L'Astre Tyran

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Figurant parmi les mondes les plus connus de toute la galaxie, Corellia est pour beaucoup synonyme de technologie et de voyage spatial. Pour d'autres cette planète est le symbole des fauteurs de trouble et de tout ce que l'univers compte de hors-la-loi.
Gouvernement : Affinités avec Nouvelle République - Indépendantiste
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By Hayley Curwee
#34454
      - Je voulais juste nous éviter d’autres problèmes.

    Elle ramassa son bonnet noir, tombé par terre pendant l’affolement de leur baiser, passant ses cheveux derrière les oreilles avant de secouer le bonnet pour en retirer toutes les saletés qui avaient pu s’y agglutiner. Son geste devenait machinal alors qu’elle se laissait envahir par la sensation de chaleur qui s’était répandue dans tout son corps, avec une intensité plus légèrement marquée au niveau de son bas ventre. Elle savait ce que c’était, elle savait ce que cela voulait dire et cela ne manquait pas de lui causer bien des tracas, la faisant même marmonner :

      - Embêtant…

    Dans toute la suite d'événements prévus de son plan celui-ci était bel et bien un élément perturbateur qu’elle aurait aimé ne pas voir se pointer. Alors elle se rabroua mentalement, on était trop proche d’un résultat pour déconner, il fallait rester pro quoiqu’il arrive, ce type, aussi craquant qu’il fût avec son faux air de mauvais garçon et sa barbe de trois jours ne devait pas représenter un obstacle pour elle, c’était inacceptable. La réalité était toute autre : elle avait encore l’odeur légèrement musquée qui lui restait dans le nez, la douceur de ses caresses alors qu’il avait répondu à son baiser, même si ça avait été avec surprise.

    La Force lui souriait, pourtant, car un nouvel arrivant venait lui sortir cette impression de la tête et le nouveau venu ne faisait pas que ça : il lui donnait une nouvelle information, celle que la Jedi recherchait : la localisation du Jedi depuis son transfert sauvage. Le plus dur pour elle fût de se retenir d’afficher un sourire : sa mission semblait être une totale réussite. Pour autant elle ne se laissa pas dépasser par tout ça, elle avait le sentiment que tout ceci n’était pas terminé et qu’elle avait encore sa place ici et maintenant dans cette mascarade. Alors qu’elle s’apprêtait à s’approcher du nouvel arrivant, Riggs posa sa main sur la nuque de l’homme dans un geste qu’il voulait amical, tout en intimant l’ordre à Hayley de rester où elle était. Cela l’embêtait, mais elle n’avait pas le choix, elle devait bien le reconnaître. Après tout Riggs était bel et bien son supérieur dans cette affaire et s’attirer ses foudres c’était perdre sa protection et ranimer la suspicion qu’elle semblait avoir réussi à éteindre pour le moment. Alors elle s’adossa au mur, aux côtés des différents détritus qui jonchaient la rue, le regard vers l’endroit vers lequel les deux hommes avaient disparu. Elle avait le sentiment de n’être que ballotée d’un endroit à un autre dans cette histoire, sentiment qui se trouvait renforcé par le fait qu’on lui demandait - encore - de rester de côté pendant que les grands s’occupaient de régler des affaires de grands.

      - C’est pas plus mal, Hayley, reste au calme, pour une fois.

    Il est vrai que la miss avait le chic pour cavaler de péripéties en péripéties, alors maintenant qu’elle avait l’occasion de se poser et de ne rien faire… Elle s’apprêtait à se saisir d’une nouvelle clope lorsqu’elle entendit un bruit étouffé venir du coin de rue où les deux hommes venaient de partir. Elle fronça les sourcils, devait-elle y aller ? Au moins pour savoir ce qu’il se passe ? Et si elle se faisait remarquer au milieu d’une scène qu’elle n’était pas censée voir ? Les conséquences pouvaient êtres fatales pour elle et sa couverture.



    Tant pis pour elle, elle maudit sa curiosité en silence tandis qu’elle s’avançait en direction de l’embranchement de la ruelle où les deux s’étaient enfoncés, progressant prudemment en essayant de faire le moins de bruit possible. Et ce qu’elle vit la surprit. Que Riggs fut un membre d’une organisation raciste passait encore, elle pouvait le concevoir dans une certaine mesure, mais malgré tout ce qu’elle avait vu, tout ce qu’elle avait vécu, elle avait du mal à réaliser qu’il puisse être capable de tuer. C’était perturbant de se représenter quelque chose et de le réaliser de visu. Et pourtant Riggs avait égorgé l’homme comme un goret, le maintenant à terre et étouffant tout sons grâce à sa main sur la bouche du pauvre gars. Il ne l’avait pas encore vu mais il n’y avait pas de doutes possible : la scène était aussi limpide que les motivations du plus bas criminel. Lui, se tenant sur le cadavre d’un homme qui se vidait lentement de son sang au niveau du cou, la main autour d’un poignard qui avait reçu quelques projections du liquide carmin avec cet air visiblement essoufflé que lui avait demandé cet effort.

    Elle n’avait que quelques secondes pour réagir, tourner les talons, fuir, faire comme si de rien n’était, plus que quelques secondes.

    Trop tard.

    Il s’était redressé d’un geste vif, se retournant dans une attitude qui dénotait un comportement de tueur professionnel, c’était comme si l’être qui gisait à ses pieds n’avait rien été de plus que des poubelles qu’on sortait. Le regard de la rouquine alla de l’homme au corps étendu, pour revenir sur Riggs. Sa confusion était palpable mais elle était l’illustration d’un malaise vis-à-vis de sa situation et de ce que ferait Riggs. Allait-il la liquider, comme il avait liquidé cet homme ? Elle fronça les sourcils, si tel était le cas, elle ne se laisserait pas faire sans combattre et Riggs apprendrait bien vite à ses dépends que la petite Hayley était pleine de surprises dont il ne soupçonnait probablement pas même l’existence. Son mentor la voyait comme une faible femme, autant entretenir cette illusion et quand il commença à s’approcher d’elle, elle amorça un léger mouvement de recul. Il essaya de la rassurer alors, expliquant sa version des faits, un récit qui ne semblait pas rassurer la corellienne qui s’empara d’une main tremblante d’une cigarette, l’allumant de nouveau grâce à la pyrokinésie, geste qu’elle camoufla en donnant l’impression qu’elle avait utilisé un bête briquet. Il s’approcha encore, rencontrant un nouveau mouvement de la part d’Hayley qui semblait plus que suspicieuse. Ses lèvres semblaient trembler tandis qu’elle expirait la fumée dansante :

      - Mmm...mmoi… ? U...uune...taupe… ?

    Elle ne semblait pas comprendre.

      - T...t...tu...as...tué...pour...mmm...moi… ?

    Presque proche d’un état catatonique, si on en jugeait à son apparence. Riggs tenta de lui prendre le bras, geste qu’elle refusa d’un mouvement qu’elle voulait ferme, se reculant pour être certaine qu’il ne l’approcherait pas plus. Devant son refus, il embraya sur une nouvelle destination pour eux deux, une information qu’elle accueillit avec un air interdit.

    En dedans, elle était plus que parée à réagir à toute agression de la part de l’homme et elle restait aux aguets du moindre signe qui le trahirait de quelques intentions belliqueuses. C’est alors qu’ils s’apprêtaient à sortir de la ruelle que les deux gros bras qu’elle pensait avoir égaré alors qu’elle avait bécoté Riggs s’interposèrent entre la sortie et eux. Et l’air menaçant que tout deux affichaient était on ne peut plus clair concernant leurs intentions et ce qu’il pensait d’eux. Le subterfuge d’Hayley n’avait pas fonctionné, elle n’en avait retiré que le plaisir du goût de Riggs, dommage. C’est Hayley qui tenta de calmer le jeu d’emblée :

      - Ok, les gars, pas besoin de…

    Elle n’eût pas l’occasion de terminer sa phrase, le premier homme s’élançait sur Riggs, lui décochant un coup dans les côtes qui le fit s’effondrer quand l’autre fondit sur Hayley, ne la ratant que parce que la Force était avec elle. Elle perdit de vue Riggs, son assaillant la forçant à reculer jusqu’à la ruelle où gisait encore le cadavre tué par son soi-disant protecteur. L’armoire à glace tenta de lui asséner plusieurs coups qu’elle esquiva sans trop de difficultés, l’homme en face avait pour lui la force brut mais il semblait pecher en termes de vitesse, c’est du moins ce que la rouquine crût jusqu’à ce qu’il la balaie comme une brindille, l’envoyant s’écraser contre un container à déchets métallique. Sonnée, elle n’eût que peu de temps pour réfléchir et pas forcément les moyens de faire autrement : elle tendit la main vers l’homme qui s’apprêtait à terminer son assaut convoquant la Force à venir enlacer le cou de la brute, le stoppant net. Ce pouvoir était un héritage de son passé trouble, de son flirt avec le Côté Obscur, un moyen de tuer les gens sans y penser, se débarrasser d’eux aussi facilement qu’on écrase une brindille. A travers ce pouvoir, elle sentit les relents de sa prisonnière tenter de s’insinuer en elle et la tentation de resserrer la prise de la Force autour du cou du malheureux qui l’avait attaqué était grande, c’était si facile, il suffisait de serrer un peu plus fort et la vie s’écoulerait hors de son assaillant. Encore quelques millimètres et l’homme passerait de vie à trépas, juste quelques millimètres… L’image fugace du vieux Curwee passa devant ses yeux, ainsi que la vision d’elle-même tenant un bébé en compagnie d’un homme, la vision qu’elle avait eu juste avant qu’Oxious ne meurt. Elle maintint l’étreinte, de manière à sentir l’homme perdre connaissance et le laissa tomber sur le sol. Elle reprit son souffle, qu’elle avait saccadée autant dû à la douleur qu’à la lutte intérieure qu’elle avait dû mettre en oeuvre pour ne pas tuer cet homme. Et ce n’est que l’arrivée impromptu de Riggs qui la réveilla. Celui-ci cherchait à s’assurer qu’elle allait bien, passant ses mains sur son corps pour vérifier que tout était ok et Hayley ne réagit pas, il se saisit de sa main, l’obligeant à se relever et la forçant à se reprendre. Le ton de la Jedi se voulait plus ferme quand elle s’adressa à Riggs :

      - Il y a un centre commercial non loin, allons nous cacher là-bas, on ira dans ta boîte de nuit quand il fera nuit, là on attirerait trop l’attention à cette heure de la journée.

