L'Astre Tyran

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By Zygmunt Molotch
#35803
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


Pouvait-il croire l'idée qu'auparavant il avait pu être si dévoué et attentionné que ce qui se passait maintenant n'était qu'un juste retour des choses ? Difficile à dire, à ce qu'il comprenait de sa capture et des événements l'entourent, il avait fait son devoir et ce qu'on attendait de lui, rien de plus. Ou peut-etre était-il uniquement question du temps passé avec la jeune femme ? Dans ce cas, possible. S'il était aussi stupidement amoureux qu'il ne l'était présentement, il y avait des chances qu'il se soit comporté de manière collante avec elle.

Elle sembla soudainement portée par l'émotion et peina a trouver ses mots avant de s'excuser. Pour quoi ? On se le demandait parce qu'il n'y avait rien à pardonner au final. Ce qu'il avait pu faire n'avait pas mérité qu'en plus de le soigner, elle s'était efforcée de l'aider à se remettre et se retrouver lui-même. Il abandonna ses lèvres brièvement pour lui jeter un regard sévère.

Arrêtez de vous rabaisser, vous méritez le meilleur et c'est ce que vous aurez.

Avant de repartir de plus belle contre ses lèvres si désirables et délectables et de ne plus les lâcher cette fois, comme si sa vie en dépendait et comme si la laisser lui échapper serait définitif et sans retour possible. Sa main valide s'était appliquée à passer sous le tissu de la nuisette sous l'épaule avant de l'enlever lentement puis de passer à l'autre, dans le but évident de dévoiler tout le charme magnétique de la belle. Mais comme elle aussi cherchait à se saisir de lui, ils se génèrent involontairement. En éclatant de rire, ils convinrent d'une trêve le temps qu'il la déleste de ce vêtement à la fois très agréable visuellement et gênant dans leur lutte.

Enfin le corps féminin fut dévoilé en bonne partie et offrit-il un bel échantillon dont se délecter. Oui, alors même qu'elle restait en sous-vêtements, la reine irradiait la sensualité et la perfection. Un magnétisme brut conjugué à ses yeux azurs achevaient le tableau d'une succube a laquelle nul ne pouvait résister ni même le vouloir. C'était d'ailleurs parce qu'il contemplait le corps d'une finesse exquise qu'il ne résista pas lorsqu'elle lui arracha son haut, marionnette volontaire entre les mains expertes de la maîtresse des lieux.

Ce coeur qui battait en elle le faisait a un rythme endiablé, au moins aussi fort et rapide que le sien. Peut-être même le faisait-il de manière synchrone avec le sien, comme deux êtres unis jusque dans le mouvement mécanique qui régissait toute vie. L'idée avait de quoi séduire il est vrai. La paume de sa main contre la peau de la belle, le coeur battant en-dessous, il lui offrit un sourire timide tout en caressant la peau.

Peu importe que vous ayez hésité, je comprend et ne condamne pas. Ce qui compte, c'est que maintenant vous êtes là, avec moi. Et moi avec vous. Je ne vous lâcherai plus jamais, je vous le promet.

Ensuite fut-il prestement forcé de s'allonger sur le dos dans le lit, plaqué par les bras de la reine qui le forçait ainsi à rester sous elle tandis qu'elle lui offrait le soin de prendre en main son sein encore protégé par le soutien-gorge. Cela ne durerait guère longtemps, d'autant que leurs ardeurs ne faisaient que s'intensifier. La langue de la belle cueillit la sienne tandis que ses cheveux longs lui chatouillaient le visage, formant comme une barrière les isolant de tout, comme si elle espérait ainsi le garder pour elle seule. Il lui donnait tout et elle le savait.

Soudainement toutefois elle s'immobilisa et le regarda de sa hauteur tout en caressant son torse. Avait-elle changé d'avis ? Hésitait-elle finalement ? Avait-il fait ou dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Il dégluti, légèrement inquiet. Il ne voulait pas que tout s'arrête en si bon chemin. Quand enfin elle lui exposa son plan, son soulagement fut tel qu'il en rit fort avant de se calmer, se souvenant qu'il valait mieux ne pas faire trop de bruit... Pour l'instant.

Souriant et prenant sa main tendue, il la suivit dans le couloir, légèrement déçu qu'elle remette la nuisette. Cela dit, cela ne faisait que rehausser sa beauté tandis qu'ils progressaient à travers les couloirs sombres du palais, sans oublier que cela lui donnerait une excellente excuse pour le lui enlever sous peu. D'autant que l'ensemble ne faisait qu'accentuer la démarche incontestablement charmante et tentatrice de la jeune femme. Il savait qu'elle en jouait également de son côté et laissait faire. Il savait apprécier.

Enfin furent-ils arrivés dans les quartiers de la reine, qui lui semblaient familiers alors qu'il n'avait pourtant jamais visité l'endroit. Il n'eut pas le loisir d'examiner les lieux plus avant que déjà elle venait se serrer contre lui, enlevant avec une lenteur calculée et atrocement délicieuse la nuisette. Ses yeux luisaient d'un éclat complice et sitôt que le tissu eut glissé au sol, il l'enlaça par la taille et la serra contre lui, exalté par son parfum.

Il a fallu que tu m'embrasses pour me tutoyer ? Il t'en fallait beaucoup tout de même !

Cette déclaration sonnait comme un étrange mimétisme de ce qu'elle-même avait pu dire lorsqu'ils s'étaient embrassés pour la première fois dans cette planque de Yaga Minor. Tandis qu'elle plongeait une main derrière son crâne, l'autre descendait toujours plus bas jusqu'à passer dans le caleçon et serrer ses fesses avec entrain. Lui jetant un regard espiègle, gloussant, il en fit de même. Son bras blessé l'enlaçait tant bien que mal à la taille tandis que sa main valide caressa le dos et descendit jusqu'à atteindre le royal séant qu'elle palpa sans vergogne avant de le pincer délicatement, sans faire mal.

Dans le même temps, il attrapa la bouche de la délicieuse créature et multiplia les baisers dans le but évident de l'obliger à ouvrir la bouche. Quand ce fut fait, il y glissa sa langue qui entra en contact avec la sienne, engendrant des vrombissements dans tout son corps qui le laissèrent tremblant. Sa main laissa en paix le fessier pour remonter jusqu'au soutien-gorge, qu'elle entreprit de détacher. La tâche était compliquée par l'impossibilité d'utiliser les 2 mains pour se faire et par leur incapacité mutuelle a se tenir tranquilles sous les assauts passionnés qu'ils échangeaient.

Toutefois, il parvint à force de ténacité et d'une certaine habitude à atteindre son objectif. Délicatement, le sous-vêtement fut enlevé et dévoila les charmes de la belle. Échangeant un regard complice et un sourire coquin avec la jeune femme, il la souleva, la forçant à enrouler ses jambes autour de sa taille tandis qu'il se penchait en avant, gourmandant la poitrine de ses attentions à coup de langue qui, bien qu'avide, n'en savait pas moins rester patiente et experte.

Restait maintenant à déterminer s'ils allaient encore rester debout un peu ou s'installer dans le grand lit royal tout de suite.
Modifié en dernier par Zygmunt Molotch le mar. 16 juil. 2019 15:01, modifié 1 fois.
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By Helera Kor'rial
#35805
« Je te tutoyais déjà quand tu me serrais jadis contre toi. »

Répondit-elle au tac-o-tac à son impétueux agent, un sourire au coin des lèvres. Elle l’enlaça, il fit de même, tandis que leur respiration s’emmêlait sur leurs corps distincts. Et dans un mimétisme des plus désirables, une main ferme vint saisir ses fesses et l’y caresser comme autre fois. Helera ne se laissa pas faire pour autant et continua ses caresses contre les siennes, avec amour et passion. Elle se leva sur la pointe des pieds. Suivant la pression de l’agent tout autant que pour répondre à la passion qu’il instiguait dans son corps, avec cette irrésistible envie de se coller à lui, se mélanger. Plus que cela, le gardien des sceaux ancestraux la harcela au visage, posant ses lèvres contre les siennes dans une ambidextrie fatale. La reine gardait les portes closes le plus longtemps possible, se contenter de lui rendre les baisers, tout en palpant ses deux organes musculeux. Mais dans l’impossibilité de garder attaque et défense optimales, elle succomba et la langue ennemie pénétra le royaume. La reine en planta ses griffes dans sa nuque et l’y serra avec passion, son corps transpirant contre le sien de cette envie inassouvie.

