L'Astre Tyran

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Orbitant autour de la planète des Hutts, Nal Hutta, Nar Shaddaa est le spatioport du monde Hutt, connu dans toute la galaxie pour ses immenses gratte-ciels, ses mécaniciens spatiaux réputés, mais aussi pour sa fréquentation douteuse, composée de tout ce que le secteur compte de hors-la-loi. Surnommée la Lune des Contrebandiers, Nar Shaddaa est effectivement une plate-forme active pour la contrebande dans les bordures Médiane et Extérieure.
Gouvernement : Hutts
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By Kaal
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Les travaux dans la boutique avançaient lentement. Depuis cette acquisition, nous avions pu commencer sa rénovation. D’abord en nettoyant. C’était le plus simple. Ce que nous pouvions faire tous les deux. Les quelques crédits que nous avions en poche nous avez permis d’acheter le stricte minimum pour nettoyer en profondeur ce taudis. Ca avait été long. Mais nous allions pouvoir attaquer la destruction d’une bonne partie du local pour reconstruire par dessus. Détruire, ça aussi nous en étions capable. Entre mes bras en duracier et la force du Dowutin, ce n’était pas trop un problème. Le problème, allait être la reconstruction. Nous n’avions ni le matériel, ni les crédits pour en acheter. Nous étions ruiné à dire vrai. La boutique, c’était une chose. Mais je ne savais même pas comment j’allais m’y prendre pour entretenir mon propre corps. Oui, ce corps avaient de nombreux avantages, mais il coutait cher. Sans compter que nous avions un vaisseau à entretenir également.

    - Dis Grifingr. On a nettoyé, maintenant on fait de la place. Super. J’avoue même que je peux comprendre pourquoi tu voulais cet endroit. Mais avec quoi on va payer ? Tu y a pensé ?

    - T’inquiète Kaal. Je peux faire la plupart des travaux moi même.

    - Ça je le sais. Mais avec quoi tu vas les faire ces travaux ? On a aucun matériel, on a à peine les outils nécessaires. Je sais que tu aimes agir sur des coups de tête mais là…

    - C’est bon Kaal. Imagine ce que ça va donner une fois fini. Ca pourrait être une bonne opportunité pour nous deux.

    - On ne deviendra pas riche du jour au lendemain…

    - Il faut bien commencer quelque part. Ne sois pas comme ça Kaal.

Je m’arrêtai de briser le faux bois de l’ancien comptoir de la boutique et me redressai. J’aurais dû être trompé de sueur. J’aurais dû avoir mal un peu partout même. Les courbatures auraient dû ralentir mon travail. Pourtant je ne ressentais rien d’autre que de la fatigue mentale. C’était la seule chose qui me ralentissait. Depuis que j’avais un nouveau corps, je ne ressentais plus la fatigue si je continuais de m’alimenter. C’était un peu mon carburant qui faisait circuler correctement tout ce dont j’avais besoin dans mes organes d’origines et synthétiques également. Mais mes muscles de métal ne ressentait plus la fatigue et le travail acharné. Je me demandais même si je pouvais ressentir de la douleur tout court. J’avais déjà eu mal dans ce corps. Mais je ne savais pas si cela faisait parti de ses fonctions, ou si mon esprit me jouait des tours, imaginant cette douleur de part ma vie passée.

    - Hey Kaal ! T’es parti où ? Tu vas bien mon pote ?

    - Désolé. J’étais dans mes pensées. Je vais m’arrêter là Grif.

    - Hein ? Mais on a encore du travail.

    - T’inquiète pas. Je n’abandonne pas. J’ai juste l’impression que je serais plus utile ailleurs. Tu peux te charger de ça sans moi. Je vais essayer de nous trouver quelques crédits. Ca te va ?

    - Tu n’as peut être pas tord… Bon. Je te fais confiance. Tiens moi au courant. Moi je continue ici.

    - Ca marche.

Je laissais donc mon ami terminé ce qu’il avait commencé. Ca me faisait du bien de sortir de ce taudis pour m’aérer. Si on pouvait réellement le faire des les bas fonds de Nar Shaddaa… Et puis il était déjà tard. J’avais quasiment rien mangé ce midi. Le soleil commençait à décliner. Mon ventre devenu incapable de gargouiller, m’indiquait pourtant que j’avais besoin de me nourrir. Des endroits où manger et trouver des crédits il y en avait des milliers sur la planète. Les cantina n’étaient pas ce qu’il manquait à Nar Shaddaa. Et je savais exactement où j’avais envie d’aller.
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By Kaal
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L’avantage c’est que je n’avais pas à aller bien loin de Ko Hentota pour me rendre dans le bar en question. Il fallait simplement que je monte de quelques niveaux. La boutique de Grifingr n’était pas trop basse heureusement. C’était loin des niveaux supérieurs. Mais nous n’étions pas entouré des pires crapules et des dealers. Au moins, nous n’avions pas à craindre d’être sans cesse importunés par des voyous cherchant de quoi payer leur dose. Et nous étions suffisamment bas pour que personne ne nous voit comme des concurrents trop dangereux et nous étions suffisamment à l’abris des regards pour accueillir nos clients discrets. Mais le Dowutin n’avait certainement pas pensé à tout là aussi. Nous étions à l’abris pour l’instant. Si la boutique arrivait à prendre de l’ampleur, il allait falloir faire attention aux visites des hommes de main des syndicats criminels venus chercher leur part du commerce. Il allait falloir des crédits pour maintenir la sécurité sur le long terme. Et des crédits nous étions loin d’en avoir pour l’instant…

Mais la promenade était un bon endroit pour en trouver. Et notamment quand on connaissait la cantina des pentes glissantes. La promenade était un district assez intéressant. Le plus fastueux et le plus sécurisé. Surement grâce à la présence des Hutts. Ils s’étaient assurés que le district était un espace libre et dans lequel les conflits n’étaient pas tolérés. Ce qui avait rapidement permis à tous les mercenaires et autres bandits de la planète, d’en faire la place de choix pour y trouver des contrats sans risquer de prendre une balle dans le dos. C’était aussi un lieu idéal pour y établir son commerce et autres activités. C’est pourquoi on y trouvait de nombreux casino, bar et autre. Dont la cantina qui m’intéressait.

