L'Astre Tyran

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Planète abritant nombres de fermiers. Plusieurs centres d'entrainement de commandos et de soldats résident sur cette planète. Sans capitale, plusieurs petites villes et villages l'a compose, dont une colonie, vestiges d'un refuge rebelle.
Gouvernement : Neutre
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By Misha Kist
#39208
C’est Vrad lui-même qui vint la rejoindre sur le terrain d’entraînement, et la rouquine s’en sentit hautement honorée, accordant à son adversaire du jour un sourire à la fois franc et amusé. Il allait pouvoir se rendre compte des progrès qu’elle avait fait, et elle allait pouvoir prouver sa valeur, son envie de rejoindre le peuple Mandalorien, et peut être le fait qu’elle était digne de lui, finalement ? Vrad s’adressa à Marak, pour le mettre en garde : il n’était pas question de parler de meilleur, d’établir un classement – du moins pas aujourd’hui, et pas officiellement – mais plutôt de s’approprier la culture du combat mandalorien, d’apprendre à manier cette beskad dont il irait sans doute se forger un exemplaire sous peu. Encore une fois, Misha jaugea le zabrak du regard. Elle ne l’imaginait pas un seul instant capable de pouvoir faire l’effort de s’intégrer dans cette culture, tant il était arrogant. Mais Vrad avait l’air de penser qu’il pouvait le croire, c’était son affaire après tout.

Le combat s’enclencha par une attaque haute de la part du mandalorien, qu’elle contra sans aucun soucis tant elle avait été lente et prévisible. Mais les suivantes furent plus surprenantes, plus rapides. La Corellienne dansait avec sa Beskad, esquivant un coup, en parant un autre, avant de lancer une riposte bien placée qu’il contrait sans trop de soucis. Le ballet qu’ils jouaient là était beau à voir, à la fois féroce parce qu’elle ne voulait pas perdre la face devant tout le monde, et à la fois propre et délicieusement exécuté, les pièces de tissu de sa tenue virevoltant avec elle au gré de ses cascades.

Lorsqu’il décida que le combat était terminé, il le lui fit comprendre, et ils rengainèrent leurs armes, avant de se saluer avec respect. Les mots de Vrad la frappèrent en plein cœur. Le grand jour était arrivé, et elle allait pouvoir forger son armure, et entrer ainsi dans un cercle assez fermé dont elle attendait que les portes s’ouvrent depuis un moment maintenant. Elle salua les autres, et prit le chemin de la Forge. La prochaine fois qu’elle viendrait sur ce terrain, elle serait une vraie mandalorienne.

A son arrivée, le forgeron leva la tête de son ouvrage. La rouquine et lui étaient devenus assez proches pour qu’il comprenne à son sourire qu’il était l’heure de se mettre au travail pour la rhabiller.

Une armure grise, aux reflets bleutés. Voilà ce qui allait sortir de la Forge, le plus beau bijou dont elle pourrait se parer.
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By Aldrax Kist
#39211
« Jigr sruba »

( Test de classement )


    « Marak: Est-ce que c’est un test de classement ? Parce que Vrad, tu sais quel genre d’arme j’utilise normalement, alors techniquement, sans vouloir offenser personne ici présent, niveau combat de mêlée, j’utiliserai jamais ça de un, de deux… »

Misha lui lança un regard sombre

Marak arrêta l’élan de sa phrase… laissa s’échapper un léger soupir de frustration, puis empoigna une de ces épées, une beskad? Ok ! Beskad = épée… On progresse ! Il testa le poid et le balancement de l'amas de ferraille en y allant d’un «swing» ou deux volontairement d’une maîtrise maladroite.

    « Marak: Savez quoi ?... Oubliez ce que je viens de commencer à dire, on va faire comme vous l’entendez…. Qui y va en premier ? »

    « Misha: J’y vais en premier. »

    « Vrad: Marak ce n’est pas un test de classement, tu es là pour apprendre à être un Mandalorien et un Mandalorien combat avec une Beskad regarde bien les mouvements de Misha. »

À ces dernières paroles, Marak tourna son regard perçant sur la principale intéressée. Vrad sortit l’une de ses Beskad qui était fixée sur son dos, le Mandalorien attaqua Misha avec une attaque haute, que le jeune femme bloqua facilement, exposant ainsi son poitrail légèrement sautillant, ferme, typique d’une jeunesse vigoureuse. Vrad continua avec plusieurs attaques bien placées, tandis que Misha contrait, paradait son corps d’un côté puis de l’autre et ce dans le plus pure style Mandalorien. Une danse, un ballet, les bout de tissu vire-voltait sous la brise et les changements de position, quelque chose de beau à observer, rien à redire là-dessus ! Ses attaques à lui étaient efficaces, et sa partenaire le faisait bien paraître, certe….

Mais aux yeux de Marak, force est de constater que Misha avait Vrad dans la peau, et vice versa, mais personne n’osait… C’est le futur Mandalore après tout, à ce qu’on dit, et elle une vulgaire fille du peuple après tout, même pas Mandalorienne… IM-POS-SIBLE qu’il se passe quoique ce soit entre-eux, voyons ! Et pourtant c’est ce que Marak observait à cet instant, pour l’avoir vu, pour l’avoir vécu également, dans une ancienne vie.