Le soutien-tomba quelques secondes plus tard d’une main solitaire vengeresse. C’est ainsi que termina leur échange de courtoisie languinolante. Helera se recula de quelques centimètres et suivit du regard le soutien-gorge qui chu à terre. Puis vers l’agent, pour qui elle se mordit la lèvre d’espièglerie. Zyg se baissa légèrement et de ses deux mains, ou presque, se plaça sous son postérieur pour l’y leva. Musculeux comme avant, il n’eut pas de peine à la soulever de terre et elle enroula ses cuisses autour de son buste. Il ne prit pas le temps de lui exposer son plan que sa langue assassine fondit tour à tour sur l’un et l’autre de ses seins. Fronçant les sourcils, la reine bomba le torse sous l’effort de concentration et entoura le crane de l’agent de ses bras. Instinctivement, elle y ligota tel un serpent se crane, le faisant se rapprocher davantage, et davantage créait cette envie qu’il se rapproche. Un cercle vicieux, un cercle de désir. Son visage se perdit alors dans ses cheveux et ses yeux clos se serrèrent au point que de fines stries se présentent. Sa bouche se colla contre son crâne et elle respira difficilement, sentant monter bien trop rapidement le désir en elle. D’aventure, elle l’aurait fait attendre pour éviter de franchir des paliers qu’il ne saurait attendre tout de suite, mais elle préféra arrêter de penser tandis que son esprit ne lui appartenait presque plus. L’agent ne cessa ses assauts qu’au bout de plusieurs minutes et se déplaça jusqu’au lit, dans lequel il la déposa délicatement.

Allongée et reprenant son souffle, ses yeux s’ouvrirent difficile sur un homme fier de lui, fier de son œuvre et terrible en manque d’attention. Sans crier gare, la reine se rassit face à lui et entoura son cou de ses bras, avant de le faire basculer sur elle. Son visage se perdit dans son cou et ses mains en caresse dorsale vaquant d’un omoplate à l’autre et descendant le long de la colonne. Evidemment, elles essayèrent bien d’atteindre le tissu défendu, mais en vain. Ses bras étaient bien trop courts. Alors il y eu quelques embrassades et caresses supplémentaires puis elle s’arrêta lentement. Ses longs doigts fins remontèrent sur la joue de l’agent et elle sourit, posant son regard dans le sien. Lui se laissa tomber de côté et ils se retrouvèrent face à face dans cet instant de quiétude comme étant le paroxysme à leur séjour d’ici. Helera continuerait à se bercer de son regard et s’abreuver de son souffle.

« Tu sais, avant que l’on se quitte, tu m’avais avoué m’aimer. Je crois que je te l’ai déjà dit, mais je n’ai pas répondu. Maintenant que nous sommes enfin face à face, je te le dis. Je t’aime. Je t’aime ….
»

Elle déposa un court baiser sur le coin de sa bouche et sourit. Elle ne bougea pas, elle ne parla pas, elle voulait juste profiter de ce message. Puis, elle se redressa légèrement, arpentant le corps de l’agent du regard sans en perdre une miette. Et lentement, elle fit glisser sa main jusqu’à sa hanche, sous le caleçon et glissa le long de ses jambes, enlevant sans une très grande classe le tissu gênant. Helera restait très inexpérimentée sur ce sujet, quoi qu’on en dise et ses mouvements restaient très grossiers. Qu’importe, elle retourna s’allonger à ses côtés et croisa une jambe sur la sienne, tout en posant sa tête sur son torse.

« Je me souviens qu’il y avait des choses que tu préférais. D’autres qui te faisaient réagir. On s’est connu brièvement, mais on a pris le temps de se découvrir. »

Sur ces mots, sa main descendit jusqu’à son argument viril et sa tête se redressa pour croiser son regard, un sourire en coin. L’objectif n’était pas vraiment de le mettre à mal, juste de l’emmener dans ce même état qu’elle fut il y a quelques secondes. Sur son visage, elle se pinça les lèvres pour signifier à son agent de l’embrasser. Ce qu’il fit. Un baiser à la fois court et pourtant lourd de conséquence. Helera ensuite balade ses lèvres contre son torse et dans cou, pendant tout le temps où sa main harcelait la patience de Zyg. Une torture des plus subtiles. Cela se prolongea sur plusieurs minutes avant qu’enfin il soit libéré de son châtiment. Helera ponctua de nouveau son action par un baiser puis s’enfuit de nouveau au bout du lit. Ou presque, elle pivota sur elle-même, toujours allongés, et vint directement visiter le lieu interdit de sa langue et de ses lèvres. Le niveau était au-dessus, un cran supplémentaire venait d’être franchi, et elle ne comptait cette fois pas le ménager. Car plus elle voulait donner, plus elle avait envie de recevoir. Nouveau cercle de désir dont il n’y aurait que deux vainqueurs, ou deux perdants.
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By Zygmunt Molotch
#35827
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


Rester debout ou s'allonger sur le lit massif de la maîtresse des lieux ? Choix difficile s'il en était, il était certain que de rester ici ne les empêcherait nullement de continuer leur petite discussion ni ne refroidirait leur ardeur. D'un autre côté, le lit était plus propre et confortable que le sol et on y serait toujours mieux pour continuer de débattre passionnément. Après une rapide réflexion donc, sans cesser de témoigner toute son attention à la poitrine de la jeune femme, il la guida collée à lui jusqu'au lit avant de l'y allonger doucement, délicatement. Ce ne fut que lorsqu'il se releva que sa bouche daigna enfin laisser en paix les charmes féminins, alors qu'il la dominait de sa hauteur.

Déjà l'un comme l'autre étaient trempés de sueur, la peau luisante sous la couche fine et leurs respirations haletantes sous le coup de l'excitation. D'un coup la belle l'attira à lui et pressa sa bouche contre la sienne tout en lui caressant le dos. Il sentait les doigts délicats et experts qui se promenaient contre sa peau, avec leurs ongles inexistants qui ajoutaient à la tension globale tandis qu'il échangeait des baisers qui, bien que tout aussi passionnés que précédemment, semblaient plus doux, presque chastes. Les vaines tentatives de la reine d'attraper le tissu de son caleçon ne laissaient toutefois aucun doute sur le fait que ses baisers étaient une diversion délicieuse en vue d'atteindre son véritable objectif.

Amusé, il décida de se prêter au jeu et la laissa faire ce qu'elle avait en tête, à la base debout au-dessus d'elle, il se laissa tomber à côté , sentant l'une de ses mains contre sa joue tandis qu'elle rivait son regard d'un bleu insondable dans le sien. L'aurait-il voulu qu'il n'aurait pu en détacher le regard, de ses yeux d'un azur profond, océan sans fin et aux abysses infinis dans lequel n'importe quel homme aurait désespérément souhaité se perdre, plongeant avec joie dans ses profondeurs dans l'espoir d'attirer ainsi son attention même un infime instant. Elle était si belle, si délicate, si forte, si impulsive, si passionnée. Elle était son monde.

Moi aussi je t'aime. Rien en moi ne saurait te rendre ce que tu m'as offert. C'est tout ce que j'ai que je te donne.

Et visiblement, ce qu'il avait à lui donner, la belle comptait bien s'en saisir vaille que vaille, en personne. Profitant du besoin de reprendre un peu son souffle, il se contenta de l'observer tandis qu'elle examinait tout son corps sans gêne ni honte. Pourquoi aurait-elle dû en avoir, après tout ? La gêne qu'il avait pu éprouver avait fondu comme neige alors que ses souvenirs lui revenaient de leurs moments passés ensemble et il était clair qu'elle pour sa part n'en éprouvait aucune. Quand elle exigea une preuve de son abnégation, il la lui donna sans hésiter, se relevant juste assez pour attraper ses lèvres et les sceller dans les siennes un bref instant. Leur baiser fut d'une intensité rare, alors même qu'il n'avait rien de bien différent des précédents. Mais c'était l'intention derrière et la déclaration mutuelle qui le rendait si incroyable.

