L'Astre Tyran

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#32089
"Prenez la direction de Nar Shaddaa. Nous en avons terminé ici, pour l'heure."

Un ordre unique synonyme de revendications plus importantes qu'il n'y paraissait. De ton séjour sur Korriban, tu retins bon nombre de leçons toutes aussi louables que celles inculquées par ton défunt maître. Tu arpentais le monde avec une approche bien trop peu conventionnelle; entièrement détachée du matérialisme qui régit pourtant la raison d'être d'une majorité de la population universelle. Ta philosophie t'a sans cesse poussé à affûter chacun de tes sens au même titre que ton esprit se devait d'être réfléchi et mesuré en tout temps. Le fruit de cette sagesse abstraite, c'est la thèse de la domination... Une allégation propre à ton espèce conquérante.

Ce qui te différencie des autres souligne des valeurs contraires, divergentes de ton point de vue. Un amas inconditionnel de faiblesses à exploiter chez autrui, car l'esprit qui n'est pas forgé dans le sang et la passion n'a de force que celle de l'union. Semer la discorde au sein de l'adversité n'aura jamais été qu'une routine dans la vie d'un Sith. Une technique comme une autre afin de parvenir à ses fins, pour qui prétend à la puissance et à la souveraineté qui lui est due. En ces mondes contrôlés par l'avidité des Puissants, une braise même chancelante suffit à déchaîner le plus flamboyant des chaos... Et il est grand temps de reprendre ce flambeau.

Les Sith sont nés avec la suprématie dans le sang. Une race éminente, possédant tant bien un goût qu'une vocation innée pour l'hégémonie. Hélas, un tel pouvoir implique de nombreuses responsabilités, qui généralement sont obscurcies par l'orgueil faisant l'apanage de ta race... Tu dois faire fi de ta fierté. Et pour cause, tu t'es décidé à entrer en action. Les tiens ne sont actuellement pas en position de déployer leur insolence aux yeux de la Galaxie, les seuls membres représentant votre nom se résumant à une masse d'âmes errant en peine dans les mausolées de la Vallée des Seigneurs Sombres, et peut-être à une poignée d'initiés ou autres partisans du Côté Obscur remettant en cause leur fidélité à son égard. Il a été convenu que tu n'étais pas de ceux-là. Toi, à leur opposé, tu as embrassé ton héritage et en fais ta plus grande force...

... Il te faudra malgré ça préconiser la subtilité. La discrétion. La patience, doublée d'une ruse à en faire palir les plus grands Seigneurs des âges passés au même titre que les Empereurs de votre génération. Tu dois te garnir d'une puissance annexe, conséquente et qui te sera entièrement dévouée. Tout vient à point à qui sait attendre, mais qui ne tente rien n'a rien non plus... Tu allais donc rendre visite aux domaines susceptibles d'attiser ton intérêt. Une dimension décadente, où la loi du plus fort règne sans scrupule : les systèmes criminels. Sans que tu ne le sache, les Sith sont étroitement liés aux syndicats dans l'ombre et autres puissances cachées de la Galaxie. Nombreux sont ceux qui, avant toi, avaient déjà déduis que le véritable potentiel résidait en ces hommes aux ambitions démesurées et à la volonté aussi simpliste qu'admirable. Ils ne rêvent que d'une chose; leur succès. Il te suffirait alors de le leur garantir pour les ranger sous ta coupelle...

Tu promenais tes pas dans les corridors sinueux de l'Effugium. La lumière s'y faisait rare, malheureuse lueur en voie d'extinction délaissant sa qualité de guide à la pénombre ambiante dans laquelle ton regard carmin s'accommodait à la cécité partielle. Le silence est d'or; l'atmosphère est pourtant rugueuse, tendue... C'est ce malaise ambiant qui t'extirpe hors de tes songes. La pulpe de tes lèvres en vient à déchirer ses commissures d'un pli sévère, désapprouvant la situation. Un sentiment d'appréhension envahit l'espace tortueux du vaisseau, déjà bien assez restreint par ses murs ferreux et le squelette métallique soutenant toute sa structure... Voilà déjà des lustres que tu n'as pas témoigné du moindre signe de vie au cours de ton périple. Ta dernière fréquentation remonte à cette rencontre musclée avec Darth Varadesh. En somme; ce calme envoûtant n'augurait rien de bon...