Misha manquait un peu d’aplomb, probablement qu’elle se restreignait pour éviter de l’embarrasser ou de le blesser involontairement, mais les mouvements qu’elle faisait étaient souples et déterminés, toutes les qualités d’une futur partenaire de vie ! Convaincu, Vrad rengaina son arme et il s’approcha de Misha. Clairement, Marak s’avoua envieux et jaloux de cette relation, cette connectivité durable entre deux êtres vivants, aptes à se reproduire… Chose que Marak n’avait jamais vraiment su maîtriser, quelques aventures éphémères ici et là, mais rien de durable, sauf peut-être une ou deux fois, avant qu’une ne trépasse subitement, alors que le deuxième eut choisie un chemin «différent» … mais les détails de ces histoires seront pour une autre fois. Marak parti dans ses pensées, feintant d’observer toujours le duo, ne s’était rendu compte qu’une fois Misha s’éloignant d’eux qu’elle en avait terminée pour l’entraînement, d’autres assignations l’attendait autre part.

Vrad se tourna alors vers Marak et il dégaina ses deux Beskad qui se trouvaient dans son dos.


    « Vrad: Comme je te l’ai dit précédemment Marak, le but est de ressentir les choses, tu as vu comment Misha s’est déplacée et à bloquée mes attaques, la seule différence c’est que je ne serais pas seul à attaquer. »

Ressentir les choses !? À ces 3 mots clés, Marak se senti interpellé, voir provoqué, comme si Vrad voulait une démonstration du savoir-faire sensitif versus un guerrier Mandalorien avec une arme conventionnelle, en l'occurrence une beskad ! Marak inspecta de nouveau cette épée archaïque, il la regarda, il la pesa, il la caressa du plat de la lame, testa son ballant, différent de ses sabres habituels. Tranquillement de sa main gauche, il la fît tourner en moulinette un tour à gauche, puis deux aller-retour tours du côté droit de son corps, histoire de se faire la main, le tout d’une gestuelle beaucoup plus fluide qu’à sa première tentative. Il avait fini par faire connaissance et pouvait bien ressentir la beskad comme le prolongement de son propre corps, même si le prolongement n'était pas adapté à sa grandeur hors-norme… Toutes les vibrations de son être résonnaient jusque dans le métal de la lame, renouant sa présence avec la force, son arrogance eut été mise de côté pour laisser place à la concentration, un regard condescendant avait rejoint l’arrogance au profit d’une détermination intense..

À ce moment, Marak remarqua que tous les Mandaloriens présents sur le terrain d'entraînement venaient de prendre leur Beskad et l’'encercler, une dizaine environs, c’était inévitable d’en venir là à un moment ou à un autre, aussi bien casser la glace dès maintenant ! Marak opta pour la défensive pour tester la réaction de la beskad au contact. Vrad fut le premier à attaquer, il bondit sur Marak et il le frappa sur le haut avec ses deux Beskad en croisés, Marak bloqua, au départ tel que démontré par Misha, alors que Vrad s’attendait peut-être à être stopper net dans son élan comme dans la démonstration, grâce à son jeu de jambes Soresu, Marak se déporta vers l’avant-gauche et laissa glisser les deux lames sur la sienne, profitant de se débalancement de poids momentané pour lui répliquer un léger coup de beskad en se retournant, pour faire face avec le dos de Vrad, avec le plat de la lame sur l’arrière de son flanc, à la hauteur des reins, juste au-dessus de la pointe de la hanche.

Ce fut au tour de Lark d’attaquer, le jeune Mandalorien l’attaqua au niveau de ses jambes. Un mouvement ample, une diagonale partant du haut vers les jambes provenant de l’extérieur du corps vers l’intérieur. Marak se retourna de façon à être de profil à lui, une fois presque la moitié du mouvement de complété, Marak se déporta de sa position dans la même direction de la lame qui s’approchait, mais s’inséra également dans la garde rapproché de Lark, ce qui le força à corriger son coup, mais la distance devint si courte que la force de l’impact n’infligerait aucun dégât tranchant…. Pour rajouter de l’huile sur le feu, Marak inséra plaça son pied pour initier un croc-en-jambe, saisi le bras étendu de tout son long d’une main et de l’autre poussa sur le torse de Lark, d’un coup vif et rapide, et du pied il retenait la jambe de Lark pour l’empêcher de se rettraper… Une fois que la gravité eut pris le contrôle de la chute, Marak commençait déjà son repositionnement centré sur les 8 autres Mandos, un peu surpris de voir Lark s’être laissé choir sur son dos aussi facilement, d’une technique qui leur paraissait sans efforts.


    « Marak: Donc ! On vient de voir, le coup à la verticale, la diagonale… j’imagine que les 8 d’entre-vous qui reste avez chacuns un coup spécifique à me démontrer, des coups verticaux, de tailles, de revers, d’estoc, du côté gauche ou du côté droit, du haut vers le bas, ou du bas vers le haut. C’est bien ça ? »

Tous les casques se tournaient entre-eux, un peu désemparé par la situation, pour finalement regarder en direction de Vrad…

    « Marak: Et bien par chez nous, on appelle ça un test de classement ! Je ne suis pas là pour faire la belle en combat, le but du combat est de neutraliser l’adversaire le plus vite possible. Vous voulez m’éduquer, soit…. »

Marak ramassa une 2e beskad et commença à faire des moulinettes pour finalement prendre une position défensive de sa beskad droite et offensive de la gauche...

