By Dashel Nelievar - lun. 2 nov. 2020 22:31
- lun. 2 nov. 2020 22:31
#38384
"Mon Maître m’a dit un jour, que chaque événement, aussi isolé soit-il,
n'est en réalité qu’une infime partie d’une plus grande fresque."
Fiche de Force - PNJ - Inventaire
Meilleur Forceux - Joueur - Rôliste - Membre 2020
Je n’y voyais pas grand chose en m’enfonçant à travers les branches d’arbre et les buissons de la forêt. Mon seul repère encore fiable était mon ouïe. Partout autour de moi j’entendais les pas brutaux des Massassis, les tir de blasters de Sareth et Seven ou encore les cris de victoire de Feran. Au moins, je savais que mon groupe continuait de se battre. En me repérant via leur position, j’essayais de deviner celle du chaman. Mais ce n’était pas évident. J’avais tout juste deviné d’où son attaque était partie. Il avait peut être bougé depuis. Et je doutais qu’il n’y ai pas de combattant sur le chemin. Le chaman était probablement leur chef, et ils ne le laisseraient pas sans protection. Mais cela était un indice que je pouvais suivre pour le retrouver.
Et un premier indice ne tarda pas. Il avait surgi devant moi, tombant d’un arbre, une hache dans chaque main. Son impact quand il atterrit me fit reculer et trébucher. Je tombais en arrière, atterrissant lourdement sur le dos. Il ne lui en fallait pas plus pour abattre ses lames vers moi. L’épée que j’avais volé à son compagnon intercepta les haches. Le coup, d’une rare violence, fit trembler mes os jusqu’à en faire vibrer mes dents. Le dos de la lame appuya fortement sur mon sternum tandis que j’empêchais le tranchais des siennes de me découper. Son poids lui donnait un avantage non négligeable dans cette position. Je lâchais le manche de mon arme, ce qui augmenta sa pression. Un craquement inquiétant se fit entendre, suivit d’une douleur abominable. J’attrapais enfin mon blaster faisait feu directement vers son ventre. Le nombre de laser qui étaient parti ouvrirent un trou béant dans sa carcasse. Il s’effondra sur moi, cependant son sang et autre immondices sur mes vêtements.
Je voyais rouge… La douleur dans ma poitrine était insoutenable. Quand je parvins enfin à me libérer de cette étaux, je me mis à tousser longuement, crachant du sang au sol. Je ne savais pas ce qu’il avait cassé mais ce n’était pas bon signe. Je pouvais entendre un léger sifflement à chaque respiration. Pourtant je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Je me redressais tant bien que mal. La grande épée me servant de canne. Elle ne me serait plus utile. La soulever me demandait trop d’effort. Je l’échangeais contre les haches, plus petites, de mon assaillant. J’en attachais une à ma ceinture et gardait la seconde en main. Mais il n’était plus question de les affronter de face. Je devais me faire discret. Un peu pus loin, je voyais les buissons bouger. Un autre Massassi devait surement venir vers moi. Ils étaient partout. Je devais prendre de la hauteur, me faire discret et suivre leur trace jusqu’au chaman.
Un peu au dessus de moi, une branche semblait parfaite pour pouvoir s’y appuyer. Comme me l’avait autrefois appris Taydan, je faisais en sorte de rejeter la douleur. Ce n’était qu’une information. Je pouvais l’oublier et me concentrer sur mon objectif. Rien ne devait venir me perturber. Je soufflais longuement, quand bien même cette tache était devenue compliquée. Alors je m’élançais. Je fis un bon qui m’emmena jusqu’à la branche. Je m’agrippais instantanément aux différentes prises que me proposait l’arbre. Plus bas, une créature rouge cherchait où j’avais pu disparaitre. Il ne me trouverait pas. Je plongeais mon esprit à travers les arcanes de la Force. Et à travers elles, je faisais en sorte de devenir insignifiant, pas plus qu’un rongeur, passant de branches en branches. Aux yeux de tous, un voile semblait me recouvrir. Et ce voile me permettait de suivre les guerriers sans encombre.