Ton élan s'active, un brin plus élancé, et tu t'emploies à rejoindre le cockpit dans les plus brefs délais. Ne serait-ce que pour te soulager de ce doute oppressant... Ce cargo léger avait beau supporter les modifications audacieuses de contrebandiers mécaniciens à leurs heures perdues; il n'en restait pas moins un cargo léger. Uniquement armé d'un laser mondain, qui plus est. Tu ne sais pas si l'YT-2400 survivrait à un assaut surprise. Sans compter sur le fait que la catégorie de la machine spatiale intriguerait probablement les mains sournoises d'individus peu commodes... Et tu te surprends d'ailleurs à déjà envisager le pire. Décidément, cette méfiance exponentielle rongeait ta sérénité avec la plus grande aise qui soit...

Mais tu te ressaisis sans plus tarder. Tu es un Guerrier Sith, et conforté à cette seule pensée, tu es convaincu que ta destinée n'est pas de perdre ta vie dans les confins oubliés de la Galaxie. Tu rejoins avec aplomb la passerelle du vaisseau, où les trois Sullustains s'attellent au fonctionnement de l'engin avec un entrain remarquable. Tu imposes ta présence d'une intonation impérative, sans te faire prier plus longtemps.

"J'exige un rapport immédiat sur la situation. Sommes-nous seuls dans les parages ? Quelle distance nous écarte encore de notre destination ?"

L'écho tranchant d'un homme sourcilleux... Qu'en était-il, Guerrier Sith ? Qu'appréhendes-tu ainsi ?
#32091
Parfois, il suffit d'un coup de bol.

Un coup de bol tout simple, tellement simple qu'on n'y croit pas quand on le voit nous tomber dessus. On se dit que c'est trop beau pour être vrai - et en général ça l'est d'ailleurs - et que c'est pas possible, qu'il va se passer un truc, qu'on va devoir payer d'une manière ou d'une autre en guise de compensation - et en général ça aussi c'est vrai - et finalement la magie de l'instant disparaît parce qu'on n'y croit déjà plus. C'est un peu triste quand on y pense.

Enfin, les voies de la Force sont impénétrables à ce qu'il parait. Or donc, voici comment commença toute cette histoire. Par un flash. Oui. Un flash. Lumineux. Le cargo contenant à son bord le guerrier Sith solitaire, sans peur et sans reproche était là, flottant dans la voûte céleste, seul, perdu parmi l'infini de l'espace lorsqu'il se passe quelque chose. Un flash. Le flash d'une sortie hyperespace repérée par les ordinateurs et les capteurs du cargo.

On vit alors surgir de leur couloir hyperspatial 3 cargos légers Ghtorc 720, talonnés de près par une frégate Intercepteur lourdement armée et qui déjà ouvrait le feu tout azimuts. Fort heureusement pour Odium, ni les cargos ni la frégate ne firent attention à lui, trop concentrés qu'ils étaient pour les premiers à fuir à toute vitesse et pour le second à tirer dans le tas sans sommation ni souci de faire des prisonniers.

L'un des Sullustéens en oublia même la peur que lui inspirait le Sith, s'exclamant d'un hoquet de surprise avant de se retourner pour lui adresser une supplique, supplique bien vite interrompue lorsque son regard se porta sur l'homme dirigeant maintenant sa vie. Le pauvre baissa les yeux et la tête avant de bredouiller avec peine.

Euh, monsieur... Chef... Sire... Euh... Faut qu'on dégage de là avant de se prendre un missile perdu et exploser en vol!

