L'Astre Tyran

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Balmorra est un monde-usine de grande envergure au climat tempéré. Considéré comme hautement stratégique par la Nouvelle République pour ses capacités de production, son sol et son atmosphère ont cependant été largement pollués par ses immenses déchèteries industrielles à ciel ouvert.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Jen'Ari Nekanasaza
#36995
      « Tu avais dit “seule” … »

    La Mirialan ajustait l’attache de son sabre laser.

      « Tu avais dit “sans arme” … »

    La verte releva le menton vers la Farghule.

      « Mya …

      - J’ai changé d’avis. »

    Narella tirait maintenant une moue de trois pieds de long.

      « Qu’est ce que tu vas faire ? Ils ont dit un seul, un seul, pas deux.

      - Tais-toi ! »


    * * *


    Il avait marché vite, très vite. On lui avait bien répété : quinze minutes, pas plus. Alors il s’était dépêché. On lui avait dit de ne pas courir, il avait fait les pas les plus longs possibles, et les plus rapides possibles. Il passa la porte de la cantina bien en avance. La sueur perlait sur son front. Il s’arrêta après avoir fait un pas dans l’établissement, et du regard, chercha le comptable. Là ! Il s’approcha, lentement, on lui avait dit lentement. Il ne pouvait pas s’empêcher de regarder tout autour de lui, il surveillait, mais il ne savait pas quoi surveiller. Le comptable posait sur lui un regard vide, dans lequel on pouvait lire, bien loin derrière les pupilles, la peur. Ils se connaissaient tous les deux, bien que l’acheteur n’eut fait que de très rares sorties. Il n’était ni Valens, ni Narella, ni Mya.

      « Ça … ça va ? »

    Il désigna la chaise du doigt, puis sans attendre l’invitation, tira sur le dossier pour s’asseoir en face, dos à la salle.


    * * *


    Les clients allaient et venaient dans cette cantina, sans trop s’attarder à la porte. Ils allaient vers le bar, ou se tournaient directement vers les tables, hélaient leurs amis, évitaient leurs ennemis. La Mirialan passa la porte à son tour au moment où celui qui avait été envoyé au contact tirait sur le dossier de sa chaise dans un raclement de métal sur béton inaudible dans le brouhaha ambiant de la salle. Sans une hésitation, elle se dirigea vers le bar. En deux temps, trois mouvements, elle était installée, dos au comptoir, servie d’un verre commandé au hasard, et inspectait l’endroit, lentement. Il y avait du monde, mais pas beaucoup, une densité raisonnable d’individus. Son regard se promenait dans la salle, de table en table. Régulièrement, elle jetait un coup d’œil à son poignet, son comlink, qui devait inclure l’heure locale, et soupirait en relevant la tête. Son esprit lui, travaillait à son rythme, cherchant un indice. La Sith avait parié sur le fait que son ennemie viendrait elle-même assister à l’échange. Le temps filait. Rien. Tous ces idiots étaient de banals badauds. Elle repassait, discrètement, lentement, contenant sa propre frustration, dissimulant sa colère et amenuisant son aura, les visages immobiles autour des tables. Et soudain, lui apparut l’indice tant recherché. Cette fille, qui n’avait l’air de rien, rien de plus que la fille assise sur le banc d’à côté. Il n’y avait qu’elle ici. La Force vibrait autour d’elle.

    Ranath décolla ses coudes du bar, abandonna sa boisson et se dirigea calmement vers la cible présumée. Elle se posta devant elle. Pendant ce temps, de l’autre côté de la salle, la transaction avait lieu. La Mirialan sourit doucement à la jeune femme au teint pâle. Elle était persuadée que c’était elle. Son portrait lui paraissait ressembler à la vision de l’imbécile qu’elle avait brutalisé plus tôt pour lui arracher les souvenirs de l’affrontement.

      « Salut.

      Tu m’accordes un moment ? Je voudrais te parler.
      »

    Son manteau, un peu délavé, parfois rapiécé, lui tombait jusqu’aux genoux. En prétendant s’asseoir, elle rejeta en arrière le pan gauche, révélant l’arme qui contenait le cristal de sang.

      « Ça ne t’embête pas ? »



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By Haya Fuu
#37167
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Coup d'œil rapide au Bésalisk qui se trouvait avec un autre individu. Haya activa son comlink deux fois de suite, signalant discrètement que le contact était arrivé. Le comptable n'était pas à l'aise, l'Arcaniste sentait sa peur via la Force. Peu lui importait tant qu'il joua sa partition comme elle l'entendait.

