potraits robots des hommes morts de Carlyle.

San Kun - C’est effectivement bien peu de choses qu’une vision pour tout et pour tout. Malgré cela, si elle s’avère véridique, vos hommes sont peut-être en danger, ou l’ont déjà été, car il est impossible de savoir si c’est une vision du passé ou du futur, juste qu’elle semble… proche du présent. Notez que si l’objectif des Jedis avaient été d’invoquer un quelconque prétexte pour inspecter vos installations, un autre moyen, moins excentrique aurait pu être trouvé.

L’Anx sourit, c’était la vérité, et ça mériait effectivement réflexion.

San Kun - L’objectif du Nouvel Ordre Jedi est de retrouver cet ancien Jedi et de l’arrêter. Et en tant que jedis… le crédit apporté à cette vision est jugé assez fort pour que des renforts arrivent prochainement.

Il est sans doute certain, que maintenant avertis, vous saurez prendre les mesures qui s’imposent - si une vision est un crédit assez fort pour vous. Cependant, le Nouvel Ordre Jedi ne lâchera pas la recherche de cet ancien jedi, et risquent donc de rencontrer la société Carlyle dans le futur.
Peut-être pourriez-vous momentanément vous ouvrir à travailler avec des Jedis pour cette affaire. Le Nouvel Ordre Jedi ne demande rien qui sorte de ses prérogatives, à savoir accéder à quoi que ce soit, informations, hommes ou matériels. Vous êtes ici chez vous, et connaissez bien mieux le terrain. Si les lieux, ou l’affectation des personnages qui sont sur ce datapad vous sont connus, pourquoi ne pas traiter les Jedis comme des mercenaires - ou des employés - le temps que chacun des objectifs soient remplis?
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By Amertume
#32085
Stan était un homme pragmatique, s'il ne voyait pas une chose de ses yeux, elle n'existait pas. S'il ne pouvait pas expérimenter de son propre gré, c'était faux. Or, jamais dans sa vie n'avait-il assisté au pouvoir de la Force et son emprise sur toute existence. C'était pour cette raison qu'il se gaussait intérieurement en entendant la grande perche lui parler de visions et autres conneries abracadabrantes. C'était donc ça les Jedi, des magiciens du dimanche perdus dans leur monde à suivre leur religion de fêlés complets ?

Voilà qui expliquait au moins pourquoi l'Empire leur avait botté le cul par le passé en tout cas. Il avait vu pas mal de choses dans sa vie de vétéran, des conflits livrés pour des raisons stupides, des cinglés adeptes de sectes prônant le suicide comme apothéose, des mondes complètement bousillés pour nulle autre raison que le plaisir d'en vider les ressources au nom d'une aristocratie débauchée et perchée mais alors là, le niveau était un cran au-dessus.

Les mains croisées sur la table, l'homme d'affaires laissa un silence pesant faire place après la déclaration de l'Anx. Il joignit alors les mains sans quitter des yeux San puis lui adressa un sourire froid. Très froid.

Voyons si j'ai bien suivi. Vous débarquez dans mon entreprise sans mandat ni rien, vous me parlez de vision prophétique vous parlant de mort et de destruction, vous me demandez ensuite une totale coopération et vous avez le culot de croire que je vais acquiescer bêtement ?

Le sourire disparut alors aussi vite qu'il était apparu, au point qu'on eut pu douter qu'il y en ait jamais eu un.

Je crains, chevaliers Jedi, que vous n'ayez confondu ma société avec des services sociaux qui sont là pour vous aider et répondre à vos questions. Je n'ai nulle intention de coopérer à quoi que ce soit, je n'ai jamais vu cet homme et je peux vous garantir qu'aucun de mes employés n'a rencontré de problèmes récemment avec quelque étranger que ce soit. Pour qui me prenez-vous ? Vous pensez qu'il vous suffit de venir, vous dire Jedi et que tout le monde se mettra à vos pieds pour vous servir ?

Cela ne l'amusait plus vraiment à présent, pas besoin d'être un Jedi pour sentir la colère du bougre.

Je vous donne 5 minutes pour repartir d’où vous venez, ensuite de quoi je me verrai contraint de prendre les mesures qui s'imposent pour résoudre ce que je considérerai comme une violation de propriété. Repartez d’où vous êtes venu et allez donc dire à vos gourous qu'ici, dans le lointain Sud, votre Ordre n'a pas plus d'autorité que l'Empereur ou je ne sais qui d'autre.