La pente glissante était à l’image de la promenade : haute en couleur. Tout semblait habillé de néons de différentes couleurs et de panneaux holographique. Se balader dans la promenade pouvait rapidement vous donner la migraine ou une crise d’épilepsie. Mais au moins vous pouviez discuter l’esprit tranquille, monter des cambriolages ou trouver une prostituée. Dans mon cas, j’espérais bien y trouver un contrat.

Pour l’heure, je n’avais aucune idée de ce que j’allais y trouver. Mais je savais déjà que je ne repartirai pas les mains vide. J’espérais simplement gagner suffisamment pour pouvoir payer une partie des travaux. De quoi manger aurait été pas mal aussi… J’entrais donc à l’intérieur en gardant l’esprit attentif. Tout le monde avait quelque chose à offrir ici. Ou plutôt à échanger. Moi c’était mes muscles en duracier. J’attendais d’eux leurs crédits. Mais pour l’heure j’allais débuter avec un verre. Je m’accoudais donc au bar, gardant un oeil sur les personnes présentes.

    - Un verre de Brandy pour moi.

Le serveur m’apporta le verre remplit de liquide brun. J’aimais toujours le gout de cette boisson. Malheureusement depuis que mes organes avaient été remplacés par des prothèses cybernétiques, je n’avais plus la même sensibilité à l’alcool. Je pouvais toujours en sentir les effets. Mais il m’en fallait des quantités bien plus grande. On m’avait dis que c’était un avantage. Je le voyait comme un inconvénient. Mais je reconnaissais que dans certaine situation cela avait son utilité. Comme lorsqu’on jouait au carte avec un équipage pirate qui pensait que vous étiez soul. Ca rapportait beaucoup. Ca permettait aussi de repousser les avances de prostituées qui vous abordez en espérant utiliser l’alcool à leur avantage.

    - Tu veux passer un bon moment mon beau ?

    - A moins que tu ais des crédits à me faire gagner, je n’en ai pas pour toi.

    - Un beau mercenaire comme toi ? Aucun crédit pour t’aérer l’esprit ?

    - Pas pour toi en tout cas.

    - Dotkohu.

Et la Nautolan s’en alla aussi rapidement qu’elle était arrivée. Il était temps de se mettre à la recherche d’un contrat. Mais il semblait que tout le monde avait décidé de m’interrompre aujourd’hui.

    - A court de crédit ?

ImageJe me tournais vers la voix féminine sur ma gauche. Une Twi’lek à la peau verte, zébrée de lignes plus foncées m’observait. Elle était belle, et avait un sourire d’ange et pourtant quelque chose dans son sourire me rendait nerveux. J’avais la sensation qu’elle était plus dangereuse que son apparence le laisser penser. Ses deux gardes du corps baraqués allaient en ce sens. Il y avait cependant quelque chose d’intrigant dans son regard presque envoutant.

    - Au moins tes gorilles n’auront pas grand chose à me voler si ils s’en prennent à moi.

    - Ne t’en fais pas. Je ne fais pas là dedans. Ta bourse ne risque rien.

    - Si ça ne te dérange pas, je vais essayer de la remplir un peu. Merci.

    - Qu’est ce que tu serais prêt à faire pour en gagner ?

    - Qu’est ce que tu as offrir ?

    - Contrairement à toi, mon compte se porte bien. Ce qu’il me manque c’est un des muscles.

    - Musclor et Bibundum ne sont pas suffisant ? Problèmes en dessous de la ceinture les gars ?

    - Oh eux ils ont les muscles. Mais ils sont dépourvu de matière grise. C’est pour ça que je les aime. Mais j’ai besoin de quelqu’un de plus… subtil.

    - En quoi ça consiste ?

    - Vois tu, je gère une entreprise très profitable. La fille que tu as si gentiment repoussée travail pour moi. Comme toutes les autres ici. Et quand je dis qu’elles travaillent pour moi, je veux dire par là qu’elles m’appartiennent.

    - Sympathique.

    - Je suis bien d’accord. Quoi qu’il en soit, une de mes filles a disparue. Quelle qu’en soit la raison, qu’elle ait fui, qu’elle ait été tuée ou enlevée, il y a une chose que je ne peux pas accepter. C’est qu’on m’enlève mes possessions.

    - Elle a peut être pris des vacances ? Je ne vois pas quel est le problème…

    - C’est une question de principe. Soit on m’a attaqué et je suis faible. Soit elle s’est enfuie et je suis incapable de les tenir en place. Que ce soit pour les autres ou pour mes filles la faiblesse n’est pas tolérée dans mon milieu. Surtout quand on est une femme.

    - Tu veux donc que je la retrouve… Et qu’est ce que je ferais si je la retrouve ?

    - Si elle s’est enfui, je m’occuperais d’en faire un exemple. Si elle a été tuée ou enlevée, je veux que tu fasses payer ceux qui l’ont attaqué. C’est plutôt simple et tu seras récompensé comme il se doit. Est ce que cela te convient ?

    - C’est dans mes cordes. Mais je vais avoir besoin d’en savoir plus. Qui est elle ? Où est ce qu’elle a été vu la dernière fois ?