Et il se figura que comme lui, elle avait dû le ressentir car alors elle passa ses lèvres sur son cou et son torse, lui infligeant la torture la plus sublime qu'il se pouvait imaginer, prisonnier de ses attentions les plus exquises. A l'occasion il laissait échapper un soupir de contentement en sentant la langue de la belle contre sa peau, qui s'interrompirent d'un coup lorsque sa main trouva son objectif et entreprit de faire ce qui devait être fait pour la suite du programme de cette soirée des plus délicieuses. D'un souffle court, il se mettait à haleter de plus en plus vite tandis qu'elle s'appliquait à lui donner le même plaisir qu'il lui avait donnée juste avant qu'ils ne s'allongent sur le lit. Quand enfin elle cessa son action le temps d'un nouveau baiser, c'était tout tremblant qu'il était et incertain sur sa capacité à résister à l'envie de lâcher prise.

Et puis d'un coup, la pression augmenta de nouveau, à un niveau exponentiel. L'intensité de ce mélange de plaisir et de frayeur ne faisait qu'augmenter et chaque fois qu'il sentait la jeune femme s'appliquer, l'envie allait en montant toujours plus. Elle se débrouillait assurément bien, reine de son cœur et de son corps, maîtresse incontestée de la passion qui l'animait. D'une certaine façon, il ressentait bien une légère honte, celle de profiter sans donner. Cela lui paraissait intolérable de ne pas pouvoir lui rendre la pareille. Mais était-ce réellement le cas ? Redressant un peu la tête et ouvrant les yeux jusque-là clos sous l'effet du désir qui le tiraillait, il réalisa alors que là, juste sous son aisselle, les pieds et les cuisses de la jeune femme résidaient. Et non loin, au bout de cela, le fessier royal qui n'attendait qu'un geste de sa part. Il sourit.

Je crois qu'il est temps pour moi de te redécouvrir, ma chérie.

Tendant la main gauche pour d'abord caresser les cuisses aussi fermes qu'agréables, il en saisit une qu'il tira fermement mais sans brutalité vers son visage. Par ce geste, il espérait ainsi signaler à la belle qu'il ne comptait pas rester simple spectateur bienheureux mais bien acteur enjoué. Peut-être fut-elle surprise un temps car il sentit ses attentions se relâcher temporairement et son visage se tourner vers lui, une lueur d'interrogation dans ses yeux azurs. Tirant de nouveau jambe et cuisse, il lui adressa un sourire joueur puis parvint du bout des doigts à tapoter les fesses royales. Fallait-il plus ample explication pour lui signifier ce qu'il attendait d'elle ?

Comme hésitante ou incertaine, elle bougea ses jambes pour l'assister dans ce qu'il avait en tête et il guida ses mouvements comme un chef d'orchestre. Finalement, il se retrouva comme il l'avait souhaité, le royal séant au-dessus de sa tête, les jambes de part et d'autre de lui. Posant sa main valide contre les fesses qu'il se mit en devoir de palper et caresser, il tapota légèrement la peau, comme un signal à sa belle et eut le plaisir de constater qu'elle abaissa obligeamment son séant. Sous ses yeux réjouis se dressait le portail qui menait à un Eden fantasmé, rêvé, imaginé, désiré et autrefois parcouru. Bientôt, ce privilège qui avait été le sien le redeviendrait et il en frémissait déjà d'impatience. La main toujours posée sur le fessier, s'appliquant à savourer la sensation de cadeau des dieux, il entreprit alors d'offrir tout autant qu'il recevait.

Il rendit hommage à la féminité de la reine de la façon la plus simple et la plus pratique qui soit, en faisant passer sa langue à travers le portail pour signaler sa présence à ce paradis qui n'attendait plus que lui de l'autre côté. Et tandis que la reine en faisait de même de son côté, ainsi se trouvèrent-ils tout deux à se gourmander mutuellement. Il sentait le corps de la belle se tordre sous l'effet de ses attentions tout comme il sentait le sien s'abandonner de plus en plus dangereusement à sa reine, s'approchant toujours plus du point de non-retour, celui ou tout exploserait et ou il se perdrait entièrement dans son adoration sans limite de la glorieuse déesse qui lui faisait don de tout ce qu'elle était et avait.

Avec application et passion, il se mit en devoir de se créer de nouveaux souvenirs à chérir la concernant.
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By Helera Kor'rial
#35831
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Dans la chaleur de la pièce et la tiédeur de leurs attentions, il ne restait plus rien. Plus rien d’autres que lui et elle, réuni. Presque pour toujours, pouvait-on alors l’espérer. Helera avait porté ses attentions sur la sensibilité de son conjoint, l’enjoignant à se laisser aller vers d’autres paysages, d’autres horizons que seul le désir pouvait guider. D’aucun prétendrait alors que c’était de la torture, mais s’en était une bonne. La meilleure qui soit, volontaire et acceptée. Si elle avait alors prit le temps dans la première approche, la seconde n’était là que pour le plonger dans la folie de ses pulsions. Abandonner tout contrôle sur son esprit pour se laisser aller à la luxure. Alors les assauts de la reine étaient concentrés et méticuleux, tandis que langue et mains furent conscrits dans cette aventure. Elle le sentit derrière elle s’agiter et respirer plus lourdement. Son cœur et son corps grognait pour tenter vainement de garder un contrôle qu’il n’avait déjà plus. C’était sans doute cela qu’elle appréciait le plus. Le sentir dériver et se laisser aller. C’était sa journée après tout. Rien qu’à lui. La reine ainsi n’écouta pas vraiment quand il commenta mais sentit sur ses cuisses la dernière main valide qui arpentait sa peau. Cela ne faisait que rajouter à ce tableau un peu de douceur.

En revanche, les caresses devinrent un déplacement de sa cuisse vers son torse. Songeuse, elle tourna la tête vers lui, lui lançant un regard interrogatif. Elle ne put réprimer un sourire en voyant ses visages encore atteint par ses attentions. Visiblement, cela fonctionnait.

« Je suis occupée mon bon monsieur. Il va falloir patienter. »

La reine ricana et revint vers sa tâche qu’elle n’avait pas quitté des mains. Aussi se reconcentra-t-elle plus lentement dessus, tandis qu’il continuait derrière à faire ses trucs. La main de l’agent toujours aussi vigoureuse caressa du bout des doigts la jointure des fesses et des cuisses. Il trouva le chemin vers le tissu qui restait et passa ses doigts au travers, tira lentement vers lui. De nouveau, la reine s’arrêta et leva le bassin pour éviter d’entendre craquer la lingerie si adorée. Elle se retourna de nouveau vers lui et roula exagérément du regard. Elle lâcha tout ce qu’elle faisait et terminer en solitaire d’enlever le tissu qui le gênait tant et retourna à ses premières occupations. Non sans avoir au préalable jeté la culotte à son visage dans un ricanement des plus provocateurs. Pourtant, il n’en finit pas de requérir son attention, caressant toujours sa jambe et sans un mot lui signifier quelque chose. Elle comprit enfin après qu’il est tiré sa jambe sur son torse et l’aida finalement en se positionnant sur lui. La scène avait de quoi être cocasse et désormais à quatre pattes, elle baissa la tête sous elle pour apercevoir un agent au loin réjouit.