    Il n’était effectivement encore que 14h, bien trop tôt pour aller dans un club sans éveiller de soupçons. Et comme si ça ne suffisait pas, c’est Hayley qui prenait l’initiative de les mener jusqu’au centre commercial.

Utilisation de la Force
Pouvoirs :
  • Pyrokinésie - Pratiqué
  • Étranglement - Pratiqué
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By Norin Varracht
#34628
La surprise, si ce n'était même de l'effroi, se lisait clairement sur le visage de la belle. Avec le spectacle macabre qu'il lui servait, Varracht ne s'était pas attendu à ce qu'elle lui saute dans les bras, mais sa réaction, compte tenu de ce dont elle avait fait preuve auparavant, lui semblait légèrement disproportionnée. Oui, il lui avait affirmé qu'il avait tué pour la protéger, alors qu'au fond il en était tout autre. Surprise donc parce qu'il avait commis un acte abject pour elle ? Allait-elle fuir comme le voudrait le sens commun ? Si ses premiers mouvements de recul laissaient penser qu'elle ne le suivrait pas plus loin dans cette folie, elle ne broncha pas davantage par la suite et le suivit en gardant toutefois une bonne distance entre elle et lui.

Deux hommes leur barrèrent soudainement la route, et l'un d'eux ne laissa même pas le temps à Hayley de s'expliquer pour charger Norin et lui délivrer un violent coup en guise d'avertissement bien senti. Ce soudain taquet dans le flanc de l'espion fit mouche, puisqu'il se vautra à terre sur son autre côté. On pouvait se demander alors qui était vraiment la recrue, tant l'espion faisait preuve de si peu de précautions. L'agresseur agrippa Varracht à la fois à l'arrière du col et à la ceinture pour le projeter sur plusieurs mètres, son dos s'écrasant sur un poteau métallique, ce qui mit un terme à sa glissade. La douleur était vive, tant au niveau des côtes qu'au bas du dos, mais ce n'était pas le moment de se lamenter sur son sort, car le mastodonte qui lui faisait face se rua à nouveau sur lui. L'assailli, toujours à terre, roula sur la droite afin d'éviter un premier coup de pied de son tortionnaire, puis se leva promptement et se protégea des poings adverses à l'aide de ses coudes. L'agresseur recula un instant lorsqu'il sembla comprendre que ses frappes pures ne suffiraient plus, il se déporta alors sur la gauche de l'espion, tentant vraisemblablement de passer dans son dos. Varracht ne se laissa pas faire, maintenant le face à face du mieux qu'il put, sachant que son opposant était étonnamment rapide dans ses mouvements. Après un certain temps à tournoyer pour garder le contact visuel, il perdit délibérément la brute de vue, attendant que l'attaque fût amorcée pour se retourner avec vivacité et s'avancer à son tour. Le rapprochement brusque qu'il venait d'amorcer ne manqua pas de surprendre l'assaillant, ce qui lui permit d'attraper fermement la tête dudit colosse et d'y appliquer un violent choc à la mâchoire via un coup de genou.

La masse épaisse tomba alors lourdement à terre, manifestement assommée par le coup porté à sa tête. Varracht sortit le blaster de sa poche et se retourna vers l'homme, mais il avorta le geste qu'il s'apprêtait à commettre en apercevant un badge de la CorSec qui venait probablement de glisser de la poche de l'individu à terre. Et même si les méthodes d'approche des forces Corelliennes ne ressemblaient pas à ce que venait de subir Norin, le doute obligea l'espion à laisser son potentiel collègue en vie. Il s'empressa plutôt de rejoindre Hayley pour observer qu'elle put elle aussi arriver à bout de son ennemi. Comme aimantées, ses mains se posèrent sur le corps délicat de la dame, sondant ses formes pour y déceler une éventuelle blessure. Après le meurtre dont elle fut témoin, elle ne voulait sans doute pas d'un contact si direct avec lui, mais cela ne l'empêcha par pour autant de lui agripper doucement sa main pour la remettre debout. Un centre commercial, ce fut le lieu vers lequel elle le guidait alors.

Ils marchèrent jusqu'à la grande artère où était situé le grand centre en question. Norin se laissa guider par Hayley dans les différents étages, allant des petits stands de snacks dans les allées aux magasins de vêtements bons marchés. Les heures filèrent à une allure folle, les deux passèrent un moment frivole mais non pas moins agréable, un intermède comme hors du temps.

Puis les boutiques fermèrent une à une, la nuit était tombée depuis un moment déjà, aussi décidèrent-ils d'aller enfin se réfugier dans la boîte de nuit. L'Overdrive. La porte d'entrée s'ouvrit pour laisser diffuser une mélodie, alors que leur visage était ébloui d'un jeu de lumière caractéristique de ce genre d'endroit.


La nuit nous appartient

Ils progressèrent dans la grande salle jusqu'à trouver un carré vide. L'agent laissa Hayley s'installer pendant qu'il continua jusqu'au bar pour commander deux verres de bière Corellienne. Il revint ensuite avec une pinte dans chaque main et en tendit une à la dame. Il s'installa dans un siège à côté d'elle, faisant tous deux face à la large piste de danse de l'établissement, et les yeux pétillants de la belle en disait long sur son envie du moment. Norin se pencha légèrement vers elle pour lui parler, tentant de couvrir le bruit ambiant en parlant un peu fort.

Vas-y.

Pourvu que cet instant soit aussi rafraichissant que leur petit tour au centre commercial.
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By Hayley Curwee
#34650
    Le contact de Riggs et sa proximité tout au long de la journée eût de biens étranges effets sur la Jedi. Si elle était toujours méfiante, ce n’était pas à l’endroit de Riggs, au contraire, l’homme avait su se faire plus charmant avec le temps, essayant de rassurer une jeune femme qu’il pensait être aux abois alors qu’au fond il n’en était rien. Bien entendu les deux compagnons étaient restés suspicieux, ils n’oubliaient pas qu’ils étaient traqués de toute part, une épée de damoclès qui se rappelait à eux dans un regard par trop appuyé ou dans des présences beaucoup trop proches. Rien ne s’était passé pourtant, rien qui ne nécessitait qu’ils s’inquiètent en tout cas. Hayley avait passé son temps à chercher un échappatoire, sa mission étant terminée, elle avait obtenu l’information qu’elle cherchait plus tôt, mais il semblait qu’un lien la reliait un Riggs, un lien qu’elle avait dû mal à briser. Alors même la meilleure des excuses ne semblait pas suffisante pour pouvoir fuir.

    La nuit les prit par surprise et elle ne trouva toujours pas de moyen valable de s’esquiver. Tant pis, elle se dit qu’elle trouverait bien une bonne raison pour pouvoir disparaître une fois qu’elle l’aurait suivi dans la boîte de nuit. Là-bas tout serait bien plus facile, surtout lorsqu’il s’agirait de se dissimuler.

    La boîte de nuit s’appelait l’Overdrive et c’était certainement l’une des boîtes les plus branchés de ce secteur tout en conjuguant le fait qu’elle était la plus fréquenté par la pègre locale. Hayley n’avait pas chômé, elle s’était renseignée sur tout les hauts-lieux du crime corellien grâce à Tulkas et ses contacts aux Renseignements, il en ressortait que le coin appartenait à l’un des plus puissant parrain de la pègre locale et qu’il servait souvent de lieu de réunion des huiles de ce milieu. C’était aussi pour ça qu’elle peinait à se détacher de l’emprise de Riggs, elle se demandait si ce choix de lieu était voulu ou tout simplement hasardeux mais sa rigueur intellectuelle autant que sa propre expérience la forçait à croire qu’il n’y avait pas de place pour le hasard, à aucun moment, négation profonde du credo de l’un de ses anciens compagnons qu’elle avait d’ailleurs elle-même tué, prouvant par là-même la supériorité de son point de vue.

    L’entrée du bâtiment était tout à fait en accord avec la représentation que l’on pouvait se faire d’un tel endroit : grand, lumineux et coloré. Une sorte de phare géant qui indiquait le chemin des âmes en peine à la recherche d’un endroit où satisfaire les divers plaisirs hédonistes légaux ou non : sexe, drogue, alcool, le tout dans une ambiance où la tension qui régnait dans l’air se disputait à la moiteur que l’on devait à la sueur et la promiscuité. Le videur ne fit aucune manière pour les laisser entrer, le couple avait profité de son escapade dans le centre commercial pour s’acheter de quoi se vêtir de manière à être raccord au lieu et à l’ambiance, une bien bonne idée quand on se rappelait que le corellien avait poignardé plus tôt dans la journée un mec dans une ruelle sombre, éclaboussant ses habits du précieux liquide carmin de vie et que la corellienne, elle, était vêtu d’un sweatshirt complètement sale (elle avait traîné par terre) et hors de propos avec le standing exigé du lieu. Elle avait donc opté pour une robe courte noire dont la sobriété le disputait à sa coupe provocante et des talons hauts tout aussi noirs qui lui faisait gagner quelques centimètres bienvenues et donnait un galbe agréable à ses jambes fuselées.

    Lorsqu’ils passèrent les portes, un univers aussi étouffant que bariolé s’offrit à leurs sens : flash lumineux des jeux de lumière disco, odeurs des différents parfums qui s’entremêlaient, son acéré de la musique qui planait dans l’air, proximité des corps qui forçait parfois le toucher et goût de l’alcool que le cerveau anticipait déjà. Des sensations qui forçait le passage jusqu’à ce recoin bien calfeutré de l’esprit d’Hayley où résidait la nostalgie de son adolescence, moment où elle avait cédé à toutes les tentations, osée tous les dangers et s’était laissée aller à bon nombre de risques et de plaisirs interdits. Tout ceci eût pour effet de provoquer une onde de plaisir qui se déversa à travers les synapses de son corps, lui faisant presque oublier les raisons de sa présence ici. Alors elle suivit docilement Riggs jusqu’à un carré isolé, faisant face à l’une des nombreuses pistes qui composent l’établissement. Son regard se perdit dans l’étendue de corps qui se trémoussaient sur la musique et elle sentit l’envie de les rejoindre poindre en elle, de manière irrépressible, négation totale de ce qu’elle était censée être : une Jedi. Le retour de Riggs ne la détourna pas de cette envie première qu’elle sentait dans tout son corps, une envie qu’elle devrait assouvir tôt ou tard, elle en avait la conviction. Le mauvais garçon lui tendit une pinte de bière corellienne qu’elle accepta poliment mais qu’elle reposa sans y toucher, elle avait bien plus goût à un cocktail sucré qui cacherait astucieusement l’alcool, comme une furieuse envie traître qu’elle rêvait afin de se donner les moyens de perdre tout sens commun et d’abandonner toute volonté de contrôle.