Mais Sareth subissait un sort bien différent. La fureur du combat me permit enfin de trouver la position du chaman. Le Mando l’avait trouvé avant moi et avait déjà engagé le combat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le chasseur de prime était intrépide. Après avoir affronté un Sith pour la première fois, je ne m’étais pas jeté directement à l’assaut du second. Et il semblait s’en sortir étrangement bien. Tout du moins pour un humain non sensible à la Force. Il avait de bons réflexes, et des techniques de combats qui avaient fait leurs preuves. Il ne fallait jamais sous-estimer les Mandaloriens. Mais ce n’était pas suffisant. Depuis mon point d’observation, caché dans les arbres, je voyais la balance penchait en faveur de l’abomination. Mais il n’était pas encore temps d’intervenir. J’étais encore trop loin d’eux, mal positionné.
Je faillis intervenir malgré tout quand le chaman étrangla Sareth. Mais j’aurais gâché une opportunité. Je me déplaçais lentement. Je ne voulais pas l’alerter. Le voile me rendait difficile à repérer, certes, mais j’émettais toujours de la chaleur, des bruits, une présence amoindrie mais une présence quand même. J’étais au dessus du Massassi, prêt à tomber, ma hache à la main. Mais Sareth avait un autre tour dans sa manche. Le feu fit fondre la carapace. Mais une fois de plus, son adversaire était coriace. Les éclairs jaillirent. C’était le moment où jamais. Je ne devais pas attendre un instant de plus. Je me laissais tomber.
La lame s’enfonça de l’épaule jusqu’au thorax du monstre. Le feu avait fragilisé sa carapace et la vitesse de la hache avait été multiplié par ma chute de puis la cime de l’arbre. Dans une langue interdite, notre ennemi hurla de douleur. N’importe quelle personne se serait effondrée suite à cette attaque. Pourtant il tenait debout. Comment pouvait il encore tenir debout ? Il se retourna vers moi, gardant la hache plantée dans son dos. Au moins s’était il détourné de Sareth. Mais il s’en prenait cette fois à moi. Il leva sa main vers le haut et dans un même mouvement, je quittai le sol, me retrouvant suspendu en l’air. Il arma son sceptre et frappa. Ma main droite attrapa tant bien que mal la pointe pour la faire dévier de sa trajectoire. L’arme perfora mon épaule à la place de mon coeur. J’attrapais alors la seconde hache de ma main libre. Le coup parti avant qu’il ne puisse réagir. Cette fois la lame frappa en direction de la tête, à l’endroit même où la chair était laissée à l’air libre grâce à l’attaque du Mando.
Le chaman tituba en arrière, hébété cette fois. Il ne criait plus. Son regard était vitreux. Il savait que la fin était proche. Son emprise disparu, me laissant tomber au sol. Je tenais tant bien que mal sur mes genoux, tremblant. Face à moi, le monstre s’effondra enfin. Nous pouvions souffler un instant. Sareth n’avait pas l’air en meilleur état. Je ne pouvais pas l’en blâmer. J’avais gouté à la puissance des éclairs moi aussi. Je savais la douleur qu’ils pouvaient provoquer. J’arrachai toute fois le sceptre et m’appuyai dessus pour me redresser. Je tendais une main amical au combattant, l’aidant à se redresser.
Je me doutais de la réponse. Je n’en attendais d’ailleurs pas réellement. Mais parler d’autre chose me ferait peu être oublier la sensation de brulure qui s’étaient répandu dans mes poumons et le sang qui s’écoulait de ma plaie. Merar allait encore passé un bon quart d’heure à m’insulter avant d’enfin accepter de me rafistoler. Mais vu notre état, j’étais prêt à l’accepter.