Maintenant qu’il était content, elle retourna définitivement à son œuvre et sentit les caresses sur son fessier. Caresses douces et attentionnées tandis qu’elle tenait inconfortablement sur ses appuis. Aussi quand l’agent par ses gestes lui signifia de se laisser tomber, elle hésita d’abord mais glissa lentement jusqu’à ce que son corps touche le sien. C’est alors qu’elle sentit l’étrangères pénétrer le royaume et son corps entier vibrer avant de totalement se relâcher sur l’agent. Elle en arrêta ce qu’elle fit et ferma les yeux, se concentrant sous les assauts démesurés de cette langue experte. Elle souffla, plusieurs fois afin de calmer son esprit et se concentra sur l’orgueil de Zygmunt à son tour. Pourtant, même en faisant cela, elle se sentait tressaillir, partir à son tour et son corps exécuté de légers va et vient afin de sentir davantage. La concentration était alors mise à rude épreuve et chaque nouvel assaut améliora l’intensité des siens, si bien qu’ils entamèrent un cercle vicieux d’intensité l’un et l’autre les emmenant vers des sommets interdits et trop élevé. C’est quand la limite était sur le point d’être atteinte pour la reine et qu’elle était prise dans un tourbillon de folie qu’elle fit cesser. Roulant sur le lit, elle haletait à plein poumon, mais ne s’arrêta pas en si bon chemin. Non, elle repivota sur elle-même et assaillit sa bouche sans une once de douceur. Sa tempérance n’existait plus, remplacé par sa seule passion.

La chaleur de son corps contre le sien, c’était cela qui importait et qui la faisait vibrer. Aussi la reine remontée à bloc et excitée fit de nouveau parcourir sa langue dans son cou puis se laissa tomber dos à lui sur sa droite. Tout était néanmoins calculé pour permettre à son handicap de devenir inexistant. De sa main gauche, elle prit celle de l’agent et l’enjoint à se coller à elle. Helera tourna la tête brièvement pour s’accaparer les quelques secondes de l’angle qui lui permit de frôler les lèvres de l’agent. Puis, elle plaça sa main sur sa poitrine et descendit vers son entre jambe. Les fesses royales glissèrent contre le bassin adverse et une des jambes se leva afin de faire passer le centre de ses attentions à l’avant. Ainsi, cela lui permit de terminer la rencontre avec sa propre matrice et serra les dents quand le plaisir irradia son bassin. La reine vogua lentement avec lui en opposition de phase, s’écartant quand il s’écartait et se rapprocha quand il le faisait. Sa main remonta alors sur la sienne, toujours sur sa poitrine.

Les yeux fermés, le souffle haletant, l’électrisation parcourait son corps de plus en plus rapidement. La passion n’était pas retombée, et reprenait de plus belle. Elle sentait le souffle également de l’agent dans son oreille et qui réchauffait son esprit, la chaleur de sa peau contre la sienne et de son bassin contre le sien. L’intensité augmenta de nouveau, de plus en plus vite, de plus en plus loin, vers des horizons lointains, vers l’apothéose qu’ils trouveraient conjointement. L’apothéose qui brûla leur corps et crispa l’ensemble des muscles.
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By Zygmunt Molotch
#35862
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Comme il témoignait sa passion à la sublime créature au-dessus de lui, le temps s'étirait toujours plus en longueur, refusant de passer à vitesse normale. Car alors, la réalité aurait fini par rapidement reprendre le dessus et leur rappeler que tout cela n'était qu'éphémère et temporaire, qu'il faudrait bien que cela cesse et que reprennent leurs vies et devoirs respectifs. Mais pour l'heure il n'en était rien et rien n'existait pour eux que la vision de leurs corps nus et collés l'un à l'autre, l'odeur de leur sueur née de leurs efforts passionnés et le goût de leurs langues imprégnées l'une de l'autre.

Plus les choses duraient, plus elles étaient insoutenables et délicieuses à la fois, plus il voulait qu'elle s'arrête et plus il désirait qu'elle continue. Il était certain qu'elle ressentait la même chose, que comme lui elle se retrouvait piégée dans une cage faite de passion, de désir et d'une excitation qui la possédait peu à peu en voilant tout le reste. Il ne devait rester que cette femme au corps de rêve, qui s'offrait à lui et lui donnait tout ce qu'un homme pouvait vouloir qui puisse le rendre heureux. Ou si ce n'est heureux, du moins satisfait. Combien lui semblait effroyable la perspective de devoir, même un instant, la lâcher et ne plus la serrer dans ses bras.

Et soudain il sentit qu'ils étaient arrivés à ce point de non-retour, ce moment ou s'extérioriserait l'excitation et le plaisir qu'elle lui procurait tout comme il le faisait. Fallait-il alors continuer jusque-là ? S'abandonner à cet instinct sauvage qui grandissait en eux ? Lorsqu'elle se redressa de sa position, il comprit qu'elle aussi avait dû être bien proche de succomber au même désir mais il n'eut pas le loisir de lui demander car elle se jeta contre lui et l'embrassa avec une férocité aussi inattendue que bienvenue. S'il n'avait eu bouche et langue attrapées par la belle, il en aurait ricané.

Tremblant sous les assauts fous de la jeune femme, il ne put guère qu'y répondre, défendant sa vertu du mieux possible jusqu'à ce qu'elle daigne relâcher son emprise. Evidemment, cela ne dura pas car déjà elle se collait à lui sur le côté et lui empoignait la main pour le guider jusqu'à l'étape suivante. D'abord un rapide passage sur sa poitrine, confirmant par la dureté de ses seins qu'elle était plus que prête à passer aux choses sérieuses, puis un long chemin passant par le nombril jusqu'à atteindre les portes du temple sacré. Ce fut heureusement bref, sans quoi il aurait de nouveau totalement perdu le contrôle, mais bien suffisant pour qu'il n'ait plus aucun doute. Alors sa main guida-t-elle la sienne de nouveau contre sa poitrine tandis qu'une jambe s'élevait, dévoilant ainsi le chemin de l'extase qu'ils devaient maintenant emprunter.

Profitant des quelques secondes ou elle tourna à moitié la tête, il glissa un baiser aussi rapide que fougueux puis, sans se presser malgré l'envie incontrôlable et rugissante qu'il sentait monter en lui, porta le combat jusque dans ce nouveau champ de bataille sur lequel ils allaient combattre, ensemble. Leur adversaire serait alors nul autre que leur propre patience et leur tête tandis que leurs corps et leurs cœurs, unis et battant à l'unisson, s'efforceraient de briser toutes les barrières et de les amener jusqu'à cet instant d'extase absolue qui leur apporterait la paix et la joie.

S'il avait pensé que le pire était derrière lui lorsque la belle avait cessé de lui témoigner toute son attention tandis qu'il en faisait de même, il se rendait maintenant compte qu'il s'était lourdement trompé. Chaque mouvement de va-et-vient projetait en lui une sensation de chaleur aussi cuisante que délectable, chaque balancement le rendait fou. Allongé juste derrière la reine, collé à elle et s'efforçant de lui procurer le même plaisir qu'elle lui donnait, il ne perdait pas une miette du plaisir qu'il y avait à tirer de tout cela. Sa main caressait, au début du moins, sans hâte chaque sein pour dupliquer les décharges ainsi crées tandis que son bassin se mouvait de concert avec celui de la belle.

Chaque mouvement était une torture qui envoyait de nouveaux frissons, chaque frisson engendrait toujours plus d'excitation et chaque instant d'excitation accentuait la torture. Comme un cercle vicieux, plus il s'unissait à la reine et plus il désirait le faire. Plus il désirait le faire et plus il le faisait. Elle aurait pu lui demander n'importe quoi en cet instant suspendu dans le temps et il l'aurait fait pour elle. Il aurait tout donné et tout fait uniquement pour satisfaire la reine devant laquelle il n'était qu'un insecte guère digne de la contempler et encore moins de la toucher. Cette tendance à la vénération et l'adoration lui semblait, dans un sens, la raison pour laquelle beaucoup craignaient tant de tomber amoureux.