    Les derniers verrous sautèrent lorsque son compagnon compris l’objet de son obsession et qu’il lui donna l’autorisation d’y aller, comme un maître permet à sa chienne d’aller prendre cette bonne bouffée d’air frais lors d’une promenade longtemps désirée. Elle ne se le fit pas répéter une seconde fois et se releva d’un geste étonnamment grâcieux pour une personne qui avait préféré accentuer l’efficacité d’un mouvement à sa beauté tout au long de sa vie. Un nouveau son avait démarré, entraînant et languide avec une pointe morne qui trahissait une volonté profonde d’artificialité, un son qui n’exigeait d’elle que sa totale soumission à ses rythmes :



    D’une démarche féline elle s’éloigna de la table, ses mouvements traduisant le retour d’une animalité pleine et entière qu’on lui avait refusé pendant des lustres et elle sentait les regards se poser sur elle, avides de désir et de sexe devant cette nouvelle créature au charme vénérien. La musique se posait et après un enchaînement de battements une sorte de choeur prit le pas avec une grandeur aussi tragique que la tristesse larvée que l’on y percevait. Ces sonorités achevèrent la perte de contrôle annoncée de la Jedi qui se laissait envahir par la voie éthéré qui prenait le pas sur tout son corps. Il n’y avait plus aucune chaîne pour la retenir, plus rien pour l’empêcher d’être ce qu’elle avait envie d’être, à présent elle se moquait de tout et de tous, elle était ce qu’elle voulait être et son corps commença à bouger en rythme alors que les notes se déversaient par les enceintes à travers toute la pièce. A l’unisson autour d’elle de nombreux corps suivaient les rythmes dans un ensemble aussi désarticulé qu’harmonieux, tous se trémoussaient chacun à leurs façons particulières, certains avec des intentions perceptibles : séduire, se défouler, exister et d’autres avec une volonté qui semblait bien plus mystique et se prêtait presque à quelques anciennes danses chamaniques.

    La tension était pourtant palpable dans cette pièce fermée où chaleur et désir cohabitaient maladroitement et bientôt viendrait le moment où ce mélange explosif viendrait à détonner. Les bras d’Hayley s’élevaient et retombaient, ses mains passaient sur son visage aux yeux fermés tandis qu’elle se laissait porter par la musique, des gestes emplies d’une langueur sexuelle qui trahissait l’envie de la corellienne, une envie qu’elle avait refoulé jusque là, préférant se dissimuler cette possibilité plutôt que la laisser exposée, un risque qui provoquerait la possibilité d’y céder. Mais cette fois c’était trop tard et elle savait que la possibilité devenait certitude aussi certainement que cette nuit pleine de secrets et d’envie laisserait place à un jour amnésique et triste. Un instant elle ouvrit ses yeux et dispensa la fureur de son regard à Riggs qu’elle savait en train de la regarder, enfoncé dans sa banquette. Ce regard ardent eût pour effet seconde d’attirer à elle deux aspirants qui s’invitèrent, se rapprochant d’elle afin de tester leur pouvoir de séduction par ces jeux de corps agités, une approche intéressant qui ravissait la rouquine qui se laissa aller tandis que les corps se faisaient plus proches. Elle sentait à travers les tissus les désirs affichés de l’un et l’autre et elle se complaisait à provoquer de telles réactions, qu’elle rejettait toutefois en se permettant de repousser légèrement ses prétendants, regagnant de l’espace afin de laisser son corps exprimer son désir dont l’envie montait crescendo.

    Etait-ce la salope en elle qui désirait cela ? En tout cas elle espérait que Riggs ne perdait pas une miette de ce spectacle et elle se surprit à espérer qu’il interviendrait bientôt pour écarter les deux impromptus et se substituer à leurs places, elle espérait qu’il prendrait le contrôle sur cette piste, sur sa danse, sur elle. Elle appelait de ses voeux qu’il fonde sur elle après avoir abusé de cette violence renfermé dont il semblait capable, elle espérait même qu’il ne manque de tuer l’un ou l’autre de ces deux malotrus qui avaient osés croire être suffisant pour satisfaire la volonté insatiable de celle qui continuait à danser comme une furie possédée par la musique dont l’attitude semblait dire qu’elle ne voulait rien d’autre que passer la nuit à danser mais qu’un observateur fin et aguerri pourrait percer pour voir au fond d’elle cette soif de sexe qui était là et restait sous-jacente tant qu’elle ne serait pas réveillée par des actes.

    L’un des prétendants s’avéra plus audacieux qu’elle ne l’aurait pensé, revenant à la charge et se collant derrière elle, son corps bougeant à l’unisson avec celle de la Jedi. Celle-ci choisit de récompenser cette manoeuvre, laissant l’un de ses bras descendre le long de la hanche de l’homme tandis que l’autre caressait le profil de son visage. De nouveau, elle ouvrit les yeux pour fixer Riggs dans un regard où défi s’entremêlait avec désir et dont l’objectif - simple - était de réaliser ce qu’elle espérait depuis maintenant de nombreuses minutes : qu’il vienne pour la prendre et qu’il la débarrasse des deux autres qui n’étaient certes pas une réelle gêne mais qui ne revêtait surtout aucun intérêt. En l’absence de réaction palpable elle ferma les yeux, prête à augmenter la pression et laissa sa main glisser lentement dans un geste qu’elle voulait évident de la hanche jusqu’à un point plus...intéressant. Une chaleur envahit son corps rien qu’à cette pensée, la pensée chancelante mais palpable que peut-être Riggs allait détruire cet être qui se frottait à elle juste pour pouvoir la récupérer.
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By Norin Varracht
#34757
La musique changea au moment-même où la jolie robe noire s'était annoncée sur la piste de danse, commençant alors à onduler au rythme de la mélodie qui semblait l'avoir immédiatement envoûtée. Calé bien confortablement au fond de son siège, l'agent sonda un moment les courbes de la belle, tout en agrippant sa bière pour la boire de moitié. Après avoir replacé le verre sur la table, ses jambes se décroisèrent et ses paumes se posèrent sur les accoudoirs du siège lorsque le regard de sa partenaire croisa le sien. Plus qu'un simple regard, il y avait une envie non dissimulée qui avait été comprise sans grand mal par son destinataire. Les mouvements sensuels de ce corps désirable couplés à l'appel de ces deux émeraudes avaient fait leur effet. Une invitation avait été lancée, mais son élan fut rapidement stoppé par l'arrivée de deux zigues au très proche contact de la chevelure écarlate.

Parfois, le rôle de spectateur pouvait être tout aussi délectable que celui d'acteur. L'agent se réinstalla pour apprécier la vue, observant alors le trio et les effleurements que provoquait leur rapprochement. Hayley rayonnait d'une exultation, une joie de vivre si authentique que Varracht la fixa pendant de longues secondes, effaçant totalement la présence des deux parasites. Et puis un serveur l'interrompit dans ses rêveries, se penchant vers lui pour parler dans le creux de l'oreille de l'espion. Norin acquiesça avant de faire un signe de tête vers sa protégée et les énergumènes qui se trémoussaient autour d'elle. Il fit se pencher davantage le serveur en l'agrippant par l'épaule pour à son tour lui glisser quelques mots. L'employé regarda quelques secondes la piste de danse puis opina du chef avant de repartir vers le bar.

Un vigil s'introduisit un court moment dans la foule dansante pour attraper l'un des deux individus qui venait tout juste de se faire repousser par la belle. Il le conduisit directement vers la sortie, alors que l'homme semblait vouloir opposer une certaine résistance, mais réfréna son outrecuidance quand son escorte colla au milieu de son dos le canon d'un blaster dissimulé sous une serviette. Norin reporta son attention sur la piste de danse, pour observer la dame collée à nouveau au gêneur restant. L'intensité des lumières au niveau des tables et du bar diminua pour laisser les lumières de la piste dominer dans l'immense salle. Dans la pénombre, l'espion observait le couple s'explorer l'un l'autre, seuls ses yeux étaient visibles depuis la piste, un reflet des spots révélant en un trait lumineux ses iris saphir.

Un sentiment commençait à poindre insidieusement en lui, et il aurait tant préféré que ce fût de la jalousie. Il reprit sa pinte en main pour la terminer d'un trait, se leva et traversa l'allée afin rejoindre la masse agglutinée sur la piste embrasée d'une myriade de lumières colorées. Ses mains se placèrent entre les deux corps pour rompre ce contact qu'il jugeait anormal. Oui, anormal, car il était celui que les yeux de la belle dévorait depuis cette fièvre qui semblait l'avoir prise. Il glissa une main dans la nuque de la désirée tout en suivant le rythme de ses pas, pendant que l'ancien cavalier tenta de s'interposer. Le quidam fut stoppé net dans son entreprise par la main libre de Varracht qu'il opposa au poitrail dudit gaillard. Son autre main se retira lentement du cou d'Hayley pour faire face à celui qui attendait sa correction. Un horion dans le foie de l'opposant, rien de plus, rien de moins. Genoux à terre, il essuya un coup de pied dans les gencives avant de se vautrer sur la piste. Les danseurs autour d'eux s'arrêtèrent alors, laissant passer deux gardes qui ramassèrent la loque humaine pour l'amener dehors.

Puis les gens reprirent tranquillement leurs mouvements qui suivirent à nouveau le tempo de la musique. L'espion prit le menton de sa prétendante dans le creux de sa main et la fixa intensément pendant qu'il lui parlait, mais à voix bien trop basse pour couvrir la mélodie crachée par les enceintes environnantes.


Ils ne t'auront pas.

Son regard se posa tour à tour sur les lèvres puis les pupilles de son charmant vis-à-vis, avant de forcer ce dernier à reprendre la danse de plus belle. Il suivait harmonieusement les gestes de sa partenaire et se permit de poser ses mains sur les côtes de celle-ci, descendant doucement les courbes gracieuses pour arriver sur ses hanches. Leurs regards étaient comme connectés, ne se déliaient que lorsqu'ils leur arrivaient de faire un pas de côté durant leur chorégraphie faisant elle aussi montre de leur symbiose du moment. Norin approcha son visage de celui d'Hayley pendant un instant, sentant le souffle de la belle caresser ses joues burinées, les yeux clos. Tout en rouvrant les paupières, ses mains se baladèrent cette fois au niveau de la croupe de l'ensorceleuse, pendant que ses yeux plongeaient une fois de plus dans le torrent d'émeraudes étincelantes.

Sa bouche s'approcha d'une oreille de la belle.


Viens.

