- mar. 16 juil. 2019 20:26
#35828
Fiche Force <-> Rps
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"
Le Besalisk essayait de garder une certaine contenance face aux évènements, mais cela lui était bien difficile. Il n'avait été le comptable de Narella que par l'effet du hasard, avant de se retrouver haper par le système. Quoiqu'il en soit, il se retrouvait en bien mauvaise position, coincé entre ses gardes imposés et l'Anzat. Etrangement, sans pour autant aller jusqu'à dire qu'il avait confiance en elle, il ne la voyait pas comme une menace. Il avait aussi toujours du mal à comprendre si le fait qu'elle lui confia le comlink pour contacter la Farghule était bon ou mauvais signe. Par contre, ce qui était indéniablement de mauvais augure, c'était que ce ne soit pas sa patronne qui lui réponde.
La réticence évidente de Composs à poursuivre la conversation poussa Haya à prendre les choses en main. Au moins savait-elle maintenant que son interlocutrice n'était pas celle attendue, restait à savoir si l'inconnue était prête à discuter ou pas. Il semblait plus logique pour la jeune femme de commencer par poser la situation, les choses n'ayant pas été particulièrement claires pour elle, au moins initialement, il était aussi envisageable que la personne avec qui elle allait devoir négocier ai un point de vue assez différent du sien.
La première question qui importait aux yeux de l'Anzat, était le devenir du contrat qu'elle avait accepté. Anonymat oblige, elle n'en connaissait pas le commanditaire exact, même si elle avait de bonnes raisons de croire que ce dernier faisait partie des cadavres retrouvés dans la dernière planque visitée. Elle pouvait aussi s'imaginer un coup monté de toute pièce pour déclencher une guère interne, provoquée soit de l'intérieur pour que Vargas reprenne la direction de l'organisation criminelle, soit mise en œuvre par un groupe extérieur en vue d'une déstabilisation. Le champ des possibles restait encore large.
C'est donc en tant que prestataire de services, quoi que le terme pu paraître assez déplacé, qu'elle avait décidé de se présenter. Elle était venue pour un contrat et désirait savoir si celui-ci courait toujours ou non. Elle n'insisterait pas inutilement sur le destin tragique qui attendait les filles si ce dernier était toujours d'actualité. Dans le cas contraire, elle resterait ouverte à la négociation.
L'Arcaniste avait quelques atouts dans son jeu qu'elle n'hésiterait pas à jouer. En premier lieu, les filles étaient à sa disposition, et pouvaient constituer une monnaie d'échange qui lui permettrait de rentrer dans ses frais pour l'opération. Mais elle percevait aussi que l'organisation criminelle, ou ce qui en restait, devrait rapidement se tourner à nouveau vers l'avenir si elle ne voulait pas subir de plein fouet les assauts d'une concurrence qui n'hésiterait pas bien longtemps avant de prendre les armes.
Elle mettrait alors en avant les erreurs commises par les précédent dirigeants : Belian, trop laxiste, ou motivé par des intérêts trop personnels, avait laissé faire ses lieutenants au lieu de superviser leur activité. On y comptait Narella, qui était la seconde à mettre en cause dans toute cette histoire, à être allée marcher sur les plates-bandes de Lez, au lieu de faire évoluer sa propre entreprise de son côté, pour le meilleur de son organisation. Et ce alors même qu'il y avait visiblement pas mal de projets à envisager, pour le peu que l'Anzat en avait vu. Gérer un réseau, ce n'était pas simplement garder les filles et se contenter de ramasser l'argent.
Bien sur Vargas aurait sa part dans l'argumentation de Haya : il avait trahi son parrain, et l'on pouvait logiquement s'attendre à ce qu'il recommence tôt ou tard. Quelles qu'en aient été les raisons, il importait donc d'avoir l'individu sous étroite surveillance. S'il avait cédé aux appels de la Farghule, il était légitime de penser qu'il était facilement manipulable, et donc susceptible de retourner sa veste à la prochaine bonne opportunité qui lui serait présentée. D'un autre côté, s'il avait orchestré toute l'opération, alors c'était un dangereux manipulateur, qui avait peut-être encore quelques atouts dans sa manche. Pour l'Anzat, un personnage comme Vargas ne pouvait se contenter que d'une position : celle du chef. Dans tous les cas, son orgueil ou son ambition finiraient à le pousser à trahir à nouveau.
Tout cela pour dire que si son interlocutrice souhaitait avoir la main mise sur ce qui restait de la petite organisation, et ne pas la voir disparaitre, soit à cause d'une implosion due à des rivalités internes, soit sous les crocs des autres organisations, il allait lui falloir investir sur Balmora, et garder tout son monde à l'œil. Et justement la jeune femme avait de l'expérience en la matière, et pouvait très bien s'engager à assurer diverses prestations moyennant quelques revenus ou avantages.
