L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Figurant parmi les mondes les plus connus de toute la galaxie, Corellia est pour beaucoup synonyme de technologie et de voyage spatial. Pour d'autres cette planète est le symbole des fauteurs de trouble et de tout ce que l'univers compte de hors-la-loi.
Gouvernement : Affinités avec Nouvelle République - Indépendantiste
#38437
Image


Les membres du clans semblaient dormir à cette heure tardive. J’en avais profité pour sortir discrètement de ma chambre. J’étais équipé pour cette mission. Mon datapad avait une carte de la cité, j’avais appris l’itinéraire que je souhaitais suivre, mon équipement était rangé dans ma ceinture. Le devais simplement faire en sorte de ne pas être repérer. Ca allait probablement être la partie difficile. Mais je pouvais m’en sortir. J’avais étudié avec attention la démarche des Séloniens. Caché sous mon manteau de Jedi et en adoptant cette démarche je pourrais passé inaperçu. C’était l’un des talents que j’avais hérité de mes origines Lorrdiennes. Reproduire des mouvements était un jeu d’enfant pour mon peuple. Mais pour sortir de la demeure de nos hôtes, mieux valait passer par les toits. J’avais donc escalader la façade du mur intérieur et je m’apprêtais à rejoindre les rues de la ville.

Dans les allées, les Séloniens continuaient de vaquer à leur occupation en me voyant passer. Personne ne prêtait attention à un autre Sélonien cette encapuchonné. Et tout le monde avait autre chose à faire. La fourmilière continuait de s’activer malgré la nuit tombée. Il faut dire que sous terre il était difficile de savoir quand il faisait jour et nuit. Se repérer en était d’autant plus difficile. Mais je suivais avec attention l’itinéraire de mon datapad. Comme me l’avais suggéré Matarmenno les Overdeens étaient le premier clan à qui j’allais rendre une visite impromptu.

Leurs habitations étaient en tout semblable à celles des Hunchuzuc. Depuis l’extérieur, rien ne semblait particulièrement anormal. Tout était calme. C’était parfait pour que je puisse m’introduire discrètement. Sur leur mur d’enceinte, il y avait plusieurs prises qui pourraient servir. Je m’aventurais donc sur les hauteurs de leur clan. Je n’avais pas l’intention de marcher tranquillement dans leur rue. Ma démarche séloniennes n’aurait plus aucune utilité ici bas. Je restais donc perché un instant en haut de la muraille, cherchant la direction que je devrais prendre. En contre-bas, deux Séloniennes marchaient dans la cour. J’essayai d’écouter leur conversation pour en savoir plus. Elle discutait en Mandaba. Traduire chaque mot n’était pas évident mais je comprenais en grande parti leur échange.

    - Les guerrières se sont réunies.

    - C’est normal ! Des étrangers… Chez nous… Et les Hunchuzuc qui les hébergent…

    - Je ne comprends pas en quoi c’est un problème. Ils ne nous ont pas attaqué. Il paraîtrait même qu’ils ont chassé des jaggalors et sauvé un des nôtres.

    - Nous ne pouvons pas leur faire confiance. Pas après ce qu’a fait la ligue humaine. Les humains ne sont pas dignes de confiance.

    - Nous n’avons jamais eu de problème avec les humains jusqu’à présent. Le problème c’est la ligue et ce qu’ils ont fait. Ils nous montent les uns contre les autres.

    - Au moins, la ligue prend à coeur l’indépendance de Corellia.

    - Tu ne vas quand même pas les défendre ?! Il y a eu des morts !

    - peut être était ce nécessaire pour ouvrir les yeux.

    - Tu ne peux pas dire ce genre de chose… Ecoute… Il se fait tard. Va te reposer. Tu es surement… Fatiguée. On en rediscutera plus tard. D’accord ?

Les deux femmes se séparèrent en silence. Cette conversation illustrait assez bien les conflits corelliens actuels. Ça n’avait rien d’encourageant. Et le soutiens de la ligue était assez dérangeant. Mais ce n’était sans doute pas important. Chacun pouvait avoir ses opinions. En revanche, la réunion des guerrières du clan pouvait être interessante. Je me mettais donc en route, imaginant qu’elle se tiendrait dans le plus grand des bâtiments. Personne ne regardait en hauteur et chacun vaquait à ses occupations. Les lampes éclairant toutes la cavité était un réel avantage. Mon ombre semblait disparaitre pour limiter la détection de mes mouvements. A tel point que même les guerrières entrainées du clan ne me remarquèrent pas.

Deux d’entres elles se dépêchaient de rejoindre le lieu de rendez vous. En les repérant dans les allées je les avais suivi jusqu’à une large salle circulaire dont le toit ressemblait à un homme perforé d’ouverture qui variaient en taille. Je m’approchais de l’un des trou pour observer la scène. Une douzaine de guerrière Séloniennes étaient réunies en dessous de moi. On pouvait sentir une certaine tension. Pourtant tout était calme. Personne ne parla tant que les deux dernières arrivées ne prennent place.

    - Avez vous pris une décision ?

    - Les Sarcorrians attendent une réponse de notre part. Qu’allons nous faire au sujet de ces Jedi ?

    - Notre espion nous a informé qu’ils ont rencontré la Matriarche des Hunchuzuc. Ils ont demandé une audience avec la Reine.

    - On ne peut pas les laisser faire. Notre espion n’en a pas appris plus ?

    - Il veulent que les Humains, les Dralls et les Séniens se rencontrent pour trouver une solution.

    - S’ils y parviennent, Corellia n’aura jamais son indépendance. Nous ne devons pas faire d’alliance avec la République.

    - Nous pourrions discréditer les Jedi.

    - Ce sont des Jedi… Ils sont plus malins que ça.

    - Alors quoi ? On va les laisser agir ?

    - Non. Il faut prévenir la ligue humaine. Ils auront une solution qui n’impliquera pas les Séloniens. Nous devons rester hors de tout soupçons. Si jamais la Reine apprend que nous sommes liés au premier attentat, le clan Overdeen sera attaqué de toute part.

    - Très bien. Vissica, envoi leur un message. Et que personne n’en sache rien.

La Sélonienne en question se leva, mettant fin à mon écoute de cette réunion plus qu’interessante. Alors comme ça les Overdeens étaient de mèche avec la Ligue Humaine. Matarmenno avait vu juste. Tant qu’ils resteraient alliés avec les Sarcorrians rien ne changerait pour Corellia. Il fallait que tout soit révélé. Mais pour l’instant, je ne pouvais pas les laisser envoyer ce message. Je suivais donc la guerrière qui partait du dôme. Je pouvais la suivre en l’observant à travers le toit piqueté, jusqu’à un certain point. Finalement je dû m’introduire dans le couloir et la suivre aussi discrètement que possible jusqu’à pièce plus grande qui ressemblait à des quartiers militaires. Elle se rapprocha directement des datapads. Je vérifiais une dernière fois que nous étions seul avant de m’avancer vers elle aussi rapidement que je le pouvais. Ma précipitation la fit se retourner. Mais il était trop tard. Mon esprit était déjà plongé dans la Force. Je la laissais courir le long de mon cou, s’enroulant autour des mots que je prononçais.

    - Vous n’allez pas envoyer de message à la ligue humaine. Vous allez dire aux guerrières que le message est parti. Puis vous irez dans votre chambre pour dormir.

[justify]Le regard de la combattante devint légèrement vitreux, comme si elle était hypnotisée. Avec une voix monotone et perdue elle répéta mes instructions puis s’en alla lentement, titubant légèrement. J’étais seul à présent. Et j’avais à faire. Je devais d’abord prévenir Matarmenno. J’utilisai mon datapad pour lui envoyer un message avant de poursuivre mon enquête.