Il l'arracha lentement de la foule pour l'amener au bar et lui glisser encore quelques mots dans le creux de l'oreille.

Tu veux encore danser ? Un hôtel-restaurant nous attend sinon.

Il ne l'avait pas invitée à le suivre jusqu'ici, seulement à rester près de lui sans rechigner. En posant cette question, il lui laissait le choix, le choix de rester ici, de partir avec lui, ou bien seulement de le fuir. Il n'y avait plus de recrue ou de mentor, seulement deux êtres qui venaient de passer un bon moment. Non pas rafraîchissant comme il l'avait imaginé, davantage passionné et sensuel.
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By Hayley Curwee
#34795


    Son envie semblait en passe d’être satisfaite, sentiment aussi savoureux que satisfaisant et elle s’en félicitait. Bercée par les rythmes des bass, une autre part d’elle-même avait pris le pouvoir sur elle, hors de contrôle et n’ayant pour but que d’être déraisonnable, c’est pourquoi elle avait pris un pernicieux plaisir à voir ses infortunés complices se faire rosser juste pour son bon plaisir.

    Il aurait été fallacieux de prétendre que l’alcool avait été le déclencheur de cette attitude, elle n’avait pour ainsi dire pas consommé d’alcool de la soirée, n’ayant même pas touché à la bière que lui avait galamment payé Riggs. L’envie d’un liquide aussi alcoolisé que sucré en était à l’origine, elle avait espéré s’affaler dans cette traîtrise des sens, pour se laisser aller à des épanchements aisés et concrets, mais l’on lui avait refusé, hélas. C’était peut-être aussi pour ça qu’elle avait refusé ce présent : c’était un moyen fragile mais efficace de signifier son mécontentement, une arme empoisonnée et subtile que la gente féminine savait manier avec autant d’élégance que de brio.

    Le conflit qu’elle avait générée par la grâce de ses mouvements s’était terminée par la victoire de Riggs, elle se sentait alors Hélène de Troie, déchirant des nations rien que pour le plaisir de sa contemplation et la tentation que représentait l’intimité de sa sensualité. Il n’y avait pas plus grisant que ce pouvoir qu’elle savait détenir mais qu’elle n’avait jamais trop utilisé ou qu’en tout cas elle avait jugulé alors que sa vocation prenait le pas sur ce qu’elle avait été. Qui était le sexe faible dans ces moments ? Celle qui était capable de créer la violence là où elle n’aurait pas dû être juste par son attitude et son existence, bien évidemment. Il était là, le vrai pouvoir, les hommes pouvaient bien prétendre qu’ils dirigeaient, il y avait toujours une femme qui se tenait dans l’embrasure de leurs objectifs, dissimulées mais réelle tout comme la réalité de leur objectif était ladite femme. Riggs n’avait pas tué pour elle, mais elle le sentait capable d’une telle prouesse, peut-être même pouvait-il le faire à mains nues seulement pour l’impressionner.

    Cette force, elle la sentait même dans la prise qu’il avait voulu aussi légère que ferme lorsqu’il avait emprisonné son menton entre ses doigts, cette violence maîtrisé faisait naître en elle l’espoir d’ébats aussi insensés qu’ils étaient désirables. Et cette simple phrase était aussi laconique qu’elle était réelle, elle se sentait à la fois reine et captive et elle aimait cette sensation. Riggs lui rappelait le genre d’hommes qu’elle choisissait étant adolescente : forts et dangereux. Ne manquait à cette combinaison que le look de bad boy et les cheveux longs, mais elle se ferait une raison pour cette fois.

    De toutes les voluptés possibles et désirables, la danse n’était plus voulue par la Jedi mais elle s’avérait nécessaire pourtant pour maintenir autant son désir que l’emprise qu’elle avait créé. Être une déesse était un travail de tous les instants, maintenir son adoration nécessitait toutes les machinations, même les plus viles. Elle qui n’était plus pour beaucoup qu’une simple Maître Jedi, fonction Ô combien solennelle et teintée de respect voulait pour une fois se sentir Reine de Saba et faire de cet homme son idolâtre.

    De nouveau les flash lumineux dansèrent alors que les corps s'ébrouent de nouveau de manière presque désarticulés, l’occasion pour Hayley de se laisser aller à l’oubli, fermant les yeux et s’agitant dans des gestes liant à la fois rapidité et lenteur dans une étrange impression. Ses yeux toujours clos, elle lâchait tout désir de domination, chose assez paradoxale lorsqu’on repensait à son désir premier, mais elle avait cette motivation secrète d’être aussi soumise qu’elle pouvait être maîtresse. La sensation des doigts de Riggs qui s’attardait sur ses hanches fit parcourir un frisson dans tout son corps, bientôt suivi par une excitation croissante qui affolait ses sens. Pour autant, ce n’était qu’un avant-goût bien loin de lui suffire et elle espérait que bientôt elle finirait par savourer l’inconscience de ces caresses sur elle. Et puis cette simili activité dissimulait en son sein une pointe de calme dont elle se délectait plus que de raison : le désir avait pour lui d’être savoureux en lui-même et si la tentation d’y céder était très excitante, ce moment où l’on engrangeait la frustration de pouvoir y céder était encore plus délicieux. “Malheur à qui n’a plus rien à désirer” disait le philosophe, il n’aurait pas plus avoir raison qu’à ce moment car plus que l’objet du désir, le fait de désirer était appréciable.

    Elle se laissa donc aller à un mouvement simple, laissant ses propres mains frôler le visage de Riggs, parfois, se trémoussant comme la dernière des catins n’ayant qu’une simple idée en tête : la volonté d’obtenir cette nuit pleine de volupté qu’elle avait tant voulu provoquer. Et ce petit mouvement qu’engagea Riggs au niveau de l’arrière de ses fesses lui confirma qu’elle n’était pas la seule à se sentir prête à obtenir plus qu’une seule et unique danse pour cette nuit. Un murmure et elle le suivit.

      - Tu veux encore danser ? Un hôtel-restaurant nous attend sinon.

    Elle laissa la question flotter en l’air, arborant un sourire aussi innocent qu’il était narquois, une torture qu’elle se savait en droit d’utiliser quand bien même elle était inutile car tout deux savaient ce dont elle avait envie, finalement elle répondit d’une voix où l’excitation était aussi traîtresse que palpable :

      - Va pour l’hôtel-restaurant, je commence à avoir faim.

    Le tram lev-mag qui parcourait Coronet n’était pas loin, fort heureusement pour eux, il n’y avait donc plus qu’à le prendre jusqu’à leur destination qu’elle espérait en même temps lointaine et proche. Ce temps d’attente avant de céder aux affres de la passion était aussi entêtant que l’idée d’y succomber et alors qu’ils se tenaient tous deux debout, se maintenant à une barre horizontale, seuls dans leur rame, elle profita d’un sursaut de l’appareil pour lâcher prise et se lover contre Riggs. Elle fût prise de vertiges, sensations étranges car elle n’avait pas bu d’alcool et elle fût tentée par l’idée de rester entre ces bras pour y être comme protégée mais fût rapidement rattrapée par l’attrait de provoquer un peu plus l’excitation. Se hissant sur la pointe des pieds, elle ouvrit la bouche pour laisser ses dents s’égarer quelques secondes sur la peau du cou de l’homme, pour ensuite reprendre ses distances avec un sourire aux lèvres, celui de la femme qui savait qu’elle agissait comme une belle salope.

    Plus aucun assaut ne passerait, pas sans sa permission en tout cas et permission elle ne donnerait pas pour le moment, comptant bien garder l’ascendant dans ce jeu aux contours imprécis qu’elle déployait à sa guise. Titiller était à présent les seuls passes d’armes qu’elle pouvait se permettre de mettre en place pour espérer demeurer intouchée, elle ne s’en privait donc pas.

    Le tram lev-mag les déposa devant l’hôtel que Riggs avait choisi, un endroit somme toute luxueux qu’elle n’aurait pas cru dans les moyens de l’homme mais qu’elle supposait être un privilège qu’il détenait de sa position au sein de la Ligue. L’intérieur marbré ne mentait pas : on était ici dans un établissement pour privilégiés, bien loin de sa condition de vie actuelle, c’était peut-être même un peu trop quand elle se contentait en temps normal de l’appartement de son vieux situé à deux pas du Secteur Bleu ou d’une chambre spartiate de Jedi, quand ce n’était pas la boue d’une tranchée entre deux batailles quand elle libérait les mondes avec les SpecOps, pendant la guerre.

    Et puis, surtout, tout ce luxe ne servait à rien. Elle aurait baisé Riggs jusqu’à plus soif même s’il l’avait conduite dans un motel miteux du coin, ce n’est que le peu de raison qui lui restait qui avait permis à la Jedi de trouver le moyen de faire preuve de patience. Son compagnon lui demanda si elle avait faim, à quoi elle répondit avec malice :

      - On peut toujours se faire servir dans la chambre dans ce genre de palace, non ?

    Il retira sa clé à la réception et les deux pénétrèrent dans l’ascenseur en compagnie d’un couple de nantis fort âgés. Cet instant eût un écho profond en elle, rappel frappant de son adolescence où, bloquée dans une caste privilégiée mais sclérosée par les convenances, elle avait apprit la rébellion par la provocation. C’est peut-être ce qui la motiva à se rapprocher de Riggs, le poussant presque sans ménagement tandis que ses doigts caressait le visage de l’homme. Elle sentait le regard plein de jugement du couple sur elle et s’en félicitait, c’était exactement ce qu’elle avait cherché à provoquer après tout. A présent il n’y avait plus aucune barrière entre les deux, et la promiscuité était son seul objectif, à n’importe quel prix.

      - J’ai envie de toi.

    C’était dit et c’était clair, le gloussement outragé de la dame du couple le confirmait autant qu’il la choquait. Tant mieux. Elle ouvrit la bouche, laissant ses dents se refermer sur le lobe de l’oreille de Riggs, geste qu’elle termina par un léger coup de langue qu’elle rentra extrêmement lentement dans sa bouche tandis qu’elle prenait un léger recul. Sa main droite alla à l’essentiel, se déplaçant vers l’objet de son désir et son envie la faisait exprimer on ne peut plus clairement ce désir :

      - Je veux que tu me prennes, là, maintenant, tout de suite.

