L'Astre Tyran

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#37470
Tandis qu’elle penchait sa tête sur le côté, Jessa leva un sourcil. L’individu devant elle venait de lui révéler ses quatre vérités en face. Il venait de deviner en grande partie la manière d’agir de la zetlronne. C’est un malin, et il ne s’en cache pas. Les personnes de son genre, rusés mais sans êtres des grandes gueules, il vaut mieux ne pas les avoir comme ennemis…
S’il refusait d’enlever son masque en public, c’est sûrement plus pour un raison d’identité que d’un véritable malaise lié à une timidité ou autre. Il jouait à un jeu dangereux, et Jessa ignorait totalement les enjeux. Plus l’homme - en partant du principe que c’en est un- parlait, plus la curiosité rongeait l’intérieur de la mandalorienne. Elle ne pouvait plus le supporter, elle devait le savoir ! Mais avant cela, autant profiter de l’endroit pour poser d’autres types de question.

“- Alors comme ça mes actions seraient arrivées jusqu’à tes oreilles ? Intéressant… Tu veux donc des informations. Effectivement, mes méthodes d'interrogatoire sont… Très… Efficaces… Mais avant cela, nous sommes dans un restaurant non ? Alors profitons-en pour discuter devant un bon repas.”

Tandis qu’elle prononçait ses mots, Jessa approchait davantage son visage du sien. Pour le moment il a résisté à tout ce qu’elle avait entreprit, mais voyons jusqu’à où il tiendra. Avec lui, il y allait direct ne marcherait pas, au contraire il s’y attendrai, il a même sûrement déjà sécurisé ses arrières au cas-où. Non, il fallait la jouer fine. Désormais elle avait un genou sur la table, son visage n’étant qu’à 50 centimètres tout au plus de celui de son interlocuteur.

“- Je prendrai un bon gros morceau de viande…” Dit-elle en se léchant lentement les babines. “Une fois que nous aurons nos plats devant nous, je continuerai la discussion, j’espère que cela ne te dérange nullement ? J’ai encore quelques questions à te poser, dont une capitale.”

Il fallait maintenant attendre, voir comment il allait réagir. La position, le regard, l’expression, le langage et la voix, tout était sélectionné pour le faire succomber. Jamais elle n’avait rencontré de tel adversaire depuis la mort de sa famille, ça lui rappelait ses séances d'entraînement à la drague quand elle était petite. Les questions attendrons...
#37480
J’en crispe ma mâchoire. Elle est douée. Même si nos espèces sont totalement différentes, elle demeure grandement exquise. Tout en elle transpire l’envie et le désir.
C’est une prédatrice, une dangereuse créature qui désire s’amuser avec ses proies. Serait-ce donc ça ? L’amusement qui lui pousse à exécuter toutes ces cabrioles ? Pour une zeltronne, je pourrai facilement opter pour l’affirmative. Mais j’ai l’impression qu’il y a autre chose.

Observons d’avantage. Notons.

Certes, il faut éviter de l’insulter. Mais lui laisser trop de mou à ce collier que je suis en train de lui mettre peu à peu n’est pas envisageable. C’est donc d’une posture plus droite ou plus haute que je lui dis, en pointant du doigt au moment opportun:


- Ce qui, plutôt, me dérange est que vous restiez sur cette table et dans cette position. N’est-ce pas là-dessus que nous poserons les plats ? Ce ne serait pas très hygiénique.

« Pour ce qui est des questions je suis tout ouïe. Mais sache que je n’y répondrais peut-être pas. Car tout appétit, quand on lui apporte patience se révèlera plus que performant lors du repas. Ce qui rendra toute dégustation plus.. « savoureuse » ?



Ces propos mielleux commençaient peu à peu à m’agacer. Et ma concentration devenait difficile. Car certes j’étais prêt à tenir longtemps sous ce casque. Mais la proximité de la zeltronne et l’état qu’elle me mettait néanmoins m’inquiétait quelque peu.