Heureusement qu'il regardait ses pieds, sinon l'expression de son seigneur et maître l'aurait probablement fait se décomposer, lui et ses grosses bajoues. Las, il n'y eut de toute façon pas le temps d'ajouter autre chose car, le temps que la scène décrite précédemment se déroule, la frégate avait déjà rempli son office: un cargo avait explosé en vol et les 2 autres, effectuaient un nouveau saut hyperspatial, immédiatement suivis par la frégate.

Voilà qu'à présent, ils étaient de nouveau seuls dans le vide, avec à des milliers de kilomètres de là la carcasse fumante d'un cargo inconnu qui venait de se faire exploser par une frégate tout aussi inconnue. Que fallait-il faire? Se tirer? Examiner la dépouille? Continuer son chemin sans accorder un regard à la triste scène? Sire, quels sont vos ordres?

Un écho radar sur les scanners se fit alors entendre. Signes de vie ou détection d'une balise de détresse? Ou encore autre chose? Les larbins attendent ton verbe, ô Guerrier Sith.
#32096
Incapable d’extirper cette incertitude naissante, tu accuses avec amertume l’effervescence stimulant les sbires sous tes yeux assombris. La ferveur avec laquelle ils accomplissaient leurs tâches relevait d’un fait avéré : un trouble venait instaurer la perdition dans vos maigres rangs. Et pas des moindres; au-delà du vitrail quadrillé, la noirceur de l’espace infini éclata de part et d’autre, déchirée par les gueules illuminées d’un autre temps. Trois premières distorsions, scintillements azurés au lointain foudroyant l’obscurité en marquant leur évasion par un grondement explosif… Vous n’étiez plus seuls.

Ta présomption était fondée. Effectivement, vous n’étiez plus en mesure d’arborer un rythme de croisière; la force des circonstances vous forçant désormais à agir en faisant preuve d’une extrême prudence. Votre attention s’est intégralement attitrée à ces intrus surgissant littéralement de nulle part, et force est de constater que cette pression soudaine galvanise en toi une frivole sensation d’inédit… Un appel impromptu à l’aventure ? Un véritable Deus Ex Machina, plutôt.

C’est à peine si vous aviez le temps de mesurer l’ampleur de vos décisions immédiates qu’un quatrième vortex transparaît au-delà des précédents. Les scanners du vaisseau avaient d’ailleurs largement entamé le travail, et couplés au savoir technique de l’équipage; un rapport ne se fit pas tarder plus longtemps. Le copilote aligna quelques termes brefs et éreintés par la surprise inscrite en sa conscience par ce débarquement imprévu de cargos Ghtorc. Reconnaissables à leur aspect indémodable, ils ne sont hélas pas réputés pour être pourvus d’une vitesse ahurissante ou d’autres composantes essentielles répondant aux nécessités de leur situation…

… Car, à travers les particules filantes de la porte vers l’hyperespace se distinguaient les contours bien plus caractéristiques et célèbres d’un emblème impérial. Égal de respect pour les membres de sa nation, craint par ses adversaires et personnification mécanique de la Mort pour les malheureux fuyards; un Intercepteur imposait son galbe sophistiqué à votre regard ébahi. L’indomptable machine n’attendait pas son reste; les batteries décorant son surplomb nourrissaient un feu irrépressible et tonitruant. Canons, torpilles, missiles; un opéra de sang et d’acier destiné à faire déchanter ses proies sans la moindre pitié.

Miracle, ou pur fruit du hasard ? Aucun de ces tirs ne vous étaient destinés. Naturellement, il fallait en remercier la Force. La frégate n’avait d’yeux que pour ses victimes, et semblait absolument indifférente quant à votre seule existence… Ce qui n’était finalement pas pour vous déplaire; bien que vous aviez à essuyer les déflagrations des tirs les plus détournés de ces salves interminables. L’action était surpuissante, tonifiante et déroutait les Sullustains à ton service sans aucun mal… Pourtant, tu restais de marbre face au spectacle destructeur. Le pilote exécuta les manœuvres nécessaires, mais tu maintins l’ordre de rester à proximité. Ne serait-ce que pour observer l’issue de la situation…