    - Elle s’appelle Ranir. C’est une twi’lek à la peau mauve. C’était ici qu’elle a été vue la dernière fois. Son dernier client était un Trandoshan du nom de Li’krass. Je te conseil de commencer par là. Quand tu auras fini revient ici et demande Shanyr.
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By Kaal
#38843
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Shanyr s’en alla après notre discussion. J’étais à présent seul au comptoir et j’avais finalement trouvé ce pour quoi j’étais venu. Ca allait être interessant. J’accordais peu de confiance à la Twi’lek. Malgré ses charmes, quelque chose me disait qu’elle en disait moins que ce qu’elle savait réellement. Il y avait dans son personnage quelque chose qui m’intriguait. Cette question de principe qu’elle avait évoqué. Peu de personne s’attardait sur la disparition d’une prostituée. De mon point vue seule deux choses pouvaient expliquer sa réaction. Soit elle avait été une prostituée elle même et se souciait réellement du sort de son employé. Soit elle était après le pouvoir et dans ce cas, elle devait envoyer un message. Quoi qu’il en soit, si cela m’intriguait, j’avais un contrat et c’est ce qui importait le plus.

Je devais donc me concentrer sur la mission et la mener à bien. Nous avions besoin de ces crédits. Je devais commencer avec la pente glissante. C’était la dernière localisation connue de la fille. Et son dernier client était un certain Li’krass. J’activais donc mon cortex cérébrale et le datapad intégré qu’il contenait. Des images apparurent devant moi, comme si un holoprojecteur invisible à un autre oeil avait été mis en place. Je voyais défiler des informations dessus. Rechercher sur l’holonet un Trandoshan avec ce nom était un bon début. Et les informations arrivèrent rapidement. C’était un revendeur d’objet trouvé. Autrement dit, il faisait écouler les livraisons volées et autres marchandises des contrebandiers de Nar Shaddaa. Rien de bien étonnant pour l’instant. Mais il y avait quelque chose d’étrange dans ses comptes. Mon programme de slicing m’avait permis d’y avoir accès rapidement. Ce que je n’expliquais pas, c’était des sommes importantes qui arrivées sans raison valable. Il y avait des écarts entre ses stocks et ces montants. Il était temps de rendre visite à ce Li’krass. Je sortais donc de la cantina, me dirigeant vers les coordonnées de sa boutique qui était juste à l’extérieur de la promenade. Une communication Comlink se déclencha alors que j’étais en chemin.

    - Kaal ? Tu me reçois ?

    - Oui Grifingr. Qu’est ce qu’il y a ?

    - Rien de particulier. J’avance doucement. Je me demandais si tu avais trouvé quelque chose.

    - Oui. Un contrat pour une certaine Shanyr. Tu connais ?

    - Une receleuse il me semble. J’ai entendu parler d’elle une ou deux fois mais je ne l’ai jamais rencontré.

    - Hum… Elle est prête à me payer pour retrouver une de ses filles.

    - Je vois. La prostitution rapporte beaucoup. Tu sais combien elle noue payera ?

    - Pas encore. Il y a quelque chose de louche avec cette fille. On verra ce que ça va donner.

    - Tu penses qu’elle ne paiera pas ?

    - Si. C’est peut être le seul point sur lequel je lui fais confiance.

    - Te prends pas la tête alors. Accompli la mission.

    - Je dois te laisser. Je viens d’arriver à la boutique du dernier client de la fille qui a disparu.

    - Ca marche. Tiens moi au courant si tu as besoin d’aide.

La boutique était assez bien entretenue. C’était une obligation quand on était aussi proche de la promenade. Un lieu de choix. Rien ne l’obligeait à rendre de compte aux Hutts si il avait les moyens de se protéger. Et il pouvait accueillir tous les clients de la promenade. Un avantage pour moi. Si je sortais mes armes ici, personne ne m’en tiendrait rigueur. En tout cas pas les hutts. Et si je leur rendais un service, les potentiels protecteurs de ce Trandoshan n’aurait pas grand chose à faire contre nous. J’entrais donc à l’intérieur en m’assurant que mon Westar était bien disposé sous ma veste. Le harnais de poitrine que m’avait confectionné Grifingr était efficace. Il se portait comme un sac à dos, et il n’y avait pas de holster à proprement parlé fixé dessus. Cela évitait de repérer mes armes trop rapidement. Il avait remplacé les holsters par des aimants. Un sous chacune de mes aisselles et le dernier dans le dos. Mon blaster était accroché sur mon flanc gauche. Le trandoshan était derrière le comptoir. Il n’y avait pas d’autre client pour l’instant. Seul un. Mais à en juger par le regard qu’il m’avait lancé, il n’était pas là pour acheter, plutôt là pour empêcher les conflits.

    - Bonjour. Qu’est ssssssse que je peux faire pour vous ?

    - Bonjour, j’aimerai voir votre collection d’arme ?

    - On ne vend pas d’arme issssssi.

    - Oh allez, j’ai un amis qui vient régulièrement. Il m’a dit que si il y avait bien quelqu’un qui avait des petits trucs sympa dans le coin, c’était vous.

    - Qui est sssssssette amis ?

    - Il se fait appeler le manchot. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi… D’ailleurs, personne n’a jamais vraiment compris pourquoi. Il a ses deux bras vous voyez. Non. Moi j’ai une autre théorie. Il lui manque un truc… là… un peu plus bas… Mais bon. Je ne vais pas jugé hein. Et puis il parait qu’il existe des prothèses sympathique aujourd’hui. Des produits qui la feront ressembler à un p…

    - Je crois que j’ai compris ! Pas besssssoin d’en dire plusssssss. Veuillez me sssssuivre sssssss’il vous plait.

    - Merci. Merci, c’est gentil. Chouette boutique au passage. J’aime beaucoup la déco.

Le Trandoshan m’emmena dans l’arrière boutique pour me montrer sa collection. Je reconnaissais plusieurs objets de valeurs. En compagnie des pirates j’avais appris à reconnaitre ce qui pouvait rapporter et ce qui était de la pacotille. Et de la pacotille, il en avait en réserve. Mais il fallait bien reconnaitre que sa caisse d’armement en valait la peine. Des armes classiques en majorité. Mais deux trois belles trouvailles. Notamment un fusil d’assaut que j’appréciais tout particulièrement.