    Dashel - Attention. Il y a un espion des Overdeens chez les Hunchuzucs.

    Je cherchais ensuite le moindre indice qui pourrait me permettre d’accuser les Overdeens. Mais ce n’était pas si simple que ça… Ils avaient été particulièrement prudents. Rien, nul part, ne faisait allusion à la ligue humaine ou au moindre attentat. Même le datapad qu’elle avait laissé ici ne faisait mention de rien de tout ça. C’était dans un moment pareil que je regrettais la présence de Aslan. Ses compétences auraient pu m’être bien utiles. Mais… Je n’avais pas besoin d’être un slicer pour savoir à quoi avait servi ce detapad… Je fermais les yeux et me concentrais. J’essayais de retrouver la petite lueur dans les ténèbres, comme avec l’arme du cadavre Séloniens. C’était faible. Bien plus difficile cette fois. Je devais rester sur mes gardes, Ella n’étant plus à mes côtés. Je ne pouvais pas risquer de me faire attraper. Alors je restais distant, et les sensations qui finirent par me parvenir étaient moindres. Je voyais des bribes de messages. Des lieux de rendez vous. Des discutions. Rien ne me permettait de comprendre qui était les membres de la ligue, ni pourquoi ils s’étaient alliés avec les Séloniens. Mais tout portait à confirmer cette alliance. Mais aucune preuve tangible ne semblait à porté de main. C’était tout ce qu’il me fallait. La moindre preuve remettrait en cause la parole des Overdeens. Les Séloniens n’étaient pas sensé mentir.

    Un bruit me fit réagir. Je reprenais conscience, toujours dans le domaine des Overdeens. Je ne trouverais rien de plus ici pour l’instant. Je devais partir avant que qui que ce soit me trouve. Je laissai le datapad et me mettai en route. Matarmenno saurait peut être quoi faire…


    Dashel - Utilisation de la Force :

    Pouvoirs de la Force :
    • Persuasion
    • Psychométrie [ Latent ]
    #38503
    Image


    Retourner dans le domaine des Hunchuzuc n’avait pas été bien difficile. La ville souterraine avait beau ressembler à une fourmilière, les ouvrières avaient néanmoins besoin de repos. A la nuit tombée, les rues étaient nettement plus calme que lors de notre arrivée. Aussi, en passant de toit en toit, je faisais mon chemin jusqu’à ma chambre. Chambre dans laquelle m’attendait quelqu’un.

    Maître Matarmenno était assis sur mon lit attendant patientent mon retour. En voyant la porte coulissante s’ouvrir, il leva les yeux vers moi et se redressa. Son visage trahissait l’inquiétude. De toute évidence il avait reçu mon message et la situation dans laquelle nous nous trouvions n’allait pas être facile à démêler.

      - Dashel. J’ai bien reçu ton message. Mais nous en parlerons après. J’aimerais que tu me dises tout ce que tu as trouvé.

      - Les Overdeens travaillent avec la ligue humaine. En tout cas, une partie de leur clan. Plusieurs guerrières se sont réunies pour en parler. J’ai pu les espionner et en apprendre un peu plus. Je n’en suis pas certain mais je pense que la matriarcale de leur clan n’est pas au courant de ce qu’elles font. Et d’après ce que j’ai compris, elles ont participé au premier attentat en soutenant la ligue. Mais je n’ai trouvé aucune preuve tangible. Elles ont fait disparaitre toutes les informations. Mon simple savoir ne nous permettra pas de les faire accuser. Il faut des preuves tangibles pour les soumettre à la Reine. Parler trop tôt ne nous rendrait pas service.

      - Je suis d’accord. Cela ne ferait que créer plus de tension… Mais pourquoi les Overdeens se sont ils alliés avec la ligue ?

      - Ils veulent l’indépendance de Corellia. A tous prix. C’est pour cela qu’ils sont alliés avec les Sarcorrian. Ils ont un intérêt commun. Mais je pense que les Sarcorrian ne sont pas de mèche avec la ligue. Par contre je n’ai rien appris sur les Absolutists. Tout me pousse à penser qu’ils agissent indépendamment des autres clans.

      - Le problème reste le même. Les trois clans veulent l’indépendance de Corellia ou des Séloniens. Il ne sera pas facile de faire pencher la balance.

      - Mais ce n’est pas impossible. J’ai peut être un plan. En tout cas, pour ce qui concerne les Sarcorrian et les Overdeens. Nous devons réussir à prouver ce qu’on fait les Overdeens. Leur manque d’honnêteté jouera en notre faveur. L’honneur de leur clan repose sur la vérité. Si nous montrons qu’ils ont menti, leur patriarche devra prendre une décision pour sauver son clan. Si elle est poussé dans ses retranchement, Il y a de forte chance pour qu’elle accepte de s’allier aux Hunchuzuc. Cela donnera le change. Alors les Sarcorrians pourront suivre. Ils veulent l’indépendance mais ils veulent avant tous la paix. Nous serions à trois contre un.

      - Ce serait un bon début… Mais les Absolutists ne se laisseront pas faire. La Reine ne prendra un décision que si tous tombent d’accord. C’est leur façon d’agir.

      - Je ne sais pas encore pour eux… Mais ce que j’ai appris confirme que ce sont eux qui nous ont attaqué à notre arrivé. Pour l’instant, je ne peux en dire plus. Mais avec le temps peut être que nous trouverons une solution. Ils sont violents et prêt à prendre des risques. Laissons les venir à nous.

      - Très bien. Concentrons nous sur les Overdeens pour l’instant dans ce cas.

      - Oui… Il nous faut trouver cet espion…

      - Viens. Suis moi.

    Le Jedi sorti de ma chambre et se dirigea vers la sienne. Je le suivais en silence. Alors il me montra ce qu’il avait trouvé suite à mon message. Ligoté sur une chaise, endormi, un Séloniens nous faisait face.

      - Depuis notre arrivée, j’avais un étrange pressentiment. Je n’ai jamais écarté l’idée que l’on puisse être espionné et suivi. Je l’ai vu plusieurs fois faire des allées et venues. Quand j’ai reçu ton message, cela à confirmé mes doutes. Il n’a pas fallut grand chose pour qu’il avoue. Voila l’espion des Overdeens.
    #38513
    Image


    Le Sélonien était assis sur une chaise, assoupi. Il était fermement ligoté. Je ne savais pas comment le Jedi s’y était pris pour le capturer sans que personne ne s’en rende compte et sans qu’il paraisse avoir subi le moindre dommage. Je posais deux doigts sur son coup, à la recherche de son pouls. Il avait l’air d’aller bien. C’était du beau travail. Je me tournais vers le Maître Vert.

      - Bien joué… Ca pourrait nous faire avancer. Vous avez appris quoi que ce soit de lui ?

      - Non. Pas encore. Je l’ai capturé un peu avant que tu arrives. Je me suis dis qu’il fallait mieux t’apprendre.

      - Comment l’avez vous endormi ? On dirait que vous l’avez à peine touché…

      - Une vieille technique que m’a appris un ami. Je vais le réveiller pour l’interroger.

      - Attendez. Pas tout de suite. J’aimerais essayer quelque chose d’abord. Ça pourrait nous aider.

    Ca valait la peine d’essayer. Je m’approchais du Sélonien, posant ma main sur son front. Alors je fermais les yeux et entré dans une état de relaxation profond. J’inspirais lentement et expirais. Je m’approchais petit à petit de la méditation. J’étais calme, sentant les courants de la Force me traverser. Son flux apaisant parvenait jusqu’à notre espion. Et à travers elle, je pouvais distinguer cette petite flamme dans le noir. Mon esprit suivait les vagues de la Force jusqu’à ce point lumineux. Ce n’était pas bien différent des objets inanimés que j’avais inspecter jusqu’à présent. Mais contrairement à eux, ce point dans le noir semblait vivant, mouvant. Le saisir était plus difficile et beaucoup plus éprouvant.