En effet, depuis que nous avions abattu leur chef, tout semblait étrangement calme. Je n’entendais plus les mouvements des brutes autour de nous. Les coups de feu semblaient avoir cessé. Je pouvais de nouveau entendre les oiseaux chanter au dessus de nos têtes.
Et un premier indice ne tarda pas. Il avait surgi devant moi, tombant d’un arbre, une hache dans chaque main. Son impact quand il atterrit me fit reculer et trébucher. Je tombais en arrière, atterrissant lourdement sur le dos. Il ne lui en fallait pas plus pour abattre ses lames vers moi. L’épée que j’avais volé à son compagnon intercepta les haches. Le coup, d’une rare violence, fit trembler mes os jusqu’à en faire vibrer mes dents. Le dos de la lame appuya fortement sur mon sternum tandis que j’empêchais le tranchais des siennes de me découper. Son poids lui donnait un avantage non négligeable dans cette position. Je lâchais le manche de mon arme, ce qui augmenta sa pression. Un craquement inquiétant se fit entendre, suivit d’une douleur abominable. J’attrapais enfin mon blaster faisait feu directement vers son ventre. Le nombre de laser qui étaient parti ouvrirent un trou béant dans sa carcasse. Il s’effondra sur moi, cependant son sang et autre immondices sur mes vêtements.
Je voyais rouge… La douleur dans ma poitrine était insoutenable. Quand je parvins enfin à me libérer de cette étaux, je me mis à tousser longuement, crachant du sang au sol. Je ne savais pas ce qu’il avait cassé mais ce n’était pas bon signe. Je pouvais entendre un léger sifflement à chaque respiration. Pourtant je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Je me redressais tant bien que mal. La grande épée me servant de canne. Elle ne me serait plus utile. La soulever me demandait trop d’effort. Je l’échangeais contre les haches, plus petites, de mon assaillant. J’en attachais une à ma ceinture et gardait la seconde en main. Mais il n’était plus question de les affronter de face. Je devais me faire discret. Un peu pus loin, je voyais les buissons bouger. Un autre Massassi devait surement venir vers moi. Ils étaient partout. Je devais prendre de la hauteur, me faire discret et suivre leur trace jusqu’au chaman.
Un peu au dessus de moi, une branche semblait parfaite pour pouvoir s’y appuyer. Comme me l’avait autrefois appris Taydan, je faisais en sorte de rejeter la douleur. Ce n’était qu’une information. Je pouvais l’oublier et me concentrer sur mon objectif. Rien ne devait venir me perturber. Je soufflais longuement, quand bien même cette tache était devenue compliquée. Alors je m’élançais. Je fis un bon qui m’emmena jusqu’à la branche. Je m’agrippais instantanément aux différentes prises que me proposait l’arbre. Plus bas, une créature rouge cherchait où j’avais pu disparaitre. Il ne me trouverait pas. Je plongeais mon esprit à travers les arcanes de la Force. Et à travers elles, je faisais en sorte de devenir insignifiant, pas plus qu’un rongeur, passant de branches en branches. Aux yeux de tous, un voile semblait me recouvrir. Et ce voile me permettait de suivre les guerriers sans encombre.
Mais Sareth subissait un sort bien différent. La fureur du combat me permit enfin de trouver la position du chaman. Le Mando l’avait trouvé avant moi et avait déjà engagé le combat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le chasseur de prime était intrépide. Après avoir affronté un Sith pour la première fois, je ne m’étais pas jeté directement à l’assaut du second. Et il semblait s’en sortir étrangement bien. Tout du moins pour un humain non sensible à la Force. Il avait de bons réflexes, et des techniques de combats qui avaient fait leurs preuves. Il ne fallait jamais sous-estimer les Mandaloriens. Mais ce n’était pas suffisant. Depuis mon point d’observation, caché dans les arbres, je voyais la balance penchait en faveur de l’abomination. Mais il n’était pas encore temps d’intervenir. J’étais encore trop loin d’eux, mal positionné.