    - Woah ! C’est un Westar d’assaut M5 ? J’ai toujours voulu avoir un de ces trucs. Je peux ?

    - Déssssssolé, mais on ne joue pas avec la marchandissssssse. On ne sssssssait jamais à qui on a à faire.

    - Je comprends. Mais ça rendrait super bien sur moi ce truc là. Je suis sur que les filles en sont dingues. Allez ne faites pas cette tête. Je suis sur qu’un beau Transoshan riche comme vous ça doit attirer les nana. Non ? Bon ok… Vous savez, moi il y a cette fille. Une Nautolan. Elle est magnifique. J’aimerais bien l’impressionner. Mais le problème c’est qu’elle ne veut pas arrêter son travail juste pour mes beaux yeux… Elle s’appelle Ranir.

Je guettais les réactions de l’homme. Il était passablement agacé par tout ce que je pouvais raconter. Je l’aurais été moi aussi. Je ne pouvais pas l’en blâmer. Mais au moins cela lui tenait l’esprit occupé. A tel point qu’il avait totalement relâché son attitude et que chacune de ses expressions étaient maintenant involontaire. Comme des réflexes qu’ils ne pouvaient plus retenir. Et en entendant le nom de la prostitué il ne put camoufler sa réaction. Ce n’était pas celle d’un homme qui n’avait rien à ce reprocher. Ce qui suivit allait en ce sens.

    - Bon, vous me faites perdre mon temps. Sssssssortez. Maintenant ! Je dois m’occuper de la clientèle.

Son garde du corps entra dans la pièce, m’invitant à le suivre sans quoi il aurait essayé de me casser les jambes. J’aurais bien aimé lui montrer que ce n’était pas possible. Mais j’avais un autre plan en tête. Je sortais donc sans faire d’histoire.

    - Ok ok, désolé… Je ne voulais pas vous embêter.
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By Kaal
#38844
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J’étais dehors à nouveau. Je fis mine de partir, me dirigeant vers une petite ruelle longeant la boutique. D’un coup d’oeil je pouvais voir plusieurs point d’accroche pour me permettre de prendre de la hauteur. Mon corps mécanique se mit donc en marche les articulations puissantes me propulsèrent sur une rambarde. Je sautais ensuite sur un balcon et utilisait l’élan pour Fare trois pas sur un mur de brique avant de sauter plus en hauteur et d’agripper de mes mains robotique le rebord du toit. Je me hissais sans heurt au dessus de chez lui. Comme je l’avais imaginé, la boutique avait un système de surveillance. J’avais bien cru apercevoir des caméras cachées durant ma visite. Et le système était comme dans la plupart des cas, sur le toit. Mon bras arracha le panneau métallique sensé le protéger. Il y avait un port de contrôle. Ma peau synthétique disparu légèrement sur mon avant bras gauche, dévoila un petit câble que je tirai pour le brancher à la vidéo surveillance. Mon cyber cortex fit le reste, piratant les caméra. J’avais beau détester la Arkanian Cyber, je devais bien avouer que ses programmes étaient efficaces.

J’était donc à l’intérieur de la boutique. Cherchant mon nouvel ami. Apparement il avait fermé boutique. Ma présence et le nom de Ranir l’avait plus dérangé que cela n’aurait dû être le cas. Rapidement les caméra le retrouvèrent. Il était dans son bureau et je pouvais tout entendre. Tout du moins, je pouvais entendre ce qu’il disait.

    - …qu’il posssssssait des quessssssstions ! Ssssssss’était pas un client normal. Je crois qu’il ssssssait……………………. Sssssssssssi, il a parlé de Ranir. SSSSSSSSS’est bien elle non ? ………………… Bon qu’est sssssssse que je dois faire ? ………………… Rien ? Mais…. Et ssssssssssi il revient ? ……………………….. Bon sssssssang Daryl… Ssssssse n’est pas ssssssse qui était prévu… Sssssssss’il revient dans ma boutique, je le tue. Il raccrocha. Bon à rien… Il pourrait au moins m’envoyer un ou deux hommes en plusssssss. Hey ! Tu peux rouvrir la boutique.

J’avais vu juste. Il était temps de rendre une deuxième visite à Li’krass. Je débranchais le connecteur et le laissais se rembobiner dans mon bras avant que la peau ne recouvre à nouveau mes muscles en duracier. Je me relevais et me dirigeait vers la ruelle. C’était un peu haut pour me laisser tomber d’un coup. Mais le balcon ferait l’affaire. Je faisais un premier saut, éclatant une dalle sous le poids de mon armure. Puis je me laissais tomber en roulant au sol. Cette fois, je n’allais plus jouer les idiots. J’ouvrais la porte du commerce et entrer d’un pas rapide.

    - Salut, c’est encore moi.

    - Qu’est sssssssssse que vous faites là ! Toi, occupe toi de ssssssssson cas !

    - Viens là fils du Chutta.

Sonn garde du corps s’élança vers moi. C’était sans compter sur le module d’assimilation martiale qui était encore installé dans mon cortex cérébral. Mon corps bougea instinctivement. C’était comme si je pouvais voir se mouvements à l’avance. Le cortex analysait ses mouvements avant de répliquer. Primo détourner l’attention. Puis bloquer son coup en aveugle. Répliquer par croché sur joue gauche. Désorienter. Etourdi il va tenter d’assener un coup décisif. Parer du coude. Frapper au foie. Bloquer gauche puissante. Fragiliser mâchoire droite. Puis fracturer. Casser côtes déjà fêlées. Atteindre le plexus. Disloquer mâchoire entièrement. Coup de talon au diaphragme. En résumé. Oreille qui siffle, mâchoire cassée, trois côtés cassées, quatre fêlées, hémorragie du diaphragme. Récupération physique six semaines. Récupération psychologique entière six mois. Capacité à insulter : neutralisée.