    Elle sentait son coeur cogner à toute vitesse, une chaleur agréable commencer à se répandre en elle, par anticipation et toutes ces sensations lui vrillait le crâne. S’il n’exécutait pas ses ordres immédiatement, elle deviendrait folle.
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By Norin Varracht
#34908
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L'appétit semblait donc l'avoir gagnée, c'est ce que l'espion pensa déjà plus tôt quand il put observer le joli déhanché et la lueur dans les yeux de cette mystérieuse créature. Et il était bien question de cette faim-là, une faim de chair, c'était d'une évidence grotesque. Il déposa alors quelques cartes à puce sur le comptoir, juste devant le barman qui hocha légèrement la tête, avant de partir avec sa compagne du moment. En quittant la boîte de nuit, le couple put voir les deux hommes qui avaient approché Hayley sur la piste de danse, les visages alors tuméfiés. Il furent escortés jusqu'à un taxi, traînés sans ménagement par les vigiles de l'établissement.

Norin avait fait jouer ses relations pour contrôler tout ce qui s'était passé dans l'Overdrive, et il en ferait de même dans l'hôtel, quand bien même une inconnue ainsi qu'une faille persisteraient jusqu'à la conclusion de leur petite aventure. L'inconnue n'était autre qu'Hayley, qui à tout moment pouvait stopper cette agréable complicité, et ce malgré la volonté de tout contrôler de l'espion. La faille, elle, n'aurait pas d'incidence sur cet aparté qu'ils s'accordaient, et pourrait ne jamais être exploitée au bout du compte. Car Varracht venait d'user de son influence pour organiser cette soirée dans ces établissements huppés, une influence qui toutefois n'était en rien rattachée à la Ligue. Il avait utilisé sa véritable identité, celle d'un petit criminel disparu depuis plus de dix ans, mais qui réussit à se faire un nom dans le milieu, à cette époque où l'Empire contrôlait le secteur. Ses contacts d'antan ne l'avaient pas oublié, aucune question ne fut posée quant à sa très longue absence, ce qui l'étonna quelque peu. Cet ancien réseau qu'il avait crée, il le savait discret, mais l'émergence de la Ligue avait potentiellement changé la donne. Toutefois, si l'infiltré avait décidé de refaire surface, ce n'était pas seulement pour impressionner la dame avec quelque artifice. Il fallait réfléchir à la suite, ce qui allait se passer après cette journée folle. Sans doute aurait-il besoin d'aide, des ressources que la CorSec ne pourrait plus lui apporter, si il s'en référait à sa toute récente entrevue avec son supérieur. Ce n'était pas sans risque que de s'exposer comme il venait de le faire, les prochains évènements révéleront si il eut tort.


La passion l'emporte

Il fut coupé dans ses pensées lorsqu'une irrégularité sur la route du tram fit basculer la dame jusqu'à lui. Ce qui paraissait d'abord être une simple maladresse se transforma en un assaut maîtrisé de la belle, qui vint délivrer une douce morsure dans le cou de son partenaire. Une emprise qui ne dura pas, puisqu'elle se retira aussitôt après avoir légèrement meurtri la peau de sa victime. S'approchant alors d'elle, il voulut la toucher, mais le regard froid qu'elle lui lança l'en dissuada. C'était là une sentence fort cruelle qu'elle venait d'appliquer ; les désirs de l'homme non assouvis, assujettis même à patienter, alors qu'elle avait ouvert la porte un bref instant pour la claquer peu après, conservant le loquet verrouillé jusqu'à ce qu'elle jugerait le moment opportun à le rouvrir. Elle venait d'exercer une pression à laquelle elle attendait que Norin fût réceptif. La jolie diablesse avait gagné toute son attention, pour sûr.

À la réception de l'hôtel, l'un des employés vint directement approcher le couple pour leur délivrer une clé magnétique. Hayley profita de cette brève interaction avec le staff de l'établissement pour poser une question innocente de prime abord mais qui, mêlée à son sourire narquois, était empreint d'un sous-entendu certain. Le réceptionniste, sans mot dire, opina juste du chef, avant de voir partir le duo en direction des ascenseurs. Tout l'hôtel serait au courant de ce qui allait se passer dans la chambre 55, c'était probablement ce que voulait la tentatrice. Et si le personnel ne suffisait pas, voilà que la belle mettait un point d'honneur à ce que les autres clients eût également un aperçu, en se collant à nouveau à lui, devant les yeux médusés d'un nanti et de sa compagne. Allant de caresses pour amadouer encore l'espion, - comme si il y avait encore besoin de l'amadouer - la délicieuse séductrice exprima son vœu du moment. Elle le voulait tout à elle, un souhait qu'elle avait formulé sans filtre, sans se soucier des autres personnes dans l'ascenseur. Puis elle continua d'attiser l'appétit charnel de son partenaire en mordillant son oreille, jouant avec sa langue avant de placer sa main là où elle entendait bien le faire bouillir. Elle ne put se contenir et signifia à nouveau son envie irrépressible de sacrifier à Vénus.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent alors, l'étage n'était pas le bon pour eux, mais l'était manifestement pour l'autre couple, qui s'échappa de la cabine et les laissèrent seuls. Pendant que les portes se refermèrent, un duel de regards intenses s'était imposé de lui-même. Lorsque la cabine reprit son ascension, l'agent glissa subitement sa main gauche dans la nuque de la belle, pendant que sa main droite agrippa sa cuisse délicate. Ses yeux fixèrent pendant une poignée de secondes la pulpe colorée des lèvres de son vis-à-vis, avant de reprendre contact avec le couple d'émeraudes qui lui criait encore ce désir ardent qui l'animait. Sa main tira doucement la nuque pour approcher leur visage, jusqu'à ce que leurs lèvres finirent par se toucher. La langue de Norin vint caresser les lèvres d'Hayley puis vint au contact de la langue de la dame dès lors qu'elle put pénétrer dans son antre. Elles s'enchevêtrèrent et tournèrent pendant un temps, pour se stopper au moment où l'ascenseur s'arrêta.

La cabine laissa sortir les amants qui, le pas pressé, atteignirent la porte affichant le numéro 55. La chambre dans laquelle ils pénétrèrent comportait un lit double, un minibar, une porte menant à une grande salle de bain, et même un petit coin aménagé en salon. Le tout évidemment décoré et meublé dans un style luxueux. Varracht se débarrassa de sa veste qu'il posa sur une chaise près de la grande table du salon et ouvrit le minibar pour réfléchir au spiritueux qui l’enivrerait ce soir. Mais avant même de pouvoir soutirer la bouteille de bourbon du bar, la chevelure écarlate obligea son compagnon à se retourner, l'entraînant jusque devant le lit pour le pousser mollement et le faire s'étendre sur la couette. Il ne lutta pas, se laissa faire avec docilité et contempla la magnifique créature se poster au dessus de lui. L'espion déboutonna sa chemise pendant qu'on s'occupait de lui retirer son pantalon. Une fois fait, il la fit basculer pour se retrouver à son tour au dessus d'elle, et décida d'aller à l'essentiel en lui déchirant sa robe en tirant le tissu avec force. Le trésor qu'il découvrit sous l'apparat n'en était que plus excitant, la femme avait décidé de ne porter aucun sous-vêtement, depuis leur petit tour au centre commercial, et peut-être même depuis leur rencontre. Il ne s'attarda pas longtemps sur les quelques cicatrices qu'il put apercevoir, toujours subjugué par le regard plein de défi de sa proie.

Il s'en détourna pourtant, ses lèvres parcoururent alors les joues de la dame, pour descendre ensuite dans le cou, puis le thorax et enfin son premier terrain de jeu. Avec sa langue, il toucha le bout de son sein gauche, puis lécha lentement son aréole. Il déporta sa main droite jusqu'à la partie intime de la belle qu'il caressa légèrement, s'attardant sur le gland du clitoris un moment, avant de retirer sa main et de venir l'embrasser. L'excitation avait fait son effet, son membre érectile n'attendait qu'une chose. Il décida alors d'entamer les hostilités, en frôlant d'abord la partie sensible d'Hayley avec l'extrémité de son organe, puis s'inséra lentement, enfiévré alors par cette sensation. Il saisit ensuite son amante dans le dos, faisant se redresser leur buste ; elle à genou sur lui et lui assis, incitant ensuite la belle à commencer les va-et-vient de haut en bas. Il s'attarda un moment encore sur sa poitrine en lui effleurant le mamelon avec sa langue. Leur souffle s'intensifiait à mesure des mouvements répétés, Norin s'arrêta dans son exploration des seins de la dame pour l'observer, le regard dur, se mordant les lèvres. Il fallait qu'ils aillent plus loin, il l'en sentait capable, il ressentait qu'elle en avait aussi envie...
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By Hayley Curwee
#34962
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    Ca y est. On y était. Enfin.

    Il lui semblait qu’elle avait attendu ce moment pendant des heures. Des jours. Des mois. Et finalement il était là, ce moment tant espéré qui se révélait à elle. Le problème qui se présentait avec l’anticipation, c’était qu’elle pouvait se révéler être décevante, si on n’y prenait pas garde. Le fait de formuler trop d’attentes forçait à les décevoir. Fort heureusement pour elle, Hayley n’en avait eu qu’une : se faire démonter. Simple, vulgaire, mais efficace. Cette journée éreintante au demeurant l’avait précipitée dans les bras de Riggs, aussi sûrement que la vue d’un verre de rhum corellien remettait le goût de l’alcool à un abstinent de la boisson. A bien des égards, cela pouvait paraître précipité et effectivement cela l’était. La Jedi, encore une fois, s’était laissée dépasser par les émotions et en l'occurrence le désir dont elle brûlait. Et le contact de la main de Riggs sur sa nuque lui fit l’effet d’un frisson qui lui traversa entièrement l’échine. Une impression légèrement refroidie par la pensée étrange qu’elle aurait adoré qu’il cherche à contenter l’envie de la Jedi en offusquant les nantis qui venait de quitter l’ascenseur, c’aurait été tellement plus intéressant de le voir suivre cet acte de rébellion qu’elle avait fomenté, aussi petit et inutile fût-il. Pensée bien vite balayée par le goût de la langue de Riggs qu’elle pût savourer lorsqu’il l’embrassa. Il n’y avait plus la place pour aucune pensée, plus de réflexion profonde sur la nature de la Force, bien que tel concept n’avait pas effleuré l’esprit de la Jedi tout le long de la journée. En vérité cette journée avait été un divertissement en cela qu’elle lui avait permis d’oublier sa condition de Jedi pour la mettre dans la peau d’une infiltrée, elle n’avait même presque pas utilisé les pouvoirs que lui conférait la Force, renforçant cette impression d’être ‘normale’ qu’elle avait déjà eu par le passé lorsqu’elle n’avait pas eu conscience de ses pouvoirs.