    Je pouvais voir des souvenirs de cet homme. Mais trouver ce qui m’intéressait était bien plus compliqué. J’avais accès à une vie entière et des émotions bien plus complexes. Tout se mélangeait et faire la différence entre moi et lui était un vrai chalenge. Mais une émotions en particulier revenait : la honte. De toute évidence, ce Sélonien n’était pas fier de la tache que son clan lui avait donné. L’espionnage ne faisait pas parti de ses prérogatives. Il était un ouvrier honnête. Pas un espion. Cela ne correspondait pas à ce qu’il avait appris et les croyances de son peuple. Pourtant, on l’avait convaincu que cela était pour le bien des Séloniens. Il avait accepté mais regrettait ce choix. Et regrettait tout autant ce qu’il avait appris sur leur lien avec la ligue. C’était des meurtriers. Tout était contraire à son code moral. Et il réprouvait ces actes barbares. Il avait participé à ces réunions secrètes. J’apercevais alors ce qui nous manquait jusqu’à présent. Je maîtrisais encore trop peu ce pouvoir pour distinguer tout cela avec clarté. Tout était flou, mais je savais qu’il avait vu les preuves de ces machinations. Et j’étais presque certain qu’elles existaient encore.

    Je retirais ma main de son front, rompant le contact entre nos deux esprits. J’étais en nage, la lumière de la pièce agressait voilement mes pupilles. J’étais désorienté et trébuchais en reculant. Matarmenno attrapa mon épaule pour m’aidait à rester debout. Je clignais des yeux pour retrouver mes esprits.

      - Tout va bien ?

      - Oui… Il me faut juste un instant. Merci.

      - La psychométrie, c’est bien ça ?

      - Oui. Maître Quinlan Vos me l’a enseigné. Ce n’est pas évident à utiliser. Tout ce que je vois est flou, vague, et j’ai du mal à Fare la différence entre ces pensées qui m’assaillent et moi même. Il me faut plus d’entrainement. Mais pour l’instant je dois avouer que ça me met dans le bonne direction à chaque fois. C’est juste très éprouvant…

      - Tu as vu quelque chose ?

      - Il est au courant de tout. Ou presque. Il a vu des preuves de leur trahison. Et je peux dire qu’il préférait parler plutôt que de continuer. Il ne veut pas être un espion. Il a honte de ce qu’il fait. A mon avis, il sera bavard assez facilement. Et il pourrait nous dire où trouver des preuves. Je les ai presque vu.

    Je m’assaillais sur le lit, frôlant mes yeux et essuyant la sueur sur mon front. Je tremblais encore, mais je devais me ressaisir. La situation était plus importante que mon état. Je me forçais à sourire.

      - Il est temps de le réveiller.

    Le Jedi vert d’approcha du Sélonien et appliqua une pression sur sa nuque. Dans un sursaut notre prisonnier se réveilla. Il lui fallut une seconde pour comprendre où il était et ce qui lui était arrivé. Il resta silencieux après avoir repris ses esprits. Ce fut Maître Matarmenno qui brisa le silence.

      - Ne t’en fais pas. Nous ne te ferons aucun mal.

      - C’est pour ça que je suis attaché à une chaise ? Libérez moi.

      - Nous le ferons. Mais d’abord nous avons à parler. Nous savons que tu es un espion des Overdeens. Et nous savons aussi que les Overdeens sont de mèche avec la ligue humaine. Dans l’intérêt de ton clan et des Séloniens, il vaudrait mieux que tu nous dises tout ce que tu sais. Ensuite tu pourras partir.

      - Je ne sais pas de quoi vous parlez. Je suis un Hunchuzuc.

      - Dans ce cas, tu ne vois pas d’inconvénient à ce que nous allions voir la Matriarche pour lui parler de toi ? Il ne répondit pas cette fois. C’est bien ce que je pensais. Ecoute… Nous avons besoin de ton aide. Il y a des vies en jeu. Des Séloniens sont morts et d’autres mourront encore si nous ne faisons rien.

      - Je ne peux rien vous dire…

      - Je comprends. J’avais pris la parole à mon tour. Tu ne veux pas trahir ton clan. C’est un comportement honorable. Pourtant, ils t’ont forcé à aller à l’encontre de tes convictions. Ils t’ont poussé à mentir, à espionner, et en acceptant, tu t’es rendu complice de deux attentats. Il y a eu des morts.

      - Non… Ce… Ce n’est pas ce que je voulais… Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne.

      - Pourtant ce sont des faits bien réels. Que tu le veuilles ou non, des gens sont morts. Et d’autres mourront encore si tu caches la vérité. Je pensais que les Séloniens ne mentaient jamais ? Qu’en est il de votre sincérité ? Ne signifie-t-elle plus rien pour toi et ton clan ?

      - Si… Je…

      - Personne ne peut effacer ce qui a été fait. Et tu devras vivre avec toute ta vie. Mais tu peux empêcher que cela recommence. Si ton code morale est si important, alors prouve le. Vie pour te racheter. Fais en sorte qu’ils ne soient pas mort pour rien. Aide nous à empêcher que cela se reproduise.

      - Je… Je… Je vais tout vous dire…

    Et le Sélonien nous révéla tout. Les machinations de son clan ; le fait que leur Matriarche n’était pas impliquée dans cette trahison ; leur alliance avec les Sarcorrian, sans pour autant que ces derniers ne connaissent leur lien avec la ligue humaine ; Le support qu’ils avaient fourni à la ligue, notamment avec leur technologie pour l’explosif et les vaisseaux fournis à la ligue ; mais aussi, et surtout, où trouver leur stock d’explosifs et la liste de l’inventaire fourni à la ligue. Il n’existait plus de preuves de messages entre les Overdeens et la ligue. Mais avec ces preuves en main, montrer leur lien serait plus évident. Encore restait il à mettre la main dessus.


    Dashel - Utilisation de la Force :

    Pouvoirs de la Force :
    • Psychométrie [ Latent ]
    #38518
    Image


    Quitter la ville des Séloniens avaient été plus simple que d’en parcourir les rues incognitos. Après tout, nous n’avions rien à cacher cette fois. Tout le monde avait compris que des Jedi étaient hébergé par le clan Hunchuzuc. Ce n’était plus un secret. Et l’hospitalité Sélonienne leur imposait de ne pas ouvrir de conflit à la vue de tous. Surtout en sachant que l’un des Jedi allait rencontrer leur Reine. Il fallait mieux ne pas lui faire affront. Matarmenno était donc resté avec la Matriarche dans le but de rencontrer leur chef. Ella, qui allait bien mieux, et moi nous étions parti à la recherche de ces fameuses preuves. De son côté le Jedi vert devait nous faire gagner du temps. Aucune décision ne devait être prise aujourd’hui. Mais il ne devait pas non plus leur avouer notre but et parler des preuves que nous avions. Depuis qu’il avait parlé, l’espion était resté à l’abri avec nous. En tant voulu, il viendrait confirmer nos dire. Mais pour l’heure, je devais apporter du tangible. Et apparement, nous trouverions tout ce qu’il nous fallait dans les mines sous Corellia.

    Ces mines était à la base de leur ingénierie. C’était là que les Séloniens récupéraient les métaux si précieux à leur fabrication de vaisseau. Et l’une d’elle appartenait au clan des Overdeens. D’après l’espion, ils y avaient conservé des explosifs et autres dispositifs utilisés pour fabriquer les bombes. Les vaisseaux de transport utilisés par la ligue y étaient aussi entreposés. Je comptais bien en apporter un à la reine. Il était grand temps que toute cette machination soit révélée au grand jour. Mais ce ne serait pas si évident.