J’envoyai dans son champ de vision, le premier objet de la boutique que je pouvais trouver. Il le repoussa d’une main et attaqua de l’autre. Mon avant bras droit arrêta net son poing. Mon autre bras frappa une première fois son abdomen. Il répliqua. De nouveau mon bras bloqua. Un second coup cette fois au menton enchainé d’un troisième au même endroit. Dans mon élan, je frappais encore, atteignant ses côtes. Je ne lui laissais plus le temps de réagir, cette fois par un uppercut. Puis un coup de pied retourné en plein dans le diaphragme. La brute recula sous le choc des mes améliorations métallique et s’effondra dans le comptoir de la boutique. Il était KO. Mais un second arriva de derrière la boutique. Ma main fut plus rapide. J’attrapais mon blaster et le pointait vers lui. Deux tirs de laser rouge filèrent dans la pièce. Un dans son torse, l’autre dans son épaule. Le Trandoshan était seul. Mais pas inoffensif. Il attrapa un fusil à pompe et tira. Je roulais au sol pour me réfugier derrière ses étagères. De la porcelaine vola en éclat. Dans un autre corps, j’aurais surement était blessé par les éclats. Mais ces dernières ne firent que rebondirent sur moi. Je me relevais, visait, tirait. Un seul rayon. Il traversa l’espace qui nous séparait et déchira son épaule droite. L’arme tomba au sol avec le revendeur. Je sautais par dessus le comptoir, pointant mon arme directement sur lui et posant un genoux sur son torse ensanglanté.

    - Plus un mouvement. Sinon c’est le bras entier que je t’arrache. Voilà, c’est ça. Je crois qu’on doit parler toi et moi.

Ma main libre l’attrapa et le souleva. Je le trainais dans l’arrière boutique, là où il m’avait montré ses armes. Je le poussai au sol, le laissant s’effondrer dans un rugissement de douleur. J’attrapais une chaise et la posais face à lui avant d’y prendre place.

    - Je crois qu’on a pas été très honnête l’un envers l’autre tout à l’heure… Je te pris de m’excuser. Mais j’avais besoin de savoir ce que tu savais. Et tu en sais plus que tu ne veux bien le dire. On va jouer à un petit jeu toi et moi. Je vais commencer. Je vais te dire une vérité sur moi, et tu vas faire pareille. Celui qui ment, perd un doigt. Ok ? Mais fait attention. Tu n’en as que six et j’en ai dix. Je te laisse deviner ce qui se passera si tu n’as plus de doigt. Bon on y va. Je ne suis pas venu pour acheter des armes. Je recherche quelqu’un. A ton tour.

    - Je ne vois pas de quoi tu parles !

Il y eu un tir de blaster. Et le Trandoshan avait un doigt en moins. Il hurla et commença à trembler.

    - Mauvaise réponse. Mais au moins maintenant tu comprends le jeu. Bon, deuxième vérité. La personne que je recherche est une Nautolan. Je pense que tu l’as connais. Elle s’appelle Ranir. A toi.

    - Je ne connais pas de Ranir. Laissssssssse moi ssssssssss’il te plait.

Un autre tir et un autre doigt manquant. Cette fois il pleurait.

    - Mais qu’est sssssssssse que tu me veux ?

    - Tu es têtu à ce que je vois. Tu risque de perdre tous tes doigts à ce rythme. Je ne veux que la vérité pourtant. Ce jeu est simple. Regarde, je vais continuer. Je pense que Ranir a été en contact avec toi. J’en suis même sur. Et je pense que Daryl pourrait en attester. C’est un ami à toi ?

    - Tu… Tu connais Daryl ?

    - Est ce que c’est une réponse ? Je suis confus Li’krass… Je ne sais pas si je dois te prendre un autre doigt ou pas… Il faut que tu m’aides un peu.

Je posais mon westar sur son dernier doigt de la main gauche.

    - Non ! Sssssssstop ! Ssssssss’il te plait.

    - Tu sais ce qu’il faut faire pour que j’arrête.

    - Je connais Daryl ! SSSSSSSS’est lui qui a la fille. Pas moi.

    - Et bien voilà ! Tu joue au jeu toi aussi. Pourquoi est ce qu’il a Ranir et qu’est ce que tu as à voir la dedans ?

    - De tempsssssss à autre, quand j’ai besoin de crédits, je lui trouve une fille. Il la récupère et la revend sssssssssur d’autres monde. Perssssssssonne ne ssssssse ssssssssousssis jamais de ce qui arrive aux prosssssstituées !

    - Je vois. Où est ce Daryl ?

    - Il est dans un appartement à côté du statioport sssssssud du sssssssecteur Corellien. J’ai l’adressssssse écrit dans mon carnet là bas. Je t’ai tout dis. Ssssss’il te plait, laisssse moi vivre.

    - Je n’ai pas été payé pour te tuer. Mais c’état faux quand tu as dis que personne ne s’intéressait à ces filles. Si j’étais toi je ficherais le camp de Car Shaddaa avant que je dise à la propriétaire de la fille ce que tu as fait. Elle ne plaisante pas avec ce genre de chose. Et puis, il y a moi. Tu trouveras peut être ça ironique, mais je n’aime pas particulièrement les enlèvements de femme. Même si ce sont des prostitués dont personne ne s’intéresse vraiment. Je tirai dans son genoux. Il explosa sur la puissance du coup. Maintenant j’aurais l’histoire de Li’krass l’unijambiste à raconter. Et au moins cette histoire sera vraie. Je vais prendre ton carnet et ta caisse d’armement.

Je quittais sa boutique, prenant bien soin de retourner le panneau ouvert pour qu’il ne reçoive plus de client. Il allait avoir besoin d’un peu de temps pour lui. J’appelais alors Grifingr pour lui faire un compte rendu.

    - Hey ! Ta mission avance ?