Comment allaient donc réagir nos héros ? Manière douce, manière forte ? On s'en va ou on insiste ? Tiens d'ailleurs, en passant, San crût ressentir quelque chose. Une présence, voilée en partie mais pas moins là. Car la Force laissait toujours des traces ou qu'on aille, il suffisait d'y être réceptif pour s'en rendre compte. Quelqu'un de très puissant était passé dans ce bâtiment il y a peu même s'il était bien difficile de préciser quand, pourquoi et ce qu'il y avait fait.

Pas sans enquêter plus avant en tout cas.
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By San Kun
#32156
Bon… ils avaient eu de la chance jusque là, mais il semblait qu’elle s’était arrêtée. Mr. Carlyle ne semblait que peu réceptif à la demande de San Kun. Ce qu’il pouvait aisément comprendre. Le point de vue de l’Anx était biaisé : il avait passé ses dernières années au Temple Jedi à étudier les magnifiques choses que pouvaient faire les utilisateurs de la Force, en y croyant, puisque lui même était en mesure d’en réaliser certaines. Cependant, même en tournant le problème dans sa tête, il ne voyait pas comment une manifestation de la Force pourrait être perçue pour autre chose que pour une agression. La Force se devait d’être usée à bon escient. En tant que Jedi, la faim ne justifiait en aucun cas les moyens. C’est justement moyens mis en oeuvre pour arriver à leur fin qui définissaient le Jedi.
Il sentit quelque chose. Une présence passée, et pas des moindres! La force était en train de lui murmurer, mais seules les grandes lignes étaient perceptibles au Jedi.

Rilaï - Regardez de quoi sont capables les manipulateurs de la Force. Pensez-vous être de taille à lutter sans nous?

Un objet décoratif posé sur la table de la salle de réunion se leva pour venir tourner doucement au dessus de la main gantée de Rilaï, alors que le cristal qui le maintenait en vie était plus lumineux que jamais.

San Kun - Allons Rilaï, les Jedis n’usent pas de la Force pour prouver sa propre existence. Sinon, que deviendrait la foi?

Rilaï baissa la tête, et l’objet atterrit doucement dans sa main, il le reposa de là où il s’était envolé. San Kun pensait que Mr. Carlyle trouverait sans doute quelques centaines d’explications logiques et technologiques à ce qu’il venait de se passer.

San Kun - Mille mercis pour votre temps. D’autant plus que vous êtes un homme occupé, votre temps est précieux, et l’accorder à deux Jedis est un bien assez grand présent. Navré de vous avoir dérangé, voire offensé. Rilaï, il est temps d’y aller pour ne pas importuner plus durement Mr. Carlyle.

San Kun s’inclina légèrement devant le PDG de la société Carlyle pour suivre sa recommandation à la lettre. Il ne comptait pas sortir en plus de cinq minutes et abuser de la générosité de leur hôte. Il émanait de l’Anx aucune once de sarcasme ou d'agressivité, mais une aura apaisante et pacifique. Si bien qu’il était très dur de se convaincre soi même qu’il était autre chose que naïf et benêt dans ses manières, et de s’en sentir offenser.

Ils se firent raccompagner sèchement à l’extérieur, après qu’ils aient repris possession de leurs armes. San Kun chercha des yeux un endroit où réfléchir calmement, et il trouva un petit restaurant qui n’avait pas trop l’air mal-famé juste en face du siège de Carlyle. Ils s’y installèrent. San Kun commanda un thé, et Rilaï ne prit rien.

San Kun - Rilaï, avez-vous senti une présence à l’intérieur?

Rilaï - Oui. Je n’ai pas réussi à clairement l’identifier. Mais quelqu’un de très présent dans la Force est passé par ici.

San Kun - Peut-être repassera-t-il?

Et en attendant, rester camper dans ce café?

Rilaï - Ou alors il n’est venu que pour chercher des informations, il les a eu et ne repassera pas.

San Kun - Oh! Voilà qui est bien pensé. C’est donc risqué.

Rilaï - Ne pouvons-nous pas simplement forcer le passage pour récupérer des informations?