    Nous venions d’arriver devant le site d’extraction du minerai. Nous nous étions mis à l’abri des regard pour mieux comprendre ce qui nous attendait. Le site était cerclé par une large barricade. Et il était bien gardé. Que ce soit au sol, ou dans les tours éparpillées sur la zone. Une approche frontale serait du suicide. Nous devions trouver un autre moyen. En aucun cas nous ne devions faire des morts ici, et il était tout autant hors de question, de détruire les biens des Séloniens. Nous étions des envoyés diplomatiques en mission pour la république. Pas des faiseurs de morts et des voleurs. Cela compliquait notre tache, mais tel était la vie des Jedi. Tout notre entrainement tournait autour de compromis et d’abnégation. Nous étions formé pour voir au delà des défis sur notre route. Et c’était bien ce que je comptais enseigner à ma Padawan.

      - Alors ? Que vois tu ?

      - Il y a beaucoup de monde dans cette mine… Je vois des ouvriers un peu partout… Il y a beaucoup de gardes aussi. Je n’en ai pas vu autant dans tout le reste de la ville. Ce n’est pas normal. Tu dis que les Séloniens sont sensés être honnête et qu’ils prônent la paix. Alors pourquoi s’embêter à mettre autant de soldat dans une simple mine ? Ca ne tient pas. Ils cachent quelque chose. L’espion a surement dit la vérité.

      - bien vu. Je souriais devant la déduction logique de mon apprentie. Qu’est ce que tu proposes ?

      - Hum… On pourrait leur demander de nous laisser passer ? Nous sommes en missions pour la république après tout… Et des invités des Hunchuzuc.

      - Ça ne marcherait probablement pas. Il est clair qu’il ne veulent pas laisser passer des inconnus ici. Cela éveillerait les soupçons si nous nous présentions simplement.

      - On pourrait les persuader un peu ?

      - Ca fonctionnerait surement sur les deux gardes juste devant. Mais que fais tu des soldats en haut de cette tour ? Et ceux qui patrouillent ? Nous ne pouvons pas tous les convaincre. Ils finiraient pas comprendre et cela nous épuiserait plus qu’autre chose.

      - Donc pas d’approche frontale… Il nous reconnaitrons des que nous avancerons vers eux… Et ils seront sur la défensive. Si qui que ce soit nous repère, ils risque de détruire les preuves ou de les changer de place…

      - Il y a de forte chance. Il ne nous feront pas confiance. D’après moi nous ne pouvons pas les laisser nous trouver. Il faut entrer discrètement et trouver les preuves sans éveiller de soupçon. C’est seulement si ils pensent que rien n’a disparu que nous aurons nos meilleurs chances de dévoiler leur plan.

      - Mais comment allons nous entrer ? Nous pourrions essayer de monter par cette corniche ?

    Elle montrait un point facilement accessible et qui nous permettrait de franchir le mur d’enceinte sans être vu. C’était faisable, mais dangereux. Les gens regardaient rarement au dessus de leur tête. Mais il fallait compter sur la chance. Je ne voyais pas beaucoup d’autre solution cependant. Jusqu’à ce qu’un sifflement nous fasse tourner la tête. Un speeder arrivait vers nous. Il était chargé d’outil et autre matériel à destination des mines. Je voyais de nombreux endroits où nous dissimuler. L’arrière du transporteur était couvert par des bâches idéales pour rester à l’abri des regard. Et apparement Ella avait vu la même chose que moi.

      - Le speeder ! On peut se cacher dedans.

      - Oui. Allez, vite.

    Nous courrions pour nous mettre derrière le vaisseau flottant. Personne ne semblait nous avoir remarqué. Je soulevais la bâche, laissant Ella s’y réfugier avant de la rejoindre. C’était inconfortable au possible. Une pioche enfonçait sa pointe dans mes côtes. Mais nous ne devions pas bouger, ni faire le moindre bruit. Au bout de quelque seconde, le vaisseau s’arrêta. La couverture au dessus de nos têtes rendait l’écoute difficile. Mais je comprenais qu’il ne s’agissait que d’une simple formalité avant que nous pénétrions à l’intérieur de la zone gardée. Je croisais les doigts pour que personne n’inspecte le chargement. Finalement, le speeder se remit en route. Nous restions là, immobile, silencieux. Partout autour de nous j’entendais les sons liés au travail des ouvriers Séloeniens. Jusqu’à ce ce qu’ils se fassent de plus en plus faible. Alors le vaisseau s’arrêta. J’entendais le pilote descendre et s’approcher de nous. Je pouvais voir son ombre à travers la couverture. J’étais aux aguets, prêt à bondir. Mais Ella réagit la première quand il souleva la bâche. Plongé dans la Force, elle parla d’une voie assurée et forte.

      - Tu ne nous as pas vu. Tu vas faire demi tour et rentrer chez toi.

    Le regard du pilote se flotta légèrement, le charme avait fonctionné. Il sembla perdu avant de finalement lui répondre.

      - Je ne vous ai pas vu… Je vais faire demi tour et rentrer chez moi…

    Et il s’en alla effectivement. J’étais assez impressionné et plutôt fier de mon apprentie. Je me souvenais mes premières utilisations de la persuasion de Force. J’avais dû m’y reprendre à plusieurs fois… Il faut croire qu’elle avait été plus qu’attentive aux leçons de ses mentors à Coruscant.

      - Bravo Ella. C’était bien pensé. Bon sortons de cette cachette.

      - Où sommes nous ?

      - On dirait un entrepôt. Il n’y a pas l’air d’avoir de monde ici. C’est parfait. Essayons de trouver un point d’observation à l’abri des regards. Montons à l’étage.

    Un escalier montait en haut de ce hangar. Nous l’empruntions dans l’espoir d’avoir une vue d’ensemble sur la zone. Je n’avais aucune idées de où se trouvaient les preuves. Il fallait mieux observer un peu la mine avant de se décider. Mais ce n’était pas de cette étage que nous allions voir grand chose. En revanche, une échelle semblait mener sur le toit du bâtiment. Nous l’empruntions pour prendre de la hauteur. Et c’était bien mieux. Pas parfait, mais mieux. D’ici nous avions une vue relativement dégagée sur le site. On pouvait voir les patrouilles, les travailleurs et les zones surveillée par ces grandes tours. Monter dans l’une d’elle nous donnerait un meilleur aperçu de la zone.

      - Ella. Que dirais tu de monter la haut ?

      - On aurait une meilleur vue… Mais comment faire ? Et que ferons nous des gardes présents ?

      - Surtout nous ne devons pas les blesser outre mesure. Mais nous pouvons les mettre hors d’état de nuire. Et pour monter… Suis moi. Vite.

    Je parti en courant vers une drone qui était venu récupérer un chargement de l’autre côté du bâtiment. J’avais un bon pressentiment à ce sujet. Ella était sur mes tallons. Nous pouvions réussir. Une fois son chargement acquis, le robot fit souffler ses turbines pour décoller. Il n’allait pas tarder à arriver à hauteur du toit. Parfait. Je sautais dans sa direction et atterrissait sur son dos, un carré métallique suffisamment grand pour moi et Ella qui me rejoignit rapidement. Sous notre poids, le droïde perdit un peu d’altitude avant de réussir à remonter. Il zigzaguait difficilement vers la tour de guet, redirigé par les coups que je donnais à ses moteurs. Finalement, il arriva jusqu’au dessus de la tour. Je me laissais tomber, indiquant à ma Padawan de faire de même. Le drone s’en alla enfin, libéré, protestant dans un langage informatique que je devenais être des insultes.

