- mar. 19 juin 2018 00:16
#32966
Après le contact avec Nouane, il serait envisagé de lier Arkania à la voie Perlemienne, pour créer une boucle passant par nos deux planètes jumelées qui disposeraient néanmoins de leur voie d'accès chacune.
Le risque pour Arkania était de subir une invasion plus rapide de la part des esprits belliqueux républicains, pour qui l'autodétermination n'existait pas pour autrui. Arkania se liait sans contrainte à l'Empire, mais la chose devait leur paraître insupportable en leurs contrées de pouilleux. La perspective d'affamer Arkania, de détruire ses installations et ses soldats neutres, de lui imposer des garnisons et une flotte en orbite pour "le bien de la population" était certainement un projet libérateur et républicain comme ils aimaient en voir. Il persistait néanmoins une forme de logique dans un tel projet. L'Empire ayant privilégié le dialogue et l'ouverture, il convenait aux républicains d'agir à l'inverse de ce dernier, ce qui incluait souffrances, famines et destruction citées plus haut. Comme l'Empire était le méchant, faire l'inverse revenait à être le gentil.
N'est-ce pas ?
Pour l'heure, ce projet n'est qu'à un stade expérimental. Mais dès qu'un prototype viable sera à disposition, croyez-bien qu'Arkania en sera la première informée.
Après l'Empereur, cela va de soit. La mention d'Eskyrt le laissa... blanc comme neige. Cartographie par les Jedi ? Pourquoi faire ? Quelle était cette collaboration ? Le ton particulièrement grotesque de Velora n'inspira aucune réponse immédiate. Uniquement un regard fixe, exempt de clignement d'oeil, en sa direction, tandis qu'Harlon consommait ses bouchées normalement.
Ce fut d'Essani que vint le salut.
Adasca - l'éponyme liée à l'homme percuté un soir d'Hiver après un bal populaire à ciel ouvert - reprit en coeur avec une idée de culture hors-sol. Beaucoup privilégiaient en effet l'agriculture et même l'élevage sur des stations-serres géantes, les terres naturelles n'offrant aucune résilience ni aucune garantie qualitative. Arkania avait le défaut d'être seule.
Mais c'était sans compter son voisin bienveillant.
Il est, je trouve, intolérable que l'import céréalier soit organisé avec une nation aussi distante que la Fédération d'Eskyrt. Les surcoûts liés au transport des denrées alimentaires de première nécessité justifieraient à eux seuls l'abandon d'un tel marchandage que d'aucun qualifierait... d'aberrant.
Il ne visait personne en particulier. Si ce n'est les signataires de ce traité original.
Mais devant le désarroi et la pénurie qui pourrait s'en suivre, il convient de vous proposer le concours impérial plein et entier.
L'Empire disposait d'un nombre suffisamment élevé de mondes agricoles pour éviter les famines. Un avantage précieux qui assurait un apport calorique supérieur aux moyennes recommandées. Et permettait surtout l'établissement d'une société de consommation et de denrées alimentaires de luxe, comme les sucreries. L'Empire disposait même d'une ressource inconnue prisée des gourmets : le chocolat. Harlon en offrirait une boîte à Elizabeth un jour. Quand il aurait trouvé comment l'offrir et à quelle occasion, surtout.
Les terres d'Empire disposent de divers Agrimondes dont les rendements permettraient de nourrir largement la population d'Arkania, ainsi même que de Yaka et des autres représentées au Dominion.
Et il va de soit que notre amitié indéfectible se traduirait par l'absence même de notion de prix, même imbattable. Je n'ose imaginer une liaison qui soit sous les hospices d'un profit financier de notre part.
A considérer comme un cadeau alimentaire. Pas la charité. Juste de quoi court-circuiter la Fédération de ses réseaux dans le Nord Galactique. Et avec, les droits de douane de la républicaine sur les containers Arkaniens de céréales.
Dame Adasca, votre projet de Hors-Sol est néanmoins une idée à soumettre avec sérieux à vos pairs. Si l'Empire se ferait une joie certaine de fournir à Arkania ses denrées premières, il est d'une sorte d'importance de permettre à chaque planète d'accéder à l'auto-suffisance.
Avez-vous soumis l'idée au Dominion ?
Le risque pour Arkania était de subir une invasion plus rapide de la part des esprits belliqueux républicains, pour qui l'autodétermination n'existait pas pour autrui. Arkania se liait sans contrainte à l'Empire, mais la chose devait leur paraître insupportable en leurs contrées de pouilleux. La perspective d'affamer Arkania, de détruire ses installations et ses soldats neutres, de lui imposer des garnisons et une flotte en orbite pour "le bien de la population" était certainement un projet libérateur et républicain comme ils aimaient en voir. Il persistait néanmoins une forme de logique dans un tel projet. L'Empire ayant privilégié le dialogue et l'ouverture, il convenait aux républicains d'agir à l'inverse de ce dernier, ce qui incluait souffrances, famines et destruction citées plus haut. Comme l'Empire était le méchant, faire l'inverse revenait à être le gentil.
N'est-ce pas ?
Après l'Empereur, cela va de soit. La mention d'Eskyrt le laissa... blanc comme neige. Cartographie par les Jedi ? Pourquoi faire ? Quelle était cette collaboration ? Le ton particulièrement grotesque de Velora n'inspira aucune réponse immédiate. Uniquement un regard fixe, exempt de clignement d'oeil, en sa direction, tandis qu'Harlon consommait ses bouchées normalement.
Ce fut d'Essani que vint le salut.
- « La plupart des imports céréaliers d’Arkania viennent de la Fédération. Leurs prix sont imbattables, et …
Nous envisageons de rompre nos accords avec la Fédération d’Eskyrt. Si cela devait arriver nous serions contraints de trouver très rapidement un accord commercial équivalent. Arkania ne peut se passer de ces imports. »
Adasca - l'éponyme liée à l'homme percuté un soir d'Hiver après un bal populaire à ciel ouvert - reprit en coeur avec une idée de culture hors-sol. Beaucoup privilégiaient en effet l'agriculture et même l'élevage sur des stations-serres géantes, les terres naturelles n'offrant aucune résilience ni aucune garantie qualitative. Arkania avait le défaut d'être seule.
Mais c'était sans compter son voisin bienveillant.
Il ne visait personne en particulier. Si ce n'est les signataires de ce traité original.
L'Empire disposait d'un nombre suffisamment élevé de mondes agricoles pour éviter les famines. Un avantage précieux qui assurait un apport calorique supérieur aux moyennes recommandées. Et permettait surtout l'établissement d'une société de consommation et de denrées alimentaires de luxe, comme les sucreries. L'Empire disposait même d'une ressource inconnue prisée des gourmets : le chocolat. Harlon en offrirait une boîte à Elizabeth un jour. Quand il aurait trouvé comment l'offrir et à quelle occasion, surtout.
Et il va de soit que notre amitié indéfectible se traduirait par l'absence même de notion de prix, même imbattable. Je n'ose imaginer une liaison qui soit sous les hospices d'un profit financier de notre part.
A considérer comme un cadeau alimentaire. Pas la charité. Juste de quoi court-circuiter la Fédération de ses réseaux dans le Nord Galactique. Et avec, les droits de douane de la républicaine sur les containers Arkaniens de céréales.
Avez-vous soumis l'idée au Dominion ?