Si chacun savait tourner la page, il était aussi envisageable d'établir une relation d'ordre purement commerciale. Mais cette option ne paraissait pas forcément abordable alors que chacun était encore chaud de la longue nuit qui touchait à sa fin. L'esprit de vengeance devait encore tourner chez les compagnons des hommes morts au combat, et les partisans des uns et des autres devaient être à essayer de tirer le meilleur parti de la situation immédiate, plutôt que de voir loin dans le temps. Il était donc évident que Haya laisserait la situation se décanter avant de commencer à commercer, mais avoir un premier contact pouvait toujours être profitable.
La réticence évidente de Composs à poursuivre la conversation poussa Haya à prendre les choses en main. Au moins savait-elle maintenant que son interlocutrice n'était pas celle attendue, restait à savoir si l'inconnue était prête à discuter ou pas. Il semblait plus logique pour la jeune femme de commencer par poser la situation, les choses n'ayant pas été particulièrement claires pour elle, au moins initialement, il était aussi envisageable que la personne avec qui elle allait devoir négocier ai un point de vue assez différent du sien.
La première question qui importait aux yeux de l'Anzat, était le devenir du contrat qu'elle avait accepté. Anonymat oblige, elle n'en connaissait pas le commanditaire exact, même si elle avait de bonnes raisons de croire que ce dernier faisait partie des cadavres retrouvés dans la dernière planque visitée. Elle pouvait aussi s'imaginer un coup monté de toute pièce pour déclencher une guère interne, provoquée soit de l'intérieur pour que Vargas reprenne la direction de l'organisation criminelle, soit mise en œuvre par un groupe extérieur en vue d'une déstabilisation. Le champ des possibles restait encore large.
C'est donc en tant que prestataire de services, quoi que le terme pu paraître assez déplacé, qu'elle avait décidé de se présenter. Elle était venue pour un contrat et désirait savoir si celui-ci courait toujours ou non. Elle n'insisterait pas inutilement sur le destin tragique qui attendait les filles si ce dernier était toujours d'actualité. Dans le cas contraire, elle resterait ouverte à la négociation.
L'Arcaniste avait quelques atouts dans son jeu qu'elle n'hésiterait pas à jouer. En premier lieu, les filles étaient à sa disposition, et pouvaient constituer une monnaie d'échange qui lui permettrait de rentrer dans ses frais pour l'opération. Mais elle percevait aussi que l'organisation criminelle, ou ce qui en restait, devrait rapidement se tourner à nouveau vers l'avenir si elle ne voulait pas subir de plein fouet les assauts d'une concurrence qui n'hésiterait pas bien longtemps avant de prendre les armes.
Elle mettrait alors en avant les erreurs commises par les précédent dirigeants : Belian, trop laxiste, ou motivé par des intérêts trop personnels, avait laissé faire ses lieutenants au lieu de superviser leur activité. On y comptait Narella, qui était la seconde à mettre en cause dans toute cette histoire, à être allée marcher sur les plates-bandes de Lez, au lieu de faire évoluer sa propre entreprise de son côté, pour le meilleur de son organisation. Et ce alors même qu'il y avait visiblement pas mal de projets à envisager, pour le peu que l'Anzat en avait vu. Gérer un réseau, ce n'était pas simplement garder les filles et se contenter de ramasser l'argent.
Bien sur Vargas aurait sa part dans l'argumentation de Haya : il avait trahi son parrain, et l'on pouvait logiquement s'attendre à ce qu'il recommence tôt ou tard. Quelles qu'en aient été les raisons, il importait donc d'avoir l'individu sous étroite surveillance. S'il avait cédé aux appels de la Farghule, il était légitime de penser qu'il était facilement manipulable, et donc susceptible de retourner sa veste à la prochaine bonne opportunité qui lui serait présentée. D'un autre côté, s'il avait orchestré toute l'opération, alors c'était un dangereux manipulateur, qui avait peut-être encore quelques atouts dans sa manche. Pour l'Anzat, un personnage comme Vargas ne pouvait se contenter que d'une position : celle du chef. Dans tous les cas, son orgueil ou son ambition finiraient à le pousser à trahir à nouveau.
Tout cela pour dire que si son interlocutrice souhaitait avoir la main mise sur ce qui restait de la petite organisation, et ne pas la voir disparaitre, soit à cause d'une implosion due à des rivalités internes, soit sous les crocs des autres organisations, il allait lui falloir investir sur Balmora, et garder tout son monde à l'œil. Et justement la jeune femme avait de l'expérience en la matière, et pouvait très bien s'engager à assurer diverses prestations moyennant quelques revenus ou avantages.
Si chacun savait tourner la page, il était aussi envisageable d'établir une relation d'ordre purement commerciale. Mais cette option ne paraissait pas forcément abordable alors que chacun était encore chaud de la longue nuit qui touchait à sa fin. L'esprit de vengeance devait encore tourner chez les compagnons des hommes morts au combat, et les partisans des uns et des autres devaient être à essayer de tirer le meilleur parti de la situation immédiate, plutôt que de voir loin dans le temps. Il était donc évident que Haya laisserait la situation se décanter avant de commencer à commercer, mais avoir un premier contact pouvait toujours être profitable.
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"