    J’ouvrais en douceur la trappe sous nos pieds. Personne n’avait rien remarqué. Juste en dessous, les trois gardes suivaient leurs écrans et levaient de temps en temps les yeux vers les fenêtres de la salle d’observation. J’indiquais à Ella de rester silencieuse en posant un doigt sur mes lèvres. Puis je commençais de la même façon le décompte. A trois, deux Jedi sautèrent dans la pièce et lancèrent l’assaut. Une main tendue vers l’un des gardes, je fis appel à la Force, laissant son flux parcourir mon être, mon bras, se propageant vers le Sélonien, l’attrapant mentalement et le tirant vers moi. Il fut attiré dans ma direction, déstabilisé par cette attaque surprise. Alors je sautais vers lui, un genoux plié dans sa direction. Son menton s’écrasa dessus et il tomba inconscient. de son côté Ella avait choisi une autre option. Elle dégaina son sabre laser, la lame verte força le garde à dégaina un blaster. Elle para deux tirs avant de le désarmé et de le forcer à reculer contre un mur, les bras levés. Mais le dernier garde avait eut le temps de réagir. Il tira une lame et se jeta sur elle. Je m’interposais, mon sabre à la main. Ma parade repoussa son attaque avant que mon poing libre ne s’enfonce entre ses côtes, lui coupant le souffle. Alors, dans un mouvement circulaire, mon pied vint frapper sa tempe, le plongeant dans un sommeil profond. Les éclairs lumineux avaient malheureusement attiré l’attention des regards, une autre tour nous contacta via le communicateur du tableau de bord. J’appuyais sur un bouton pour couper le son un instant.

      - Ella, range ton sabre, prend son blaster et tient le en joue.

    J’activais de nouveau les communications alors qu’elle s’exécutais. Je reconnaissais la langage des Séloniens. On nous demandais si tout allait bien. Je prenais un instant pour me concentrer sur ma voie, faisant en sorte de la faire ressembler le plus possible à celle d’un Séloniens. Je m’inspirais des membres Hunchuzuc que j’avais rencontré jusqu’à présent. Ma capacité d’adaptation Lorrdienne était d’un grand secours.

      - Oui tout va bien. C’est juste une diode lumineuse qui à sautée. Ca nous a surpris mais tout es en ordre ici.

      - Très bien. On vous envoi un technicien pour la remplacer.

      - Bonne idée. Merci. La communication fut interrompu. Je coupais à nouveau le son. Et mince…

      - Qu’est ce qu’on va faire ?

      - Rien pour l’instant. On verra plus tard. D’abord, on s’occupe de lui.

      - Qu’est ce que vous allez me faire ?

      - Ne t’en fais pas, nous ne te ferons aucun mal si tu restes tranquille.

    Je m’approchais de lui et posait une main sur son front.

      - Qu’est ce que vous faite ?

    Il semblait paniqué, mais je ne me laissais pas distraire par ses paroles. Je me plongeais dans la Force, comme je l’avais déjà fait plus tôt avec l’espion. Je cherchais dans ses souvenirs. Peut être avait il vu des choses. Il était peut être au courant. Mais je me rendais compte que pratiquer la psychométrie sur un esprit agité et d’autant plus difficile. Voir impossible. Je ne maitrisé pas assez bien cet art pour m’en sortir. Tout ce que je ressentais c’était sa peur. Et à travers elle, ce que j’arrivais à glaner n’était pas très utile. La seule chose qui retint mon attention était son questionnement quant à l’arrivé de tous ces soldats. Notamment autour d’une zone de la mine. C’était un bon début. Je savais par où chercher. Je retirais ma main de son front et reculais. Toujours autant perturbé par l’utilisation de ce pouvoir…

      - Qu’est ce que vous m’avez fait ?!

    Ella tira sur le Séloniens. Le laser le percuta de plein fouet et le fit tomber à la renverse. Je me retournais vers elle, une expression d’incompréhension sur le visage.

      - Quoi ? Le blaster avait un mode paralysant…

    Je soufflais un bon coup, rassuré. Et un peu honteux d’avoir pu penser qu’elle aurait pu le tuer…

      - Viens. Il y a une zone mieux gardée que les autres. Ce garde se demandait pourquoi. Ça vaut le coup d’aller voir ce qui s’y cache et pourquoi il y a tant de monde pour le garder.

    Nous approchions d’un des fenêtres pour avoir une meilleurs vue sur le site. Un peu plus loin, un hangar semblait particulièrement bien surveillé. Ce devait être là que se trouvait les explosifs et les vaisseaux.

      - Comment va-t-on faire pour entrer à l’intérieur ? Il y a des gardes sur le toit, au sol, surement à l’intérieur… Et il y a deux tours de guet qui encerclent le bâtiment…

      - Laisse moi chercher. On peu peut être trouver une entrée en cherchant dans les plans. Il devrait y en avoir ici.

    Je cherchais donc dans l’ordinateur du poste de contrôle. Il devait bien y avoir quelque chose quelque part. Je projetais les plans de la mine sur l’holoprojecteur.

      - Ici. C’est le hangar. Ella montrait l’emplacement du bâtiment. Je zoomais pour se concentrer dessus. Il y a deux étages. Rien n’indique si il y a des gardes à l’intérieur… Ni si les preuves y sont.

      - Où sont les entrées ?

      - Il y en a quatre. En comptant les deux à l’avant, celle derrière et l’ouverture dans le toit. Mais sans compter une entrée pour les vaisseaux. Ah ! Non, attend. Il y en a une autre, en dessous.

      - Un tunnel ? Ou mène-t-il ? Je dézoomais pour essayer de suivre notre point d’entrée.

      - Là ! C’est une des mines où ils extraient les minerais. Regarde. Elle se dirigea vers une fenêtre. On peut la voir d’ici.

      - Parfait. Mettons nous en chemin.


    Dashel - Utilisation de la Force :

    Pouvoirs de la Force :
    • Traction
    • Psychométrie [ Latent ]

    Formes de combat :
    • K’thri [ Eveillé ]
    • Soresu [ Latent ]


    Ella - Utilisation de la Force :

    Pouvoirs de la Force :
    • Persuasion

    Formes de combat :
    • Soresu [ Latent ]
    • Shii Cho [ Latent ]
    #38522
    Image


    Rejoindre la mine avait été délicat. Nous avancions dans l’ombre, suivant avec attention les mouvements des Séloniens. Encapuchonné, les simples ouvriers ne prêtaient pas particulièrement attention à nos mouvements. D’autant plus avec notre esprit plongé dans la Force. Je restais concentré, je pouvais sentir le courant de pouvoir me traverser et me recouvrir. Le voile qui nous caché nous permettait d’avancer plus facilement. On pouvait nous voir, mais personne ne semblait particulièrement nous prêter attention. Le tout impliquait surtout de ne pas se faire voir par les gardes plus méfiants. Et cela semblait fonctionner. Même pour Ella qui avançait avec plus de difficulté.

      - Reste concentrée. Tu dois maintenir ton lien dans la Force. Visualise la, et redirige là tout autour de toi. Imagine toi protégé par une cape faite de miroir. Le principe de se pouvoir consiste à détourner la lumière et te rendre invisible aux yeux des non entrainés.

    Ainsi nous avions réussi à progresser vers la mine, bien moins gardée que ne l’était le hangar. Tout en avançant, je suivais avec attention les communications des gardes. J’avais emporté avec moi un comlink. Ils ne tarderaient pas à découvrir les trois Séloniens assommés. Je préférais savoir quand ce serait le cas. Mais pour l’instant tout était calme, et plus nous nous enfoncions dans le tunnel, plus les bruits de la mine se faisaient lointain. Je retirai enfin ma capuche, profitant de cette instant de calme.