Est-ce que ma protection olfactive est bien sécurisée. Je me bats contre l’envie de vérifier les petits boulons.
#37486
Il tient bon, Jessa doit le reconnaître. Qu’est ce qu’elle avait raté ? Peut-être est-elle allée trop vite… Après tout, ce n’est pas vraiment le lieu, et certaines personnes aiment la subtilité. Tant pis, elle va devoir changer sa stratégie, sinon il risque de partir sans poser ses questions, et la curiosité de la zeltronne ne le permettrai pas. Elle recula jusqu’à sa chaise, sans quitter du regard son interlocuteur, continuant de se mordre la lèvre, avant de se rasseoir. Mais comment pouvait-il autant résister ? D’après elle, son équipement devrait avoir la réponse. Son masque peut-être ? Mais oui… Et si la raison pour laquelle il refusait de retirer son masque était justement pour se protéger des hormones qu’elle sécrète ? Si c’est le cas, deux solutions: Soit son équipement est bien plus puissant que ses capacités, soit il est à deux doigts de céder…
Quoi qu’il en soit, comme il venait de le dire, “tout appétit, quand on lui apporte patience se révèlera plus que performant lors du repas”. Elle va devoir prendre sur elle et faire preuve de patience, une tâche difficile mais qui pourrait être fructueuse. De nouveau assise, elle se mit dans une position moins sensuelle, plus sérieuse, c’est à dire de nouveau penchée sur son bras droit, le menton sur sa paume, le coude sur la table.

“- Yep, tu as raison. Pardonnes ce manque de civilité, mon comportement peut sembler parfois explosif… Mais bref, et si nous passions à table hein ? Qu’on apprenait à mieux se connaître…”

Jessa commanda un gros morceau de viande accompagné de légumes divers, et un verre de vin. Tout en souriant, sans lâcher du regard le mystérieux personnage masqué, elle mangea d’une manière à la fois élégante et un minimum sensuelle.

“- Bon, tu as des questions à me poser, mais moi j’en ai une première: Qu’est ce que j’ai à gagner à te donner ces informations ? Qu’es-tu prêts à m’offrir ? Mais certaines infos pourraient être assez personnelles, et je risquer gros à te les donner, et rendre service gratuitement à un inconnu n’est pas très rentable…”

Tout en parlant son regard avait changé, passant de regard perçant et sexy à un regard rempli de sympathie et de gentillesse à son égard. Il fallait lui faire comprendre qu’il pouvait lui faire confiance, tout en testant diverses techniques d’approche…
#37502
Je soupire intérieurement et bataille pour qu’elle n’en remarque rien. Je songeais à laisser passer cette expiration profonde comme un signe de dépit ou digne d’une personne hautaine mais je ne trouvais pas utile d’en prendre le risque.
Mais c’est alors que vint une autre complication propre à tous les casque, masque et hauts de formes. Une irritation, démangeaison vint se manifester à l’arrière de mon crâne. Instinctivement j’y passais la main mais, évidemment, mon casque empêche tout contact du genre. Et la démangeaison allait de plus belle.

C’en est horriblement irritant ! Car malgré cela il faut demeurer de marbre. Penser à autre chose devient presque chose impossible.

Il faut que je m’en occupe. Pour cela, s’éclipser. Et donc, utilisation du plan d’évasion B2.

Appuyant sur un bouton discrètement je fis émettre un léger son.

- Hm ? Navré Jessa, il faut que je réponde à cet appel. Poursuivez donc ce repas sans moi un instant. N’ayez crainte je ne vais pas sous laisser sans réponses trop longtemps.



« Je vous écoute. Hm. Hm ? HM !


Et je quitte la table pour me diriger nonchalamment vers des couloirs choisis minutieusement auparavant pour détourner l’attention de la zeltronne. Mais mon but véritable sont les toilettes. Et quand j’arrive enfin à l’intérieur, je me dépêche d’entrer dans une cabine et de la fermer à clef. Évitons tout risque.

J’ôte enfin mon casque et me lance dans un grattement fort satisfaisant. Me libérant ainsi d’un besoin irrépressible qu’il fallait soulager d’urgence.

Le plaisir qui en sort est non négligeable pour qui garde trop souvent pareil accoutrement.


- Oooh hmmm oui.



« enfin, ça fait tellement du bien ... !


Soupirant d’aise, je m’équipe de nouveau, m’assure d’être bel et bien imperméable et retourne auprès du danger pour m’assurer de son bon fonctionnement.

Néanmoins, ma présence n'est pas uniquement dû à divers besoins physiques. Il me faut également assurer mes arrières, me dépêchant pour arriver vers la pièce s'occupant de la sécurité j'y installe un détonateur. Ce dernier est très faible et loin d'être mortel, néanmoins la cible n'est aucunement vivante mais elle concerne le serveur contenant les enregistrements des holocaméras de sécurité. Ceci fait je retourne sur zone avant que le garde revienne et que ma cible se doute de quoi que ce soit.