    Le bruit de l'ascenseur qui s’était stoppé à leur étage les tira tous deux des prémices de ces voluptés. Un éveil brutal mais délectable en cela qu’il imposait une pause bienvenue. Oh bien sûr, le désir était toujours là, la volonté de baiser ne l’avait pas quitté, mais l’on appréciait globalement mieux les choses quand on prenait le temps de les laisser venir, de se laisser préparer. Ils passèrent rapidement la porte, elle se dirigeant vers le lit tandis que lui commençait à ôter sa veste et...se servir un verre ?! Elle fronça les sourcils. Décidément il était surprenant et pas dans le bon sens du termes. Elle le força à se retourner, le tirant par la chemise et l’entraînant jusqu’au lit où elle le poussa. C’est là que le concept de contrôle prenait tout son sens, là qu’il se révélait dans son plus simple appareil. Mais elle y reviendrait plus tard. Pour l’heure, elle se contentant de s’installer sur l’homme, prenant le pas sur lui et s’amusant de cette domination qu’elle pressentait temporaire, les hommes recelant tous une part d’orgueil au plus profond d’eux-mêmes les poussant à prendre le dessus sur les femmes. Elle laissa ses mains s’attarder sur les épaules à la musculature saillante, profitant de cette force qui ne paraissait que trop dissimulée tandis qu’elle était mise à contribution par l’homme pour ôter sa chemise, elle-même en profita pour s’affoler autour du pantalon, le retirant prestement, l’urgence de la situation l’exigeant d’elle. Cette brutalité mesurée dont il savait faire preuve, elle en fit l’expérience lorsqu’il la retourna, l’installant sur le lit tout en déchirant la robe comme si elle n’avait été faite que de papier. L’excitation s’entremêla à la déception de cette robe qui venait d’être reléguée à la poubelle conséquemment à leur affrontement. Il y avait quelque chose de beau et de tragique dans cette robe qu’elle avait porté tout l’après-midi et une bonne partie de la soirée dans l’espoir qu’elle lui permette de se faire baiser, maintenant que ses espérances se réalisaient, elle ne pouvait qu’être partagée en tristesse et joie d’être parvenue à ses fins, en partie grâce à cette robe. La sensation de se retrouver nue face à cette homme n’était ni intimidante, ni dérangeante, Hayley avait l’habitude de sa propre nudité et ne ressentait aucun complexe vis-à-vis de son corps, un avantage certain parmi les représentantes de la gent féminine. Qui plus est, déceler la surprise dans le regard de l’homme lorsqu’il constata l’absence de petite culotte lui apporta une satisfaction supplémentaire qui vint se superposer à l’excitation.

    Etait-ce une vengeance ? En tout cas l’autre exerca son pouvoir sur elle, pratiquant un ascenseur sensationnel, faisant descendre sa bouche le long du corps de la Jedi. Joue, cou, poitrine et...le Saint des saints. Lorsqu’il approcha de ce dernier endroit elle ne pût réprimer l’envie de laisser ses doigts fourrager les cheveux de l’homme, retenant avec peine un premier gémissement qui n’était rien de plus que la résultante de cette fin de l’attente combinée à son envie. Un moment qui s’estompa bien trop vite à son goût mais qu’elle ne retint pas contre son compagnon puisque celui-ci remontait de la vallée vers les monts, touchant du bout de la langue son sommet. Pendant ce temps de vaillants explorateurs partaient à la découverte d’une caverne récemment découverte dont on avait légèrement titillé la solidité de son sommet afin de s’assurer de la solidité de l’endroit, il y avait eu quelques tremblements et on y avait découvert un ruisseau qui semblait avoir accueilli par le passé une rivière bien plus importante. L’exploration n’avait pas duré longtemps et bien vite l’on s’était rendu compte que quelques explorateurs n’y suffirait pas pour se rendre compte de la grandeur et de la profondeur de cette cathédrale naturelle et l’on choisit d’y mobiliser une expédition entière pour y pénétrer, une décision qui promettait une percée intéressante…

    Les mains d’Hayley entourèrent le cou de Riggs tandis qu’elle commençait une première impulsion, qu’elle répéta ensuite à un rythme lent et ce, afin de sentir plus distinctement le plaisir s’insinuer en elle. Une chaleur commença à se diffuser lentement au niveau de son ventre, signe que le plaisir commençait déjà à s’immiscer entre elle et Riggs. Son souffle se fit plus pressant, se saccadant quelques peu tandis qu’elle s’oubliait dans sa jouissance. Parfois elle approchait ses lèvres de l’oreille de Riggs, lui sussurant des mots destinés à l’exciter tout en faisant un état des lieux assez exhaustif de ce qu’il en était pour elle :

      - Oh oui… Hum… Baise moi…

    Son cerveau autant que son corps était en ébullition, il n’y avait presque plus aucune place pour la réflexion et elle aurait été bien incapable de dire où elle se trouvait si on lui avait posé la question alors qu’elle se trouvait dans cette position. Et en même temps une telle chose aurait été bien impossible et hors de propos. Elle se pencha légèrement en arrière, s’appuyant sur l’une de ses mains alors que le rythme augmentait sous sa direction. Il était encore hors de question pour elle d’en finir, elle avait attendu bien trop longtemps pour ne pas profiter de ce moment. Pour autant si elle pouvait parier sur sa propre endurance il était compliqué de deviner quelle allait être celle de son compagnon mais elle-même l’espérait grande parce qu’elle comptait bien passer la plus grande partie de cette nuit à se faire sauter.

    Revint alors en sa mémoire l’objectif premier de tout ceci, elle ne s’était pas infiltrée juste pour son propre amusement, non, bien au contraire. Elle l’avait fait pour obtenir des informations sur un Jedi, Jedi qu’elle comptait bien libérer. Et la corellienne qui s’était laissée aller jusqu’alors se rappela ses devoirs, le pourquoi de sa présence ici, une présence qu’elle devait assurer jusqu’au bout, alors l’idée de faire en sorte d’épuiser son compagnon s’imposa à elle, pour qu’il ne représente pas une gêne dans la prochaine mission qui s’imposerait au terme de cette soirée. Fort heureusement pour elle, faire jouir une femme était plus compliqué que faire gicler un homme.

    D’un mouvement de la main, elle repoussa le torse de l’homme, le forçant à s’allonger tandis qu’elle s’extirpait de la promiscuité physique que son membre avait imposé. Il était temps de proposer à celui-ci quelque chose de plus...intéressant. D’un regard félin, elle le fixait tandis que ses lèvres descendaient : lèvres, mentons, cou… Elle s’arrêta sur ce dernier endroit pour le mordiller légèrement, provoquant douleur et excitation en même temps, puis repris sa course : torse, ventre, et…

    Elle entama une symphonie avec l’instrument à vent qu’elle avait à la bouche, un morceau qui commençait doucement, avec quelques notes simple mais qui provoquèrent l’intérêt de son compagnon, qu’elle renouvela donc pour y voir le plaisir s’étaler sur le visage de son compagnon. Mais la musique était loin d’arriver à son terme, elle commençait tout juste à se servir de son instrument et elle entendait bien jouer le plus beau de ses morceaux. Aussi recommença-t-elle à jouer avec plus d’entrain, laissant ses doigts entraîner le mouvement des notes dans l’intention d’augmenter le plaisir de celui qui l’écoutait. Très vite, le rythme augmenta et elle mit encore plus d’ardeur à continuer son morceau, jusqu’à sentir que son auditoire était captivé par ce qu’elle jouait. Ce pouvoir l’excitait, faisant naître en elle un sentiment qui reléguait le désintéressement à un vague souvenir. Elle sentait que de son instrument elle pouvait atteindre l’apothéose, il lui suffisait de quelques airs en plus et son aria se transformerait en choeur de joie. L’espace d’un instant elle s’interrogea sur tout ceci, voulait-elle s’arrêter à ce moment précis ou souhaitait-elle en tirer quelque chose de plus ? Tout naturellement, la réponse s’imposa d’elle-même.

    Et ses lèvres se scèllerent à celles de l’homme, laissant sa langue goûter celle de son compagnon tandis qu’elle se tenait à quatre pattes au-dessus de lui. Combien de temps s’était-elle affairée ? Dix, peut-être quinze minutes ? Le temps devenait une notion vague, elle souhaitait à présent seulement se calmer et ralentir un brin l’excitation pour la rendre plus perçante lors de la prochaine passe d’armes qui verrait son fourreau rencontrer l’épée de son compagnon. Finalement une main s’empara de celle du corellien tandis qu’elle reculait, l’entraînant de nouveau à sa suite tandis qu’elle reculait jusqu’à se retrouver contre un buffet dont elle espérait y laisser quelques marques. Il n’y avait aucune subtilité dans ce qu’elle proposait tandis qu’elle installait ses jolies petites fesses sur le meuble et qu’elle susurrait :

      - J’espère que je vais avoir droit à quelque chose d’un peu plus violent, maintenant...
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By Norin Varracht
#35182
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Et elle en voulait davantage. Bien davantage, de toute évidence. De la paume de la main, sa partenaire fit s'affaler son torse sans y opposer de résistance. Les tendres lèvres venaient se coller tour à tour sur les zones de son visage pour aller en aval jusqu'à des parties plus sensibles, laissant au passage une nouvelle marque dans son cou. Si sa couverture n'avait pas encore sauté, il serait bien délicat de justifier l'apparition de ces suçons à ses faux collègues, comme s'il avait fait un tour chez une amante - ou pire, dans les quartiers réputés en la matière - alors que l'Organisation avait été violemment secouée durant ces dernières 24 heures. Mais son esprit en faisait déjà fi, car à nouveau son attention fut happée par cette créature qui s'affairait à faire entrer son volcan en éruption, jouant de mouvements répétés au sein même de son isthme. Les mains de Varracht vinrent se poser sur le crâne de sa bienfaitrice, les doigts enfouis sous sa masse capillaire, caressant par moments ces fils de soie d'un rouge éclatant. Ce fut à ce stade précis qu'il oublia les problèmes qui s'étaient accumulés au cours de la journée, mais aussi ceux inhérents à son statut d'infiltré. Dans les échanges de regard qu'ils s'étaient lancés avant le début de cette effervescence, l'homme avait senti comme une connexion latente entre eux, qui maintenant semblait s'être parfaitement synchronisée. Et pas seulement par le simple fait de ce contact entre leurs deux corps, il le voyait aussi dans chaque geste qu'ils enchaînaient tour à tour, le témoin d'une symbiose grandissante.