      - Eh bien… Je n’avais plus fait ce genre de chose depuis bien longtemps…

      - Ah bon ? Et la prison de Dathomir ?

      - Ce n’était pas pareil. Je l’ai fait pour moi. J’avais une promesse à tenir. Je suis heureux de t’avoir trouvé. Mais je le faisais à des fins personnelles. Ici, nous sommes là pour le plus grand bien. C’est une mission officielle pour l’ordre Jedi. La dernière fois que j’ai fait ce genre de chose c’était pendant la guerre des clones. J’avais oublié ce sentiment…

      - Un bon sentiment ?

      - Oh oui. Je souriais à ma Padawan. C’est ma place. Ca aurait toujours dû l’être. Je suis un Jedi.

      - Comment as tu su ? Je veux dire… Quand as tu été sur que tu étais fait pour être Jedi ?

      - Hum… Je n’ai pas vraiment eu le choix à vrai dire. A l’époque de l’ancienne république les Jedi parcouraient la galaxie à la recherche de jeunes sensibles à la Force. Quand ils trouvaient un enfant, il était séparé de sa famille et intégrait l’ordre. J’ai commencé ma formation bien plus tôt que toi. Les Jedi sont devenus ma nouvelle famille. L’attachement était bien moins vu à l’époque. Je n’avais donc que les Jedi et mon Maître. Elle est devenue une seconde mère pour moi. J’étais un Jedi et ils nous apprennent que ce ne peut être autrement. On nous donne un but, des idéaux, une cause. Pourquoi cette question ?

      - Je ne sais pas trop… Je comprends cette cause. La lutte pour le bien et la lumière. Après mes débuts sur Dathomir j’adhère à cette cause… Mais…

      - Oui ?

      - Je comprends le rôle des Jedi. Je suis contente d’avoir été choisie. Mais je considère plus Merar, Feran, Aslan et toi comme ma famille que l’ordre Jedi…

      - Tu n’as pas toujours été une Jedi, tu as vu d’autre chose. Il n’y a rien de mal à ça. L’ordre a beaucoup changé. Il n’y a rien de mal à ça Ella. Je ne te demande pas de changer du jour au lendemain. Etre Jedi est un parcours long qui demande beaucoup de sacrifice. Moi même j’ai rejeté l’ordre longtemps. Avec le temps et l’entrainement, tu verras peut être les choses autrement. Tout ce que je peux faire c’est t’aider à trouver ta place. Je vais te former et t’enseigner tout ce que m’ont appris mes Maîtres. Mais cela n’implique pas de rejeter nos amis. Mais je dois te mettre en garde. Il n’y a rien de mal à aimer. En tant que Jedi nous apprenons la compassion. Un amour inconditionnel et désintéressé. Mais l’attachement peut mener à la jalousie, soit la peur que quelqu’un ou quelque chose nous soit arraché. L’attachement est le chemin vers la souffrance parce que le changement est inévitable. En tant que Jedi, nous devons accepté ce changement, être en paix avec.

      - Mais comment faire la différence entre l’amour et l’attachement ?

      - Les Jedi sont entraînés à lâcher prise. Nous ne sommes pas censés former d’attachement. Mais nous sommes encouragés à aimer. En fait, nous apprenons à aimer toute chose de ce monde : même nos ennemis. Mais l’attachement, contrairement à l’amour, mène à la jalousie, qui mène à la cupidité, une source de douleur et de souffrance pour tout le monde. Je comprends que la ligne entre les deux soient difficiles à trouver. Elle l’est pour nous tous. Le côté lumineux de la Force aide à trouver cette voie. Avec elle, on peut être heureux grâce à la compassion, en aidant les autres, en ne pensant pas à nous-même… Cela procure une joie que nous ne pouvons pas obtenir autrement. Être égoïste, suivre ses plaisirs, toujours se divertir avec plaisir, et chercher des possessions matérielles pour se satisfaire… Cela ne mène pas au bonheur. Tu obtiendra enfin tout ce que tu veux mais tu sera misérable, car il n'y a rien à la fin de cette route.

      - Je vois… Ce n’est pas si évidant que ça…

      - Oui… Les meilleurs Jedi, quand bien même, ils pouvaient croire en ce précepte, ont sombré. C’est une chose de le comprendre, s’en est une autre de le savoir. C’est pour ça que je suis là. Je pense que tout commence avec toi. Tu dois avoir confiance. En toi, mais aussi en la Force et ce qui t’entoure. Tu n’es jamais seule sur ce chemin. Ne doute pas. Alors tu pourras aimer les choses pour ce qu’elles sont, pour ce qu’elles ont à t’offrir, sans conditions aucunes. Et non pas pour ce que tu désires d’elles ou pour satisfaire tes peurs. Nous sommes tous différents, tous changeant, avec nos bons et nos mauvais côtés. Il faut l’accepter tout simplement. Et ça commence par toi. Mais la lumière t’aide sur ce chemin et je veux t’aider à la trouver. Tiens… Le chemin est bloqué…

    Nous nous arrêtions devant un cul de sac. Apparement le tunnel s’était effondré. Je comprenais mieux pourquoi nous n’avions toujours pas croisé de gardes. Il allait falloir dégager la voie. Il n’y avait pas de meilleure moment pour guider Ella. Philosophé était bien, pratiquer aussi. Je me tournais vers elle en souriant.

      - Il va falloir pousser cette grosse pierre. Je veux que tu le fasses.

      - Moi ? Mais je n’ai jamais soulevé une pierre de cette taille là…

      - Ne t’en fais pas. Tu en es capables. Ai confiance en toi.

    Je m’agenouillai à côté d’elle, prenant le temps de lui expliquer ce que j’attendais.

      - Ferme les yeux Ella. Concentre toi. Sens la Force te traverser. Elle est comme un fleuve tranquille, apaisant. Plonge toi dedans, laisse la t’emporter et te guider. N’essaie pas de la dominer. Elle est ton alliée. Fais un avec elle. Le doute n’est pas permis. Il ne s’agit pas d’essayer. Visualise la pierre devant toi. Laisse la Force guider ta main, s’enrouler autour de la pierre et déplace la.

    Devant nous, le rocher commença à bouger. Il tremblait, se soulevant légèrement du sol.

      - Oui continue. C’est bien !

    Mais la pierre retomba. Ella ouvrit les yeux, chancelante, de la sueur perlant sur son front.

      - Je n’y arrive pas… Elle est trop grande…

      - Recommence. Tu dois persévérer. Ne juge pas les choses sur leur taille. J’ai connu un Jedi, pas plus haut que ça. Il était le plus grand Maître que je n’ai jamais connu. Regarde Ikrit et ce don’t il est capable. La taille importe peu. Ton allié est la Force, et c’est une alliée puissante. Son énergie lumineuse nous entoure et nous lie. Tu dois la ressentir. Tu dois sentir la Force auto de toi, là, entre toi, moi, ce scarabée, la pierre, les Séloniens à la surface, les Corelliens, partout. Recommence.

    Elle s’exécuta. Elle ferma les yeux, leva une main vers la pierre et chercha se lien subtil avec la Force. Je pouvais la sentir affluer, s’enrouler autour d’elle, créer un lien invisible entre elle et la pierre. Alors elle se souleva, toujours tremblante, certes, mais plus haut que précédemment. Lentement, mais surement, le rocher se déplaça sur le côté, libérant le voie. Ella ouvrit de nouveau les yeux, satisfaite d’elle même. Un sourire illuminait son visage.

      - Bravo. Alors comment te sens tu ?

      - Fatiguée… Mais étrangement bien… Apaisée…

    Je me levais tout en riant. J’étais fier de ma Padawan. Elle était sur la bonne voie.