    « Marak:... Mais je peux faire ça toute la journée, l’art de combattre ne sera pas ma faiblesse. Tout le reste peut-être, mais pas le combat. »

Marak les avait prévenus, il attendit le prochain assaut, déjà envahi par la force, avec ses quelques mots pour gagner du temps et lui fournir l’énergie et la concentration pour venir à bout de tous les assauts. Il comprenait qu’il devait gravir les échelons de sa formation, un passage obligé, d’acquérir leur confiance, mais personne ne lui avait imposé une vitesse de croisière, étant sûre de ses moyens en combat, il devait venir à bout de l’endurance de tous les participants, pour que jamais on ne remettre en doute son combat à l’épée.



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By Vrad Kist
#39229
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Vrad était complètement dépassé par ce que Marak venait de réaliser. Le Mandalorien savait que le Zabrak avait des dons suite à leurs trajets qu’ils avaient fait dans la navette la veille et les confidences de Marak à ce moment-là, mais Vrad n’aurait jamais imaginé une telle souplesse et une telle rapidité du Zabrak. Malgré son gabarit il avait réussi à absorber l’attaque de Vrad et même lui assigner un petit coup avec sa Beskad. Quand Lark se lança derrière son frère, il se retrouva quelques secondes après par terre. Vrad leva sa main afin de signaler à ses Mando’Evarr qui n’osaient plus bouger de ne pas attaquer Marak. Le Mandalorien se dirigea alors vers son frère et l’aida à se relever. Puis il se tourna vers Marak et rengaina ses armes.

« Tu as raison Marak et tu nous l’as démontré nous n’avons rien à t’apprendre sur le combat. » Les Mando’Evarr rengainèrent leurs Beskads.« Suis-moi nous allons donc passer sur un apprentissage plus théorique. »

Vrad emmena alors Marak dans la salle des archives qui se trouvait à l’est de la place forte. Cette pièce que Misha avait fréquentée pendant de long mois. Il était maintenant tant que le Zabrak apprenne le Mando’A et surtout qu’il sache ce que signifie être un Mandalorien. Vrad avait déjà contacté Riks Nurros, le Kalyr des Mando’Evarr et l’instructeur que Misha avait eu aussi. Le Mandalorien dans son armure blanche avec ces ornements rouges attendait patiemment son nouvel élève.

« Voici le Kalyr Riks Nurros c’est lui qui va continuer ton instruction sur nos coutumes, notre héritage et notre langue. »

Vrad fit un signe de tête à Marak et il repartit en direction de la forge. Il était maintenant temps pour le Mandalorien de savoir comment Misha se débrouillait avec la fabrication de sa Beskar’Gam. A son arrivée il put constater que la jeune femme était presque devenue une Mandalorienne.
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By Misha Kist
#39231
A la forge, Misha travaillait comme il le fallait. Bien sûr, c’était le forgeron qui faisait le plus gros du travail sur sa Beskar’Gam, parce qu’il avait l’habitude et le savoir-faire dont elle manquait. Cependant, il avait mis un point d’honneur à la guider pour qu’elle forge quelques pièces de l’armure en question, pour qu’elle s’imprègne de l’essence même de ce qui faisait une Mandalorienne, à savoir son armure. C’était un véritable plaisir pour elle, de se sentir aussi… Incluse dans le processus qui faisait son intégration dans la culture Mandalorienne, de se sentir devenir une partie entière de ce peuple qu’elle aimait déjà tant. Elle avait hâte de se présenter aux autres. De montrer à Lark et Vrad ce qu’elle avait créé avec le forgeron. Surtout à Vrad, pour être complètement honnête.

Lorsque l’armure fut terminée, elle fut invitée à se retirer dans une arrière salle, et à se dévêtir, pour passer les vêtements de toile fine qui allaient habiller son corps sous son armure. Le forgeron revint vers elle lorsqu’elle fut à nouveau habillée, pour ne pas la gêner et respecter son intimité. Avec douceur, il vint déposer une à une les pièces de métal, lui expliquant comment les installer, comment les fixer, comment les entretenir pour qu’elles restent en bon état et pour qu’elles durent aussi longtemps que prévu. Il plaça devant elle un miroir, et elle put enfin se découvrir. Elle était émue. C’était là l’accomplissement de sa formation, de toute l’implication qu’elle avait mis dans cet apprentissage. On l’avait jugée digne. C’était la preuve.

Le forgeron s’était retiré. Elle était restée seule un moment. Un long moment.

Elle n’avait été sortie de sa rêverie que par le bruit des voix dans la forge. C’était la voix de Vrad. Elle allait pouvoir lui montrer ce que ça donnait. Elle avait hâte de le faire. D’un pas décidé, elle s’avança et entra dans la pièce principale, attirant soudainement tous les regards sur elle.


- Comment tu la trouves ?

C’était le moment de vérité, et elle espérait fort au fond d’elle qu’il allait être satisfait de ce qu’elle lui présentait. Elle, de son côté, était prête à devenir enfin une vraie Mandalorienne. Pour toujours.


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By Aldrax Kist
#39349
« Mranigir, Paranr bal Joha »

( Tradition, Culture et Langue )




Vrad emmena alors Marak dans la salle des archives qui se trouvait à l’est de la place forte. Cette pièce où Marak allait fréquenter pendant de long mois. Il était maintenant tant que le Zabrak apprenne le Mando’A, mais surtout qu’il sache ce que signifie, être un Mandalorien. Riks Nurros, le Kalyr des Mando’Evarr, avait déjà été prévenu. Le Mandalorien dans son armure blanche avec ces ornements rouges attendait patiemment son nouvel élève.