Aimer une personne revenait à se diminuer pour la porter au-dessus de tout et tous, surtout soi-même. Et par amour, pour satisfaire un désir qui ne pouvait être totalement rassasié, on faisait don de soi d'une façon insensée, parce que la récompense à en tirer semblait considérablement plus importante que tout. Il se rendait compte qu'il aimait Helera. Il aimait l'entendre rire, il aimait la voir froncer les sourcils comme elle le faisait parfois, il aimait cet air mutin qu'elle prenait lorsqu'elle décidait de jouer avec lui, il aimait la façon dont elle cherchait toujours à le mettre à son aise. Il aimait son empathie et la façon qu'elle avait de s'inquiéter pour son prochain. Il aimait la voir sourire et se moquer de lui.

Il aimait sa silhouette vaporeuse aux contours généreux, il aimait ses traits délicats qui, malmenés par une vie visiblement assez rude, restaient incroyablement féminins et attirants. Il aimait ce tatouage qu'elle avait sur une partie du corps qui ne faisait que mettre en valeur ses courbes, peut-être involontairement. Il aimait ses fesses qui le faisaient rêver, ses cheveux longs qui formaient comme une couronne naturelle sur son crâne, ses yeux bleus qui le faisaient frissonner et sa bouche dont il ne se lasserait jamais. Dans un Empire rigide et austère, porté sur la normalité la plus extrême, il aimait qu'elle détonne de façon si explosive. Il aimait qu'elle soit une anomalie qui osait aller à l'encontre des lois parce qu'elle estimait que c'était son devoir de le faire, et parce qu'elle ne se souciait que du bien de l'Empire et ses habitants.

Il aimait tout d'elle, de ses innombrables qualités qu'il exagérait tant à ses défauts qu'il feignait de ne pas voir ou qu'il diminuait volontairement. Et d'être là, avec elle, uni par un sentiment si puissant et par un désir commun de plonger dans l'abysse du pêché, était, il s'en rendait maintenant compte, la seule chose qui lui donnât réellement envie de vivre. D'exister afin de pouvoir saisir et savourer ces instants qui n'étaient que poussière dans le vent ou plus rien ne compterait à part elle, lui, eux. Ces moments de gris, dégoûtants et pathétiques, passés à vivre dans la normalité et le quotidien, en valaient la peine parce qu'ils offraient ainsi toute leur magie à ces autres moments avec la femme la plus séduisante, la plus douce et la plus pure qui soit.

Sa main qui avait été affairée avec les charmes de la belle bougea soudain, se libérant de la poigne de velours royale pour se porter jusqu'à la bouche de la jeune femme et y glisser 3 doigts qui se posèrent sur la langue. Puisqu'elle ne pouvait présentement coller sa bouche à la sienne, tel était le lot de consolation, le substitut qui, bien qu'il n'offrit pas le même niveau de plaisir que la langue de l'agent, projetait de nouvelles décharges dans son corps. Tandis qu'il en faisait ainsi, son visage collé derrière le crâne de la jeune femme se décala de côté afin qu'il puisse poser sa bouche contre l'oreille de la belle. Et y murmurer des paroles si scandaleuses que la plus élémentaire des politesses nous interdit de les restituer telles quelles ici bas.

Puis sa langue vint lécher l'oreille avec un empressement et une hâte indécents, avant qu'il ne mordille l'oreille en ricanant. Et toujours ils allaient plus loin à l'unisson, ensemble, s'enfonçant toujours plus dans les profondeurs de leur extase, jusqu'à atteindre l'orgasme explosif qui ravagerait tout et les laisserait alors là, nus et tremblants, collés l'un à l'autre, l'un dans l'autre, l'un contre l'autre. Que résonnerait alors l'écho de leurs cris extatiques, leurs hurlements témoignant de l'agonie délicieuse dont ils souffraient, cette douleur unique entre toutes que tout les mortels cherchaient à atteindre avec leur partenaire.

La plénitude, la sensation du plaisir atteint et comblé, véritablement comblé. Celle qui n’ôtait rien du désir que l'on pouvait ressentir pour la reine de son cœur et de son âme mais qui s'en trouvait satisfaite tout de même. Celle qui offrait, sitôt que la folie de leurs ardeurs se fut calmée, une paix délicieuse dans laquelle on pouvait s'épanouir comme jamais. Celle qui permettrait aux 2 amants de se serrer l'un contre l'autre et se murmurer les mots les plus doux, les échanges les plus tendres, d'échanger de nouveaux baisers tout aussi passionnés mais curieusement moins fous. Celle qui n'était rien d'autre qu'un amour partagé et retrouvé.

Alors, tandis que le rugissement qui montait de ses entrailles se muait en un cri rauque et à moitié étouffé, tandis que la matrice se trouvait emplie du liquide porteur de vie, tandis que leurs corps s'abandonnaient dans une ultime étreinte passionnée, folle et pleine de sauvagerie frénétique, tout s'écroula autour de lui et ne resta plus qu'une seule chose.

Helera... Je t'aime. Aujourd'hui et à jamais.

Sa vie avait été vide de sens jusqu'à ce qu'il croise celle de la jeune femme. Et dès lors, il avait su qu'il n'en aimerait jamais aucune autre et qu'il ne vivrait plus que pour elle. Elle était son monde.
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By Helera Kor'rial
#35953
Et la danse continua dans le secret le plus absolu d’un palais trop peu rempli, sur une planète vierge du seul peuple de la grande Mère. La reine restait prostrée, dans le cocon de candeur qui reflétait sur sa peau. Enroulée dans ce manteau musculeux qui avait pris à cœur de lui donner tout ce dont elle souhaitait, et plus encore. Plus encore qu’elle n’était réellement digne. Qui lui embrumait les sens à tel point qu’elle n’arrivait plus à demander autre chose. Son bassin ne cessa de la harceler, tandis que le sien cherchait à pousser le vice encore plus loin. Sa main arpentant d’abord sa poitrine devenant alors pèlerine sur ses formes, sur le cou, la joue et enfin les lèvres sèches d’une bouche en manque d’attention. Il y glissa quelques éclaireurs à l’intérieur et les cavaliers blancs s’y refermèrent dans ce piège assuré. Sans pour autant forcer la douleur, juste se poser sur ses doigts et une langue qui s’y baladait çà et là entre chaque phalange. Son regard restait clos, concentrée, extenuée, aspirée dans cette spirale. Et même la langue de l’agent ne la fit pas bouger, peut-être frémir légèrement, étirant les poils à la verticale et l’épaule bougeant légèrement. Les sens étaient mis à rude épreuve. Il n’y avait plus rien à quoi se raccrocher, si ce n’est un corps qui l’enserrait de toutes parts.

La montée ne prévint pas de son arrivée et très rapidement, trop peut-être, se retrouva-t-elle à crisper ses muscles. Sa main libre se hasarda dans le dos, agrippant un monceau de chair et l’y tira vers elle tandis que doigts de pieds se recroquevillèrent. Le souffle lointain devant quelques crissements d’une voix cassée et asséchée, jusqu’à ce que passe ce moment d’oubli et que tout son corps ne crie la fin de son supplice. Ne restant alors qu’un souffle derrière son oreille. Pendant plusieurs minutes, il ne se passa plus rien et ils restèrent dans cette position. Reprenant conscience de leur état et du sort que l’autre avait réservé. Au terme de ce temps où leurs esprits reprenaient conscience, la reine ôta de son corps les derniers vestiges de l’agent et s’en retourna face à lui. Son regard bleuté et fatigué resta sur lui encore quelques instants, pendant lequel quelques baisers furent échangés.

« Je t’aime aussi Zyggs. Depuis tout ce temps … »

Elle entoura ses bras autour de son cou et enroula ses cuisses autour des siennes. Ses doigts caressèrent son cuir chevelu et son cou avec douceur.

« Je crois que tous les morceaux de mémoire que tu avais perdus ont au moins été rejoués. A défaut d’être récupéré. Les meilleurs en tous cas. »

Un sourire éclaira son visage et un nouveau baiser lui fut partagé.

« Cela veut dire que ton bureau te voudra prochainement de retour, pour savoir ce que tu as vécu, ce que tu as vu … Ils ne me voudront sans doute pas dans cet entretien, Zygmunt. Je ne sais même pas s’ils savent déjà pour nous deux à vrai dire. »

Elle fit une pause, circonspecte.