Et ta curiosité paya. Vous détourniez la scène bourdonnante le temps que chacun agisse à son aise, subisse les retors qui lui reviennent de droit –ou non-; et l’avènement de ce conflit éclair se révèle pour le moins intéressant… Dans la confrontation, au moins une des trois cibles ne tenait plus le rythme et finit par perdre le pas dans sa danse entre les projectiles qui lui sont adressés. L’impact est resplendissant d’horreur, tout bonnement flamboyant. Les bribes décharnées de la carcasse abattue s’envolaient hasardeusement dans l’espace, ne respectant plus que les trajectoires chaotiques qu’elles entreprirent au moment de se dissocier. Témoins désœuvrés face à l’exécution sans précédent de leur confrère, les derniers 720 orchestrèrent une nouvelle échappée par la même voie qui les avaient amenés jusqu’ici. Sans concession, leur assaillant n’allait pas se faire prier pour tracer sa route à leur poursuite…

… Ainsi, une période d’accalmie trouva l’instant propice à sa restauration. Et bien que sa nature était pernicieuse selon les circonstances actuelles, tu ne pouvais t’empêcher d’y trouver une assurance renforcée. Celle qu’il te fallait pour jeter ton dévolu sur le cadavre métallique du Chtorg, délaissé par ses compères au même titre que son ravageur. La volonté de répondre au signal en émanant, prémisse de découvertes improbables au sein d’un domaine que la mort avait déjà probablement déjà investi… "Allons investiguer. Cette balise n’a pas pu s’activer seule."

Ta directive fut appréciée; tout du moins, validée par les actes qui suivirent. Si la démarche te paraissait anormalement lente, l’approche des débris flottants se faisait au moins avec la sûreté que les Sullustains se devaient d’appliquer maintenant. Tu ne laissais pas ton jugement élancé te fausser tes réflexions pour autant; il pourrait encore s’agir d’un leurre ou d’autres subterfuges que seuls des ennemis de l’Empire étaient capables d’envisager à titre posthume… Malgré ça, tu ne pouvais pas rester les bras croisés face à un mystère si attrayant.

L’Effugium débuterait sa manœuvre d’abordage en scellant son accès sur le premier SAS encore intact dont la dépouille s’ornerait éventuellement. Dans le cas contraire, il a préalablement été convenu qu’à proximité du cargo léger, les Sullustains prononceraient votre présence par le biais d’un message laissé à l’attention des vaincus sur la fréquence indiquée par le signal de détresse. Si quelqu’un était encore en mesure de propager un tel écho, alors il serait peut-être tout aussi capable de répondre à votre appel. Dans le cas où une fouille du Chtorg était envisageable, alors tu t’engagerais sans hésitation dans cette quête d’un cycle…

… Qui que furent ces êtres, ils s’étaient attirés le courroux Impérial. Ils ne devaient pas être n’importe qui. Et qu’une personne se soit relevée après ce choc des titans affine de plus belle ton intérêt à son égard… Que te réservent-ils ?
#32122
Qui avait parlé de sas ou de dépouille? Certes pas votre modeste serviteur, il n'avait été question que d'écho sur les capteurs du vaisseau. Or, écho était un terme générique et pouvant s'appliquer à tout et n'importe quoi: balise de détresse, morceaux d'épave, cadavres épars (et éparpillés, souvent), etc. Mais décision avait été prise en tout cas par notre héros de s'avancer prudemment pour examiner le champ de bataille. Et bien lui en prit lorsqu'ils approchèrent.

Le cargo ayant subi le courroux de l'intercepteur inconnu n'était plus. Il n'y avait même pas d'épave pour témoigner tristement de ce qu'il avait été avant de rencontrer son destin funeste, simplement des morceaux de débris métalliques. En revanche, il y avait autre chose de bien plus intéressant dans ce champ de débris, coincé, solitaire, attendant que n'arrive quelqu'un pour s'en emparer.

C'est une cargaison de drogue empaquetée chef! Oh la la, on dirait même qu'il y en a une sacrée cargaison!