    « Kalyr Riks Nurros: Morutar o'r i'lama yamika hibir! »

«Bienvenu dans la salle des archive élève !» dit-il en Mandoa

    « Marak: Tae ! »

«Bonjour !» répliqua-t-il en Zabraki.

    « Kalyr Riks Nurros: Hiibir a Taor »

«Assisez-vous» dit-il en pointant une chaise.

Marak en déduisit l’invitation à prendre un siège…

    « Kalyr Riks Nurros: Ça voulait dire quoi ce «Tae» ? »

    « Marak: Bonjour, dans la langue Zabrak… J’ai été un peu surpris de me faire accueillir avec, je présume, du Mandoa en commençant. Je m’attendais à me taper un cours d’histoire, pas de parler une nouvelle langue ! J’ai juste répondu instinctivement... »

    « Kalyr Riks Nurros: Non vous avez raison ! Le cours d’histoire est bien en introduction de la formation, mais de temps en temps je laisse sortir quelques mots ici et là pour vous faire l’oreille à ce language, ça vous fait apprendre déjà quelques mots simples et facile à retenir, j’y suis peut-être aller fort avec des phrase complète ! Mais on m’a dit que vous appreniez vite ! Déjà votre formation à la Beskad est terminée ! »

    « Marak: Ouais… disons que le combat c’est une discipline où vous avez le moins de chance de m’impressionner, par contre pour tout le reste, même si j’apprends vite, c’est moins naturel pour moi. »


    « Kalyr Riks Nurros: Bon.. comme tu sembles apprendre vite, je te fais la version courte, histoire de faire le tour, et on reviendra sur les détails plus tards… »

    « Marak: Ça me va ! »

    « Kalyr Riks Nurros: Y’a 3 catégories sur lesquelles on va mettre l’accent si tu veux devenir Madalorien: L’histoire, la langue Mandoa et la culture Mandalorienne. Commençons par la culture Mando, ça te sera plus facile d’avoir la meilleure vue d’ensemble. »

    « Kalyr Riks Nurros: Premièrement y’a la langue Mando’a, aujourd’hui je ne te cacherai pas que tout le monde ici parle le basic, mais y’a tous pleins de termes spécifiques tirés de la langue Mando’a qu’on a intégré au Basic, c’est tous ces termes que tu vas apprendre au fil du temps pour être capable d’être fonctionnel et naviguer dans la communauté, et puis, si tu en viens à parler le Mando’a de façon fluide, c’est temps mieux, mais pas une nécessité aboslue. »
    « Kalyr Riks Nurros: Ensuite, les Mandaloriens possèdent plusieurs planètes, et un certain nombre d'entre eux se sont établis dans des villages ou de petites cités, la majeure partie des Mando'ade sont des nomades qui peuvent voyager parfois très loin de leur espace. D'abord par des nécessités de survie, ayant beaucoup d’historiques de guerre et de conquêtes, on a la tactique de se disperser volontairement en petits groupes à travers la galaxie, on ne constituent donc pas une cible facile à atteindre, et quand le besoin s’en fait sentir, nos troupes se reforment rapidement.

    Contrairement à ce que la plupart des gens imaginent, nous ne sommes pas que des mercenaires, ou des chasseurs de primes, mais comme c’est souvent d’eux qu’on entends parler, la croyance populaire dit qu’on est un peuple de mercenaires, chasseur de primes, habitués aux conditions de vie difficiles et capables de se débrouiller seuls dans n'importe quelles circonstances, des combattants d'élite très recherchés ! C’est pas faux, mais pas que ça.

    En fait, un grand nombre de Mando'ade exercent, sur Mandalore et un peu partout dans la galaxie, des métiers plus conventionnels : des fermiers, des forgerons, des maîtres d'arme, ou de simples ouvriers. Quelque soit l'emploi qu'ils occupent, tous ont reçu une formation et sont d'excellents guerriers, capables de constituer une force militaire unie et cohérente si le besoin s'en fait sentir.
    »


    « Kalyr Riks Nurros: Les principes mandalorien maintenant.

    N'importe qui peut en théorie devenir un Mando'ade à condition d'adopter les principes de cette culture plus riche que la plupart des gens ne l'imaginent. Pas de concours d'entrée, ni épreuve, ni sélection par la classe sociale ou l'espèce des individus, nous avons depuis toujours fait preuve d'une grande tolérance à cet égard - ce qui constitue évidemment l'une des clés de notre survie à travers les âges. Les Mandaloriens représentent avant tout une culture composée d'êtres différents, qui partagent tous certains principes moraux. Nous accordons une place importante aux qualités personnelles, tant physiques que morales.

    L'identité mandalorienne se définit par les Six Actions, ou Resol'Nare, qui sont les suivantes :

    • Porter une armure.
    • Parler le Mando'a.
    • Être capable de se défendre, et de défendre sa famille, contre toute agression.
    • Élever ses enfants dans le respect des traditions et principes mandaloriens.
    • Contribuer à la survie et à la prospérité de son clan.
    • Se rallier à la bannière du Mandalore quand celui-ci l'ordonne .

    Toute personne se pliant à ces règles de conduite de manière honnête et permanente, est considérée comme un Mandalorien à part entière, sans distinction de sexe, d'origine ou d'espèce.