Retour sur zone.
Modifié en dernier par Acerus le lun. 18 oct. 2021 16:04, modifié 1 fois.
#37514
Ouille, l’ego de Jessa en prit un sacré coup. La réaction de son interlocuteur fut le parfait opposé de ce qu’elle voulait. Pire, le voilà qu’il quitte la table, soit disant répondant à un appel. Ça ne devait pas se passer comme ça, elle a encore tout raté… Mais la mandalorienne n’allait pas abandonner. Un appel hein ? Qui répondrait à un appel en pleine discussion d’affaire avec un inconnu ? Personne, trop risqué. Jessa pourrait très bien en profiter pour s'éclipser, ce qu’elle ne fera pas bien évidemment. Elle le vit se diriger vers des couloirs, mais qu’est ce qu’il comptait faire ? Une envie pressente peut-être ? Dans tous les cas, il fallait en profiter pour mettre en place son plan C. L’isolation de leur table lui permet d’agir en toute discrétion. Elle chercha sous la table, sur et sous la chaise, la moindre trace de mouchard, de micro-caméra, ou d’objets pouvant neutraliser ses capacités.
Rien. C’est maintenant une certitude, le problème vient de son casque.

“- Allez ma grande, tu ne vas quand même pas te faire avoir par un stupide morceau d’armure !”

Elle fouilla ses poches à la recherche de quoi que ce soit pouvant l’aider dans sa tâche, mais malheureusement à part ses armes et quelques bricoles inutiles dans ce contexte rien ne pourrait l’aider. Il fallait lui faire baisser sa garde, et pour ça l’affronter dans un duel d’intelligence. Un défi. Elle aurait aimé un concours de boisson, mais il refuserait sans aucun doute, ne pouvant boire avec son casque. Un bras de fer ? Non, physiquement il ne semble pas être le genre de personne à apprécier l’utilisation de la force brute, et les bras nus de la mandalorienne démontrent de sa force. Bon, gardons cette idée en tête. Puis d’un coup elle s’illumina. Ils sont dans un restaurant, donc ils comptent manger. S’il mange, il enlève sa protection, et là elle pourra attaquer. Pour ça il fallait que ses phéromones restent en continue autour de la chaise de l’homme masqué, pour que lorsqu’il enlèvera sa protection, même si ce n’est que la bouche, il soit affecté sans qu’elle ait à bouger de sa chaise. Mais pas trop, sinon tout le restaurant allait foncer sur elle. Il fallait se concentrer, elle n’avait pas le droit à l’erreur, sinon ça serai plan D, et souvent le plan D est un échec.
Tout en fermant les yeux, elle mit ses mains sur son casque pour aider à sa concentration. Quand elle fait ça elle a l’impression d’être en communion avec sa mère, et ça l’aide beaucoup. Elle va devoir créer une aura de phéromone suffisamment grande pour affecter la chaise en face sans bouger sans affecter les autres tables. Il fallait faire vite...
#37687
Suite à mon évasion qui me mena à satisfaire un besoin urgent. Je bloquais l’accès aux toilettes un bref instant pour m’étirer quelques temps encore. Il faut avouer que demeurer ad vitam aeternam sous un casque n’est pas des plus conforts, et ce, même si j’y ai apporté quelques éléments tel qu’un tissus agréable au toucher. Il faut bien avouer que mon ex camarade m’avait laissé bien trop d’affaires qu’il s’était fournit. Ironique de savoir qu’il m’a aidé en ce sens.
Mais trêves de sensibleries et place à la mission.

On y retourne

Tandis que je me rendais de nouveau vers la table de la tentation, mon instinct commençait à devenir comme fou. Quelque chose ne tournait pas rond. Quelque chose qui faisait tourner ma tête. Je compris que je n’aurai pas dû quitter cette table.

Imbécile que je suis ! Cette sorcière a préparé le terrain en mon absence. Je ne vois que ça. Et alors que ma raison me pousse à la fuir, autre chose semble amener mon corps à cette table. La nervosité monte et la tension accélère.

Évitons de la regarder. Autrement, ça va être délicat...

À peine me suis-je assis que l’effet semblable à une cuite brouilla mon esprit. C’en était hautement désagréable. Luttant contre l’envie de la voir, ces phéromones qui faisaient d’avantage effet sur ma personne, je désactive les appareils de vision de mon casque. Faisant ainsi éteindre de leur lueurs ces deux disques.