San Kun - Mr. Carlyle a l’air d’un homme prudent. Assez prudent pour éviter que des informations importantes tombent entre de mauvaises mains si sa sécurité viendrait à être passée…

Rilaï - Mais pas assez pour vérifier les informations que deux individus, aussi loufoques et jedis soient-ils, sont venus lui apporter?

San Kun, grand sourire - À quel point? Au point de tout de même envoyer des renforts aux troupes qu’il a pu reconnaître?

Rilaï - C’est ce que je ferais.

San Kun - Rien ne coûte de patienter.

En buvant tranquillement son thé, ils attendirent que quelque chose se passe en surveillant peu discrètement l’entrée du siège de Carlyle. Cela ne manqua pas, quelques personnes entrèrent en hâte avec des sacs, et sortirent un quart d’heure après. Rilaï et San Kun se mirent d’accord et convenirent (ou espérèrent) qu’il s’agisse d’une unité de renfort pour ceux qu’ils recherchaient. Là, ils se séparèrent tout en restant en communication via leur commlink. Rilaï, plus discret par sa taille, continua de les filer. San Kun rejoignit le Geejaw. L’idée était de continuer la poursuite jusqu’à leur vaisseau, s’il y en avait un, pour continuer la filature. Le groupe arriva a un spatioport. Tout de suite, San Kun décolla, et indiqua un trajet qui passait près. Il y posa le Geejaw pour récupérer Rilaï. Après à peine quelques minutes d’attentes, ils virent le vaisseau de Carlyle s’allumer, et firent de même. Au lieu de les poursuivre au décollage, San Kun décolla, et fit mine de checker des instruments en vol stationnaire. Dès que le vaisseau passa devant eux, il tira une puce traqueuse. De cette manière, le Geejaw ne serait pas obligé de leur coller aux basques. Il prit ensuite une direction différente pour faire mine de vaquer à ses occupations. En dehors de l’espace stellaire de Terminus, les boucliers furtifs furent remis en marche, et la traque commença.

Singer - T’es au courant que vous suivez peut-être une piste complètement froide?

San Kun - La Force guide ceux qui la perçoivent.

Singer - Ouais, ben tu ferais mieux d’utiliser tes yeux de temps en temps.
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By Amertume
#32233
Dans les bureaux de Carlyle


Bon sang, ces foutus Jedi me cassent les bonbons! Putains de fouineurs, impossible d'être tranquille 5 minutes, il faut toujours qu'ils viennent fourrer leur nez n'importe ou! Si vous les aviez vus en plus, la grande perche d'Anx et son robot qui aurait mieux eu sa place dans une décharge...

Le PDG ne termina pas sa phrase, non car il ne le voulait pas mais car il ne le pouvait pas. Il s'était interrompu alors qu'il fulminait - on devinera aisément contre qui - à cause de la pression soudaine et intolérable qui s'exerçait sur sa gorge. Incapable de respirer, l'homme commença à produire des bruits inquiétants, caractéristiques d'un type qui étouffe et agonise avant de s'effondrer par terre.

La silhouette dont le visage était masqué, caché sous une capuche, s'approcha et le regarda agoniser. Finalement, d'un geste de la main, elle enleva la pression sur sa gorge et jeta un regard méprisant à l'homme par terre.

Ne prononcez pas un mot de plus, vous ne savez rien des Jedi. Des vrais Jedi.

Carlyle se releva tant bien que mal et, sans quitter des yeux l'inconnu, alla se servir un verre de whisky, il avait besoin d'un bon remontant.

J'en sais plus que vous ne croyez figurez-vous. J'ai beau être un stupide marchand, je sais faire des déductions, vous avez utilisé le même genre de tour de passe-passe que ce robot. Vous êtes l'un d'eux hein? Pourtant, je suis quasiment sûr que vos semblables n'ont pas le droit de faire du mal comme vous l'avez fait. J'en déduis que vous êtes un renégat, qui sait, peut-être même ce fameux W...
Pas un mot de plus. Vous avez un contrat à remplir je vous rappelle.
Et vous, vous n'avez toujours pas allongé la monnaie. Je ne travaille pas à l’œil, vous me prenez pour un débutant? Vous croyez que je vais être assez bête pour m'exécuter pour qu'ensuite vous mettiez les voiles sans payer ce que vous me devez?

L'inconnu resta longuement silencieux, sans quitter Carlyle du regard. Finalement, il fit un curieux geste de la main, comme s'il invitait le militaire à s'approcher.