Soudain, l'intérêt qu'elle avait pour les deux nouveaux amis fut occulté. Impossible que la nouvelle arrivante passa inaperçue aux yeux de l'Anzat. Ce n'était pas sa démarche assurée et élégante, et certainement pas son style vestimentaire, qui avait capté son attention, mais sa Présence. Sans pour autant prendre le risque de la regarder franchement, elle l'avait observée avec un appétit croissant, alors que l'inconnue avait parcouru les quelques mètres qui la séparait du zinc. Elle l'avait vue passer une commande, et regarder autour d'elle négligemment adossée au comptoir.

Tel un vieux démon trop longtemps assoupi, l'opportunité d'une soupe avait réveillé les bas instincts de l'Anzat. Peu importait à quand remontait son dernier repas, il était toujours difficile de résister à l'appel d'une Présence de cette qualité. Et cela ne faisait plus le jeu du Zeltron. N'en déplaise à son hôtesse, il commençait à suffisamment la connaitre pour avoir réussi à l'amener ici sans qu'elle ne se douta de quoi que ce soit, et il était hors de question pour lui de la voir faire échouer sa manœuvre sur quelque chose d'aussi bête.

Haya avait senti la femme s'approcher, venir à elle d'un pas tout aussi assuré que lors de son entrée. L'Anzat leva les yeux et croisa son regard. Jeu de manteau subtil, un sabre au côté. Surprise. Il ne fallait toutefois pas en donner l'impression. Il eut été naïf de croire que la femme attendait une réponse à la question qu'elle venait de poser. Haya ne compris pas immédiatement pourquoi ici et maintenant. Trop partagée qu'elle était entre les deux individus qu'elle surveillait, et l'attirante soupe qui se présentait à elle.

"Tu comprendras avec le temps qu'avec la Force, il n'y a nulle coïncidence, mon Apprentie." Itradious, Maître Sith

Alors une certaine évidence se fit jour dans son esprit. Point de hasard dans cette rencontre, mais l'Anzat n'était pas encore consciente que ce n'était pas elle qui en était à l'origine. Elle caressa délicatement le petit bouton en plastique rouge du détonateur qu'elle serrait entre ses doigts. Elle était ici pour affaire... Mais dieu que la femme qui s'était attablée devant elle était appétissante.

Le teint vert de sa peau, quoi que fort pâle, mettait en valeur ses yeux bleu azur. Pourtant, quelques signes ne trompaient pas sur les penchants obscurs de la nouvelle arrivante. N'eussent été ses paupières sombres qui lui donnaient presqu'un air maladif, son aura, bien que faible, était nettement marquée par l'obscurité, et indiquait sans méprise possible son orientation au sein de la Force. Ceci constaté, l'Arcaniste se créa une barrière mentale. Non qu’elle craigna réellement la nouvelle arrivante, son aura ne semblait pas la désigner comme une pratiquante aguerrie de la Force, mais Haya voulait avant tout lui montrer qu’elle-même avait une maîtrise suffisante des arts obscurs pour savoir s’en prémunir.

"- Je suis ici pour affaire. A moins que vous n'ayez à voir avec, vous aurez le bon goût de vous installer à une autre table.", Haya ne comptait pas tourner autour du pot. Et même si elle se doutait des motivations possibles de la Mirialan, elle ne comptait pas en dire d'avantage avant de s'être assurée qu'elle voyait juste.

Rester focalisé sur l'objectif, sur les affaires. Itradious y travaillait en tentant d'empêcher Haya de voir son contact télépathique comme un repas. C'était là tout le paradoxe de la formation qu'il avait donné à son apprentie : lui faire écouter son instinct pour en tirer le meilleur parti, mais chez elle il était tellement primitif et puissant dès qu'il s'agissait de se nourrir, qu'elle en devenait souvent imprévisible.

Alors il laissa sa curiosité l’emporter. Qui était cette femme ? Que pouvait-elle apporter ? Quel était l’étendue de ses connaissances dans la Force ? Qu’elle place avait-elle dans les affaires locales ? Il fallait que ses questionnements effleurent l’esprit de l’Anzat, qu’ils la poussent à mettre de côté son désir immédiat… Au moins ne lui avait-elle pas sauté au visage, c’était déjà un bon point.

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Pendant ce temps, à l’extérieur, un homme attendait, nonchalamment adossé au mur taggué d’une boutique d’électronique. L’arrivée de celui qu’il avait surnommé ‘ l’homme pressé’ ne lui avait pas échappée, et le signal envoyé par l’Anzat seulement quelques secondes après son entrée dans la cantina le désigna comme le contact attendu. Il regarda rapidement l’heure : dans quinze minutes il actionnerait le bouton pressoir du détonateur qu’il tenait caché au creux de son poing, dans la poche de son long manteau… A moins qu’on ne lui indiqua que l’argent était versé.

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By Jen'Ari Nekanasaza
#37277
    La Mirialan s’assit face à l’Anzat, un sourire presque béat scotché aux lèvres.