Un regard au patron suffit à convaincre les Sullustéens de peine de se plier en quatre pour prendre possession de ladite cargaison. Cela leur prit évidemment un certain temps de positionner le cargo au-dessus de la cargaison et de manœuvrer pour le faire rentrer dans la soute, mais ils y arrivèrent finalement. La cargaison pesait bien dans les 5 tonnes, un sacré paquet de dope en tout cas, de quoi ravitailler tout un quartier sur Coruscant dans les sous-niveaux quand même.

Bien sûr, cela posait la question de pourquoi au bon dieu on avait jeté dans le vide toue une cargaison de drogue. Pour alléger le vaisseau? Un peu idiot. Dans l'espoir d'être épargné par le poursuivant? Vu le résultat... Non, vraiment, y avait un truc pas clair dans l'histoire. Il y avait, attachée à l'une des caisses de drogue, une valise verrouillée par un code. On pouvait tenter de le hacker, trouver le code ou juste utiliser un sabre laser pour ouvrir le tout. A l'intérieur, un simple datapad faisant l'inventaire de tout ce qu'il y avait: du glitterstim et du Ryll, tout deux d'excellente qualité apparemment. Et un message.

    Grim, si tu trouves ce datapad et cette cargaison, c'est qu'on s'est fait descendre ou coffrer. Cherche pas à nous retrouver, prends tout et tire-toi en 4e vitesse tu m'entends? Les coordonnées de notre planque sont jointes à la suite de ce message, en un sens, si on est toujours en vie, on s'y reverra pour se partager le butin et si on a du bol, on sera tous riches! Mais ne dit rien à Axton tu m'entends? Ce connard est à la solde du Baron Ornstein sur Desevro! Aucun de ces 2 enfoirés ne doit pas soupçonner qu'on a pu garder la cargaison et qu'on est en route pour la planque.

    Fait gaffe à toi frangin

Il y avait bien des coordonnées mais sitôt furent-elles rentrées dans l'ordinateur d'astrogation pour vérification qu'Odium put se rendre compte qu'elles n'avaient aucune logique ni sens. Elles n'indiquaient aucun repère cartographique existant à ce jour, nulle part dans la galaxie. Un bug? Une erreur système? Une corruption de données? Ou un mystère?

Il fallait maintenant se décider: que faire de tout ça? Essayer de retrouver la fameuse planque pour restituer aux voleurs? Retrouver le propriétaire légal de la cargaison? Revendre son butin ailleurs sans se soucier de tout ça? Oui, que faire?
#32126
De toute évidence, ton imagination l'importe un brin sur la raison. Là où tu présumais te quérir d'une carcasse délavée et vidée de toute son activité, l'Effugium rencontra au contraire un néant absolu. Ainsi les tirs du précédent croiseur n'auront pas fait que pourfendre les entrailles technologiques de l'engin; il avait inexorablement annihilé jusqu'à sa présence. Les uniques rémanences de son existence sont alors les débris flottants ça et là autour de vous, virevoltant et performant une danse archaïque presque en hommage à leur défunt propriétaire... Et cette étrange masse miraculeusement sauvée du désastre. Ton équipage, à mieux y regarder, comprit que les signes détectés provenaient de cette cargaison délaissée.

Il était effectivement curieux de s'interroger quant au pourquoi du comment. Ce qui les avaient poussé à se délester d'un poids manifestement important. Ce qui, à l'opposé, faisait qu'elle était à votre instar passée outre le jugement de l'Intercepteur. Un silence plana sur la passerelle, et t'arracha à ta passivité. Tu braquas une lourde œillade sur le pilote et son coéquipier, les perçant d'un brasier mortel et de toute ton intransigeance. S'ils n'ont pas la bravoure d'y faire face, ils ont au moins la décence d'exécuter ton ordre sans que tu n'aies à te répéter ni à expliciter l'unique objectif de leur vie : te servir, et récupérer ce pourquoi vous vous démenez depuis peu.