    Si la famille, le clan ou toute la société mandalorienne se retrouvent menacés par un ennemi extérieur, nous sommes capable de faire preuve d'un esprit d'équipe et d'un dévouement au groupe sans équivalent, pouvant aller jusqu'au sacrifice de notre propre vie pour l'intérêt général. C'est aussi l'une des raisons qui expliquent que nous sommes craints sur un champ de bataille, car il est très rare qu'un Mando'ade se rende ou fasse défaut à ses compagnons.
    »

    « Kalyr Riks Nurros: La religion, la philosophie et les principes moraux :

    Les Mando'ade ne possèdent pas de religion à proprement parler. Ce sont des individus pragmatiques qui n'adorent pas de dieu et ne croient pas à aux manifestations divines. Ils possèdent cependant une ancienne mythologie, qui sert de base à leur philosophie de vie. Par exemple, selon cette mythologie, les étoiles seraient autant de rois tombés de Mandalore, et nombre de contes anciens rapportent l'existence de créatures mythiques qui relève plus de l’imagination que de la réalité si tu veux mon avis.

    Lorsqu'ils meurent, les guerriers mandaloriens quittent le plan physique pour atteindre un autre niveau de conscience, le Mando, un plan d'énergie spirituelle dans lequel les guerriers défunts continuent leurs occupations, comme la défense des femmes et des enfants. On peut considérer que ce plan de vie après la mort ressemble beaucoup à l'idée que ce font les peuples de l'au-delà.

    Les traditions, la culture et la philosophie mandaloriennes sont les seuls piliers qui assurent la cohésion du groupe, et c'est ce qui explique la force de l'identité mando'ade. Pour nous, la pire des situations n'est pas d'être blessé ou tué, mais bien de ne pas être conscient de son héritage culturel mandalorien. Le fait d'être un dar'manda revient à ne pas avoir d'âme et ne pas pouvoir accéder au Manda. Pour la plupart des non-Mandaloriens (ou Aruetiise), ce concept de dar'manda pourrait être assimilé à une perte de mémoire et d'identité, un éloignement des racines tels qu'aucun lien n'existe plus avec les générations précédentes. Ce qui signifie inévitablement une disparition de l'héritage culturel à court terme.

    L'éducation des jeunes générations est particulièrement importante, et constitue l'un des piliers de la culture mandalorienne. Chaque adulte formant un jeune mandalorien est ainsi tenu moralement de lui inculquer les valeurs de son peuple afin que lui-même puisse les transmettre par la suite à ses descendants.
    »

    « Kalyr Riks Nurros: L'armure mandalorienne.

    La plupart des êtres de la galaxie reconnaissent les Mandaloriens, c’est le plus souvent grâce à leur armure devenue depuis longtemps emblématique, dont le fameux casque à visière en forme de T.

    L'armure occupe une place centrale dans la culture mandalorienne, et revêt une grande importance. La plupart des armures mandaloriennes sont construites à partir de beskar, un matériel extrêmement résistant par nature, et dont les caractéristiques sont améliorées par les techniques de métallurgie mandaloriennes, pour en faire l'un des matériaux à la fois les plus résistants et les plus légers qui soient. Le beskar est une ressource très recherchée et donc chère. Les Mando'ade s'en séparent rarement, et il est très difficile d'en acheter. Les Mando'ade lui donnent un nom : beskar'gam, ou "peau de fer" en basic, ce qui montre bien la valeur qu'accordent les Mandaloriens à cet équipement de combat.

    Tout comme les Jedi avec leur sabre laser, on fabrique nous-même nos armures, en y ajoutant des éléments personnels. Ces équipements sont si importants dans notre vie, que les armures se transmettent de génération en génération, particulièrement celles conçues à partir de beskar.

    Les armures mandaloriennes sont personnalisées, le plus souvent le porteur y joint l'utile à l'agréable. Ainsi, à côté des équipements offensifs et défensifs personnalisés, les Mandaloriens ont coutume de peindre leur armure selon leurs goûts ou leur humeur, cependant certaines couleurs ont une signification particulière : par exemple, la couleur Or = vengence , Noir = Justice. Il n'est pas rare qu’un Mando'ade peigne son armure plusieurs fois dans sa vie au gré des situations.

    Certains signes distinctifs et symboles placés sur l'armure peuvent indiquer l'appartenance à un clan ou une famille précise. Certains symboles peuvent également évoquer le souvenir d'un être cher disparu ou le lignage si le porteur en est particulièrement fier. Ils peuvent aussi représenter une distinction honorifique comme le jai'galaar'la sur'haii'se ("les yeux du faucon qui crie"), parfois accordée par certains chefs de clan en récompense d'actes de bravoure. Nous ne sommes pas vantards, par contre très fiers et on considèrent qu'il est honorable de mettre en avant de tels signes de bravoure.

    Il est un dicton mandalorien connu selon lequel "nous voir est une chose, pouvoir réagir à temps en est une autre". Bien peu de Mandaloriens utilisent des peintures de camouflage sur leur armure, la plupart du temps ils utilisent des couleurs vives comme le rouge, le vert ou le bleu. Bien souvent, l'apparition de guerriers mandaloriens en armure effraie tant leurs adversaires que ces couleurs constituent finalement un avantage tactique indéniable.