      « Attends … »

    Elle se dandina sur sa chaise pour fouiller dans la poche intérieure de son manteau et en extraire un petit datapad relativement abîmé. Elle posa l’objet sous le nez de son interlocutrice, écran déverrouillé. Il s’agissait là d’un ordre de virement, sans montant renseigné. Il restait à préciser la somme à virer, et à confirmer l’ordre.

      « Ils t’ont promis combien ? Cinq cent mille j’ai entendu dire … ? »

    Le sourire devint narquois.

    Sur la table, le poing de la Sith se serra lentement. Son gant crissa sous la pression. Elle maintint la prise un moment. Et quand elle jugea le moment venu, tourna la tête vers la table du comptable. Il suffoquait, s’étouffait, tomba face en avant, mort. L’autre qui était venu le récupérer se leva d’un bond, renversant sa chaise avec une injure. D’un regard empli de peur, il cherchait de l’aide autour de lui, sans succès.

    Le poing de la Mirialan s’ouvrit et sa main se posa sur le datapad, comme pour l’empêcher de filer avec une autre qu’elle.

      « Bon … ça me semble compromis maintenant … »

    Elle se redressa avec un soupir, une main toujours sur le datapad.

      « Je suis passablement agacée par le tort que tu as causé. Tu m’as fait perdre mon temps avec ces idiots. Tout ça pour quoi ? Cinq cent mille crédits et une poignée d’infos daubées sur un réseau criminel miteux … »

    Un nouveau soupir. La Dame Sombre relâcha son effort pour laisser brusquement tomber la barrière qui dissimulait jusqu’alors son aura. Elle ne se priva pas de laisser vibrer sa colère, profitant un instant de la liberté retrouvée. C’était l’aura d’un maître, le Maître de l’Ordre Sith. Ranath avait gagné en puissance et pris l’habitude de se laisser aller à un peu de confiance en ses propres capacités. Sa pensée se jeta sur l’esprit de l’Anzat. Elle établit un contact doux, bien qu’imposé, une simple conversation mentale.

      Je devrais te tuer. À moins que tu ne gages de ton utilité pour mes intérêts. Tu pourrais apprendre beaucoup, à l’occasion.

    On s’attroupait autour du cadavre du comptable. Les forces de l’ordre ne tarderaient peut-être pas.

      Fais ton choix maintenant. Contrarie-moi et subis-en les conséquences. Ou accompagne-moi, et voyons comment tu pourrais prendre le contrôle total des affaires de feu Belian.

    Une dernière moue sournoise. Le poing de la Sith s’éleva et retomba brutalement sur le datapad qui se brisa sur le coup, définitivement inutilisable.

      « Tu as choisi ? »



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By Haya Fuu
#37496
Le glas avait sonné pour le Besalisk. L'Arcaniste ne s'y attendait pas. Pas plus que de découvrir que son appétissante interlocutrice était à ce point douée pour les arts sombres. Elle même n'aurait pas été capable d'éxécuter le comptable de pareille façon, d'où la nécessité de la petite bombe qu'il portait sur lui.

Le contact télépathique réveilla en Haya quelque chose, comme un souvenir indistinct, cette impression de déjà vu que l'on peut parfois avoir. Un souvenir proche, alors que seul son maître conversait ainsi avec elle, quand il était encore de ce monde. Pourtant, son contact ne lui était pas inconnu, et elle y percevait une note d'espoir, comme aurait pu l'être l'issue tant recherchée d'un inextricable labyrinthe. Rien ne justifiait pour l'Anzat une telle sensation, d'autant que son interlocutrice ne semblait pas être une enfant de coeur.

Haya n'avait finalement retenu sur le coup que la promesse de puissance. La Dame Sombre lui apportait finalement ce qu'elle était initialement venue chercher : un contact sur Balmora pour étendre ses activités. Promesse aussi de plus de connaissances ? Oui, ces dernières années avaient attisé ce désir de savoir, de maîtrise et de pouvoir. Petit à petit, elle s'était laissée entraïner dans les courants de la Force : son maître lui avait tant apporté. Il avait su la faire s'élever au delà de ses rêves les plus fous. Il lui avait montré le monde sous un jour nouveau, avec des horizons nouveaux, et elle avait ici et maintenant la possibilité de s'allier à quelqu'un qui se proposait, certe succintement, de lui en donner plus.

Nul besoin de réfléchir pour l'Arcaniste. Pour le moment, elle était comme une enfant devant un jouet qu'elle désirait. On le lui donnait, elle le prenait. Alors elle plongea son regard droit dans celui de la femme qui se tenait devant elle, avant de répondre simplement :
"- Soit. Je vous suis."
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By Jen'Ari Nekanasaza
#37575
    Le Maître dissimula un sourire satisfait. Parfait. La petite démonstration avait fait son effet. En réalité, par la Force, Ranath avait eu beaucoup de chance. Chance de retrouver le comptable, chance d'intéresser la jeune femme. La Mirialan se leva, derrière elle la salle s'agitait, on avait alerté les autorités, qui trouveraient le cadavre bavant et sa ceinture d'explosifs. Il était peut-être temps de faire éclater l'affaire. Mais la Sith ne savait rien de cette partie du plan. L'homme qui était assis en face du comptable se débina et quitta le restaurant. La Mirialan fit signe à sa nouvelle amie.