Tenez, vous voyez, voici un chèque au nom de votre société. Considérez ceci comme une avance, un... Cadeau. Maintenant, mettez-vous au travail je vous prie.
Je vois. Il suffisait de commencer par là, pas besoin d'user de votre magie sur moi... Partenaire.

Carlyle sembla complètement oublier la présence de l'inconnu et s'assit à son bureau avant de finalement donner ses directives. Il avait 2 Jedi à piéger. Il ne sembla pas remarquer un seul instant que la main de son interlocuteur, tendue auparavant vers lui, avait toujours été vide. Pas plus qu'il ne remarqua qu'il ne tenait aucun chèque à son nom posé sur son bureau. Aucun.




A défaut d'avoir une piste, c'était une bonne idée que de suivre ces quelques employés de la SMP qui entrèrent avec des sacs assez gros mais vides puis ressortirent avec des sacs remplis. Rylai les suivit jusqu'à l'astroport ou ils entrèrent dans un hangar privé, réservé par et pour la Société. Puis il vit leur navette partir hors de la planète d'ou l'Anx put placer une puce traqueuse.

La navette anonyme ne quitta toutefois pas le système de Terminus, pas plus qu'elle ne se dirigea en hyperespace ailleurs. Elle fit simplement le tour de la planète avant de replonger à sa surface. D'après la puce, la navette était dans l'une des nombreuses zones sauvages de la planète, mélange de plaines désertes, de montagnes peu élevées et de forêts épaisses.

Les coordonnées transmises à Singer permirent d'établir que la navette s'était posée dans un bâtiment d'aspect sinistre, fait à partir de matériaux préfabriqués à première vue. Il était fort probable qu'il s'agissait d'un camp d'entraînement de la Société. Cela n'aurait dû choquer personne après tout, il s'agissait d'une SMP basée ici, qu'elle y ait donc des camps d'entraînement pour ses hommes était logique.

Ce qui l'était un peu moins en revanche, c'était cette sensation de danger diffus, mystérieux mais pas moins présent qui émanait de l'endroit lorsque San y posait les yeux. La Force indiquait quelque chose. Cet endroit n'était pas exactement ce qu'il prétendait être. La question était : comment pénétrer à l'intérieur pour en savoir plus? Une bonne question, nul doute que l'Anx de la situation qu'il était avait une idée à mettre en pratique.
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By Gwindor Morelion
#32426
Le voyage leur avait demandé un petit moment depuis Coruscant, moment que les Maîtres Morelion et Vos avaient mis à profit pour leur exercices Jedi. Même les Maîtres devaient s'exercer régulièrement, peut être même davantage que les apprenties si on y réfléchissait. Car enseigner demandait toujours plus de travail qu'apprendre, et plus encore lorsque l'enseignement était un enseignement Jedi.
Gwindor avait quand à lui encore beaucoup à apprendre, bien qu'il commençait à approcher du niveau que des Jedi plus illustres, comme Maître Vos, avait atteint du temps de l'Ancienne République. En une époque où l'apprentissage était bien plus facile à suivre que pendant la Guerre Civile ou même ensuite en comparaison.
Néanmoins, la Guerre Civile avait justement eu cette effet pervers d'obliger les Jedi survivants à se montrer meilleurs encore, qu'ils ne cherchassent qu'à échapper à l'Empire ou à le combattre comme Gwindor.

Méditations, discussions philosophiques, les deux Maîtres avaient beaucoup travaillés durant le trajet, échangeant même quelques passes basique de Vaapad. Rien d'extraordinaire, l'espace restreint du vaisseau ne le permettant guère. Mais Gwindor avait ainsi révisé certains mouvements de bases que Vos lui avait déjà enseigné et proposé certaines expérimentations. Toujours rien d'affolant, mais Vos lui avait promis qu'ils essayeraient sitôt le moment venu.


Le transport furtif Jedi avait émergé de l'hyperespace comme prévu, au sein du système Terminus où San Kun avait déclaré ce rendre.
Gwindor avait avec lui deux Rangers antariens en plus des pilotes. Avec Maître Vos, il ne doutait pas de pouvoir faire face à toute situation.