    Les Mando'ade sont un peuple économe, on a peu d'occasion de dépenser nos crédits, et en revanche on remporte souvent des contrats lucratifs dans le domaine du mercenariat notamment. On se sert donc d'une grande part de cet argent pour améliorer leurs équipements et leurs armes. Historiquement, les Mandaloriens ont toujours été réputés pour utiliser du matériel militaire de pointe, souvent construit par nos propres moyens. Si la célèbre armure en est le symbole le plus visible, ce principe vaut également pour tout le reste de notre équipement et de nos armes.
    »

    « Kalyr Riks Nurros: Bon.. c’est assez pour aujourd’hui, tu dois avoir le crâne en surchauffe à force de m’endurer parler ! Mais ça couvre l’essentiel de ce que tu dois savoir. Pour le reste, niveau historique, et l’enseignement de la langue Mando’a, y’a plein de récits ou et d’heure audio que tu peux télécharger sur ton datapad pour étudier ça en toute tranquillité. Donne-toi la peine de fouiller dans les archives c’est une mine d’information, ou sinon je peux te guider sur des incontournables qui te feront je l’espère saisir l’essence même de la culture Mandalorienne. »

    « Marak: Merci Riks… En effet je commençais à me fatiguer un peu là ! Ça te va si on fait une pause que j’aille me changer les idées ? »

    « Kalyr Riks Nurros: Biensûre ! on n’est pas une journée près, le mieux de toute façon c’est d’apprendre un peu tous les jours et d’appliquer ce qu’on apprends à notre quotidien. tu pars de loin ne l’oublie pas, j’apprends à de jeunes enfants en temps normal, ils apprennent durant des années tout ce que je viens de te dire, alors faut pas trop te mettre la pression. »

    « Marak:Je n’ai pas tant d’années à investir malheureusement… M... Merci de ce que tu fais, c’est très apprécié »

    « Kalyr Riks Nurros: T’en fais pas va… c’est vrai que tu apprendras vite, tu ne m’as pas lâché du regard tout le long de mon monologue, alors que les jeunes s’endorment carrément parfois, c’est la partie moche du processus, comparé à tout le reste, mais on passe tous au travers, si tu en retires des connaissances, ne serait-ce qu’un peu, c’est positif ! Si on se donne, disons 2-3 heures intenses chaque jour, d’ici quelques mois c’est toi qui pourrais sans doute prendre ma place ici ! Quoique j’en doute au final, Vrad doit avoir d'autres plans pour toi que de t’enfermer comme prof avec des jeunes ! T’es clairement un homme de terrain, vu ta stature. »

    « Marak: Enseignant j’aurais rien contre... Mais pas d’histoire et de culture ! Donc, on se dit à demain pour la suite !? »

    « Kalyr Riks Nurros: Nakar'tuur ! (Demain !) »
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By Vrad Kist
#39361
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Vrad se trouvait dans la forge quand il aperçut Misha arriver au centre de celle-ci. Elle portait sa Berkar’Gam fraîchement forgée et le Mandalorien put la reconnaitre que parce qu’elle ne portait pas encore son casque. La jeune femme avait respecté les consignes particulières que le forgeron de Concord Dawn lui avait transmises. Sa Beskar’Gam ressemblait beaucoup aux armures de l’Akaan’Ade mais la teinte était particulière, ce qui lui rendait un aspect unique et assez exceptionnel. Misha posa la question à Vrad comment il la trouvait.

« Tu es magnifique Misha, elle te va comme un gant. Nous allons pouvoir faire ta Gai bal manda, c’est une cérémonie d’adoption qui fera de toi Misha du clan Kist. » Vrad laissa le temps à Misha d’enregistrer cette information.« Je te laisse retourner à tes quartiers afin que tu t’habitues un peu à ta Beskar’Gam,comment te déplacer avec et vivre comme une Mandalorienne. Je reviendrais te chercher d’ici une heure. » Vrad se rapprocha de Misha et il lui chuchota à l’oreille.« K'oyacyi ! »

Le Mandalorien repartit alors de la forge, laissant Misha s’habituer à ça nouvelle peau. Vrad se demandait comment cela c’était passer pour Marak avec sa première journée d’apprentissage. Le Mandalorien se dirigeait alors en direction de la salle des Archives. Sur le chemin il put apercevoir la stature imposante du Zabrak et Vrad se dirigea alors dans sa direction. Arrivée à sa hauteur le Mandalorien lui adressa la parole.

« Alors Marak comment c’est passé cette première leçon ? Riks ne t’a pas trop donné d’information à emmagasiner, » Vrad laissa le temps au Zabrak de répondre avant de continuer.« Suis-moi j’aimerais t’emmener à un lieu de paix. »

Vrad se dirigea alors en compagnie de Marak en direction du hangar. Arrivés sur place les deux hommes prirent un Buirk’ Alor et ils s’éloignèrent de la place forte Kist. Le véhicule suivit la montagne à l’ouest et au bout de deux minutes de route Vrad arrêta le speeder. Il descendit du véhicule et il fit signe à Marak de le suivre. Un petit sentier se trouvait à proximité du véhicule et les deux hommes l’empruntèrent. Ils marchèrent quelques instants à travers les arbres puis arrivèrent à l’endroit désiré.

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« Voici la Cascade de la Lune, Marak. A la tombée de la nuit les étoiles reflètent sur les eaux de ce lieu. Cet endroit est un havre de paix pour nous, ma mère et mon père se sont unis ici et c’est aussi ici qu’ils se sont fait enterrer. Je crois que tu as besoin de te ressourcer et je pense que ce lieu sera parfait pour toi. »

Vrad attendait maintenant de savoir ce que Marak allait décider. Il pouvait rester ici et peut-être communier avec ce lieu où rentrer avec le Mandalorien à la base.
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By Aldrax Kist
#39366
« Naor cuyir kyrayc, Munit oyacyir Naor »

( Le Roi est mort, longue vie au Roi )




Le Mandalorien se dirigeait en direction de la salle des archives. Sur le chemin, il put apercevoir la stature imposante du Zabrak. Vrad se dirigea alors dans sa direction pour l’intercepter. Arrivé à sa hauteur, le Mandalorien lui adressa la parole.