Puisqu'il n'y avait nul autre élément à examiner sur place, vous rabattez enfin votre attirance sur le paquetage dont les contrebandiers avaient au préalable convenu de son contenu. Un fourniment de drogue... ? Et sa quantité en disait long sur la valeur de la marchandise, qui plus est ! Non, ils n'étaient décidément pas de mondains agents commerciaux. Ils n'en ont jamais eu l'air, quoi qu'il en soit. Votre YT-2400 s'empresse donc de récupérer cette richesse éphémère en se dépensant à travers bon nombre de manœuvres plus compliquées qu'il n'y paraissait. Lentement, mais sûrement, vous aviez mis la main sur une source de profits non négligeable...

... Sauf qu'un détail malencontreux venait s'immiscer dans votre machination et y dérégler les rouages. En effet; aucun de vous n'avait en tête un client potentiel à qui refourguer la came. Et si l'on pouvait supposer que les Sullustains avaient au moins les rudiments de la négociation, tu savais par avance que tu refuserais de céder la cargaison pour un prix qui te semblerait médiocre... Nar Shadda s'avérait finalement être une destination plutôt lucrative, si vous aviez l'idée d'y vendre la marchandise. Fallait-il en déduire que les flots de la Destinée convergeaient en ta faveur... ?

C'est ce qu'on aurait pu imaginer, si un énième élément perturbateur n'était pas venu déranger ton fil d’Ariane. Quoiqu'en l'occurrence, il s'agissait peut-être d'une alternative bien plus fructueuse qu'une charmante somme de crédits sales... Quand enfin vous étiez en possession du colis, il fallait naturellement s'assurer que son chargement n'avait rien d'un faux espoir ou d'un piège. Le cadenas digital avec lequel était scellé ce dernier ne ferait certainement pas le poids face au brasero de ta lame sanguine; d'un coup sec, sous le regard appréhensif du trio de subordonnés, la substance se dévoila au grand jour. Ses variantes étaient reconnues auprès des experts de fortune qui forment ton groupuscule, et ils s'exclamèrent ensemble avec une note de fabulation au fond de leur voix... "Du Glitterstim... Oh ! Et du Ryll ! Y a moyen d'en tirer un bon prix, j'en suis sûr... !"

Si la nouvelle restait intéressante, tu la relayais au statut d'anecdote. Ce qui te séduisait davantage, c'était cet écran enfilé sous la couche de simili-plastique retenant l'or blanc. Un datapad, disposé en évidence, qui n'attendait qu'une seule chose. Qu'on le consulte afin que son message soit délivré. Un vœu que tu exauças sans vergogne ni concession. Tu pris soin d'en lire les palabres, que l'auteur intentionnait visiblement à un proche, et alors la véritable nature de feu notre pillard se révélait sous tes yeux satisfaits... "Une cohorte de pirates en déroute. Mais alors... Ce croiseur n'était peut-être pas impérial ?" Susurrais-tu à ton propre égard, conscient du manque d'ouverture dont tu fis montre.

La situation s'éclairait sinueusement; et ton but présent semblait à plus courte portée que tu ne l'avais présagé. Il y avait moyen d'exploiter cette cargaison et ces données à bien meilleur escient... Et il en sera ainsi. Tu octroies au copilote le précieux datapad, d'un geste méticuleux et formel, avant de le diriger vers ses prochaines actions. "Il y a des coordonnées dans ce datapad. Nous y ferons escale avant de continuer notre trajet initial." Sans protestation, il s'exécuta de pied ferme et introduisit les fameuses données au sein du terminal. Toutefois... "Euh... Chose étrange, chef... Les coordonnées ne donnent sur rien. Je veux dire, vraiment rien. On peut situer la zone, mais aucune planète, ou rien de ce qui ressemblerait à une planque en tout cas... ?"