La dame cessa finalement d'attiser l'ardeur de son compagnon pour venir joindre ses lèvres aux siennes, l'attirant ensuite hors du lit jusque près d'un meuble où elle s'installa dessus. Tout en adoptant une position pour le moins lascive, la dame avait formulé une requête, un vœu qu'elle voulait être exaucé, et ce de façon imminente. Plus de brutalité ? Soit, elle en aurait. Norin vint au contact de la belle, assise sur son précieux buffet, et plaça ses mains sur les hanches gracieuses de sa conquête pour d'abord l'embrasser avant de la porter jusqu'à la grande table où il la déposa sans ménagement. Elle sembla tressaillir au contact de cette large surface en marbre, probablement très froide, et voulut comme s'en échapper mais fut stoppée dans son mouvement par la main de son partenaire posée sur son torse. Placé au dessus d'elle, le temps qu'elle se résignât à rester sur la table sans broncher, il la dévora des yeux. Puis, quand elle s'arrêta enfin de bouger, il retira sa main, qu'il avait sciemment placé entre ses deux seins, et vint se replacer au bout de la table, là où les jambes de la belle dépassaient, suspendues au dessus du sol. Il l'agrippa par les mollets pour la tirer un peu vers elle et faire se rencontrer leurs parties intimes, et sans prévenir entra à nouveau en elle. Ses mains tiraient puis poussaient les jambes de la belle avec rapidité, faisant ainsi monter la pression dans le creux sensible, là où se jouait cette friction organique qui les faisait tous deux vibrer, aussi bien physiquement que mentalement. Il renouvela le geste un certain nombre de fois, avec une vélocité et une intensité qu'il ne serait pas soupçonné capable de tenir aussi longtemps.

Ainsi donc, à la fin de ce ballet répétitif, l'espion glissa ses mains dans le dos de sa proie pour la lever et la porter, sentant les fines jambes se replier dans son dos à lui. Il s'empressa alors de l'amener au contact de l'un des murs de la chambre, la plaquant sur la surface tapissée et rapprochant leur visage afin de coller ses lèvres aux siennes. Tout en faisant perdurer ce baiser langoureux, Varracht explora encore l'intérieur de la dévouée jeune femme. Elle était comme posée sur son pic, plus ou moins en posture assise mais portée par les bras de l'homme qui imposaient le mouvement de haut en bas, et qui au bout d'un certain temps fit rompre le baiser entre eux. Il profita des mouvements ascendants pour la mordre dans le creux de son cou, à plusieurs reprises et ce à chaque fois que ses canines étaient à portée de la partie charnue. Il intensifia le va-et-vient pendant une poignée de minutes, alternant aussi ses morsures de part et d'autre du cou brûlant de sa partenaire, avant de se défaire d'elle et de se placer dans son dos. L'une de ses mains vint joindre les deux poignets de sa victime consentante, pendant que l'autre la sommait d'avancer jusque vers les fenêtres.

Collée alors à la baie vitrée, l'aguicheuse se cambra pour présenter sa croupe à son tortionnaire. La buée provoquée par la respiration de la dame apparaissait puis s'estompait à une faible fréquence, une cadence qui s'accéléra lorsqu'il l'agrippa par les hanches. Il la poussa, son torse alors complètement plaqué contre sur la surface translucide, et resta un moment là, à attendre une éventuelle supplication avant de continuer le travail. Son membre pleinement ferme et dilaté se fraya à nouveau un chemin dans la précieuse et délicate caverne. Il amorça des mouvements d'allées et venues dans l'intimité de la belle, la forçant à s'accoler davantage à la vitre pendant chaque introduction. Après quelques répétitions assez lentes, le mâle décida d'accélérer brusquement la cadence, ne mesurant pas la force qu'il appliqua à chacune de ses intrusions, comme on lui avait demandé un peu plus tôt. Sa main droite vint saisir la cuisse de sa partenaire pour ne lui laisser que sa jambe gauche comme seul appui, la forçant à s'appuyer un peu plus et tant bien que mal à la vitre, sans doute trop glissante pour ses mains qui de surcroît devaient être moites. Le rythme était de plus en plus soutenu, au point qu'il lui semblait que les gémissements de sa compagne se faisaient de plus en plus bruyants. Il tint un moment dans cette joute sensuelle et animale, avant de stopper net le contact charnel pour laisser la belle se poser à genoux sur le sol, pendant qu'il la regardait, encore debout juste derrière elle. Sa voix un brin haletante vint percer le bref instant de silence.


Encore ?
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By Hayley Curwee
#35195
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.




    A travers la baise, Hayley cherchait un exutoire. Cette journée avait été éreintante à bien des niveaux, autant physiquement que mentalement et elle avait recelé son lot de mauvaises surprises. Et c’était les coups de reins de Norin qui pourrait lui apporter ce petit instant où son cerveau cesserait de fonctionner pour juste se laisser aller, cette déconnexion vitale à un moment où cela s’avérait salutaire pour sa propre vitalité. Elle avait espéré qu’il la démonte sur ce buffet, que les coups répétés de son partenaires fûssent assez brutaux pour la faire bouger, voire peut-être l'abîmer, espérance irréaliste mais agréable à l’idée de la Jedi. Néanmoins les déceptions qu’elle avait essuyé jusqu’alors n’avaient jamais été une gêne au plaisir qu’elle avait ressenti, elle songeait même que le mot ‘déception’ ne s’accordait guère à définir la chose et que ‘surprise’ semblait plus approprié. Norin s’avérait en fin de compte assez inventif et savait ‘combler’ le vide en Hayley. Cet îlot de tranquillité qu’était le buffet n’arrivait pourtant aucunement à calmer la rouquine dont la respiration agitée exhalait le désir, elle ne souhaitait qu’une chose : s’y noyer et ne plus jamais en ressortir, un objectif bien loin des nobles visées qu’elle aurait dû avoir en tant que Jedi, cette effervescence sexuelle, elle ne l’avait plus ressenti depuis un moment. La pensée fugace de Maya traversa son esprit, déclenchant un frisson dans son échine, elle n’avait pas eu un désir aussi puissant depuis ses chassés-croisés avec la Prima, quelque chose qui avait été sexuellement stimulant mais qui avait également laissé une blessure profonde au niveau de son coeur. Elle avait aimé Maya, avec une rare intensité. Chose rare chez une personne qui s’était appliquée à limiter son attachement à ce propos. Le sexe sans contrepartie lui était plus acceptable et bien plus vraisemblable, lui apportant plus qu’une relation ne le pourrait, elle avait donc renoncé à l’amour, l’avait remisé au fond d’elle comme quelque chose qu’il ne fallait ni atteindre, ni souhaiter.

    Lorsque la langue de l’homme caressa la sienne, cela balaya pensées et sentiments, son coeur augmenta le rythme, la préparant à ce plus qu’elle savait venir sous peu. Fermant les yeux elle se sentit soulevée de son meuble, chose excitante qui la conduit à resserrer son étreinte autour du cou de l’homme...pour être envahie par le froid d’abord sur la partie basse de son corps, sensation qui s’infiltrait petit à petit en elle tandis qu’il la forçait à s’allonger. L’excitation, les sensations contradictoires, la surprise, tout la poussa à lâcher un bruyant gémissement de plaisir. Un appel à la prendre que Riggs entendit, entrant puissamment en elle. C’est à ce moment qu’elle eût l’impression de devenir folle, son corps étant soumis à la pression de tout un tas de forces contraires : rapidité des corps et lenteur de la pensée, ardeur de sa chair et froid du marbre, affolement de ses réactions et détachement des émotions. Toutes ses contradictions pourraient la faire exploser, elle le sentait et au fond d’elle une parcelle de son esprit l’espérait même, cette même parcelle qui n’attendait d’elle qu’une libération au moment où elle se laisserait aller à ses émotions primaires. Alors elle restait là, ballotée entre contrôle et laisser-aller, rythmée par les coups de reins de son partenaire qu’elle agrémentait parfois de caresses, comme des gestes d’encouragement, se laissant faire et répondant à l’agréable par des gémissements et une respiration de plus en plus agitée. Un coup plus puissant qu’un autre la fit lâcher un râle de plaisir :

      - Haaaan…

    Témoin sonore d’un plaisir subi. Elle s’était laissée aller à fermer les yeux, l’un de ses bras négligemment posé au dessus de sa tête pour laisser encore plus de possibilités à ce froid de la pénétrer pour contraster avec l’ardeur du moment qu’elle ressentait profondément en elle, tandis que de son autre main elle caressait parfois le bras, parfois le bas du corps de son compagnon, comme une invitation à maintenir ce rythme. Une courte pause mit fin à cet instant d’intense félicité qu’elle ne pût pourtant pas mettre à profit pour obtenir un peu de repos car déjà son compagnon la soulevait pour la rapprocher contre lui, la plaquant contre le mur dans la foulée. Les jambes de la Jedi s’était naturellement jointes à cette union, enlaçant le corps de Riggs au niveau des hanches, avec la volonté manifeste de ne pas desserrer son emprise. Elle en voulait plus, toujours plus, elle espérait qu’à force de coups il finirait par la rendre folle à en perdre conscience d’elle-même. Elle le goûta de nouveau, laissant sa langue s’égarer sur celle du corellien, sa respiration augmentant à mesure que l’excitation reprenait le contrôle de tous ses sens. C’était à tel point que rien que l’embrasser provoquait de nombreux gémissements chez elle, comme un appel à ce que les choses se pressent et prennent plus de violence. On en était pas loin, elle le sentait, les morsures de Riggs sur son cou était un révélateur, lui aussi était excité malgré l’espèce de détachement qu’il essayait de cultiver extérieurement. Elle sentait qu’elle approchait de cette fameuse ligne, celle qui, une fois passée, l’inonderait la laissant sans défense. Elle la désirait autant qu’elle la redoutait.

    Riggs se détacha soudainement d’elle, la laissant toute pantelante mais également sur sa faim, elle n’avait visiblement pas atteint ce qu’elle avait espéré. Dommage, mais elle allait s’appliquer à l’obtenir, ce n’était qu’une question de temps et de méthode. Et à ce jeu là, elle se savait très douée. Un sourire aguicheur aux lèvres, se mordant à demi la lèvre inférieure, elle tourna son regard vers Riggs tandis qu’il la conduisait vers la baie vitrée, lui liant les mains et qu’elle se mettait en position. Et elle le sentit de nouveau en elle, pour son plus grand plaisir, elle s’autorisa même un sourire satisfait tandis que les va-et-vient commençaient. Celui-ci fit preuve d’un peu plus de violence, poussant la Jedi pour la plaquer contre la baie vitrée, chose qui réveilla encore plus sa sensualité et laissant la vitesse aller crescendo, lui retirant même un appui lorsqu’il se saisit de la jambe de la rouquine. Une chose qu’elle apprécia et qu’elle lui fit comprendre, ses gémissements se faisant de plus en plus bruyants alors qu’il la baisait sans ménagement. Enfin, on y était, elle allait probablement jouir. Et ses propres gémissements s’élevaient de plus en plus forts dans la chambre, à la mesure des coups de reins qu’elle prenait plaisir à subir...jusqu’à ce qu’il se retire, la laissant tomber à genoux, visiblement éreintée et la questionnant avec un sourire bien trop large pour qu’elle ne le souffre.