    - Oui. J’ai trouvé où était la fille. Apparement il y a un petit réseau de trafique d’être humain dans le secteur Corellien. Rien de très grand, ils auraient déjà alerté les Hutts sinon. Je devrais pouvoir m’en tirer seul. Mais j’ai un cadeau pour toi. J’ai récupéré un caisse d’armement. J’en garde un fusil pour moi. Mais tu pourras aller chercher le reste à la pente glissante.

    - Parfait ! Laisse les au barman Zabrak. C’est un ami.

    - Ca marche.
Modifié en dernier par Kaal le dim. 24 janv. 2021 16:25, modifié 1 fois.
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#38846
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L’appartement était juste en face. D’après les info dans le carnet du Trandoshan, il était au cinquième étage du bâtiment. Un taudis, occupé par des dealers et des drogués. Peu recommandable en outre. Un endroit où personne ne ferait attention aux allées et venues de personnages sombres avec des prostituées surement affaiblies par les drogues dans leur système. A en juger par ce que j’avais pu apercevoir, les hommes qui avaient enlevé Ranir n’étaient pas bien nombreux. Je n’aurais pas pu dire leur nombre exacte. Mais j’avais pu en identifier certains. Maintenant il allait falloir que je la récupère. Vu mon équipement, je n’avais qu’un seul point d’entrée.

Je me mettais donc en chemin. Je rentrais dans l’immeuble par la grande porte. Personne ne faisait attention à moi. Les gens posaient les yeux sur moi quand j’arrivais, mais le fusil d’assuétude dans mon dos les détournais rapidement. Atteindre le cinquième étage était la partie facile. C’était sur le pallier que les choses allaient se corser. Face à moi, un premier garde. Il était seul, s’assurant qu’aucun drogué ne viendrait les déranger. Ils n’avaient pas l’air de craindre d’autres visites à priori. Ils allaient avoir une sacrée surprise. L’homme tourna son regard vers moi une seconde trop tard. Ma main attrapa son crâne et le fracassa contre le mur bétonné. Il s’écroula au sol dans un soupir. J’avais à présent un long couloir devant moi. Ma main droite se saisit du fusil westar. Je le gardais abaissé pour l’instant. Personne d’autre ne surveillait le couloir, mais je pouvais entendre le son d’une émission de l’holonet Das la première salle, sur la gauche du couloir. Il y avait une autre porte un peu plus loin sur la droite. Et une troisième tout au fond, en face de moi.

J’allais commencé par la gauche. Je vérifiais que mon arme était chargée. Je prenais une longue inspiration. Puis d’un coup de pied dans le battant de la porte, je la fis s’ouvrir. Devant moi se tenait cinq criminels regardant un datapad agrandi. Le bruit les fit sursauter et se retourner vers moi. Mais j’avais l’avantage de la surprise. Mon arme était réglée sur semi-automatique. Trois coups de lasers perforèrent le premier dans son fauteuil. Un second se jeta sur moi. Mon arme s’opposa à lui avant de lui enfoncer mon pied dans l’estomac. Le coup de poing d’un troisième frappa directement ma mâchoire. Le coup me fit bouger la tête et une douleur vive se répandit. Je savais que ce n’était qu’une illusion dû à mon cerveau encore humain. Par contre, lui s’était brisé le poigné et il souffrait réellement. Mon blaster mit fin à ses souffrances. Un quatrième homme leva son blaster vers moi. Je roulais au sol pour éviter les tirs et me réfugiait derrière le dernier. Il fut abattu par ses propres compagnons. Il n’en restait plus que deux. J’attrpais le premier et l’envoyait sur son collège qui trébucha. Je l’empoignais à son tour et l’envoyait dans le couloir, le faisant percuter le mur violemment. C’est là qu’un homme passa l’embrasure de la porte. Mon arme tira trois coups à nouveau. Il s’effondra. Mais d’autres allaient arriver d’une autre pièce.

Je sortais donc, laissant un dernier homme dans la pièce se redressait doucement. J’avais vu juste. Quatre homme étaient sorti de la pièce sur la droite suite au bruit des combats. Le premier avait son fusil levé vers moi. J’envoyais ma propre arme en plein dans son visage. Le second chargea avec un couteau. Mon bras arrêta le coup mais la chair synthétique s’abima, laissant mes muscles métalliques visibles. Mon bras amoché encercla ses deux bras et les immobilisa alors que j’attrapais mon blaster. Je fis feu plusieurs fois dans son abdomen. Le troisième homme ne prit pas le risque de venir au corps à corps. Il fit feu avec son fusils à pompe. Son collègue mort dans mes bras me protégea. Mais la puissance m’envoya en arrière, me faisant lâcher mon arme. Je me relavais mais l’homme précédemment dans la première pièce arriva et frappa mes bras protégeant mon visage avec une barre métallique. Je réussi à l’attraper, arrêtant ses coups. D’un mouvement sec je l’arrachais à ses mains, le faisant tomber. Je roulais en arrière pour me relever mais un homme braquait son blaster sur moi. Il tira trois fois. Deux coups me percutèrent. Un à la jambe et un au ventre. Je tombais à nouveau.