Prudent quand à la situation, le vaisseau était arrivé tout systèmes furtifs actifs, ne trahissant pas sa présence autrement que visuellement pour qui se trouverait suffisamment proche pour le repérer...et noter qu'il ne le voyait pas sur ses capteurs. Mais d'après les capteurs du vaisseau...la planète et son système semblaient à leur place...

"-Bon et bien il semblerait que le Chevalier Kun n'ai encore rien détruit...Lieutenant, contactez le via signal comlink. Qu'il sache que nous le contactons sans pour autant le trahir pour peu qu'il soit planqué quelque part. Puis mettez nous en orbite haute, loin du trafic.
-Bien Maître Morelion"

Sur ces directives, Gwindor se tint à l'habitacle tandis qu'il fermait les yeux...et se connectait avec la Force Vivante. En dehors du vaisseau, l'espace était un lieu froid et horrible au sein de la Force, non sans raison. La planète était toute différente et l'esprit de Gwindor la rejoignit bien vite. La main de Vis vint se poser sur l'une de ses épaules, et ensembles ils entreprirent d'explorer la vie au sein de cette planète. Trouver San Kun...et éventuellement tout ce qui pouvait avoir trait à une connexion avec la Force.
L'exercice pouvait être plus complexe qu'on ne le pensait, car Gwindor avait fait partis de ces Jedi qui avaient apprit à masquer leur présence dans la Force lorsqu'ils le désiraient. Le faire continuellement était très improbable, Maître Yoda lui même ayant choisit Dagoba pour son exceptionnelle vitalité et donc sa capacité à le masquer.

Mais il fallait le tenter...
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By San Kun
#32596
Ils suivirent le signal qui les mena dans les contrées sauvages de Terminus. Plaines, montagnes, collines… Une sorte de camps en préfabriquées. Un camps d’entraînement, rien de bien fou pour une société paramilitaire. Cependant, il y avait une sensation étrange. La Force qui entourait toute chose, que San Kun sentait… cette Force là n’était pas là, elle lui était moins familière que d’habitude. Nulle peur cependant, de la part de l’Anx, mais uniquement de la curiosité sur la raison d’un tel revirement de sa partenaire. Dans la salle de contrôle du YT, qui s’était posé à quelques kilomètres, cachés dans une vallée, en mode totalement furtif, l’hologramme des infrastructure apparaissaient. Singer regardait d’un air circonspect, les bras croisés, la matérialisation de Spinelle.

Singer - T’es sérieuse, mais d’habitude tu sais tout?

Spinelle - Oui, mais cette fois, je n’ai pas pu pirater les entreprises qui font ces préfabriqués.

Singer - Comment ça “pas pu”?

Spinelle - Ils utilisent également une IA pour protéger leurs données. Mon protocole m’empêche de porter préjudice à l’intégrité mémorielle d’une autre IA, ce qui serait le cas si je dois passer ses barrières protocolaires de façon illicite.

Singer s’adressa à San Kun.

Singer - Tu ne m’avais pas dit qu’elle avait pas le droit de dézinguer d’autres IA.

San Kun - C’est tout à fait normal. Si les êtres vivants organiques étaient régis par le même code, il n’y aurait que la paix.

Singer - Mouais, c’que t’appelle paix, moi j’appelle ça restriction de libertés.

San Kun - Voilà un débat des plus intéressants. Cependant, il semblerait qu’il faille trouver un moyen de s’introduire là dedans pour en savoir plus clair.

L’hologramme de la mini base d’entraînement fut absorbé, et un message d’un ranger Antharien apparut. Maître Gwindor et maître Vos était en orbite de Terminus.

Singer - Cela va être compliqué de répondre sans se faire repérer.

San Kun - Voilà une diversion qui aurait également son utilisé. Il vous faudra cependant attendre que les Jedis soient en position proche de la base.

Singer - Tu peux me me réexpliquer? Je comprends vite, mais faut m’expliquer longtemps, ah ah ah!

San Kun - He bien. En se positionnant proche de la base, à pied et en évoluant à vitesse moyenne, il ne devrait pas être possible de différencier deux Jedis d’un animal.

Singer - Tu oublies que Rilaï, il est pas aussi tout organique que toit.

Rilaï - C’est exact. Cependant, mon cristal me fait plus être assimilé à un minéral par les radars classiques qu’à un carlingue vide.

L’expression “carlingue vide” fit rire Singer, et Rilaï sembla assez satisfait de réussir, petit à petit, à dompter le vieux chef de bord.