L’esprit est fortement influencé par ce qu’il voit. Limitons les dégats

- Navré, c’était un important appel. Vous aviez donc des questions ?

Je croise les jambes et fait mine de la regarder. La partie est loin d’être finie. Et je l’aurai à l’usure !
#37688
Le voilà qui revient, mais Jessa avait fini d’installer son piège. Elle ne pouvait retenir son sourire, tandis que coulait quelques gouttes sur son front. Générer autant de phéromones l’avait fatigué, mais elle était trop proche du but pour abandonner maintenant…
Toujours sa main sous son menton, l’autre à la taille, elle ne put s’empêcher de sortir une petite phrase.

“- Laisser une jeune femme toute seule aussi longtemps, l’appel devait être important chéri.”

Elle vit les yeux du masque s’éteindre. Pourtant, il continuait de parler. Qu’est-ce que cela pourrait signifier ? Il ne pouvait plus la voir ? C’était vexant. Mais son piège avait sûrement un lien avec cela. Une idée surgit alors dans sa tête, elle allait tenter le tout pour le tout, extrêmement risqué, mais elle avait utilisé presque toutes ces cartes. En espérant que son piège a suffisamment fonctionné…
Tout en se levant sans un bruit, faisait bouger ses couverts pour ne pas éveiller les soupçons, elle se dirigea discrètement derrière l’homme mystère, et colla sa tête à côté de la sienne, sa poitrine sur sa nuque, tout en collant ses mains sur son torse en les bougeant lentement et sensuellement. Malheureusement son casque devait sûrement l’empêcher de sentir le souffle de la zeltronne, mais elle allait faire sans.

“- Où en étions nous déjà ? Ah oui, qu’est ce que j’y gagne à te donner ces informations ?”

Elle prenait de gros risques, ce potentiel partenaire pourrait prendre la fuite, ça passe ou sa casse...
#38010
Je sentais déjà mon esprit se détendre un instant. Certes les pensées restaient quelque peu brouillons mais ma raison revenait pas à pas. Néanmoins, comme sur un échiquier, pour jouer plus longtemps j’avais dû sacrifier mon pion de la vue. Le sens des priorités me revenait, tout comme les réflexes qui peuvent vous être utile en cas de danger. Car oui, ce monde n’était autre qu’un danger pour mon intellect. Pour mon intégrité. Et ma perfection raciale.

Augmentons la capacité auditive du casque.

C’est alors que je perçus certes des bruits de couverts, mais d’une façon trop suspecte. Je m’explique. Pour émettre pareil bruit, la raison pourrait venir d’un geste désinvolte, démontrant un abandon à me sauter dessus. J’aurai espéré grandement que ce genre de cas soit réel. Enfin, à moitié. Car cela voudrait dire que son intérêt pour ma personne se serait décliné.

Grr, vile sorcière !

Une nouvelle source d’inquiétude survint. Des bruits de pas feutrés. Cela pourrait être le serveur, ces gens font preuve d’une grande discretion professionnelle. Se fondre dans la foule pour uniquement servir. Des êtres dignes d’intérêts à mes yeux.
Puis ce fut la douche froide, le bain plus glacial que nos lac à la surface de Csilla. J’en eu un frémissement des plus terrible sur toute mon échine.

Ses... elle me touche.

ET BON SANG ! Elle a beau me souffler quelques mots, à cause de mes réglages c’est comme elle me le criait. La source des phéromones usaient de tous ses charmes. J’en eu le souffle une fois encore coupée. Comme sous l’effet d’un poison anesthésiant, ma raison qui m’était revenue s’évanouissait peu à peu, une nouvelle fois.

L’entraînement que j’ai eue me vint à l’esprit soudainement. Sous l’effet d’un poison lent, une chose peut nous pousser à sortir des griffes de l’inconscience, l'adrénaline. Par la douleur.

Je prends donc mon couteau de table. Et sans réfléchir d’avantage, ses phéromones m’y aidant. Je me le plante dans ma propre cuisse droite.

Comme une décharge, tout s’éveille. Ma fureur et colère dépassent ces désirs charnels qui forçaient passage en mon être.
Sous cet effet, je projète ma tête en arrière avec force sentant par ailleurs ses seins rebondir sur mon casque avant que je repousse et cogne son menton. Je profite de cet élan pour me retourner en activant mes yeux cybernétiques et viser son cou avec mon avant-bras droit.
Et ordonner le lancer de fléchette anesthésiantes

- PA-7 x2 - Envoi !