Je faillis intervenir malgré tout quand le chaman étrangla Sareth. Mais j’aurais gâché une opportunité. Je me déplaçais lentement. Je ne voulais pas l’alerter. Le voile me rendait difficile à repérer, certes, mais j’émettais toujours de la chaleur, des bruits, une présence amoindrie mais une présence quand même. J’étais au dessus du Massassi, prêt à tomber, ma hache à la main. Mais Sareth avait un autre tour dans sa manche. Le feu fit fondre la carapace. Mais une fois de plus, son adversaire était coriace. Les éclairs jaillirent. C’était le moment où jamais. Je ne devais pas attendre un instant de plus. Je me laissais tomber.
La lame s’enfonça de l’épaule jusqu’au thorax du monstre. Le feu avait fragilisé sa carapace et la vitesse de la hache avait été multiplié par ma chute de puis la cime de l’arbre. Dans une langue interdite, notre ennemi hurla de douleur. N’importe quelle personne se serait effondrée suite à cette attaque. Pourtant il tenait debout. Comment pouvait il encore tenir debout ? Il se retourna vers moi, gardant la hache plantée dans son dos. Au moins s’était il détourné de Sareth. Mais il s’en prenait cette fois à moi. Il leva sa main vers le haut et dans un même mouvement, je quittai le sol, me retrouvant suspendu en l’air. Il arma son sceptre et frappa. Ma main droite attrapa tant bien que mal la pointe pour la faire dévier de sa trajectoire. L’arme perfora mon épaule à la place de mon coeur. J’attrapais alors la seconde hache de ma main libre. Le coup parti avant qu’il ne puisse réagir. Cette fois la lame frappa en direction de la tête, à l’endroit même où la chair était laissée à l’air libre grâce à l’attaque du Mando.
Le chaman tituba en arrière, hébété cette fois. Il ne criait plus. Son regard était vitreux. Il savait que la fin était proche. Son emprise disparu, me laissant tomber au sol. Je tenais tant bien que mal sur mes genoux, tremblant. Face à moi, le monstre s’effondra enfin. Nous pouvions souffler un instant. Sareth n’avait pas l’air en meilleur état. Je ne pouvais pas l’en blâmer. J’avais gouté à la puissance des éclairs moi aussi. Je savais la douleur qu’ils pouvaient provoquer. J’arrachai toute fois le sceptre et m’appuyai dessus pour me redresser. Je tendais une main amical au combattant, l’aidant à se redresser.
- - Tu vas bien ?
Je me doutais de la réponse. Je n’en attendais d’ailleurs pas réellement. Mais parler d’autre chose me ferait peu être oublier la sensation de brulure qui s’étaient répandu dans mes poumons et le sang qui s’écoulait de ma plaie. Merar allait encore passé un bon quart d’heure à m’insulter avant d’enfin accepter de me rafistoler. Mais vu notre état, j’étais prêt à l’accepter.
- - On devrait rejoindre les autres… Les Massassis ont l’air de battre en retraite.
En effet, depuis que nous avions abattu leur chef, tout semblait étrangement calme. Je n’entendais plus les mouvements des brutes autour de nous. Les coups de feu semblaient avoir cessé. Je pouvais de nouveau entendre les oiseaux chanter au dessus de nos têtes.
- - Je comprends mieux toutes les histoires au sujet de ces monstres… On a de la chance de s’en être sorti. Mais ça ne laisse rien présager de bon pour la suite… Le Dragon a réduit un camp entier en cendre. Il faut se reposer et soigner nos blessures. Montons un camp pour la nuit. Qu’en penses tu ?
Utilisation de la Force :
Pouvoirs :
Pouvoirs :
- Saut de Force
- Voile
- Shii Cho [ Eveillé ]
n'est en réalité qu’une infime partie d’une plus grande fresque."
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