    « Vrad: Alors Marak, comment s'est passée cette première leçon ? Riks ne t’a pas donné trop d’informations à emmagasiner ? »

    « Marak: C’est pas qu’il m’en donne trop, c’est que j’arriverai jamais à tout retenir ! Je peux pas absorber toute une ère de tradition et de culture, juste à m’en faire parler, faut prendre le temps de baigner dedans aussi pour s’en imprégner, et on dirait que c’est plus facile à dire qu’à faire, vu nos agendas présentement. »

    « Vrad: Suis-moi, j’aimerais t’emmener quelque part. »

Le duo se dirigèrent alors en direction du hangar, prirent un véhicule au nom qui ne faisait pas grand sens aux oreilles de Marak pour l’instant, un Buirk’ Alor, un speeder en basic… [nouveau mot ajouté au Dictionnaire Mando’a de Marak], pour s’éloigner de la place forte Kist. Suivant la montagne à l’ouest, pas très loin à vitesse de speeder, au bout de deux minutes de route, Vrad s’arrêta. Il descendit du véhicule et invita d’un signe de la main à le suivre. Les deux hommes empruntèrent un petit sentier. Ils marchèrent quelques instants à travers les arbres puis arrivèrent à l’endroit désiré.

    « Vrad: Voici la Cascade de la Lune. Cet endroit est un havre de paix pour nous. Mes parents se sont unis ici, et c’est aussi ici qu’ils se sont fait enterrer. Je crois que tu as besoin de te ressourcer et je pense que ce lieu sera parfait pour toi. À la tombée de la nuit, on peut voir les étoiles se reflètant sur les eaux de ce lieu.. »

Marak observa un peu la vue, tout en écoutant Vrad, puis à la dernière phrase, Marak redirigea son regard vers lui ...

    « Marak: Tu savais que, selon la mythologie Mandalorienne, chaque étoile représente un roi tombé de Mandalore ? »

Au fur à mesure que les mots déboulèrent naturellement, tout fiers de lui d’avoir retenu quelque chose de lui-même plutôt qu’à avoir eu à passer des heures à étudier minutieusement des textes, et espérer en retenir le plus possible il se rendit compte qu’il parlait à un Mandalorien de naissance, ce qui coupa son élan lyrique en cours de route pour mourir dans le bruit ambiant de la faune autour d’eux… Assurément qu’il le savait ! Du moins la réaction de Vrad lui laissait entendre que ce fût le cas !

    « Marak: Ça me parait très paisible en effet. Ça me rappel un peu mon adolescence, quand je devais faire des aller-retour sur un des sommets de ma région natale sur Dathomir, pour prendre soin d’une de mes sœurs, assez similaire à ce que je vois ici en fait, mais dans un décor faunique… différent. »

    « Marak: Selon Riks, il y aurait d’anciens contes faisant références à des créatures mythiques aujourd’hui oubliées, ou probablement éteinte auquel plus personne ne croit. Peut-être qu’avec une bonne dose de méditation, d’une touche Jedi et d’un peu de chance, on pourra retirer quelque chose de bénéfique à converser avec le reflet des étoiles... Dans tous les cas, merci. C’est un bon point de départ pour se recentrer sur soi. »
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By Vrad Kist
#39464
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Vrad regardait Marak contemplé la cascade de la lune. Ce lieu avait une signification particulière pour les Mandaloriens et Vrad ne dérangeait pas à cette règle. Le Mandalorien rigola dans son casque quand Marak lui rappela que les étoiles dans les ciels étaient les rois morts de Mandalore. Vrad écouta attentivement les dernières paroles de Marak avant de lui faire signe qu’il devait partir à la place forte. Le Mandalorien donna à Marak un système de communication afin que les Mandaloriens puissent venir cherche le Zabrak une fois qu’il aurait fini et il salua Marak avant de monter dans son Buirk’Alor en direction de la place forte Kist.

Le Mandalorien arriva au bout de quelques minutes à sa base. Vrad contacta Lark et il lui demanda de commencer les préparatifs de la cérémonie d’adoption pour Misha. Une certaine effervescence commençait à régner dans la place forte. Cela faisait très longtemps qu’aucune Gai bal manda n’avait eu lieu et cela rappelait de bons souvenirs à tous les Mandaloriens de Concord Dawn. Vrad se dirigea alors vers les quartiers de Misha et il alla voir si la jeune femme était prête.

Pendant ce temps-là Lark avait rassemblé l’Akaan’Ade dans la grande salle. Seuls les dirigeants et les légionnaires Mandaloriens allaient assister à cette cérémonie. Il allait maintenant falloir savoir si Misha voulait changer de prénom et surtout si elle était prête à être adopté dans le clan Kist.
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By Aldrax Kist
#39560
« Kaniya: saryr solus »

( Méditation: partie 1 )



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Le Mandalorien donna à Marak un système de communication afin que les Mandaloriens puissent venir chercher le Zabrak une fois qu’il aurait fini et salua Marak, avant de monter dans son «Buick’Encore» en direction de la place forte Kist.