Et de poursuivre par ces mots vainqueur:

- Pour quelle raison ?! Qu’est-ce vous y gagnez ? Votre vie !
#38014
Si proche, elle est si proche de sa victoire ! l’homme masqué ne bougeait plus d’un millimètre, les phéromones devaient faire effet. Une fois qu’il sera totalement “à l’aise”, la discussion pourra se faire sans secrets, sans cachotterie, que de la franchise. Pour la zeltronne, il était primordiale de connaître et de comprendre un contrat entre les lignes, de savoir parfaitement ce qu’on attend d’elle, ce qu’elle y gagne, etc.
Cet interlocuteur résiste beaucoup, mais pourquoi ? Si cela le dérangeait, il aurait pu demander d’arrêter, mais il n’a rien dit. Voulait-il tester sa capacité de résistance aux phéromones ? Les limite des pouvoir de Jessa ? Ou alors, voulait-il au fond de lui céder mais une partie de lui refusait ? Dans tous les cas, s’il ne cédait pas rapidement, tout le restaurant risquerait de se jeter sur la mandalorienne. De plus, sa vue se troublait, elle n’avait pas l’habitude de créer une aussi grande quantité pendant autant de temps, la fatigue risque de prendre le dessus.
Son sourire charmeur restait, mais son regard ne put cacher plus longtemps sa fatigue. De la sueur coulait de son front, tandis qu’elle sentait de la tension sur le corps de l’homme. Elle allait céder, mais si proche du but, hors de question d’abandonner !!!!

Elle vit alors quelque chose d’étonnant, mais ne pu réagir à temps. L’interlocuteur prit un couteau et se le planta dans la cuisse, et tout s'enchaîna rapidement. N’ayant pas son casque, la garde baissée, plus la fatigue, Jessa reçu un coup de casque sur le menton et senti l’homme se dégager d’elle. Tout se déroula au ralentit, un ordre fut donné, et quelque chose se planta dans son cou. La zeltronne sentit ses dernières forces partir, tandis que le sol se rapprochait d’elle. Elle qui était si proche de la victoire ! Elle toucha le sol, finissant par perdre connaissance.
#38015
Enfin.

Enfin, je respire à nouveau. Mes idées s’éclaircissent, se rafraîchissent. À présent que je puisse me concentrer sérieusement, il est temps d’exécuter le scénario prévu. J’appelle d’une main le serveur afin de commander un verre de leur plus sec et fort alcool. En lui disant également:

- C’est elle qui a insisté pour le masque. Serait-il possible d’avoir l’enregistrement des caméras ? Elle va m’en vouloir de ne pas voir son moment d’absence. Et croyez-moi, il ne vaut mieux pas la contrarier. Regardez ce qu’elle m’a poussé à faire haha.

- Oh vous savez monsieur, nous avons vu bien mieux. Oui bien sur, ne pouvant quitter mon service, voici la localisation de son office. Dites-lui que vous venez de ma part.

Je lui laisse un bon pourboire et m’en vais à la prochaine étape. Comme prévu l’on me laisse entrer, je récupère l’enregistrement et injecte deux fléchettes hallucinatoires au gardien. Une seule suffit mais l’effet secondaire d’une surdose efface les souvenirs les plus récent. Le plus efficace pour effacer la preuve holographique de ma présence ici. Car la méfiance me pousse à la prudence, je me suis attaqué à une ex mando. Qui sait si des complices ou amis lui sont fidèles et dans les environs.

Tandis que je songeais à refaire le plein de fléchettes et de poisons je lance sans ménagement le corps de la Zeltronne dans un speeder en location. À l’abris des regards, je l’entrave et lui enlève toutes ses armes et autres outils qui pourraient causer du trouble dans mon opération. Cela me prend du temps car je ne veux aucun accident. J’évite néanmoins de fouiller ses zones intimes. S’il y a quelque chose, je n’aurai qu’à rendre ses entraves et mains inaccessibles à ses zones.

Avec une exaspération audible, je lui assène une seconde rasade d'anesthésiant. Et direction une région reculée et absolument déserte de monde dans les montages.

Allumant un feu de deux mètres de distance entre nous deux, je l’attache à une pique profondément enfoncée dans le sol. Son équipement demeure à mes côtés et ainsi en tailleur, je patiente son éveil.
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