- jeu. 28 févr. 2019 23:30
#35217
« Comment comptez les convaincre de se joindre à nous ? »
« Comme avec tout le monde. L’argent. Le pouvoir. »
« Vous comptez les aider ? »
« Grace à nous, ils retrouveront la place qu’ils ont perdu à la fin de la guerre. »
« Et s’ils refusent ? »
« Il nous faudra peut-être réfléchir à d’autres alternatives. »
***
Toutes les belles histoires commençaient par une rencontre. A y réfléchir, la plupart des histoires horribles avait la même origine. Dans l’Histoire avec un grand H, chacun avait le choix d’emprunter l’un ou l’autre des chemins. Et dans l’affaire du jour, la balle serait dans le camp des autorités de Carida. La prospérité ou la soumission.
Court, succinct, mais direct. Mais Alayna savait ce geste suffisant pour amener les Caridans à la table des négociations. Il était de notoriété que la planète avait subis une véritable descente aux enfers à la fin de la guerre. Dans un premier temps occupé, puis mise sous blocus, Carida c’était vu privé de liberté et de richesse durant une longue période. Si les premiers accords entre l’Empire et la Nouvelle République, dit Accord de Champala, avait permis de faire tomber le blocus et laisser espoir au Caridans de retrouver leur gloire passé, il n’en avait rien été. L’Empire n’était pas revenu, et les anciens rebelles avaient continué de regarder la planète avec méfiance. Carida cristallisé à elle seule une tension palpable entre les deux grands. L’un et l’autre n’était pas prêt à voir l’ennemi s’en emparer. La Confédération pouvait alors représenter pour eux une sortie par le haut. Retrouver une position stratégique en tant qu’académie de renom, sans risquer les foudres des superpuissances voisines.
Alayna espérait voir la planète rejoindre la Confédération, réaffirmant ainsi l’influence de la nation. Et elle était prête à tout pour se faire. L’adhésion se faire. Par la force des mots ou les maux de la force.
Toutes les belles histoires commençaient par une rencontre. A y réfléchir, la plupart des histoires horribles avait la même origine. Dans l’Histoire avec un grand H, chacun avait le choix d’emprunter l’un ou l’autre des chemins. Et dans l’affaire du jour, la balle serait dans le camp des autorités de Carida. La prospérité ou la soumission.
De : Prima Alayna Tega,
A : Conseil de Carida
Objet : Invitation Diplomatique
Message :
Mesdames, Messieurs les Conseillers,
Par la présente missive, je souhaite vous faire part de ma volonté de vous rencontrer dans le cadre de l’établissement de liens pérennes entre nos peuples. Afin d’établir des relations amicales, et d’assurer la prospérité et la sécurité dans notre région, j’ai l’honneur de vous inviter à un sommet diplomatique sur Mrisst.
Cette rencontre nous permettra d’aborder les relations entre nos mondes, ainsi que les échanges et accord nécessaire à la prospérité et la stabilité de notre région galactique. En ces temps troublés, il me semble naturel pour nos nations de savoir qu’elles peuvent être amies et unies. Prospère et libre.
Veuillez trouver ici l’assurance de ma sincère amitié,
Alayna Tega, Prima de la Confédération des Systèmes Unis,
Court, succinct, mais direct. Mais Alayna savait ce geste suffisant pour amener les Caridans à la table des négociations. Il était de notoriété que la planète avait subis une véritable descente aux enfers à la fin de la guerre. Dans un premier temps occupé, puis mise sous blocus, Carida c’était vu privé de liberté et de richesse durant une longue période. Si les premiers accords entre l’Empire et la Nouvelle République, dit Accord de Champala, avait permis de faire tomber le blocus et laisser espoir au Caridans de retrouver leur gloire passé, il n’en avait rien été. L’Empire n’était pas revenu, et les anciens rebelles avaient continué de regarder la planète avec méfiance. Carida cristallisé à elle seule une tension palpable entre les deux grands. L’un et l’autre n’était pas prêt à voir l’ennemi s’en emparer. La Confédération pouvait alors représenter pour eux une sortie par le haut. Retrouver une position stratégique en tant qu’académie de renom, sans risquer les foudres des superpuissances voisines.
Alayna espérait voir la planète rejoindre la Confédération, réaffirmant ainsi l’influence de la nation. Et elle était prête à tout pour se faire. L’adhésion se faire. Par la force des mots ou les maux de la force.