« Je pense que l’on ne devrait pas en parler. Parce que si cela se répand, nous ne serons sans doute plus autorisés à enquêter ensemble. Au moins le temps que l’on coffre celui qui est derrière les attentats, si tu es d’accord. »

Ses yeux bleus s’égarèrent un peu plus loin, sur son torse. Sans en regarder particulièrement aucune particularité, elle songeait silencieusement. Puis son regard revint :

« Mais pour l’instant, il nous reste quelques jours à profiter pleinement, maintenant que nous sommes de nouveau ensemble. »

Elle étira un grand sourire et l’embrassa avec fougue avant de se placer sur son torse et d’enrouler sa main jusqu’à sa joue. Elle renifla en grande bouffé son odeur, se rappela du rythme de son corps, des battements de ses muscles. En réalité, elle était tout simplement bien sur lui.

« Qu’est-ce que tu voudras faire demain ? J’ai épuisé tout mon stock d’idées nouvelles…
»




Le lendemain, elle s’éveilla trop tardivement à son goût. Une bonne partie de la matinée avait déjà été entamée, signe d’un repos profond. A qui la faute ? Pas à elle, assurément. Elle s’était réveillée groggy et s’était d’abord assise sur le bord du lit, essayant de se repérer dans le noir complet de la chambre. Inutile de préciser qu’à cette heure, plus rien ne fonctionnait correctement dans sa tête. Helera fit quelques pas dans la chambre jusqu’à heurter un morceau de tissu du bout des pieds. C’était sa nuisette jetée négligemment la nuit dernière. Un sourire fut esquissé et elle l’enfila comme tenue de réveil. Elle tapota dans le vide à la recherche d’un mur ou d’un endroit de quelconque ressemblance à ce qu’elle avait en tête. Puis, une fois trouvé, longea ce dernier jusqu’aux volets. Les fenêtres furent ouvertes et les volets suivirent. De ce côté du palais, l’étoile ne pénétrait pas le matin, mais plutôt en fin d’après-midi. Aussi le réveil était plus doux pour les yeux. La reine malicieuse désormais parfaitement réveillée chercha les deux culottes dans la pièce dans un jeu de piste trop évident. Elle se plaça au niveau de la fenêtre, visa, et tira sur l’agent l’une après l’autre. Son caleçon était réellement plus épais que la sienne.

« Debout là-dedans ! On a trop dormi, espèce de flemmard. »
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By Zygmunt Molotch
#36547
Comme une vague déchaînée constituée de flux et de reflux, leur moment de partage qui n'appartenait qu'à eux ne cessait de monter crescendo avant de sembler s'apaiser l'espace d'un instant éphémère. Et puis finalement, le grondement de la tempête retentissait de nouveau et la vague se levait, chaque fois de plus en plus haut, de plus en plus longtemps, de plus en plus intense. Cette étreinte qui ne semblait jamais devoir s'achever faute de volonté de leur part d'abandonner consumait tout et rejetait toute autre considération de leurs pensées, obnubilées par le besoin d'en avoir toujours plus. Et puis finalement, alors qu'il semblait que le monde allait bien s'écrouler autour d'eux, alors que le grondement atteignait son paroxysme, le tsunami de passion se désagrégea en emportant tout sur son passage.

Dès lors, il fut suivi une longue période d'un calme aussi troublant que bienvenu, leur permettant de reprendre leurs esprits et de savourer les restes de l'union qu'ils avaient consommé, comme si les mois passés n'avaient pas existé et les souffrances subies en étaient effacées. Essoufflé comme rarement, Molotch prenait de grandes inspirations pour se remettre de l'expérience, son corps trempé de sueur par l'effort demandé et l'esprit embrumé par la fatigue qui suivait souvent ce genre de moment. L'air de la nuit par la fenêtre entrouverte ne faisait pas de mal il fallait le dire, en plus d'évacuer un peu de la chaleur insupportable qui régnait dans la chambre.

Il se sentait pourtant bien, légitimé et en paix. Bien que de nombreux souvenirs lui restaient inaccessibles ou troublés encore, il s'était suffisamment retrouvé lui-même pour se rappeler qui il avait été dans les grandes lignes. Et le lien qui le reliait à la divine jeune femme à ses côtés lui semblait être la plus cruelle de ces pertes qu'il avait subi, au point qu'il éprouvait du ressentiment pour le responsable de sa captivité. Comment avait-on pu oser lui voler un souvenir si précieux ? Quel genre d'individu pouvait-il être aussi sadique ? La réponse était simple, évidemment. Quelqu'un comme Ysanne Isard n'avait pas le moindre scrupule ni cas de conscience. Il était probable que son amnésie ne fut qu'un effet secondaire de ses tortures, pas voulu mais librement accepté par ses tortionnaires.

Oui... Le Bureau va vouloir me débriefer, savoir tout ce que je sais. C'est-à dire plus grand-chose. Je doute qu'ils apprécient également quand je leur dirai que j'ai dit tout ce que l'Empire savait d'Isard. Cela risque certainement de compliquer la traque. Il y a même des chances pour qu'ils ne veuillent pas que je reste sur ce dossier...

Si il avait été à leur place, ça aurait été clair et net. Déjà parce qu'après ce qu'il avait subi, pas question qu'on le remette en selle comme ça. En plus, pour parler franchement, avec toute la hargne qu'il avait à revendre, l'envoyer chasser son bourreau aurait été plus que contre-productif. Mieux valait le laisser au travail de bureau, repartir dans une routine quelconque, loin du danger. D'avance, il savait qu'il n'apprécierait pas du tout quand on le lui dirait. Mais il ferait avec, les ordres étant les ordres.

Déjà que les pires fanatiques de l'Empire te considèrent comme une traîtresse renégate et une espionne, si en plus on apprend que tu te tapes un agent du BSI, ta réputation sera définitivement expédiée. Imagine un peu les gros titres tiens, "Les dessous de la conseillère de l'Empereur : un exemple pour les citoyens de l'Empire ?" Ah ça, au moins tu ferais la une des médias ! Bon, peut-être pas pour les bonnes raisons.

Il ne voulait même pas penser à ce qui se passerait pour lui. Au mieux on lui signifierait d'arrêter les conneries, au pire on l'enverrait en redressement/rééducation. Quant à sa réputation, elle était de toute façon déjà coulée depuis un bail sur Yaga Minor alors bon, un peu plus un peu moins. Bien sûr, si il avait eu des amis ou de la considération pour son statut social, l'idée qu'on l'identifie comme l'amant de la conseillère de l'Empereur aurait pu le terrifier. Dans l'état, il s'en souciait autant que d'atteindre l'âge de la retraite.

Mieux vaut ne rien dire oui, c'est pas comme si on avait pas déjà des vies compliquées alors autant ne pas en rajouter. Et puis je me fiche pas mal qu'on me voie comme un vieux garçon ou autre, tant que je suis avec toi l'avis des autres m'importe peu.

La belle s'était collée contre lui et à moitié allongée sur lui, lui offrant un point de vue privilégié autant sur ses charmes que son visage attrayant. Une fois encore, il fut frappé par le bleu de ses yeux et leur profondeur, au point qu'il se perdit dans leur contemplation de longs instants durant, ne réalisant pas immédiatement qu'elle lui parlait. Il voyait ses lèvres si désirables remuer mais aucun son n'en sortait. Seuls comptaient ces 2 puits qui le happaient sans même le faire exprès. Ce fut seulement quand ses lèvres s'appuyèrent contre les siennes qu'il sembla revenir à la réalité. Entourant la belle de ses bras pour la serrer fort contre lui, il sourit à son tour.

Pourquoi ne pas simplement profiter de la journée comme elle se présentera à nous ? Sinon, en tant que docteur, il va falloir que tu m'informes des procédures à suivre pour qu'on me pose cette nouvelle main bionique que tu m'as si gentiment offerte. J'imagine que ça va me faire bizarre pendant quelque temps une fois que je l'aurai... J'allais dire "en main" mais bon tu as compris.