      - Allez, continuons.

    Le reste du trajet se fit en silence. Il ne nous restez pas beaucoup de mètres à parcourir. Je pouvais voir l’entrée du hangar. Et aucun garde. Après tout, pourquoi surveiller une entrée condamnée ? Mais il fallait rester discret et attentif. J’ouvrais la porte pour jeter un coup d’oeil à l’intérieur. Les soldats semblaient s’agiter. Alors le comlink se déchaina. Nous ne devions plus capter dans le tunnel. Mais maintenant, la communication avait repris.

      - Vous avez trouvé quelque chose ?

      - Non. On les cherche toujours.

      - Ils ne doivent pas être loin. Restez prudent. Ne laissez personne entrer dans le hangar. Tout le monde surveille les portes d’accès. Si qui que ce soit approche mettez le en joue.

      - bien reçu.

    Ils avaient dû trouver les corps. C’était parfait. Tous les gardes avaient les yeux rivés sur les entrées. Personne ne prenait attention à cette porte. Même à l’intérieur du hangar, la moitié des gardes présents sortaient pour aider à nous chercher. Les autres avaient leur blaster en direction des portes. Ella derrière moi, nous faufiler à l’intérieur était un jeu d’enfant. A pas de loup, nous avancions, montant à l’étage, là où les vaisseaux se trouvaient.

    Il n’y avait pas grand monde ici. Deux soldats surveillaient la porte magnétique réservée au vaisseau. Leur attention était détournée de nous. Je prenais un instant pour observer les lieux. Les vaisseaux étaient bien là. C’était ceux qui m’avaient été décrit. Mais où étaient les explosifs ?

      - Là. Regarde !

    Bingo ! Un arsenal de bombes, livrées en pièces détachées nous attendait. Je faisais signe à ma Padawan de me suivre, avancent discrètement jusqu’à nos preuves.

      - Qu’est ce qu’on va faire ?

      - Avec toute l’agitation dehors on n’arrivera jamais à partir sans être vu. Il va falloir improviser. On devrait tout pouvoir charger dans un vaisseau. Celui là est assez proche. Prend tout ce que tu peux et met le dedans.

    Quelques minutes plus tard le vaisseau était rempli d’explosif prêt à être livré à la Reine. Mais encore fallait il pouvoir s’échapper. J’avais une idée. Il fallait essayer… Je tentais de me souvenir du nom de la Sélonienne que j’avais empêché de contacter la ligue. Elle s’appelait Vissica. Quel était le son de sa voix… Je m’en rappelais à peu prêt. Je modulai donc ma propre voix et contactai les gardes via leur comlink.

      - Ici Vissica. Je suis dans le hangar. Il faut déplacer le matériel stocké. Les intrus ne doivent pas mettre la main dessus.

      - Vissica ? Nous ne savions pas que vous veniez…

      - Je suis venu dès que j’ai appris la situation ici. Nous ne devons pas trainer. Il ne faut prendre aucun risque. Ouvrez la porte magnétique pour que je parte avec le matériel.

      - Vous… Vous êtes sur ? Nous n’avons reçu aucun ordre des…

      - Ne me contredisez pas. Je suis votre supérieur et je vous ai donné un ordre.

      - Oui Madame… Ouvrez les portes.

    Alors je fis décoller le vaisseau Sélonien, m’envolant vers la salle du conseil où se trouvait Matarmenno et la Reine.


    Dashel - Utilisation de la Force :

    Pouvoirs de la Force :
    • Voile


    Ella - Utilisation de la Force :

    Pouvoirs de la Force :
    • Voile
    • Télékinésie
    #38523
    Image


      - Maître Matarmenno ? Vous me recevez ?

    Je contactais le maitre via son comlink. Avec un peu de chance le conseil se tenait encore. Il fallait que je puisse amener ces preuves immédiatement. Nous n’avions pas le temps d’attendre. Les Overdeens allaient finir par comprendre ce qui se passait. Nous devions agir les premiers. Nous avions les preuves et l’espion. Tout était là. Mais il fallait que je puisse rencontrer le Reine.

      - Oui. Que se passe-t-il ?

      - Où en est la réunion ?

      - La séance est sur le point de finir. Et il ne s’est pas passé grand chose. Aucune décision n’a été prise. La Reine ne rencontrera pas Jim Antilles et la république ou les Dralls. Et l’ingérence Jedi a été plutôt mal accueilli…

      - Il faut que vous retardeiez la fin de la séance. Faites venir l’espion au plus vite. J’ai les preuves. Il faut que vous trouviez un moyen de la faire nous écouter.

      - Très bien. Je préviens Dracmus. Elle vous attendra à l’entrée du palais.

    Je poussais les moteurs du vaisseau à leur maximum, filant au dessus de la ville souterraine. Je pouvais voir le vaisseau grandir à mesure que nous approchions. En arrivant à proximité de l’entrée, je pu apercevoir notre Hôte qui m’indiquait le chemin à suivre pour atterrir. Elle était accompagnée de guerrière du clan. Le vaisseau se posa en douceur. Je sautais à l’extérieur pour les rejoindre, Ella derrière moi.

      - Bonjour Dracmus. Matarmenno a-t-il réussi à retenir le conseil ?

      - Oui. Il a su se montrer convainquant. Alors les Overdeens travaillent avec la ligue humaine ?

      - Oui. L’espion est il là ?

      - Oui. Il est arrivé et attend à l’intérieur. Mais des guerrières Overdeens sont arrivées aussi.

      - Elles ont dû découvrir que j’avais volé leur vaisseau.

      - Ne vous en faites pas, elles sont dans la salle du conseil. Mes guerrières surveilleront les preuves. Allons y.

      - Merci.

    Nous la suivions donc à travers le palais de la Reine. Taillé à même la pierre, le temple était assez simple et pourtant somptueusement ouvragé. Cette alliance entre la technologie et la roche était remarquable. Je n’y ressentais pas la froideur comme on aurait pu le penser. Une sensation de chaleur émanait du palais. Dracmus semblait le connaitre comme sa poche. Elle nous amena rapidement à la salle du conseil.

    La salle était remplie. Au fond, sur un trône de pierre, une Sélonienne deux fois plus large et grande que le reste de son peuple présidait. Atour de la salle, de plus petit siège accueillait ce que je compris être les matriarches. Je reconnaissais la chef des Hunchuzuc. Je me demandais qui dirigeait les Overdeens. En retrait, une assemblé de guerrières et autres conseillers attendaient. Au centre, Matarmenno se tenait à côté de l’Espion. Un peu plus loin je reconnaissais plusieurs femmes présente à la réunion que j’avais espionnées. Elles semblaient particulièrement agitées. Le Jedi était calme lui et rassurait l’espion. En me voyant il s’avança.

      - Votre majesté. Voici l’homme dont je vous ai parlé. Dashel Nelievar. Et Ella Tulan, son apprentie.

    Nous nous inclinions devant leur reine.

      - Votre majesté. C’est un honneur.

      - Vous êtes donc celui qui cause tout ces tracas dans notre ville. Nous n’avons rien contre vous, ni la république. Mais j’espère que vous avez conscience que vos agissements ne sont pas sans conséquences. Ce dont nous accuse Maître Matarmenno est grave, Jedi.

      - Si je peux votre altesse. Nous ne vous accusons pas. Et notre but n’a jamais été de vous déstabiliser. Nous sommes bien au courant de la situation sur Corellia. Nous venons en ami et en tant qu’allier de la République, dont le système Corellien fait encore parti. Mais ce qui était une visite diplomatique dans le but de vous rencontrer a pris une tournure inattendue.

      - Maitre Matarmenno nous a accusé de traitrise.