Singer - Un cailloux qui se déplace? N’est-ce pas suspect?

Spinelle - Si un objet est assimilé à un minéral, la plupart des outils de détection se contenteront de l’ignorer, qu’il se déplace ou non.

San Kun - Voilà qui est réglé. Spinelle, calcule le trajet et le temps, afin que Singer sache quand faire tomber son camouflage. Et enregistre ce message à destination des maîtres Gwindor et Morelion. Bien entendu, il faudra le crypter avec les clés du Nouvel Ordre Jedi.

Maître Morellion, maître Vos, c’est un soulagement de vous savoir ici. L’enquête a Carlyle n’a rien donné, car le PDG de la société, au siège, n’a rien voulu savoir des recommandations de deux Jedis. Cependant, un homme aussi consciencieux a sans doute repéré les victimes dont les portrait lui a été fait, basés sur la vision sur Dweem. C’est à cette fin qu’une escouade a été envoyée à ces coordonnées.


San Kun transmit les coordonnées en pièces jointes, ainsi que les détails de leur plan.

San Kun - La Force est perturbée en cet endroit. Afin de savoir pourquoi, Rilaï et le Chevalier Kun iront explorer les lieux.Terminé.

Il s’équipèrent, puis partirent à pied. La prudence de Singer et la topologie du terrain leur fit prendre une journée pour arriver aux abords de la base de Carlyle, par un angle où ils ne risquaient pas d’être vus. Leur datapad étant synchronisés, ils s’apperçurent même qu’ils avaient une petite heure d’avance sur les time line calculées par Spinelle. Ils attendirent, se restaurant. San un essaya même une petite médiation pour en apprendre plus sur les perturbations de la Force du lieu, puis ils entendirent un vrombissement au loin. C’était les moteur du YT poussés à leur extrême.
Maître Vos et maître Morellion allait donc avoir le message. De leur côté les deux Jedis surveillèrent attentivement la petite base, cherchant avec espoir une ouverture face à ce vaisseau un peu trop proche qui était en train de communiquer.
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By Amertume
#32821
Il en allait de la Force comme il en allait de tenter de débattre philosophie existentielle avec un Jawa. Il pouvait potentiellement comprendre de quoi vous lui parliez mais dans le meilleur des cas, il n'en aurait rien eu à faire, assurément. Dans le pire des cas, non seulement il n'aurait rien compris mais en plus il vous aurait menacé de vous descendre par dépit et croyant que vous cherchiez à l'arnaquer sur le prix de ces condensateurs.

Cela dit, point de mauvaise foi en ce lieu, des Maîtres aussi puissants que Morelion et Vos, unis pour tenter d'explorer via la Force les vies de la planète, ne pouvaient décemment pas ne rien obtenir du tout comme résultat. En revanche, ce résultat pouvait être d'une nature plutôt confondante. De la vie, il y en avait bien dans ce site d'entraînement des troupes de la Société Carlyle. En revanche, elle semblait étrangement voilée aux sens des Jedi, comme si quelque chose interférait pour tenter de les dissimuler. Ou quelqu'un.

La question étant : dans quel but ? Pourquoi chercher à camoufler des employés tout à fait normaux d'une entreprise tout à fait légale ? Si on n'avait rien à se reprocher on n'avait pas besoin de le faire, dans le cas contraire... Il y avait quelque chose qui turlupinait les Jedi mais ils n'arrivaient pas à mettre le doigt dessus. Une impression de danger et un trouble dans la Force. La réponse vint de Vos, qui dans son passé avait côtoyé de plus près que son confrère les voies les plus sombres qui soient.

Le Côté Obscur était présent sur le site tout entier. S'il n'était pas bouillonnant et omniprésent comme sur d'anciens mondes Sith tels que Korriban, il était indéniable qu'il y avait quelque chose qui s'était produit ici, qui lui avait permis de s'infiltrer dans l'atmosphère et l'air ambiant. Quand à savoir qui et comment...

Le problème avec un camp d'entraînement d'anciens militaires professionnels et disciplinés, c'est qu'il est notoirement difficile de les infiltrer, on ne parle pas du camp tenu par les pirates du dimanche complètement ivres et myopes comme pas permis. Du coup si la manœuvre d'approche, ingénieuse au demeurant, imaginée par San réussit plutôt bien, leur permettant d'avoir un bon abri pour observer et surveiller le camp, force était de constater que trouver un moyen d'entrer était autrement plus compliqué.