Un vrai blagueur celui-là. Sans cesser de serrer la belle contre lui et après avoir échangé un dernier baiser qui le fit frissonner de désir, il s'endormit peu après, rapidement. Cette nuit-là, il ne fit aucun cauchemar et son sommeil fut paisible, probablement aidé par la présence d'une adorable créature contre lui, protectrice et repoussant les maux de la nuit par son existence. Tant et si bien que lorsqu'elle le réveilla le lendemain, il était déjà tard. La journée avait à peine commencé qu'un bon morceau était déjà passé, voilà qui compliquerait les choses pour l'emploi du temps supposé. Encore à moitié endormi, il fut pleinement réveillé quand la voix de la reine l'exhorta à se lever en lui balançant à la figure son caleçon. Marmonnant une injure, le bougre entreprit de se rhabiller en jetant un regard menaçant à la jeune femme.

Eyh ho c'est bon, pas besoin de me jeter ça à la figure ! Oh toi, tu vas voir, attends un peu que j'arrive à voir bien autour de moi et tu vas regretter ta félonie...

Mais la fatigue de la veille conjuguée au réveil prématuré ne faisaient pas bon ménage et c'est un agent quelque peu déséquilibré qui se leva hors du lit, titubant à moitié et se cognant même contre un meuble le long du mur, poussant un nouveau juron en caridan, levant le poing comme pour frapper l'imprudent avant de se rendre compte de la futilité de son geste. Il lui fallut encore une poignée de minutes pour trouver le reste de ses vêtements éparpillés un peu partout et encore d'autres pour les enfiler. Maugréant à propos de sa fatigue, de la friponne qui ne perdait rien pour attendre et de sa main manquante qui lui compliquait la tâche, il tentait de se remettre.

Alors, ou est-ce qu'on en était déjà ? Ah oui. Viens ici, fripouille !

Et de se jeter sur la jeune femme avec un air faussement menaçant en rugissant de façon exagérée. Vu qu'il était encore un peu dans les vapes et pas elle, il y avait des chances qu'il finisse étalé par terre comme un abruti. Mais bon, ça, ça n'était pas nécessairement une mauvaise chose. De toute façon il n'était pas lavé. Mais elle allait quand même payer.
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By Helera Kor'rial
#36549
Ambiance


Félonie ? Que nenni, elle était la plus droite et loyale de tout l’empire du Sud. Ce n’était qu’une affreuse méprise, un jugement de valeur hatif. La reine ricanna et s’adossa au mur en face de la fênetre pour profiter au maximum du vent dans le dos. Il existait des réveils plus doux, elle pouvait en convenir, mais également des plus difficile. Tout était question d’équilibre et de parcimonie. Le Caridan se leva en trombe, cognant par mégarde un imprudent mobilier qui avait osé le prendre de haut, de son immobilisme apparent. Il chercha les vêtements un à un dans la pénombre ambiante et mit deux fois plus de temps à les enfiler négligement. Tout ce temps, la reine attendait et le regardait faire, ne se lassant pas de l’observer tenter de survivre avec une seule main. Ce n’était pas la chose la plus facile qui soit, parole d’handicapée. Quand il revint à lui, qu’il concentra de nouveau son attention sur sa proie, cette dernière se sentit alors tout à coup acculée.

« Tu devais me faire payer pour ma félonie je crois. Ou un truc comme ça, vu que je n’ai rien compris. »

Encore de la provocation qui le fit rugir et exhulter comme un Wampa en guise de nourriture. Il agita les mains et se dirigea vers elle en menaçant de l’avaler entière, sans prendre le temps en dépeçage. Cette vision la fit sourire mais elle dû penser à sa vie. Quand il fut à sa portée, elle tenta une échapatoire, en vain. Il fallait affronter son destin. Helera attrapa ses deux poignets pour l’empêcher de l’attraper. Une sorte de duel à mort sous fond de jet de lave enflammées sur une lointaine planète volcanique. Pourtant, la force était ce qu’elle était, désavantagée, et elle finit par céder. Il enroula ses mains, elle se glissa dans le creux de son cou pour y déposer quelques baisers. Les mains royales glissèrent dans son dos et s’infiltrèrent sous le T-shirt afin d’y laisser quelques caresses du bout des doigts, ou un massage de peau, à voir. Ses lèvres tracèrent une route sur le derme de sa peau, n’hésitant pas à laisser la langue aventureuse parler à sa place. Dès qu’elle fut au niveau de son visage, elle le fixa seulement et se laissa tomber contre le mur, un sourire en coin. Si lui était déjà visiblement prêt à partir de la chambre, elle, ne portait toujours que sa nuisette qui ne laissait presque qu’aucune place à l’imagination. Autant sur la manière dont elle laissa apparaître son séant galbé que sa poitrine négligemment recouverte. Elle prit une grande inspiration et expira tout en se collant une ultime fois sur lui.

« Je repensais à ce que tu me disais hier et … Tu sais, je me fou royalement de ce que peuvent penser les autres, sur moi, sur nous … Tout ce que je veux, c’est ne pas causer du tort ni à mon royaume, ni à mes enfants. Du reste, cela ne regarde que toi et moi. Je n’arrive pas à savoir comment cela peut se passer, mais ce n’est pas le peuple que je crains, mais l’empereur. Je doute qu’il laisse dire ce genre de chose. Alors il fera taire les gêneurs, mais que nous arrivera-t-il ? Je ne saurais le dire. Pas des choses biens sans doute. »

Elle baisssa la tête et fit quelques mouvements de lèvres tout en réfléchissant. Difficile à imaginer ce qu’un homme comme lui pourrait faire. Le billot ou l’exil, ce serait un choix cornélien. Un dernier baiser sur ses chaudes lèvres et elle s’évapora, tournoyant sur elle-même, tout autant que le tissu qui la recouvrait dansait.

« Mais qu’importe. Un jedi ne doit pas penser à l’avenir, mais au moment présent. »

Elle se reprit.

« Enfin un Jedi … Une personne comme moi quoi. Bref ».

Helera s’aventura vers l’armoire qui avait causé du tort à son agent et l’y ouvrit dans un grincement de bois. C’était rustre ici et il n’y avait que très peu de métal. On avait très vite opté pour des matériaux naturels tels que la pierre, le bois et de l’isolation végétale. Cintre après l’autre, elle les fit dérouler jusqu’à tomber sur ce qu’elle souhaitait. Ces deux choses, des peignoirs.

« Me semblait bien qu’il en trainait ici. Très cher agent, vous avez beau être habillé, je ne peux decement par sortir comme cela. Ce serait inconvenant. Surtout que je ne sais pas qui traine dans le château… »

Pas grand monde probablement, mais dans le doute… Elle lui tendit le sien, même s’il lui était probablement inutile en l’état. Les journées n’étaient pas fraîches, pas plus que les fins de matinée. Doubler les épaisseurs ne ferait que renforcer l’inconfort. La reine enfila le sien par-dessus la nuisette, d’un blanc opalin, et referma le tout. Enfin, elle attendit devant la porte, une main tendue vers lui.

« Tu es prêt ? »

Prêt à la grande aventure de l’extérieur. Helera lui attrapa la main quand il fut paré et l’emmena à travers le château. A travers les couloirs vides, les chambres tout autant laissées à l’abandon et le manque de personnel. C’était symptomatique du royaume de toute manière. Trop grand et trop peu de personnes. Ils entendirent grater dans les étages, mais rien de plus. Mains l’une dans l’autre, elle les dirigea jusqu’à la terrasse où une petite table de fer verdâtre les attendait. Cette partie était illuminée par l’étoile et donnait en première partie sur les champs de cacao. Puis plus loin, une rivière derrière de longues plaines, avec la forêt emprunté la veille sur la gauche. Au fond enfin, les montagnes. Helera fit bande a part et le lâcha quand il s’agit d’installer les deux chaises longues autour de la table. Puis elle disparut de nouveau après un baiser et un avertissement :

« Assied toi et profite de la vu, j’amène le repas. »

Elle ne s’arrêtait pas, trop de choses à faire, à penser, à organiser. Tout cela pour satisfaire son agent, patient de la dernière heure.
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By Zygmunt Molotch
#36613
Harvest Dawn - Jeremy Soule


Le crime de félonie en était particulièrement grave dans l'Empire, il fallait le savoir. On le plaçait un peu au niveau du crime de lèse-majesté, aussi appelé dans le patois du bas-peuple "essayer de niquer les dirigeants de l'Empire". Un registre particulièrement grossier qui n'avait d'égale que son raccourci logique, somme toute pas si loin de la vérité. Cela étant, dans la situation présente, on pouvait arguer que le coupable d'un tel crime n'était pas exactement la conseillère, si vous me permettez l'observation quelque peu osée. Et j'oserais ajouter que ça n'avait pas été seulement un essai, mais la morale réprouve ce genre de remarque alors cessons là ces divagations.