Marak se trouva un coin où s’installer, prévoyant visiter l’endroit plus assidûment dans les jours qui allaient suivre, il jeta ainsi son dévolu au pied de la chute. À peine installé pour débuter une petite séance de méditation, que Marak pouvait déjà affirmer que l'endroit dégageait une énergie bien à elle. Cela faisait déjà un bon moment que Marak n’avait pas pu exprimer le plein potentiel de sa méditation, malgré le risque, le moment, l’endroit et l’éloignement de la place forte Kist, on ne pouvait espérer meilleur synchronisme.

Marak s’agenouilla faisant face à la chute de la lune et commença doucement par de simples exercices de respirations, histoire de se détendre, prendre le poul de la place et de simplement ressentir les éléments autour de lui, chose qu’il n’avait pas pris le temps de faire depuis trop longtemps, et c’est sans doute une des raisons qui l’ont entraîné dans cette vicieuse spirale descendante, dans un flirt perpétuel avec le côté obscur empreint de légèreté, tellement tentant de s’y engouffrer, mais sans pour autant s’y être abandonné.

Difficile par contre de réaliser cet exploit du jour au lendemain, ayant été élevé avec la force des émotions, colère, rage, peur, souffrance, pour ne nommer que ceux-là, sont considérés par plusieurs comme des émotions phares du côté obscur. Cependant, sans pour autant être un Nexus lumineux, cet endroit avait quelque chose d’apaisant pour Marak. La chute de la lune, le bruit de son déversement, la brise du vent traversant la végétation des environs, transportant les odeurs, les insectes qui butine les fleurs, le sons de leurs battements d’ailes lorsqu’il passe à proximité du Zabrak. Bientôt les bruits environnant fûrent relégués au second plan, comme un effet de sourdine, . Comme à ses débuts avec les enseignements d’Helera, Marak se sentait s’élever de son corps lévitant légèrement en retrait, comme pour avoir une vue d’ensemble, à la seule différence est que tout semblait figé sur place. Une pause ? Non. Plutôt un ralentissement de la temporalité, donnant l’impression d’être à l’arrêt, où la lumière elle-même semblait prendre une forme semi-tangible. De cette position Marak observait passivement, la vie et la mort, sa création, son évolution, sa transformation entre ces deux grands cycle....

… Jusqu’à ce qu’une lueur bleuâtre attire l’attention, et une voix familière se fît entendre en provenance de cette lueur...


    « Ni cuyir parer par gar, Marak. » ( Je t’attendais, Marak. )

La surprise de cette interaction brisa la concentration de Marak, et donc tout repris son cours normalement, entre-deux respirations de cette séance de méditation, le temps repris sa vitesse nominal, la sourdine fût arrêtée et l’environnement recommença à vibrer normalement aux oreilles de ceux qui écoutent à proximité. Et la lueur bleuâtre alla s’évanouir entre deux raffales de rayon du soleil, bercé par le ballottement des feuilles de l’arbre immense un peu plus loin, suivant le tempo de la brise du vent.

    « Marak: humm… intéressant ! »
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By Misha Kist
#39566
C’était un grand jour.

Elle s’était préparée à ça. Elle savait que les choses allaient changer aujourd’hui. Quelque chose de grand, de fort. Quelque chose qui allait changer toute sa perception, toute son histoire. Son passé serait relégué, son présent allait changer, et son futur ne serait plus jamais celui qui avait été prévu à sa naissance. Elle s’apprêtait à assumer un choix qui bouleversait tout. Et pourtant, elle n’avait jamais été aussi prête.

Seule dans sa chambre, elle avait réfléchi, encore et encore. Cette cérémonie qui approchait, c’était pire qu’un mariage. C’était une promesse faite non pas à un homme, mais à tout un peuple. Celle de les rejoindre, de les accompagner, de les respecter jusqu’à la fin de ses jours. C’était une preuve d’amour et de respect envers ceux qui l’avaient adopté du jour où elle s’était écrasée sur cette planète. Cet accident qui avait changé sa vie. Elle était tombée amoureuse de leur culture, de leur façon de vivre. Et même si elle s’était éloignée un peu quelques temps, elle y était revenue, preuve s’il en fallait une que c’était ce qu’il lui fallait.

Devant le miroir, elle observait son armure. Celle qu’elle avait en partie forgée, qu’elle avait imaginée et voulu. Cette couleur, signe de son renouveau. Le poids du métal sur ses épaules l’écrasait légèrement, mais elle savait que c’était sa seconde peau désormais. Par la fenêtre ouverte, elle entendait monter l’excitation de la ville, et elle savait que c’était pour elle. Ses doigts vinrent se perdre dans sa chevelure rousse, pour la tresser proprement, en couronne sur le haut de son crâne. Un dernier regard dans la glace, et une grande respiration. Elle était prête, ça y est.

Quelques coups à sa porte. La Corellienne se dirige vers cette dernière, et l’ouvre, pour se retrouver face à face avec Vrad. Il est venu la chercher, et l’accompagnera donc jusqu’au lieu de cette cérémonie. Elle se retient de l’attraper par le bras, de le serrer comme elle comme pour se rassurer. Mais ce ne serait pas correct, pas aujourd’hui, pas encore. Elle n’est pas encore Mandalorienne, elle doit patienter. Pour ne pas le mettre dans l’embarras, pour ne pas se mettre dans l’embarras.


- Je suis prête. Allons y.
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