La faille dans la matrice s'affairait à freiner votre élan inopiné. Des coordonnées qui ne pointeraient nulle part ? Surtout lorsqu'on les abrite dans une charge aussi précieuse que celle sur laquelle vous avez mis la main ? Non, ça n'avait aucun sens. Tu te remémores alors passivement les mots sortis du lot dans le message que tu analysas il y a quelques minutes de cela... "Essayez de manipuler ces coordonnées. Inversez-les, pour commencer. Puis changez-les jusqu'à ficeler de nouveaux trajets, essayez de les tracer en variant la direction autant que possible et vérifiez si cette fois-ci leur intégration à notre base de données fonctionne." Ton interlocuteur hausse alors brièvement les épaules en jaugeant son partenaire, perplexe, mais aucun n'osa contester ton autorité. L'artilleur lui, prit place dans la cabine depuis laquelle il contrôle votre seul laser, et tu supervises l'action avec une présomption modérée...

Il était peu probable que cette hypothèse s'avère réelle, mais il fallait au moins tenter ça avant de véritablement s'éprendre de ce mystère farfelu. Qui plus est, ce n'est pas comme si la vérification allait vous coûter. Ce ne serait finalement qu'une formalité avant que vous n'enquêtiez plus méticuleusement sur l'affaire.

Une modeste réflexion sans plus de profondeur. Mais, qui peut vraiment savoir ? L'évidence est bien souvent mieux voilée que la plus complexe des solutions.
#32138
C'était une bonne idée. Après tout, n'était-il pas question d'un « en un sens » pour ces coordonnées ? Si les lire telles quelles ne marchait pas, alors peut-être qu'à l'envers ça donnerait quelque chose. Le Sullustéen en charge rentra les coordonnées inversées et... Cela ne marcha pas. Hum. Perplexe, jetant un regard discret et affolé à Odium, le pauvre tenta alors diverses combinaisons comme il lui avait été ordonné, à un rythme effréné tant il craignait de décevoir le patron.

Et cela marcha finalement lorsqu'il eut inversé première et deuxième moitié des coordonnées. La solution proposée était donc pas si loin de la vérité, allez, on ne va pas t'en tenir rigueur petit être aux grosses bajoues, tu as bien travaillé après tout. Maintenant file donc te mettre au travail. Et ne fait pas trop le fier, ça va mal avec ton teint d'abord. Et baisse la tête vil fripon.

Caluula. C'était la planète enregistrée aux coordonnées rentrées dans l'ordinateur de bord. Située à l'extrême sud-est de l'Amas de Tion, la planète semblait être doucement ignorée de tous malgré le fait qu'elle appartenait certainement au régime en place dans l'Amas. D'après la base de données, c'était majoritairement un monde montagneux avec quelques plaines et petites forêts peu étendues. Il y avait peu de villes à travers sa surface en dehors de la capitale, Caluula City. Le niveau technologique planétaire était décrit comme rustique, c'est-à dire fonctionnel et fiable mais un poil en retard par rapport aux standards galactiques.

C'était un endroit parfait pour se planquer si on voulait se faire oublier en somme. Les coordonnées indiquaient plus clairement un endroit à 400 km de la capitale parmi les montagnes, vraisemblablement la planque du mystérieux individu ayant laissé ce message dans le datapad, sans oublier ses complices. On avait donc de quoi faire là.

Néanmoins, car il était toujours bon de le préciser, il y avait une autre piste possible. Il était question en effet de Desevro, capitale de l'Amas de Tion et siège du pouvoir du Despote de Tion, d'un dénommé Axton et d'un Baron Ornstein. 2 chemins possibles, un seul réalisable.

A) Odium rejoint Caluula avec sa cargaison de drogue. Il dispose des coordonnées de la base secrète qu'il peut donc rejoindre. Il n'a aucun moyen de contacter qui que ce soit sur place ni ne connaît personne pour le mettre en contact avec les mystérieux fuyards. Il peut toujours se débrouiller une fois sur place.

OU


B) Odium rejoint Desevro avec sa cargaison de drogue. Il dispose des noms d'Axton et du Baron Ornstein et sait qu'ils seraient très intéressés à l'idée de la revoir, ne serait-ce qu'en partie. Il ne sait pas qui ils sont exactement ni comment les contacter. Il peut improviser une fois arrivé.
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