      - Non votre majesté. Pas vous. Mais les membres du clan des Overdeens.

      - Mensonge ! Une des Matriarches se leva pour protester, les guerrières en profitant pour faire de même.

      - Du calme ! Laissez le finir. J’ai accepté d’écouter. Mais Jedi, sachez que ces accusions, si ils sont infondés, ne resterons pas impunies.

      - Merci. Tout d’abord. Je tiens à préciser que la matriarche des Overdeens n’est pas impliquées. Les membres de son clan ont agi dans son dos. Quand nous sommes arrivés dans votre ville nous avons été attaqué. Sans le renfort de Dracmus nous ne serions surement pas là. Mais pourquoi attaquer de simple envoyé diplomatique si vous n’aviez rien à cacher ? J’ai donc enquêté et j’ai découvert que les guerrières ici présentes nous espionnaient depuis notre arrivé, et s’étaient alliés à la ligue humaine et leur avaient fourni les bombes et les transports pour les attentats de la surface.

      - C’est faux !

      - Mais, je faisais comme si je n’avais pas été interrompu, nous avions encore deux problèmes à régler. Qui était cet espion et où trouver une preuve ? Le Sélonien qui se tient à côté de Maître Matarmenno est cet espion. Il pourra attester mon histoire. C’est lui qui nous a dit où trouver les preuves, dans une mine du clan Overdeen. Et j’ai trouvé ces preuves. Dehors, dans un vaisseau appartenant aux Overdeens, vous trouverez des composants identiques à ceux utilisés pour fabriquer les bombes de la ligue.

    La reine se tourna vers une de ses guerrières et lui demanda d’aller inspecter le vaisseau. Elle demanda aussi à l’espion d’avancer et de confirmer mon histoire. Ce qu’il fit. Une fois qu’il eut terminé je reprenais la parole.

      - Votre majesté. Tout le clan des Overdeens n’est pas à blâmer. Seuls certains de ses membres ont menti. Seuls eux devraient être inquiétés. Je sais ce que représente la vérité à vos yeux. Je ne suis pas Sélonien, mais je n’ai pas menti.

    La guerrière de la reine revint rapidement. Elle se dirigea vers la reine et chuchota à son oreille. Son visage était fermé. De toute évidence la nouvelle avait eut son effet. Elle se leva et se tourna vers moi.

      - Maîtres Jedi. Merci pour avoir apporté ces éléments à ma connaissance. Il s’agit d’une affaire de la plus grande importance et j’y accorderai toute l’attention qu’il faudra. Mais je vais vous demander de nous laisser. Cette affaire doit être réglée entre Séloniens.

      - Très bien votre altesse.

    Matarmenno, Ella et moi furent congédiés. En sortant je pouvais sentir la tension palpable dans la salle. De toute évidence les décisions qui allaient être prises ne seraient pas facile. Mais nous devions les laisser décider seul. J’avais apporté tout ce que je pouvais pour qu’ils fassent un choix. Je devais maintenant m’y plier.
    #38524
    Image


    Nous attendions en dehors de la salle du conseil. Cela commençait à être long. La tension se faisait un peu plus ressentir à chaque minute s’écoulant. Ella faisait les cents pas. Matarmenno et moi attendions patiemment, en silence. Mais je n’arrivais pas à rester calme pour autant. Je n’avais aucune idée de ce qui se passait à l’intérieur… Jusqu’à ce qu’enfin les portes s’ouvrent en grand.

    Les premiers à sortir furent le groupe de guerrière Overdeens. Elles étaient toutes menottés en encerclés par la garde royale. Alors les délégations des clans et les matriarches sortirent. Mais personnes ne s’arrêta devant nous jusqu’à ce que vienne Dracmus.

      - Eh bien… Ca n’a pas été facile… Mais la Reine va vous recevoir à présent. Allez la rejoindre.

      - Que s’est il passé ?

      - La reine vous expliquera.

    Nous rentrions donc dans la salle. Il ne restait plus que la reine et quelques gardes. C’était bien calme. Et elle semblait épuisée. Elle nous fit signe d’avancer et sourit pour masquer sa fatigue.

      - Je tiens à vous remercier Jedi. J’aurais préféré que nous n’en arrivions pas là. Mais vous nous avez rendu un grand service. Nous vous serons toujours reconnaissant. Vous êtes les bienvenu parmi nous. Considérez vous comme nos invités.

      - Merci votre altesse. J’en conclu que vous avez pris une décision concernant les Overdeens ?

      - Oui. Nous ne pouvons tolérer le mensonge dans cette assemblée. Les responsables de ces crimes envers le peuple Corellien seront jugé et punis. La Matriarche quant à elle devra subir les conséquences des actions de ses membres. Elle est responsable des actions de son clan. Elle aurait dû être au courant et nous avertir. Pour sauver son clan, elle a choisi de s’allier avec les Hunchuzuc. Les Sarcorians les ont suivis. Ils ont signés une alliance. Ils étaient tenu de l’honorer. J’imagine que vous devez être satisfait Jedi.

      - Cela veut dire que vous allez rencontrer Jim Antilles et la république ?

      - Oui. Une décision a été prise. Seul les Absolutists se sont opposés à ce choix.

      - Je pensais que vous deviez tous être d’accord pour prendre une décision.

      - Dracmus a été particulièrement convaincante. Elle nous a convaincu. Je suis presque certaine que ce sont les Absolutists qui vous ont attaqués le jour de votre arrivée. Ils ont à coeur le bien des Séloniens. Mais leur envie d’indépendance les rends dangereux. Toujours est il que pour refuser ces accusions, ils ont du accepter de se joindre aux autres clans. Malgré leur réticence bien visible…

      - Je vois. Merci beaucoup votre altesse. Je suis persuadé que c’était la bonne chose à faire. Corellia a plus besoin que jamais d’un front unis. Si les Séloniens, les Dralls et les Humains travaillent ensemble, la ligue pourra enfin être écartée et la paix retrouvée.

      - Je l’espère en effet. Maintenant veuillez me laisser. Je prendrais contact avec Jim Antilles pour lui faire savoir que je le rencontrerai. J’enverrai un message aux Dralls également. Restez parmi nous autant que vous le souhaiterez.

      - Au revoir votre Altesse.



    #38604
    Les négociations du côté des Séloniens n'avaient pas été de tout repos. Concilier des espèces possédant toutes leur propre culture et leur mode de vie n'était pas chose aisée, surtout quand elles ne pouvaient que difficilement se faire confiance... Pourtant Dashel prouva que rien n'était impossible pour l'Ordre Jedi et que tant qu'il subsistait une volonté de communiquer, tout était possible. La Reine accorda donc sa confiance au jeune Jedi et accepta de prendre part aux négociations, un siège de plus à la table de Jim Antilles serait pris. Si les Jedi continuaient sur leur lancée, les autres sièges ne tarderaient pas à être pris eux aussi. Ce n'était pas seulement un acte de paix qui avait eu lieu aujourd'hui, mais bel et bien un acte de confiance à l'égard d'un Ordre Jedi qui souffrait encore, hélas, d'une bien mauvaise réputation auprès de Corellia. Les Séloniens, du moins quasi tous, voyaient à présent les Jedi comme des amis. Quand à l'Ordre Vert autrefois martyrisé par Gwindor Morellion, il reprenait confiance en son Ordre parent, se rendant compte que le départ du Jedi Noir avait marqué un tournant pour l'Ordre tout entier.

    Oblitus reliquia

    Bien que le forum ait fermé. Varok voici l'[…]

    DC Earth RPG [Partenaire]

    <a href="https://www.pcalions.com/"&g[…]

    [url=https://domostroy.kz/]Domostroy.kz [/url] - […]