Des patrouilles armées et en mouvement constant, des relèves visiblement parfaitement synchronisées pour qu'il n'y ait aucun temps mort, des caméras à tout bout de champ avec très peu d'angles morts, des détecteurs aux postes de garde des 4 entrées du complexe et on ne parle pas des éventuelles autres mesures de sécurité inconnues des Jedi... Pas évident, pas évident du tout. Heureusement, ils disposaient d'un ou 2 avantages, la Force d'abord, qui conférait mine de rien une sacrée aide quand on en avait besoin.

Et aussi un vaisseau avec à son bord 2 Maîtres Jedi, sans oublier celui de Singer. Quelqu'un a dit diversion ? Un bon point pour toi. Oui, le meilleur moyen pour entrer c'était encore de tenter une diversion. Figurez-vous que lorsque un vaisseau non identifié se pointe dans une zone surveillée et privée, en général on envoie les troupes voir ce qui se passe. Disons que c'est une idée. Une autre consisterait à essayer de s'approcher autant que possible discrètement avant de recourir à la Force d'une façon ou d'une autre. Ça peut marcher si on sait ce qu'on fait.

Note : si vous avez l'impression que je ne fait pas avancer la scène, n'hésitez pas à me le signaler histoire que je voie à ajouter/modifier.
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By San Kun
#33272
Si le plan du Jedi était assez intelligent, dans la pratique, il allait rencontrer un hic. Le complexe avait l’air assez fortifié. Heureusement pour lui, sa longue période de méditation lui avait permis de prévoir ses prochains mouvements. Il repensa à une Vieille stratégie Anx que tout Anx qui se respectait connaissait. C’était une tactique prudente, sur le long terme. Il s’agissait de simuler une attaque sur un fort, et d’observer la façon dont l’ennemi réagissait à l’agression. Avec les informations reçues, une attaque suivante pouvait être lancée, avec des informations complètes, cette fois, sur tous les mouvements et les protocoles ennemis.

Le vaisseau de Singer se posa à environ un kilomètre. Effectivement, les détecteurs s’agitèrent. Des portes s’ouvrirent, et une petite escouade sortit pour aller voir ce que foutait ce vaisseau sur une propriété privée. Singer était carrément sorti, sans armes, et on voyait au loin une petite silhouette où on devinait sa casquette de roublard. Alors que l’escouade était à mi-chemin, Singer s’agita. Si un garde pouvait le voir dans ses holojumelles, il fulminait, criait, en montrant la position opposée à San Kun, ou il y avait… San Kun. Le Jedi, intensément concentré, avait projeté une illusion de lui même. Un Anx, sabre laser dont il avait modifié la couleur - sur du rouge, courant vers l’escouade. À couvert, surveillé par Rilaï, restant bien caché. L’Anx était assez fier de lui. Concentré, il arrivait à projeter l’illusion tout en sondant les alentours. Il sentait toute la topologie du terrain, à tel point qu’il joua le rôle de son illusion comme un virtuose. Alors que l’image courait, elle brandit le bras, pour - avec la télékinésie fournie par la Force - pour jeter une immense pierre vers le groupe de mercenaires.

Les hostilités étaient lancées. Aucun soldat de fut touché, ils esquivèrent le projectile sans mal. Malgré la taille du rocher, la distance leur avait permis d’anticiper. Ils ne cherchèrent pas à comprendre et ouvrirent le feu. San Kun, très rigoureux, fit esquiver son double : mieux valait qu’ils comprennent la supercherie le plus tard possible.

De son côté, Singer n’avait pas demandé son reste. Il avait signalé l’illusion de l’Anx comme prévu, aussi pour se dédouaner. Ils n’étaient pas dupent. Une société de sécurité comme Carlyle saurait forcément la provenant du YT Geejaw. Avec cette action, il préservait une zone de trouble à l’encontre du vaisseau. Il était à interroger, mais au vue de ses actions, il ne pouvait pas être totalement considéré comme un ennemi. Il remonta à bord et dégagea fissa. Après être sorti de l’atmosphère, il activa la furtivité pour revenir se planquer aux abords de la base. Il lui était d’avis que San Kun et Rilaï pourraient demander une exfiltration express et musclée.
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