      « Viens. »

    L'une puis l'autre sortirent de la cantina. Elles marchèrent un moment en silence, la verte devant, la blanche derrière, la première surveillant la deuxième d'une pensée attentive. Le sabre à portée de main. Toutes deux étaient armées, et le Maître se tenait prêt à dégainer. L'étrange duo s'arrêta au pied d'un petit immeuble de béton décrépi, abandonné et dont la porte ouverte demeurait béante. Il y traînait deux soulards que la Sith fit fuir d'un grognement mental et d'une menace muette pourtant explicite. Elle emmena son invitée à l'étage, un vieil appartement aux meubles délabrés et sans couleur.

    La Mirialan s'adossa à un vieux buffet en PVC stratifié. Il traînait sur son visage un sourire étrange.

      « Raconte-moi un peu … qu'est ce que tu veux à ces abrutis ? Pourquoi tu as débarqué ici, tabassé des mercenaires, déporté ces filles … et ce pauvre comptable ? »

    Elle inspira mais ne laissa pas le temps pour une réponse.

      « Tu ne le sais peut-être pas, mais le réseau ne s'arrête pas aux maisons closes. Il y a bien plus, notamment dans les ateliers. Ça me rapporte pas mal d'argent, pas assez, mais je m'en contente. Avec un contrôle total de leurs affaires, ce sont tous leurs profits qui pourraient tomber dans notre poche. »

    La Sith ne savait pas vraiment qui elle était à cet instant. Ce n'était pas vraiment la façon de faire de Ranath, ni même son mode d'expression. Elle ne pouvait pas être Sibi, elle traînait dans des affaires moins glauques, un rien plus classes, bien que sombres malgré tout. Il restait Qinn, mais Qinn était une guerrière, une aventurière. Alors … qui ?

      « Tu es manipulatrice de la Force, toi aussi. »

    La Mirialan attrapa la poignée de son sabre, pour jouer un peu avec.

      « De la Force Obscure. »

    Un sourire.

      « J'ai besoin de quelqu'un pour tenir la bride ici, sur Balmorra, pour plier tout le réseau de Belian à ma volonté. Bien sûr tu empocherais une bonne partie des profits. Et je pourrais partager avec toi certains savoirs.

      Alors dis-moi … qu'est ce que tu fais sur Balmorra ?
      »

    La lame rubis jaillit, présentant sa pointe à l'Anzat. La Dame Sombre ne se montrait pas encore agressive.
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By Jen'Ari Nekanasaza
#37976
    Alors que la Sith tenait en joug son éventuelle future collaboratrice, une détonation violente retentit, faisant trembler les murs de leur cachette de fortune. Ranath ne put cacher sa surprise. Elle rengaina l’arme à la lame pourpre et se précipita en bas. Tant pis pour l’Anzat, juste un instant ! Dehors, au bout de la ruelle la poussière se mélait à la fumée et l’on s’agitait dans tous les sens. Des cris, des ordres. Les services de secours déjà sur place pour l’affaire de l’étouffé de la cantina prévinrent aussitôt les services d’ordre, et le quartier se transforma rapidement en souricière. Rien d’insurmontable pour la Dame Sombre. On battrait bientôt les rues dans toutes les directions. Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Et pourquoi ? La Mirialan n’envisageait pas de se trouver encore sur place quand on toquerait à ce mur de permabéton délabré pour interroger les rats de cette ruine sur la toute dernière explosion en date. Elle fila, certaine de remettre la main sur l’Anzat plus tard.



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By Haya Fuu
#38955
Haya Fuu
"Je suis venue pour un contrat mis sur la tête de la Farghul et de ses copines, annonça du but en blanc l'Anzat. Mais il faut croire qu'elle a été plus rapide et futée que mon com..."

La déflagration coupa Haya. Les murs tremblèrent au point de faire exploser les dernières vitres encore en état, tandis qu'un nuage de poussière s'élevait du sol. A peine remise de sa surprise initiale, qu'elle voyait déjà disparaître l'ombre de la Miralan. Et tout comme son ex-future associée, elle jugea plus judicieux de ne pas faire de vieux os ici : il y avait fort à parier que l'endroit allait rapidement grouiller de personnes peu fréquentables pour elles deux.
Se glissant dans la foule qui enflait, entre curieux sortis voir ce qui se passait et personnes blessées ou choquées, l'Anzat quitta le quartier sans encombre. Il était temps pour elle de passer à autre chose.

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