J’avais beau avoir un corps solide, cela était loin d’être agréable. Instinctivement mes mains vérifièrent mon corps. La peau avait disparue. Mais le métal semblait intacte. Juste brulant. Il pourrait encore encaisser quelque coups. Je me relevais, une leur furieuse dans le regard. Il fallait que j’en finisse. Mon cyber cortex prit le contrôle de certaine de mes améliorations. Notamment celle de mon pancréas. Je sentais que ce combat avait couté cher en énergie. Mais rien ne valait un peu d’adrénaline sur commande. Je sautais par dessus les cadavres, m’appuyant sur un mur pour donner de l’élan à ma botte. Mon pied frappa la tempe d’un ennemie trop lent qui s’effondra, le crâne brisé. En roulant au sol, j’attrapais le couteau de mon agresseur précédant. Je sautais à droite puis à gauche pour éviter une rafale. Un tir percuta mon bras, mais je pouvais encore le supporter. Le fil de la lame passa le long de la gorge de celui qui tenait le fusils pompe. Je lâchais mon couteau pour le récupérer. Et fit feu sur un des attaquants. La puissance de l’arme fit un trou dans sa poitrine. Il n’en restait plus que deux. Le premier était de l’autre côté du couloir. Proche de la sorti. En pointant mon arme vers lui, il prit ses jambes à son cou. J’aurais déjà dû être mort. Je ne pouvais pas l’en blâmer. Mais le dernier se trouvait entre moi et la dernière porte. Profitant que je sois de dos, il leva son éléctrostaff et me frappa. Le choc se répercuta dans tout mon corps. Le Duracier n’était pas particulièrement conducteur. Mais cela restait du métal. Je tombais par terre, serrant les dents. Il frappa à nouveau. Mes mains étaient incapables de tenir l’arme à côté de moi. Et les chocs électriques étaient un véritable supplices. Je crachais un filet de bave sur le sol alors qu’il levait encore son arme. C’était tout juste ce qu’il me fallait. Mon pied frappa en arrière, atteignant son tibia. Le coup était relativement faible compte tenu de mon état. En temps normal sa jambe aurait été brisée. Mais il était suffisant pour le faire tomber et me permettre de me redresser. J’étais encore pantelant. Il essaya de se relever avant que je sois prêt. Mais j’avais encore le fusil à pompe. Un dernier coup de feu mis fin à sa vie. Je lâchais l’arme dans un soupir.

    - Merde… Ca fait mal…

J’étais essoufflé. Je ne me souvenais plus quand est ce que j’avais été essoufflé pour la dernière fois. Je n’y étais plus habitué. Tout mon corps semblait encore se contracter par moment. Mais je ne pouvais pas rester là. Ranir attendait. Je récupérais mes armes avant de me mettre face à la dernière porte et de retrouver mon souffle.
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Le coup de pied dans la porte la fit voler en éclat. Pour des kidnappeur c’était du travail bâclé. A leur place j’aurais choisis un endroit un peu mieux sécurisé. Mais de toute évidence ils ne s’étaient pas attendu à de la visite. Et ils ne s’étaient pas attendu non plus à devoir lutter contre autre chose que des filles sous drogues. Leur technique de combat était minable. C’est pourquoi je n’étais pas étonné quand je fus face à face avec le dernier kidnappeur. Un Rhodien qui tenait dans ses bras une Nautolan. Surement Ranir. Il pointait un blaster sur sa tempe. Une technique lâche qui allait de pair avec que j’avais pu imaginer jusqu’à présent.

    - Ne fais pas un geste où je tire. Pose ton blaster ! Maintenant !

Je me baissais et laissais mon fusil au sol, puis je donnais un coup de pied dedans pour qu’il me soit inaccessible. J’avais encore mon pistolet caché sous ma veste. Je regardais la fille qui semblait avoir du mal à tenir sur ses jambes.

    - Ne t’en fais pas. Tout va bien ce passer.

    - T’es qui bordel ?

    - Daryl je suppose ?

    - C’est toi qui a été voir le Trandoshan ?

    - Ton ami a eut la langue bien pendue. Mais ce n’est pas lui qui m’intéresse.

    - Qu’est ce que tu me veux ? Il pointa son arme sur moi.

    - Ce n’est pas toi que je veux. C’est elle. Laisse la partir.

    - Tu as une idée de ce que tu m’as couté ? Elle n’ira nul part. Et toi non plus.

Il la laissa s’en aller. Dès qu’il la lâcha elle tomba au sol. Pendant ce temps, il visa vers moi, mais sa main tremblait. Il fit feu avec quelque secondes de retard. Des secondes suffisantes pour que je porte la main vers mon arme, dégaine et tir aussi. Un de ses laser frappa mon épaule. Le coup diminua ma précision. Mon tir, qui devait atteindre son torse, érafla sa hanche. Il laissa échapper un cri en se tenant le côté. Je levais mon arme à nouveau. Cette fois, mon laser le percuta directement entre les deux yeux. Je rangeai mon arme, retirai ma veste, et mis mon fusil dans mon dos, la fixant à son aimant. Je m’approchais de la prostituée et la recouvrait de mon blouson.

    - Tout va bien. C’est fini. Tu n’as plus rien à craindre.

    - Merci… Elle pleurait dans mes bras. Merci…

    - Viens, je te raccompagne à la pente glissante.

    - Shanyr ?

    - Oui. C’est elle qui m’a envoyé te chercher.

    - Merci…

Je l’aidais à se relever avant de tourner mon regard vers les autres personnes présentes. Ce n’était pas la seule fille retenue. Il y en avait quatre autres. Elles étaient libre aujourd’hui. J’aurais aimé pouvoir les aider, mais je n’ai pas payé pour ça.

    - Allez vous en d’ici. Ils ne vous feront plus de mal. Allez Ranir, appuie toi sur moi.

La soutenant pour marcher dans le couloir, je l’aidais à marcher. Il allait nous falloir un peu de temps pour retrouver Shanyr.
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#38848
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Notre arrivée dans le bar se fit remarquer assez rapidement. Un homme avec des trous un peu partout dans ses vêtements mais qui ne saignait pas et qui était armé de deux blasters visibles, accompagné d’une jeune femme qui peinait à marcher, ça attirait l’oeil. Mais sur Nar Shaddaa, on ne posait pas de question indiscrète. Aussi, le barman ne dit rien quand il me vit arriver. Il fit comme si de rien n’était, continuant machinalement de nettoyer son verre avec un chiffon sale.

    - Où est Shanyr ?

    - Là bas. Derrière cette porte. Elle vous attend.

    - Merci.