Reste qu'un tel crime méritait une sanction appliquée avec la plus extrême sévérité. En général on passait en cour martiale avant une petite pendaison publique ou, au pire, une exécution sommaire en arrière-cour selon l'humeur du bourreau, du juge et les suppliques du coupable. Autant vous dire qu'avec un tel nombre de conditions, ça pouvait vite tourner au n'importe quoi. Bref, tout ça pour dire qu'il était clair que la bougresse coupable de ce crime méritait un châtiment à la hauteur de l'acte. Se jetant sur la contrevenante avec ses vêtements à moitié enfilés (un seul bras pour s'habiller entièrement étant quelque peu difficile), il parvint étonnamment à l'attraper.

Alors alors, on n'a plus autant d'agilité maintenant hein ?

Une agilité qu'il avait pu constater personnellement et dont il n'avait pas à se plaindre ça va de soi. Il n'empêche que ça l'aurait fortement aidée à se sortir de ce traquenard. Ni une ni deux, ils en vinrent aux mains avant de s'effondrer de tout leur long au sol. Une fois leurs visages proches, la finaude s'accrocha à son cou et le bombarda de baisers aussi agréables qu'inconvenants. Il fut incapable de continuer à jouer la comédie et se mit à rire de bonne grâce. Pour sûr, le voir dans un tel état était quelque peu étrange, surtout pour lui. De ce qu'il parvenait à se souvenir, on ne le connaissait guère comme un exemple de bonhomie et il riait et souriait autant que l'Empereur proclamait des grâces à ses ennemis, ça vous situe le niveau.

Tandis que l'anguille promenait ses bras dans son dos, lui en profita pour faire de même et l'aider à se redresser avant de la coller sans hâte contre le mur, face à face de très près. Il disposait également d'un point de vue de qualité sur tout ce qui faisait de la jeune femme un modèle de beauté et n'aurait pu rêver mieux à ce niveau. Point de quoi rougir toutefois, après tout elle n'avait rien qu'il n'ait déjà vu et inversement. Promenant un ou deux doigts dans le creux de sa poitrine sans chercher particulièrement à aller plus loin, l'agent les fit remonter jusqu'au coude puis la joue de la belle, caressant une peau qui décidément l'ensorcelait de façon presque embarrassante.

Je ne vois pas comment tu pourrais causer du tort à ton royaume déjà. A moins que les Nelvaaniens n'apprécient pas les relations extra-conjugales, là oui ce serait gênant. Quant à tes enfants, c'est un peu délicat pour eux j'en conviens. Je ne voudrais pas les chambouler, tu sais avec leur paternel, tout ça. Et en ce qui concerne l'Empereur... Advienne que pourra, tu es sa conseillère, j'imagine que ça t'offre une certaine marge de manœuvre. Et ce n'est pas comme si j'étais un danger pour lui ou l'Empire en te fréquentant. Si ?

La belle s'arracha ensuite à son étreinte, y allant de sa maxime philosophique du jour qui aurait pu être acceptable si elle n'avait été ponctuée d'un juron grossier et malvenu. On ne lui en tiendra pas rigueur, les cafouillages arrivent et mieux vaut prendre ça avec légèreté. La prochaine fois par contre c'est le peloton, il ne faut pas déconner. M'enfin, il fallait espérer qu'elle n'était pas, comme elle le semblait le sous-entendre, comme eux. Coucher avec une Jedi/assimilée, voilà qui l'aurait assurément condamné aux yeux du Bureau. Bon, d'un autre côté, c'est le genre de crime qui en vaudrait la peine...

Et il était maintenant temps d'aller sortir prendre un peu l'air, d'autant qu'il était vrai que dans cette chambre ça commençait à sentir fort, peut-être un peu trop. Le temps d'aérer, mieux valait s'éclipser ailleurs. En revanche, elle aurait très bien pu rester "habillée" comme elle l'était, ce n'était pas lui qui en aurait été gêné. Et d'après ce qu'il avait compris des autochtones, eux-mêmes n'étaient pas très portés sur le port de vêtements alors bon. M'enfin, les règles de la bienséance faisaient qu'il fallait bien s'y plier à un moment ou un autre. Il se rendit soudain compte qu'il commençait à se comporter comme s'il avait oublié toutes les conventions sociales et règles morales impériales. La sensation en était troublante, mélange de culpabilité et de soulagement. Était-ce là le premier pas vers des transgressions de plus en plus graves des limites acceptées par la société impériale ?

Il chassa ces pensées en secouant la tête. Si c'était le cas, c'était trop tard pour regretter et il jugeait que ça n'était pas encore assez grave pour qu'il s'en inquiète. Suivant la maîtresse des lieux qui le guidait en lui tenant la main valide dans la sienne, il la laissa les guider à travers le bâtiment jusqu'à atteindre la terrasse sur laquelle, jour après jour, il avait passé son temps à observer le paysag, se reconstruisant lentement, émerveillé par la calme sérénité qui se dégageait de l'horizon lointain. Laissé seul sans guère pouvoir réagir, il s'installa alors, observant de nouveau la plaine environnante avec les forêts au loin. Ici et là sommeillaient des mammifères qui lui étaient inconnues et des oiseaux criaient dans le ciel tandis qu'ils survolaient le château.

Tant de calme, tant de beauté simple, il n'y avait ici aucun bruit ni détail qui rappelait la vie dans un monde moderne comme Yaga Minor. Quelque part, le chaos et le bruit de la civilisation lui manquaient, lui qui était natif d'un monde urbanisé et avait vécu la majeure partie de sa vie dans d'autres mondes du même genre. Il se trouvait impatient de retourner là-bas, sachant que l'y attendait la suite. Delchon était un paradis et Helera un ange tombé du ciel. Seul un fou aurait pu désirer s'en détourner et il le savait. Mais, enfoui au plus profond de lui, demeurait un noyau de devoir et de froide résolution que pas même Isard et ses bourreaux n'avaient pu briser. Sa vocation, ce à quoi il avait dédié sa vie, c'était son devoir et le rôle qu'il avait choisi au sein de l'Empire.

Plus longtemps il restait ici et plus difficile lui était l'impression de fuir ses responsabilités. Il se trouvait incapable de pouvoir pleinement apprécier le privilège qu'il avait de vivre ici avec l'élue de son cœur sans que rien ne vint troubler ces instants de bonheur. La malédiction de l'être humain, au fond, était de ne pouvoir se satisfaire de ce qu'il avait et de vouloir toujours plus, autre chose. Il fallait qu'il y eut quelque chose qui fasse disparaître ce à quoi on tenait vraiment pour qu'on se rende compte qu'on y tenait tant. La jeune femme avait peut-être déjà vécu cela. Lui ne le savait pas, c'était possible. Ou bien ça allait arriver.

Le bruit du retour de la pâquerette des vallées de Nelvaan le ramena à la réalité et il tourna la tête pour la voir arriver les bras chargés de plateaux-repas bien garnis. Il lui adressa un sourire reconnaissant et attendit qu'elle fut installée avant de saisir de sa main valide une tasse de thé fumant, levant haut la tasse à l'attention de la reine.

A ta santé.

Et puissent ces jours de passion et de tranquillité rester gravés dans leurs mémoires jusqu'à la fin des temps.
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