      - Encore ?
      - J’crois pas t’avoir vidé.

    Ni avoir atteint l’orgasme, songea-t-elle. Mais à vrai dire elle avait la voix de quelqu’un d’un peu dans le cirage, pas encore tout à fait remise de son plaisir qui l’avait visiblement hébétée. Cela ne l’empêchait toutefois pas de le défier, encore et toujours. Quand il s’agissait de sexe, le défi n’était jamais loin avec Hayley. Elle se redressa, d’abord tentée d’utiliser la Force pour le pousser sur le lit, elle sût garder la tête assez froide pour ne pas céder à ce plaisir. Mais avec une force toute aussi surprenante pour un être d’une aussi petite taille, elle imposa à Riggs de reculer jusqu’au lit, on avait fait le tour des endroits peu conventionnels, il était bien temps de reprendre une activité un peu plus ‘normale’. Il s’effondra sur la couette et le chevaucha avec un empressement visible, se délectant par avance des futurs mouvements qu’elle allait accueillir en elle. Et enfin elle s’installa, insérant l’objet de son plaisir en elle, étendant ses bras autour de la tête de Riggs, commençant lentement dans un premier temps, pour bien laisser le temps à son compagnon de savourer, puis augmentant petit à petit le rythme pour se laisser envahir par le plaisir tout en fixant son regard dans celui de Riggs.

      - J’espère que tu es prêt Riggs, je vais te faire gicler.

    Sale et cru, certes, mais efficace, elle le sentait se contracter à mesure qu’elle augmentait la cadence et elle avait la certitude que sa façon de parler avait quelque peu...émoustillé son compagnon. Mais elle n’était pas prête à ce qu’ils terminent, pas encore. Elle lui infligea une morsure au niveau de son menton, l’embrassant pour ensuite se laisser glisser sur le côté, écartant les jambes pour qu’il vienne de nouveau la prendre, lui sussurant à l’oreille :

      - Viens me baiser, Riggs.

    Ce qu’il fit, laissant de côté la douceur pour s’enfoncer des plus violemment en elle, dans un rythme qui menaçait de le faire entrer en éruption très vite. Agitée par les soubresauts de ses coups rapides et appuyés, elle parvint à trouver l’énergie de le gifler pour augmenter sa bestialité, un coup qu’elle perçut le surprendre mais également l’exciter. Elle vint le mordre presque aussitôt au cou, remontant pour aller lécher l’endroit qu’elle venait de frapper, comme une pommade que l’infirmière qu’elle était s’efforçait d’appliquer consciencieusement.

      - Allez, maintenant Riggs, je sais que tu peux le faire.

    Et il y alla plus sauvagement encore si tant est qu’une telle chose était possible, la forçant à s’agripper à lui, griffant le dos de l’homme au passage tandis que les deux venaient, hurlant leur plaisir. On y était, enfin. Le moment tant attendu. Elle se laissa tomber sur la couette tandis que lui-même s’y effondrait, elle n’avait plus la volonté de penser à quoi que ce soit. Elle avait l’envie de gratifier son amant de quelques caresses mais n’avait pas la volonté pour se faire, elle était encore trop pétrifiée par ce moment qu’elle avait trop désiré et qu’elle savourait entièrement. Finalement, elle parvint à trouver l’énergie de se traîner jusqu’à Riggs pour se jeter sur son corps, gratifiant son torse d’un baiser tout en lâchant un commentaire graveleux :

      - On ne m’avait pas baisé comme ça depuis…

    Elle hésita à dire “depuis la primaire” dans l’intention joueuse de le choquer mais laissa finalement la phrase en suspens, c’était assez révélateur comme ça. Elle ne dit rien, elle n’avait plus rien à dire et lui semblait éreinté. Les deux se lovèrent sous la couette, fatigués, mais dans l’ombre la Jedi guettait le moment où elle pourrait passer à l’action.
#35760
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


Siphonner son énergie, c'était là le projet qui l'animait. Voulait-elle le fatiguer pour se dérober et ainsi ne plus l'avoir constamment sur le dos, comme elle l'avait déjà mentionné dans la journée ? Cela n'était pas à exclure, mais il n'en avait cure présentement. Il ne saurait dire si ce fut l'exaltation ou l'orgueil qui fit taire ce songe, au fond cela importait peu.

Le duel entre ces deux corps allait continuer, car s'annoncèrent à nouveau les jolies courbes face à la masse peu raffinée, l'atteignant pour la faire s'affaler sur le lit et ce, sans grande difficulté. Un étonnante force dont elle venait de faire montre, celle-là même qu'elle usa en début de journée pour échapper au lynchage qui la visait, à la sortie du local de la Ligue. Cette femme censément pleine de ressources et de surprises se plaça au dessus de lui, faisant se rencontrer à nouveau leurs parties intimes. Leurs corps recommencèrent à vibrer en harmonie, d'abord en une lente mesure avant de graduellement augmenter la cadence. Une autre réplique graveleuse de la part de la belle, un nouvel avertissement quant à ce qu'elle lui réservait. Et elle ne tarda pas à mettre à exécution sa sanction, en accélérant la mesure des va-et-vient. Elle vint le mordre puis l'embrasser avant de se délier un moment de l'emprise charnelle de l'espion pour s'étendre sur le dos, les cuisses ouvertes, invitant à nouveau son partenaire à élever davantage la température. Il s’exécuta, encore et toujours, désireux d'assouvir cette ardeur dont il observait la lueur dans les yeux de la belle.

Elle avait cette volonté de le pousser dans ses derniers retranchements, assurément pour son plaisir à elle, mais également pour celui du Corellien. Il la sentait désireuse d'entrer dans une synergie pure avec lui, et non uniquement se repaître sans se soucier des envies de son compagnon. La dame vint jusqu'à baffer l'homme, un geste qui fit monter son taux d'adrénaline, à un point qui le força instinctivement à intensifier les battements réguliers en elle. Les dents de l'effrontée marquèrent une nouvelle fois l'homme au niveau de la gorge, et la fine langue vint panser la région meurtrie ; Une sensation mêlant violence et douceur. Hayley se laissa à proférer un encouragement, comme si elle sentait qu'ils étaient tous deux très proches d'atteindre le Nirvana. Alors il renchérit dans ses mouvements, sentant que son énergie venait se concentrer en un point précis et bien identifié. Et dans un râle commun, Norin sentait son dos se crisper légèrement aux griffures qu'il subissait en même temps que la jouissance venait l'emplir.

Le glas avait sonné, l'apothéose enfin atteinte. Une sensation de bien-être venait se mêler à l'abaissement brutal de la tension. Le moment avait été consommé de la plus belle des manières, un baiser tendre sur le torse de l'homme confirma qu'il y eut pleine satisfaction de la part de sa partenaire. Une dernière petite réaction piquante de la recrue à cet instant qu'ils venaient de partager, un simple rictus de la part de son vis-à-vis en guise de réponse, et le calme reprit finalement le dessus. Leurs deux corps vinrent l'un après l'autre plonger sous les strates de couettes, pour cette fois profiter d'un contact figé et doux à la fois. Et pendant que l'essoufflement de chacun venait emplir de bruits la suite luxueuse, Norin vint mordre une dernière fois sa partenaire à la base de son cou ; il venait ainsi de conclure l'affaire en apposant sa signature.

Étendu et amorphe, l'espion ne pouvait s'empêcher de penser à ce qu'ils venaient de vivre durant cette folle journée, et ce malgré l'extase qu'il ressentait encore après cette connexion forte qu'il venait d'expérimenter. Il pressentait une menace encore plus insidieuse venant de la Ligue. Il y eut trop de dégâts des deux côtés pour ne penser qu'à un malheureux concours de circonstances. Sa main vint effleurer la joue de son amante, songeant à la suite, à ce qui pouvait encore être sauvé, pendant que lentement son esprit s'en allait déjà au pays de Morphée.




Erreur dans l'équation

♠ ♠ ♠

Aux abords du QG des opérations spéciales

Lydia pianotait frénétiquement sur son datapad, elle savait que la fenêtre de temps allait être serrée. Sa main plongea dans la poche de sa veste pour y récupérer une clé qu'elle brancha sur son appareil. À peine eut-elle le temps de lancer le programme contenu sur la clé que sa cible sortit du quartier général. Le directeur des opérations spéciales partait bien tard du bureau, quoi de plus légitime cela dit compte tenu des nombreux évènements de la journée, mais qui contraignit également Derran à repousser sa manœuvre de plusieurs heures. Une fois l'homme à bonne distance du bâtiment, la fouineuse se dirigea vers l'entrée. Elle traversa le hall pour s'identifier à l'accueil, puis fila vers un ascenseur. Seule dans ce dernier, elle activa une fonction du programme lancé sur son datapad. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, laissant enfin la dame se dérober jusqu'au bureau adjacent à celui du directeur. Les agents l'observèrent sans mot dire pendant qu'elle s'installait sur le poste. Elle savait qu'on l'épiait à chacune de ses interventions dans ces locaux, aussi devrait-elle être intraçable durant les prochaines minutes de cette opération. Sa main vint débrancher la clé pour l'introduire dans le terminal qui lui faisait face. La session du directeur s'ouvrit alors sans avoir à entrer d'identifiants, elle n'avait qu'à ouvrir le dossier qui l'intéressait. Le dossier sobrement intitulé "E3". Un dossier protégé par plusieurs niveaux de verrouillage, que le programme qu'elle apporta fit sauter sans grand mal. Elle ouvrit le fichier ID et enfin elle y était. Elle se permit de rendre le fichier à nouveau visible dans la base de données des agents de la CorSec avant de s'en aller définitivement de cet endroit. La traque allait cesser. Ce Norin Varracht serait retrouvé, sur une holovidéo, identifié par un autre membre de la Ligue ou même appréhendé fortuitement dans une ruelle du secteur bleu. Très bientôt, les exactions de la Ligue ne seraient plus perturbées par ces gêneurs des opérations spéciales.
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