Je me dirigeais vers l’une des salles privées de l’établissement. Un des gorilles de la receleuse que j’avais vu plus tôt était là. Il me lança un regard meurtrier en me voyant. Il n’avait pas digéré ma blague apparement.

    - Détends toi bibendum, j’ai fais ce que ta maîtresse voulait. Laisse moi passer.

Il ouvrit la porte me laissant entrer avec la prostituée. C’était un salon. Le second gorille était au fond. Assise dans l’un des canapé d’angle se tenait Shanyr. Un peu plus loin, ce que je devinais être trois prostituées, étaient entrain de compter leurs gains. Quand elles nous virent arriver, elles s’immobilisèrent et la Twi’lek se leva et vint à notre rencontre. Elle ne s’intéressa pas moi pour l’instant, mais attrapa le visage de la Nautolan entre ses mains..

    - Ranir… Qu’est ce qu’ils t’ont fait ? Ne t’en fais pas, tu es en lieu sur ici. Les filles ! Occupez vous de Ranir. Qu’on prenne bien soin d’elle. Je viendrais te voir quand j’en aurais fini. Repose toi.

Les trois courtisanes aidèrent leur ami à s’en aller dans une des chambre de la cantina. Elles ne disaient rien. Mais j’avais l’impression qu’elles étaient contente de la revoir. C’était un monde difficile dans laquelle elles devaient se serrer les coudes plutôt que de s’en prendre les une aux autres. Finalement Shanyr retourna s’assoir et m’invita à en faire de même.

- Tu prendra vraiment soin d’elle ? J’aurais pensé que tu la voudrais morte.

- Une prostituée morte ne me rapporte rien. Je t’ai dis que je ne pouvais pas me montrer faible. Et c’est vrai. Mais la compassion a des qualités. Mes filles doivent savoir qu’elles sont à l’abris pour faire ce qu’elles font de mieux. Elles doivent savoir que je les protège. Mais elles doivent aussi savoir qu’il ne faut pas me désobéir. En tout cas, Merci Kaal.

    - Tu connais mon nom ?

    - Pensais tu que je te confierais une mission sans me renseigner un peu ? Je vois que j’ai eu raison de te faire confiance. Tu sais… Les atouts d’un cyborg pirate comme toi pourrait me servir.

    - Ex pirate.

    - C’est vrai. Au dernière nouvelle tu étais mercenaire sur Tatooine. Je suis intriguée. Avant d’être pirate, tu n’existais pas… Et maintenant tu es sur Nar Shaddaa. Je me demande qui tu es et ce que tu veux ?

    - Qui je suis n’a pas d’importance. J’aime gardé ma vie privée secrète. Sache simplement que je suis un mercenaire. C’est tout ce qui t’importe. Non ?

    - J’aime savoir qui travail pour moi.

    - Ca tombe bien, je ne travail pas pour toi. C’était un contrat, je les accompli. Si tu as d’autres contrats pour moi, je ferais de même. Je ne cherche pas de partenaire. J’en ai déjà un.

    - Ah oui. Le Dowutin.

    - Tu sembles en savoir beaucoup.

    - C’est tout l’avantage quand on est à la tête d’un réseau de prostitution. Mes filles ont des oreilles partout. Votre boutique marche bien ?

    - Non. Mais ça tu le savais déjà. Je n’aime pas qu’on en sache plus sur moi que l’inverse. Et je sens qu’il y a quelque chose que tu ne me dis pas. Qu’est ce que tu veux réellement ?

    - J’aime bien ton style Kaal. Tu es directe, franc, tu ne te cache pas derrière de faux semblant. Des qualités rares. Je pense que nous pourrions devenir de bon partenaire. J’ai une mission à te proposer. Considère que ce que tu as fait aujourd’hui était comme une épreuve pour savoir si tu étais digne de confiance.

    - Je sens que tu ne vas pas me payer…

    - Crois moi. Tu y trouveras ton compte. Un de mes partenaires est friand de combat d’arène. Il y a quelque temps une arène a vu le jour sur Nar Shaddaa. Des combat sanglants, mais qui rapportent. Mon partenaire souhaiterait investir dans ce business. Pour ça, il a besoin d’un champion. Je voudrais que tu te présentes à ces combats et que tu gagnes.

    - Qu’est ce que j’ai à y gagner moi ?

    - Les combats se font par équipe de 5. L’équipe gagnante remporte quinze millions de crédits.

    - Quinze millions…

    - Tu aurais de quoi lancer ta boutique avec ce cher Dowutin.

    - Et tu y gagneras quoi ?

    - Une dame se doit de garder ses secrets.

    - Evidemment…

    - Du coup, tu ne vas pas me payer cette fois si j’ai bien compris.

    - D’une certaine façon si. Je tiens parole. Tu peux déjà considéré que mes filles seront plus loquaces avec toi. Elles savent beaucoup de chose. Des choses qu’un mercenaire pourrait avoir besoin de savoir. Si tu acceptes mon offre, Je vais également te donner une avance. Cinquante milles crédits en arme et autres pour combattre dans l’arène. Tu devras bien entendu me les rendre quand tu auras gagné les quinze millions.

    - Et si j’échoue ?

    - Alors tu me devras cinquante mille crédits. Elle se leva. Mais j’ai toute confiance en toi mon cher Kaal. Marché conclu ?

    - Je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir le choix. Je me levais et serrer sa main.

    - J’espère que nous nous reverrons.

Je quittais la pièce, retournant dans les locaux principaux de la cantina. Il allait falloir que je me mette au travail. Elle ne semblait pas plaisanter. JE n’avais absolument pas envie de lui devoir cinquante mille crédit. Mais d’un autre côté si j’y parvenais, j’aurais pas loin de 5 million de crédits rien que pour moi. Une offre que je ne pouvais pas refuser comme je l’avais dit.

***


Dernière la porte, à l’abris des oreilles cybernétique de Kaal.

    - Kain ? C’est Shanyr. Je t’ai trouvé un gladiateur.
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